Manuel de la logistique pour les cours interentreprises

Masse, Begriffe, Formeln,
Definitionen & Tabellen
3. Auflage 2015
Bitzi | Kälin | Röthlisberger
Manuel de la logistique pour les
cours interentreprises
by ASFL SVBL
Schweizerische Vereinigung für die Berufsbildung in der Logistik
Association Suisse pour la formation professionnelle en logistique
Associazione Svizzera per la formazione professionale in logistica

Manuel de la logistique pour les cours interentreprises
AFP
CFC
OrFo 2024
Veuillez noter que la forme masculine utilisée dans ce livre
désigne aussi bien les femmes que les hommes.
Le genre masculin est utilisé sans aucune discrimination
et dans le seul but d’alléger le texte
Édition 1ère édition 2024
ISBN 978-3-03873-650-9
Auteurs
Éditeur
Basé sur les travaux de l‘ASFL SVBL l‘équipe matière scolaire
Révision par l‘équipe d‘auteurs et de médias de l‘ASFL SVBL
Dr. Beat Michael Duerler, Délégué OrTra ASFL SVBL
Association Suisse
pour la formation professionnelle en logistique
Rigistrasse 2, CH-5102 Rupperswil
© ASFL SVBL Tous droits réservés
— EDITION —
by ASFL SVBL
Schweizerische Vereinigung
für die Berufsbildung in der Logistik
Rigistrasse 2, CH-5102 Rupperswil
Tél. +41 58 258 36 00 email@svbl.ch
Fax +41 58 258 36 01 www.svbl.ch
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pour la formation professionnelle en logistique
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per la formazione professionale in logistica
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Tél. +41 58 258 36 60 ticino@asfl.ch
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Tel. 061 228 90 30
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Geschäftsstelle Handel Schweiz
Güterstrasse 78. Postfach 656, CH-4010 B
www.facilityservices-fs.ch
2
Unsere Gönner:
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www.amstutz.ch
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Avant-propos de l'éditeur : SWISS LOGISTICS by ASFL SVBL – Edition
Le présent manuel d‘enseignement « Manuel de la logistique pour les cours interentreprise » fait partie des supports
pour la formation professionnelle de logisticienne / logisticien AFP et CFC conformément à l‘ordonnance sur
la formation 2024. Il s'agit du document de base, commun à tous les cours interentreprises. Les apprentis peuvent
enregistrer tous les documents CI dans leur e-portefeuille.
Dans le cadre de cette révision totale, il a été davantage tenu compte de l‘orientation en fonction des compétences
opérationnelles et de la CLF (coopération entre les lieux de formation) entre les trois lieux de formation de la formation
professionnelle duale en Suisse qui ont davantage été pris en compte.
1 ère édition 2024
ASFL SVBL
Grâce à l‘entreprise virtuelle EnterSite AG, une base a été créée permettant aux apprentis d‘acquérir toutes les
compétences dans les trois lieux de formation durant les deux ou trois années de formation.
– A l‘école professionnelle, des modules de compétences de base et de compétences spécifiques - distribution
ou stockage - sont enseignés.
– En entreprise, la formation comprend des mandats pratiques pour les AFP et les CFC, élaborés en collaboration
avec les formatrices et formateurs en entreprise.
– Les cours interentreprises comprennent une formation adaptée au niveau sur les différents appareils et des
STA ( situations de travail et d‘apprentissage ).
Outre les moyens d‘enseignement numériques dans le cadre de l‘entreprise virtuelle EnterSite AG, que chaque
apprenti peut déposer dans son propre e-Portfolio ( anciennement dossier de formation ), les apprentis disposeront
également, à partir de la volée 2024, de tous les documents relatifs à la formation professionnelle de logisticien
/ logisticienne AFP et CFC sous forme imprimée:
– Manuel des compétences logistiques - Entersite by ASFL SVBL
– Manuel de la logistique – Compétences professionnelles distribution et stockage ( uniquement pour CFC )
– ABC de la logistique – avec plus de 2000 films
– Manuel d‘informatique – compétences médiatiques
– Mathématiques dans la logistique ( uniquement pour CFC )
– Recueil de formules pour la logistique
– Manuel pour le domaine professionnel de la logistique – Guide pour le dossier de formation ( AFP / CFC )
– Manuel de la logistique pour les cours interentreprises
Les apprentis qui commencent leur formation professionnelle en logistique en 2024 passeront la procédure de
qualification au niveau AFP en 2026 et au niveau CFC en 2027 selon la nouvelle OrFo 2024.
Avant-propos

Le champ professionnel de la logistique se développe de manière très dynamique et comprend les professions
de logisticien/-cienne AFP / CFC avec les orientations stockage et distribution ainsi que la nouvelle profession
d‘agent/-e de transport ferroviaire.
Le présent matériel pédagogique fait partie de l‘ensemble des documents pour le champ professionnel de la logistique.
Avec la nouvelle ordonnance sur la formation, le concept BYOD ( Bring Your Own Device ) – en français
« Apportez votre équipement personnel de communication » – est étendu à toute la Suisse. Les personnes suivantes
ont contribué à l'élaboration du manuel de la logistique pour les cours interentreprises :
– Equipe d'auteurs : Les responsables des CIE dans toutes les langues
– Equipe de lecture : Département media ( allemand ), Eric Menoud ( français ), Paola Conte ( italien )
– Equipe des médias : Stephanie Ruben, Sara Sarvan et le département e-media
Nous souhaitons aux apprentis beaucoup de succès dans leur apprentissage avec cet ouvrage et remercions toutes
les personnes impliquées dans les trois lieux de formation pour leur soutien aux apprentis sur le chemin vers l‘obtention
de leur diplôme AFP ou CFC.
Dr. Beat M. Duerler, Président SWISS LOGISTICS
Délégué del'OrTra Logistique
Nicole Ackermann, membre de la direction SWISS LOGISTICS
Direction de la formation et de la gestion de la qualité
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Manuel de la logistique pour les
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cours interentreprises

Contenu
1. Processus de la logistique 24
2. Sécurité au travail et santé au travail 25
2.1 Bases légales 25
2.2 Organisation des urgences 29
2.3 Sécurité au travail 32
2.4 Protection de la santé 35
2.5 La reconnaissance du danger 38
2.6 Les abréviations et leurs significations 48
3. La protection contre l’incendie 51
3.1 Le comportement en cas d’incendie 51
3.2 La connaissance du feux 54
3.3 La lutte contre l’incendie avec un extincteur portatif 55
3.4 Les classes de feux selon la norme EN 2 57
3.5 Le marquage des extincteurs selon EN 3 59
3.6 Les classes de feux et les agents extincteurs 60
3.7 Bien utiliser l’extincteur 61
4. Les premiers secours 62
4.1 Prendre en charge une personne blessée ou inconsciente 62
4.2 Schéma BLS-AED 63
4.3 Les compressions et les insufflations 64
4.4 Le placement des électrodes 64
4

4.5 L’arrêt de l’hémorragie 65
4.6 Les intoxications et les brûlures 67
4.7 Les brûlures 71
4.8 L’inhalation de gaz de fumée 72
5. Réception des marchandises 73
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5.1 Réception des marchandises 74
5.2 Contrôle de l'entrée des marchandises 79
6. Le stockage 85
6.1 Types de stocks 86
6.2 Stratégies de stockage 86
6.3 Fonctions de stockage 87
6.4 Gestion des stocks 87
6.5 Inventaire / Inventorier 91
7. Mise à disposition 93
7.1 Commissionner 94
Contenu

7.2 L’emballage 96
7.3 Conseils pour l'emballage 101
7.4 L’interprétation correcte des marquages d’emballage 102
7.5 Les marquages de texte en différentes langues 103
7.6 Etiquettes standards 104
7.7 Chargement correct des porte-charges 105
7.8 Les fûts 107
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8. Sortie de marchandises 111
8.1 Élaboration d’un plan de chargement 112
8.2 Sécurisation de la charge selon les règles de l'art 118
8.3 Notion et forces 124
8.4 Forces dans le transport ferroviaire 126
9. Distribution 127
10. Les retours 128
10.1 Réclamation 128
11. Contrôle des connaissances acquises 134
6

Les compétences opérationnelles
Logisticiennes / Logisticiens AFP
Compétences opérationnelles a : Organisation des commandes
a1 : Recevoir et prendre
connaissance des
commandes logistiques
a2 : Aménager le
poste de travail pour
les commandes logistiques
a3 : Contrôler et
préparer les outils de
travail requis pour les
commandes logistiques
a1.2 Je reçois des instructions de travail et des commandes
( physiquement, électroniquement, oralement ), je
les interprète et je m'adresse au service compétent en
cas de manque de clarté. ( C3 )
a2.2 Je garantis mon accès aux installations nécessaires
( autorisations ). ( C3 )
a2.3 Je mets en service l'infrastructure informatique
nécessaire et je l'utilise en respectant la sécurité des
données et les directives de l'entreprise ( appareils, systèmes
et applications ). ( C3 )
a2.4 Je porte les vêtements de travail et les EPI adaptés
à la situation. ( C3 )
a2.6 J'aménage mon poste de travail de manière rationnelle,
sûre et ergonomique. ( C3 )
a3.1 Je vérifie le bon fonctionnement des moyens de
communication nécessaires à l'exécution de la commande.
( C3 )
a3.2 Je me connecte aux outils de travail numériques, je
mets à jour et j'active les applications selon les besoins.
( C3 )
a3.3 Je prends en charge et vérifie les équipements et
outils de travail ainsi que les équipements de sécurité
selon les indications du fabricant. ( C3 )
a3.4 Je prépare la mise en état opérationnelle des engins
de travail, de transport et de manutention ( véhicules,
machines et appareils ) selon les instructions du fabricant.
( C3 )
a3.5 J'élimine les appareils, les équipements de travail,
de transport et de transbordement défectueux qui ne
sont pas en état de fonctionner et signale les défauts
constatés au service compétent. ( C3 )
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Les compétences opérationnelles

Manuel de la logistique pour les
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Compétences opérationnelles b : Conception et optimisation des tâches
b1 : Recevoir, traiter
ou transmettre les
demandes de la clientèle
en lien avec le
domaine de la logistique
b2 : Optimiser la
qualité et l'efficacité
de son propre travail
dans la logistique
b3 : Utiliser les matières
premières en
préservant les ressources,
éviter les déchets
et les émissions
b4 : Consigner les
informations relatives
aux commandes
logistiques
b1.1 Je respecte les directives et les règles fixées dans le
règlement des CI ( bonnes manières, comportement, habillement,
etc. ). ( C3 )
b1.2 Je communique verbalement avec différents groupes
d'interlocuteurs de manière appropriée. ( C3 )
b1.3 Je réponds aux besoins et aux demandes de différents
groupes d'interlocuteurs ( réclamation de clients
internes et / ou externes ), je les traite ou je les transmets.
( C3 )
b1.4 Je respecte systématiquement les dispositions légales
relatives au secret postal et professionnel. ( C3 )
b2.2 Je réfléchis à mes actions, identifie les possibilités
d'optimisation et prends des mesures pour améliorer la
qualité et l'efficacité de mon travail. ( C3 )
b2.3 J'assure une transition sans heurts entre l'étape précédente
et l'étape suivante du processus logistique. ( C3 )
b2.4 Je reconnais les situations dangereuses dans le processus
de travail et prends des mesures immédiates pour
les éliminer ou les signale au responsable du cours. ( C3 )
b2.5 En cas d’urgence, j’applique les mesures à appliquer
définies dans le plan d’urgence. ( C3 )
b2.6 En cas d'accident dans les CI, je prends les mesures
immédiates pour sauver la vie des personnes accidentées.
( C3 )
b3.2 J'évite et je réduis les déchets grâce à une utilisation
économique des matériaux, des matières premières, des
emballages, des supports de charge et de l'énergie, et je
réduis les émissions conformément aux directives. ( C3 )
b3.3 J'évite les émissions inutiles ( bruit, gaz d'échappement,
CO 2
etc. ). ( C3 )
b3.4 Je collecte, trie et stocke les déchets et les résidus
selon les directives de recyclage ou d'élimination. ( C3 )
b3.5 Je reconnais les déchets spéciaux, les traite et les
stocke conformément aux prescriptions légales et aux
directives. ( C3 )
b4.3 Je reconnais et signale les incidents particuliers,
les perturbations, les pannes et les dommages selon les
instructions. ( C3 )
8

Compétences opérationnelles c : Réception et gestion des marchandises
c1 : Réceptionner les
marchandises dans le
processus logistique
c1.2 Je prépare la réception des marchandises et prépare
l'emplacement de stockage intermédiaire à la
réception des marchandises. ( C3 )
c1.3 Je prépare le déchargement des marchandises ( sécurisation
du véhicule de transport ) et mets à disposition
les équipements de travail ( engins de manutention
et de levage ), les moyens auxiliaires et les EPI correspondants.
( C3 )
c1.4 Je vérifie l'adresse de livrai-son, identifie les marchandises,
compare les indications sur les documents
de transport avec la marchandise reçue, clarifie et documente
les divergences constatées. ( C3 )
c1.5 Je compare les données du bulletin de livraison
avec la commande, vérifie que la livraison est complète
et note les écarts. ( C3 )
c1.6 Je contrôle visuellement l'absence de dommages
sur les marchandises, les engins échangeables et les
emballages et vérifie le respect des conditions de transport
( protection, sécurité, chaîne du froid ). ( C3 )
1 ère édition 2024
ASFL SVBL
Les compétences opérationnelles
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Manuel de la logistique pour les
by
cours interentreprises

c2 : Décharger et
contrôler les marchandises
c3 : Transborder les
marchandises
c2.1 Je conduis des chariots de manutention de manière
sûre et efficace ( cat. R1, R2 et S2 ). ( C3 )
c2.2 J'identifie et je respecte les marquages normalisés
lors de la manipulation de marchandises et d'unités de
transport. ( C3 )
c2.3 Je procède à l'identification globale des marchandises
reçues ( nombre d'unités de transport, dommages,
contrôle des engins échangeables ). ( C3 )
c2.4 J'échange les supports de charge selon les procédures
d'échange existantes ( courantes ). ( C3 )
c2.5 Je gère le compte courant ( pour engins échangeables
), j’établis le solde et je prends les mesures de compensation.
( C3 )
c2.6 Je signe les documents de transport et d'accompagnement,
je note les écarts et je les signale. ( C3 )
c2.7 J'ouvre les emballages et avec les précautions qui
s'imposent selon le type d'emballage et en utilisant les
EPI appropriés. ( C3 )
c2.10 J'effectue le contrôle détaillé des marchandises
selon les directives de l'entreprise. ( C3 )
c2.11 Je documente le résultat du contrôle détaillé avec
les écarts quantitatifs et qualitatifs de la livraison, j’établis
un constat de dégâts et corrige le bulletin de livraison.
( C3 )
c2.12 J’enregistre les entrés de marchandises dans le
système informatique. ( C3 )
c3.1 Je trie les marchandises ( selon leur type, leur utilisation
ultérieure, leur destination ) et j'utilise les équipements,
installations et aides au transport disponibles. ( C3 )
c3.2 Je sécurise les marchandises sur différents supports
de charge à l'aide des techniques et des moyens auxiliaires
appropriés pour le transbordement et le stockage.
( C3 )
c3.3 Je déplace les marchandises vers le lieu de destination
avec le moyen ou type de transport approprié ( crossdocking,
transbordement, production, stockage ). ( C3 )
c3.4 Je reconnais les supports de charge défectueux et
en tiens compte lors de la procédure d'échange. ( C3 )
10

c4 : Stocker les marchandises
et entretenir
le stock
c5 : Transborder
et transporter des
marchandises dangereuses
c4.1 Je choisis le type de stockage approprié en fonction
des propriétés des marchandises. ( C3 )
c4.2 Je stocke les marchandises de manière sûre et efficace
selon les principes logistiques ( par ex. lotissement
par case, chaotique, FIFO, LIFO, FEFO ). ( C3 )
c4.5 J'effectue l'inventaire en toute sécurité à l'aide d'outils
de travail appropriés et des moyens conventionnels
ou numériques disponibles. ( C3 )
c4.6 Je déclenche des commandes en fonction des besoins
et des directives. ( C3 )
c5.2 J'utilise les EPI prescrits en fonction de la situation
lors de la manipulation de substances dangereuses
pour l'environnement et de matières dangereuses. ( C3 )
c5.3 Je reconnais les substances dangereuses et les
matériaux dangereux pour l'environnement sur la base
de l'étiquetage. ( C3 )
c5.4 Je déplace, transporte et stocke des marchandises
dangereuses en tenant compte des mesures de sécurité
nécessaires. ( C3 )
c5.5 En cas d'incendie, d'incident chimique ou d'avarie
lors de la manipulation de marchandises dangereuses,
je prends les mesures de protection et d'aide appropriées
conformément à la fiche de données de sécurité
et aux instructions. ( C3 )
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Les compétences opérationnelles
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Manuel de la logistique pour les
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Compétences opérationnelles d : Distribution des marchandises
d1 : Commissionner
les marchandises et
les préparer
d2 : Charger les
marchandises sur des
moyens de transport
et les sécuriser pour
le transport
d3 : Remettre ou livrer
les marchandises aux
services internes ou
aux clients
d1.1 Je rassemble les marchandises, les envois DEC et les
envois par courrier électronique conformément à l’ordre
et les regroupe en unités de transport dans les emballages
ou sur des supports de charge selon les instructions.
( C3 )
d1.5 J'adresse des marchandises, des envois DEC et des
envois postaux selon les instructions des entreprises de
distribution qui effectuent la distribution. ( C3 )
d1.6 J'emballe j’assigne les marchandises, les DEC et les
envois postaux selon le mode d’expédition approprié. ( C3 )
d1.7 J’organise les marchandises ou les unités de transport
selon l’ordre de livraison et je les déplace avec les
moyens appropriés disponibles de manière ergonomique,
sûre et économique. ( C3 )
d2.1 Je sécurise le moyen de transport selon les directives
avant de le charger. ( C3 )
d2.2 Je charge différents moyens de transport avec les
engins de levage et de manutention disponibles. ( C3 )
d2.3 Je répartis les unités de transport sur le moyen de
transport conformément au plan de chargement et aux
règles ( instructions ) de chargement. ( C3 )
d2.4 Je sécurise les unités de transport sur le moyen de
transport avec des moyens d’arrimage adaptés. ( C3 )
d2.5 Je complète en permanence les données et informations
avec les indications nécessaires pendant le processus
logistique. ( C3 )
d3.1 Je transporte les marchandises avec soin, en toute
sécurité et de manière économique, afin de les remettre
aux clients ( interne et / ou externes ) dans les délais, à
temps et sans dommages. ( C3 )
d3.2 Je livre les marchandises à l'endroit convenu et les
remets à une personne autorisée à les recevoir, conformément
à la demande du client. ( C3 )
d3.3 Lors de la remise, j'accomplis les formalités de livraison
et de réception prescrites et convenues. ( C3 )
d3.4 Je réceptionne les marchandises refusées, y appose
les annotations nécessaires, les transmets conformément
aux instructions et j’ajuste les données. ( C3 )
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Logisticienne / Logisticien CFC
Compétences opérationnelles a : Organisation des commandes
a1 : Recevoir et prendre
connaissance des
commandes logistiques
a2 : Planifier et organiser
les commandes
logistiques
a3 : Instruire les
collaborateurs de la
logistique de leurs
tâches
a1.2 Je reçois des instructions de travail et des commandes
( physiquement, électroniquement, oralement ), je
les interprète, j'identifie les erreurs les plus fréquentes
et je m'adresse au service compétent en cas de manque
de clarté. ( C3 )
a2.2 Je garantis mon accès aux installations nécessaires
( autorisations ). ( C3 )
a2.3 J'organise des commandes de travail avec une infrastructure,
des appareils, des systèmes et des applications
informatiques en respectant la sécurité des données
ainsi que les directives. ( C4 )
a2.5 Je porte les vêtements de travail et les EPI adaptés
à la situation. ( C3 )
a2.7 J'organise une exécution du mandat sûre, économique
et respectueuse des ressources conformément
aux instructions. ( C3 )
a2.8 J'aménage mon poste de travail de manière rationnelle,
sûre et ergonomique. ( C3 )
a3.2 Je donne des instructions aux collaborateurs relatives
à la commande et j'instruis les collaborateurs à l'aide
d'une structure prédéfinie. ( C3 )
a3.3 Je surveille l'exécution de la commande et interviens
si nécessaire pour la corriger ( délais, sécurité, qualité,
efficacité, protection de l’environnement, etc. ). ( C3 )
a3.4 Je réfléchis avec l'équipe à la commande accomplie,
j'en déduis un potentiel d'amélioration, je prends des
mesures concrètes ou j'en propose. ( C4 )
1 ère édition 2024
ASFL SVBL
Les compétences opérationnelles
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Manuel de la logistique pour les
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cours interentreprises

a4 : Contrôler et
préparer les outils de
travail requis pour les
commandes logistiques
a4.1 Je vérifie le bon fonctionnement des moyens de communication
nécessaires à l'exécution du mandat. ( C3 )
a4.2 Je me connecte aux outils de travail numériques, je
mets à jour et j'active les applications selon les besoins.
( C3 )
a4.3 Je prends en charge et contrôle les équipements et
outils de travail ainsi que les dispositifs de sécurité selon
les indications du fabricant. ( C3 )
a4.4 Je prépare la mise en état opérationnel des engins
de travail, de transport et de manutention de base
( véhicules, machines et appareils ) selon les instructions
du fabricant. ( C3 )
a4.5 J'élimine les appareils, les équipements de travail,
de transport et de transbordement défectueux qui ne
sont pas en état de fonctionner. Je documente et signale
les défauts constatés au service compétent. ( C3 )
14

Compétences opérationnelles b : Conception et optimisation des tâches
b1 : Recevoir, traiter
ou transmettre les
demandes de la clientèle
en lien avec le
domaine de la logistique
b2 : Optimiser la
qualité et l'efficacité
de son propre travail
dans le domaine de la
logistique
b3 : Optimiser les processus
logistiques
b1.1 Je respecte les directives et les règles fixées dans le
règlement des CI ( bonnes manières, comportement, habillement,
etc. ). ( C3 )
b1.2 Je communique verbalement avec les différents
interlocuteurs de manière appropriée, proactive, et coopérative.
( C3 )
b1.3 Je reçois les besoins et les demandes de différents
intervenants ( clients internes et / ou externes ), je les
traite ou je les transmets. ( C3 )
b1.5 Je respecte systématiquement les dispositions légales
relatives au secret postal et professionnel ainsi
que les directives de l'entreprise concernant la protection
des données des clients. ( C3 )
b2.2 Je réfléchis à mes actions, j’identifie les possibilités
d'optimisation et prends des mesures pour
améliorer la qualité et l'efficacité de mon travail. ( C3 )
b2.3 J'identifie les défauts aux interfaces avec les postes
de travail en amont et en aval, je prends immédiatement
les mesures qui s’imposent et je fais des propositions
pour optimiser le système. ( C4 )
b3.5 J'assure une transition sans heurts entre l'étape précédente
et l'étape suivante du processus logistique. ( C3 )
b3.6 J'identifie les points faibles des processus logistiques,
prends des mesures immédiates pour les éliminer
et fais des propositions d'optimisation. ( C4 )
b3.8 Je reconnais les situations et les processus contraires
à la sécurité dans le processus de travail et prends
des mesures immédiates pour les éliminer ou les signale
au responsable du cours. ( C3 )
b3.9 En cas d’urgence, j’applique les mesures à appliquer
définies dans le plan d’urgence. ( C3 )
b3.10 En cas d'accident dans les CI, je prends les mesures
immédiates pour sauver la vie des personnes accidentées.
( C4 )
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1 ère édition 2024
ASFL SVBL
Les compétences opérationnelles

Manuel de la logistique pour les
by
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4 : Trier les résidus et
les déchets selon le
cycle des matériaux,
les stocker et les éliminer
ou les recycler
b5 : Consigner les
informations relatives
aux commandes et
aux processus logistiques
b4.4 J'évite et je réduis les déchets grâce à une utilisation
économique des matériaux, des matières premières, des
emballages, des supports de charge et de l'énergie. ( C3 )
b4.5 J'évite les émissions inutiles ( bruit, gaz d'échappement,
CO2, etc. ). ( C3 )
b4.6 Je collecte, trie et stocke les déchets et les résidus
selon les directives de recyclage ou d'éli-mination. ( C3 )
b5.3 Je reconnais et signale les incidents particuliers, les
perturbations, les pannes et les dommages selon les instructions.
( C3 )
16

Compétences opérationnelles c : Réception et gestion des marchandises
c1 : Réceptionner les
marchandises dans le
processus logistique
c1.3 Je prépare la réception des marchandises et prépare
l'emplacement de stockage intermédiaire à la réception
des marchandises. ( C3 )
c1.4 Je prépare le déchargement des marchandises ( sécurisation
du véhicule de transport ) et mets à disposition
les équipements de travail ( engins de manutention
et de levage ), les moyens auxiliaires et les EPI correspondants.
( C3 )
c1.5 Je vérifie l'adresse de livraison, identifie les marchandises,
compare les indications sur les documents
de transport avec la marchandise reçue, clarifie et documente
les divergences constatées. ( C3 )
c1.6 Je compare les données du bulletin de livraison
avec la commande, vérifie que la livraison est complète
et note les écarts. ( C3 )
c1.7 Je contrôle visuellement l'absence de dommages
sur les marchandises, les engins échangeables et les
emballages et vérifie le respect des conditions de transport
( protection, sécurité, chaîne du froid ). ( C3 )
1 ère édition 2024
ASFL SVBL
Les compétences opérationnelles
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Manuel de la logistique pour les
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cours interentreprises

c2 : Décharger et
contrôler les marchandises
c2.1 Je conduis des chariots de manutention et j’utilise
des engins de levage de manière sûre et efficace ( cat.
R1, R2 et S2 ). ( C3 )
c2.2 J'identifie et je respecte les marquages normalisés
lors de la manipulation de marchandises et d'unités de
transport. ( C3 )
c2.3 Je procède à l'identification globale des marchandises
reçues ( nombre d'unités de transport, dommages,
contrôle des engins échangeables ). ( C3 )
c2.4 Je décris les supports de charge livrés et applique la
procédure correcte en fonction du type d’échange ( pièce
contre pièces, bon d’échange, compte courant etc. ). ( C3 )
c2.5 Je gère le compte courant ( pour engins échangeables
), j’établis le solde et je prends les mesures de compensation.
( C3 )
c2.6 Je signe les documents de transport et d'accompagnement,
je note les écarts et je les signale. ( C3 )
c2.7 J'ouvre des emballages et des récipients avec les
précautions qui s’imposent selon le type d’emballage et
en utilisant les EPI appropriés. ( C3 )
c2.10 J'effectue le contrôle détaillé des marchandises
selon les directives de l'entreprise et déplace les marchandises
non conformes vers une zone de blocage. ( C3 )
c2.11 Je documente le résultat du contrôle détaillé avec
les écarts quantitatifs et qualitatifs de la livraison, j’établis
un constat de dégâts et corrige le bulletin de livraison.
( C3 )
c2.13 J’enregistre les entrées de mar-chandises de manière
numérique et conventionnelle dans le stock
d'entrée et distingue les marchandises conformes des
marchandises non conformes. ( C3 )
18

c3 : Transborder les
marchandises
c4 : Stocker les marchandises
et entretenir
le stock
c3.1 Je trie les marchandises ( selon leur type leur utilisation
ultérieure, leur destination ) et j'utilise les équipements,
installations et aides au transport de base. ( C3 )
c3.2 Je sécurise les marchandises sur différents supports
de charge à l'aide des techniques et des moyens auxiliaires
appropriés pour le transbordement et le stockage. ( C3 )
c3.3 Je déplace les marchandises avec le moyen de manutention
ou de transport approprié jusqu'au lieu de destination
( cross-docking, transbordement, production,
stockage ). ( C3 )
c3.4 Je reconnais les supports de charge défectueux et
en tiens compte lors de la procédure d'échange. ( C3 )
c4.1 Je choisis le type de stockage approprié en fonction
des propriétés des marchandises et des normes légales.
( C3 )
c4.2 Je détermine la place de stockage et l'espace nécessaire
pour le type de stockage choisi en fonction des
propriétés des marchandises, de la capacité de charge
des rayonnages et de la charge admissible au sol. ( C3 )
c4.3 Je stocke les marchandises de manière sûre et efficace
selon les principes logistiques ( par ex. lotissement
par case, chaotique, FIFO, LIFO, FEFO ) et les directives. ( C3 )
c4.6 J'aménage un entrepôt simple en tenant compte
du type de marchandises et de leur taux de rotation. Je
justifie le type de stockage choisi. ( C4 )
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Les compétences opérationnelles
19
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c5 : Identifier, transborder
et transporter
des marchandises
dangereuses
c6 : Recenser le stock
de marchandises d’un
entrepôt ou le stock
de réserve
c7 : Déterminer les
besoins en marchandises
et commander
les marchandises ou
annoncer les besoins
c5.1 Lors de la manipulation de substances dangereuses
pour l'environnement et de matières dangereuses, j'utilise
les EPI prescrits en fonction de la situation et prend
les mesures de protection spécifiques. ( C3 )
c5.2 Je reconnais les substances dangereuses et les
matériaux dangereux pour l'environnement sur la base
de l'étiquetage. ( C3 )
c5.3 J'inscris sur un suremballage toutes les substances
dangereuses conformément à la fiche de données de
sécurité avec les pictogrammes de danger correspondants,
selon les instructions du responsable des marchandises
dangereuses. ( C3 )
c5.4 Je déplace, transporte et stocke des marchandises
dangereuses en tenant compte des mesures de sécurité
nécessaires, en particulier des prescriptions relatives à
l'interdiction de stockage en commun. ( C3 )
c5.5 Je reconnais les déchets spéciaux, les traite, les stocke
ou les transporte conformément aux prescriptions
légales et aux directives. ( C3 )
c5.6 En cas d'incendie, d'incident chimique ou d'avarie
lors de la manipulation de marchandises dangereuses,
je prends les mesures de protection et d'aide appropriées
conformément à la fiche de données de sécurité
et aux instructions. ( C3 )
c6.2 Je prépare l'inventaire d'une zone de stockage et
mets à disposition les outils de travail et les moyens
auxiliaires. ( C3 )
c6.3 J'effectue l'inventaire en toute sécurité à l’aide d’équipements
de travail appropriés et des moyens conventionnels
et numériques disponibles dans l’entreprise. ( C3 )
c6.4 Je compare les stocks saisis avec le nombre et l'état
des stocks attendus et je signale la différence au service
compétent. ( C3 )
c7.2 Je déclenche des commandes en fonction des besoins
et des directives. ( C3 )
20

Compétences opérationnelles d : Distribution des marchandises
d1 : Commissionner
les marchandises et
les préparer
d2 : Saisir et transmettre
les données et
informations d'accompagnement
des
marchandises à livrer
d3 : Organiser les marchandises
et planifier
les tournées
d1.1 Je rassemble les marchandises, les envois DEC et les
envois par courrier électronique conformément à l’ordre
et les regroupe en unités de transport dans les emballages
ou sur des supports de charge selon les instructions.( C3 )
d1.5 J'adresse des marchandises, des envois DEC et des
envois par courrier électronique selon des directives
standards. ( C3 )
d1.6 J'emballe et j'assigne les marchandises, les DEC et
les envois postaux selon le mode d'expédition approprié
et j'établis les documents d'accompagnement
nécessaires pour l'expédition internationale. ( C3 )
d1.7 J’organise les marchandises ou les unités de transport
selon l’ordre de livraison et je les déplace avec les
moyens appropriés disponibles de manière ergonomique,
sûre et économique. ( C3 )
d2.1 Je saisis les données et informations nécessaires
de manière analogique et numérique et vérifie qu'elles
sont complètes et correctes. ( C3 )
d2.2 J’appose les données d’accompagnement sur le
chargement à l’endroit défini et je transmets les informations
au client. ( C3 )
d2.3 Je complète en permanence les données et informations
avec les indications nécessaires pendant le processus
logistique. ( C3 )
d2.4 Je suis les trajets des envois avec des systèmes
« Track and Trace ». ( C3 )
d3.3 J'établis pour le moyen de trans-port choisi le plan
de tournée optimal pour le transport, la distribution et le
retour de marchandises ( selon les critères de rentabilité,
d'écologie, de sécurité, de durabilité des produits ). ( C3 )
d3.4 Sur la base du plan de tournée, j'établis le plan de
chargement pour un chargement sûr et efficace du moyen
de transport choisi. ( C3 )
d3.5 Je vérifie la disponibilité et l'état des moyens de sécurisation,
j'élimine les moyens de sécurisation défectueux
et je les remplace. ( C3 )
21
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d4 : Charger les
marchandises sur des
moyens de transport
et les sécuriser pour
le transport
d5 : Remettre ou livrer
les marchandises aux
différents groupes de
clients
d6 : Réceptionner les
marchandises et les
emballages endommagés
ou refusés et
traiter les retours
d4.1Je sécurise le moyen de transport selon les directives
avant de le charger. ( C3 )
d4.2 Je charge différents moyens de transport avec les
engins de levage et de manutention disponibles. ( C3 )
d4.3 Je répartis les unités de trans-port sur le moyen de
transport conformément au plan de chargement et aux
règles ( instructions ) de chargement. ( C3 )
d4.4 Je sécurise les unités de trans-port sur le moyen de
transport avec des moyens d’arrimage adaptés. ( C3 )
d5.1 Je transporte les marchandises avec soin, en toute
sécurité et de manière économique, afin de les remettre
aux clients ( interne et/ou externes ) dans les délais, à
temps et sans dommages. ( C3 )
d5.2 Je prépare les marchandises selon les instructions
et je tiens compte des souhaits du client. ( C3 )
d5.3 Je livre les marchandises à l'endroit convenu et les
remets à une personne autorisée à les recevoir, conformément
à la demande du client. ( C3 )
d5.4 Lors de la remise, j'accomplis les formalités de livraison
et de réception prescrites et convenues. ( C3 )
d6.1 Je réceptionne les marchandises refusées, y appose
les annotations nécessaires, les transmets conformément
aux directives de l'entreprise et ajuste les
don-nées. ( C3 )
d6.2 Je reçois les réclamations des clients, clarifie avec
eux les questions en suspens et justifie objectivement
mes réponses. ( C3 )
d6.3 J'analyse les objections et les réclamations, élabore
des va-riantes de solutions et les justifie. ( C4 )
22

Spécialisation Distribution et Stockage
Distribution
Stockage
Compétence opérationnelle e : Traitement des envois et des
ordres de prestations
e1 : Réceptionner les envois et les ordres de prestations et conseiller
la clientèle.
e2 : Aller chercher et réceptionner les envois auprès de la clientèle.
e3 : Préparer les envois pour les processus de tri.
e4 : Trier et commissionner les envois pour les organisations de
distribution, et les préparer pour la réexpédition.
Compétence opérationnelle f : Distribution des envois et
fourniture de prestations
f1 : Préparer les envois et les outils de travail pour le processus
de distribution.
f2 : Préparer et fournir les prestations logistiques..
f3 : Planifier et organiser les processus de distribution.
f4 : Distribuer les envois et les marchandises selon l’organisation
de la tournée.
f5 : Ramener et éliminer les envois et les marchandises à la logistique
de retour.
Compétence opérationnelle g : Stockage des marchandises
g1 : Réceptionner et transborder des marchandises et tenir à
jour les stocks de marchandises.
g2 : Stocker les marchandises et optimiser l'entrepôt.
g3 : Saisir les stocks et les flux de marchandises dans le système
et analyser les données.
g4 : Déterminer les besoins en marchandises et optimiser la disponibilité
des livraisons.
Compétence opérationnelle h : Commissionnement des marchandises
h1 : Commissionner les marchandises et les contrôler visuellement.
h2 : Préparer et charger les marchandises commissionnées pour
le transport.
h3 : Analyser et optimiser les systèmes de préparation des commandes
notamment en ce qui concerne le flux de matériel, le
flux de données et l’organisation.
23
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1. Processus de la logistique
La logistique est présente partout où des marchandises sont transbordées.
Pour chaque entreprise, on trouve une chaîne logistique.
La logistique suit toujours les mêmes étapes, comme le montre le graphique suivant
:
VENTE
ACHAT
DISTRIBUTION
SORITE DES
MARCHANDISES
ENTRÉE DES
MARCHANDISES
STOCKAGE
TRANSBORDEMENT
TRANSBORDEMENT
MISE À
DISPOSITION
TRANSBORDEMENT
PRODUCTION
A première vue, tout à l'air simple, mais derrière
chaque symbole, se cachent différentes tâches et
défis. Ces tâches sont précisées en détail dans chaque
chapitre.
Mais la même règle est valable partout : Safety First
24

2. Sécurité au travail et santé au travail
Le souhait et l'objectif pour tout employeur et pour tout employé est de pouvoir
retourner chez soi en bonne santé, une fois le travail terminé. En effet, chaque
accident est un accident de trop. Pour éviter cela, il existe différentes lois et règlements,
ainsi que des bases légales pour atteindre cet objectif essentiel pour que
les journées de travail n'engendrent aucun accident.
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2.1 Bases légales
Les dispositions légales obligent les entreprises et les établissements à promouvoir
et à mettre en oeuvre la sécurité au travail et la protection de la santé. Le graphique
suivant illustre la hiérarchie des dispositions légales :
Constitution fédérale
Lois
Ordonnances
Directives
Règles
CI 1.2 Sécurité au travail et santé au travail
Les dispositions légales qui jouent un rôle important dans la sécurité au travail et
la protection de la santé sont les suivantes :
– Code des obligations ( CO )
– Loi sur l'assurance-accidents ( LAA )
– Loi sur le travail ( LTr ).
Les ordonnances à ce sujet sont :
– Ordonnance sur la prévention des accidents et des maladies professionnelles
( OPA )
– Ordonnance relative à la loi sur le travail ( LTr )
25
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2.1.1 Le code des obligations ( CO )
Obligations de l'employeur
Art. 328 c
– 1 L’employeur protège et respecte, dans les rapports de travail, la personnalité
du travailleur; il manifeste les égards voulus pour sa santé et veille au
maintien de la moralité. En particulier, il veille à ce que les travailleurs ne
soient pas harcelés sexuellement et qu’ils ne soient pas, le cas échéant,
désavantagés en raison de tels actes.
Art. 328 c
– 2 Il prend, pour protéger la vie, la santé et l’intégrité personnelle du travailleur,
les mesures commandées par l’expérience, applicables en l’état de
la technique, et adaptées aux conditions de l’exploitation ou du ménage,
dans la mesure où les rapports de travail et la nature du travail permettent
équitablement de l’exiger de lui.
2.1.2 La loi sur l'assurance-accidents ( LAA )
Art. 82
– 1 L'employeur est tenu de prendre, pour prévenir les accidents et maladies
professionnels, toutes les mesures dont l'expérience a démontré la nécessité,
que l'état de la technique permet d'appliquer et qui sont adaptées
aux conditions données.
– 2 L’employeur doit faire collaborer les travailleurs aux mesures de prévention
des accidents et maladies professionnels.
26

Art. 5 EPI
–
1
Si les risques d’accidents ou d’atteintes à la santé ne peuvent pas être éliminés
par des mesures d’ordre technique ou organisationnel, ou ne peuvent
l’être que partiellement, l’employeur mettra à la disposition des travailleurs
des équipements de protection individuelle qui doivent être efficaces
et dont l’utilisation peut être raisonnablement exigée, tels que: casques de
protection, protège-cheveux, lunettes et écrans de protection, protecteurs
d’ouïe, appareils de protection des voies respiratoires, chaussures, gants et
vêtements de protection, dispositifs de protection contre les chutes et la
noyade, produits de protection de la peau et, au besoin, sous-vêtements
spéciaux. L’employeur doit veiller à ce que ces équipements soient toujours
en parfait état et prêts à être utilisés.
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Art. 6 Information et instruction des travailleurs
– 1 L’employeur veille à ce que tous les travailleurs occupés dans son entreprise,
y compris ceux provenant d’une entreprise tierce, soient informés
de manière suffisante et appropriée des risques auxquels ils sont exposés
dans l’exercice de leur activité et instruits des mesures de sécurité au travail.
Cette information et cette instruction doivent être dispensées lors de
l’entrée en service ainsi qu’à chaque modification importante des conditions
de travail; elles doivent être répétées si nécessaire.
Art. 8 Travaux comportant des dangers particuliers
– 2 Lorsque des travaux comportant des dangers particuliers sont exécutés,
l’effectif des travailleurs occupés à ces travaux ainsi que le nombre ou la
quantité des instal lations, équipements de travail et matières qui présentent
des dangers doivent être limités au nécessaire.
CI 1.2 Sécurité au travail et santé au travail
2.1.3 La loi sur le travail
Art. 6 24
– 1 Pour protéger la santé des travailleurs, l’employeur est tenu de prendre
toutes les mesures dont l’expérience a démontré la nécessité, que l’état
de la technique permet d’appliquer et qui sont adaptées aux conditions
d’exploitation de l’entreprise. Il doit en outre prendre toutes les mesures
nécessaires pour protéger l’intégrité personnelle des travailleurs
27
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Ordonnance 5 de la loi sur le travail ( OLT )
Art. 4 Travaux dangereux
– 1 Il est interdit d’employer des jeunes à des travaux dangereux.
Protection des mineurs
–
1
Il est autorisé d’employer des jeunes disposant d’un certificat fédéral de
capacité ( CFC ) ou d’une attestation fédérale de formation professionnelle
( AFP ) à des travaux dangereux, pour autant qu’ils exécutent ces travaux
dans le cadre du métier appris.
–
4
Le Secrétariat d’Etat à la formation, à la recherche et à l’innovation ( SE-
FRI ) peut, avec l’accord du Secrétariat d’Etat à l’économie ( SECO ), prévoir,
dans les ordonnances sur la formation, des dérogations à cette interdiction
pour les jeunes âgés d’au moins 15 ans lorsque l’exécution de travaux
dangereux est indispensable pour atteindre les buts de la formation professionnelle
initiale ou de cours reconnus par les autorités. Les organisations
du monde du travail définissent, en annexe aux plans de formation,
des mesures d’accompagnement en matière de sécurité au travail et de
protection de la santé. Elles consultent au préalable un spécialiste de la
sécurité au travail au sens de l’ordonnance du 25 novembre 1996 sur les
qualifications des spécialistes de la sécurité au travail.
2.1.4 Directives
Les directives CFST doivent être respectées lors de la mise en œuvre de la sécurité
au travail et de la protection de la santé. La directive 6508 concerne l'appel à des
médecins du travail et autres spécialistes de la sécurité au travail. En bref, on parle
de la directive MSST.
– CFST 6508 ( directive MSST )
– CFST 6512 ( équipements de travail )
– CFST 6518 ( formation et instruction des opérateurs de chariots de manutention )
2.1.5 CE- Étiquetage
Afin de permettre au fabricant d'un produit ou d'une machine
dans l'Union européenne de prouver qu'il répond
aux exigences minimales en vigueur, le marquage CE est
apposé sur ces produits. Le marquage CE garantit que les
produits marqués peuvent être commercialisés sans restriction
dans l'UE ( Union européenne ) et l'EEE ( Espace économique
européen ). Il garantit également au consommateur
final une protection uniforme en matière de santé, de
sécurité et d'environnement.
28

2.1.6 Les règles
Chaque entreprise peut édicter des règles internes auxquelles les collaborateurs
doivent se co former. Lorsque des règles sont adoptées, chaque collaborateur sait
comment se comporter.
2.2 Organisation des urgences
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Le comportement adéquat en cas d'accident, d'incendie ou d'évacuation, permet
de sauver des vies. Le processus suit un canevas que chaque collaborateur doit
connaître. Il doit être compris et appliqué par tous les collaborateurs et va être
utilisé en cas d'urgence.
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2.2.1 Schéma des feux de signalisation
Lorsqu'un événement se produit, il est important de ne pas perdre la vue d'ensemble.
La première étape consiste à avoir une vue d'ensemble de la situation.
Que s'est-il passé ? La deuxième étape consiste à se demander s'il est possible
d'aider. La protection personnelle ne doit jamais être oubliée. La dernière étape
consiste à aider.
Regarder
Penser
Agir
CI 1.2 Sécurité au travail et santé au travail
Numéros d'urgence importants
– Numéro d'urgence international 112
– Ambulance 144
– Pompiers 118
– Police 117
– Rega 1414
– Centre TOX ( TOX Info Suisse ) 145
– Plus de détails Hôpital 056 xxx xx xx
29
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2.2.2 Alerter correctement
Lors de l'alerte, il est important de communiquer aux
organisations de secours l'emplacement exact de l'accident.
– Où
– Quoi
– Quand
– Combien
– Autre
– Qui
2.2.3 Comportement en cas d'accident
– Alerter
– Autoprotection
– Assurer les premiers secours
– Suivre les instructions de l'organisation de sauvetage
2.2.4 Comportement en cas d'incendie
– Alerter
– Sauver des personnes
– Fermer les portes et les fenêtres
– Si possible, essayer d'éteindre le feu avec un extincteur approprié
– Suivre les instructions des pompiers
2.2.5 Comportement en cas d'incendie de batterie
– Si possible, couper le courant
– Alerter
– Si possible, essayer d'éteindre le feu avec un extincteur approprié
2.2.6 Le processus d'évacuation
– Rester calme
– Ne pas courir
– Coordonné
– Utiliser les voies d'évacuation
– Prendre la liste de signatures
– Emporter une trousse de premiers secours
– Se rendre sur le lieu de rassemblement
– Se présenter au chef du lieu de rassemblement
30

AUF
AUF
2.2.7 Plan d'évacuation et de sauvetage
Afin de pouvoir trouver la bonne voie de secours à partir de chaque pièce, un plan
d'évacuation et de sauvetage doit être visible avec l'emplacement correspondant.
Notfall- & Fluchtplan AZL Rupperswil Untergeschoss
Vestiaire
Garderobe
femmes Damen
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Aufzug
Domaine de la
pratique
Praxis-
Bereich
Archives
Archiv
Vestiaire
Garderobe
hommes Herren
hoss
Sur Auf le parking
dem
devant Parkplatz la vor
maison
dem Haus
Vore
emplacement
Ihr Standort
Praxis-
Bereich
Légende
RDC Salle de
pause
UG
Pausenraum
Votre emplacement
DRC Théorie
UG Theorie 2
2
Rampe
Détection d'incendie de premiers secours
Déclencheur d'alarme incendie
Archiv
UG Theorie 3
Canal RDC
UG-Kanal
RDC Théorie
UG Theorie 3
3
Nach oben
Erstellt: Oktober 2022
CI 1.2 Sécurité au travail et santé au travail
Dispositifs d'extinction
UG Theorie 2
Voies d'évacuation
Place de rassemblement
Nach oben
ampe
UG-Kanal
2.2.8 Lieu de rassemblement
– Dans un environnement sûr
Erstellt: Oktober 2022
– Si possible à l'abri des intempéries
– Désigner le chef du lieu de rassemblement
– Suivre les instructions
– Emporter une trousse de premiers secours
– Eventuellement de l'eau potable
– Attendre d'autres instructions
31
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2.2.9 Matériel de premiers secours
– Accessible à tous
– Complète
– Date de péremption non dépassée
– Instruction pour laver les yeux
– Instruction sur le défibrillateur
– Inclure dans le plan d'entretien
2.2.10 Le plan de sauvetage
Procédure à suivre en cas d'accident, d'incendie ou d'évacuation :
– Comment et où donner l'alerte ?
– Comment aider les personnes ?
– Comment sauver les personnes ?
2.3 Sécurité au travail
La sécurité au travail peut être améliorée par :
– l' utilisation professionnelle des appareils techniques ( chariots élévateurs, platesformes
de travail élévatrices )
– l'ouverture de manière correcte des emballages ( paquets, caisses, etc. )
– le respect de l'utilisation prévue pour les marchandises dangereuses
Lors de l'ouverture des caisses, il ne faut jamais utiliser des outils non adaptés.
Celui qui utilise des vis et des écrous avec des outils inappropriés, s'expose à un
risque de chute et risque de se blesser.
Les outils manuels doivent être en parfait état afin de ne pas mettre en danger
celui qui les utilise.
Les outils défectueux doivent être immédiatement remplacés.
32

2.3.1 Les panneaux d’interdiction
– Interdit une action
– Fond blanc, bord rouge
– Signal en rond, généralement barré
Feu ouvert interdit
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Ne rien poser ni stocker
Ne pas éteindre avec de l’eau
Entrée interdite aux personnes non autorisées
Ne pas toucher, boîtier sous tension
2.3.2 Les panneaux d’obligation
– Prévoit une obligation de comportement
– Couleur sur fond bleu
– Signal rond
CI 1.2 Sécurité au travail et santé au travail
Porter des lunettes de protection
Porter des chaussures de protection
Porter des chaussures antistatiques
Utiliser des gants de protection
33
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2.3.3 Les panneaux d’avertissement
– Avertissement d'une situation dangereuse
– Fond jaune, bord noir
– Signal triangulaire
Attention aux chariots de manutention
Attention aux matières explosives
Panneau d’avertissement général
Attention à la tension électrique
Attention aux substances dangereuses pour la santé
ou irritantes
2.3.4 Les panneaux de sauvetage
– Montre les possibilités de sauvetage
– Fond vert
– Signal carré
Voie de sauvetage / voie d’évacuation
Point de rassemblement
Fenêtre de secours avec échelle d’évacuation
Défibrillateur
Premiers secours
34

2.4 Protection de la santé
– La prévention des risques pour la santé au travail est obligatoire
– La promotion de la santé au travail et la sécurité des loisirs sont facultatives,
mais intégrées au système de protection de la santé.
– La prévention ( AP, ANP et maladie ) a pour objectif d'empêcher durablement
les accidents et les maladies et de développer une culture de la sécurité et de
la santé.
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Que signifie la protection de la santé ?
– Ergonomie
– Sport
– Risques psychosociaux
– Alimentation
– Temps de travail
– Grossesse
– Réinsertion
– Varier les plaisirs
– Psychique
2.4.1 Ergonomie
L'ergonomie commence par le soulèvement des charges. Porter et soulever des
charges correctement permet d'éviter les problèmes de dos ultérieurs. L'aménagement
des postes de travail de bureau revêt également une grande importance.
Lors de l'utilisation d'un chariot élévateur, le siège doit être réglé correctement,
même pour de courtes distances.
CI 1.2 Sécurité au travail et santé au travail
Pour faciliter le soulèvement des charges, de nouvelles technologies ont vu le
jour. Des simples aides au transport aux exosquelettes.
35
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2.4.2 Sport
Des activités sportives peuvent être organisées par l'employeur. Par exemple, un
week-end de randonnée en commun. L'employeur peut également offrir des réductions
dans des centres de fitness ou des piscines. Les activités sportives favorisent
ainsi la santé des collaborateurs.
2.4.3 Risques psychosociaux
Les risques psychosociaux se manifestent de plus en plus. Une remarque anodine
peut être mal interprétée par l'autre personne. Le harcèlement moral au travail
est de plus en plus fréquent. Si l'employeur le constate sur le lieu de travail, il doit
réagir au plus vite et essayer de mettre fin au harcèlement moral. Le travail monotone
peut également entraîner des troubles de la santé psychosociale. La rotation
des postes peut y remédier.
Demandez de l'aide à plusieurs services spécialisés. Le point de contact le plus
connu pour cette situation est le numéro d'appel 147.
Vous trouverez des informations détaillées à ce sujet sur 147.ch.
Le travail monotone peut également entraîner des troubles de santé psychosociaux
et peuvent être à l'origine de troubles. Le changement des tâches peut être
une solution.
2.4.4 Alimentation
Si l'employeur peut influencer l'alimentation, il devrait le faire. Une alimentation
saine et équilibrée est très importante. L'entreprise peut soutenir et encourager la
promotion de la santé, par des méthodes simples. Comme par exemple, la mise à
disposition d'une fontaine à eau ou d'une corbeille de fruits.
2.4.5 Temps de travail
La durée maximale du travail est fixée par la loi. Il est interdit de travailler plus
de 45 à 50 heures par semaine. De même, les temps de repos sont fixés par la loi.
Dans des cas exceptionnels, ces heures peuvent être réduites au maximum une
fois par semaine. Si un employé a effectué des heures supplémentaires, l'employeur
doit faire en sorte que l'employé puisse les compenser par du temps libre.
2.4.6 Grossesse
Les femmes enceintes ne doivent pas être affectées à des travaux dangereux.
Dans la mesure du possible, elles ne doivent pas porter de charges lourdes ( max.
5 kg ).
36

2.4.7 Protection des mineurs
Les jeunes ne doivent pas être affectés à des travaux dangereux. Si les jeunes doivent
être affectés à des travaux dangereux en raison de leur formation professionnelle,
cela doit être inscrit dans le plan de formation. En cas de nécessité, le
Secrétariat d'Etat à l'économie ( SECO ) accorde une dérogation.
2.4.8 Prévention
– Prendre en compte les statistiques
– Avantages
– Coûts
– Mettre en œuvre
– Difficile à mesurer
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En matière de sécurité au travail et de protection de la santé, une mesure de prévention
est une mesure préventive. Une bonne prévention, adaptée aux destinataires,
permet d'éviter de futurs accidents. Pour pouvoir lancer une campagne de
prévention, l'entreprise doit tenir compte des statistiques sur les accidents et les
jours d'absence. Cela implique en premier lieu des coûts. La prévention et le succès
sont parfois difficiles à mesurer.
CI 1.2 Sécurité au travail et santé au travail
37
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2.5 La reconnaissance du danger
Les personnes travaillant avec des marchandises stockées contenant des matières
dangereuses doivent garder à l’esprit à tout moment les risques pour les personnes
et l’environnement. C’est la seule façon de garantir un comportement correct
en cas de situation grave.
Les dangers possibles sont :
– les dangers d’incendies et d’explosions
– les dangers de brûlures ou d’intoxications
– les dangers à cause de gaz et de vapeurs toxiques
– la contamination des sols et des eaux
– les dangers liés aux matières réagissant dangereusement lorsqu’en contact
avec de l’eau
Pour reconnaître un danger on peut utiliser ses sens :
– la vue ( flamme, fumée, gaz, vapeurs )
– l’ouïe ( fuite de gaz, explosions )
– l’odorat ( irritations nasales, substances odorantes de gaz comme par ex. gaz
naturel ou gaz d’extinction, etc. )
– le toucher ( émission de chaleur, onde de choc, irritations cutanées )
– le goût ( langue, palais )
Pas tous les dangers peuvent être ressentis avec les organes des sens !
2.5.1 Les mesures immédiates
– Premier commandement : « Veiller à sa propre sécurité »
– Sauvetage de personnes en danger ou blessées
– Utiliser l’équipement de protection individuelle
– Reconnaissance des dégâts
– Mesures préventives
2.5.2 La reconnaissance des dégâts
La reconnaissance des dégâts se fait le plus souvent par des spécialistes formés
des sapeurs-pompiers, des autorités ou des entreprises concernées.
Les collaborateurs sur place fournissent immédiatement toutes les informations
comme les documents, les papiers, etc., à la direction d’intervention concernée.
De quelle matière s’agit-il ?
Le type, la quantité et la concentration d’une matière sont déterminants pour les
mesures d’intervention à prendre.
38

Où trouver les informations ?
– le numéro ONU / numéro de substance
– l’étiquette du produit
– les documents de livraison
– la fiche de données de sécurité, mode d’emploi
– les documents de transport, fiches de sécurité
– les tableaux de signalisation sur le véhicule de transport avec numéro de danger
et numéro ONU
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La connaissance des propriétés principales de la matière est déterminante pour :
– prendre les mesures de protection indispensables des forces d’intervention
– exécuter le sauvetage des personnes
– déterminer l’étendue des barrages nécessaires
– mettre en place une protection incendie de prévention nécessaire
– éviter que les dégâts ne s’aggravent
– réparer les dégâts
Les matières inconnues sont considérées dangereuses tant que le contraire
n’a pas été prouvé !
CI 1.2 Sécurité au travail et santé au travail
39
Manuel de la logistique pour les
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cours interentreprises

2.5.3 Sécuriser les endroits dangereux et interdire l’accès aux personnes non
autorisées
Source des photos : www.hein.eu
Rouge blanc – zones temporaires de danger
Noir Jaune – zones permanentes dangereures
2.5.4 Les mesures préventives
Bloquer l’accès au lieu de l’incendie sur un large périmètre. Interdire l’accès aux
personnes non autorisées !
– Bien aérer les pièces et les halls ( limiter le risque d’explosion, diluer les gaz toxiques
) !
– Mettre à disposition l’équipement de secours !
– Porter l’équipement de protection individuelle !
– Lunettes de protection, gants, vêtement de protection, protection respiratoire !
40

– Retirer les sources d’inflammation !
– Maintenir une stricte interdiction de fumer !
– Ne pas utiliser d’appareils électriques !
– Ne pas utiliser de véhicules !
– N’utiliser que des outils protégés contre les explosions et sans explosion !
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Protection contre l’incendie : « Veiller à sa propre sécurité »
Nouveau
Ancien
– Mettre à disposition les extincteurs portatifs disponibles ( agent extincteur :
mousse, poudre ou CO 2
) !
2.5.5 Limiter les dégâts
– combattre l’incendie, éviter que le feu ne s’étende
– boucher les puits ( canalisations )
– déplacer les petits conteneurs avec des liquides inflammables ou générant des
vapeurs toxiques ( fûts de renflouement, conteneurs plastiques )
– boucher les gros conteneurs
– contenir l’écoulement de liquides
CI 1.2 Sécurité au travail et santé au travail
Ne pas utiliser de liant organique. L’indication du liant correct
à utiliser se trouve dans la fiche de données de sécurité
correspondante ( FDS ).
41
Manuel de la logistique pour les
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2.5.6 Le système général harmonisé – SGH
Base : Purple book de l’ONU = SGH de l’ONU
– Mise en place en Europe : Règlement CLP ( CE ) n° 1272/2008 relatif à la classification,
à l’étiquetage et à l’emballage des substances chimiques et des
mélanges.
Abréviations :
– SGH : Système général harmonisé
– GHS-VO : Globally Harmonized System of
Classification, Labelling and Packaging
of Chemicals
– CLP-VO : Regulation on Classification, Labelling and
Packaging of Substances and Mixtures
Les objectifs :
– la classification et le marquage uniformes des matières et des mélanges dans le
monde entier
– la facilitation du commerce dans les échanges mondiaux de marchandises
– l’amélioration supplémentaire de la sécurité du travail, de la protection de la
santé, de l’environnement et des consommateurs, ainsi que sécurité de transport
– l’harmonisation avec le droit du transport pour les marchandises dangereuses
42

2.5.7 Les bases du stockage en commun
– Les mesures de protection lors du stockage des matières dangereuses doivent
être adaptées à la matière la plus dangereuse.
– Le stockage en commun de matières qui peuvent réagir entre elles de manière
dangereuse n’est pas autorisé.
– Pour un stockage en toute sécurité, il faut avoir des connaissances à propos
des matières dangereuses, ainsi que savoir reconnaître ces produits chimiques.
Ce sont les symboles de danger ( classification de transport, classification de
danger ) d’une part et les phrases H donnant des indications sur les dangers
spécifiques et les phrases P donnant des conseils de prudence d’autre part qui
donnent ces informations.
– Si les symboles et les indications de danger ne sont pas clairs sur l’emballage
ou sur la fiche de données de sécurité, ou s’ils ne donnent pas d’indications sur
les dangers liés à cette matière, adressez-vous à un spécialiste ou aux autorités
compétentes.
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CI 1.2 Sécurité au travail et santé au travail
43
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Classe
de
stockage
Classification UE
et marquage
des matières
dangereuses
Classification
UE et marquage
des matières
dangereuses
1 2 3 4.1 4.2 4.3 5 6.1 6.2 7 9 10 / 12 11 / 13 NG
Classification et
marquage de transport
Propriétés de la matière
44
Matières explosives 1
2
Gaz liquéfiés et
sous pression
3
Liquides
inflammables
4.1
Matières solides
inflammables
4.2
Matières sujettes à l’inflammation
spontanée
4.3
Matières qui, au contact
de l’eau, dégagent des
5
gaz inflammables
Matières favorisant
l’incendie peroxydes
organiques
Matières toxiques 6.1
Matières infectieuses 6.2
Matières radioactives 7
9
Matières irritantes et
corrosives
Gefahr
10 / 12
Différents objets et
matières dangereux
Gefahr/Achtung
Achtung
11 / 13
( matières liquides )
Différents objets et
matières dangereux
( matières solides )
Gefahr/Achtung
Achtung
Matières non dangereuses ( ND ) ( par ex. textiles, matériaux d’emballage ) NG

Le stockage en commun de produits chimiques de base couramment utilisés
( classes de stockage 5, 6.1, 8, 10 / 12 )
!
Acide méthanoïque
Solution d’ammoniaque
Solution de chlorure ferrique
Solution de chlorure ferrique
Acide acétique
Acide fluorhydrique
Solution d’hydroxyde de
Solution d’hydroxyde de
Solution de bisulfite de sodium
Solution d’hypochlorite de sodium
Acide peracétique
Acide phosphorique
Acide nitrique
Acide chlorhydrique
Acide sulfurique
Peroxyde d’hydrogène
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Classe
de
stock
Acide méthanoïque 8
Solution d’ammoniaque 8
Solution de chlorure ferrique 8
Solution de chlorure ferrique 8
Acide acétique 8
Acide fluorhydrique 6.1
Solution d’hydroxyde de
potassium
Solution d’hydroxyde de sodium 8
Solution de bisulfite de sodium 10 / 12
Solution d’hypochlorite de
sodium
Acide peracétique 5
Acide phosphorique 8
Acide nitrique 5
Acide chlorhydrique 8
Acide sulfurique 8
Peroxyde d’hydrogène 5
8
5
8
8
8
8
8
6.1
8
8
10 / 12
5
5
8
5
8
8
5
CI 1.2 Sécurité au travail et santé au travail
Légendes des tableaux 1 et 2
Stockage en commun autorisé en principe.
!
Stockage en commun autorisé uniquement sous certaines conditions. Merci de consulter les
fiches de données de sécurité correspondantes, ou demandez conseil à un spécialiste.
Substances de classes de stockage 5, 6.1, 8 et 10 / 12 se présentant fréquemment dans le
tableau suivant : « Assemblage de produits chimiques de base fréquemment utilisés ».
Stockage à part, ou tout au moins stockage séparé dans le même compartiment coupefeu,
requis !
Merci de tenir compte des indications de danger et de sécurité ( phrases H et P )
ainsi que des informations supplémentaires concernant les intolérances
chimiques dans les fiches de données de sécurité correspondantes !
45
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2.5.8 Les pictogrammes des matières dangereuses
Classes de risque
(classe ADR)
1
Matières et objets
explosibles
Panneaux
d'avertissement
Symboles de danger
nouveau
ancien
2
3
Gaz non inflammables,
non toxiques
Matières liquides inflammables
Gaz inflammables
Gaz toxiques
F+
F
4
5
6
7
8
Matières Matières sujettes à
solides inflammables l’inflammation
spontanée
Matières
comburantes
Matières toxiques
Matières
Matières radioactives
Matières corrosives
Peroxydes organiques
infectieuses
Matières qui, au contact
de l'eau, dégagent des
gaz inflammables
F+
T+
F
T
9
Matières et objets
dangereux divers
Xi
Xn
Matières dangereuses pour
l'environnement
Matières chauffées
46

1234
Zürich
1234
Zürich
2.5.9 Les marquages de transport
Fiche d‘information:
X
La substance devient dangereuse quand en contact avec l'eau
2 Gaz
X88
1834
3 Matière liquide inflammable
4 Matière solide inflammable ou sujette à l'inflammation
spontanée
5 Matière oxydante, favorisant l'incendie, comburante
ou peroxydes organiques
6 Matière toxique ou infectieuse
7 Matière radioactive
8 Matière corrosive
9 Matière dangereuse pour l'environnement, diverses matières
dangereuses par ex. si chauffées
Si le numéro de danger manque ou n'est pas lisible, le
danger principal doit être indiqué par une étiquette.
30
1202
0 Sans signification, pour compléter les premiers chiffres
2 Échappement de gaz (22 gaz réfrigéré)
3 Matières inflammables (vapeurs)
4 Matières inflammables qui deviennent liquides à haute température
5 Comburant (favorise l'incendie)
6 Toxicité ou danger d'infection
8 Effet corrosif
1. Chiffre = danger
principal numéro de substance
9 Danger d'une réaction spontanée forte
2. et autres chiffres = autres dangers
numéro de substance
268
1005
33
1203
30
1202
23
1987
33
1203
80
1789
Numéro de danger
Numéro de substance/
numéro ONU ou numéro
collectif
essence
fioul/gazole
Camions citernes avec plusieurs réservoirs
33
1203
30
1202
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CI 1.2 Sécurité au travail et santé au travail
Le doublement d'un chiffre indique une intensification du danger afférent
par
ex.
33 = matière liquide très inflammable (point d'éclair inférieur à 23°C)
66 = matière très toxique
88 = matière très corrosive
Panneau transport collectif de
différentes marchandises
dangereuses
© Source: GVZ Assurance immobilière du canton du Zurich
Camion avec
marchandises
de détail, par ex.:
– fûts
– conteneurs
– boîtes-bidons
– etc.
47
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2.6 Les abréviations et leurs significations
Les abréviations suivantes sont toujours mentionnées en relation avec le transport.
SDR
ADR
RID
RSD
Ordonnance relative au transport des marchandises dangereuses
par route. L’ADR est une partie intégrante importante de cette ordonnance.
Accord européen relatif au transport international des marchandises
dangereuses par route.
Règlement international concernant le transport des marchandises
par chemins de fer.
Ordonnance sur le transport de marchandises dangereuses par
chemins de fer et par installations à câbles.
ADNR Le transport fluvial est la navigation essentiellement commerciale /
par les entreprises sur les eaux intérieures et les voies navigables,
sur les fleuves, les canaux et les lacs dans le cadre du transport des
marchandises et des personnes ( Accord pour le transport des marchandises
Dangereuses sur le Rhin ).
IMDG Le code IMDG ( International Maritime Code for Dangerous Goods )
est le code pour les marchandises dangereuses transportées par
voie maritime.
IATA
DGR
L’International Air Transport Association ( IATA, Association du transport
aérien international en français ) a été fondée en avril 1945 à La
Havane, à Cuba, comme association cadre des compagnies aériennes.
Les Dangerous Goods Regulations ( règlements de l’IATA relatifs aux
matières dangereuses ) sont un système de règles pour le transport
de marchandises dangereuses dans le transport aérien de l’IATA.
48

2.6.1 La fiche de données de sécurité ( FDS )
Pourquoi avons-nous besoin d’une fiche de données de sécurité ?
Dans beaucoup d’entreprises, on travaille tous les jours avec des produits dangereux
et chimiques. Ces produits sont souvent utilisés pour des travaux de routine.
Dans une situation non prévue, une mauvaise manipulation de ces produits peut
toutefois avoir des conséquences graves. De plus, le maniement non conforme
aux directives des produits chimiques peut aussi avoir des répercussions invisibles
et à long terme sur la santé et l’environnement.
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Le fabricant doit donc mettre à disposition une fiche de données de sécurité
( FDS ) pour tous les produits chimiques dangereux. La FDS contient des informations
concernant les éventuels dangers du produit et donne des instructions concernant
le bon maniement, les mesures de sécurité adaptées, le stockage, le transport,
l’élimination, et la façon de procéder en cas d’accident.
La FDS est le document central de la communication des dangers tout au long de
la chaîne d’approvisionnement ( Supply Chain ) :
Production Stockage Manipulation Utilisation Recyclage / Elimination
L’établissement et la fourniture de la FDS
Le fabricant du produit a la responsabilité d’établir la FDS. En Suisse, l’importateur
agréé est considéré comme le fabricant responsable. Tous les vendeurs ( détaillants
) de la chaîne d’approvisionnement ( Supply Chain ) ont la responsabilité de la
fournir.
L’employeur est responsable du maniement correct des produits chimiques dans
l’entreprise. Il doit veiller à ce que les employés soient informés sur le travail correct
avec les produits chimiques et sachent les utiliser correctement. Il a de plus
l’obligation de mettre à disposition les matériels de protection nécessaires, comme
les équipements de protection individuelle, les agents d’extinction, etc.
CI 1.2 Sécurité au travail et santé au travail
Où puis-je trouver la FDS ?
Le personnel doit avoir accès aux FDS. La version la plus récente doit toujours être
disponible. Les FDS de tous les produits doivent être conservées dans l’entreprise
de façon à être facilement et rapidement accessibles en cas d’incident.
49
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Combien de temps faut-il conserver une FDS ?
Une obligation de conservation existe ( Ordonnance sur les produits chimiques,
art. 23 ). L’utilisateur professionnel ou le détaillant est tenu de conserver la fiche de
données de sécurité aussi longtemps qu’il utilise la substance ou la préparation
concernée.
Le contenu d’une FDS
La fiche de données de sécurité est toujours présentée de la même manière, avec
16 paragraphes :
1. Désignation des produits chimiques
2. Dangers possibles
3. Composition / détails sur les composants
4. Mesures de premiers secours
5. Mesures anti-incendie
6. Mesures en cas de dispersion accidentelle
7. Manipulation et stockage
8. Limites d’exposition et équipements de protection individuelle
9. Propriétés physico-chimiques
10. Stabilité et réactivité
11. Informations toxicologiques
12. Informations écologiques
13. Considérations relatives à l’élimination
14. Transport
15. Informations réglementaires
16. Autres informations
Important pour le logisticien : Vous devez savoir où la FDS se trouve. Lisez la
fiche de données de sécurité de tous les produits chimiques avec lesquels vous
devez travailler, afin de savoir comment réagir en cas d’accident. Parlez avec vos
collègues des aspects liés à la sécurité des produits chimiques que vous utilisez.
Sources : Loi sur les produits chimiques, Ordonnance sur les produits chimiques, Office fédéral de
la santé publique ( OFSP ) / www.cheminfo.ch
50

3. La protection contre l’incendie
Lorsque l’on éteint un incendie, il faut d’abord sauver les personnes puis seulement
après s’occuper de limiter les dégâts.
Le plus important est de ne lutter contre un incendie que
si sa propre vie n’est pas en danger !
Réfléchissez dès à présent au comportement que vous
devez adopter en cas d’incendie !
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3.1 Le comportement en cas d’incendie
Le bon comportement en cas d’incendie est déterminant pour la protection des
personnes et des biens. Les pompiers sont bien trop souvent appelés seulement
après des tentatives infructueuses d’extinction du feu. Cela fait perdre des minutes
précieuses pour les mesures de sauvetage et la lutte contre l’incendie.
Les numéros d’urgence
( 0 )( 0 )144 Numéro d’appel d’urgence
Poste sanitaire de l’entreprise
( 0 )118 Pompiers
Service du feu de l’entreprise
( 0 )117 Police
( 0 )1414 Rega +41 333 333 333
( 0 )112 Appel d’urgence général toute l’Europe, y compris la Suisse
( 0 )145 Tox Info Suisse +41 44 251 66 661
Composer d’abord le « 0 » pour les centrales de téléphone fixe.
Prévenir la famille, si c'est possible.
51
CI 1.3 La protection contre l'incendie
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Alarme
Où
Quoi
Quand
Combien
Autre
Qui
Lieu exact, rue, numéro de bâtiment
Type d’accident, indiquer les faits
A quelle heure
Nombre de patients
Autres dangers, indiquer les produits dangereux
Nom de l’appelant
Qu'est-ce que je peux faire pour aider le patient, en attendant les secours ?
En cas d’incendie, la marche à suivre est toujours:
DONNER L’ALARME – SAUVER – ETEINDRE
1. Alarmer
Donner l’alarme tout d’abord aux pompiers : tél. 118
Où se trouve le feu ? Adresse exacte : lieu, rue, numéro de bâtiment,
étage.
Qu’est-ce qui brûle ? Décrire précisément l’objet en train de brûler :
incendie de maison ou de pièce, cave, bâtiment
industriel, usine.
Comment cela brûle-t-il ? Informations concernant l’évolution du feu, à
propos du départ du feu, à propos des matières
dangereuses.
Combien de blessés ? Informations concernant d’éventuelles personnes
blessées et leurs blessures.
Qui avertit ?
L’appelant indique son nom, son adresse et son
numéro de téléphone.
Ne pas raccrocher tout de suite, mais attendre d’éventuelles questions
supplémentaires. Informer immédiatement les personnes en danger.
52

2. Sauver
3. Eteindre
– Sauver les personnes et les animaux,
envelopper les personnes aux vêtements en feu dans des couvertures,
des manteaux ou une couverture anti-feu et les rouler sur le sol.
– Fermer les fenêtres et les portes pour éviter que le feu et la
fumée ne se propagent.
– Quitter l’endroit de l’incendie par les voies d’évacuation, utiliser
les sorties, les escaliers, les sorties de secours, ne jamais utiliser les
ascenseurs en cas d’incendie !
– Chercher le lieu de rassemblement, effectuer un contrôle des personnes,
ne pas quitter le lieu d’incendie.
– Ne jamais fuir à travers des zones en feu !
Si aucune voie d’évacuation n’est disponible, rester dans une pièce
sans fumée, garder son calme, fermer les portes et se faire remarquer
aux fenêtres, attendre les pompiers.
– Combattre le feu avec les moyens disponibles,
extincteurs à main, postes d’extinction, couvertures anti-feu.
Eteindre les feux d’huile / de graisse avec un extincteur
adapté ( extincteur pour feu de graisse ).
Chercher à éteindre les appareils électriques en feu, retirer les sécurités,
les prises peuvent devenir très chaudes. Ne jamais utiliser de
l’eau pour éteindre le feu.
– Après l’extinction, observer le lieu du feu,
informer les pompiers à leur arrivée.
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CI 1.3 La protection contre l'incendie
53
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3.2 La connaissance du feux
Comment et quand un feu démarre-t-il ?
Les incendies et les explosions sont rarement
des hasards, ce sont presque toujours
les conséquences d’une mauvaise connaissance,
d’une négligence et d’un manque
de surveillance. Pour qu’un feu brûle, trois
conditions doivent être remplies :
1. oxygène
2. combustible et
3. température.
Eteindre en étouffant
Oxygène
Température
Combustible
Eteindre en éloignant
Eteindre en refroidissant
Ces trois conditions forment le triangle du feu. Le feu ne peut brûler que lorsque
les trois composants sont réunis. En d’autres termes, si vous retirez un des composants
du feu, il s’éteindra, voire ne démarrera pas du tout. Par exemple : une bougie
brûle. Vous la recouvrez avec un verre. Vous retirez ainsi à la flamme l’oxygène.
La flamme s’étouffe.
Une allumette brûle. Après un petit moment, toute l’allumette a brûlé, le combustible
s’est consumé. La flamme s’étouffe
Une bougie brûle. Vous mettez de l’eau dessus. L’eau refroidit la mèche et retire
ainsi la chaleur. La flamme s’étouffe. Cette connaissance facilitera grandement
votre combat contre le feu.
Dans ces trois exemples, vous avez retiré à chaque fois une des conditions du feu :
l’oxygène, le combustible et la température. Lorsque l’on retire une des trois conditions,
le feu s’éteint.
3.2.1 Les gaz de combustion
En cas d'incendie, 80 % des victimes ne meurent pas de brûlures, mais d' intoxication
par les fumées.
En effet, en cas de fumée, il y a aussi une grande quantité de gaz toxiques. Deux
des gaz les plus mortels et les plus dangereux : le monoxyde de carbone ( CO ) et
l'acide cyanhydrique ( HZN ). Ces gaz ont un effet asphyxiant, et entraînent un arrêt
cardiaque immédiat et peuvent provoquer des cancers des dizaines d'années
plus tard. Deux ou trois respirations suffisent pour suffoquer à cause des gaz de
fumée. C'est pourquoi la fumée est plus dangereuse que le feu lui-même.
54

3.3 La lutte contre l’incendie avec un extincteur portatif
ASFL SVBL
1 ère édition 2024
3.3.1 Les extincteurs portatifs
Un extincteur n’est pas forcément adapté pour tous les types d’incendies. Les
symboles « classes d’incendies » sont imprimés sur les extincteurs portatifs pour
indiquer à quels types d’incendies ils sont adaptés.
Les agents d’extinction utilisés sont principalement :
– la poudre, la mousse et le dioxyde de carbone ( CO 2
).
3.3.2 Faire marcher un extincteur
Il y a différentes armatures de déclenchement.
Important : sur chaque bouteille d’extinction, la mise en route et l’utilisation sont
décrites par écrit et par des pictogrammes.
CI 1.3 La protection contre l'incendie
Levier à main Bouton percuteur Semi-automatique
Désarmer !
Soulever !
Fini !
55
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Les extincteurs à cartouche ou extincteurs à pression permanente
Que signifient ces termes ?
Les extincteurs sont des appareils de sécurité qui doivent sauver des vies et des
biens en cas d’incendie. C’est pourquoi une qualité optimale et une sécurité de
fonctionnement sont particulièrement importantes.
Les extincteurs à cartouche
Chez les extincteurs de haute qualité, les extincteurs à cartouche,
le gaz propulseur est conservé dans une bouteille
aux parois particulièrement épaisses jusqu’à l’utilisation.
La surface à isoler est très petite. Avec ce type d’extincteur,
un mauvais fonctionnement lié à un manque d’étanchéité
peut être virtuellement exclu.
Les extincteurs à pression permanente
Les « extincteurs standards » simples, à pression permanente,
sont moins complexes sur le plan technique. L’agent
extincteur et le gaz propulseur sont conservés dans un récipient.
Le récipient est toujours sous pression. Comme la
surface à isoler est relativement grande, un entretien peu
soigneux peut entraîner une perte de pression, et il se
peut que l’extincteur ne fonctionne pas en cas d’incendie.
56

3.4 Les classes de feux selon la norme EN 2
Feux de matériaux solides formant des braises
Bois, papier, fourrage, tissu, caoutchouc, charbon, plastique
( duroplaste )
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Feux de liquides et de solides liquéfiables
Essence, huile, graisse, peinture, cire, goudron, résine, plastique
( thermoplastique )
Feux de gaz
Acétylène, méthane, propane, butane, gaz naturel, hydrogène
Feux de métaux
Aluminium, magnésium, titane, natrium, kalium, calcium,
baryum, béryllium, lithium
Feux d’huiles / graisses alimentaires
( huiles et graisses végétales ou animales )
Feux de graisse et d’huile dans des friteuses et dans d’autres
appareils et installations de cuisine
CI 1.3 La protection contre l'incendie
Lutte anti-incendie
( jusqu’à 1000 Volt )
Tous les extincteurs autorisés d’après la nouvelle norme EN 3 sont adaptés
pour la lutte anti-incendie pour les installations et les appareils sous tension
( même les extincteurs à eau et à mousse ).
Ils portent la mention d’avertissement claire:
« Prudence avec les installations électriques. Jusqu’à 1000 Volt uniquement;
distance minimale 1 m. »
Les extincteurs conformes à l’ancienne norme portent un pictogramme de
la classe de feu E.
57
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Incendies d'accumulateurs au lithium-ion
Les accumulateurs lithium-ion nous accompagnent tous les jours. Pour les types
d'appareils ou de moyens de transport, les batteries lithium-ion sont devenues indispensables.
On ne peut plus s'en passer. Ils peuvent nous fournir une grande
quantité d'énergie. Ils sont rapides à charger, mais ne sont pas inoffensifs et peuvent
être dangereux. C'est pourquoi il faut tenir compte de trois points.
Les batteries au lithium-ion :
– Les protéger contre une température trop forte. Ne pas exposer les accumulateurs
à une forte chaleur et les charger. Les températures extérieures adéquates
durant le chargement se situent entre 10 et 30 degrés.
– Les charger correctement. Charger les batteries avec un chargeur approprié.
Utiliser le chargeur livré avec l'appareil.
– Ne pas les endommager. Les batteries peuvent parfois tomber par terre. Si la
batterie se comporte de manière inhabituelle pendant la charge, par exemple,
elle est trop longue ou trop chaude, la batterie doit être remplacée. Dans
tous les cas, si la batterie présente des déformations ou des dommages mécaniques,
elle ne peut pas être rechargée. Si la batterie est détériorée, un incendie
spontané peut être imminent.
Les terminaux modernes de haute qualité disposent en général de systèmes intelligents
pour la gestion de la batterie. Les systèmes de gestion de la batterie les
plus performants réduisent considérablement le risque d'incendie.
Batterie Li-Ion
58

3.5 Le marquage des extincteurs selon EN 3
Feuerlöscher
Extincteur · Estintore
12 kg ABC-Pulver/Poudre/Polvere
55 A 233 B C
1
2
3
Sicherungslasche abziehen.
Arracher la sûreté.
Strappare la levetta di
sicurezza.
Handgriff ruckartig
anheben.
Tenir l’appareil par poignée.
Impugnare l’estintore.
Löschpistole drücken.
Presser sur la poignée
du pistolet.
Azionare la pistola.
Vorsicht bei elektrischen Anlagen.
Nur bis 1000 V; Mindestabstand 1 m.
Prudence avec les installations électriques
jusqu’à 1000 V. Distance minimale 1 m.
Attenzione su impianti elettrici.
Solo fino a 1000 V.
Tenere una distanza minima di 1 m.
Löschmittel: 12 kg ABC-Pulver
ADEX
Treibmittel: 280 g CO2
948 502-00
Funktionsbereich: – 30 ºC bis + 60 ºC
VKF-Nr:
16522 EN 3/P 12 S
Typ/Artikel: P 12 Premium/P 12 P
948 418-00
Instandhaltungs-Nachweis
neuer Löscher:
t
Sachkundiger:
t
nächste Prüfung:
t
Quantité de produit
et agent extincteur
Unterschrift:
Mode d’emploi sous
Nach jeder Betätigung neu füllen!
Löscher
forme
mindestens
écrite
alle 2-3 Jahre
warten.
Nur Löschet
pictogramme
und Treibmittel sowie
Ersatzteile verwenden, die mit dem
zugelassenen Produkt übereinstimmen.
Recharger complètement après
chaque utilisation.
Contrôler l’appareil au moins
tous les 2-3 ans.
Utiliser seulement des agents
d’extinction et de propulsion
qui correspondent au produit
homologué.
Ricaricare dopo ogni intervento.
L’estintore deve essere revisionato
ogni 2-3 anni al più tardi.
Usare solo agenti di estinzione/
propulsori e pezzi di ricambio
omologati.
Classes de feux
Message d’avertissement:
prudence avec les installations
électriques
1 ère édition 2024
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CI 1.3 La protection contre l'incendie
K.A. Blöchliger AG
GLORIA Alleinvertretung Schweiz
Widmenhalde 11
8953 Dietikon
Telefon 0447523231
Fax 0447523220
www.k-a-b.ch
info@k-a-b.ch
Description technique
et données du fabricant
59
Manuel de la logistique pour les
by
cours interentreprises

3.6 Les classes de feux et les agents extincteurs
Les extincteurs ne peuvent pas être utilisés pour tous les incendies.Les trois types
d’agents extincteurs ( liquide, solide, et gazeux ) ne correspondent pas nécessairement
aux classes de combustibles solides, liquides ou gazeux. Un seul extincteur
peut être adapté à des combinaisons de différentes classes de feux.Pour les extincteurs
pour les feux de métaux ( classe de feu D ), aucune combinaison n’existe.
Brandklassen/Löschmittel
Classe d’incendie/Agent extincteur
Classi di fuoco/Agenti estinguenti
Brände an elektr.
Anlagen bis 1000 V
Incendie sur installations
électr. jusqu’à 1000 V
Incendi su impianti
eletr. sino a 1000 V
Schaum-Feuerlöscher
Extincteur à mousse
Estintori a schiuma
Pulver-Feuerlöscher
Extincteur à poudre
Estintori a polvere
Kohlendioxid-Feuerlöscher
Extincteur à dioxyde de carbone
Estintori ad anidride carbonica
Fettbrand-Feuerlöscher
Extincteur pour feu de graisse
Estintori per grassi
Metallbrand-Feuerlöscher
Extincteur pour feu de métaux
Estintori per metalli infiammabili
Nasslöschposten
Poste d’incendie
Posti antincendio
Löschdecke
Couverture d’extinction
Coperta antifiamma
geeignet
approprié
adatto
nur bedingt geeignet
sous certaines conditions
adatto solo in parte
60

3.7 Bien utiliser l’extincteur
N’éteindre que si sa propre vie n’est pas en danger !
– Combattre le feu dans le sens du vent !
– Ne pas pulvériser dans les flammes de
manière aléatoire.
– Pour les extincteurs à poudre, éteindre
avec un nuage de poudre et non un jet
de poudre.
– Commencer par l’avant et éteindre du
bas vers le haut.
– Répartir l’agent extincteur sur tout le
foyer de l’incendie.
– N’utiliser que la quantité d’agent extincteur
nécessaire pour éteindre l’incendie.
– En cas de feu descendant, attaquer du
haut ( origine ) vers le bas !
– Utiliser plusieurs extincteurs simultanément,
et non pas l’un après l’autre !
Simultanément = meilleure puissance
d’extinction.
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CI 1.3 La protection contre l'incendie
Service
– Observer le lieu d’incendie.
– Faire attention aux ré-inflammations.
– Avoir une réserve d’agent extincteur à
portée de main.
– Ne pas raccrocher les extincteurs utilisés
après usage.
– Les faire recharger immédiatement.
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4. Les premiers secours
Le but principal des premiers secours doit être d’évaluer correctement les situations
d’urgence, d’aider correctement et ainsi d’éviter des dommages plus importants
pour les patients et les sauveteurs.
Préparation :
– La protection personnelle est prioritaire.
– Les vêtements de protection des collaborateurs doivent être adaptés.
– Le plan d’urgence de votre entreprise doit être respecté.
– Tous les collaborateurs doivent savoir où se trouvent la pharmacie d’urgence,
l’infirmerie, le sanitaire d’entreprise, l’oxygène et l’appareil AED.
4.1 Prendre en charge une personne blessée ou inconsciente
alarmer
alarmer
contrôle de l’était
de conscience
inconscient
respiration normale
non
30 x compressions
thoraciques
conscient
oui
alterner
le cas échéant
alarmer
aider selon besoin posture laterale 2 insufflations
La position latérale de sécurité
Un patient inconscient couché sur le dos est en danger, car ses voies respiratoires
peuvent être obstruées par des corps étrangers, des vomissures ou la langue
qui tombe en arrière. De plus, les réflexes de la toux et de la déglutition peuvent
disparaître. Toute personne inconsciente doit donc être installée en position
latérale afin que les voies respiratoires soient libres, que les secrétions puissent
s’écouler et que la position soit stable.
Les buts de la position latérale de sécurité sont :
– voies respiratoires libres
– écoulement des secrétions
– position stable
62

Tous les gestes doivent être expliqués au patient inconscient qui peut encore
percevoir ce qui se passe autour de lui.
Lors de la prise en charge d’une personne, il faut :
– retirer les lunettes et les objets rigides des poches
– position latérale de sécurité avec protection contre les intempéries
– donner l’alarme
– continuer de prendre en charge le patient
– contrôler régulièrement la respiration.
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4.2 Schéma BLS-AED
Personne inconsciente; enfant immobile/inerte
Appeler à l'aide
Respiration normale? Position latérale; position latérale de sécurité
Non
Alerte tél. 144; aller chercher ou demander un DAE
30 compressions thoraciques suivies de 2 insufflations ou au moins 100
compressions thoraciques par minute sans bouche-à-bouche jusqu’à l'arrivée du DAE
pouvant être défibrillé
1 défibrillation
Reprendre immédiatement les BLS;
30 : 2 pendant 2 minutes ou au moins 100
compressions thoraciques par minute
sans bouche-à-bouche
Arrivée du DAE
Rythme
Directives de réanimation 2010
Swiss Resuscitation Council (SRC)
ne pouvant pas être défibrillé
Reprendre immédiatement les BLS;
30 : 2 pendant 2 minutes ou au moins 100
compressions thoraciques par minute
sans bouche-à-bouche
CI 1.4 Les premiers secours
Le schéma BLS-AED, connu et reconnu internationalement, est appliqué pour
évaluer les patients. L’objectif du schéma BLS-AED est de reconnaître toute menace
ou perturbation des fonctions vitales et de prendre les mesures immédiates
pour sauver la vie.
63
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4.3 Les compressions et les insufflations
Les compressions thoraciques pas a pas
– dégager le sternum du patient
– repérer la zone de compression : moitié inférieure du sternum
– position des mains et du corps du sauveteur :
– mains superposées
– bras tendus
– épaules à la verticale de la zone de compression
– comprimer le sternum d’au moins 5 cm de profondeur
– déroulement du mouvement :
– les mains restent sur le sternum
– relâcher prudemment à chaque fois
– l’articulation de la hanche sert de charnière
– 100 compressions par minute
– 30 compressions pour 2 insufflations
– continuer de localiser le point de compression
Insufflation pas à pas
– coucher le patient plat-dos sur le sol
– s’agenouiller à côté de l’épaule du patient
– incliner prudemment la tête du patient en arrière
– soulever et maintenir le menton
– si possible, insuffler de l’air bouche-à-nez, ou bouche-à-bouche
*Thorax = poitrine
4.4 Le placement des électrodes
Pour garantir un flux optimal du courant à travers les muscles
cardiaques, les électrodes doivent être placées comme suit :
Electrode de droite :
côté droit de la poitrine, directement en-dessous de la clavicule.
Electrode de gauche :
sur le côté du thorax.
Sécher, nettoyer et éventuellement raser les endroits où vont
être posées les électrodes. Poursuivre si possible le massage
cardiaque pendant la pose des électrodes.
64

L’utilisation de l’appareil
Mettre l’appareil en marche et suivre les instructions.
En cas de dysfonctionnement de l’appareil AED, continuer immédiatement avec
BLS / AED.
Déclencher un choc
L’utilisateur de l’appareil doit avertir haut et fort qu’il est sur le point de déclencher
le choc.
Lorsque vous utilisez l’appareil :
– reculez
– ne touchez pas le patient
– faites attention aux chocs
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Les risques pour les appareils AED sont :
– le support conducteur
– l’eau et l’humidité
– les matières / vapeurs explosives et les poussières
– le patch avec médicament
– les bijoux.
4.5 L’arrêt de l’hémorragie
CI 1.4 Les premiers secours
Attention à la protection personnelle: toujours porter des gants !
65
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En cas de saignements forts :
– allongez la personne blessée à plat
– maintenez la partie blessée surélevée
– comprimez la plaie avec du matériel absorbant
– stoppez l’hémorragie avec un pansement compressif
– si l’hémorragie ne peut pas être arrêtée, appliquez un autre pansement compressif
directement sur le premier
– après la maîtrise de l’hémorragie, maintenez la partie blessée surélevée et
immobile
– donnez l’alarme, vérifiez l’état général et restez près du patient
66

4.6 Les intoxications et les brûlures
Préparation
– Respectez le plan d’urgence de votre entreprise.
– Soutien : numéro d’information du centre de toxicologie de Zurich ( 0 )145. 1 )
Tous les collaborateurs doivent être informés et formés
Que faut-il faire concrètement sur mon poste de travail
– En cas d’inhalation en grande quantité de matières toxiques ?
– Si des matières toxiques en grande quantité entrent en contact avec les yeux
( s’entraîner à la douche oculaire ) ?
– Si des matières toxiques en grande quantité entrent en contact avec la peau ?
– Si des matières toxiques en grande quantité sont avalées ou entrent en contact
avec la bouche ?
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La protection personnelle est prioritaire
– Même, voir surtout, dans le cadre des premiers secours.
Porter l’équipement de protection individuelle
– Vêtements de protection
– Gants
– Lunettes de protection
– Chaussures de sécurité
– Conformément aux directives des instructions de sécurité internes
Les matières toxiques peuvent être absorbées via…
CI 1.4 Les premiers secours
… la peau ( cutané ) : contact avec des liquides ou des matières solides.
… la bouche ( oral ) : absorption de matières solides ou liquides.
… le nez ( inhalation ) : inhalation de gaz, de vapeurs, de poussières
ou d’aérosols toxiques.
… les yeux : contact via des pulvérisateurs, des vapeurs, des poussières,
des mains sales.
1 )
Vous trouverez également beaucoup d’informations utiles détaillées à propos des produits dangereux
sur internet.
67
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4.6.1 Le contact avec la peau
Nez ( inhalation ) : inhalation de gaz, de vapeurs, de poussières ou
d’aérosols toxiques.
Dangers pour les secouristes
Les liquides ou les poudres rejetés présentent aussi un grand danger pour les secouristes.
Veillez absolument à sa protection personnelle et porter l’équipement
de protection individuelle.
Premiers secours
Pour effectuer les premiers secours :
– donnez l’alarme
– retirez immédiatement les vêtements souillés
– ne retirez jamais les vêtements par la tête ( contact avec le visage et les yeux,
inhalation )
– si nécessaire, coupez les vêtements
– rincez immédiatement et abondamment les patients avec de l’eau ( douche
d’urgence )
– en fonction du produit dangereux, utilisez également du savon
– si possible, utilisez immédiatement la douche oculaire
– examinez toujours les patients pour détecter d’autres problèmes
4.6.2 Absorption orale
Bouche ( oral ) : absorption de matières solides ou liquides
Dangers pour les secouristes
– la protection personnelle est prioritaire.
Premiers secours
Pour les patients avec troubles des fonctions vitales :
– donnez l’alarme
– en cas de perte de connaissance : schéma BLS-AED
– tous les patients ayant fait une tentative de suicide nécessitent un traitement
médical
– ne pas faire vomir, sauf sur indication
– du médecin
– de Tox Info Suisse ( tél. 145 )
– examinez les patients pour détecter d’autres problèmes
68

4.6.3 L’inhalation de substances toxiques
Nez ( inhalation ) : inhalation de gaz, de vapeurs, de poussières ou
d’aérosols toxiques
Dangers pour les secouristes
– n’entrez pas dans les pièces où se trouvent de la fumée ou des gaz toxiques
– Cela peut provoquer des problèmes importants pour les voies respiratoires et
les poumons.
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Premiers secours
Pour effectuer les premiers secours :
– donnez l’alarme
– reportez impérativement le produit dangereux rejeté
– veillez absolument à sa protection personnelle
– portez l’équipement de protection individuelle
– apportez de l’air frais 2 )2 ( uniquement lorsqu’il n’y a pas de risque d’incendie et
que la protection personnelle n’est pas mise en danger )
– chaque personne qui a dû fuir ou être évacuée à cause de fumée ou de gaz toxiques
nécessite immédiatement un traitement médical pour avoir l’avis d’un
spécialiste
– libérez les voies respiratoires
– pour les patients inconscients ou à peine conscients qui respirent normalement :
– position latérale stable
– surveillance constante
– pour les patients inconscients qui ne respirent pas normalement :
– réanimation BLS-AED
– toujours examinez les patients pour détecter d’autres problèmes
CI 1.4 Les premiers secours
2 )
Les effets des gaz ou des vapeurs inhalées sur les voies respiratoires peuvent apparaître plus tard et
menacer la vie du patient. Il est donc important de donner l’alarme avec soin.
69
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4.6.4 Le contact des yeux avec des matières toxiques
Yeux : contact via des pulvérisateurs, des vapeurs, des poussières,
des mains sales.
Dangers pour les secouristes
Lorsque vous devez prendre en charge une personne :
– veillez absolument à sa protection personnelle;
– utilisez les équipements de protection individuelle;
– les blessures aux yeux, en particulier si elles ne sont pas traitées immédiatement,
peuvent conduire à des dégâts incurables ou très difficiles à guérir.
Premiers secours
Pour effectuer les premiers secours :
– donnez l’alarme;
– rincez immédiatement l’œil en continu ( au moins 10 minutes ) à l’aide de la
douche oculaire, d’une lotion oculaire ou sous l’eau courante et veillez à la direction
du rinçage;
– consultez immédiatement un ophtalmologue ou une clinique ophtalmologique;
– recouvrez les deux yeux avec des compresses pour les yeux;
– examinez toujours les patients pour détecter d’autres problèmes;
Si aucune douche oculaire n’est disponible, veillez à la direction du rinçage !
Source de la photo:
www.werkstatt-king.de
douche oculaire
70

4.7 Les brûlures
Les brûlures et les échaudures peuvent avoir différentes profondeurs.
Sous l’effet de la chaleur intense, le corps perd le liquide nécessaire à la vie. Ces
chaleurs peuvent être provoquées par des objets brûlants, des radiations, des
feux, des feux d’artifices, de l’électricité, des éclairs, des liquides ou des vapeurs
brûlants.
1 ère édition 2024
Les degrés de brûlure
– 1 er degré : peau rougie ( comme par ex. en cas de coup de soleil )
– 2 ème degré : formation de cloques ou de croûtes sur la peau
– 3 ème degré : carbonisation, arrachement de la peau et des tissus sous-jacents
ASFL SVBL
Eteindre immédiatement les vêtements en feu
Pour éteindre des vêtements en feu :
– roulez les patients sur le sol ou enroulez-les dans une couverture anti-feu ou
une couverture en fibres naturelles
– si nécessaire, utilisez un extincteur
Premiers secours
Donnez immédiatement l’alarme au 144 ou 1414 !
– veillez à sa protection personnelle
– donnez l’alarme
– éteignez immédiatement les vêtements en feu
– roulez les patients sur le sol ou enroulez-les dans une couverture anti-feu ou
une couverture en laine
– risque de gros problèmes des voies respiratoires
– refroidissez avec une grande quantité d’eau à température ambiante pour
arrêter le processus de brûlure, pendant au moins 15 minutes
– recouvrez les parties touchées avec des bandages propres et secs, qui ne collent
pas. Le film transparent domestique est aussi très approprié dans ce cas
– protégez le reste du corps de l’hypothermie, par exemple avec une couverture
de survie
– examinez toujours les patients pour détecter d’autres problèmes
71
CI 1.4 Les premiers secours
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4.8 L’inhalation de gaz de fumée
– Intoxication par gaz de fumée
– Traumatisme d’inhalation
Lors d’un incendie, de nombreux gaz toxiques sont libérés.
Le monoxyde de carbone ( CO ) inhalé empêche durablement un apport suffisant
en oxygène.
A noter pour les secouristes
Lorsque vous devez prendre en charge une personne
– veillez absolument à votre protection personnelle
– n’entrez pas dans les pièces où se trouvent de la fumée ou des gaz toxiques
– utilisez les équipements de protection individuelle ( EPI )
– gants
– lunettes de protection
Dans tous les cas, alarme 144
– donnez l’alarme
– seuls les spécialistes équipés correctement peuvent sauver des personnes
– patient évacué, administrez lui de l’oxygène
– surveillez-le constamment
– toute personne ayant été exposée sans protection à des gaz de fumée, des gaz
corrosifs ou des vapeurs chaudes, même pendant un court moment, doit être
envoyée à l’hôpital pour observation
72

5. Réception des marchandises
ENTRÉE DES
MARCHANDISES
Chaque réception de marchandises correspond à une commande.
Cela signifie que l'entreprise a commandé un ou plusieurs
articles qui sont maintenant sont livrés. Une réception de
marchandises commence par l'arrivée de la livraison et constitue
la première étape pour chaque entreprise. La première
étape est la livraison des produits. Les marchandises sont
réceptionnées et contrôlées selon différents critères. La marchandise
peut être livrée de manière planifiée ou non. Les entrées de marchandises
planifiées sont des livraisons entrantes programmées. Les livraisons qui arrivent
de manière non prévue, sont appelées entrées de marchandises non
planifiées. Dans la plupart des entreprises, une entrée de marchandises est divisée
en deux étapes
1 ère édition 2024
ASFL SVBL
RÉCEPTION
DES MARCHANDISES
RÉCEPTION
DE MARCHANDISE
MARCHANDISES –
CONTRÔLE À L'ENTRÉE
CI 3.1 Réception des marchandises
73
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5.1 Réception des marchandises
Pour effectuer correctement une réception de marchandises, il faut suivre quatre
étapes. En règle générale, ce processus est toujours le même.
1. Identification
2. Contrôle
sommaire
– Comparer la propre adresse avec l'étiquette
et le bon de livraison
– Vérifier l'exhaustivité
– Contrôler l'absence de dommages extérieurs
3. Procédure
d'échange
– Prendre en compte le pooling de palettes
4. Confirmation – Date et signature
5.1.1 Identification globale
Identification signifie littéralement « assimiler ». L'adresse figurant sur l'étiquette
et le bon de livraison est vérifiée par rapport à l'adresse personnelle. Une étiquette
d'entrée de marchandises peut différer dans sa forme. L'entreprise détermine
quelles données sont visibles et énumérées sur cette étiquette.
Exemple d'étiquette d'entrée de marchandises :
Adresse de livraison
EnterSite AG
Dépt. réception
Rigistrasse 2
CH- 5102 Rupperswil
Expéditeur
Emmi AG
Seetalstrasse 200,
6032 Emmen
Positions Poids Emballage
10, 400.1115.00, Bifidus à la frais
20, 400.1114.00, Bifidus chocolat
30, 400.1116.00, Bifidus vanille
120 kg 1 INKA
74

Un bon de livraison contient tous les
postes d'une livraison. Les indications
suivantes doivent au moins être mentionnées
: adresse de livraison, expéditeur,
date de livraison date, poids des
marchandises livrées, quantité, description
et informations sur les engins
échangeables utilisés.
La forme du bon de livraison peut varier,
comme pour les étiquettes.
Exemple de bon de livraison
Bulletin de livraison Nr. 5468134
Numéro d‘ordre: 450073156213
Adresse de livraison:
SWISSLOGISTICS
Département réception
Route de Fribourg 28
CH- 1723 Marly
Transporteur:
Emmi Schweiz AG
Seetalstrasse 200
6032 Emmen
Adresse de facturation:
SWISSLOGISTICS
Département comptabilité
Untere Brühlstrasse
CH- 4800 Zofingen
Pos. N° d’art. . Description Engins N° Qté
échang. pal. .
10 400.1115.00 Bifidus à la fraise INKA 1 50
20 400.1114.00 Bifidus chocolat INKA 1 50
30 400.1116.00 Bifidus vanille INKA 1 50
Date: Transporteur: Marchandise reçue:
Remarques
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5.1.2 Contrôle sommaire
Tous les biens qui sont acceptés sont contrôlés selon différents critères de qualité.
Lors d'un contrôle sommaire, les points suivants sont importants :
– Contrôle visuel : l'emballage est-il en bon état ?
– Contrôle de la quantité : comparer le nombre de pièces avec le bulletin de li-
STA 3.1.1_V1 Page1 08.07.2024
vraison.
Un contrôle détaillé est effectué ultérieurement lors de la réception des marchandises.
Si l'emballage est en ordre et que le nombre de pièces correspond, la livraison
est acceptée. La plupart des entreprises l'acceptent sans problème. Si le nombre
de pièces ne correspond pas à la quantité livrée, cela est noté sur le bon de
livraison. En cas d'un emballage endommagé, il faut toujours prendre une photo
et remplir le protocole des dommages.
CI 3.1 Réception des marchandises
Important
En cas de dommages ou d'écarts, il faut faire appel à son supérieur hiérarchique.
Les éventuels dommages doivent être photographiés et consignés sur le bulletin
de livraison et faire signer le bulletin par le chauffeur.
75
Manuel de la logistique pour les
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5.1.3 Procédure d'échange
Lors d'une réception de marchandises, il faut toujours faire attention aux emballages
échangeables. Les marchandises sont livrées avec différents emballages.
Nous faisons ici la distinction entre les emballages échangeables et les emballages
perdus. Si la livraison est effectuée avec un emballage en plastique, il finit
généralement à la poubelle.
Une procédure d'échange peut être mise en œuvre sous différentes manières. La
forme la plus simple d'échange est le coup par coup. La quantité reçue est indentique
à la quantité rendue. La tenue d'un compte courant est plus compliqué et
implique davantage de travail. Lors d'un compte courant, les dettes et les avoirs
sont gérés en continue. Cette manière de faire, est souvent utilisée pour les entreprises
où les livraisons et les achats sont réguliers.
Les engins échangeables suivants font partie du pool de palettes ouvert ( emballages
échangeables EPAL ).
400 mm
144 mm
800 mm
1200 mm
Ces emballages sont généralement échangés. Pour échanger les bonnes palettes,
il existe quelques caractéristiques pour le faire.
Collecté par ABC
Apporté par Setz
Date Jour Pal. Cadre
Couvercles
échangeables
Pal.
Cadre
Couvercles
échangeables
28.08.XX Me 15 5 10 10 10 10
29.08.XX Je 10 5 15 5 10
30.08.XX Ve 25 20 15 15
Total 50 25 15 40 15 35
Solde Collecté Apporté Différence + /–
Palettes 50 40 – 10
Cadres 25 15 – 10
Couvercles 15 35 + 20
Exemple: le compte courant est rempli par l’entreprise ABC.
76

5.1.3.1 Caractéristiques des europalettes EPAL
4
2
1
1 ère édition 2024
3
ASFL SVBL
6
1
5
Plot central avec
traitement thermique selon ISPM 15 et agrafe de contrôle
2
3
7
1 Marquage EPAL ( European Pallet Association )
2 Agrafe de contrôle de la qualité avec marque EPAL
3 Estampillage IPPC* sur le plot central conforme aux dispositions phytosanitaires
nationales ( obligatoire depuis 01.2010 )
Sous l’estampillage : le numéro de licence, l’année de production, le mois de
production
4 Plan de clouage normalisé avec clous EPAL autorisés
5 Plancher chanfreiné des deux côtés
6 Les planches transversales ne montrent pas d’arêtes vives, cela garantit la capacité
de portée et la stabilité. Le bois des Euro-palettes EPAL est soigneusement
séché pour éviter la formation de moisissure.
7 Une fois réparées de façon conforme à la qualité, les Euro-palettes EPAL obtiennent
un clou de contrôle avec le logo EPAL et le numéro de licence du
réparateur.
Une palette aux normes EPAL pèse 20–25 kg.
* IPPC = International Plant Protection Convention
( Convention internationale pour la protection des régélaux )
ISPM 15 = Directives pour la réglementation des matériaux d’emballage en bois
dans le commerce international )
Outre le système EPAL, qui fait partie du pool d'échange ouvert, il existe encore le
pooling CHEP.
77
CI 3.1 Réception des marchandises
Manuel de la logistique pour les
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5.1.3.2 Les engins échangeables en pool fermé
Revendeur CHEP
Expéditeur
Distributeur
5.1.3.3 Les palettes CHEP
La palette CHEP représente le pool de palettes fermé. Un échange coup sur coup
n’est pas nécessaire dans ce système, à la différence du pool de palettes ouvert.
La palette CHEP est utilisée dans le monde entier.
CHEP = Commonwealth Handling Equipment Pool
Les avantages du système CHEP sont les suivants :
– concentration sur l’activité principale
– pas de coûts d’achat = pas de capital engagé
– pas de frais de réparation
– pas de frais d’élimination pour les palettes défectueuses
– pas d’échange de palettes = réduction des coûts de transport
– pas de tri = réduction des frais de personnel
– pas de tenue de comptes d’échange de palettes avec les clients
– qualité de palettes élevée
– préserve les ressources et donc l’environnement
– très acceptées dans le monde commercial
5.1.4 Confirmation
Après chaque réception de marchandises, la livraison est confirmée.
La signature confirme que la livraison a été acceptée. Dans la plupart des cas, la
signature est faite avec un tampon, comprenant :
– le cachet de l'entreprise
– la signature
– si nécessaire, remarque en cas de défauts ou de divergences
78

5.2 Contrôle de l'entrée des marchandises
Le contrôle d'entrée des marchandises suit directement la réception des marchandises
et passe par le contrôle de qualité dans la plupart des entreprises. Selon
l'entreprise et les marchandises, les marchandises sont contrôlées selon différents
critères.
– Désignation et couleur
– Nombre de pièces
– Forme et taille
– Dimensions, poids
– Date limite de consommation ( DLC )
– Température et humidité
– Qualité
1 ère édition 2024
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Lors du contrôle détaillé, les directives de l'entreprise doivent être respectées.
5.2.1 Désignation et couleur
La désignation d'un article est généralement vérifiée à l'aide du bon de livraison
et de l'étiquette sur le produit.
5.2.2 Nombre de pièces
Le comptage des marchandises exige le plus grand soin. Le nombre de pièces ou
le poids indiqué sur le bulletin de livraison peut se rapporter à des pièces individuelles,
à des unités de vente ou à des unités d'emballage et unités de livraison.
Le contrôle du comptage se limite en règle générale au nombre d'emballages. La
vérification du contenu ( nombre d'unités par emballage ) se limite à des échantillons.
Pour compter et contrôler efficacement le nombre d'unités, il existe quelques
techniques de comptage.
CI 3.1 Réception des marchandises
79
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Multiplier le nombre par étage par le nombre d’étages
Une technique de comptage rationnelle est la détermination du nombre par emplacement
et la multiplication finale du résultat par le nombre d’emplacements.
La condition est que tous les emplacements contiennent le même nombre.
Exemple: Nombre de cartons par étage: 9
Nombre d’étages: 5
Détermination du nombre: 5 x 9 = 45
Maîtriser les tables de multiplication
Si vous maîtrisez les tables de multiplication, le calcul
sera plus simple. Il est utile pour les logisticiens de
connaître par cœur les tables jusqu’à celle de 15, voire de
25. Cela permet de gagner du temps en calcul. Apprendre
par cœur peut ne pas paraître intéressant, mais c’est
un bon moyen d’améliorer les performances du cerveau.
5
Multiplier par étapes
La multiplication de grands nombres est facilitée si l’on
partage le processus de calcul en deux ( ou plus ).
3 3
La balance compteuse de précision pour pièces est une balance qui détermine les
quantités grâce à la pesée. Fonctionnement : une quantité de référence ( par ex. 10
pièces ) est pesée et enregistrée comme poids de référence. La balance convertit
ensuite automatiquement chaque pesée en nombre de pièces en comparant
avant la quantité de référence.
80

5.2.3 Introduction
Tarage :
– Mettez en marche la balance compteuse de précision et attendre jusqu’à ce
que tous les affichages indiquent 0.
– Posez les conteneurs vides.
– Appuyez sur la touche « Tare ».
– Vérifiez si le poids est de 0 kg.
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Comptage :
– Mettez une certaine quantité ( par ex. 20 pièces ) dans le conteneur taré, mettre
le récipient sur la balance.
– Entrez le nombre de pièces posées à l’aide du bloc de chiffres ( par ex. 20
pièces ).
– Confirmez le chiffre à l’aide de la touche « Sample » dans les 5 secondes suivantes.
– La quantité posée apparaît dans le champ « Count ».
– Contrôlez la quantité indiquée en ajoutant ou retirant une pièce supplémentaire.
La quantité du champ « Count » devrait s’adapter en fonction.
– Retirez le conteneur de la balance compteuse de précision et mettez toutes les
pièces à compter dans le conteneur. Remettez le conteneur sur la balance.
– La quantité comptée apparaît dans le champ « Count ».
– Pour compter d’autres articles, appuyez sur la touche C, le poids par pièce est
remis à zéro..
Principe:
– Toujours travailler avec le même conteneur taré.
– Ne pas poser les pièces directement sur la balance puisqu’il s’agit d’un appareil
de précision.
ASFL SVBL
CI 3.1 Réception des marchandises
81
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5.2.4 Forme et taille
Pour contrôler la forme et la taille, il existe des instruments appropriés de mesure.
Un des instruments est le pied à coulisse.
Le pied à coulisse
Le pied à coulisse permet de mesurer avec précision jusqu’à 1/20.
Bec de mesure intérieure
Vis de réglage
Coulisse avec vernier
Coulisse graduée
(précision 1/20)
Coulisse graduée
de profondeur
Bec de mesure extérieur mobile
Bec de mesure extérieur fixe
Mesure intérieure
Mesure extérieure
Mesure de profondeur
Modèle avec affichage numérique
82

11 12 13 14
11 12 13 14
11 12 13 14
11 12 13 14
11 12 13 14
Mettre le pied de mesure le plus loin possible sur la pièce à mesurer, pour que les
extrémités soient bien posées. Ne pas incliner le pied à coulisse.
11 12 13 14
11 12 13 14
11 12 13 14
1 ère édition 2024
ASFL SVBL
11 12 13 14
11 12
13 14
11 12 13 14
11 12
13 14
11 12 13 14
11 12
13 14
Les tôles ou les tuyaux coupés de façon grossière ont souvent des arêtes vives
11 12 13 14
13 14
11 12
11 12 13 14
saillantes à leurs extrémités. Mettre le pied à coulisse de telle manière
11 12 13 14
que ces
arêtes viennent se loger dans les cavités du pied de mesure.
11 12 13 14
11 12 13 14
11 12 13 14
11 12 13 14
11 11 12 12 13 13 14 14
11 12 13 11 14 12 13 14
CI 3.1 Réception des marchandises
Mesurer les pièces avec filetage (
11
vis
12) transversalement
13 14
au sens de direction du filetage.
Lors de la mesure du diamètre de pièces rondes, veiller à mesurer l’endroit
11 12 13 14
11 12 13 14
11 12 13 14
le plus large.
11 12 13 14
11 12 13 14
Dans le cas de pièces déformables, veiller à ce que la pression du pied de mesure
ne cause pas de déformation, ce qui pourrait causer un résultat de mesure
imprécis. Les pièces déformables doivent toujours être mesurées à des endroits
différents.
83
Manuel de la logistique pour les
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5.2.5 La masse et le poids
Le poids est contrôlé et enregistré à l'aide d'une balance conformément aux directives
de l'entreprise.
5.2.6 Date limite de consommation ( DLC )
Pour l'industrie alimentaire, ainsi que pour l'industrie pharmaceutique, les exigences
en matière de contrôle de réception des marchandises sont très élevées. Des
contrôles de qualité supplémentaires y sont exigés. Dans ce cas, la DLC est également
contrôlée et consignée selon les directives de l'entreprise.
5.2.7 Température et humidité
Comme la DLC ( Date limite de consommation ), la température et l'humidité sont
des critères importants pour l'industrie alimentaire et pharmaceutique.
Ces entreprises contrôlent les températures dans les camions dès le déchargement.
En effet, ces produits sont transportés dans des camions dits réfrigérés. Un
appareil de mesure connu à cet effet est un enregistreur de données.
Source de la photo : Chemia Brugg
5.2.8 Qualité
La gestion de la qualité, les directives de l'entreprise et les certifications permettent
de décider si une livraison peut être réutilisée. Si les résultats du contrôle
d'entrée des marchandises et du contrôle de qualité ne correspondent pas aux
directives, la marchandise est retournée ou directement éliminée. En règle générale,
des échantillons sont prélevés et une décision est prise sur la base de ces
contrôles. Ici aussi, l'entreprise décide quels écarts sont tolérés. Selon le produit,
un contrôle de qualité différent est effectué.
Exemple :
Plan de contrôle – échantillons
Nombre de palettes A retirer Des palettes Quantité par palette
0-10 8 cartons 1-3-7-9 2
jusqu’à 20 12 cartons 1-7-13-19 3
jusqu’à 30 15 cartons 1-7-13-19-25 3
84

6. Le stockage
STOCKAGE
Une fois le contrôle d'entrée des marchandises effectué, les
marchandises sont stockées temporairement ou directement
à la production.
Le stockage semble très simple en premier lieu, mais il est en
réalité lié à des efforts et des défis.
1 ère édition 2024
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Le stockage a lieu dès la réception des marchandises. Dès que les marchandises
se trouvent à un endroit, elles sont stockées. Pour définir le stockage des marchandises,
il s'agit de connaître les caractéristiques des marchandises. Par exemple,
les denrées alimentaires et les médicaments ne sont pas stockés de la même
manière que les troncs d'arbres.
Nous faisons ici la distinction entre :
– Marchandises longues
– Marchandises fraîches
– Petites pièces
– Marchandises mixtes
– Marchandises dangereuses
Les principaux critères à prendre en compte lors du stockage sont les suivants :
– Types de stockage
– Stratégies de stockage
– Fonctions de stockage
CI 3.2 Stockage des marchandises
C'est sur la base de ces trois critères que l'on décide où et comment un produit
peut être stocké.
85
Manuel de la logistique pour les
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6.1 Types de stocks
Stockage intermédiaire – Transfert de marchandises entre deux processus
Stockage de distribution – Stockage à proximité des clients
Stockage de transbordement
ou de transit
Stockage d'approvisionnement
ou de production
Stockage de commissionnement
Stockage de réserve
– Transbordement de marchandises entre l'embarquement
et le débarquement
– Stockage à proximité de la production
– Stock de produits directement disponibles
– Stock pour les produits saisonniers ou les fluctuations
de prix
6.2 Stratégies de stockage
FIFO – First In – First Out
FEFO – First Expired – First Out
LIFO – Last In – First Out
HIFO – Highest In – First Out
LOFO – Lowest In – First Out
Chaotique – Au choix
86

6.3 Fonctions de stockage
Fonction de sécurité et
d'anticipation
– Assure l'approvisionnement et la capacité de livraison
Fonction de transition – Compense les fluctuations
Fonction de tri – Tri des marchandises pour un stockage simplifié
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Fonciton d'affinage
Fonction de transformation
Fonction spéculative
– Augmente la qualité grâce aux processus de maturation
– Reconditionnement de grands récipients dans des
conteneurs
– Stockage pour les marchandises à fortes variations
de prix
Fonction de présentation – Stockage dans la salle d'exposition
Fonction d'elimination
6.4 Gestion des stocks
– Stockage de déchets, des restes de proudction ou
des marchandises dangereuses
La gestion des stocks est un élément important d'une entreprise qui stocke et
gère des marchandises ou des produits. Elle comprend l'organisation, le contrôle
et la surveillance de toutes les activités de stockage afin d'assurer un déroulement
efficace et optimal et garantir le bon déroulement des opérations. La gestion des
stocks est nécessaire pour garder une vue d'ensemble des états de stocks, de gérer
les commandes, de contrôler les entrées et les sorties de marchandises, de minimiser
les coûts de stockage et d'optimaliser la gestion des stocks. Une gestion
efficace des stocks permet aux entreprises de mieux gérer leurs stocks, de réduire
les délais de livraison et d'améliorer la satisfaction des clients.
La gestion de stockage peut être gérée efficacement avec différentes solutions et
instruments. Il s'agit notamment de :
– logiciel de gestion de stock : des logiciels spécifiques, tels que les systèmes de
gestion d'entrepôt ( SGE ), aident les entreprises à gérer les stocks, à traiter les
commandes, à contrôler les entrées et les sorties de marchandises et à suivre
les mouvements de stocks. Ces logiciels permettent de surveiller les stocks en
temps réel et à mettre en place des processus automatisés.
87
CI 3.2 Stockage des marchandises
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– Technologie des codes barres et RFID : l'utilisation des codes barres ou
d'étiquettes RFID ( Radio-Frequency-Identification ) permet d'enregistrer et de
suivre efficacement les stocks. Ces technologies permettent une identification
rapide et précise des produits et facilitent la gestion des stocks.
– Solutions de stockage automatisées : les solutions de stockage automatisées,
telles que les systèmes de rayonnage automatiques, les convoyeurs ou les robots
peuvent optimiser les processus de stockage et augmenter l'efficacité.
Ces systèmes permettent d'organiser les stocks, d'accélérer les processus de
préparation des commandes et de réduire les coûts de stockage.
– Gestion manuelle des stocks : les entreprises peuvent recourir à des méthodes
manuelles, telles que des documents papier, des feuilles de calcul Excel ou des
enregistrements écrits pour suivre les stocks, gérer les commandes et documenter
les mouvements de stock. Bien que cela puisse prendre plus de temps
que l'utilisation d'un logiciel de gestion des stocks, une gestion manuelle des
stocks minutieuse et précise peut néanmoins être efficace.
Fiche de stock
Exemple d'une solution manuelle :
N° d’article : 10-555-873
Désignation de l’article :
Chaussure de
sport Muster
Lieu de stockage : 01-03-03
Prix à l’unité : CHF 29.90 Fournisseur : Muster AG
Point de commande : 30 pcs Stock minimum : 10 pcs
Date Commande Entrée Sortie Stock Inventaire Différence Visa
20.08.20xx 500 1 H.M.
20.08.20xx 480 2 20 H.M.
20.08.20xx 1500 3 20 H.M.
29.08.20xx 1500 4 1520 H.M.
29.08.20xx 1520 1518 5 -2 H.M.
29.08.20xx 1518 6 H.M.
88

Déroulement de la comptabilisation :
1 La fiche est ouverte avec un état de départ, cela signifie que la quantité effective
de l’article est indiquée dans le champ Stock.
2 La quantité prélevée est indiquée dans le champ Sortie. Le stock doit être actualisé
sur la même ligne.
3 Dès que le point de commande est atteint ou dépassé, il faut commander
l’article. La quantité commandée est indiquée dans le champ Commande. Le
champ Stock n’est pas modifié, étant donné que la commande vient juste d’être
passée.
4 Quand la commande arrive, la quantité livrée est indiquée dans le champ
Entrée. Le stock doit être actualisé en fonction.
5 Lors d’un inventaire, la quantité effective est comptée sur le lieu de stockage.
La quantité comptée est indiquée dans le champ Inventaire. La différence est
obtenue à partir du stock exigé de la fiche et le stock effectif comptabilisé.
Cette différence de quantité est indiquée dans le champ Différence.
6 La quantité d’inventaire est indiquée dans une nouvelle ligne dans le champ
Stock. La quantité stockée de la fiche est donc maintenant en adéquation avec
la quantité effective.
Les données de base suivantes figurent dans la partie supérieure de la fiche
de stock :
– le numéro d’article
– la désignation de l’article
– le lieu de stockage
– le fournisseur
– le prix d’achat
– le point de commande
– le stock minimum ( stock de sécurité )
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CI 3.2 Stockage des marchandises
Comptabilité, figurant dans la partie inférieure de la fiche de stock :
– la date
– la commande ( réapprovisionnement )
– les entrées
– les sorties
– le stock
– l’inventaire
– les différences
– le visa
89
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Principe:
– Utiliser une nouvelle ligne pour chaque comptabilisation.
– Chaque comptabilité est confirmée avec la date, le stock et le visa.
Mots-clés
Stock minimum:
Est aussi appelé stock de sécurité ou stock minimal. Le stock minimum est une
réserve de sécurité pour une période donnée. Il garantit la capacité de livraison.
Calcul du stock minimum:
Utilisation quotidienne moyenne x période donnée ( directives de l’entreprise ).
Point de commande:
Si cette quantité est atteinte ou dépassée, une commande doit être effectuée.
La hauteur du point de commande se calcule en fonction de l’utilisation durant
la durée de réapprovisionnement et du stock minimal.
Calcul du point de commande:
Point de commande = ( utilisation quotidienne x durée de livraison ) + stock minimum.
Durée de réapprovisionnement:
La durée de réapprovisionnement est composée de la durée de traitement de
la commande, du délai de livraison, de la durée des contrôles d’entrée et de la
durée de stockage jusqu’à ce que les pièces soient disponibles en stock.
90

6.5 Inventaire / Inventorier
Dans un lieu de stockage, l'ordre est le maître mot. Chaque lieux de stockage et
chaque produit stocké entraînent des coûts élevés. C'est pourquoi les coûts de
stockage sont maintenus aussi bas que possible. Pour garantir cela, il est primordial
de ranger et d'inventorier le stockage à plusieurs reprises.
6.5.1 Inventaire
L’inventaire est une liste exhaustive des stocks de tous les biens ( actifs ) d’une
entreprise. En logistique, il correspond généralement au stock disponible. L’inventaire
sert de base pour établir le rapport annuel dans les règles. Conformément à
l’art. 958 du Code suisse des obligations ( CO ), toute personne astreinte à tenir des
livres comptable est tenue de réaliser au moins un inventaire par année.
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6.5.2 Inventorier
Procédé visant la réalisation d’un inventaire. Relevé des stocks d’un entrepôt. Les
éléments actifs et passifs sont saisis de façon systématique. Le stock disponible de
chaque article est compté et comparé au stock comptable.
Conformément à l’art. 958 du Code suisse des obligations ( CO ), toute personne
astreinte à tenir des livres est tenue de réaliser au moins un inventaire par année.
On fait la distinction entre inventaire à jour fixe, inventaire différé, inventaire
permanent et inventaire par échantillonnage.
CI 3.2 Stockage des marchandises
91
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6.5.3 Types d'inventaires
Un inventaire peut être réalisé de différentes manières.
Types d'inventaires
Inventaire à jour fixe
Inventaire différé
Inventaire permanent
Inventaire par échantillonnage
Un inventaire réalisé un jour donné.
Un inventaire qui n’est pas réalisé à la date de clôture du bilan,
mais à une date antérieure ou postérieure.
L’inventaire n’a pas lieu à une date précise, mais le système détermine
quels articles doivent être inventoriés lors d’une entrée
ou d’une sortie de stock.
Une quantité représentative d’articles ( issus de la gamme )
est saisie et extrapolée à l’ensemble du stock. L’inventaire par
échantillonnage est souvent utilisé pour les articles de faible
valeur, contrairement aux articles coûteux, pour lesquels un
inventaire complet est de rigueur. Les inventaires par échantillonnage
doivent être autorisés par l’administration fiscale.
6.5.4 Liste d'inventaire
Emplacement
de stockage
N° d’article Désignation
Stock
théorique
Stock
réel
Visa
02-02-01 1258 Player Remady
02-03-02 015.20A.a CD Elli
02-03-03 030.04A.3 DVD Killer Joe
02-04-03 015.16D.2 CD Sonic 7
01-04-02 011.05A.5 13 Assassins
02-05-02 015.14A.1 Melanie Fiona
03-01-03 352201 Birkenstock pointure 43
92

7. Mise à disposition
MISE À
DISPOSITION
L'élaboration d'une commande commence lors du commissionnement.
La commande est préparée selon les souhaits du
client.
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Le processus en trois étapes :
Commissionnement – Les marchandises sont regroupées
Emballage – La marchandise est emballée
Assemblage
– La marchandise est répartie en une unité de
transport
CI 3.3 Préparation des commandes et commissionnement
93
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7.1 Commissionner
7.1.1 Que signifie commissionner ?
Il s’agit de la collecte d’articles dans un assortiment donné suite à une commande
client.
Le commissionnement se base sur des informations liées à la demande ou sur des
commandes. Dans certaines circonstances, le commissionnement peut nécessiter
le transfert d’articles de l’unité de stockage vers l’unité de distribution.
Le commissionnement peut répondre à divers objectifs :
– Dans les sociétés commerciales, ce sont les commandes des clients qui sont
commissionnées; en production, le commissionnement permet de réunir les
matériaux nécessaires de façon à garantir un déroulement optimal des processus
de production.
– Au quotidien, nous pratiquons tous le commissionnement, lorsque nous nous
rendons au supermarché pour faire nos achats avec une liste de courses.
Termes courant pour désigner le commissionnement :
– préparer
– sélectionner
– collecter
– mettre à disposition
– trier
– disposer
– réunir
7.1.2 Méthodes de préparation des commande
En ce qui concerne les méthodes de préparation de commandes, nous faisons
une distinction entre le type de préparation et le déroulement de la préparation.
Mode de mise à disposition :
– Homme à marchandise
– Marchandise à homme
– Robot vers marchandise
– Marchandise à robot
Déroulement de la mise à disposition :
– Prélèvement orienté vers la commande
– Prélèvement orienté vers la série
94

7.1.3 Systèmes de péparation des commandes
En plus des méthodes de préparation des commandes, les entreprises décident
avec quel système de préparation de commandes elles opèrent :
– Pick-by-Light
– Pick-by-Voice
– Prélèvement au moyen d'une liste de prélèvement
– Prélèvement avec des appareils MDE
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7.1.4 Temps de commissionnement
Temps total nécessaire au traitement d’un ordre de commissionnement. Le temps
de commissionnement se décompose comme suit.
Temps de déplacement
~ 24%
Temps mort ~ 17%
Temps d’organisation
~ 14%
Temps
de prélèvement
~15%
Temps perdu ~ 30%
Temps d’organisation :
– Enregistrement et classement des documents de commissionnement.
– Recherche et mise à disposition d’outils tels que les palettes et les chariots élévateurs.
– Remise des marchandises commissionnées au point de collecte.
CI 3.3 Préparation des commandes et commissionnement
Temps de déplacement :
La distance à parcourir de l’article A à l’article B.
Le temps de parcours peut être optimisé comme suit :
– Optimisation des itinéraires de commissionnement par le système.
– Connaissance des lieux par le préparateur de commandes.
– Stockage des articles les plus utilisés en début de rayon.
– Utilisation de chariots de commissionnement.
– Conjugaison de plusieurs ordres partiels.
– Concentration accrue des articles.
95
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Temps de prélèvement :
– Prélèvement de l’article dans le rayon ( tendre la main, saisir l’article ).
– Dépôt de la marchandise dans le conteneur de commissionnement ( = processus
de dépôt ).
Temps mort :
– Lecture des documents, recherche des emplacements de stockage.
– Ouvrir les paquets, compter les unités requises.
– Compter, contrôler et comparer, signaler les quantités manquantes.
– Déclencher le réapprovisionnement.
– Procéder aux marquages ( marquer les paquets entamés ).
Temps perdu :
– Temps perdu personnel : pause toilettes, pause cigarette, travail fictif.
– Temps perdu opérationnel : manque de travail.
7.2 L’emballage
Plus la marchandise est fragile, plus l’emballage doit être solide. Il ne suffit pas
d’apposer un autocollant « fragile » sur le colis. Durant son acheminement, un colis
est empilé à diverses reprises, doit supporter d’être comprimé ou emprunte
des systèmes de tri automatisés. L’emballage doit assurer une protection optimale
de la marchandise vis-à-vis des contraintes suivantes :
– Chaque comptabilité est confirmée avec la date, le stock et le visa.
– Pression d’empilage de 600 Newton/60 kg
– Protection contre les intempéries telles que l’humidité, la chaleur ou le
froid
7.2.1 Enveloppes
Les articles tels que les CD / DVD, les cassettes,
les clés et les petits objets électroniques peuvent
être expédiés dans des enveloppes matelassées.
Les enveloppes sont soit doublées
de mousse soit munies de bulles d’air. Ce type
d’emballage est relativement résistant aux impacts
et aux chocs. Le contenu ne doit cependant
pas être trop fragile. Il existe également
des versions étanches et antistatiques.
96

7.2.2 Boîtes en carton ondulé
Les boîtes en carton ondulé sont l’emballage de transport le plus courant. Le carton
ondulé est disponible en différentes épaisseurs.
Les épaisseurs suivantes sont recommandées pour les
emballages :
Jusqu’à 2 kg : cannelure E ( cannelure simple 1,5 mm )
Jusqu’à 5 kg : cannelure B ( cannelure simple 3 mm )
Jusqu’à 10 kg : cannelure C ( cannelure simple 4 mm )
Jusqu’à 20 kg : cannelure EB ( cannelure double 4,5 mm )
Jusqu’à 30 kg : cannelure CB ( cannelure double 7 mm )
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7.2.3 Caisses en bois
L’utilisation de caisses en bois est recommandée pour l’expédition d’objets très
lourds. En raison du poids élevé de l’emballage lui-même, le transport peut
cependant être cher. L’envoi en caisse de bois nécessite une protection adéquate
des angles et des arêtes. Il convient également de vérifier que la caisse ne présente
pas d’échardes ( risque de blessure ).
Une solution alternative peut être le recours à du carton ondulé haute résistance
à simple ou double cannelure, dont le poids propre sera nettement inférieur.
7.2.4 Dispobox ( DX )
L’emballage réutilisable, résistant aux chocs et écologique. Avec Dispobox, l’emballage
réutilisable en plastique résistant aux chocs, vous expédiez vos marchandises
de manière plus écologique et plus économique. Les différentes grandeurs
vous permettent de toujours disposer de l’emballage approprié pour chaque article
à expédier.
CI 3.3 Préparation des commandes et commissionnement
Scelle à barrette
Scelle de sécurité compact
97
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7.2.5 Tubes
Les tubes d’expédition en carton ou en plastique
sont spécialement conçus pour l’envoi de documents
de grand format. Leur tendance à rouler
complique toutefois leur traitement. C’est pourquoi
ils ne conviennent pas aux installations de tri automatiques,
généralement utilisées pour les envois
express. L’insertion du tube dans un suremballage
carré facilite nettement l’expédition.
7.2.6 Papier d’emballage, films, sachets
L’utilisation de papier d’emballage, de films ou de sachets n’offre généralement
pas une protection suffisante des marchandises. Ce type d’emballage est uniquement
recommandé pour protéger les textiles de la poussière. Pour une protection
adéquate, la marchandise doit être placée dans une boîte en carton ondulé.
7.2.7 Matériel de calage
Les matériaux de calage contribuent à protéger les marchandises dans l’emballage.
Les matériaux suivants peuvent être utilisés pour le calage :
– particules de polystyrène
– film plastique à coussins d’air
– film en polyéthylène
– emballages gonflables
– mousse expansive
– rembourrage papier
– mousse de polystyrène expansé ( EPS )
– mousse de polyéthylène ( PE )
– mousse de polyuréthane ( PU )
– carton ondulé
– fibres de bois
7.2.7.1 Particules de polystyrène
Elles sont essentiellement destinées à combler les vides
autour des articles légers. Ce type de calage intérieur est
déconseillé pour les objets plats, étroits ou denses qui
pourraient se déplacer dans le colis. La marchandise pouvant
se déplacer et se tasser au cours du transport, elle risque
de tomber au fond du colis. La consigne minimale consiste à placer des particules
de polystyrène sur au moins 8 cm d’épaisseur sur tous les côtés du carton.
En outre, il est nécessaire de bien remplir le colis en débordant de 2,5 à 5 cm en
prévision des mouvements et du tassement.
98

7.2.7.2 Film plastique à bulles d’air
Il s’agit d’un matériau d’emballage constitué de bulles
d’air prisonnières entre deux feuilles de plastique
scellées ensemble. Ce matériau permet à l’air ainsi prisonnier
de constituer une couche de protection contre
les chocs. Ce papier bulle offre un bon rembourrage
pour les objets légers, il est souple et il se coupe
aux dimensions voulues pour emballer pratiquement
n’importe quel produit, quelle que soit sa forme.
Il ne doit pas être employé pour les objets lourds.
Lorsque vous utilisez ce type d’emballage, employez plusieurs couches afin d’être
sûr que la totalité du produit est correctement protégée, y compris les coins et les
arêtes.
7.2.7.3 Film en polyéthylène
Matériau de protection en mousse souple, douce et
légère présentant d’excellentes propriétés de rembourrage
et de protection de surface. Parfaits pour la protection
des objets légers, ces films ne conviennent pas
aux objets lourds.
7.2.7.4 Emballages gonflables
Les emballages gonflables utilisent la pression de l’air pour sécuriser et maintenir
les produits en place à l’intérieur de l’emballage d’expédition et assurent un rembourrage
grâce à une barrière d’air. Des conditions climatiques extrêmes peuvent
affecter la pression de l’air à l’intérieur des coussins d’air. Exposé à des températures
extrêmement froides, le volume d’air diminue et l’espace libre autour du
colis augmente, entraînant des risques d’endommagement plus importants du
produit. Inversement, exposés à des températures très élevées, les coussins d’air
sont exagérément gonflés et peuvent éclater dans les cas extrêmes. Les variations
d’altitude peuvent également affecter le volume d’air dans les coussinets.
1 ère édition 2024
ASFL SVBL
CI 3.3 Préparation des commandes et commissionnement
7.2.7.5 Mousse expansive
Ces blocs en mousse offrent une protection optimale
pour les marchandises de valeur. La mousse se compose
d’un mélange de deux produits. En durcissant, la
mousse augmente de volume et protège la marchandise
en épousant sa forme. Les mousses expansives étant
assez coûteuses, il convient plus particulièrement aux
marchandises sensibles et de grande valeur devant être
transportées sur de longues distances.
99
Manuel de la logistique pour les
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7.2.7.6 Rembourrage papier
Le rembourrage papier est une excellente solution
pour combler les espaces vides. Le papier journal
n’offre généralement qu’une moindre capacité de
rembourrage. Utilisez plutôt du papier kraft, qui
peut être enroulé et chiffonné de manière à remplir
l’espace libre. Si vous utilisez du papier kraft,
froissez-le serré et assurez-vous qu’il y a au moins
10 cm de papier autour des six faces du carton.
7.2.7.7 Moulages en mousse synthétique
Les moulages peuvent se composer de divers
matériaux synthétiques. Il s’agit généralement
de mousse de polystyrène ou de mousse de polyéthylène.
Les moulages en mousse synthétique possèdent
d’excellentes propriétés d’absorption des chocs
et des vibrations. Ils servent généralement à l’emballage
d’équipements électroniques ( p. ex. les
ordinateurs ). Leur fabrication n’est rentable qu’à
condition de produire de grandes séries du même
article.
7.2.7.8 Carton ondulé
Du carton ondulé à simple ou double paroi peut
également servir à former d’excellents tampons de
rembourrage. Ces tampons peuvent être utilisés
pour former un écran protecteur entre le produit et
son emballage. Les tampons de carton ondulé conviennent
aux articles lourds, peu ou pas fragiles.
100

7.3 Conseils pour l'emballage
1. Créez des colis de forme rectangulaire aussi stables que possible afin de permettre
une expédition standard. Les formats spéciaux, tels que les rouleaux,
les triangles, etc. nécessitent le service supplémentaire « traitement manuel
» qui implique un surcoût.
1 ère édition 2024
2. Les marchandises emballées doivent être protégées
de façon optimale dans le colis. Choisissez
un colis suffisamment grand. Placez vos marchandises
au centre du colis en prévoyant un
rembourrage minimum de 5 cm ( idéalement
10 cm ) sur toutes les faces.
3. Veillez à conditionner les liquides dans des conteneurs étanches, emballés
dans un matériau léger et résistant et scellés dans un sac en plastique. N’oubliez
pas qu’un emballage inadéquat risque d’endommager les autres colis.
4. En cas d’expédition d’articles tranchants tels que
des couteaux ou des ciseaux, veillez à protéger
suffisamment les lames ou les pointes. Un carton
solide peut convenir. Fixez bien les étuis de protection
pour éviter qu’ils ne glissent accidentellement
pendant le transport.
5. Fermez soigneusement le colis avec du ruban
adhésif. Plusieurs tours d’adhésif donnent de la
stabilité au colis. Les ficelages ne sont pas autorisés,
car ils peuvent s’accrocher dans les systèmes
de convoyage. Les colis pesant plus de 10 kg
peuvent être munis d’un cerclage additionnel de
bandes plastiques.
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CI 3.3 Préparation des commandes et commissionnement
6. Les objets fragiles tels que les bouteilles ne doivent pas se toucher à l’intérieur
du colis. Ils doivent être séparés par des intercalaires ( en carton ondulé
de préférence ).
101
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7.4 L’interprétation correcte des marquages d’emballage
Tenir debout Fragile Protéger de l'humidité
Ne pas ouvrir avec
des outils pointus Ne pas basculer
0,00 kg
Protéger de la chaleur
(des rayons du soleil)
A placer tout
en haut
Ne pas utiliser de
crochets à main
Ne pas surchanger
la marchandise
Empilage autorisé
Centre de gravité
Elinguer ici
Electricité statique
dispositif sensible
Ne pas prendre
avec le diable
(–) (+)
Ne pas exposer aux
champs magnétiques
Saisir ici
Ne pas saisir ici
Protéger de la chaleur
et de la radioactivité
Plage de température
autorisée
Déchirer ici
Limite d'empilage
Ne pas empiler
Ne pas utiliser de
chariot élévateur
Utiliser le chariot
élévateur
Manipuler avec soin
Les principaux marquages d’emballage sont normalisés dans le monde entier
d’après NF DIN 55402 et ISO 780. Le type de représentation peut varier. Sur l’emballage,
les marques sont en général :
– imprimées
– collées
– gravées ( caisses en bois )
Un emballage peut avoir plusieurs marquages en même temps. Pour le contrôleur
d’entrée des marchandises, les marquages signifient :
– le contrôle d’entrée de marchandises doit être effectué en mettant un accent
particulier sur les éventuels dommages liés au transport
– les signes doivent être particulièrement pris en compte pour la suite de la manutention
102

7.5 Les marquages de texte en différentes langues
Allemand Français Anglais Italien
Vorsicht
Prudence
Attention
Handle with care
Fragil Fragile Glass Vetro
Nicht fallen lassen
Ne pas laisser tomber
Not to be
dropped
Attenzione
Non ribaltare
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Hier anheben Soulever par ici Lift here Sollevare qui
Mit Ketten
anheben, nicht mit
Haken
Soulever avec des
chaînes, manier sans
crochets
Hold with chains not
with hooks
Non sollevare con
ganci ma con catene
Rollen, nicht stürzen
An einem
trockenen Ort lagern
Vor Feuchtigkeit
schützen
Rouler, ne pas culbuter
Pas emmagasiner
en lieu humide
A préserver
de l’humidité
To be rolled, not
tipped
Do not store
in a damp place
Keep dry
Non ribaltare si e bene
rotolare
Tenere
all’asciuto
Oben Tenir debout Top Sopra
Unten Bas Bottom Sotto
Auf Rollen
transportieren
Nicht kippen
Bitumenpapier nicht
entfernen
Rouler
Ne pas
renverser
Ne pas enlever
le carton
goudronné
Use rollers
Keep upright
Don’t remove farred
cardboard
Preservare dall’umidità
Trasportare
su rulli
Non
capovolgere
Non tagliere
il cartone
catramato
üK 3.3 Kommissionierung und Bereitstellung
Zerbrechlich Fragile Fragile Fragile
Hier öffnen Ouvrir ici Open here
Aprire da
questa parte
Gewicht netto, gesetzlich,
brutto, tara
Poids, net, Iégal,
brut, tare
Weight, net,
legal, gross, tare
Peso netto,
legal, brutto, tara
103
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7.6 Etiquettes standards
Les étiquettes standards sont des autocollants normalisés préimprimés avec des
champs pour le destinataire, l’expéditeur, un code-barres et des prestations complémentaires.
L’étiquette standard est disponible dans tous les offices de poste et
dans de nombreux magasins.
Pour remplir une étiquette standard, outre les aspects décrits en 5.1 ( « Réussir
l’adressage » ), il convient de prendre en compte les point suivants :
– un seul signe ( lettre, chiffre, etc. ) par case
– commencer chaque ligne par la première case de gauche
– les signes ne doivent pas se toucher
– pas de lignes vides dans le bloc d’adresse
– commencer le bloc d’adresse en haut ou en bas de la zone, ne pas le centrer
7.6.1 Conseils pour l’adressage
1. En cas de réutilisation d’un emballage, retirez tous les autocollants et étiquettes.
Assurez-vous également que l’emballage est en bon état.
2. Apposez toujours l’étiquette d’adresse en bas à droite de la plus grande face
du colis. Cela garantira sa bonne lecture par le scanner.
Code-barres
Des services additionnels
et surtaxes
5102 Rupperswil
SI
Huber AG
Signature
99.34.123456.12345678
Fritz Huber
Hauptsrasse 35
3000 Bern
E C H A N T I L L O N S A
M . J E A N C L A I R M O N T
1 1 9 , R T E D U L A C
1 0 0 0 L A U S A N N E
Expéditeur au niveau vertical
Destinataire
un caractère par case
104

7.7 Chargement correct des porte-charges
L'assemblage d'unités de transport ressemble au jeu Tetris. Plus facile à dire qu'à
faire. Mais c'est plus compliqué que cela.
Dans la mesure du possible, les charges doivent être homogènes ( uniformes ). La
meilleure solution pour cela est d’utiliser des emballages normalisés. Dès lors que
la taille des emballages le permet, les colis individuels doivent être empilés de
façon imbriquée. Cela garantit une meilleure stabilité du chargement.
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Empilage en colonnes
Un élément de sécurisation approprié
( p. ex. des intercalaires en carton )
permet de stabiliser le chargement.
Empilage imbriqué
L’imbrication des colis offre une très
bonne stabilité. Un moyen de sécurisation
approprié demeure néanmoins
indispensable.
7.7.1 Liquides
La fuite d’un liquide peut endommager d’autres marchandises. C’est pourquoi, les
liquides doivent toujours être placés en-dessous, jamais au-dessus.
CI 3.3 Préparation des commandes et commissionnement
105
Manuel de la logistique pour les
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7.7.2 Assemblage de marchandises non conformes
Une unité de transport n'est pas toujours composée d'emballages normalisés. Si
nous devons par exemple assembler un meuble ou une marchandise longue, cela
nécessite une sécurisation individuelle. La règle de base identique : la charge lourde
en bas.
7.7.3 Sécurisation des unités de chargement
Dès la composition d'une unité de chargement, on recherche un support de charge
approprié. En effet, un support de charge adapté et un empilement stable
sont très utiles pour la sécurisation. Ainsi, les empilements en tours sont toujours
équipés de cartons intercalaires.
Une unité de chargement est sécurisée sur une palette. Il existe différentes méthodes
pour cela.
– cercler
– étirer
– rétrécir
7.7.4 Sécuriser en cerclant
Les charges cylindriques sont si possible sécurisées en position verticale. Cela évite
que la marchandise ne roule.
Pour sécuriser des charges lourdes, il convient d’utiliser un feuillard résistant à la
déchirure ( p. ex. en polyéthylène ) ainsi que des protections d’arêtes. Il faut s’assurer
également que le feuillard ne puisse pas glisser latéralement.
Les cargaisons cylindriques ne pouvant pas être conditionnées verticalement,
doivent être sécurisées en plus à l’aide de cales qui empêchent le chargement de
rouler. Ce dernier est en ou-tre maintenu par des sangles d’arrimage.
Attention à ne pas trop tendre le feuillard ou les sangles d'arrimage, ce qui
pourrait déformer la palette et compromettre ainsi la stabilité de la cargaison.
106

7.8 Les fûts
Plusieurs fûts sont placés sur un porte-charges en position verticale. Pour sécuriser
l’ensemble, il est possible de disposer une palette retournée ou une planche
de maintien au-dessus des fûts.
Il s’utilise uniquement en cas de fortes contraintes de transport.
1 ère édition 2024
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Les angles ne doivent pas seulement être protégés en haut, mais également en bas.
CI 3.3 Préparation des commandes et commissionnement
107
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7.8.1 Sécuriser par cerclage
Le cerclage est la méthode de sécurisation la plus courante. On emploie en général
un ruban plastique ( feuillard ) qui, une fois tendu, est lié par friction ou fixé au
moyen d’une agrafe métallique.
Soudeuse à vibration. Le feuillard est tendu et
soudé en une seule opération.
Soudeuse à vibration avec tendeur manuel. Le
feuillard est tendu manuellement avant d’être
soudé par vibration.
Lieuse manuelle. Une agrafe métallique est
mise en place, puis la mise sous tension du
feuillard et le verrouillage de l’agrafe sont effectués
à la main.
Pince à plomber avec tendeur manuel. Le feuillard
est tendu à la main, puis fixé à l’aide d’une
pince et d’une agrafe métallique.
Chariot dévidoir pour rouleaux de feuillard PET.
Avec ce modèle, il n’est pas nécessaire de faire
attention au diamètre de l’âme, car celle-ci n’est
pas sécurisée par vissage.
Il existe différents types d’ agrafes métalliques.
Le modèle à employer dépend de l’utilisation
prévue et du type de lieuse utilisé.
108

7.8.2 Sécuriser par banderolage
L’unité de transport ou de stockage est enveloppée par une fine pellicule de
film plastique étirable. La tension du film assure le maintien de la cargaison et
empêche son glissement. Le banderolage peut se faire au moyen d’un dévidoir
manuel ou d’une banderoleuse.
1 Banderolage de base : le porte-charges est intégré trois fois au filmage.
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2 Banderolage central : les couches se chevauchent sur environ une demi-largeur
de film.
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3 Banderolage supérieur : le film passe deux fois sur l’arête supérieure.
3
1
Lors du banderolage, marcher en avant pour tourner autour de la palette ( marcher à reculons
= risque de trébucher ) et veiller à bien tendre le film.
2
CI 3.3 Préparation des commandes et commissionnement
Pour les marchandises de valeur, le chargement
peut être banderolé par un film noir
offrant une protection visuelle.
109
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7.8.3 Sécuriser par rétraction
La protection des palettes par
rétraction est idéale contre les intempéries,
la poussière et le vol.
Pour le traitement de gros volumes
de palettes, des fours spéciaux
sont utilisés à cet effet. Les
films rétractables sont nettement
plus épais que les films étirables.
Une « dérétractation » de la housse
Thermorétraction
automatisée
Thermorétraction
manuelle
thermorétractable n’est pas possible. Si la housse thermorétractable est abimée
par des contraintes mécaniques, le maintien de la cargaison peut s’avérer insuffisant.
1 2
Enfiler complètement la housse sur les marchandises.
Répartir uniformément la housse.
3 4
Préparer le chalumeau ( Attention: respecter le
mode d’emploi ).
Avec la chaleur, la housse se rétracte et assure
ainsi la stabilité du chargement. Prudence: ne pas
chauffer trop longtemps au même endroit, car
la housse risque de fondre ou les marchandises
pourraient être endommagées.
5 6
Palette terminée.
Ne pas oublier de refermer le robinet de gaz.
110

8. Sortie de marchandises
SORITE DES
MARCHANDISES
La sortie de marchandises est le dernier processus avant que
la chaîne logistique pour l'entreprise suivante commence, à
nouveau par l'entrée des marchandises.
Il est important qu'une unité de transport soit déjà bien sécurisée
en soi. Dès que les palettes sont chargées, elles doivent
être sécurisées dans le camion pour le transport.
1 ère édition 2024
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Plusieurs centaines de millions de tonnes de marchandises sont transportées chaque
année en Suisse via la route et le rail. Et la tendance est à la hausse. Outre le
conducteur du camion, la personne qui charge le véhicule porte lui aussi une part
de responsabilité dans le bon chargement et la sécurité professionnelle des marchandises
Pour garantir la sécurité du transport, les aspects suivants doivent être pris
en compte:
– Répartition adéquate des charges
– Arrimage des charges
– Respect de toutes les prescriptions légales
CI 3.4 Sécurisation du chargement et chargement
111
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8.1 Élaboration d’un plan de chargement
Procédure d’élaboration d’un plan de chargement
1. Calculer le poids du chargement ( somme de toutes les charges )
2. Sélectionner un schéma de chargement
3. Calcul du centre de gravité de la charge par rapport à la paroi frontale
4. Report dans le plan de répartition de la charge utile et créer un espacement
par calage si nécessaire
5. Organisation du chargement
6. Calcul de répartition des charges
7. Procéder à des ajustements si nécessaire
8. Terminé, le camion peut être chargé d’après le plan
725 kg
675 kg
950 kg
1000 kg
900 kg
625 kg
750 kg
Largeur du
camion
2,55 m
1. Calculer le poids du chargement
Additionner l’ensemble des charges et vérifier que la charge utile du véhicule
n’est pas dépassée.
725 kg
675 kg
950 kg
1000 kg
900 kg
625 kg
750 kg
725 kg + 675 kg + 950 kg + 1000 kg + 900 kg + 625 kg + 750 kg = 5625 kg
2. Sélectionner un schéma de chargement
Le schéma de chargement est défini en fonction du nombre de palettes et des
dimensions de la surface de chargement.
Structure de la cargaison avec une surface de chargement de 2,3 mètres
Largeur du
camion
2,3 m
112

Structure de la cargaison avec une surface de chargement de 2,55 mètres
Largeur du
camion
2,55 m
Largeur du
camion
2,55 m
Largeur du
camion
2,55 m
Chargement longitudinal Chargement transversal Combinaison de chargement
longitudinal et transversal
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3. Calcul du centre de gravité de la charge par rapport à la paroi frontale
Longueur du chargement : 2 ( si la charge est répartie de façon équilibrée )
ASFL SVBL
0,8 m 1,2 m 0,8 m
2,8 m : 2 = 1,4 m
Largeur du
camion
2,55 m
CI 3.4 Sécurisation du chargement et chargement
113
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4. Report dans le plan de répartition de la charge utile et créer un espacement
par calage si nécessaire
Le poids de la cargaison ( résultat du point 1 ) et son centre de gravité ( résultat
du point 3 ) sont ensuite reportés sur le plan de répartition de la charge utile.
Distance du centre de gravité à partir de la paroi en m
1
3
Charge utile en t
Si le centre de gravité se situe en dehors de la zone verte, les marchandises ne
doivent pas être transportées de la sorte. Dans ce cas, le centre de gravité peut
être déplacé à l’aide d’un calage ( p. ex. des palettes ) jusqu’à ce qu’il se trouve
dans la zone verte.
Distance du centre de gravité à partir de la paroi en m
1
3
Charge utile en t
114

2,6 m
1,2 m
1,4 m
Largeur du
camion
2,55 m
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5. Répartition de la charge
0,8 m
1,2 m
2,8 m : 2 = 1,4 m
0,8 m
La répartition du poids sur la surface de chargement doit obéir aux deux
principes suivants:
1. Le poids de la cargaison doit être réparti de façon homogène par rapport
aux axes longitudinal et transversal du véhicule.
2. Plus le chargement est lourd, plus le positionnement du centre de gravité
de la cargaison au centre de la surface de chargement doit être précis.
CI 3.4 Sécurisation du chargement et chargement
115
Manuel de la logistique pour les
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Toujours veiller à ce que la charge soit équilibrée entre l’avant et l’arrière, ainsi
qu’entre la gauche et la droite. Un équilibrage diagonal des charges permet d’y
parvenir.
1000 kg
1000 kg
950 kg
900 kg
750 kg
725 kg
675 kg
625 kg
Commencer par placer la palette la plus lourde au centre.
950 kg
1000 kg
900 kg
1000 kg
950 kg
900 kg
750 kg
725 kg
675 kg
625 kg
Procéder à l’équilibrage diagonal des deux palettes suivantes.
725 kg
950 kg
1000 kg
900 kg
750 kg
1000 kg
950 kg
900 kg
750 kg
725 kg
675 kg
625 kg
Procéder à l’équilibrage diagonal des deux palettes suivantes.
725 kg
675 kg
950 kg
1000 kg
900 kg
625 kg
750 kg
1000 kg
950 kg
900 kg
750 kg
725 kg
675 kg
625 kg
Procéder à l’équilibrage diagonal des deux dernières palettes.
116

6. Calcul de répartition des charges
Répartition avant-arrière
Additionner d’une part le poids de toutes les palettes se trouvant à l’avant et d’autre
part le poids de toutes celles se trouvant à l’arrière. Les charges se trouvant à
moitié dans la partie avant et à moitié dans la partie arrière sont affectées respectivement
aux deux résultats à hauteur de 50 %.
1 ère édition 2024
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725 kg+ 675 kg = 1400 kg 750 kg + 625 kg = 1375 kg
( 950 kg + 1000 kg + 900 kg ) : 2 = 1425 kg ( 950 kg + 1000 kg + 900 kg ) : 2 = 1425 kg
1400 kg + 1425 kg = 2825 kg 1375 kg + 1425 kg = 2800 kg
725 kg
675 kg
950 kg
1000 kg
900 kg
625 kg
750 kg
2825 kg
– 2800 kg
= 25 kg de différence
Répartition gauche / droite
Additionner d’une part le poids de toutes les palettes se trouvant à gauche et
d’autre part le poids de toutes celles se trouvant à droite. Les charges se trouvant
à moitié dans la partie droite et à moitié dans la partie gauche sont affectées respectivement
aux deux résultats à hauteur de 50%.
725 kg
675 kg
950 kg
1000 kg
900 kg
625 kg
750 kg
725 kg+ 950 kg+ 625 kg = 2300 kg
1000 kg : 2 = 500 kg
2300 kg + 500 kg = 2800 kg
675 kg + 900kg+ 750kg = 2325 kg
1000 kg : 2 = 500 kg
2325 kg + 500 kg = 2825 kg
CI 3.4 Sécurisation du chargement et chargement
Différence totale
25 kg ( longitudinalement ) + 25 kg ( latéralement )
2825 kg
– 2800 kg
= 25 kg de différence
117
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7. Procéder à des ajustements si nécessaire
Les charges peuvent à présent être échangées pour limiter la différence.
À cet égard, les points suivants doivent être respectés :
– Si la différence atteint 100 kg, ne déplacer que 50 kg d’un côté à l’autre, sans
quoi le problème serait déplacé d’un côté à l’autre.
– Si la différence est trop importante entre l’avant et l’arrière, ne pas déplacer de
palettes de gauche à droite.
– Si la différence est trop importante entre la gauche et la droite, ne pas déplacer
de palettes d’avant en arrière.
8. Terminé, le camion peut être chargé d’après le plan
8.2 Sécurisation de la charge selon les règles de l'art
8.2.1 Fixation par la forme et par la force
Il existe deux moyens de sécuriser les marchandises contre le glissement sur une
surface de chargement : par calage ou par la force.
Par calage:
Par la force:
le déplacement est évité en comblant les espaces vides.
le déplacement est évité en arrimant l’élément de cargaison
de façon appropriée avec des sangles.
Des éléments de caraison pouvant se décaler en raison de vibrations ( secousses ),
les deux procédés sont souvent combinés :
8.2.2 Principes de chargement par calage
Si la cargaison occupe l’intégralité de la surface de chargement, tous les éléments
sont calés et ne risquent pas de glisser. À condition, bien sûr, que la cargaison ne
subisse pas de forces ascendantes, comme cela peut se produire à bord d’un cargo
dans la tempête. Sur les bateaux une simple sécurisation par calage n’est donc
jamais suffisante.
118

Par calage
En plaçant des palettes à la
verticale, on évite que la
cargaison ne se déplace vers l’avant.
Par la force
En plaquant la cargaison
au sol, on évite qu’elle ne se
déplace latéralement.
CI 3.4 Sécurisation du chargement et chargement
1 ère édition 2024
ASFL SVBL
119
Manuel de la logistique pour les
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8.2.3 Accessoires pour la sécurité des charges
Des moyens pour la sécurité des charges sont disponibles pour tous types de cargaisons.
Face à l’étendue des possibilités, il n’est pas toujours aisé de choisir le
bon accessoire. Pour décider, tenez toujours compte des contraintes prévisibles et
des forces susceptibles qui s’exercent durant le transport.
1
4
6
3
5
2
1 Cale
Empêche les objets cylindriques
de rouler.
2 Tendeur de chaîne
Le tendeur de chaîne est utilisé
pour tendre les systèmes d’arrimage
de charges lourdes.
3 Coussin d’air
Sépare les éléments de cargaison
et comble les espaces vides entre
ces derniers.
4 Barre de blocage
Sécurité de chargement « légère ».
Protège les cargaisons des forces
d’accélération ( vers l’arrière ).
Insuffisant pour absorber
les forces de décélération
lors du freinage.
5 Filet de sécurité
Maintient les cargaisons instables.
Fréquemment employé pour
le transport de bennes ouvertes,
pour éviter que les pièces les plus
légères ne soient emportées par le
vent.
Dans le fret aérien, la plupart des
cargaisons sont dotées de filets de
sécurité.
6 Tapis antidérapants
Utilisés pour empêcher les charges
de glisser. S’ils contribuent à sécuriser
le chargement, ils ne sont en
principe pas suffisants à eux seuls.
120

8.2.4 Barre de blocage
Il est clairement visible que la barre
de blocage est uniquement utilisée
en guise de sécurité contre les forces
d’accélération.
8.2.5 Sangles d’arrimage
Les sangles existent en une ou deux parties. Pour cercler des marchandises en
vrac, on emploie des sangles en une seule pièce. Les sangles dotées d’un cliquet
de serrage s’utilisent pour arrimer des marchandises sur une surface de chargement.
1 ère édition 2024
ASFL SVBL
L’état des sangles d’arrimage doit être vérifié avant chaque utilisation !
Le meilleur moyen de déceler des dégâts tels que des déchirures, des nœuds ou
des trous est l’inspection visuelle de la sangle avant de l’utiliser. Les moyens d’arrimage
devraient en outre être vérifiés une fois par an par un spécialiste.
Sangle d’arrimage en deux parties
avec tendeur ( cliquet )
Sangle d’arrimage en une partie
CI 3.4 Sécurisation du chargement et chargement
Les sangles risquent de s’enfoncer dans le chargement ou dans l’emballage. Des
protections d’arêtes appropriées ménageront non seulement la cargaison et son
emballage, mais aussi les sangles elles-mêmes.
Photo: SpanSet AG
121
Manuel de la logistique pour les
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8.2.6 Marquage des sangles
Les fabricants sont tenus d’indiquer la contrainte maximale supportée sur chaque
sangle. Ces informations figurent généralement sur une étiquette fixée à la sangle.
1 Capacité d’arrimage 2500 daN ( en ligne droite ) 3 Force de tension normalisée
2 Force manuelle normalisée 4 Capacité d’arrimage 5000 daN
1 kg = 1 décaNewton ( daN ) = 10 Newton
Abréviations utilisées sur l’étiquette:
LC Abréviation de « Lashing Capacity ». Ces lettres sont internationalement
reconnues pour désigner la capacité d’arrimage maximale.
SHF Abréviation de « Standard hand force »: désigne la force maximale
applicable au cliquet.
STF Abréviation de « Standard tension force »: définit la tension ou la force
de traction maximale côté cliquet.
Forces admissibles :
1. Tension admissible en ligne droite LC = 2500 daN
2. Force manuelle normalisée SHF = 50 daN
3. Force de tension normalisée STF = 500 daN
4. Tension admissible pour l’arrimage sur plateau LC = 5000 daN
122

8.2.7 Dispositions de la Loi fédérale sur la circulation routière ( LCR )
LCR article 30.2
Les véhicules ne doivent pas être surchargés. Le chargement doit être disposé
de telle manière qu’il ne mette en danger ni ne gêne personne et qu’il ne puisse
pas tomber. Tout chargement qui dépasse le véhicule doit être signalé, de
jour et de nuit, d’une façon particulièrement visible.
1 ère édition 2024
LCR article 31.3
Le conducteur doit veiller à n’être gêné ni par le chargement ni d’une autre
manière. Les passagers sont tenus de ne pas le gêner ni le déranger.
ASFL SVBL
Et voici ce que l’on rencontre trop souvent dans les faits :
CI 3.4 Sécurisation du chargement et chargement
123
Manuel de la logistique pour les
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8.3 Notion et forces
8.3.1 Notion
Dans le contexte du transport routier, on rencontre très fréquemment les trois termes
suivants :
Poids à vide Charge utile Poids total
Le poids à vide est le
poids d’un véhicule
sans cargaison.
La charge utile est
la charge maximale
pouvant être chargée
sur un camion.
En additionnant le
poids à vide et la charge
utile, on obtient le
poids total.
8.3.2 Influences de forces
Les chargements sur palettes sont soumis à des contraintes physiques considérables
durant le transport. Les sollicitations de poussée ou de secousse sont
soumises aux mêmes lois que les contraintes de chute. Les poussées ou secousses
peuvent faire glisser, basculer ou chuter des colis ou des chargements entiers.
La marchandise peut endommager l’emballage ( bosses ) voire le transpercer. L’intensité
d’accélération ou de décélération est exprimée en g ( force de gravité ). 1 g
correspond à l’accélération due à la pesanteur, c’est-à-dire une augmentation ou
une perte de vitesse équivalente à celle d’un corps qu’on laisse tomber. La pression
générée par 1 g correspond à la force de pesanteur simple du corps accéléré.
124

Verzögerungskräfte
Verzögerungskräfte
Force d’accélération
Beschleunigungskräfte
Verzögerungskräfte
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Beschleunigungskräfte
Beschleunigungskräfte
Fliehkräfte
Vertikal wirkende Kräfte (Vibration)
Forces à action verticale ( vibrations )
Force de décélération ( freinage )
Beschleunigungskräfte
Verzögerungskräfte
Fliehkräfte
Force centrifuge
Fliehkräfte
Fliehkräfte
Vertikal wirkende Kräfte (Vibration)
ASFL SVBL
CI 3.4 Sécurisation du chargement et chargement
Vertikal wirkende Kräfte (Vibration)
La circulation routière est également exposée à des forces verticales, notamment
Vertikal wirkende Kräfte (Vibration)
sous la forme de secousses, d’oscillations et de vibrations. Ces forces verticales additionnelles
ne suffisent généralement pas à désolidariser la cargaison de la surface
de chargement, mais elles réduisent la friction et l’adhérence. En lui faisant
perdre de l’adhérence, les vibrations peuvent provoquer un glissement du chargement,
faisant de ce dernier une source potentielle de danger. Pour contrecarrer
ces forces verticales, on peut par exemple arrimer le chargement.
125
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8.4 Forces dans le transport ferroviaire
Le transport dans des wagons de chemin de fer est soumis à des forces semblables
à celles du transport routier. Les forces de décélération ( freinage ) sont nettement
plus importantes que dans le transport routier. Elles peuvent atteindre 4 g
lors d’un choc de manœuvre. Les sociétés ferroviaires sont conscientes des contraintes
que subissent les marchandises dans les wagons de chemin de fer. C’est
pourquoi, il convient de respecter les consignes de chargement.
Force à action verticale (vibrations)
Force d‘accélération
Force centrifuge
Force de décélération
(freinage)
126

9. Distribution
DISTRIBUTION
Sous le terme de distribution, nous entendons la « répartition
des biens de marchandises ». Lorsque toutes les marchandises
sont chargées et sécurisées, elles sont distribuées. Pour éviter
que les marchandises ne soient distribuées de manière désordonnée,
il existe aujourd'hui de nombreux outils pour les
entreprises, qui génèrent des itinéraires déjà proposés.
1 ère édition 2024
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Ce qui doit être pris en compte est :
– L'emplacement du client
– Livraisons de retours éventuelles ( éviter les trajets à vide )
– Poids
CI 3.4 Sécurisation du chargement et chargement
Exemple
Lieu de travail : Olten
Clients :
– Zurich 2 palettes
– Lucerne 3 palettes
– Argovie 2 palettes
127
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10. Les retours
Une livraison en retour d'un client
est appelée retour. Elle est souvent
rechargée dans les entreprises directement
après une livraison entrante.
Ces dernières années, les retours
ont massivement augmenté. Pour de
nombreuses entreprises de vente par
correspondance, une commande peut
être retourné sans frais. Le coût de tels
retours est toutefois énorme, si bien que de nombreux articles finissent à la poubelle.
Pour éviter les retours, on a de plus en plus recours aux taxes. Il est également
plus fréquent de lire « utilisé et contrôlé ».
Raisons des retours
– Mauvaise taille, forme, couleur ou produit
– Réclamations dues à une livraison défectueuse
– Rappels de produits
10.1 Réclamation
Une réclamation fait généralement l'objet d'une enquête plus approfondie. De
nombreuses plates-formes en ligne disposent désormais d'un formulaire en ligne
conçu pour ce type de cas.
Pour ce faire, il faut généralement fournir une photo et un motif ou retourner directement
la marchandise. La plupart du temps, différentes possibilités sont proposées
pour satisfaire à nouveau le client.
– avoir
– nouvel article
– rabais
– bon d'achat
128

Notes
CI 3.4 Sécurisation du chargement et chargement
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Notes
130

Notes
Notes
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11. Contrôle des connaissances acquises
CI 1.1 Déroulement
CI 1.1 Déroulement
CI 1.1 Déroulement
CI 1.1 Déroulement
du processus de
du processus de
du processus de
du processus d'in-
réception des mar-
mise en stock
préparation des
ventaire
chandises
commandes
CI 1.2 Sécurité sur le
CI 1.2 Utilisation
CI 1.2 Protection de
CI 1.2 Manipulation
lieu de travail
sûre de divers outils
la santé
sûre des marchandi-
de travail
ses dangereuses
CI 3.1 Contrôle
CI 3.1 Contrôle
CI 3.1 Enregistre-
global et procédure
détaillé et protocole
ment des entrées de
d'échange
de dommages
marchandises, mise
à disposition pour le
stockage
132

CI 3.2 Stockage des
marchandises
CI 3.2 Stockage
des marchandises
dangereuses
CI 3.2 Inventaire
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CI 3.3 Préparation
des commandes
CI 3.3 Emballage
des marchandises
CI 3.3 Mise à disposition
des marchandises
Contrôle des connaissances acquises
CI 3.4 Chargement
CI 3.4 Échange de
CI 3.4 Retours
avec plan
marchandises
d'itinéraire
133
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Notes
134

Handbuch der Informatik
Medienkompetenz für Logistiker/-innen
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