2007-levicka-terminologicke implementacie.pdf - Slovenský národný ...

définition, les prédicats typiques et les termes apparentés), le résultat représenterait un
outil indispensable pour la rédaction d’un dictionnaire ou plutôt d’un dictionnaire
électronique vu la complexité des informations et surtout le nombre des champs.
Cependant, il reste à mettre la fiche terminologique proposée à l’épreuve de la pratique
terminographique tout en employant les résultats de nos analyses.
La seconde partie comporte deux analyses partielles dans lesquelles nous avons
abordé l’étude de presque 100 termes et leurs variantes françaises dont 49 termes
simples et 43 composés à partir d’un corpus constitué de textes divers. Nous avons
identifié 43 termes slovaques comme équivalents correspondant aux termes français en
question, ce qui en soi indique l’asymétrie à la fois sémantique et conceptuelle.
Le seul critère de sélection des textes à analyser fut l’appartenance des sites
internet au monde francophone, donc nous avons gardé les documents des entreprises
francophones et écarté ceux des compagnies supranationales. Malgré la fiabilité relative
du contenu et niveau linguistique des matériaux analysés, il semble que nous sommes
parvenue à atteindre des résultats assez satisfaisants et pertinents vu la comparaison
avec les documents papiers obtenus à la BATIMAT, foire consacrée à la construction,
tenue à Paris en 2003. Nous en avons constitué un corpus de travail dans lequel nous
avons pu puiser pour présenter les concordances des termes en question. Il conviendrait
de vérifier nos résultats, basés sur un corpus qui manque de balance et de règles
précises, avec les données d’un corpus contenant au moins 100 000 tokens, dans l’idéal
avec les résultats d’un corpus parallèle franco-slovaque de textes de construction
équilibré aussi au niveau de genres, registres et géographie.
Dans le cadre de la comparaison intralinguistique, nous avons commencé par
étudier le champ terminologique recouvrant le concept de //granulat// et sommes passée
ensuite au traitement du champ thématique. Dans les deux cas nous avons mis à
l’épreuve la légitimité de l’application des deux approches méthodologiques qui sont
aujourd’hui employées conjointement – structuraliste et contextuelle. Ni l’identification
de traits différenciateurs, ni l’établissement des équivalents ne seraient possibles sans le
potentiel éclaircissant du contexte qui joue le rôle du médiateur du savoir
extralinguistique. Les traits appartenant au niveau d’abstraction le plus bas /type de
matériau/ et /type de liaison/ n’ont pu être relevé que grâce aux cooccurences ou bien
grâce aux contextes plus étendus. Dans le cas de la première analyse (champ granulat),
nous avons déterminé deux traits différenciateurs communs dans les deux langues
étudiées dont les unités se distinguent cependant sur le niveau d’abstraction le plus bas
Strana 209