1. Cilt - Kültür ve Turizm Bakanlığı

Comme on pouvait s'y attendre des inscriptions gravees sur les sleqes sont conserveesdans les parties preservees des internperies par une couche de terre et de vegetation:des graffi/i (nom au genitif; motif avec un couteau, une pa/mette et des lettresdu cebut de I'alphabet; lettres isolees) mais aussi sur la doucine de deux sieqes lenom repete ZMAPAf,10Y, "Emeraude", grave en lettres requlieres, une fois en caracteresnormaux, I'autre en ecriture reverse, nom d'esclave El. l'cnqlne devenu relativementfrequent par la suite (ct. l'Athenes des Antoninsje, Plus interessant encore I'indicationen grandes lettres El. apices du nom de stephanephores (Iettres lunaires ou carreesdu ille s. p.C.) qui court sur trois sieçes.Bou/euterionLe batiment se preserıte sous la forme d'un hemteyele inscrit dans un rectang/edont les dimensions exterleures sont: 17x12,70 m. Les murs ont une epaisseur regulierede 1,10 m. Les blocs qui le constituent sont arranqes en un appareil orthogonal. Onpeut relever de nombreuses traces de chainage entre les blocs (croquis). La saiqneemesuree a 0,12 m. de large et 0,07 m. de profondeur sur un bloc de 0,82xO,77x 0,63m. lls sont tallles dans le.calcaire coquillier local. Le mur est monte sur une assise dereglage en calcaire plus homogene (meme technique pour la muraille ou le theatre).L'hemicycle est corıstitue de sept rangs de gradins. Un seul sieqe de la file superieureest Ei peu pres en place. A I'exception d'un seul, les sieqes de cette file ontbascule vers l'arriere au moment de la destruction progressive du batlrnent, Tout aussinaturellement les parties basses sont en p/ace et le relief de la partie anterieure, briseou erede vers le haut, est intact sur les deux demiers rangs interieurs. Contrairementau profil arrondi de ceux du theatre, les sieqes ont ici une face anterleure evideesous une bande verticale droite (0,105 m). La hauteur totale du bloc est de 0,35 m., salargeur de 0,87 m. Le sieqe est uruformement plquete, une fois en place le debord parrapport au siege superieur est de 0,60 m. La largeur du gradin ainsi que la courburede la partie avant est variable en fonction de sa position dans l'edifice El. la fois El. causedu etametre decrolssant et aussi de la pressnce de deux escaliers dont les marchesont disparu dans les parties hautes. On aperçoit en l'etat du deqaqernent une seu/emarche de la partie la plus basse de I'escalier est.La partie peripherique de la cavea est appuyee sur une structure creuse com poseede deux murs au trace concentrique distants de 1 m et constitues de blocs de calcairede 0,50 m. d'epaisseur, L'espace compris entre ces deux murs est couvert pardes grandes dalıes paratleleplpediques, talllees assez sommairement dans du calcairedur, qui reposent presqu'en equilibre sur des pierres de plus petit module, elles-rnernesen leger debord (0,15 m. -0,20 m.) par rapport aux murs porteurs. Cet ensemble correspondau niveau du cinquleme gradin qui est taille en biais pour reposer sur le quatrlernegradin. Ces dalıes sont irnplantees au meme niveau que le cinquierne rang degradins. Le sixieme rang prend appui sur cet ensemble. Ce niveau est complete par unrembourrage de petites pierres calcaires, le tout servant de support au septlema rang.On pourrait s'interroger sur la destination de ce vide: s'agit-il d'une partie structurelleoueventuellement d'un ambu/acre (Iasos par ex.) ? Un examen attentif de la partieconservee (a I'est) parait dernontrer que laprerniere hypothese est la plus credlble.enparticulier Ei cause de la taille modeste de I'edifice (pas plus de 120 places). On observeracependant que I'on pouvait apparemment accederace couloir par un passage souterrainvers le nord-ouest qu'il ne nous a pas ete possible d'explorer en 2002.Dans ce systerne les points d'appui sont reduits au strict rıecessalre sans aucundoute pouralleqer I'ensemble, ainsi le grand sieqe du rang 7 qui a bascule vers I'avant3 cı. M. J. Osbome - S. G. Byrne dans P. M. Fraser et F. Matthews, Greek Personal Names, vol. II, Attica, Oxlord 1994S.v. IıınpayÔo" p. 400.4 Doura Europas, J. Ch. Bally, Curia Ordinis, Bruxelles 1991, p.503-507.71