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ECHELLE C.G.I. (Clinical Global Impression)
Impression globale du patient depuis le début de la maladie
Entourez le numéro décrivant le mieux comment vous vous sentez dans l’ensemble depuis
que vous avez commencé le traitement.
SEVERITE DE LA MALADIE ECHELLE D’AMELIORATION
1. Normal, non malade
2. A la limite de la normale
3. Légèrement malade
4. Modérément malade
5. Manifestement malade
6. Sévèrement malade
7. Fait partie des malades extrêmes.
7
1. Vraiment beaucoup mieux
2. Beaucoup mieux
3. Légèrement mieux
4. Sans changement
5. Légèrement moins bien
6. Beaucoup moins bien
7. Vraiment beaucoup moins bien.
Les échelles destinées à l’auto évaluation de la manie et là deux outils se distinguent peutêtre:
Echelle de Angst (1998): «Check List of Mania ou CLM» [20]
Echelle de Wong et Lam (1999): «Coping inventory for prodrome of mania ou CIPM» [21])
Quels medicaments etudier? Quels medicaments de reference?
Les informations sur les médicament ayant des propriétés antimaniaques établies sont plus
nombreuses et un certain nombre d’agents ont des propriétés antimaniaques validées.
Ainsi des études ont confirmé l’efficacité comme agents antimaniaques du lithium, du
valproate, de la carbamazépine, mais aussi des antipsychotiques comme la clozapine, l’olanzapine,
la quétiapine, la risperidone, la ziprazidone , de même que de nouveaux antiépileptiques tels que la
gabapentine, la lamotrigine, l’oxcartazepine, la tiagabine, le topiramate. Il y a eu également des
études plus anciennes avec des neuroleptiques, en particulier l’haloperidol et la chlorpromazine.
Le médicament de référence dans le traitement de l’épisode maniaque aigu, continue d’être
l’haloperidol même si on le compare aux thymorégulateurs, en effet les études comparatives en
double aveugle par rapport à ce produit sont nombreuses[22].
Il existe également toute une série d’études comparatives entre les antipsychotiques, de
même que des études comparant les nouveaux antipsychotiques aux neuroleptiques traditionnels et
des études antipsychotiques versus anticonvulsivants, mais il s’agit souvent d’études en association
(thymorégulateurs et antipsychotiques) et de plus sur de brèves périodes (6 semaines). Dans ces
conditions, il semble difficile d’obtenir une bonne évaluation de l’efficacité de ces traitements dans
l’accès maniaque aigu [23].