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Asezarea getica fortificata de la Cotu Copalau - Editura Cetatea de ...

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arheologie www.cetatea<strong>de</strong>scaun.ro 2012<br />

Résumé 77<br />

une synchronisation entre ces complexes et les <strong>de</strong>ux phases d’édification <strong>de</strong>s fortifications et<br />

finalement, le troisième se réfère à l’encadrement chronologique <strong>de</strong>s découvertes en ensemble.<br />

En ce qui concerne les premiers <strong>de</strong>ux aspects, on souligne le fait que nos observations,<br />

ainsi que les matériaux archéologiques dont on dispose ne permettent pas <strong>de</strong> nuancer <strong>de</strong> telles<br />

précisions.<br />

L’encadrement chronologique <strong>de</strong> l’habitat, tenant compte <strong>de</strong> toute une série <strong>de</strong> formes<br />

céramiques typiques, travaillées à <strong>la</strong> main, <strong>de</strong>s amphores importées, ainsi que <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux pointes<br />

<strong>de</strong> flèches en bronze nous indique le fait que l’habitat <strong>de</strong> <strong>Cotu</strong> inscrit son existence dans un<br />

<strong>la</strong>rge intervalle temporel: le milieu du V-ème siècle et <strong>la</strong> fin du III-ème siècle av. J.-C. Un tel<br />

encadrement chronologique n’est pas une exception; il est général pour <strong>la</strong> majorité <strong>de</strong>s<br />

monuments <strong>de</strong> ce genre à l’est <strong>de</strong>s Carpates et même pour <strong>de</strong>s espaces plus <strong>la</strong>rges.<br />

VI. Conclusions historiques. L’habitat fortifié <strong>de</strong> <strong>Cotu</strong>, selon le système constructif<br />

<strong>de</strong>s fortifications, <strong>de</strong>s habitations, et surtout selon le matériel archéologique découvert s’inscrit<br />

parmi les plus <strong>de</strong> centième habitats simi<strong>la</strong>ires i<strong>de</strong>ntifiés entre les Carpates et le Dniestr attribués<br />

aux Gètes, qui sont mentionnés <strong>de</strong> plus en plus souvent dans les sources historiques littéraires<br />

comme habitants constants <strong>de</strong> cet espace.<br />

La fortification <strong>de</strong> <strong>Cotu</strong> est p<strong>la</strong>cée dans un milieu écologique favorable, à <strong>la</strong> limite <strong>de</strong><br />

Podişul Sucevei et Câmpia Moldovei, mais dans un endroit stratégique bien choisi. L’apparition<br />

<strong>de</strong> tels habitats est en principal, une conséquence du progrès <strong>de</strong> <strong>la</strong> société gétique <strong>de</strong> <strong>la</strong> nécessité<br />

d’une aristocratie riche et guerrière qui <strong>de</strong>vait manifester son pouvoir. Les enceintes appartenant<br />

à <strong>de</strong>s fortifications semb<strong>la</strong>bles, comme celle <strong>de</strong> <strong>Cotu</strong>, ont été re<strong>la</strong>tivement bien peuplées. On y a<br />

observé que l’habitation était disposée en <strong>de</strong>ux “quartiers”, qui pourraient refléter <strong>de</strong>ux c<strong>la</strong>ns<br />

distincts, pendant que le reste <strong>de</strong> l’espace libre était probablement <strong>de</strong>stiné à l’hébergement <strong>de</strong>s<br />

animaux. Biensûr, le cas échéant, dans cet espace pouvaient se réfugier les habitants <strong>de</strong>s<br />

établissements ouverts <strong>de</strong>s alentours.<br />

Les dimenssions <strong>de</strong>s surfaces occupées par les fortifications étaient en liaison directe<br />

avec le potentiel démographique, qui a été différent d’un cas à l’autre; ce<strong>la</strong> explique leurs<br />

surfaces différentes. Selon <strong>la</strong> méthodologie qui a contourné quelques estimations concernant le<br />

nombre <strong>de</strong>s habitans <strong>de</strong> tels établissements <strong>de</strong> Moldova, on apprécie qu’à <strong>Cotu</strong>, qui a une<br />

surface <strong>de</strong> 7 hectares, pourraient exister 27-30 habitations, avec un nombre <strong>de</strong> 150 habitants<br />

permanents; en cas <strong>de</strong> dangers, l’établissement pouvait abriter presque 4000 gens; les chiffres<br />

énnoncées semblent être raisonables.<br />

Tenant compte <strong>de</strong> l’existence <strong>de</strong>s plus <strong>de</strong> 100 habitats fortifiés dans l’espace carpatodnistrien,<br />

on ne peut pas s’imaginer que chacun <strong>de</strong> ceux-ci représente le siège d’une autorité<br />

indépendante. Le groupe <strong>de</strong>s établissements fortifiés suggérerait l’existence <strong>de</strong>s centres<br />

puissants aux alentours <strong>de</strong>squels gravitaient <strong>de</strong>s autres, auxquels s’ajoutaient ceux ouverts, plus<br />

nombreux. Faute <strong>de</strong> détails topographiques, on ne peut pas soupçonner <strong>la</strong> situation <strong>de</strong> l’habitat<br />

<strong>de</strong> <strong>Cotu</strong>.<br />

On croit que le rôle <strong>de</strong>s fortifications a été multifonctionel, conséquence <strong>de</strong> l’évolution<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> société gétique vers <strong>de</strong> nouvelles formes d’organisation <strong>de</strong> l’espace habité. Le phénomène<br />

est général dans une aire très <strong>la</strong>rge, dans <strong>la</strong>quelle se manifeste une culture originelle et<br />

profondément unitaire. Parmi les facteurs qui ont influencé le progrès <strong>de</strong> <strong>la</strong> société gétique et <strong>la</strong><br />

réalisation <strong>de</strong> son unité culturelle, se trouve, aussi, l’influence grecque manifestée partout, fait<br />

démontré, d’ailleurs, par les fragments céramiques <strong>de</strong> <strong>Cotu</strong>. La quantité réduite d’amphores <strong>de</strong><br />

cet établissement, tout comme dans <strong>de</strong>s autres, p<strong>la</strong>cés dans <strong>de</strong>s endroits où manquent les eaux<br />

importants et dans lesquels le pourcentage <strong>de</strong>s fragments d’amphores est réduit (sous 1%), est<br />

due probablement au fait que leur transport terrestre présentait <strong>de</strong>s difficultés majeures.<br />

L’établissement <strong>de</strong> <strong>Cotu</strong> s’inscrit du point <strong>de</strong> vue chronologique dans les même<br />

limites que <strong>la</strong> majorité <strong>de</strong>s monuments simi<strong>la</strong>ires <strong>de</strong> l’espace carpato-dnistrien. Comme on vient<br />

<strong>de</strong> souligner, les débuts <strong>de</strong> l’habitation <strong>de</strong> <strong>Cotu</strong> peuvent être p<strong>la</strong>cés dans <strong>la</strong> <strong>de</strong>uxième moitié du<br />

V-ème siècle et sa fin le long <strong>de</strong> <strong>la</strong> secon<strong>de</strong> moitié du III-ème siècle av. J.-C. Si sur <strong>la</strong> nécessité<br />

<strong>de</strong> l’édification et <strong>de</strong> l’existence <strong>de</strong> ces monuments, on a pu formuler toute une série d’opinions<br />

avec un <strong>de</strong>gré acceptable <strong>de</strong> vraisemb<strong>la</strong>nce, en ce qui concerne les causes et les conditions <strong>de</strong><br />

l’abandon et <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>de</strong>struction <strong>de</strong>s habitats fortifiés, on ne peut pas émettre que <strong>de</strong>s hypothèses<br />

vagues. On pense que le facteur extérieur n’a pas joué un rôle essentiel.<br />

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