Asezarea getica fortificata de la Cotu Copalau - Editura Cetatea de ...

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Aşezarea de la Cotu – Copălău
L’abondance de la céramique est impréssionante: seulement pendant la campagne
2003-2004, on a trouvé plus de 9700 fragments, mais son émiettement excesif à la suite des
travaux agricoles nous a empêché d’établir des rapports entre la pâte des vaisseaux et leur
formes, entre celles-ci et le décor. Comme dans tous les habitats de l’époque, on a découvert de
la céramique gétique travaillée à la main et à la roue, mais aussi de la céramique importée. La
céramique travaillée à la main est majoritaire, représentant approximativement 98%.
La pâte des vases, ainsi que leurs formes se rencontrent à tous les monuments de
l’époque. En ce qui concerne les dernières, on mentionne qu’on a trouvé des amphores, des
vases en forme de cloche, des vases-pot, des tasses, des écuelles et des bols, des poêles, des
plateaux et des égouttoirs. Biensûr, la fréquence de ces formes est différente. Le décor plastique
ou en relief (le cordon alvéolaire et les proéminences) domine; le décor profond (des rangées
d’alvéoles, la cannelure et les impressions obliques) est plus rare, pendant que l’incision
manque. On a observé que les vases en pâte couleur brique sont plus souvent ornementés (80%
des fragments décorés) à l’encontre de la céramique foncée, ayant des nuances grisâtres-noires.
Les vases qui imitent des formes grecques sont travaillés à la main et sont réalisés
surtout selon les vases de type lekane. Dans la catégorie des imitations, on peut encadrer aussi,
les fragments de bols avec une cannelure sous le bord invasé, fini par un rebord aigu.
Comme partout, la céramique travaillée à la roue, est réduite du point de vue
quantitatif; à Cotu, elle représente sous 1% du total. Malheureusement, on n’a pas des fragments
significatif qui illustrent un répertoire varié de formes, à l’exception de quelques pots et des
anses en bande large de quelques tasses.
La céramique d’importation du monde grec comprend des vases de luxe (deux
fragments d’un kantharos avec firnis noir, daté le IV-e siècle av. J.-C.) et une quantité plus
grande de fragments d’amphores. Celles-ci appartiennent aux centres suivants, tout en
respectant l’ordre de leur fréquence: Thassos (25,6%), Sinope (23%), Chios (10,2%), Mende
(8,9%), Heracleea Pontica (7,6%), Rhodos (3,8%) et Cnidos (1,2%).
Non seulement la céramique d’importation, mais aussi certaines formes céramiques
travaillées à la main (les vases en forme de cloche, les imitations selon les vases de type lekane,
ainsi que quelques types de bols ou d’écuelles) nous ofrent des informations sur l’encadrement
chronologique de l’habitat de Cotu; les formes qu’on vient d’énumérer sont datées entre le V-e
et le III-e siècle av. J.-C.
À Cotu, on a découvert des outils (plusieurs couteaux, une petite pelle à nettoyer le
versoir et une serpe en fer), des armes (deux pointes de flèches en bronze, avec trois ailettes et
douille courte) ou des objets de parure (un bracelet en fer ayant les têtes ouvertes et une pièce
ajourée en tôle de bronze).
On a découvert, aussi, d’autres objets, desquels on mentionne deux creusets
fragmentaires en terre cuite, plusieurs instruments à affiler les faux en pierre, deux embauchoirs
(instruments servant à lustrer), dont un confectionné d’une anse d’amphore de Cnidos et 39
fusaïoles de forme différentes. Biensûr, tous ces objets illustrent la diversité des activités
productives pratiquées dans l’habitat de Cotu. Une série de perles ou pendentifs qui ont eu le
rôle d’objets de parure a été confectionnée en terre glaise brûlée; on remarque un pendentif
réalisé d’un fragment d’amphore de Thassos.
Finalement, on veut mentionner la découverte de plusieurs pièces de culte. De cellesci,
se détachent cinq figurines anthropomorphes, les plus typiques étant celles découvertes en L
15. On peut encadrer, aussi, dans cette catégorie une série d’objets en terre cuite, de petites
dimensions qui ne présentent pas des détails anatomiques humains. Ces pièces se présentent
sous la forme de rouleaux ou de sphères et des exemplaires semblables ont été trouvés dans des
autres habitats. Associées à ce qu’on a appelé “des trousses magiques”, elles ont été rendues
connexes, tout comme les figurines anthropomorphes, à des pratiques cultuelles. Une “cliquette”
et plusieurs vases en miniature ont les même significations. Il faut souligner le fait que de telles
pièces ont été découvertes seulement en six habitations des 15 recherchées à Cotu, mais on ne
peut pas préciser la cause de cette répartition inégale.
V. La chronologie des découvertes. On peut aborder plusieurs aspects lorsqu’on
discute la chronologie des vestiges de Cotu. Le premier concerne la datation des complexes
d’habitation les uns en rapport avec les autres, le deuxième se rapporte aux possibilités d’établir
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