Asezarea getica fortificata de la Cotu Copalau - Editura Cetatea de ...

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Résumé 75
La dispersion du matériel sur des autres surfaces se présente d’une manière totalement
différente. Ainsi, S 27 (1 fragment) et S 33 (5 fragments céramiques) comprennent des traces
insignifiantes. En échange, S 26, S 28, S 34, S 36, S 43 et S 44 sont complétement manquées de
matériel archéologique. Toutes ces surfaces se placent exclusivement au sud-est de la
fortification; elles contournent une zone laissée libre intentionnellement; peut-être que celle-ci
était impropre à l’habitation ou était destinée à l’hébergement des animaux.
Pratiquement, selon le plan général des fouilles, l’habitat gétique se concentre dans le
sud-ouest du plateau, où on a surpris 14 habitations et deux fosses. Évidemment, selon la
densité des habitations dans cet espace et selon la fréquence de la céramique trouvée dans les
sections, il est fort probable que leur nombre soit beaucoup plus grand, d’environ 30.
Une autre zone habitée se trouvait dans le nord-est du plateau, où on a découvert
seulement une habitation et une fosse; malheureusement, cette zone n’a pas pu être recherchée
plus intensément et on n’a aucune possibilité d’apprécier la densité de ces complexes. En tout
cas, il semble qu’entre ce secteur et celui de sud-ouest avait été un autre espace inhabité; S 37 et
S 38, manquées de dépôts archéologiques suggéreraient justement cette chose.
Cette disposition de l’habitation dans l’enceinte fortifiée en deux secteurs différents,
séparés par un espace libre peut conduire à deux hypothèses, toutes les deux avec un degré égal
de vraisemblance. Ces deux secteurs (ou plusieurs?) reflètent soit des étapes chronologiques
distinctes, soit des gents différentes qui constituaient la communauté gétique de Cotu.
Malheureusement, les deux hypothèses, dans l’état actuel de nos recherches ne peuvent pas être
verifiées, bien qu’on incline vers la deuxième.
III. La système défensif de la fortification gétique. La forme triangulaire du plateau
sur lequel se trouve l’habitat de Cotu, plateau borné à droite et à gauche par des pentes abruptes,
avec des différences de niveau très grandes a favorisé la construction des fortifications. Les
pentes latérales d’est et d’ouest, de 400 m, respectivement de 350 m ont été consolidées
probablement seulement avec des simples palissades; on n’a pas trouvé les restes de celles-ci,
probablement à cause des éboulements de terrain.
En échange, les deux chemins d’accès plus faciles, l’un au nord et l’autre sur le côté
sud, ont été intensément fortifiés. Au nord, sur le sommet triangulaire du plateau se distingue
encore le vallum dont la hauteur actuelle ne dépasse pas un mètre; mais sa base a une épaisseur
de 12 m. Devant le vallum se trouve le fossé de défense avec un profil triangulaire-arrondi avec
une profondeur de 3 m, mesurée de l’ancien niveau d’habitation, où son ouverture est de 11 m.
Le côté sud a été fortifié par un vallum et un fossé adjacent qui a un tracé arrondi, avec
la base de 450 m sur la corde. À ce point, les éléments défensifs ont été sectionnés par cinq
surfaces et on a pu observer, surtout en S 5, mais aussi en S 2, deux phases distinctes dans
l’édification des fortifications. La première phase est représentée seulement par une simple
palissade, construction qui n’a pas pu répondre aux besoins de défense. En conséquence, dans la
deuxième phase, les constructeurs, tout en respectant le tracé de l’ancienne palissade, ont élévé
un vallum en terre, devant lequel ont excavé un fossé. Celui-ci a dans le profil une forme
trapézoïdale avec le côté supérieur de 10 m et celui inférieur de 1,50 m; sa profondeur mesurée
de l’ancien niveau d’habitation a 3,50 m. Le vallum a à sa base 10,50 m et son hauteur vis-à-vis
l’ancien niveau est aujourd’hui de 1,50 m. On souligne le fait qu’à l’édification du vallum, on
n’a pas utilisé la pierre qui manque de la zone; on n’a utilisé ni le bois; d’ailleurs, ses traces
n’ont pas apparu dans les fouilles; on a tiré la conclusion que le noyau du vallum a été réalisé
seulement en argile bien tassée. Dans les surfaces fouillées, on n’a pas surpris encore,
probablement grâce à des diverses causes, les traces d’une palissade qui aurait été construite sur
la crête du vallum.
On peut reconstituer l’efficacité des lignes défensives de Cotu selon la différence de
niveau entre le fond du fossé et la cime du vallum, qui, maintenant, mésure cinq mètres, mais il
ne faut pas obblier, que la structure de vallum a favorisé son aplatissement. À cette différence,
biensûr, plus grande à cet époque-là, s’ajouterait la palissade; donc, les fortifications de Cotu
étaient impréssionantes, difficiles à conquérir pour les possibilités offensives de l’époque.
IV. L’inventaire de l’habitat. L’habitat de Cotu se caractérise par un inventaire varié;
malheureusement, à l’exception de la céramique, les autres catégories typologiques sont
représentées par un nombre restreint de pièces.
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