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Asezarea getica fortificata de la Cotu Copalau - Editura Cetatea de ...

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arheologie www.cetatea<strong>de</strong>scaun.ro 2012<br />

74<br />

Aşezarea <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Cotu</strong> – Copălău<br />

Les vestiges découverts à <strong>Cotu</strong> appartiennent à plusieurs époques, mais le matériel<br />

archéologique le plus concluant et le plus important du point <strong>de</strong> vue quantitatif appartient à<br />

l’habitation gétique. Celle-ci est représentée par 15 habitations et trois fosses.<br />

Les habitations gétiques peuvent être c<strong>la</strong>ssifiées en <strong>de</strong>ux types: <strong>de</strong> surface et <strong>de</strong>mienfouies.<br />

On a observé que les premières, d’ailleurs majoritaires (13), avaient le p<strong>la</strong>ncher en<br />

terre piétinée, un peu plus basse que l’ancien niveau d’habitation. Les <strong>de</strong>structions provoquées<br />

par les <strong>la</strong>bours répétés, ainsi que <strong>la</strong> présence <strong>de</strong> quelques arbres ont permis l’appréciation<br />

approximative du contour et <strong>de</strong>s dimensions <strong>de</strong> certaines habitations; pourtant malgré ce<strong>la</strong>, leur<br />

forme rectangu<strong>la</strong>ire a été évi<strong>de</strong>nte. Les habitations profon<strong>de</strong>s avaient soit une forme<br />

rectangu<strong>la</strong>ire (L 15), soit une ron<strong>de</strong> (L 9).<br />

On n’a surpris à aucune <strong>de</strong>s habitations <strong>de</strong> <strong>Cotu</strong> les fosses <strong>de</strong>s pieux ou les traces <strong>de</strong>s<br />

poutres qui soutenaient leur structure et leur toit. Le bois, illustré par les traces massives <strong>de</strong><br />

charbon, surpris seulement en quelques habitations, les verges et <strong>la</strong> terre g<strong>la</strong>ise ont constitué les<br />

matériaux <strong>de</strong> construction. On n’a pas utilisé, <strong>la</strong> pierre parce que celle-ci manque <strong>de</strong> <strong>la</strong> zone<br />

étudiée. On a supposé que leur structure se basait sur <strong>de</strong>s solives en bois disposées<br />

horizontalement, directement sur l’ancien niveau d’habitation; sur ces poutres <strong>de</strong>vaient<br />

s’appuyer les murs et les toits réalisés en matériaux légers; cette conclusion se base sur le fait<br />

qu’on n’a pas observé les fosses pour les piliers. On peut supposer que les poutres horizontales<br />

ont souffert ensuite un processus lent <strong>de</strong> dégradation, sans <strong>la</strong>isser <strong>de</strong>s traces visibles.<br />

Plus difficile est l’i<strong>de</strong>ntification du système constructif <strong>de</strong> L 9, <strong>de</strong> forme ron<strong>de</strong>, sans<br />

traces <strong>de</strong> pieux. On peut supposer que sur les murs arrondis, constitués d’un réseau tressé <strong>de</strong><br />

verges grosses s’appuyait le toit conique soutenu par <strong>de</strong>s chevrons qui se rencontraient au<br />

sommet; une série d’habitations daces <strong>de</strong> plus tard et même <strong>de</strong>s constructions paysannes <strong>de</strong> nos<br />

jours présentent un système pareil <strong>de</strong> réalisation.<br />

On a découvert <strong>de</strong>s âtres (ou leurs traces) en seulement sept habitations. Le manque<br />

<strong>de</strong>s âtres dans les autres habitations peut s’expliquer <strong>de</strong> <strong>la</strong> manière suivante: certaines<br />

habitations n’ont pas été découvertes intégralement ou les <strong>la</strong>bours les ont détruit. Dans <strong>la</strong><br />

majorité <strong>de</strong>s cas, les âtres étaient p<strong>la</strong>cés vers le nord, le nord-ouest ou le sud-ouest <strong>de</strong>s<br />

habitations. Tout en tenant compte <strong>de</strong> l’emp<strong>la</strong>cement <strong>de</strong>s âtres, on pourrait déduire que les<br />

portes se trouvaient dans <strong>la</strong> partie opposée. On a i<strong>de</strong>ntifié <strong>de</strong>ux types d’âtres: uns composés d’un<br />

col<strong>la</strong>ge simple en argile et d’autres, dont le contour ovale était délimité par <strong>de</strong>s pierres.<br />

On a découvert à <strong>Cotu</strong> trois fosses, ayant <strong>de</strong>s formes et <strong>de</strong>s profon<strong>de</strong>urs différentes.<br />

Leurs inventaires ne suggèrent pas leur utilisation.<br />

Comme on vient <strong>de</strong> mentionner dans les paragraphes ci-<strong>de</strong>ssous, les fouilles <strong>de</strong> <strong>Cotu</strong><br />

ont été contraintes se dérouler sur <strong>de</strong>s espaces limités. La dispersion <strong>de</strong> nos sections peut<br />

sembler, à un premier coup d’oeil, désordonnée, mais cet éparpillement <strong>de</strong>s surfaces<br />

recherchées a visé l’investigation <strong>de</strong> plusieurs zones différentes.<br />

Après avoir fait <strong>de</strong>s précisions concernant les complexes archéologiques (habitations,<br />

fosses), on a suivi du point <strong>de</strong> vue quantitatif <strong>la</strong> dispersion du matériel mobile (céramique,<br />

autres objets). De cette manière, on a pu i<strong>de</strong>ntifier <strong>la</strong> disposition sur le terrain <strong>de</strong>s vestiges<br />

gétiques. En ce sens, on a précisé pour chaque section non seulement les complexes<br />

d’habitation, mais aussi le nombre <strong>de</strong>s pièces trouvées sur <strong>la</strong> surface respective. De cette<br />

manière, on croit qu’on peut i<strong>de</strong>ntifier approximativement les zones habitées plus intensément,<br />

ainsi que celles restées libres, où les vestiges archéologiques sont insignifiants ou même<br />

manquent. Tout en suivant d’une façon constante <strong>la</strong> quantité <strong>de</strong> céramique trouvée en chaque<br />

section, on a constaté que <strong>la</strong> présence d’un nombre plus grand ou plus petit <strong>de</strong> fragments est en<br />

liaison directe avec l’existence <strong>de</strong>s habitations. L’application <strong>de</strong> cette métho<strong>de</strong> a relevé<br />

plusieurs situations qui doivent être interprétées distinctement.<br />

Les sections avec un riche matériel archéologique sont celles qui ont intersecté les<br />

complexes d’habitation. Par exemple, S 7 avec 318 fragments ou S 35 avec 296 fragments<br />

céramiques ont surpris L 3, respectivent L 13 et L 14.<br />

Mais on a i<strong>de</strong>ntifié, aussi, <strong>de</strong>s sections qui ont fourni une quantité appréciable <strong>de</strong><br />

matériel archéologique et dans lesquelles on n’a pas trouvé <strong>de</strong>s habitations. C’est le cas <strong>de</strong> S 14<br />

avec 303 ou <strong>de</strong> S 18 avec 254 fragments céramiques. Il est vraisemb<strong>la</strong>ble <strong>de</strong> supposer qu’à<br />

droite ou à gauche existaient <strong>de</strong> tels vestiges, mais ils n’ont pas été surpris par nos fouilles.<br />

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