arheologie www.cetatea<strong>de</strong>scaun.ro Studiu arheozoologic al resturilor faunistice 2012 www.cetatea<strong>de</strong>scaun.ro <strong>Editura</strong> <strong>Cetatea</strong> <strong>de</strong> Scaun 73
arheologie www.cetatea<strong>de</strong>scaun.ro 2012 L'HABITAT GÉTIQUE FORTIFIÉ DE COTU - COPĂLĂU - Résumé - I. Notes préliminaires. L'habitat gétique fortifié <strong>de</strong> <strong>Cotu</strong> (<strong>la</strong> commune Copălău, département <strong>de</strong> Botoşani) a été i<strong>de</strong>ntifié en 1973 et sa recherche s'est déroulée le long <strong>de</strong> cinq campagnes <strong>de</strong> fouilles archéologiques dont les résultats ont constitué l'objet <strong>de</strong> plusiers rapports <strong>de</strong> fouilles ou étu<strong>de</strong>s (voir <strong>la</strong> note <strong>de</strong> <strong>la</strong> page 11). L'habitat se trouve à <strong>la</strong> limite <strong>de</strong> Câmpia Moldovei et <strong>de</strong> Podişul Sucevei, sur un sommet dominant (23,30 m altitu<strong>de</strong> absolue), qui appartient au p<strong>la</strong>teau et qui est plus haut que l’herbage <strong>de</strong> Miletin <strong>de</strong> presque 130 m; son emp<strong>la</strong>cement offre un <strong>la</strong>rge horizon visuel vers Câmpia Moldovei. Le sommet sur lequel se trouve l’habitat gétique est appelé par les autochtones “Poiana Costăchel” (selon le nom d’un propriétaire foncier, qui a eu son manoir à cet endroit-ci) et se présente sous <strong>la</strong> forme d’un p<strong>la</strong>teau triangu<strong>la</strong>ire, avec <strong>de</strong>ux côtés marqués par <strong>de</strong>s pentes très abruptes, peu accessibles; il s’agit, donc, <strong>de</strong>s éléments favorables à une défense naturelle. Les seuls chemins d’accé<strong>de</strong>r sur le p<strong>la</strong>teau se trouvent soit sur le côté sud, soit sur le sommet du triangle formé par le p<strong>la</strong>teau; celui-ci se trouve dans le nord <strong>de</strong> l’hauteur, où on peut distinguer une crête étroite <strong>de</strong> seulement trois-quatre mètres, avec les côtés escarpés; cette crête a été barrée par un fossé et un vallum; d’ailleurs, les constructeurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> fortification ont édifié, aussi, un fossé et un vallum sur le côté sud. La surface <strong>de</strong> l’enceinte fortifiée a été utilisée pendant les <strong>de</strong>rniérs <strong>de</strong>ux siècles comme terrain arable; après 1960, cette surface, ainsi que l’Est et l’Ouest <strong>de</strong> l’habitat ont été boisés. Ce<strong>la</strong> a entraîné <strong>de</strong>s modifications <strong>de</strong> l’ancien paysage, <strong>de</strong>s dérangements et même <strong>la</strong> <strong>de</strong>struction <strong>de</strong> quelques complexes d’habitation. Seulement une petite surface du sud-ouest <strong>de</strong> l’habitat n’a pas été couverte par le bois; c’est justement dans cette région que se sont concentrées nos recherches. II. La <strong>de</strong>scription <strong>de</strong>s fouilles. Le terrain couvert d’une forêt jeune et touffue n’a pas permis l’exécution <strong>de</strong>s fouilles systématiques, qui comprennent <strong>de</strong>s surfaces amples. Tracer <strong>de</strong>s sections <strong>de</strong> dimensions variables, voilà l’unique possibilité; d’ailleurs, ces sections ont été executées en fonction <strong>de</strong> <strong>la</strong> végétation arboricole. On a pu effectuer une investigation plus ample seulement dans le sud-ouest <strong>de</strong> l’habitat; dans cette zone-là, maintenant se trouve une c<strong>la</strong>irière, avec quelques arbres dissipés. On a découvert à cet-endroit le plus grand nombre <strong>de</strong> complexes d’habitation. En ce qui concerne le reste <strong>de</strong> l’habitat, nos fouilles se sont concentrées dans <strong>de</strong>s espaces tant soit peu libres et ont essayé <strong>de</strong> couvrir, dans <strong>la</strong> limite <strong>de</strong>s possibilités, presque chaque zone <strong>de</strong> celui-ci. Pendant les cinq campagnes <strong>de</strong> fouilles systématiques, on a investigué une surface d’approximatif 2000 mètres carrés, ce qui représente à peine 2,85 % <strong>de</strong> l’aire <strong>de</strong> l’enceinte, qui comprend 7 hectares; ce pourcent n’est pas, évi<strong>de</strong>mment, satisfaisant, mais, on n’a pas <strong>de</strong>s possibilités réelles <strong>de</strong> l’accroître d’une manière substantielle. Ainsi, le long <strong>de</strong>s cinq campagnes, on a fouillé 45 sections, <strong>de</strong> dimensions différentes, 38 sur <strong>la</strong> surface <strong>de</strong> l’enceinte et là où, il a été nécessaire et les conditions ont été favorables, on a creusé 23 cassettes adjacentes. Autres sept sections ont visé l’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s éléments constitutifs <strong>de</strong>s fortifications. En ce qui concerne <strong>la</strong> situation stratigraphique <strong>de</strong> <strong>Cotu</strong>, on distingue <strong>de</strong>ux zones. La première se recontre sur <strong>la</strong> petite surface qui n’est pas boisée, sur le côté sud-ouest, où les <strong>la</strong>bours répétés, mécanisés ont modifié <strong>la</strong> structure du sol et ont détruit, aussi, une série d’habitations. En ce qui concerne <strong>la</strong> reste du territoire <strong>de</strong> l’habitat, <strong>la</strong> couche végétale actuelle, parfois très mince, se trouve directement sur le sol jaune; on peut distinguer une couche <strong>de</strong> culture proprement-dite aux alentours <strong>de</strong>s habitations; celle-ci forme dans les profils <strong>de</strong>s lentilles qui se présentent sous <strong>la</strong> forme d’un sol noir-compact. www.cetatea<strong>de</strong>scaun.ro <strong>Editura</strong> <strong>Cetatea</strong> <strong>de</strong> Scaun