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Bien que l'Hospodar ait cru pouvoir devier de cette
disposition expresse dela S. Porte, apres in mort du
Bach7Boyard George Philipesca, et des la convocation
du nouveau divan en 1854, j'ai passé outre, par
consideration pour la position du venerable chef de
notre Eglise, appele arbitraireuient par l'Hospodar
a me remplacer.
Mais les circonstances actuelles m'imposent le devoir
de decliner devant Votre-Altesse toute responsabilite
de l'initiative prise par le divan ad-hoc, et
qui pourrait metre impute en ma qualite de president,
appele de droit a ces fonctions, par la volonte suprAme
du gouvernement imperial.
J'ai du refuser meme de signer cette adresse en
ma qualite de membre du divan ; et j'ai du resister
aux instances de S. F. le metropolitain, qui a litre
de president de faoto du divan ad-hoc, me pressait
de suivre son exemple.
J'ai cru que ma conscience et ma dignite perso-
.nelle ne me permettaient point de signer un pareil
acte, que je considere comme illegal dans la forme,
et comme specieux dans le fond, et ne tendant a rien
moires, dans les circonstances presentes, qu'a en imposer
sur le veritable &tat du pays et sur les maux
dont it souffre.
'Plus que tout autre, en ma qualite de premier beyard
et de president de droit de ce corps, qui s'est
ecarte de ses devoirs, je s'iis appele a, protester ici
devant votre Altesse contre l'llegalite flagante de
cette adresse.
Je proteste, en ma qualite de Valaque et de sujet
fidele de in Sublime Porte, centre l'assertion que
cette opinion, emise par une assemblee incompetente
eepresente l'opinion de la nation. Je proteste meme
contre la supposition que cette adresse, imposes an
divan ad-hoe soit l'expresion vraie des sentiments