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Aujourd'hui encore ce corps consultatif vient de
sortir de nouveau des limitees de ses attributions.
Avan de clore sa session pour l'exercice de 1855,
le divan ad-hoc a accepte, sans discussion, tine adresse
louangense decernee a l'Hospodar, proposee par
le meme me:nbre qui fut le redacteur de l'adresse de
1853. (1)
On y fait parler, au nom de la nation, le divan
qui en appelle au jugement de la posterite; et par
un esprit d'adulation, interprete la nature de tons les
actes de Padministration de l'Hospodar, de facon
faire croi:e qu'ils ont assure a jamais la prosperite
du pays. Il y a jusqu'a des allusions politiqaes, ten -
danta insirnuer que l'Hospodar actuel devrait (Wendre
les institutions de la patrie, institutions qui, nous
Pesperons, seront legitimement defendues par notre
auguste suzerain.
La responsabilite de cet acte, qui s'ecarte rnanifes
ternent de la competence de ce corps consultatif, peurrait
retomber sur moi, comme president de droit du
divan ad-hoc.
La Sublime-Porte ne pent reconnaitre legalement
que moi, comme exercant les fonctions de president
du divan, avec tout le poids de la responsabilite qui
lui incombe : car les ordres que le gouvernement imperial
a donnes pour la mise en execution du Sened
de Balta-Liman, ont statue, expressement, par l'ofice
hospodaral, du 17 mars 1850, No. 327, sous No. 2,
que :
«Le divan sera sous la presidence du boyard le
plus grand «et le plus ancien en rang.
Ce n'est que dans le cas ou le divnn serait appeleopiner
sur des affaires ecclesiastiques, que la presidonee
[d'apres No. 3 de Mice cite] devait etre devolue
au metropolitain.
1) Iaon Many,
a