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nement imperial ; de la sorte je fus contraint quitter
de nouveau ma famine et mes 41Taires, et de reprendre
le meme itineraire pour retour ner a Constantinople;
c'est a dire de faire quatre fois plus de chemin
en passant par Vienne et Triest, quo si je revenais
par Rouschiouc et Varna.
j C'est ainsi, Altesse, qu'independamment des fraise
fis inutilement un voyage rude et fatigant an milieu
de l'hiver, et perdis un temps precieux 4 courir
les routes.
En exposant ces faits a h connaissance du gouvernement
imperial, je l'ai prie de nouveau de me donner
la permission d'entrer clans le pays, et une lettre
en consequence pour S. H. le prince regnant.
Le gouvernement, prenant en eonsideratioa et ma
conduite tranquille et mes sentiments de fidelite, a
bien voulu m'accorder cette permission, et m'a donne
ausi la lettre demandee hour le prince l'invitant
donner des ordres drecis h qui de droit pour qu'aucun empechement
ne soit apporte a ma rentree.
Jo pars de nouveau de Smirne avec ma famille et
j'arrive ici, d'oti j'envoie a S. A. In lettre dont Petais
munie, 'jointe d'une petition de ma part; mais
malheurousement la decision du Gouvernement imperial
n'a par ete executes.
C'est pourquoi je virus prier V. A. de vouloir bien
m'hon nskrer d'une lettre pour le Prince, avec la quelle
je suis persuade que je pourrais entrer.
Je me permettrais, Altesse, de rappeler a votre
haute connaissance que pendant tout le temps de mon
exil, je n'ai jamais importune V, A. de Tien pour ma
personne; et maintenant que dans cette circonstance
je mets tout mon espoir en V. A., serait-elle moins
genereuse pour moi, Elle
qui en a ete taut de fois,
et pour toes mes compatriotes ?
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