Geminações N 0

Interview avec Mr. le Maire
de Gond-Pontouvre, Mr. Gérard Dezier
Mr. le Maire, comment concevez-vous un jumelage ?
Alors, depuis plusieurs années on avait pu constater que la commune de
Gond-Pontouvre était forte d’une colonie portugaise, qui participait très largement
à la vie de notre cité. Donc, plusieurs acteurs ont souhaité qu’il y ait
un rapprochement entre nos deux peuples et, pour moi, c’est l’occasion de mêler
des cultures, mêler des pratiques, échanger depuis les plus jeunes jusqu’aux
plus anciens ... je crois que c’est ce qui fait la richesse d’un jumelage.
Quelle est l’importance de ce jumelage avec la ville de Boticas pour vous ?
Justement, si ce partenariat s’est fait avec la ville de Boticas c’est qu’il y avait
une colonie sur Gond-Pontouvre qui était de cette région du Portugal et qui
a souhaité contractualiser avec nos deux cités : Boticas et Gond-Pontouvre.
C’est l’affaire de plusieurs personnes tant de notre commune, que du côté de
la colonie portugaise.
Avez-vous d’autres jumelages ou pas ?
Alors, actuellement, nous n’avons pas d’autres jumelages. Seulement avec la
ville de Boticas.
Quelle plus-value pourra apporter cette relation à Gond-Pontouvre ?
Je crois que la plus-value la plus importante c’est avec les jeunes. Nos deux
jeunesses, que l’on a pu réunir à travers soit des rencontres culturelles, soit des
rencontres sportives et faire vivre ces deux jeunesses ensemble à un moment
donné, là aussi, pour partager leurs façons de vivre dans les deux pays.
Pour terminer, Mr. le Maire, comment voyez-vous ce nouveau projet
de communication sociale pour les jumelages et les échanges entre ces
villes françaises et portugaises ?
Je crois que tout ce qui peut être fait médiatiquement pour faciliter l’échange
entre les peuples, il faut l’essayer. Je pense qu’aujourd’hui notre jumelage vit
autour d’un petit groupe mais il n’y a aucune raison pour que ce groupe ne
puisse pas s’élargir, se développer, parce qu’il aura une meilleure connaissance
du partenariat, il sera allé vers des populations, d’un côté comme de l’autre,
tant au Portugal qu’en France - sera allé vers des populations qui n’ont pas
encore touché ou qui n’ont pas encore mesuré l’intérêt qu’il peut y avoir de
discuter entre nos deux peuples.
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