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o tempo na direção do tratamento - Internationale des Forums

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Capitalismo, Imperio y Subjetividad: el derecho, la guerra y el tiempoMario Uribe ................................................................................................................................................................... 263O nó <strong>do</strong> <strong>tempo</strong> nos <strong>tempo</strong>s atuais, vicissitu<strong>des</strong> da memóriaÂngela Mucida .............................................................................................................................................................. 267El psicoanálisis aplica<strong>do</strong> en la enseñanza origi<strong>na</strong>ria de LacanAníbal Dreyzin .............................................................................................................................................................. 271A brevidade como princípio da eficiência: as psicoterapias e a clínica <strong>do</strong> ensurdecimentoConra<strong>do</strong> Ramos ............................................................................................................................................................ 275Le couple psychiatrie/psycha<strong>na</strong>lyse: du temps <strong>des</strong> amours au temps du divorce ?Jean-Pierre Drapier ...................................................................................................................................................... 279Maña<strong>na</strong> el campo lacanianoEduar<strong>do</strong> Fernández Sánchez ...................................................................................................................................... 284Há, ainda, <strong>tempo</strong> para a Psicanálise?Sergio Marinho de Carvalho ....................................................................................................................................... 290Amor y pressura capitalistaJorge Zanghellini .......................................................................................................................................................... 294Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano6


Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano8


PLENARIEEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano9


Le <strong>tempo</strong> d’une a<strong>na</strong>lyseDominique FingermannLe «<strong>tempo</strong>» en musique1.c’est le mouvement caractéristiqueselon lequelune œuvre musicale estexécutée, c’est sonrythme son « andamento».Les mouvements[adagio, andante, moderato]sont définis par ladurée d’une note battue un certainnombre de fois par minute. C’est cettedistribution de la durée dans une séquenced’intervalles réguliers, renduesensible par le retour périodique d’uncertain trait qui produit le rythme d’uneséquence musicale.Par extension, le «<strong>tempo</strong>» est le rythmedu déroulement d’une action (film,œuvre littéraire) du début à la fin. Avec<strong>des</strong> séquences mélodiques (succession),<strong>des</strong> pauses, <strong>des</strong> harmonies (simultanéité),la disposition régulière de temps forts,contretemps et contrepoints, la répartition<strong>des</strong> accents, et <strong>des</strong> césures, lerythme fait l’œuvre. Le «Tempo» faitl’œuvre car il permet d’explorer et detraverser ses multiples possiblesmodulations, par l’intermédiaire de larépartition de la discontinuité dans unflux continu.La cadence, répartition de la discontinuitédans un flux continu (de sons,images, signifiants) recoupe <strong>des</strong> instants,distribue les silences, met en évidence<strong>des</strong> séquences, et semble produire laréalisation progressive et irrémédiable dupoint de conclusion. Si l’on dépasse cepoint de chute n’importe quelle musiquedevient litanie fastidieuse ou ritournelle.De la même manière, le parcours, « andamento»d’une a<strong>na</strong>lyse du début à la finrésulte du «<strong>tempo</strong>» qui recoupe les instants,isole <strong>des</strong> séquences, et de ce faitproduit <strong>des</strong> conséquences. Le «<strong>tempo</strong>»conduit par la mesure du désir de l’a<strong>na</strong>lyste,produit le temps d’une a<strong>na</strong>lyse,<strong>do</strong>nne la mesure de sa durée. La cadencede l’entrée de l’a<strong>na</strong>lyste dans les dits dusujet conditionne une discontinuité quiproduit, en acte, au bout du compte, lalimite, la conclusion qui fait «de la sérieinfinie <strong>des</strong> dits une séquence finie ».C’est pour cela qu’«il faut le temps »,un temps est nécessaire pour extraire dutemps qui passe le temps qui manque ety produire le temps qui resteLa <strong>tempo</strong>ralité particulière d’une a<strong>na</strong>lysepermet de passer d’un temps perdu,au temps trouvé. Pas le temps re-trouvé,le temps que l’on rencontre dans unea<strong>na</strong>lyse n’est pas le temps de la recherchenostalgique d’un temps perdu, c’est letemps trouvé en tant que rencontre duRéel sur lequel on bute et avec lequel ontope: une trouvaille .2. Dés le début, dès les entretiens prélimi<strong>na</strong>iresune a<strong>na</strong>lyse révèle une étrange<strong>tempo</strong>ralité. Bien que la parole qui se dérouleet se découvre là, presqueimmédiatement, ait une structure<strong>tempo</strong>relle diachronique et se développeselon la forme linéaire de la succession,dès les premiers tours dans les dits, esti<strong>na</strong>ugurée une <strong>tempo</strong>ralité étourdissantepour celui qui arrive malavisé... C’est untemps sans <strong>des</strong>sus <strong>des</strong>sous qui s’amorcealors, puisque dans cette fiction qui meten scène l’artifice de la vérité du sujet, leprésent s’annonce toujours bousculé parun futur supposé, et formaté para unpassé hypothétique qui n’a jamaisréellement été. Très souvent dans cetteétrange <strong>tempo</strong>ralité, les réminiscences, leroman familial, les symptômes, larépétition traumatique semblent nous<strong>do</strong>nner <strong>des</strong> nouvelles d’un temps qui nepasse pas. Le temps du chronos, quidévore ses créatures, les instantsévanescents au fur et à mesure qu’ils<strong>na</strong>issent n’est pas suffisant pourexpliquer cette <strong>tempo</strong>ralité que Freuddécouvrit au principe du fonctionnement<strong>des</strong> processus inconscients, in<strong>tempo</strong>relsdit-il . De fait les traces mnésiquesinscrivent quelque chose qui n’a pas deregistre – le vécu réel. Les formations deEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano10


l’inconscient, le retour du refoulé, necesse pas d’écrire, cette faille à l’originequi ne cesse pas, de ne pas s’écrire. En1932, dans ses «Nouvelles Conférences »,Freud souligne l’incidence de la cliniquea<strong>na</strong>lytique sur cette soi-disantin<strong>tempo</strong>ralité. Le «progrès» dans laclinique a<strong>na</strong>lytique ne peut se réduire à lalecture et à la découverte du désirin<strong>des</strong>tructible, mais comme l’avanceFreud dans cette conférence, une a<strong>na</strong>lyse<strong>do</strong>it conduire le sujet à un autre vécu dutemps qui passe. Il regrette alorscurieusement de ne pas avoir exploré etexploité davantage cette caractéristiquede l’inconscient, pour la théorie, et enconséquence pour la clinique: « Je persisteà soutenir que nous n'avons pas assez mis enrelief ce fait indubitable de l'immutabilité durefoulé, au cours du temps. C'est là que sembles'offrir une voie de pénétration vers lescon<strong>na</strong>issances les plus approfondies;malheureusement je n'ai pu réussir à m'yintroduire ». «Je n'ai moi même fait aucunprogrès à ce sujet» comme dit la traductionen portugais.3. Là où Freud découvre l’in<strong>tempo</strong>ralité,Lacan produit l’a-<strong>tempo</strong>ralité qu’il meten fonction dans la direction de la curecomme «temps logique». Le développementde son propre enseignement expliciteque ce n’est pas le passé qui encombreet embarrasse le présent, c’est leRéel, une faille d’origine qui contraint lesujet à la répétition et à la décli<strong>na</strong>isoninfinie de son manque-à-être. Lastructure du signifiant précipite le sujetdans le temps logique del’anticipation/rétroaction qui le fait seproduire, se causer, à partir de la fonctionnégative que son affirmation(identification) inscrit, par le biais du signifiantde l’Autre. La structure du signifianti<strong>na</strong>ugure un temps perdu, qui nes’est jamais vraiment passé et ne passerajamais - «j’aurai été» - temps réel que larépétition ne cesse jamais d’écrire.«Wo Es war», où ça était, la répétition,Lacan fait advenir l’acte en tant quediscontinuité au cœur du sens de la névrose.C’est au point même de «l’i<strong>na</strong>ltérabilitédu refoulé » qu’il insère le tempslogique, c’est à dire, producteur dutemps pour conclure, en dépit du bonsens. En dépit du bon sens de lanévrose, l' intrusion de l’a<strong>na</strong>lyste et <strong>des</strong>es cartes (silence-voix-présence-coupure)oriente et conduit l’a<strong>na</strong>lyse jusqu’àsa conclusion. C’est ainsi que nouspouvons saisir comment l’acte de l’a<strong>na</strong>lysteproduit au bout du compte le momentde conclure de l’a<strong>na</strong>lyse, c’est à direl’acte de l’a<strong>na</strong>lysant.Comment? Comment le maniementpar le désir de l’a<strong>na</strong>lyste de la coupure dela séance, comment la production del’instant de la coupure, cause la durée del’a<strong>na</strong>lyse en tant que finie et non infinie?La mesure d’une a<strong>na</strong>lyse, son temps, safinitude dépend de la cadence, pulsation,du «Tempo» mis en acte du fait del’interruption <strong>des</strong> séances. Une a<strong>na</strong>lysene se mesure pas en année, ni heure niminutes: sa mesure c’est la coupure.«Combien de suspension de séance to<strong>na</strong><strong>na</strong>lyse a-t-elle duré?» D’où l’importancecruciale de la fréquence <strong>des</strong> séances quirecueille l’alter<strong>na</strong>nce séance-coupureintervalle.L'acte fait d’une pierre deuxcoups, il cause <strong>des</strong> effets de sujet: surprend,met en évidence, et vide lasupposition du sujet suspendu à l’Autreet simultanément surprend et met enrelief ce qui du sujet est réponse du réel.4. L’a<strong>na</strong>lyste, à chaque fois, coupe laparole, coupe la séance, qu’elle soit detemps variable, ou séance courte (thèmede nos débats), c’est imprévisible, c’est laresponsabilité de l’acte a<strong>na</strong>lytique.Quand on suspend la continuité, onisole une séquence où peut se lire unesupposition du sujet. Qu’est-ce qui a étéentendu? Qu’est ce qui a été dit? 1,2,3?ou 21,34? ou bien 5,8,13?«Sur quel point me suis-je arrêté?8,13,21!!» «c’est ça!?», ou bien «Je n’ai riencompris!» «Cela n'a fait aucun sens pourmoi votre interruption de séance ladernière fois!»; «13,21,34, qu'est-ce que Jeraconte, qu'est-ce que Je compte, quel estl'en-Je?» «0,1,1? C’est ça?»On recon<strong>na</strong>ît dans ces séquences, <strong>des</strong>sections de suite de Fibo<strong>na</strong>cci, une suitemathématique infinie où chaque élémentest construit à partir de la somme <strong>des</strong>deux précédents, c’est simple commeEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano11


principe, mais quand on entend ces morceauxchoisis il faut un temps avant depouvoir conclure le temps qui manque,le calcul de l’intervalle entre l’un etl’autre. «Ainsi le langage fait novation dece qu'il révèle de la jouissance et surgir lefantasme qu'il réalise un temps. Iln'approche le réel qu'à la mesure dudiscours qui réduise le dit à faire trou <strong>des</strong>on calcul» Malgré tous les Uns <strong>des</strong>énoncés qui s'égrènent un à un, 1,1,1.. ilmanque toujours un temps pour le sujet :l'un-en-plus ne se rattrape jamais, mais iltente toujours de récupérer ce tempsperdu dans sa demande, son bla bla, brefdans sa supposition d’un Autre.L’association libre apparemment linéaire,déroule dans la diachronie ce que lasynchronie de l’instant de voir a saisi: ilfaut le temps, il manque un temps. Lastructure propre de la parole dérouledans les dits les conséquences du dire,déplie, étire, gonfle, pince, dégonfle,coupe et recoupe l’espace topologique dela structure du sujet déployant sesdiscontinuités, ses trous, ses voisi<strong>na</strong>ges:«La topologie de notre pratique du dire». Peu à peu, les tours <strong>des</strong> dits quicontournent le creux de la demandefaçonnent et dé-couvrent l’espacetopologique propre de la névrose: untore qui se saisit très vite comme nouéavec un autre tore <strong>do</strong>nt il remplit etescamote le trou structurel. Ce tore dunévrosé étroitement enlacé avec le torede l’Autre qu’il suppose constituel’intrigue principale du roman familial,formaté par le fantasme fondamental. Leroman tourne autour de ce tour nonconté – erreur de compte dans les ditsque l‘étourdi va attribuer à l’Autre. Il lie(lit) son manque-à-être au manque –faille- pêché- de l’Autre , d’où sasupposition que son temps perdu estrecelé dans le savoir de l’Autre. CommeLacan démontre dans son texte«L’Etourdit», c’est la coupure del’a<strong>na</strong>lyste dans la série infinie del’association libre, dans les tours dits, quifait apparaître le «<strong>tempo</strong>» de la névrose,et suspend pour un instant sa raisonfantasmatique «Bien, nous allonssuspendre!».L’interruption produit la coupure médianede la bande de Mœbius, elle réalisele « dire» qui n’est pas dans les dits.«Qu’on dise reste oublié derrière ce quise dit dans ce qui s’entend ». Mais encoreune fois, dans la séquence de ce direen suspens dans l’intervalle, dire pardéfinition hors sens, il sera attribué unsens, <strong>do</strong>nt le secret se loge dans l’Autreet ses lois: «8,13,21...34!!» La séance estsuspendue!Combien de fois <strong>do</strong>it-on interromprela supposition de savoir dans l’Autrepour que tombe sous le sens son inconsistance?Le désir de l’a<strong>na</strong>lyste qui supporte lacoupure de la séance valide l’intervallecomme instance du dire:«"Cette dimension<strong>tempo</strong>relle est l'angoisse, cette dimension<strong>tempo</strong>relle est celle de l 'a<strong>na</strong>lyse.C'est parce que le désir de l'a<strong>na</strong>lystesuscite en moi cette dimension del'attente que je suis pris dans l'efficace del'a<strong>na</strong>lyse."L’a<strong>na</strong>lyste en acte – actualy - en suscitantla dimension de l’attente fait valoirles intermittences - les inter-dits commecausatifs, causation du sujet. L’actualitéde l’a<strong>na</strong>lyste, son a-temps a une incidenceclinique sur l’in<strong>tempo</strong>ralité du sujet del’inconscient. L’acte a<strong>na</strong>lytique produit,extrait, de la répétition cette autredimension du temps connue para laphilosophie de la Grèce jusqu’à la Chinecomme le Kairos, «le moment opportun».A la fin, le moment de conclure, c’estl’acte de l’a<strong>na</strong>lysant. Le moment deconclure interrompt la diachronie del’association libre, quelque chose cesse,de ne pas s’écrire, insuccès de l’unebévue. Insuccès: l’interruption de lasuccession est de l’ordre de l’acte quis’exécute,,sans le savoir de l’Autre etproduit sa suspension: «nous allons suspendre...»À la fin, il est temps de conclure quel’indécidabilité de la partie, par un tourde passe passe se transforme en cartedans la main de l’a<strong>na</strong>lysant – pas le mistigri<strong>do</strong>nt le névrosé passe son temps à essayerde se défausser, carte de l’impuissancequi encombre le jeu , empêche lapartie, et embrouille la partition (sépara-Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano12


tion), mais cette carte qui arrive à pointnommé en forme de lettre.Combien de temps faut-il pour arriverà la fin! «Ce n’est qu’après un long détourque peut advenir pour le sujet le savoirde son rejet originel »Il faut le temps, le «<strong>tempo</strong>» de l’a<strong>na</strong>lystequi produit au fur et à mesure de ses à-coups, l’attente, la faille dans le temps del’Autre <strong>do</strong>nt le sujet est réponse «Il fautle temps pour faire trace de ce qui a défaillià s’avérer d’abord .»Références BibliographiquesFREUD, Sigmund. Nouvelles conférencessur la psycha<strong>na</strong>lyse (1936): Paris, ÉditionsGallimard, 1971.LACAN, Jacques. L’identification – Sémi<strong>na</strong>ireIX (1961-62): Paris, Publicationhors commerce – Document interne àl’A.L.I, 1996.LACAN, Jacques. L'Angoisse - Sémi<strong>na</strong>ire X(1962-1963): Paris, Edition du Seuil,LACAN, Jacques. Autres écrits: Paris, Éditiondu Seuil, 2001.LACAN, Jacques. D'un Autre à l'autre –Sémi<strong>na</strong>ire XVI (1968-1969): Paris, Éditionsdu Seuil, 2006.PROUST, Marcel. À la recherche du tempsperdu: Paris, Éditions Gallimard, 1987.SOLER, Colette. « Le temps qu'il faut » In:Volume Préparatoire pour le V Rendez-vousInter<strong>na</strong>tio<strong>na</strong>l de l'IF-EPFCL.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano13


désir, c’est le capter à la lettre. Le sujetentre dans le temps via le désir et,parallèlement, il cesse de penser. C’est ceque traduit la formule courante lorsqu’unsujet se situe en syntonie avec son désir :« Je n’ai pas vu le temps passer ». Êtredans le temps et réfléchir au tempss’opposent autant qu’être et penser.L’acte et le tempsMainte<strong>na</strong>nt, il convient de s’interrogersur la place de l’interprétation dans sonrapport au temps. Dans la progression del’enseignement de Lacan, on perçoit uneréduction de l’interprétation jusqu’à ceque celle-ci devienne minimale et ce quiest ciblé, c’est la production de l’acte. Laquestion qui ressort de façon nette n’estpas seulement de savoir commentobtenir le degré maximal <strong>des</strong>ymbolisation mais de viser, au-delà, labéance entre le symbolique et le réel. Ils’en déduit alors que si la dernièreperspective de Lacan est de définirl’inconscient comme un moyen dejouissance du symptôme, le but dernierde l’opération a<strong>na</strong>lytique ne consiste pasà interpréter le refoulé mais à modifier leprogramme de jouissance du sujet.Cela impose une révision de la conceptiondu temps dans l’a<strong>na</strong>lyse. Il est vraique l’a<strong>na</strong>lyse dure le temps nécessairepour un sujet de s’approprier l’objet aqu’il avait auparavant placé du côté del’a<strong>na</strong>lyste qui lui-même l’incarne pour lesujet.Interpréter ce qui est refoulé introduitdéjà le sujet dans l’actualité du temps carle refoulé, avec son caractère immuableau temps qui passe et aux contingencesqui l’accompagnent, le submerge dans untemps toujours passé. Le fait de pouvoirdépouiller la vivacité actuelle de la représentationétait déjà pour Freud un objectifthérapeutique central. Si le névrosé esthors du temps, c’est parce qu’il est réglépar le temps du fantasme <strong>do</strong>nt l’axiomeest résistant à l’usure et situe le sujet àl’heure de l’Autre, avec pour effet unestéréotypie a<strong>tempo</strong>relle. Freud indiquaitdéjà, avec précision, qu’après <strong>des</strong> décennies,les représentations refoulées seconduisaient avec la même vivacité qu’audébut. Quelle meilleure illustration quecelle de la réminiscence hystérique : lesannées se sont écoulées, les charmes sesont évanouis, mais elle continue à rêverau prince charmant comme lorsqu’elleétait petite fille. En ce sens, l’orientationdu réel et le désir de l’a<strong>na</strong>lyste qui estcelui de réveiller, introduisent unchangement dans la relation au temps.Cependant, l’a<strong>na</strong>lyse ne se limite pas autemps de la production d’un désir, elleimplique l’intégration du temps du circuitpulsionnel et la modification de lajouissance de l’inconscient.La réalisation du circuit pulsionneljusqu’à son dernier tour exige du temps.Il ne s’agit pas uniquement du temps duparcours de la pulsion entre le sujet etson objet sexuel, mais aussi du temps liéà la consommation — c’est le terme deLacan — de l’a<strong>na</strong>lyste. Cette dimensionde l’a<strong>na</strong>lyste comme étant un objet àconsommer, présente tout au long de lacure, acquiert une valeur spécifique aprèsla chute du sujet supposé savoir. C’est letemps d’un deuil interne à l’a<strong>na</strong>lyse. Jesoulève que cette période de deuil estcruciale par rapport à l’expérience qu’u<strong>na</strong><strong>na</strong>lysant peut faire de ce que l’a<strong>na</strong>lysteadvient à la fin et que Lacan a qualifiéede « désêtre ». C’est dans cette zone où seconjugue la véritable issue de l’a<strong>na</strong>lyselacanienne qui, comme toute élaborationde deuil, peut se traduire, à l’occasion,par une impossibilité à conclure.Cette zone qui s’ouvre dans l’a<strong>na</strong>lyseaprès la chute du sujet supposé savoirconditionne le désir de l’a<strong>na</strong>lyste ; car il ya une différence entre le « <strong>des</strong>être » del’a<strong>na</strong>lyste comme effet de la chute de lasupposition de savoir et comme effet del’élaboration d’un deuil. Il y a, bienévidemment, <strong>des</strong> sorties d’a<strong>na</strong>lysefulgurantes, mais ce n’est pas la fulgurancequi nous indique la justesse de lasortie. La zone fi<strong>na</strong>le de l’a<strong>na</strong>lyse correspondà la logique qui préside à l’ensemble: une magie lente et une instantanéitéde l’acte qui impliquent une hâtedans la sortie comme effet del’élaboration du deuil, sans laquelle onpourrait confondre la sortie avecl’illusionnisme de la magie. En d’autresEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano18


termes, je soulève qu’il existe un bénéficeépistémique à faire durer cette zonefi<strong>na</strong>le que j’oppose à la sortie fulgurantequi serait l’effet de la rencontre avecl’inconsistance de l’Autre.Je reviens à la question de la hâte, présenteà chaque séance et qui, cependant,ne peut être dissociée de la <strong>tempo</strong>ralitélente requise par l’a<strong>na</strong>lyse. La hâte est unpousse-à-dire ce qu’on n’a jamais été enmesure de dire, et ce, jusqu’à parvenir àla limite du dicible, mur derrière lequel seloge le dire propre au sujet, sa singularitéintime, le support de l’ensemble <strong>des</strong>dires. La hâte est articulée à l’acte del’a<strong>na</strong>lyste mais en lien avec l’acte du sujet,parce qu’il peut exister une hâteconnectée à l’illusion, illusion <strong>do</strong>nt, ditLacan, la hâte peut être complice. Eneffet, le risque est de confondre la hâteconjuguée à l’acte et la hâte dans saversion imagi<strong>na</strong>ire, cette dernière étantune hâte dissociée de l’acte au point oùLacan isole la fonction correcte de lahâte qui est celle de produire le momentde conclure 3 .Lacan nous avertit de ne pas en faire unusage imagi<strong>na</strong>ire en se référant à une hâtequi se conclut par un départ arbitraire etqui conduirait à l’errance. Il <strong>do</strong>nnecomme exemple majeur la révolution. Ilconvient <strong>do</strong>nc de distinguer différentesformes de hâte, et il est <strong>do</strong>nc légitimed’affirmer qu’il existe plusieurspossibilités de hâtes à la sortie del’a<strong>na</strong>lyse. Bien évidemment, j’exclus de lasérie, les solutions prématurées ou lessorties dépendantes d’une précipitation.Des sorties par la hâte, nous pouvonsdistinguer celle où le sujet se soutient dela déduction de l’inconscient. C’est unesortie qui passe par le savoir d’un déchiffrage.Toute autre est la sortie qui dépenddu rapport du sujet avec un dire singulier.En fin de compte, je soutiens que lasortie fulgurante par la chute du sujetsupposé savoir n’est pas équivalente à lasortie (fulgurante ou non) qui coïncideavec le deuil de l’objet terminé dans lacure. La hâte non imagi<strong>na</strong>ire à la sortiedépend de la réalisation d’un tour de plusdans une a<strong>na</strong>lyse, ce qui exige égalementdu temps.3LACAN, J. « Radiophonie », Autres écrits, Paris,Seuil, 2001, p. 433.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano19


La cita y el encuentroGabriel Lombardixiste para nosotros loEque no se elige; muchasveces sentimos, y conrazón, que es muy pocolo que depende denosotros, de nuestravoluntad consciente oinconsciente; ColetteSoler habló de ello hace unos años enRio de Janeiro. Ahora bien, es sin dudaen ese estrecho margen de libertad quenos resta a<strong>do</strong>nde reside lo que para cadauno de nosotros es lo decisivo, el núcleoético de nuestro ser, allí <strong>do</strong>nde lopulsio<strong>na</strong>l puede conjugarse, o no, con el<strong>des</strong>eo que viene del Otro.Por eso en nuestra vocación, en el amor,en nuestra condición de seres libres, unpoco libres, no elegimos lo que ocurre enel mo<strong>do</strong> de lo necesario. En tantopsicoa<strong>na</strong>listas, tampoco buscamos allí laetiología de los síntomas. La historia y laclínica del psicoanálisis sugierenfuertemente que lo que llamamos causa,causa del síntoma, causa subjetiva, noresponde al régimen de lo necesario, sinoa otras coorde<strong>na</strong>das lógico-<strong>tempo</strong>rales.La causalidad que nos interesa, y quenos interesa en el goce como punto deengarce del <strong>des</strong>eo del Otro, es la queocurre “por accidente”, decimos entérminos aproxima<strong>do</strong>s, y tal vez seríamejor decir “por trauma”, pordiscontinuidad, por ruptura <strong>tempo</strong>ral quemarca un antes y un <strong>des</strong>pués. Ocurrecomo por azar, de un mo<strong>do</strong> noprograma<strong>do</strong>.Para considerar las causas accidentales,Lacan se inspiró en ese segun<strong>do</strong> libro dela Física en el que Aristóteles explica quela causalidad por accidente se orde<strong>na</strong> en<strong>do</strong>s registros diferentes del ser: elaccidente que acaece en un ser incapazde elegir se llama autómaton, el accidenteque ocurre en un ser que sí es capaz deelegir se llama túkhe; término queusualmente se vierte al español como“fortu<strong>na</strong>”, pero que Lacan, bajo lainfluencia de Freud, prefiere traducircomo rencontre, encuentro o reencuentro.El ejemplo de túkhe que proponeAristóteles es el siguiente: un hombrehubiera podi<strong>do</strong>, de haberlo sabi<strong>do</strong>,acercarse a tal lugar para recuperar undinero, justo cuan<strong>do</strong> su deu<strong>do</strong>r percibeu<strong>na</strong> suma considerable. Llega al lugarjusto en el momento oportuno, pero nocon ese fin, sino por azar. Por accidentele sucede que habien<strong>do</strong> llega<strong>do</strong> hasta allí,llega para reunirse con el deu<strong>do</strong>r yencontrar el dinero que se le adeuda. Yesto, no porque venga a ese lugarfrecuentemente o necesariamente, sucedepor azar algo que él <strong>des</strong>eaba, y se activaasí u<strong>na</strong> elección en un momentoinespera<strong>do</strong>, por un efecto de fortu<strong>na</strong>, unefecto de encuentro accidental de algo<strong>des</strong>ea<strong>do</strong>.El verbo tukhêin es entonces estarpresente en el lugar y el momentooportuno, para encontrar a alguien o algoque tal vez no se esperabaconscientemente, pero se <strong>des</strong>eabaencontrar. Anticipa la dimensión delinconsciente.¿Cuál es la importancia para nosotrosde lo que acaece por accidente, portrauma? Que extrae de lo necesario,hacien<strong>do</strong> lugar a la elección, que es elacto esencial del ser hablante.La cita y el encuentroEl ejemplo de Aristóteles tiene lavirtud de <strong>des</strong>cribir un encuentro sin citaprevia, sin rendez-vous agenda<strong>do</strong>.La clínica de la neurosis nos haacostumbra<strong>do</strong>, en cambio, a los ejemplosde cita sin encuentro; la cita ha si<strong>do</strong>pactada, pero el encuentro no seproduce, falla, se posterga, se deja pasarla ocasión. La tensión esencial que hacede la neurosis u<strong>na</strong> patología del tiempo,un <strong>des</strong>fasaje entre el <strong>des</strong>eo y el acto, seexpresa cotidia<strong>na</strong>mente en la brechalógico-<strong>tempo</strong>ral entre cita y encuentro.U<strong>na</strong> aclaración en este Rendez-vousmultilingüe: los términos “cita” yEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano20


“encuentro” se recubren parcialmente,pero pueden ser distingui<strong>do</strong>s en algu<strong>na</strong>slenguas, español, francés, inglés, ytambién se puede oponer el términolatino cito al griego túkhein.CITARENDEZ-VOUSENCUENTRORENCONTREAPPOINTEMENT MEETING –ENCOUTERCITOTE(imperativo: rendez-vous!)CITO: llamar, hacer venir.TUNKHANO(encontrar por azar)TUKHÊIN:responder al <strong>des</strong>eo y a laespera 4 .En su semi<strong>na</strong>rio Problemas cruciales delpsicoanálisis Lacan da un ejemplo de citatoma<strong>do</strong> de la teoría del signo de Peirce,“cinco floreros en la venta<strong>na</strong> con lacorti<strong>na</strong> corrida hacia la izquierda”, cuyosignifica<strong>do</strong> según el lingüista sería: estarésola a las cinco. Lacan observa sinembargo que no se trata de un signo quecomponga un mensaje unívoco. ¿Quéquiere decir “sola a las cinco”?Remitimos a la clase del 5 de mayo de1965 para el precioso análisis que allírealiza, sola, seule, es también única, parael solo, el único que recibe el mensajeante la mirada ciega del vecindario.Retengamos solamente este comentarionosográfico de Lacan: Quien reciba estesigno reaccio<strong>na</strong>rá de un mo<strong>do</strong> diferentesegún su tipo clínico; en el caso delpsicótico la atención recae sobre elmensaje y su lekton, el perverso seinteresa en el <strong>des</strong>eo en juego y el secretoposeí<strong>do</strong>, el neurótico pone el acento en elencontrar, o mejor dicho, reencontrar elobjeto.El neurótico enfatiza lo que losestoicos llamaban tunkhánon, pero con laparticularidad siguiente, que se interesaen el encuentro: para fallarlo. En efecto,las distintas neurosis pueden entendersecomo formas diversas de evitar elencuentro, de faltar a la cita del <strong>des</strong>eo. Elhiato por ellas acentua<strong>do</strong> entre cita y4 Un ejemplo de Tucídi<strong>des</strong> en sus Crónicas de laguerra del Peloponeso: Tés hekástou bouléseos te kaìdóxen tukhêin (responder al <strong>des</strong>eo y la expectativa decada uno).encuentro las distingue de otros tiposclínicos, <strong>des</strong>tacan<strong>do</strong> el <strong>des</strong>fasaje <strong>tempo</strong>ralque separa al sujeto de su acto, yrevelan<strong>do</strong> ese orden causal <strong>des</strong>cripto porFreud, y antes vislumbra<strong>do</strong> porAristóteles, en que lo perdi<strong>do</strong> y <strong>des</strong>ea<strong>do</strong>ha si<strong>do</strong> olvida<strong>do</strong>, y sólo se reencuentrapor accidente.Cuan<strong>do</strong> aun así algu<strong>na</strong> vez el encuentrose produce, es por lo generalcompletamente <strong>des</strong>conoci<strong>do</strong> por elsujeto, o bien es considera<strong>do</strong> como unmal encuentro, un acontecimiento a<strong>des</strong>tiempo; demasia<strong>do</strong> pronto para elhistérico, demasia<strong>do</strong> tarde para elmelancólico, el obsesivo por su parteemplea u<strong>na</strong> estrategia <strong>tempo</strong>ral mixtapara faltar al encuentro: anticipa tarde. Encualquier caso, se trata de u<strong>na</strong>contecimiento a <strong>des</strong>tiempo que deto<strong>do</strong>s mo<strong>do</strong>s lleva la marca del<strong>des</strong>conocimiento.Los sueños de <strong>des</strong>encuentro sonsueños típicos de la neurosis, y es fácilencontrar en ellos ejemplos que ilustranbastante bien esa evitación que esesencial en ese tipo clínico. U<strong>na</strong> pacientesoltera, atractiva aunque ya no tan joven,consulta justamente por no poderencontrar un hombre que al mismotiempo le resulte interesante y quetodavía no esté casa<strong>do</strong>. Relata <strong>do</strong>s sueñosreitera<strong>do</strong>s en su vida previa a la consulta.En el primer sueño está en su casa,atrincherada, rodeada de indios. “¡Quésusto!” – dice con tono aniña<strong>do</strong> -. En elsegun<strong>do</strong> sueño sale de su casa, perocomo un espíritu, sin que los otrospuedan verla, un espíritu sin cuerpo.“¡Me encanta!”, comenta divertida.Las estrategias de <strong>des</strong>encuentro sondiversas en la neurosis. Es típico de lahisteria ceder corporeidad a Otra mujer,así como forma parte de las estrategiasdel obsesivo realizar el <strong>des</strong>eo sin que senote, de contraban<strong>do</strong>. Pero si se prestaatención, se puede advertir que lastécnicas de <strong>des</strong>encuentro en las neurosisjuegan eminentemente sobre el eje deltiempo. La espera, la programación, elaburrimiento, la anticipación a<strong>des</strong>tiempo, el demasia<strong>do</strong> tarde y eldemasia<strong>do</strong> pronto, el faltar a la cita sinEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano21


Lo voluntario del ser hablante no sereduce a la voluntad consciente.Nuestra política de EscuelaLa distinción entre cita y encuentropuede ser relevante no sólo en la clínicadel psicoanálisis, también en su política.Como <strong>des</strong>ig<strong>na</strong>ción de u<strong>na</strong> reunióninter<strong>na</strong>cio<strong>na</strong>l, el término “cita”, “rendezvous”,es más prudente que “encuentro”o “rencontre”, porque <strong>na</strong>die garantizaque efectivamente en u<strong>na</strong> cita hayaencuentro, y menos aún que lo que seencuentra sea lo espera<strong>do</strong>. En to<strong>do</strong> caso,el <strong>des</strong>eo que puede animar a algunos nopodría cumplirse en el mo<strong>do</strong> de lonecesario, sin hacer lugar a lo que del<strong>des</strong>eo, en un ser capaz de elección, serealiza en el mo<strong>do</strong> de la túkhe.Al “Encuentro” de 1998 por ejemplose le llamó así pero no hubo propiamenteun encuentro, no en to<strong>do</strong> caso un buenencuentro. Esto ilustra ese rasgoestructural del encuentro, que responde au<strong>na</strong> <strong>tempo</strong>ralidad que no obedece elprograma, el tiempo de la elección.La “cita”, que nos convoca en el mo<strong>do</strong>del imperativo, citote o rendez-vous!, esu<strong>na</strong> convocatoria que puede facilitar o noel encuentro. Comentan<strong>do</strong> la distinciónentre tu eres el que me seguirás – tu escelui qui me suivra(s) -, con o sin “s”, Lacanmostró que hay distintas maneras de citaral Otro, de llamarlo, es distinto invitarlo<strong>des</strong>de el <strong>des</strong>eo que darle instruccionescomo a un autómata 7 .La cita orde<strong>na</strong> a la manera de lonecesario, pero el encuentro sólo seproduce en seres capaces de elección, yen el mo<strong>do</strong> de la contingencia. La éticadel psicoanálisis incita a advertir lo que seencuentra de real, y lo que se encuentrade real, no necesariamente es un buenencuentro, a veces se presenta bajo laforma de lo que decepcio<strong>na</strong>, del fracaso,incluso de la crisis.¿Habrá en estos primeros días de julio de2008, en São Paulo, encuentro? No estágarantiza<strong>do</strong> de antemano.¿Coincidiremos en la historia que aquí seelabore, la historia que según decíaHeine, es la profecía del pasa<strong>do</strong>? ¿Quéhemos hecho en estos diez años? ¿Quéesperamos para los próximos?Quienes acudimos a esta Citaenfrentamos por ejemplo la pregunta:¿Cuál es la reglamentación quenecesitamos? Aprovecho para dejar aquíu<strong>na</strong> opinión, que creo coherente con loque vengo de explicar. La reglamentaciónque necesitamos es la mínima necesaria,para asegurar el acto a<strong>na</strong>lítico en susdiferentes incidencias: en la intensión,facilitan<strong>do</strong> el funcio<strong>na</strong>miento de losdispositivos específicos de la Escuela quehacen lugar a opciones reales <strong>des</strong>de laperspectiva del psicoanálisis; en laextensión, facilitan<strong>do</strong> el acceso delpsicoa<strong>na</strong>lista a otros contextos en los queél tenga la chace de hacer, de sus citasprofesio<strong>na</strong>les, ocasiones de encuentropsicoa<strong>na</strong>lítico.7LACAN, J. Les psychoses, Seuil, Paris, clase del 13de junio de 1956.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano24


Repetir, rememorar e decidir: a análise entre oinstante da fantasia e o momento <strong>do</strong> atotítulo <strong>do</strong> meu trabalhoé, evidentemente,Ouma home<strong>na</strong>gem aotexto de Freud de1914 “Rememorar,repetir e elaborar”,mas inclui o conceitode decisão, introduzi<strong>do</strong> por Lacan precocementecom a expressão “a insondáveldecisão <strong>do</strong> ser” 8 , e que apresenta inúmeros<strong>des</strong><strong>do</strong>bramentos clínicos e éticos aolongo de seu ensino. Tentarei <strong>des</strong>envolver,então, este tema, através de trêsbreves recortes.1. Repetição: O instante da fantasia:Se eu fosse, quan<strong>do</strong> eu fizer, se tivesse pensa<strong>do</strong>,eu não queria... O sujeito neurótico vivesuspenso num <strong>tempo</strong> que projeta sobre ofuturo toda a promessa de um presenteque “teria si<strong>do</strong>”, se não fosse a maldiçãoque determi<strong>na</strong> o álibi para a eter<strong>na</strong>suspensão <strong>do</strong> ato. Congela<strong>do</strong> no instanteda fantasia – ce<strong>na</strong> <strong>na</strong> qual esboçou suaversão de uma relação sexual possível –o neurótico almeja o impossível: parar o<strong>tempo</strong> que, introduzin<strong>do</strong> contingência<strong>na</strong> série necessária, <strong>des</strong>mascara aprecariedade e a instabilidade de suamontagem.O sujeito, tentan<strong>do</strong> tapear o fracassoreal de tal empreitada, alia-se a Cronos,pagan<strong>do</strong> o preço de por ele se deixardevorar, em troca da ilusão de umacontabilidade que, se não para o <strong>tempo</strong>,ao menos o <strong>do</strong>mestica. Há mesmoaqueles que dedicam a vida à tarefa de<strong>do</strong>mesticá-lo. “Na medida em que Júpiteré perfeitamente capaz de castrar Cronos– diz Lacan –, nossos pequenos Júpiterestemem que o próprio Cronos comecefazen<strong>do</strong> o trabalho” (Lacan, 1999[1957/58]): Alguns são atrasa<strong>do</strong>s e procrasti<strong>na</strong><strong>do</strong>res,já que é sempre possíveladiar ainda um pouco a decisão, à espera8Esta expressão é introduzida por Lacan no textode 1946 “Formulações sobre a causalidadepsíquica”.A<strong>na</strong> Laura Prates Pachecode mais <strong>tempo</strong> para pensar. Tempo é oque lhes falta – presumem – para livrálosda dúvida e da dívida com seu amoimplacável. Em contrapartida, há aqueles– ou mais freqüentemente aquelas – queantecipam uma ence<strong>na</strong>ção qualquer, tentan<strong>do</strong>furtar-se da passagem inexorávelcom uma espécie de “eu faço a hora”,num escape calcula<strong>do</strong> <strong>do</strong> encontro inevitávelcom a hora marcada. Há tambémos que fogem de Cronos como o diabofoge da cruz, preven<strong>do</strong> que o relógio nãoos livrará da mordida. Aceleração e/ouatraso, encontram-se <strong>na</strong> torção que cria aface única da banda de Moebius (ilustradano cartaz de nosso Encontro), onde osujeito – como uma formiga operária –corre contra o <strong>tempo</strong>. A diacronia quemove a cadeia significante é, assim, umeterno “vir a ser” que movimenta osujeito, projetan<strong>do</strong>-o num futuro incerto,mas consistente – já que no fi<strong>na</strong>l, estavaescrito <strong>na</strong> profecia da fantasia o que eleiria encontrar: “essa cadeia infinita de significaçõesa que se chama <strong>des</strong>tino. Podemosescapar dela indefinidamente, maso que se trataria de encontrar éjustamente o começo – como é que osujeito entrou nessa história de significante?”– para usar as palavras de Lacanno Seminário “A Angústia” (Lacan, 2005[1962/63], p. 78).Como dizia uma a<strong>na</strong>lisante: Não sei oque me espera. Não sabe, mas tem a certezade que, seja lá o que for, “isso” estaria lá,pronto, esperan<strong>do</strong>, em algum lugar nofuturo. Wo es war, soll ich werden – comonos ensinou Freud – “lá onde isso estava,o eu deverá advir”. Cabe ao sujeitocontinuar caminhan<strong>do</strong> <strong>na</strong> estrada da vida(a banda), até – como dizia outroa<strong>na</strong>lisante – chegar lá! Eis a suposiçãoinconsciente que o sustenta em suaalie<strong>na</strong>ção neurótica: a da existência <strong>do</strong>Outro que sabe, porque está “lá”, nofuturo. O sujeito, assim, “só se anunciaque terá si<strong>do</strong> no futuro anterior” – comoEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano25


expressa Lacan em sua célebre frase. Daísua obsessão pela previsão oracular: sesoubesse o que o Outro sabe, se tivesseacesso à senha, antecipadamente, to<strong>do</strong> orisco, o furo, o erro, o equívoco, oengano, seriam apaga<strong>do</strong>s e, aí sim, o atoestaria garanti<strong>do</strong>. Enquanto esse dia nãochega, e o sujeito não “chega lá”, o atoestá suspenso ou simula<strong>do</strong>. O que nãoimplica em ausência de acting out oumesmo de passagens ao ato que, entretanto,ape<strong>na</strong>s reforçam sua alie<strong>na</strong>ção.Aí está o para<strong>do</strong>xo <strong>do</strong> neurótico: emborasua relação com o <strong>tempo</strong> seja daordem <strong>do</strong> “muito ce<strong>do</strong>” ou “muitotarde”, o sujeito é bastante pontual noque diz respeito ao encontro com suafantasia fundamental. A fantasia, queestamos acostuma<strong>do</strong>s a tratar enquantoum lugar – A Outra ce<strong>na</strong> –, tambémapresenta uma dimensão <strong>tempo</strong>ral <strong>na</strong>vertente sincrônica. A vida vivida <strong>na</strong> “misérianeurótica” é repleta de sincronicida<strong>des</strong>– como supôs Jung – (oucoincidências se vocês preferirem).Estamos acostuma<strong>do</strong>s a escutar nossosa<strong>na</strong>lisantes queixarem-se: Comigo é sempreassim, parece que an<strong>do</strong> em círculos, parececarma, de novo a mesma coisa, sempre caionessa. Vocês devem ter sua própriacoleção de frases recortadas da clínica.Elas apontam para o que Freud chamoude “compulsão à repetição” que, comosabemos, vai além <strong>do</strong> princípio <strong>do</strong> prazer.Por esta via, Freud concluiu em “Além<strong>do</strong> princípio <strong>do</strong> prazer”, o que se convencionouchamar de a<strong>tempo</strong>ralidade <strong>do</strong>inconsciente: “os processos psíquicosinconscientes encontram-se, em si, fora<strong>do</strong> <strong>tempo</strong>. Isto quer dizer, em primeirolugar que não podem ser orde<strong>na</strong><strong>do</strong>s<strong>tempo</strong>ralmente, que o <strong>tempo</strong> não muda<strong>na</strong>da neles e que neles não se podeaplicar a idéia de <strong>tempo</strong>”. (Freud, 1981 v.III [1920], p. 2520). Essa expressão “fora<strong>do</strong> <strong>tempo</strong>” Freud articula com algo quepodemos formalizar logicamente como“o que não cessa de não se inscrever”:No a<strong>na</strong>lisante – diz Freud – “acompulsão à repetição <strong>na</strong> transferêncianos mostra que os traços mnêmicosrecalca<strong>do</strong>s de suas experiências primeirasnão se encontram nele em esta<strong>do</strong> deligação (Bindung)”. (Idem, p. 2520).Sabemos que para Freud a repetição éatribuída ao “retorno ao i<strong>na</strong>nima<strong>do</strong>”.Com Lacan esse “retorno ao mesmo”– que contém um impossível <strong>na</strong> própriafórmula – é chama<strong>do</strong> de real: “o real éaqui o que retor<strong>na</strong> sempre no mesmolugar” (Lacan, 1962). O que Lacanchamava de retroversion (receber <strong>do</strong> Outrosua própria mensagem de forma invertida)revela a própria estrutura <strong>do</strong>inconsciente, formalizada mais tarde <strong>na</strong>escrita <strong>do</strong> Discurso <strong>do</strong> Mestre.S1$//Essa escrita, entretanto, que inclui oque da estrutura está fora da linguagem(o objeto “mais-de-gozar) contém afórmula da Nachtraglichkeit freudia<strong>na</strong> <strong>na</strong>svertentes diacrônica (S1 → S2: o que semodifica) e sincrônica ($◊a: o quepermanece constante). O Outro,enquanto senhor <strong>do</strong> <strong>tempo</strong> é, portanto,aquele que goza <strong>do</strong> saber sobre o futuro,enquanto o sujeito mantém-se fixa<strong>do</strong> noinstante da fantasia – simultaneamenteflexível e inextensível – <strong>na</strong> eter<strong>na</strong>expectativa da alcançá-lo.2. Rememoração: <strong>tempo</strong> entre oinstante e o momento: A intromissão<strong>do</strong> a<strong>na</strong>lista <strong>na</strong> estrutura da neurose instaura,via associação livre, a lógica darememoração. Como articulava Freud,aquilo que era repetição (Wiederholung)passa a ser lembrança (Erinner), sobtransferência. Trata-se de um artifício,um truque – nos adverte Lacan. Umtruque através <strong>do</strong> qual o a<strong>na</strong>lista incita oneurótico ao saber, fazen<strong>do</strong>-se de suportepara o SSS (Lacan, 1969). Eis ahisterização <strong>do</strong> discurso, que Lacansublinha, <strong>des</strong>de o início de seu ensinonão se tratar de memória histórica, masda rememoração, da historisteria (hystoire) 9<strong>na</strong> qual: “não é o que vem depois que émodifica<strong>do</strong>, porém tu<strong>do</strong> o que estáantes” – dizia nos anos 50. Arememoração – acrescenta em 1976 –“consiste em fazer as cadeias entrarem9Faço aqui referência ao texto de Lacan de 1976“Prefácio da edição inglesa <strong>do</strong> Seminário 11”. InOutros Escritos (2003).S2aEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano26


em alguma coisa que já está lá e que senomeia como saber” (Lacan, 2007[1975/76]).$ → S1a // S2Falar para ser escuta<strong>do</strong>, falar para servisto, falar para furar o Outro ou parafazê-lo existir. O saber, no dispositivoa<strong>na</strong>lítico, passa a ser uma produção, quese retira <strong>do</strong> próprio sujeito pelas formações<strong>do</strong> inconsciente. Evidenciam-se, assim,os <strong>do</strong>is aspectos da transferência: se, pelainclusão <strong>do</strong> a<strong>na</strong>lista <strong>na</strong> fantasiafundamental, ela é a atualização da realida<strong>des</strong>exual inconsciente – isto é, darelação sexual impossível –, ela não é,entretanto, ape<strong>na</strong>s repetição de umpassa<strong>do</strong> a ser revela<strong>do</strong> à luz da memória.Ao contrário, o que abre a margem parao ato a<strong>na</strong>lítico, é justamente sua vertentede criação.Durante a maior parte <strong>do</strong> <strong>tempo</strong> quedura uma análise, entretanto, o que secria – a partir <strong>des</strong>sa aspiração vãchamada neurose de transferência – éuma ficção. Ficção que enquadra ejustifica a realidade ao construir, pouco apouco, o castelo onde iriam habitar osaber e a verdade após consumarem seucasamento impossível. Aprisio<strong>na</strong><strong>do</strong> <strong>na</strong>torre que ele próprio terá ergui<strong>do</strong>, osujeito <strong>des</strong>conhece a servidão voluntáriaimplicada em sua fixação no objetoparcial da fantasia que se sustenta numequívoco: o da totalidade <strong>do</strong> gozo. Construiro castelo da fantasia é, logicamente,condição necessária, contanto que osujeito não se contente em habitá-lo.A produção, ao longo de uma análise,portanto, porta em seu âmago o cúmulo<strong>do</strong> engano, que Lacan chamou oequívoco <strong>do</strong> SSS: “Suposto no saber emque ele consiste como sujeito <strong>do</strong>inconsciente” (2003 [1973]). Suposição,ainda demasia<strong>do</strong> neurótica, de que osaber produzi<strong>do</strong> sob transferênciaalcançará enfim o objeto da fantasiainconsciente localiza<strong>do</strong>, como verdade,em algum lugar <strong>do</strong> passa<strong>do</strong>.Um a<strong>na</strong>lisante testemunhou com umaane<strong>do</strong>ta o momento em que se deu contade sua posição <strong>na</strong> fantasia: Dois homens assaltamum banco e cada um foge com uma mala.Após alguns anos, um <strong>do</strong>s assaltantes, quehavia fica<strong>do</strong> rico com o dinheiro rouba<strong>do</strong>, vêpela janela de seu carro, um mendigo que elereconhece ser seu cúmplice no assalto. Curioso,pára o carro para perguntar por que ele estava<strong>na</strong>quela situação miserável? E o outro responde:Na minha mala só encontrei papéis com dívidas.Passar a vida pagan<strong>do</strong> a dívida contraídapor outro e, a partir <strong>des</strong>sa escolha, pagaro preço de viver <strong>na</strong> miséria pela culpa dereconhecer-se agente de outro crime. Apiada – que de resto revelava a presença<strong>do</strong> objeto a<strong>na</strong>l articula<strong>do</strong> ao olhar –aludia a uma ce<strong>na</strong> de sua infância,reconstruída a partir da intervenção daa<strong>na</strong>lista: fora severamente repreendi<strong>do</strong>por roubar as ferramentas <strong>do</strong> pai <strong>na</strong>s quaisera proibi<strong>do</strong> termi<strong>na</strong>ntemente de mexer,para emprestá-las a um amigo, obten<strong>do</strong>assim o prestígio de ser visto comoaquele que tem as ferramentas. Caía, assim,sua imagem tão cultivada de “meninobonzinho”. A presença, entretanto, <strong>do</strong>duplo especular, encar<strong>na</strong><strong>do</strong> <strong>na</strong>quele quegoza da vida, <strong>do</strong> dinheiro e das mulheresao roubar a mala certa, aindapermaneceu durante muito <strong>tempo</strong>, nessaanálise, como um ideal a ser alcança<strong>do</strong>pelo avesso.3. Decisão: O momento <strong>do</strong> ato/fazeroutra ficção <strong>do</strong> real. Sabemos, <strong>des</strong>deFreud, que os <strong>tempo</strong>s da construção dafantasia até sua redução a um resíduo<strong>des</strong>subjetiva<strong>do</strong>, dependem das escansõesoperadas pelo a<strong>na</strong>lista. O jogo <strong>do</strong><strong>tratamento</strong> a<strong>na</strong>lítico, assim, gira em torno<strong>do</strong> corte. É o corte que tor<strong>na</strong>rá possívelo salto mais além das seqüências daconstrução. Aquele mesmo a<strong>na</strong>lisante,quan<strong>do</strong> se dá conta da consistência quehavia da<strong>do</strong> ao Outro que não existe,inicia a sessão com o seguinte chiste: Oportuguês entra num ônibus vazio, com apresença ape<strong>na</strong>s <strong>do</strong> motorista e <strong>do</strong> cobra<strong>do</strong>r esenta-se em um lugar qualquer. Está choven<strong>do</strong> ejusto no lugar escolhi<strong>do</strong> tem uma goteira quepinga sobre sua cabeça. Após algum <strong>tempo</strong>circulan<strong>do</strong>, o cobra<strong>do</strong>r pergunta: - Português,não tem ninguém no ônibus e você fica com essagoteira pingan<strong>do</strong> em cima da sua cabeça. PorqueEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano27


não troca de lugar? E o português responde: -Trocar com quem? Corte da sessão! Destavez, terá si<strong>do</strong> enfim suficiente para queultrapasse o horror ao ato?Ten<strong>do</strong> a transferência se reduzi<strong>do</strong> aoextremo da insignificância – este pontoreal não interpretável, quan<strong>do</strong> a presença<strong>do</strong> a<strong>na</strong>lista é quase idêntica aoesquecimento da coisa sabida – o queainda a manteria, senão a covardia <strong>do</strong>sujeito em <strong>des</strong>abo<strong>na</strong>r-se <strong>do</strong> inconsciente– as migalhas de saber – enquanto lastro?Mais uma sessão, o saber Sn+1, alembrança encobri<strong>do</strong>ra mais remota,uma volta a mais <strong>na</strong> demanda, a últimapalavra, o tijolo derradeiro da construção<strong>do</strong> tal castelo de fantasia. Não. Não háúltima palavra. Nenhuma esperança de setermi<strong>na</strong>r uma análise por essa via, queFreud percebeu ser infinita. Como noslembra Lacan a propósito <strong>do</strong> para<strong>do</strong>xode Zenão – que aponta justamente para oincomensurável –: Aquiles, é bem claro, sópode ultrapassar a tartaruga, não pode juntar-sea ela. Ele só se junta a ela <strong>na</strong> infinitude. Se(como vimos no início), não há o Outroque detém a senha que decifra a charadasobre o futuro, tampouco há o Outro <strong>do</strong>passa<strong>do</strong> pleno de significaçõescondensadas a serem <strong>des</strong>vendadas. Talcrença, aliás, só pode conduzir o sujeito aperpetuar, sob transferência, a busca <strong>do</strong><strong>tempo</strong> perdi<strong>do</strong>.Uma vez ten<strong>do</strong> se depara<strong>do</strong> com ohorror da modalidade de gozo eleita, nãoé em absoluto de mais <strong>tempo</strong> que osujeito precisa para decidir abrir mão: dafixação <strong>do</strong> objeto <strong>na</strong> fantasia, <strong>do</strong> acessoao não sabi<strong>do</strong> que sabe da castração, aoinsucesso da relação sexual 10 , <strong>do</strong> casamentofictício entre saber e verdade. O a<strong>na</strong>listanão é o noivo da verdade, adverte Lacan.Aqui, é preciso dar um passo além deFreud, um passo que é um salto e queLacan chamou de passe. O momento <strong>do</strong>passe, portanto, pressupõe justamente atransposição da lógica <strong>do</strong>s objetosparciais da fantasia (a parte pelo to<strong>do</strong>),para a lógica incompleta <strong>do</strong> não-to<strong>do</strong>.Trata-se, assim, de um esvaziamento:“No fim da operação o a<strong>na</strong>lista aí repre-10Referência ao Seminário de Lacan L´insu quesait de l´une-bévue s´aile à mourre.senta o esvaziamento <strong>do</strong> objeto a, ele caipara se tor<strong>na</strong>r ele mesmo a ficçãorejeitada” (Lacan, 1969). Rejeitar a ficção,se <strong>des</strong>pedir <strong>do</strong> castelo. Não por acaso,Lacan articulou esse momento de plenopasse a certa posição depressiva quecorresponde logicamente à queda <strong>do</strong> SSSe à certeza antecipada de que a falta é,realmente, pura perda. Essa posição deverá,entretanto, ser atravessada. Só setermi<strong>na</strong> uma análise, portanto, por umato que ultrapassa o sujeito, pois implicaem sua <strong>des</strong>tituição.Sim, é preciso <strong>tempo</strong> (Il faut letemps); não há curto circuito para oatravessamento da fantasia: Isso só se obtém– sublinha Lacan (1972/73) – “depois deum <strong>tempo</strong> muito longo de extração parafora da linguagem, de algo que lá estápreso”; este “resto da coisa sabida” quese chama objeto a. Para uma a<strong>na</strong>lisante;uma mulher, as ferramentas <strong>do</strong> paitambém apresentavam um valor muitoespecial, <strong>na</strong> medida em querepresentavam o acesso ao dito paternotoma<strong>do</strong> como imperativo: Você tem queaprender a se virar sozinha. Na caixa deferramentas encontrava os instrumentosnecessários para fazer tu<strong>do</strong> o que um homemsabe; o que incluiu a fabricação, <strong>na</strong>infância, de um pênis artificial com oqual podia uri<strong>na</strong>r em pé. No momentoem que consente com sua clássica esurpreendente penisneid, tem um sonho:estava andan<strong>do</strong> em Paris com o pai,aprecian<strong>do</strong> os monumentos, quan<strong>do</strong> sedeparam com um manto no chão, to<strong>do</strong>borda<strong>do</strong> e brilhante. O pai deita-se sobreo manto e ela tenta em vão fotografá-lopor to<strong>do</strong>s os ângulos, já que semprehavia uma sombra que impedia a capturada imagem. O pai levanta-se e o mantotransforma-se em trapos de mendigos erestos de comida. Nas associações, se dáconta da inversão pulsio<strong>na</strong>l: meu paisempre fez sombra sobre mim. Explicita-se,assim, sua inscrição não-toda fálica <strong>na</strong>presença <strong>des</strong>te objeto não capturável pelaimagem – própria definição de objeto a –essa mancha que, segun<strong>do</strong> Lacan, estruturao lugar de falta em toda visão (Lacan, 1969).Ao mesmo <strong>tempo</strong>, revela-se a respostafantasmática que lhe forneciaEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano28


consistência imaginária <strong>na</strong> identificaçãocom o rebotalho <strong>do</strong> outro (“os restos decomida”) – marca de sua relação com oshomens.A extração <strong>do</strong> objeto a <strong>des</strong>taca,assim, a presença <strong>na</strong> estrutura, <strong>des</strong>saoutra banda não especularizável, imprimin<strong>do</strong>a pressa lógica: a função da pressa 11– enfatiza Lacan – “é colocada peloobjeto a como causa de <strong>des</strong>ejo”. (Lacan,1985 [1972/73], p. 67). A perda purapode, então, causar outra ficção <strong>do</strong> real 12 . Oque exige, entretanto, uma decisão. Ora,a decisão é um ato solitário. Solitário esem lastro, já que suas conseqüências nãopodem ser antecipadas por nenhumcálculo. Entre o antes e o depois, há umindecidível lógico, impossível de calcular.E isso por razões tão simples quechegam a ser <strong>des</strong>concertantes: o passa<strong>do</strong>reduz-se ape<strong>na</strong>s ao traço que suportou ainscrição primeira, e o futuro só existeenquanto <strong>des</strong>ejo e aposta. O momento<strong>do</strong> ato, assim, provoca uma profundatransformação <strong>na</strong> própria relação <strong>do</strong>sujeito com o <strong>tempo</strong>. Consentin<strong>do</strong> emceder à inexorável mordida de Cronos, épossível, então, experimentar a boa horaque os gregos chamavam de Kairos –<strong>tempo</strong> que não pode ser medi<strong>do</strong>, masque pode ser vivi<strong>do</strong>. “A miragem daverdade, da qual só se pode esperar amentira, não terá então outro limite –nos ensi<strong>na</strong> Lacan – senão a satisfaçãoque marca o fim da análise” (2003 [1976],p. 568).11Trata-se de uma referência ao texto de Lacan“O <strong>tempo</strong> lógico e a asserção da certezaantecipada”(1949), retomada por ele noSeminário 20 “Mais Ainda” (1972/73).12Expressão utilizada por Lacan no Seminário 17“O avesso da psicanálise” (1969/70).Referências BibliográficasLACAN, J. (1954-55). O Seminário, livro 2:O eu <strong>na</strong> teoria de Freud e <strong>na</strong> técnica da psicanálise.Trad. de Marie Christine Lasnik Penot com acolaboração de Antônio Luis Quinet deAndrade. Rio de Janeiro, Zahar, 1985._________. (1956-57). O Seminário, livro 4:A relação de objeto. Trad. Dulce DuqueEstrada. Rio de Janeiro, Zahar, 1995._________. (1957-58). O Seminário, livro 5:As formações <strong>do</strong> inconsciente. Trad. Vera Ribeiro.Rio de Janeiro, Zahar, 1985._________ . (1962-63). O Seminário, livro10: A angústia. Trad. Vera Ribeiro. Rio deJaneiro, Zahar, 2005._________. (1964). O Seminário, livro 11:Os quatro conceitos fundamentais de psicanálise.Trad. MD Magno. Rio de Janeiro, Zahar,1998._________ . (1969 – 70). O Seminário, livro17: O avesso da psicanálise. Trad. Ari Roitman.Rio de Janeiro, Zahar, 1992._________ . (1972-73). O Seminário, livro20: Mais, ainda. Trad. M.D.Mag<strong>do</strong>. Rio deJaneiro, Zahar, 1982._________ . (1975-76). O Seminário, livro23: O sinthoma. Trad. Sérgio Laia. Rio deJaneiro, Zahar, 2007.LACAN, J. (1946). Formulações sobre a causalidadepsíquica. In: Escritos. Op.Cit._________. (1945). O <strong>tempo</strong> lógico e aasserção de certeza antecipada. In: Escritos.Op.Cit._________. (1960). Subversão <strong>do</strong> sujeito edialética <strong>do</strong> <strong>des</strong>ejo no inconscientefreudiano. In: Escritos. Op.Cit.LACAN, J. ________. (1961-62). A Identificação.Seminário não estabeleci<strong>do</strong> oficialmente.Trad. Ivan Corrêa e Marcos Bagno. Centrode Estu<strong>do</strong>s Freudianos, Recife, 2003.________. (1966-67). La lógica del fantasma.Seminário não estabeleci<strong>do</strong> oficialmente.________. (1967-68). O ato a<strong>na</strong>lítico.Seminário não estabeleci<strong>do</strong>oficialmente.________. (1968-69). De um Outro ao outro.Seminário não estabeleci<strong>do</strong> oficialmente.________. (1974-75). R.S.I. Seminário nãoestabeleci<strong>do</strong> oficialmente.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano29


Le temps du désir, les temps de l’interprétation, letemps de l’acteMarc Straussl s'agit de distinguer troisItemps, accessoirement en démultipliantle second. Et dedémontrer que ces troistemps appartiennent à <strong>des</strong>mo<strong>des</strong> d'existence différentsqui correspondent euxmêmesà trois temps dans lacure ; aux trois temps de la cured'ailleurs.I/ Ainsi, le premier, le temps du désir,est celui de la parole innocente, celle quise dit et ne sait pas ce qu'elle dit. Elle acours dans ce qu'on appelle la vie courante,où l'ignorance est couverte par lemasque du moi. C'est elle aussi qui seprofère sur le divan, la parole a<strong>na</strong>lysante,celle de l'association libre qui, de facto, estplacée sous le sceau du savoir en attentede son complément d'interprétation.À ce temps du désir et de la parole correspondent<strong>des</strong> temps grammaticaux.Des temps, pas les temps ; pas tous <strong>do</strong>nc,puisqu' à ces temps manquent celui surlequel je ferai porter aujourd'hui maquestion : où est le présent ? Avec l'applicationconcrète, clinique, de cette question,qui s'énonce en : quand puis-je direque je suis présent – c'est-à-dire aussi,quand puis-je me sentir dans le présent ?Pourquoi à ces temps de la parole innocentele présent manquerait-il?C'est que le désir n'est pas au présent. Eneffet, c'est lui qui est innocent, précisémentde ce qui le cause, et il est tout occupéà poursuivre son objet. Un objet<strong>do</strong>nt il veut croire que c'est celui qui luimanque. Et il ne peut le croire que tantqu'il ne l'a pas attrapé. S'il l'attrape, il estobligé d'en changer, d'en mettre un autreà la même place d'objet escompté ; autreobjet, mais même place.Ainsi, le sujet du désir vit dans le futur.Il se projette dans le moment où il seraau présent, en présence de l'objet, réuni àlui. Il se projette même dans un futur oùil pourra se voir avoir été au présent. Laca<strong>na</strong> développé cette dimension du futurantérieur du désir.Le sujet ne projette cette rencontre àvenir que parce qu'il a manqué la rencontrepassée. Une méprise première alaissé sa trace, sa cicatrice d'insatisfactionqu'il s'agit d'effacer. Le sujet veut répéterde la bonne manière, sans faute, ce qui aété manqué une première fois. Cette réminiscencede la trace est ce qui le projettedans l'avenir attendu de la saisie del'objet primordialement perdu. Un passépour un futur, le présent n'étant que latransition évanescente entre les deux.À ces temps il y a <strong>des</strong> affects qui sontattachés : l'espoir et la peur.Et une animation particulière ducorps : la hâte.C'est que, dans le temps du désir, je n'aipas de temps à perdre.L'objet est là, plus ou moins à portée deregard, de voix, de main, il m'attend.Et je sais que je risque à chaque instantd'être dépassé par la mort, qui interromprama course. Ce serait quand même<strong>do</strong>mmage, tous ces efforts pour rien…Mais au moment de la saisie de l'objet,une crainte apparaît. Est-ce le bon ? Ilfaut en être assuré, n'être pas dupe d'uneprécipitation causée par un leurre. Etpour cela suspendre le mouvement, afinqu'il puisse être repris en con<strong>na</strong>issance decause. En quoi la seconde fois serait-elleen con<strong>na</strong>issance de cause ? En tout cas,suspendre leur mouvement est bien aussice que font les autres, les autres prisonniersdu temps logique. Donc, puisqu'ilsse sont arrêtés aussi, je peux reprendrema marche. Mais y vont-ils vraiment ?Vérifions encore qu'ils sont assurés deleur décision, que leur départ précédentétait bien volontaire. Arrêtons-nous encoreune fois et voyons s'ils repartent.Oui, repartir deux fois suffit à fairepreuve que la première suspension n'étaitEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano30


pas le fait du hasard. Ce n'est <strong>do</strong>nc pas lamise en mouvement du sujet qui lui<strong>do</strong>nne sa certitude, mais la suspension dece mouvement. Et c'est la deuxièmesuspension qui <strong>do</strong>nne le sens <strong>des</strong>uspension vraie à la première.Voici <strong>do</strong>nc l'objet qui s'offre à moi. Laporte de la prison est sur le point <strong>des</strong>'ouvrir et je vais enfin en passer le seuil.Me voilà libre, bientôt ! Mais libre dequoi ? Ce qui, passé la porte, s'offre, n'estpas l'espace infini <strong>des</strong> possibles. Il y abien un objet qui s'offre là, mais, déceptionen même temps que soulagement,cet objet obtenu n'est pas l'objet attendu.Déception, car il ne me reste que la libertéde consommer éventuellement cet objet-récompense,jusqu'à ce que l'effet <strong>des</strong>atisfaction en soit passé et qu'il me faillerepartir en quête du véritable objet. Soulagement,car si c'était le bon, c'en seraitcuit de ma quête, et le désir qui me représentes'abolirait en même temps qu'elle.Je puis <strong>do</strong>nc hésiter à me satisfaire del'objet qui se présente, hésitations quicorrespondent aux types cliniques <strong>des</strong>névroses : soit que trop me<strong>na</strong>çant il failleau phobique l'éviter, soit que trop décevantil faille le refuser, à l'hystérique ens'y soustrayant, anorexie de sa consommation<strong>do</strong>nc, et à l'obsessionnel en lerendant i<strong>na</strong>déquat et <strong>do</strong>nc impossible.Je peux aussi être fatigué de la coursepour un temps, le temps de récupérer, <strong>des</strong>omnoler. D'ailleurs, avec le pilotage automatiquede l'appareil psychique, jepeux somnoler et continuer ma course.Que je <strong>do</strong>rme et rêve, ou que je soiséveillé, c'est la même course.Mais quoi qu'il en soit de mon énergieà désirer, le sens du désir, c'est la fuite duprésent, au sens de l'évasion. Si le sensfuit, au sens du tonneau, le sens du désirest la fuite, au sens de la détalade. Désircomme défense dit Lacan ; ajoutonscomme défense contre le présent.II/ Les temps de l'interprétationLe deuxième temps que nous distinguonsest celui de l'interprétation. Nousavons dit les temps de l'interprétation,non parce qu'ils sont grammaticalementvariés, mais parce qu'ils se répètent, à travers<strong>des</strong> formes différentes. C'est letemps du traumatisme. Un temps qui nese dit pas, n'est pas un tempsgrammatical, ni n'accède à l'existencelangagière. Au contraire, temps dumalentendu, lapsus ou équivoque, ilcoupe le flux du langage, interrompt la<strong>do</strong>uce somnolence du pilotageautomatique. Il fait surprise, suspend lessemblants. Et par là répète à l'identique letrauma premier, celui de la prisemanquée de l'objet. Avec lui, il faut seréveiller, il y a urgence. Il faut éteindrel'incendie provoqué par la chute ducierge qui, au lieu de brûler bien à saplace, enflamme le corps entier.Rendre impossible la chute du cierge,c'est ce à quoi s'emploie le névrosé. Par<strong>des</strong> fixations auxquelles il arrime lecierge, même si par là il se fixe un peutrop lui aussi. Jusqu'à se faire le servantdu cierge, lui supposer même un vouloirêtre cierge et ainsi l'a<strong>do</strong>rer pour s'assurerqu'il reste bien cierge bienveillant, c'est-àdireimmobile. Croire savoir tenir lecierge sous son contrôle, par ses rites,c'est rassurant. Mais le démenti de la réaliténe manque jamais. L'accident, soustoutes ses formes, montre que ce n'étaitpas ça ! Autre chose existe encore, quepour con<strong>na</strong>ître, c'est-à-dire maîtriser, ileût fallu appareiller autrement !Par la répétition <strong>des</strong> coupures interprétatives,se dévoilent au sujet sesmanœuvres pour faire exister à son désirun cierge <strong>do</strong>té d'un vouloir qui le protègede l'incendie, qui assure les semblants quiconfèrent une image à l'objet de son désir.Ainsi progressivement le cierge apparaîtdans sa bêtise de cierge, S1.En effet, il n'y a pas plus de vouloir ducierge que de directeur de prison, et parlà de liberté, d'évasion possible. Il n'y apas de directeur pour décider d'inscriresur le corps de chaque prisonnier sa couleurspécifiée ; ce que nous écrivonsS(A)barré. Aucun <strong>des</strong> prisonniers ne peutdéduire de la couleur <strong>des</strong> autres la sienne,à savoir la vraie <strong>na</strong>ture de son sexe quiest sa signification au-delà de son a<strong>na</strong>tomie.Le temps de S(A)barré, temps del'interprétation, ne peut se quantifier, sesérier. Il s'éprouve dans son ex-sistence.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano31


III / L'acteLe troisième temps est celui de l'acte.Un temps qui se distingue de celui du désir,avec sa fuite, comme de celui de l'interprétation,qui est suspens, coupure dutemps où le sujet ne s'appréhende quepar sa disparition hors de la chaîne de sesreprésentations, dans l'angoisse.Aussi bien le temps du trauma est sanssuite, sans suite nouvelle. Après son suspens,ça reprend comme avant, répétitionvaine dit Lacan.Dans l'acte, en revanche, le sujet répèteaussi, mais tout autre chose. À partir duconstat de la répétition vaine, il peut courirle risque absolu qu'il y a à opter sansgarantie. Ne pouvant dès lors que soutenirles conséquences de son affirmation àpartir de la réponse que les autres voudrontbien <strong>do</strong>nner pour lui attribuer unsens. Le sujet <strong>do</strong>it s'en remettre à l'autrepour deux choses. Authentifier ce qu'ildit, mais surtout authentifier qu'il parle etqu'il a été entendu comme tel, commeparlant.En effet, que veut dire le sujet en parlant? Il veut certainement que l'autre luiconfirme qu'il a bien dit ce qu'il pensaitavoir dit, ce qu'il voulait dire par exemplequ'il était homme, ou qu'il était femme,ou qu'il était mort, ou vivant. Que l'Autrel'assure <strong>do</strong>nc de ses semblants. Mais lesujet ne sait que trop que les réponsesqu'il reçoit de ses parte<strong>na</strong>ires le déçoiventtoujours dans son attente.L'autre aussi ne fait que demander ce quilui manque, n'en sait pas plus que lui.Alors que le sujet voudrait être aimé pourautre chose qu'un semblant, pour ce quile fait unique.La parole pour cela est sans espoir dedevoir ne procéder que du semblant.Reste que le sujet parle, pour se faire, audelà<strong>des</strong> semblants, recon<strong>na</strong>ître commeparlant, comme parlêtre.Et il est un autre mode de l'usage du langagequi n'est pas que semblant, niquecoupure traumatique non plus : l'écriture.L'idée que j'aimerais proposer aujourd'huiest que notre expérience nous révèlequ'il n'est de temps présent que dansle temps de l'acte, et que ce temps del'acte est un temps d'écriture. Ce quim'oblige à préciser en quoi le dire,puisqu'il n'y a d'acte que du dire, en quoile dire se fait écriture.Le plus simple est de dire que le dire estce qui <strong>des</strong> dits, qui fluent et qui fuient,fait trace. Une trace qui constitue lesujet ; ou, ce qui revient au même, lechange.Une trace qui se veut écriture ne peutêtre le fait d'un accident. C'est une trace<strong>des</strong>tinée à faire sens, voulue pour fairesens pour un autre, son lecteur, qui peutêtre l'auteur lui-même à l'occasion.Écrire, ce n'est pas le fait de l'animal quilaisse ses traces sans y penser, par un accidentde la <strong>na</strong>ture, mais c'est la marquede la volonté d'un sujet. Elle est <strong>do</strong>ncsigne non seulement d'un désir, mais dufait qu'un sujet a accepté de s'y déposersans reprise possible, sans effacementpossible. Ce qui distingue bien l'écriturede la parole, qui peut tourbillonner danstous les sens, s'annuler - sauf bien sûr laparole a<strong>na</strong>lysante, où ce qui est dit est dit,en quoi elle s'égale bien à l'écrit, ineffaçablesans laisser de trace résiduelle.Le présent de l'acte est alors le dire quis'écrit, ne cesse pas de s'écrire. Inconsciemmentd'abord, dans la parole de désiret dans le symptôme qui l'accompagneet supplémente. Méthodiquement ensuitedans le parcours d'une a<strong>na</strong>lyse, où l'a<strong>na</strong>lysteest l'archiviste de droit de la chaîneassociative ainsi que celui qui ponctuecette dernière, l'or<strong>do</strong>nne par ses coupuresinterprétatives. Dans le dépôt fi<strong>na</strong>ld'une a<strong>na</strong>lyse enfin, quand, au-delà dufantasme et de ses mises en scène,s'isolent <strong>des</strong> bouts de lalangue qui, en faisantcoïncider <strong>des</strong> signifiants avec lajouissance éprouvée du corps, font laseule certitude du sujet.Enfin peut-être, ce dire qui s'écrit au présentest-il présent aussi dans la transmissionde l'expérience de l'a<strong>na</strong>lyse, <strong>do</strong>ncdans les dispositifs qui se proposent ànous à cette fin, passe, contrôle, élaboratio<strong>na</strong><strong>na</strong>lytique enfin.Ainsi, le temps de l'acte réaliserait leprésent, moment non de promesse toujoursdéjà passée comme celui du désir,moment non de suspens, d'absence dusujet comme dans les temps de l'interpré-Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano32


tation, mais temps de présence aucontraire, temps d'incar<strong>na</strong>tion du verbe,de "réélisation" du sujet <strong>do</strong>nc.Ce serait ici le lieu de distinguer l'Histoire,et même l'œuvre d'art, de l'écrit telque nous en parlons avec Lacan. En effet,l’histoire comme l'œuvre d'art sontépinglés par Lacan non de l'acte mais dutour de passe-passe. Pourquoi ? Certes,l'un comme l'autre ne sont pas pensablessans l'acte qui les a constitués, mais l'uncomme l'autre ne peuvent de cet acte rientransmettre, ils ne peuvent qu'enregistrerqu'il a eu lieu. L'historien ne peut qu'ysupposer un sens, sans accès possible auréel du sujet de l'histoire, à sa dimensioncréatrice. L'œuvre d'art en revanche faitbien trace de ce que quelque chose s'estréellement passé, comme dit ClaudeLévi-Strauss, mais trace seulement, car lesujet dans son œuvre n'y est déjà plus,cette dernière n'étant que déchet de so<strong>na</strong>cte.Cela devrait nous amener à distinguerl'œuvre d'art de l'écrit, qui ne peut jamaisse réduire au déchet, même s'il lui faut enpasser par la "poubellication". Il reste eneffet toujours porteur de la singularité dela voix de celui qui l'a commis et, contrairementà l'œuvre d'art, ses interprétations,ses lectures, aussi ouvertes soientelles,ne peuvent être ouvertes à tous lessens. De ce point de vue, écrire et lire serejoignent dans un présent toujours répétable,d'une répétition qui se caractérise,comme celle du savoir, toujours première,c'est-à-dire sans perte. Reste ànous souhaiter à tous d'être de bons lecteurs.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano33


Tempo de LaiusarAntonio Quinetstamos em <strong>tempo</strong>s de PaiEreal. A figura representativa<strong>do</strong> Pai simbólico,aquele que une o <strong>des</strong>ejocom a lei, que barra ogozo devasta<strong>do</strong>r da Mãe,o pai normativiza<strong>do</strong>r queprotege e apazigua, essepai está <strong>des</strong>aparecen<strong>do</strong> <strong>na</strong> aletosfera espessaproduzi<strong>do</strong> pela fumaça <strong>do</strong> <strong>des</strong>matamentoda subjetividade no mun<strong>do</strong>con<strong>tempo</strong>râneo. De <strong>na</strong>da adianta lamentaro declínio da autoridade pater<strong>na</strong>, acusaro pai de humilha<strong>do</strong>, impotente e <strong>des</strong>denta<strong>do</strong>e receber o que to<strong>do</strong>s já sabemque quem é o escravo da família é o papai.A figura pater<strong>na</strong> que tem emergi<strong>do</strong> <strong>des</strong>eu obscuro anonimato é o Pai real, ogrande fode<strong>do</strong>r, como diz Lacan, o paisaca<strong>na</strong> fora da lei, goza<strong>do</strong>r, que trata osfilhos como objeto. Temos como exemplosrecentes o austríaco Joseph Fritzlmanten<strong>do</strong> em carceragem sua filha por18 anos nela engendran<strong>do</strong> seus própriosfilhos, e o pai violento, possuí<strong>do</strong> por umaignorância feroz como o pai de Izabelaque auxilia<strong>do</strong> pela madrasta num ato insanoa atirou pela janela abaixo.Nossa sociedade con<strong>tempo</strong>rânea pareceviver o mito de Totem e Tabu àsavessas: o <strong>des</strong>moro<strong>na</strong>mento da Leisimbólica deixa aberto o caminho para oretorno <strong>do</strong> cadáver vivifica<strong>do</strong> <strong>do</strong> paimorto, o Urvater, figuração <strong>do</strong> Pai real,como pai goza<strong>do</strong>r da horda primitiva, tirânicoabusa<strong>do</strong>r e assassino, que é chama<strong>do</strong>por Lacan de pai Orangotango, Oassassi<strong>na</strong>to <strong>do</strong> pai e sua substituiçãosimbólica por um totem, fez Freud dizerque no inicio era o ato – no inicio da civilizaçãoera o ato. Nesses <strong>tempo</strong>s debarbárie con<strong>tempo</strong>rânea o que faz apariçãonão é o ato <strong>do</strong>s filhos impon<strong>do</strong> a Leie sim os atos <strong>des</strong>medi<strong>do</strong>s <strong>do</strong> Pai real quefaz a sua lei – lei <strong>do</strong> gozo – fora de qualquerLei <strong>do</strong> campo <strong>do</strong> Outro.Retormemos o mito de Édipo à luz <strong>do</strong>pai real e de Totem e Tabu. Quem é o paide Édipo? Na verdade ele teve <strong>do</strong>is pais:o pai biológico Laio, rei de Tebas, queele não conheceu e sem saber o matou, ePólibo, que o criou em Corinto. Mas éLaio, que aparece como Pai real cuja <strong>des</strong>medidaconstitui a Até, a <strong>des</strong>graça, a maldição<strong>do</strong>s Labdáci<strong>do</strong>s e que será transmitidae paga por três gerações: o próprioLaio, Édipo e seus filhos Etéocles, Polinice,Antígo<strong>na</strong> e Ismênia. Laio é filho deLábdaco, rei de Tebas e quan<strong>do</strong> este é assassi<strong>na</strong><strong>do</strong>,ele é leva<strong>do</strong> aos 2 anos deidade para a Frígia sen<strong>do</strong> recebi<strong>do</strong> pelorei Pélops que o a<strong>do</strong>ta. Laio tem também<strong>do</strong>is pais. Pélops tem um filho Crísipo oqual, ao chegar <strong>na</strong> a<strong>do</strong>lescência, é entreguea Laios para educá-lo. Este seapaixo<strong>na</strong> pelo menino e o rapta e Pélopslança, então, a maldição: "se tiveres umfilho ele te matará e toda tua <strong>des</strong>cendência<strong>des</strong>graçada será". Daí vem a maldiçãoe toda a história cujo <strong>des</strong><strong>do</strong>bramentoestá <strong>na</strong> peça de Sófocles da qual vocêsassistirão minha versão após esta mesa. A<strong>des</strong>medida de Laios não foi ter ti<strong>do</strong> relaçõescom Crísipo, pois a relação pedagógicaerastes-erômenos era aceita comouma relação pedófila normal de amanteama<strong>do</strong>,professor-aluno <strong>na</strong> qual o sabernão é transmiti<strong>do</strong> sem Eros. A hybris deLaios foi tê-lo seqüestra<strong>do</strong> e com isso terrompi<strong>do</strong> as leis da hospitalidade e traí<strong>do</strong>aquele que o acolhera. A maldição de Pelopspara Laio é o que o faz furar os pésde seu filho Édipo e mandar matá-lo.Na minha interpretação, Édipo nãoquis saber <strong>do</strong> crime <strong>do</strong> pai e nem de suatentativa de assassi<strong>na</strong>to. Ele, em suainvestigação, foi até o ponto em que<strong>des</strong>cobre que ele matou o pai e que amulher com quem está é sua mãe. Masnão vai, além disso pois não quis saberda maldição herdada e da <strong>des</strong>medidapater<strong>na</strong>.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano34


Se compararmos o <strong>des</strong>envolvimentotrágico da investigação de Édipo sobresua origem, como o fazem Freud eLacan, com o percurso de uma análisepodemos dizer com Lacan que se Édipotivesse ti<strong>do</strong> <strong>tempo</strong> de laiousar ele talveznão teria ti<strong>do</strong> o <strong>des</strong>fecho que teve.Lacan introduz esse comentário sobrea peça de Sófocles Édipo Rei noseminário RSI quan<strong>do</strong> aponta que o furo<strong>do</strong> simbólico, correspondente aorecalque originário, é a morte. A peste,diz Lacan, é isso: a morte é para to<strong>do</strong>s."É preciso que a peste se propague emTebas para que esse "to<strong>do</strong>s" cesse de serde puro simbólico e passe a ser imaginável.É preciso que cada um se sintaconcerni<strong>do</strong> pela presença da peste". Estaé portanto, o real <strong>do</strong> furo <strong>do</strong> simbólicoimagi<strong>na</strong>riza<strong>do</strong> – peste que é o<strong>des</strong><strong>do</strong>brametno da calamidade provocadapela Esfinge, outra figura da morte e daAté, <strong>des</strong>graça, <strong>do</strong>s Labdácidas. Édipo,continua Lacan, só matou o pai por nãoter se da<strong>do</strong> o <strong>tempo</strong> de Laiusar. Se otivesse feito, o <strong>tempo</strong> que fosse preciso,teria si<strong>do</strong> o <strong>tempo</strong> de uma análise, poisera para isso que ele estava <strong>na</strong> estrada"(Lacan, RSI, lição de 17/12/1974)Laiuser em francês é deriva<strong>do</strong> de lalueque significa discurso, fala, peroração nojargão das Escolas. User em francêssignifica utilizar e também gastar,usar atéacabar como uma sola de sapato que detanto se usar vai gastan<strong>do</strong> e acaba. Naanálise é preciso <strong>tempo</strong> para usar e gastaro pai real. Tempo para se ir para além <strong>do</strong><strong>des</strong>ejo de salvar o pai, defrontar-se comseu crime e vencer a ordem de ignorânciaferoz.Passan<strong>do</strong> <strong>do</strong> mito á estrutura: é preciso<strong>tempo</strong> para se haver com o impossível<strong>do</strong> furo <strong>do</strong> simbólico lá onde jaz o gozo<strong>do</strong> pai rela imagi<strong>na</strong>riza<strong>do</strong> uma vez quepai real e pai imaginário tendem a serimiscuir um no outro. É o pai que aparece como abusa<strong>do</strong>r e criminoso <strong>na</strong>histeria e <strong>na</strong> neurose obsessiva cujo gozose sintomatiza no filho. É o pai de talpaciente <strong>do</strong> hospital que a espancavaquan<strong>do</strong> ainda bebê ela chorava e quehoje seu sintoma é um choro sem fim esem razão; ou o pai militar quecolaborou com a ditadura militar de taloutra a<strong>na</strong>lisante que faz de seu corpo umpalco de torturas, ou o pai fiscal <strong>do</strong>imposto de renda de um obsessivo quese enriqueceu ilicitamente deixan<strong>do</strong> parao filho a dívida <strong>do</strong> eterno <strong>des</strong>emprego.O neurótico prefere salvar o pai <strong>do</strong> quese deparar com sua ca<strong>na</strong>lhice; ele preferesofrer com seu sintoma <strong>do</strong> que saber <strong>do</strong>crime <strong>do</strong> pai e suas conseqüências.Prefere, como Édipo, se sentir culpa<strong>do</strong>de seus atos <strong>do</strong> que <strong>des</strong>velar a<strong>des</strong>medida <strong>do</strong> gozo paterno. Deparar-secom o real <strong>do</strong> pai é confrontar-se com aconseqüência da falta radical <strong>do</strong> Outro,ou seja, o gozo mortífero para além<strong>des</strong>amparo. E para isso é preciso Laiousar– gastar o Laio de cada um.A posição <strong>do</strong> pai real, segun<strong>do</strong> Lacan,está articulada em Freud como umimpossível e não é surpreendente, diz ele,que encontremos sem cessar o paiimaginário. É uma dependêncianecessária, estrutural. (sem. XVII). É oque vemos <strong>na</strong> figura <strong>do</strong> fantasma <strong>do</strong> pai:o espectro <strong>do</strong> cadáver vivo, como o pai<strong>do</strong> Homem <strong>do</strong>s ratos que apesar de mortolhe aparece vivo no meio da noite e opai de Hamlet que além de aparecer temfala. O espectro é o habitante <strong>des</strong>sa zo<strong>na</strong>entre-duas-mortes, campo de gozo, <strong>do</strong>Ha<strong>des</strong> ao inferno, onde pe<strong>na</strong>m as almaspeca<strong>do</strong>ras e criminosas à espera dasegunda morte. "Sou o espírito de teu paie vivo errante noite e dia até que a podridãode meus crimes seja queimada epurificada" – diz o pai de Hamlet noinício da peça. As mitologias criaram essehabitat para o pai real. Mas quem queimaé o filho. Ele arde por causa <strong>do</strong>s peca<strong>do</strong>s<strong>do</strong> pai, como diz Lacan (Seminário XI).Pai, não vês que estou queiman<strong>do</strong> porcausa de teus peca<strong>do</strong>s? E o espectro <strong>do</strong>pai de Hamlet lhe diz que "a menor deminhas faltas angustiaria tua alma, gelariateu jovem sangue e teus olhos saltariamdas órbitas como os astros de suas esferas..."Os crimes <strong>do</strong> pai são de um real quenão cessa de não se dizer para o filho eno entanto insiste e se tor<strong>na</strong>m umsintoma <strong>do</strong> filho – como a dívida <strong>do</strong> paiEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano35


<strong>do</strong> homem <strong>do</strong>s ratos e o gozo oral <strong>do</strong> paide Dora.O espectro recobre, mascara, vela etambém <strong>des</strong>vela o pai real ou o real <strong>do</strong>Pai. O espectro é a ence<strong>na</strong>ção daarticulação entre o pai real e o paiimaginário. É o que se encontra, comodiz Marc Strauss, <strong>na</strong> fantasia de Bate-senuma criança em que as ce<strong>na</strong>s vêem aosujeito petrificar, cristalizar um excessocomo um ciframento primeiro, umarepresentação <strong>do</strong> inominável <strong>do</strong> gozo(Tréfle, maio 1999, nº 2, p. 48). Nãoimporta se é efetivamente <strong>do</strong> gozo <strong>do</strong> Paique se trata ou <strong>do</strong> gozo imagi<strong>na</strong>riza<strong>do</strong> <strong>do</strong>Pai e sim <strong>do</strong> dispositivo que o sujeitoemprega para en<strong>do</strong>ssar um gozo que seapresenta a ela como exterior, vin<strong>do</strong> <strong>do</strong>Outro.O pai <strong>do</strong> crime não é o pai da lei, oNome-<strong>do</strong>-Pai. O pai estupra<strong>do</strong>r, ladrão,assassino, são figuras <strong>do</strong> pai imaginárioque <strong>do</strong> fórum à hybris <strong>do</strong> pai: o gozo<strong>des</strong>medi<strong>do</strong>. A <strong>des</strong>medida <strong>do</strong> pai com seureal é aquilo que o filho, com força, nãoquer saber. O homem é como Édipo,filho de laio – ele não quis saber da<strong>des</strong>medida pater<strong>na</strong>. No lugar <strong>do</strong> pai realexiste, diz Lacan, a ordem de uma ignorânciaferoz (Seminário XVII, p. 159).Há uma interdição: "Está excluí<strong>do</strong> quese a<strong>na</strong>lise o pai real, diz Lacan em Televisão,o melhor que se pode é o manto deNoé, quan<strong>do</strong> o pai é imaginário"(Télévision, Seuil, p.35). Um dia Noé seembriagou e ficou nu em sua tenda. Umde seus filhos, Chan, o viu e foi chamaros outros <strong>do</strong>is que, ao chegar, taparam osolhos e o cobriram com um manto paraesconder a nudez pater<strong>na</strong> e saíram decostas. Estes se salvaram e a toda a<strong>des</strong>cendência de Chan foi amaldiçoada.O que Noé fazia nu <strong>na</strong> tenda, jamaissaberemos, mas sem dúvida era algo daordem de um gozo que filho algum poderiaem <strong>tempo</strong> algum ver ou saber. Todanudez <strong>do</strong> pai será castigada... no filho.O pai que mata o filho é aborda<strong>do</strong> porLacan a partir <strong>do</strong> sacrifício de Isaac porseu pai Abraão comenta<strong>do</strong> porKierkegard <strong>des</strong>crito em temor e tremorem que <strong>des</strong>creve quatro variações <strong>do</strong>mito que se diversificam a partir <strong>do</strong>ponto em que Deus diz a Abraão:"sacrifica teu filho, mate-o". É <strong>na</strong>primeira que ele <strong>des</strong>creve a tentativa defilicídio.. Abraão agarrou Isaac pelopeito, jogou-o no chão e gritou:"Estúpi<strong>do</strong>! Crês tu que sou um pai? Não,não sou teu pai. Sou um idólatra! Crêsque estou obedecen<strong>do</strong> a um mandatodivino? Não. Faço isso somente porqueme dá vontade e porque me inunda deprazer!". Abraão aparece como o pai realque diria: "Vou te matar por puro gozo!"."Então Isaac exclamou angustia<strong>do</strong>: 'Deusde Abraão tende piedade de mim! Sêmeu pai, já não tenho outro nestemun<strong>do</strong>!'. Abraão se dirigiu a Ele, dizen<strong>do</strong>:Senhor onipotente receba minhahumilde ação de agradecimento, pois émil vezes melhor que meu filho acrediteque sou um monstro <strong>do</strong> que perca a féem ti" (Kierkegaard, 2004, p. 22). O paimonstro, capaz de matar o filho nem queseja por amor a Deus, é o que étransmiti<strong>do</strong> ao filho como seu peca<strong>do</strong>.É a propósito <strong>des</strong>sa passagem de Kierkeggardque Lacan diz no SeminárioXI que o que se herda é o peca<strong>do</strong> <strong>do</strong> pai.Isaac herda o crime <strong>do</strong> pai de ter<strong>des</strong>eja<strong>do</strong> matá-lo. Eis a herança de Isaace também a de Édipo. Diferentemente deAbraão, que no mito judaico-cristãorecebe a ordem de Deus de matar o filhopredileto como prova de seu amor, Laiosele mesmo decide matar seu filho Édipopara evitar que este o mate segun<strong>do</strong> amaldição oracular, fura-lhe então os pése o entrega a um pastor para ser joga<strong>do</strong>no lixão <strong>do</strong> monte Citéron.O Urvater de Totem e tabu, Noé comsua nudez, o Deus de Abraão, Yavé comsua ignorância feroz e Laios são figurasimaginárizadas e míticas <strong>do</strong> pai real.Édipo carrega em seu nome e em seucorpo a marca <strong>do</strong> crime <strong>do</strong> pai. A feridacausada por seu pai ao furar-lhe ostornozelos para pendurá-lo como umanimal e expô-lo e o edema queocasionou foi o que lhe deu o apeli<strong>do</strong> deOidipous, de oiden, edema nos pés. Oapeli<strong>do</strong> virou nome próprio e a feridadeixou-lhe coxo. Seu pé carrega um saber(oida) sobre o crime <strong>do</strong> pai <strong>do</strong> qualÉdipo não quis saber. A esfinge, comoEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano36


aponta Jean-Pierre Ver<strong>na</strong>nt, enunciava oenigma <strong>do</strong>s pés e equivocava com seunome: "tetrapous, dipois, tripou" disseela para Óidipous que ao dizer o homemcomo resposta suprimiu, como dizLacan, o suspense da verdade. A verda<strong>des</strong>obre a castração e o gozo de laios – opai real se manifesta em Édipo comoaquele que determi<strong>na</strong> a Até família <strong>do</strong>sLabdáci<strong>do</strong>s <strong>do</strong> qual ele e sua<strong>des</strong>cendência são herdeiros e também semanifesta como ignorância feroz:mandamento superegóico de não-saber.Eis porque para além <strong>do</strong> <strong>des</strong>ejo de saberque o impulsio<strong>na</strong> a querer investigar suaorigem, Édipo é possuí<strong>do</strong> pela paixão daignorância. Aliás, não será a força <strong>des</strong>sapaixão que faz Lacan dizer quefi<strong>na</strong>lmente não existe <strong>des</strong>ejo de saberalgum?O que Édipo ignora é que seu nome éuma letra que cifra um gozo, o gozo <strong>do</strong>Outro paterno: o "x" da função <strong>do</strong>synthoma, ou seja, uma escrita <strong>do</strong> gozo<strong>do</strong> Inconsciente.Óidipous, Pé Incha<strong>do</strong> é o signo <strong>do</strong> gozo<strong>do</strong> Pai que <strong>des</strong>ejou matá-lo e <strong>do</strong> qual elenão quis saber; Óidipous, Pé-que-sabe éa letra que confere a marca <strong>do</strong> saber <strong>do</strong>real, saber <strong>do</strong> crime <strong>do</strong> pai da origem daAté <strong>do</strong>s Labdácidas - móvel <strong>do</strong> filicídioque faz de Édipo o objeto rejeita<strong>do</strong> peloOutro – é o selo de seu ser de dejeto.Rejeita<strong>do</strong> pelos pais e, no fi<strong>na</strong>l da peça deSófocles, ao se apagar como sujeito, peloOutro social, que representa Tebas.Óidipous não acredita em seu ser <strong>des</strong>ynthoma, não acredita que ele seja capazde um dizer, pois ele não quer saber quese trata aí de uma cifra <strong>do</strong> gozo. Eisporque erra em sua ignorância e ficaescraviza<strong>do</strong> pelo gozo <strong>do</strong> Pai, servo <strong>do</strong><strong>des</strong>tino. Édipo está preso à ignoerrância.O crime <strong>do</strong> pai real como gozo<strong>des</strong>medi<strong>do</strong> é transmiti<strong>do</strong> como errotrágico que o filho carrega comoóidipous com seu sintoma no pé.Por um la<strong>do</strong> encontramos a herança dacastração que se transmite de pai para filho:Lábdaco , o manco, Laio, o torto, eÉdipo, pé incha<strong>do</strong>. Por outro la<strong>do</strong>, há atransmissão da maldição que Édipoherda como lote <strong>do</strong> gozo <strong>do</strong> pai inscritoem seu nome e seu corpo. Essa letra é onome <strong>do</strong> gozo <strong>do</strong> pai real. O nome quecondensa o gozo inscrito no enigma daEsfinge que Óidipous não ouviu.O <strong>tempo</strong> da análise é o <strong>tempo</strong> de laiusar:<strong>tempo</strong> de laio-ousar – <strong>tempo</strong> de ter aousadia de se confrontar com o crime e ogozo <strong>des</strong>medi<strong>do</strong> e ectópico <strong>do</strong> sujeito,que ele localiza no lugar <strong>do</strong> vazio <strong>do</strong>Outro – lugar topológico da <strong>des</strong>medida<strong>do</strong> Pai real. É preciso <strong>tempo</strong> deperoração para o sujeito gastá-lo osuficiente para que se revele o que é: um<strong>na</strong>da esvazia<strong>do</strong> de gozo. O <strong>tempo</strong> delaiusar é o <strong>tempo</strong> de olhar para os pés,ouvir os pés e pensar com os pés.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano37


Temps, pas logiqueColette Soleressentiel de ce qui aL’été élaboré par Lacanconcer<strong>na</strong>nt le tempsde l’a<strong>na</strong>lyse l’a étédans le cadre de sonretour à Freud, pourune a<strong>na</strong>lyse telle queFreud l’a initiée, c’està-direune a<strong>na</strong>lyse orientée vers la vérité,la vérité qui parle dans la structure delangage par la bouche de l’a<strong>na</strong>lysant maisaussi par les symptômes de son corps.Temps de la chaîne qui assure le retourdu refoulé en surprise, tendu entre anticipationet rétroaction, temps du futur antérieurdu sujet que commandent lespoints de capiton de son discours et qui,dans l’après-coup, lui feront retrouver lesmarques <strong>des</strong> premières contingences <strong>des</strong>a vie.La perspective que j’ai choisie pour ceRendez-vous sur le temps de la psycha<strong>na</strong>lyseest fonction de ce que j’ai travailléces dernières années. C’est la suivante :comment le réel en jeu dans une a<strong>na</strong>lyse,le réel vers lequel elle s’oriente pour trouversa fin, jette-t-il un jour nouveau sur letemps du transfert aussi bien que sur celuide la séance.Je pose en effet la question de savoir si laséance courte lacanienne et la durée qu’ilfaut pour l’a<strong>na</strong>lyse ne relèveraient pasd’une même causalité, alors même quedans les faits la durée de l’a<strong>na</strong>lyse, régulièrementlongue, semble indépendantede celle <strong>des</strong> séances qui varie de beaucoupselon les courants.La visée du réel, c’est ce qui a amenéLacan à sortir de la perspective structuralede son retour à Freud, à récuser uneà une les métaphores de ses débuts, celledu père, du symptôme et du sujet, à passerdu signifiant au signe et à la lettre, dulangage à lalangue, et à récuser parallèlementle modèle scientifique de la psycha<strong>na</strong>lysecomme condition de transmission.Cette problématique est explicite à partirdu sémi<strong>na</strong>ire Encore.C’est pour autant que la psycha<strong>na</strong>lyse,comme pratique de parole, mobilisel’imagi<strong>na</strong>ire et le symbolique, soit lechamp <strong>des</strong> semblants, que le réel y faitquestion et que l’on peut se demandercomme Lacan l’a formulé à la fin, si cen’est pas un délire à deux. La question estévidemment capitale.Conclusions par le réelLe réel qui pourrait se faire jour dans laparole et mettre un terme à la dérive infinieaussi bien du déchiffrage que du sens,Lacan en a avancé trois élaborations quiengagent trois définitions de la passe fi<strong>na</strong>leet non pas une seule.Les deux premières sont pensées parrapport aux « négativités » de la structure.Ce terme est une façon de désigner ceque la structure de langage rend impossible.Ces butées-là sont dès lors transstructuraleset programment <strong>des</strong> limitesinévitables de l’élaboration a<strong>na</strong>lytique quivalent pour du réel dans le symbolique.La première, <strong>do</strong>nt il situe le point declôture du processus a<strong>na</strong>lytique dans la «Proposition de 1967 sur le psycha<strong>na</strong>lystede l’École », c’est la passe à l’objet, laplus commentée. Elle sanctionne l’incompatibilitéde la parole et de l’objetcause du désir, lequel, pour être cause ets’incarner en quatre « substances épisodiques13 » orale, a<strong>na</strong>le, scopique et invocante,n’en est pas moins… impossible àdire. C’est en ce sens que la passe à l’objetpouvait être mise au compte du réel,et pendant tout un temps Lacan ad’ailleurs situé son objet a comme réel.Voilà une limite qui peut faire mauvaisesurprise dans une pratique où le transfert,au-delà <strong>des</strong> espoirs thérapeutiques,vous a fait miroiter la perspective du savoir.Autrement dit, impuissance de lavérité qui ne conclut jamais mais quis’obstine : on la refoule, elle revient, on labâillonne, elle parle ailleurs, on lui de-13LACAN, J. « Note italienne », Autres écrits, Paris,Seuil, 2001, p. 309Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano38


mande le mot de la fin, elle mi-dit. Cependantson insistance réitérée ouvre u<strong>na</strong>perçu sur la présence de la cause innommablequi l’anime. Lacan n’en faisait pasencore un savoir de l’impossible, aucontraire : « savoir vain d’un être qui sedérobe 14 », c’était son verdict en 1967.La deuxième avancée vers le réel fait unpas de plus en convoquant l’impossible àécrire. Cela annonce une passe et uneconclusion de fin par démonstration logiquede l’impossible, le postulat étantque via le dire a<strong>na</strong>lytique quelque choses’écrit, cesse de ne pas s’écrire. C’est ladéfinition de la contingence. L’expressionmarque que l’a<strong>na</strong>lyse n’explore passeulement, comme on le croit parfois, dudéjà là, mais produit de l’inédit,qui s’écrit enfin.Qu’est-ce <strong>do</strong>nc ? Il y a beaucoup deformules, je n’en retiens qu’une qui lescondense toutes : ce qui cesse de ne pass’écrire, c’est le Un, sous toutes sesformes : Un de l’Un dire du parlêtre, Unde la jouissance phallique, c’est-à-direchâtrée, « qui du sujet fait fonction 15 », etmême Un de l’objet.Le « y a d’l’Un », de l’Un et rien d’autre,qui est d’ailleurs équivalent à « y a la castration», c’est ce qu’écrit une a<strong>na</strong>lyse.Elle n’a pas d’autre produit. Cette contingencequi fait trace insistante du Un démontreindirectement l’impossibled’écrire le deux qui serait du sexe, le deuxqu’il n’y a pas, qui « ne cesse pas de nepas s’écrire » aussi « i<strong>na</strong>ccessible » que le2 de la série <strong>des</strong> nombres entiers, celui du« y a pas de rapport sexuel ». Tel est leréel « propre » au chiffrage de l’inconscient.Sa démonstration ne se faitpas sur le papier mais dans la cure. Démonstrationspéciale par insistance duUn, et qui dure jusqu’à ce que ce Un réitérévaille pour la démonstration dudeux impossible. Je pourrais dire quec’est une passe au Un et rien d’autre,pour reprendre l’expression de Lacan, ouaussi une passe « au pas de deux », avecl’équivoque de l’expression.14LACAN, J. « Note italienne », Autres écrits, op.cit., p. 25415LACAN, J. « …Ou pire », Autres écrits, op. cit., p.551.Et puis troisièmement, il y a l’inconscientréel qui est autre chose, qui ne sedémontre pas au terme d’un long processus,mais qui se manifeste, qui s’impose.Il a son gîte dans la lalangue, et ne relèvepas de l’approche structurale qui le précèdedans l’enseignement de Lacan. Onle rencontre hors a<strong>na</strong>lyse dans toutes lesformations langagières de l’inconscientmais sans savoir qu’il est réel. C’est dansl’a<strong>na</strong>lyse, et dans l’a<strong>na</strong>lyse seulement,avec <strong>des</strong> effets qui sont d’affects, que cesépiphanies langagières sont réduites, audelàdu travail de transfert, à l’absurde duhors sens.Cet inconscient, qui manifeste combienle langage travaille tout seul, sans sujet,est <strong>do</strong>ublement réel : ses Uns sont horschaîne <strong>do</strong>nc hors sens, et ils sont passésdans le champ de la substance jouissante.Il est irréductible et impre<strong>na</strong>ble, les effetsde la lalangue dépassant, comme dit Lacan,tout ce que le sujet peut en savoir.L’inconscient-lalangue est impossible àsavoir, il ex-siste à l’inconscient-langagequi est l’inconscient situé « de son déchiffrage16 », lequel isole certes un essaim deuns, mais toujours à titre hypothétique etpartiel, « élucubration » dit Lacan.Dans les trois cas, nous avons un principede conclusion par un réel. Celui del’impossible à dire pour la passe à l’objet,celui de l’impossible à écrire pour lapasse au réel « propre » à l’inconscient,celui du hors sens pour la passe au réeltout court.L’autre variableAlors faut-il dire que dans les trois cas,le temps qu’il faut pour mener une a<strong>na</strong>lyseà son terme et que l’on trouve silong, est un temps épistémique d’accès àla conclusion par le réel ? Sûrement pas.Et dès 1949 avec la notion du « tempspour comprendre », i<strong>na</strong>nticipable car ilne se réduit jamais à la seule intellection,Lacan avait marqué la place de ce quej’appelle aujourd’hui la variable non logique.Elle est parfaitement évidentequand il s’agit de l’inconscient réel. Jecrois avoir montré à propos de la pre-16LACAN, J. Le Sémi<strong>na</strong>ire Livre XX, Encore, Paris,Seuil, 1975, p. 127.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano39


mière phrase du texte « L’introduction àl’édition anglaise du Sémi<strong>na</strong>ire XI » que lelapsus ramené à son hors sens <strong>do</strong>nne unmodèle réduit de la passe au réel se répétantdans une a<strong>na</strong>lyse comme sortie dutransfert. Mais, sans même parler dusymptôme, combien de lapsus ramenésau réel ne faudra-t-il pas pour arriver àconclure à l’inconscient réel ?C’est que dans tous les cas, une autrevariable non épistémique est en jeu. C’estd’ailleurs pourquoi les voies d’uneconclusion en acte ne sont jamais seulementcelles <strong>des</strong> nécessités de la déductionlogique. Merci à Gödel sur ce point, et àLacan qui, mettant les points sur les i à lafin de son École, disait que chacun neconclut jamais que « selon son désir ». Etvoilà un <strong>des</strong> noms de la variable qui décomplèteassez la logique pour que laconclusion qui solutionnerait la plaintede l’impuissance soit un saut. Autrementdit, la conclusion de fin à partir de laconclusion épistémique n’est jamais quepossible.Dit autrement, ce n’est pas l’absenced’un principe de conclusion qui fait l’a<strong>na</strong>lyselongue, c’est que dans tous les cas leprincipe de conclusion est insupportable.De l’aperçu sur le bâti du fantasme, enéclair ou pas, à la conclusion d’impossibilitédu rapport, jusqu’à l’inconscient réelde lalangue, comme savoir insu, le savoiracquis est le savoir d’un impossible, synonymede castration. Il bute dès lors surun refus, un « je n’en veux rien savoir »qui protège de « l’horreur du savoir ».« Faut le temps de se faire à être », disaitLacan dans « Radiophonie ». Dans lecontexte, cela voulait dire : à être l’objetqui est en exclusion interne au sujet. Le «se faire » connote la patience à supporter,à accepter le réel que l’élaboration de l’inconscienta fait apparaître.Un index de cette variable non logique,de ce seulement possible de la fin, je letrouve aussi chez les sujets <strong>do</strong>nt j’ai eul’occasion de parler récemment, qui venusà bout de la relation au savoir qu’estle transfert, s’allègent de leur propre «horreur de savoir », en la convertissanten haine, aussi bien haine de l’a<strong>na</strong>lyse quede ses suppôts, Freud, Lacan, et bien sûrcelui ou celle qui les a accompagnés dansle parcours. Il y a bien d’autres index dela variable non logique <strong>do</strong>nt Lacan atoujours marqué la place, et qu’il ainscrite avec le mot « éthique ».Autant dire qu’avec cette variable nonlogique, on ne peut pas prévoir le tempsqu’il faudra à l’a<strong>na</strong>lyse. « On » ce n’estpas l’a<strong>na</strong>lyste seulement, c’est aussi bienle sujet lui-même. Et combien de foisn’aura-t-on pas constaté avec surpriseque l’a<strong>na</strong>lysant décidé <strong>des</strong> débuts se retrouvele plus récalcitrant à la fin ? L’inverseest aussi vrai, et on voit le sceptiqued’entrée devenir le très décidé de lafin.Le principe épistémique de la fin par leréel est requis pour clore une a<strong>na</strong>lysemais qu’il soit requis ne le rend pas suffisant: s’y ajoute une réponse de l’être quine relève pas de la logique. On est làdans le champ du deuil transférentiel, dece deuil <strong>do</strong>nt Lacan a explicitement indiqué,et dans la « Proposition sur la psycha<strong>na</strong>lysede l’École » et dans « L’étourdit», qu’il suivait le moment de passe auréel, en repoussant au-delà le terme del’a<strong>na</strong>lyse. Cette réponse de l’être, qui introduitla marge de liberté sans laquellechacun ne serait que la marionnette <strong>des</strong>on inconscient, est non seulement imprévisible,je l’ai dit, mais informulableen énoncé, et dès lors elle ne se laisse approcherque par <strong>des</strong> signes.L’affect comme signeCes signes, Lacan a fini par les situerdu côté de l’affect et… il lui a fallu letemps.C’est la thèse de la « Note italienne » etde l’« Introduction au Sémi<strong>na</strong>ire XI » quej’évoquais. Il y a AE, dit le premier texte,quand le sujet a<strong>na</strong>lysé est passé de l’horreurà l’enthousiasme. Il y a d’autres casde figure en fin de parcours, de l’horreurà la haine par exemple. L’histoire de lapsycha<strong>na</strong>lyse, <strong>des</strong> élèves de Freud et deLacan notamment, le montre d’abondance.Il y a encore d’autres alter<strong>na</strong>tives,la plus fréquente étant de l’horreur àl’oubli, car l’éclair de l’éveil, quand il alieu, fait généralement long feu. C’estEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano40


d’ailleurs ce qui justifie la fonction d’uneÉcole.En 1976, infléchissant un peu lestermes, Lacan proposait d’évaluer dans lapasse non pas l’enthousiasme mais la «satisfaction » de fin qui surgit éventuellementquand tombe la satisfaction prise àla vérité menteuse. C’est un changementde goût au fond, une satisfaction qui, te<strong>na</strong>ntcompte du hors sens de l’inconscientréel, vient limiter le goût pour lesmirages de la vérité, et il précise bien quel’on n’est jamais sûr de pouvoir la fournir,la nouvelle satisfaction. Elle n’est quepossible, <strong>do</strong>nc.Autant dire qu’avec ce principe d’évaluationqui porte non pas sur l’effet didactiquemais sur une réponse de l’être àl’effet didactique de l’a<strong>na</strong>lyse, on est trèsloin de l’idée que toute a<strong>na</strong>lyse menée àson point de finitude produise un a<strong>na</strong>lyste,entendez un a<strong>na</strong>lyste, je ne dirai pasqui se plaise au réel, mais qui s’en oriente.Aucun automatisme ni de l’enthousiasme,ni de la satisfaction de fin. Autrementdit, au-delà de celui que l’on appelleprudemment le clinicien, la variable nonlogique rend l’a<strong>na</strong>lyste seulement possible.Question ici. Il faut mesurer le changementde perspective que Lacan a introduitlà avec une <strong>do</strong>uble dévalorisation :de la vérité au profit du réel, de la structurelogique au profit de la position del’être. Elle ne peut pas être sans conséquencespratiques.C’est la variable non logique qui amèneà cette dévalorisation. C’est elle qui faitapercevoir que l’a<strong>na</strong>lysant travailleur estun a<strong>na</strong>lysant qui se plaît à la vérité inconclusive,à son hystorisation avec un y, etc’est un euphémisme : il faudrait direclairement que s’hystoriser et jouir de sonfantasme, c’est la même chose ; ce pourquoiLacan peut dire que l’a<strong>na</strong>lysantconsomme de la jouissance phallique etque l’a<strong>na</strong>lyste se fait consommer.Dès lors l’amour de la vérité apparaîtpour ce qu’il est : symptomatique, et onsait que le foisonnement de bavardage, ledire <strong>des</strong> bêtises à profusion, s’entretientde la satisfaction prélevée qui ajourne lemoment de conclure.D’où la question <strong>des</strong> moyens que se<strong>do</strong>nne une a<strong>na</strong>lyse orientée vers le réel etde la responsabilité de l’a<strong>na</strong>lyste danscette <strong>des</strong>titution de la vérité.La séance propice au réelJe retrouve là le problème de la séancelacanienne et aussi de l’interprétation. Dela séance courte j’en ai déjà parlé dans letexte « Une pratique sans bavardage ».J’en dirai aujourd’hui qu’elle cible le réelque vise l’a<strong>na</strong>lyse lacanienne.La question n’est pas d’objecter à Lacanque l’inconscient demande du tempspour se dire, il est le premier à l’avoir déclinésous toutes les formes, la questionest de savoir si le battement ouverturefermeturede l’inconscient qui se produitdans le transfert est isomorphe à l’alter<strong>na</strong>nceséance-hors séance, autrement dità la présence de l’a<strong>na</strong>lyste. Toute l’expériencemontre que non.Et d’abord celle-ci, très ba<strong>na</strong>le, del’a<strong>na</strong>lysant qui arrive tout animé à saséance qui, comme il dit, a parlé toute lajournée et toute la nuit à son a<strong>na</strong>lyste etqui, de seulement passer le seuil, voits’effondrer toute son élucubration et, oubien reste coi, ou bien s’entend émettre<strong>des</strong> propos tout à fait i<strong>na</strong>ttendus. À l’inverse,une séance vide débouche aussibien, passée la porte, sur une évidencenouvelle et assurée. Temps de l’inconscientet temps de la séance quelle quesoit sa durée ne sont pas superposables.Lacan a fait fonctionner l’interruption,la coupure du temps, comme une interprétation.Interprétation de ce qui habitela vérité que le sujet articule, un <strong>do</strong>igtpointé <strong>do</strong>nc vers le réel, ce réel qui lestel’hystorisation du sujet dans l’a<strong>na</strong>lyse.L’a<strong>na</strong>lysante disant que la séance courtec’était comme un coït interrompu nepensait pas si bien dire.Mais en fait, je crois que ce qui comptedans une séance, quelle que soit sa durée,c’est sa fin, comme pour l’a<strong>na</strong>lysed’ailleurs. Il y a les fins de séance quiconcluent en dégageant un point de capiton,qui généralement satisfait ; les finsqui questionnent en soulig<strong>na</strong>nt un termequi relance la question transférentielle, etpuis les fins de séances que j’ai appeléesEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano41


fins suspensives qui coupent la chaînepour viser le suspens du sens. La séancecourte lacanienne quasi ponctuelle yrajoute de faire passer en acte le rasoir dela coupure entre l’espace <strong>des</strong> dits, <strong>des</strong>semblants et la présence réelle.Les deux premières, conclusives ouquestion<strong>na</strong>ntes, sont <strong>des</strong> pousse-àl’hystorisationde la vérité. Les deux secon<strong>des</strong>,suspensives, sont plutôt <strong>des</strong> pousse-auréel. Elles ont <strong>des</strong> affinités avec l’interprétatio<strong>na</strong>pophantique qui, commel’oracle, « ni ne révèle, ni ne cache, maisfait signe 17 ». Signe de ce qui ex-siste àl’hystorisation du sujet. Dans « La directionde la cure… » Lacan avait avancél’idée d’une interprétation silencieuse,<strong>do</strong>igt pointé vers le signifiant du manquedans l’Autre, au terme c’est le <strong>do</strong>igt pointévers le réel qui vient à cette place.L’hystorisation se fait par les temps ditd’ouverture de l’inconscient dans lesquelsla vérité se déplie dans la structure delangage ; le thème est connu et a fait déplorerles temps de fermeture. Mais leréel quelle que soit sa définition, se manifesteen temps de fermeture de l’inconscient,voire de rejet de l’inconscient bavard.Sicut palea. L’inconscient réel notammentest un inconscient fermé, fermésur ses Uns de jouissance.Mainte<strong>na</strong>nt, entre la vérité et le réel iln’y a pas à choisir dans l’a<strong>na</strong>lyse. Pasd’a<strong>na</strong>lyse sans hystorisation du sujet.Dans la diachronie, le réel est au termedu processus, aussi bien celui de laséance que de l’a<strong>na</strong>lyse, où il fonctionnecomme limite, <strong>do</strong>nc point d’arrêt de lavérité menteuse. Dans la synchronie réelet vérité sont, disons, noués ; ce qui exclutque de la vérité, malgré toute la dévalorisationque l’on y apporte, on ensorte complètement. L’inconscient réel «tripote » avec la vérité. C’est si vrai qu’aumoment même où Lacan affirme l’inconscientréel, il réitère l’idée que la passeconsiste à témoigner de la vérité menteuse.Ça permet de préciser la satisfactionde fin. Elle est moins satisfaction duréel que satisfaction de la façon, acquise àl’usage d’un particulier, de « balancer »17LACAN, J. « Introduction à l’édition allemande<strong>des</strong> Écrits », in Autres écrits, op. cit., p. 558cette embrouille entre vérité et réel. Àl’usage veut dire peu à peu, avec le temps.L’usage ce n’est pas à l’usure, si c’était àl’usure ce serait pour tous. Le temps del’a<strong>na</strong>lyse c’est le temps d’acquisition decette satisfaction-là. Imprévisible. Elle nes’acquiert pas sans <strong>des</strong> passes au réelréitérées au cours de l’a<strong>na</strong>lyse, que laséance courte est faite pour servir.La séance courte, et c’est le point capital,n’empêche nullement, comme certainsle disent, la décli<strong>na</strong>ison bribe parbribe <strong>des</strong> éléments de l’inconscient. Bribepar bribe : c’est l’effet <strong>des</strong> scansions. Ceseffets sont à certains égards incalculables,mais les éléments qui s’en déposent etque la scansion permet d’extraire, sonteux, limités et objectivables. Que sont ceséléments de l’inconscient que nous cherchonsà extraire dans le flux de la parolea<strong>na</strong>lysante — car la parole est un flux etpas seulement dans l’a<strong>na</strong>lyse ? Ils sont ennombre limité et de deux types, sanscompter le silence. Ou bien ce sont <strong>des</strong>unités sémantiques (phrases ou séquencesde phrases qui bouclent leurs significationssur un point de capiton), etnous obtenons alors ce que je vais appelerune unité conclusive sur une part dece qui s’est dit dans le flot de la parole.Ou bien nous isolons <strong>des</strong> unités asémantiques,par coupure, soit que nous extrayonsun signifiant de son contexte, soitque nous interrompions la chaîne avantson point de chute fi<strong>na</strong>l (pratique fréquentechez Lacan). Alors nous obtenonsune unité non pas conclusive, maisplutôt asémantique que je vais appelerunité suspensive. Quelle que soit la duréed’une séance, son point d’arrêt est, oubien un arrêt conclusif, si petit soit-il, oubien un arrêt suspensif. Sur ce point, etsur ce point seulement, je fais remarquerque séances courtes ou longues sont àégalité. Au bout d’une minute ou detrente ou de quarante, pas d’autre choix :c’est ou l’unité conclusive, ou l’unité suspensive.Et si c’est le silence, il est luimêmesuspensif.Je conclus <strong>do</strong>nc que ce qui fait la différence,et il y en a une évidemment, cen’est pas la capacité de l’une ou de l’autreà élaborer l’inconscient.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano42


Les deux le font, c’est la moindre <strong>des</strong>choses… Sorti de là, on n’est plus dans lapsycha<strong>na</strong>lyse mais dans le grand champpsy avec lequel elle ne se confond pas.Dire <strong>des</strong> bêtises, sans valeur de communication,consiste à dire <strong>des</strong> paroles jouissantes.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano43


Le temps: un objet logiqueBer<strong>na</strong>rd Nominée temps est un conceptLdifficile à saisir, tant pourles physiciens que pourles philosophes. On nepeut s’empêcher del’imaginer comme unfleuve qui coule du passévers le futur. Mais est-onsi sûr que le temps passe réellement,n’est-ce pas nous qui l‘imaginons passeralors que c’est nous qui passons ? « Letemps s’en va, le temps s’en va Madame, las !Le temps non, mais nous nous en allons…. »écrivait le poète Ronsard.Le temps est indissociable de l’espace,les distances sont couramment mesuréesen temps nécessaire pour les parcourir,par exemple. Mais le temps est lui-mêmeconsidéré par les physiciens comme unespace, on parle alors de l’espace-tempset tous ne sont pas d’accord sur sastructure ; est-il plat ou courbe, continuou discontinu ? Pour certains physiciens,l’espace-temps est un bloc rigide qui n’estnullement orienté a priori, si ce n’est parnous, dans la mesure où nous organisonsla suite <strong>des</strong> événements selon un principequi est celui de la causalité. Mais c’est uneconstruction mentale et nous savonsmême, depuis Freud, que l’inconscientest capable de fabriquer une causalitépsychique qui paraît fonctionner à reboursdu temps qui passe. Le temps qui passen’est <strong>do</strong>nc pas un réel en soi, seul leprésent est réel. On pourrait très biendéfinir le réel comme présent, toujourséternellement présent. Par contrecomment fixer ce réel toujours présent ?En écrivant, c’est à dire en historiant, enl’or<strong>do</strong>n<strong>na</strong>nt en passé. A ce titre le passé estdu côté du symbolique. Resterait alors l’imagi<strong>na</strong>irepour le futur, ce qui collerait assezbien. La perception du cours dutemps dépend <strong>do</strong>nc de la conscience qui<strong>do</strong>it pouvoir intégrer ce qui est présent, lerelier au passé et le distinguer de ce qui seprojette du futur.C’est sans <strong>do</strong>ute ce nœud qui installe lesujet dans une réalité <strong>tempo</strong>relleintelligible. Mais le nouage de ces troisregistres laisse malgré tout échapperl’objet que je cherche à cerner dans cetravail. « Le temps ce n’est peut-être que ça, lestrinités ou l’éternité de l’espace, ce qui sort làd’un coincement sans remède. » 18Cet objet qui échappe au coincement,je vais essayer de l’approcher par l’étudede ce genre de rêve répétitif que tout lemonde fait, où l’on <strong>do</strong>it repasser unexamen que l’on a réussi. Dans le rêve,on se permet la fantaisie de remonter lecours du temps, on rêve <strong>do</strong>nc que l’onest dans l’époque d’avant le passage del’examen, on s’y représente mais sansavoir rien préparé. Cela peut tourner aucauchemar et on est content de seréveiller en constatant que ce n’étaitqu’un rêve. Ce que l’on rêve de repasser,c’est toujours une étape décisive qui amarqué un avant et un après et que l’ons’est efforcé de passer avec succès. Onrêve rarement de repasser un examenque l’on a raté. Souvent le rêveur saitdans le rêve qu’il a déjà passé cetteépreuve avec succès ; pourquoi <strong>do</strong>nc larepasser ? Le thème du reproche esttoujours là et selon Freud il s’applique àquelque chose de la veille, une conduiterégressive par exemple. « Tu es déjà âgé, tuas beaucoup vécu et tu fais encore <strong>des</strong> bêtises, <strong>des</strong>enfantillages. »On pourrait aussi évoquer ce genre derêve où l’on retourne dans une anciennemaison après un démé<strong>na</strong>gement mais ony retourne comme un voleur, car on saitque l’on ne devrait plus être là. Cetteatmosphère d’illégalité va bien dans lesens de l’interprétation freudienne dureproche. Mais je pense qu’on peut allerplus loin que Freud sur ce sujet. Le caractèrerépétitif de ce genre de rêve estl’indice d’un effort du sujet pour18LACAN, J. « Les non-dupes errent », Sémi<strong>na</strong>irenon publié, leçon du 11 décembre 73.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano44


symboliser un événement important quiest un moment de passage : un examen,un démé<strong>na</strong>gement, la disparition d’unproche. Si l’épreuve se répète dans lerêve, c’est que quelque chose échappe àcette symbolisation, c’est que quelquechose n’est pas pris dans lareprésentation de l’événement. Il ne s’agitpas de l’événement en soi car, encore unefois, un examen réussi n’a aucune raisond’être difficile à symboliser. Alors,pourquoi faire comme si cet événementheureux n’avait pas existé ? En général, sil’on interroge le rêveur, il nous dit quedans son rêve, il <strong>do</strong>it repasser l’examen etfait comme s’il ne l’avait pas passé touten sachant confusément que c’est faux.Ce n’est <strong>do</strong>nc pas la <strong>na</strong>ture del’événement qui pose problème mais sastructure même d’événement, c’est à direune étape signifiante qui trace unefrontière entre un avant et un après. Lereproche que le sujet se fait, c’est peutêtre,avant tout, le reproche de vouloirnier le franchissement, de vouloir revenirdans l’avant alors qu’il est déjà dansl’après. Mais au-delà du caractère illicitede ce voyage dans le temps que permet lerêve, la répétition de ce genre de rêvenous suggère que le sujet ne renonce pasà saisir dans cette symbolisation quelquechose d’évanescent, quelque chosed’insaisissable qui se découpe sur lafrontière entre l’avant et l’après.Si les heures de l’horloge défilent de façonrigoureusement constante, on nepeut pas dire que, pour un sujet <strong>do</strong>nné, letemps passe de façon continue. La notionmême d’événement en témoigne. Mais cequi fait événement pour l’un ne fera pasforcément événement pour son voisin.Cette <strong>tempo</strong>ralité <strong>do</strong>nt il est questiondans l’événement n’a <strong>do</strong>nc rien à voiravec le temps qui passe, ni avec le tempsde l’Histoire, cette <strong>tempo</strong>ralité concernele sujet. Elle est en rapport étroit avec lesujet, au point qu’on pourrait dire qu’elleparticipe aux attributs du sujet, au sensgrammatical du terme, car cesévènements sur lequel le sujet s’efforcede revenir dans ses rêves sont <strong>des</strong>moments qui ont déterminé ce que lesujet a été, ce qu’il est devenu, ce qu’ilaura été quand…ce qu’il aurait pu êtresi…bref, il s’agit d’essayer de symboliser,de serrer au plus près ce moment, ce lapsde temps, cet instant où tout s’estprécipité pour faire que le sujet estdevenu ce qu’il est.Ce n’est pas pour rien que Lacan autilisé l’apologue <strong>des</strong> trois prisonnierspour cerner ce qu’il a appelé le tempslogique, cet instant de hâte nécessairepour que le sujet puisse se présenter telqu’il est et sortir de la prison de sesidentifications alié<strong>na</strong>ntes. Ce tempslogique est propre à chacun, il fait partiede ses attributs, il participe de son moded’être, même s’il n’en a lui-même aucuneespèce d’idée. C’est ce qui me fait direque ce temps logique fait partie de lacatégorie de l’objet tel que Lacan en a<strong>des</strong>siné le contour et c’est d’ailleurs cequ’il finira par dire dans les commentairesde son apologue qu’il fera bienplus tard dans son enseignement, que cesoit dans son sémi<strong>na</strong>ire Encore où il nousdit que l’objet a joue sa fonction dans lahâte 19 ou que ce soit dans Les non-dupeserrent, quand il dit carrément que « l’objeta est lié à cette dimension du temps 20 ». Autrementdit, cet objet que le rêveuressaye d’attraper dans son rêve répétitifqui paraît se résumer en première lectureà une recherche du bon temps perdu, enréalité cet objet est i<strong>na</strong>tteig<strong>na</strong>ble parcequ’il n’a pas d’être, d’où la répétitioninlassable pour essayer de l’approcher.Le temps, comme objet réel, n’a pasd’être, c’est ce qui lui confère sa fonctionla plus commune pour représenter notremanque à être. C’est ce que disait déjàPlotin dans l’Antiquité grecque : le futurest le lieu où nous situons ce qui nousmanque pour être. Si nous courons versle futur c’est dans l ‘idée d’y trouver plusd’être. Autrement dit, le temps qui nousmanque pour être, ce après quoi nouscourons, n’est rien d’autre que notremanque à être structural.19LACAN, J. Le sémi<strong>na</strong>ire livre XX, Encore. Dansl’enregistrement audio de la séance du 16 janvier1973 que m’a fait écouter Patrick Valas, onentend très clairement ceci : « La fonction de lahâte, c’est la fonction de ce petit a, petit a-t (hâté).20LACAN, J. « Les non-dupes errent »,sémi<strong>na</strong>ire non publié, leçon du 9 avril 1974.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano45


Je pourrais rajouter que cet objetauquel nous confions de représenternotre manque à être, et qui se situe enquelque sorte en marge du langage, n’enest pas moins un produit. Le temps estproduit par le sujet qui parle. Ceci n’estpas sans rapport avec la langue quiconjugue. Depuis les Grecs et les Latins,nous distinguons le passé le présent et lefutur. « Le seul fait de conjuguer suffirait àprouver que le temps existe. 21 » Mais certaineslangues ne conjuguent pas, c’est le cas duchinois <strong>do</strong>nt les verbes ne prennent pasla désinence. Il s’en suit – à en croireFrançois Jullien – qu’il n’y a pas deconcept du temps dans la pensée chinoise.La sagesse chinoise s’intéresse plusau moment qu’au temps en lui-même.Bref, si la philosophie occidentale s’efforce,jusqu’à l’obsti<strong>na</strong>tion parfois, deconceptualiser ce produit du langage, cen’est pas pour rien.Pour résumer, au point où nous ensommes, j’ai essayé de montrer en quoi letemps est un réel qui person<strong>na</strong>lisechacun, il est un attribut du sujet,particulièrement convoqué dans son acteen tant qu’il fait événement voireavènement, il est insaisissable bienqu’imagi<strong>na</strong>ble sous les espèces du tempsqui passe, du temps qui manque, dutemps perdu, bref, du manque à être et ilest un produit du langage. Que faut-il rajouterde plus pour nous convaincre qu’ilfait partie de la catégorie de l’objet a ? Ilfaudrait pouvoir dégager sa fonctiondans l’alié<strong>na</strong>tion à l’Autre puisque c’est làque l’on peut saisir au mieux la fonctionde l’objet a de Lacan comme reste del’opération qui tente d’inscrire lajouissance du vivant dans l’Autre dusignifiant.Dans son sémi<strong>na</strong>ire l’Angoisse, Lacanébauche cinq sta<strong>des</strong> pour cetteinscription et il les met en relation surune sorte de graphe à trois niveaux. Il mefaut <strong>do</strong>nc voir comment inscrire le tempsdans cette construction, étant bienentendu que je ne compte pas rajouter unsixième stade. Il suffit de relire la leçondu 19 juin 1963 pour s’apercevoir que ce21JULLIEN, F. Du « temps », Paris, Grasset, 2001,p. 30.qui permet à Lacan de mettre en relationces cinq présentations de l’objet a, c’estla fonction du temps articulée au langagepuisque ce schématisme est celui dugraphe. C’est un parcours fléché, et cetteflèche, on pourrait la nommer flèche dutemps. Mais ce parcours fléché n’est pasrectiligne, la flèche monte, comme s’ils’agissait d’une progression du stade oral,au stade a<strong>na</strong>l pour arriver au stadephallique et là, la flèche s’inverse commes’il s’agissait d’une régression vers leniveau inférieur où Lacan inscrit lafonction du regard, au même niveau quele stade a<strong>na</strong>l, puis vers le niveau encoreinférieur où il situe la fonction de la voixqui se retrouve au même niveau que lestade oral. Cette construction de Lacanm’a toujours paru très importante. Ellearticule demande, désir et plus de jouir etil faut ces trois registres pour saisir lafonction logique de l’objet a. Sur labranche montante de ce parcours, onpeut situer le temps de l’alié<strong>na</strong>tion qui sedécline à deux niveaux, le niveau oral etle niveau a<strong>na</strong>l. Au niveau oral, lenourrisson totalement dépendant <strong>do</strong>its’adapter à l’exigence de la demande del’Autre qui impose ses scansions dans lasatisfaction du besoin. C’est là quel’Autre se montre comme le maître dutemps : « mon heure sera la tienne ».Ceci se renforce au niveau a<strong>na</strong>l oùl’Autre impose encore plus clairementson heure pour la satisfaction <strong>des</strong>besoins. A ceci près qu’à ce niveau lesujet est un peu plus en mesure de s’yopposer puisqu’il peut se retenir, ce quilui permet d’inverser le processus et deprétendre imposer à l’Autre son heure ense faisant attendre. Nous sommes là dansle temps de l’alié<strong>na</strong>tion et je crois qu’onpeut l’assimiler à l’instant de voir dusophisme <strong>des</strong> trois prisonniers puisque c’est lamême logique qui y prévaut : le sujet ymesure ce que son identité <strong>do</strong>it à l’Autre.Le troisième niveau, où Lacan inscrit lestade phallique, c’est le temps où le sujetpeut saisir le sens de son alié<strong>na</strong>tion,l’objet oral et l’objet a<strong>na</strong>l répondant à lademande de l’Autre y sont mesurés àl’étalon de l’objet du désir de l’Autre,c’est-à-dire au phallus.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano46


Ce qui s’opère à ce stade phallique,c’est <strong>do</strong>nc une traduction, c’est pourquoije pense qu’on peut y situer le temps pourcomprendre, mais cette signification nepeut intervenir qu’à un certain moment,c’est toute la question de la phasephallique décrite par Freud, elle opèredans l’après-coup. Il faut du temps pourcomprendre. Mais quand le sujetcomprend, il a<strong>do</strong>pte le sens venu del’Autre et, d’une certaine façon, il est déjàtrop tard, il a raté la rencontre avec ce quile cause, ce qui laisse à désirer, du faitd’un petit rien qui rend les objets de lademande i<strong>na</strong>déquats au désir de l’Autre.C’est dans cet écart que l’objet a trouvesa fonction et c’est là aussi que le sujettrouve sa place du fait de l’impossibilitéde faire Un avec l’Autre. Nous entrons làdans une autre <strong>tempo</strong>ralité, il ne s’agitplus du temps pour comprendre mais dela hâte à poser l’acte qui sépare, l’acte quichange la perspective, l’acte qui s’imposedu fait de la logique de l’objet plus dejouir opérant en un éclair, qu’il s’agissedu regard ou de la voix. Nous sommes làsur la branche <strong>des</strong>cendante du parcoursfléché qui enlace le regard et la voix, deuxobjets qui sont l’enjeu de la séparationqui suit le temps de l’alié<strong>na</strong>tion. C’est làqu’il faut situer la fonction de la hâte, etcette fonction de la hâte, c’est l’affaire decet objet a, objet hâté spécialement sousson aspect de regard ou de voix,rarement vu, rarement entendu si ce n’estde façon extrêmement fugace. Le tempsn’est plus du tout le temps de l’Autre,c’est le temps du sujet, le temps commetrait caractéristique du sujet, le temps quile spécifie et le fait exister, disons mêmequi le cause. Le regard et la voix seraientalors à considérer commeprésentifications de la <strong>tempo</strong>ralité dusujet, <strong>tempo</strong>ralité particulièrementdémontrée dans certains actes créatifscomme dans le geste du peintre parexemple. Lacan repère ainsi dans latouche du peintre la <strong>tempo</strong>ralité origi<strong>na</strong>le 22qui caractérise sa relation à l’Autre à qui il<strong>do</strong>nne à voir. Mais cette <strong>tempo</strong>ralité22LACAN, J. Le Sémi<strong>na</strong>ire, Livre XI, Les quatreconcepts fondamentaux de la psycha<strong>na</strong>lyse, Paris, Seuil,1973, pp.104/105.origi<strong>na</strong>le est aussi ce qui <strong>do</strong>it émerger àla fin de la cure a<strong>na</strong>lytique. Ce n’est paspour rien que Lacan a inventé cedispositif qu’il a nommé la passe. Celuiqui s’y présente n’y rencontre pas un aînéqui est passé mais un passeur pour quiest présent ce moment particulier del’a<strong>na</strong>lyse qui lui permet d’ouvrir les yeuxet les oreilles. « D’où pourrait <strong>do</strong>nc êtreattendu un témoig<strong>na</strong>ge juste sur celui quifranchit cette passe, sinon d’un autre qui,comme lui, l’est encore, cette passe? 23 »C’est une formulation curieuse. Lacan nedit pas que le passeur est dans la passe,mais qu’il l’est. Ce n’est pas un espacedans lequel on peut être, c’est un purmoment et le sujet est assimilé à cemoment. Comment comprendre cetteformulation si ce n’est en considérantque la passe est assimilable à la rencontredu sujet avec sa <strong>tempo</strong>ralité origi<strong>na</strong>le,c’est-à-dire avec l’objet logique qui lecause ?A bien y réfléchir, c’est quelque chosequi s’éprouve dans tout ce qui a la qualitéd’un acte. Le sujet y coïncide avec sa<strong>tempo</strong>ralité origi<strong>na</strong>le, ce qui leur <strong>do</strong>nne –au sujet comme à ce moment – unedensité toute particulière. C’est à cegenre de rendez-vous, pas si fréquentdans la vie, que peut conduire unea<strong>na</strong>lyse. Mais pour cela il faut du temps.En ce sens, l’expérience de l’a<strong>na</strong>lyse sesitue en marge de l’air du temps, elle nese préoccupe pas du temps qui passe, dutemps perdu, du temps gagné, qui sontautant de façons de concevoir, de<strong>do</strong>nner forme au manque à être.Cependant Lacan nous a montré quecette pratique est fondée sur lemaniement du temps comme opérateurlogique.Voilà pourquoi une a<strong>na</strong>lyse peutconduire l’a<strong>na</strong>lysant à faire le deuil dutemps perdu, à ne pas s’obnubiler sur letemps qui passe mais à savoir saisir lemoment où il peut se réaliser.23LACAN, J. « Proposition du 9 octobre 1967sur le psycha<strong>na</strong>lyste de l’école », Autres écrits,Paris, Seuil, 2001, p.255.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano47


Tempo e EntropiaSonia Alberti“Não existe <strong>tempo</strong> no mun<strong>do</strong> não transforma<strong>do</strong>, não medi<strong>do</strong>, não a<strong>na</strong>liza<strong>do</strong>”.Dr. João Luiz Kohl Moreira, físico.omeço com a psicanáliseCem seu <strong>tempo</strong> para o queisolo nosso <strong>tempo</strong> em relaçãoà ciência, uma dasmuitas referências nesseamplo tema. Para introduzirdiretamente a questão,digamos que <strong>na</strong> época dacriação da psicanálise com Freud o campoda física vivia um grande reboliço!Com efeito, em 1905, quan<strong>do</strong> Freud publicavaa primeira versão de seus “Trêsensaios da sexualidade”, Einstein formulavaa teoria da relatividade! E qualquerum de nós sabe o quanto aqueles Ensaiose essa teoria significaram para to<strong>do</strong> novo<strong>tempo</strong> então i<strong>na</strong>ugura<strong>do</strong>!A entropia, a neguentropia e a informação.O termo de entropia – referi<strong>do</strong> porFreud em 1920 para articular a pulsão demorte, como sabem – foi lança<strong>do</strong> nocampo da física em 1862, por Clausius.Num sistema, se ele não está receben<strong>do</strong><strong>na</strong>da de fora, como diria Boltzmann(1844-1906), a energia vai se discipan<strong>do</strong> ea entropia vai crescen<strong>do</strong>. Naquele <strong>tempo</strong>,o alcance da operacio<strong>na</strong>lidade <strong>do</strong> conceitonão foi bem medi<strong>do</strong> porque seriamprecisas – para além da teoria da relatividade– várias outras contribuições que seacrescentaram à sua primeira formulação.Note-se que Lacan acompanhava os <strong>des</strong>envolvimentos<strong>do</strong> conceito, o que se verifica<strong>na</strong>s referências que a eles fez aolongo de seu ensino mesmo se estas nãoforam muitas, de acor<strong>do</strong> com as minhaspesquisas. Sublinho particularmente a seguinte,encontrada em seu Seminário 17,O avesso da psicanálise: “[...] não há somentea dimensão da entropia no maisde-gozar.Há outra coisa, que alguémpercebeu, é que o saber, isso implica aequivalência entre essa entropia e uma informação”(Lacan, 1969-70:94) 24 . Comefeito, as várias outras contribuições quese acrescentaram à primeira formulaçãoda entropia encontraram seu ápice coma contribuição vinda da teoria da informação,<strong>na</strong> década de 1940.Num texto de Michel Bousseyroux lêseque a teoria da informação <strong>na</strong>sceu“graças às pesquisas de Nyquist, Hartleyet sobretu<strong>do</strong> Shannon sobre o telégrafoe o telefone da Companhia Bell” 25 – queo autor identifica como “as primeiras latusas”.Ao identificarem a informaçãocomo inversa à entropia, os teóricos dainformação permitiram que se levantassea hipótese de que a entropia é geradanum sistema <strong>na</strong> proporção inversa <strong>do</strong>acúmulo de informação. Se esse sistemaé vivo, ele exporta entropia (Schrödinger)o que equivale a dizer que ele é neguentrópicoou, ele importa neguentropia(Brillouin) e a acumula, importa informaçãoe a memoriza, visan<strong>do</strong> a maiorduração da vida e sua manutenção.Como aponta Lacan (1973) em “L`étourdit”,os animais nisso fazem de nósseus caçulas, pois é “uma função de códigoque aí se exerce através da qual sedá a neguentropia de resulta<strong>do</strong>s de observação.Mais que isso, condutas vitaisaí se organizam a partir de símbolos perfeitamentesemelhantes aos nossos (ereçãode um objeto ao nível de significante<strong>do</strong> mestre <strong>na</strong> ordem <strong>do</strong> vôo de migração,simbolismo da parada amorosa e <strong>do</strong>combate, signos de trabalho, marcas <strong>do</strong>território), com exceção <strong>do</strong> fato de que24“[...] il n’y a pas que la dimension de l’entropiedans ce qui se passe du côté du plus-de-jouir. Il ya quelque chose d’autre, <strong>do</strong>nt quelqu’un s’estaperçu, c’est que le savoir, ça impliquel’équivalence entre cette entropie et uneinformation” (p.94).25Question 3 in “Réponses aux questions”www.champlacanienfrance.net/IMG/pdf/mbousseyroux.pdfEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano48


esses símbolos jamais são equívocos” 26 .Eis porque foi possível a Freudidentificar as pulsões de vida <strong>na</strong>contramão da entropia: elas dizemrespeito aos investimentos dasinformações – os traços mnêmicos quearmaze<strong>na</strong>mos em cadeias associativas. Seentendemos o saber como inscrição deinformação, então, como dizBousseyroux, o “reservatório dasinformações” é neguentrópico 27 ,enquanto que o campo <strong>do</strong>s gozos éentrópico, já que os gozos só serecuperam sob a condição de umaentropia. “Se a neguentropia tem osenti<strong>do</strong> inverso da entropia física, então,quanto mais o campo das latusasaumenta – e ele ciberaumenta! – maiscrescem as perdas produzidas” 28 (idem).Assim, ao mesmo <strong>tempo</strong> em que otelefone e o telégrafo deram apossibilidade aos teóricos da informaçãode identificar esta com a neguentropia,promoveram o aumento da entropia poisnão é possível telefo<strong>na</strong>r ou telegrafar semcom isso discipar mais energia e,26“une fonction de code s'y exerce par ou se faitla néguentropie de résultats d'observation. Bienplus, <strong>des</strong> conduites vitales s'y organisent <strong>des</strong>ymboles en tout semblables aux nôtres (érectiond'un objet au rang de signifiant du maître dansl'ordre du vol de migration, symbolisme de laparade tant amoureuse que du combat, sig<strong>na</strong>uxde travail, marques du territoire), à ceci près queces symboles ne sont jamais équivoques” (Lacan,L'Étourdit, Scilicet 4, Seuil, Paris,1973: 46).27Negative entropy or negentropy or syntropy ofa living system is the entropy that it exports tomaintain its own entropy low. The concept andphrase were introduced by Erwin Schrödinger inhis 1943 popular-science book What is life?.[1]Later, Léon Brillouin shortened the phrase tonegentropy, [2][3] to express it in a more"positive" way: a living system importsnegentropy and stores it (Wikipedia). In a note toWhat is Life? Schrödinger explained his use ofthis phrase: “[...] if I had been catering for them[physicists] alone I should have let the discussionturn on free energy instead. It is the more familiarnotion in this context. But this highly technicalterm seemed linguistically too near to energy formaking the average reader alive to the contrastbetween the two things” (idem).28“La néguentropie que ayant le sens inverse del'entropie physique, est-ce à dire alors que plus lechamp <strong>des</strong> lathouses grandit — et ilcybergrandit ! — plus s'accroissent les pertes produites[...]”(Bousseyroux, op. cit.).portanto, aumentar as perdasproduzidas.Três recortes históricos <strong>do</strong> <strong>tempo</strong>, <strong>na</strong>física.Na física clássica, o <strong>tempo</strong> é umaconsistência. Acreditava-se que existiaalgo chama<strong>do</strong> <strong>tempo</strong> que fluía e podiaser medi<strong>do</strong>, por fazer parte da estruturafundamental <strong>do</strong> universo como uma dimensão<strong>na</strong> qual os acontecimentos ocorremem seqüência. Como sistema de referênciaabsoluto, o <strong>tempo</strong> newtoniano éuma base de referência em que se tomatrês dimensões <strong>do</strong> espaço mais o <strong>tempo</strong>.O <strong>tempo</strong> seria, no conceito clássico dafísica, um “relógio” com marcha sempreconstante, sem instante inicial nem fi<strong>na</strong>l.Este é o princípio da uniformidade <strong>do</strong><strong>tempo</strong>: as coisas mudam, mas o <strong>tempo</strong> ésempre o mesmo, constante. Seria necessárioaguardar Einstein para que sepu<strong>des</strong>se identificar de que consistênciase tratava.Dois séculos depois de Newton (4 deJaneiro de 1643 — Londres, 31 de Marçode 1727), no século XIX mais precisamente,muita coisa começou a mudar.E para construir a relatividade, Einstein,<strong>na</strong> esteira <strong>do</strong> trabalho de Maxwell e deLorentz, passou a situar o <strong>tempo</strong> comouma grandeza relativa. Oposta à concepçãorealista, “o <strong>tempo</strong> já não se refere anenhuma espécie de 'continente' atravessa<strong>do</strong>pelos acontecimentos, nem tampouco[é] uma entidade que 'flui', mas,no lugar disso, é parte de uma estrutura intelectualfundamental (junto com o espaço e o número)através da qual os humanos seqüenciame comparam os acontecimentos. Esta segundaacepção, [...] sustenta que o <strong>tempo</strong> não énem um acontecimento nem uma coisa,não sen<strong>do</strong> portanto em si mensurável” 29 . Defato, ao contrário das outras grandezasreferentes ao espaço, e que podemosmedir com uma régua ou tre<strong>na</strong>, o <strong>tempo</strong>não seria mensurável. O <strong>tempo</strong> não semede, se conta, se cifra, poderíamos dizercom a observação de Lacan (1973-4) deque aquilo que se cifra é da ordem <strong>do</strong>gozo (cf. Seminário XXI, lição de 20 de29http://en.wikipedia.org/wiki/Time. Grifomeu.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano49


novembro de 1973). “Não podemos usaruma régua para medir o <strong>tempo</strong>. Usamoso chama<strong>do</strong> relógio. Mas o relógio é umdispositivo de contagem. Sejam osbadalos de um pêndulo, sejam as batidasde uma mola, sejam grãos de areia ou afreqüência de transição de elétrons emórbita de um átomo, todas as formas demedir o <strong>tempo</strong> são de contagem e não demedida” 30 .Isso não é sem relação com a observaçãode Lacan <strong>na</strong> conferência de 1 de junhode 1972, no bojo de seu curso “O saber<strong>do</strong> psica<strong>na</strong>lista”. Nessa conferência,Lacan observa o seguinte: teria havi<strong>do</strong>um dia em que os pitagóricos – ainda <strong>na</strong>Grécia antiga – esbarraram <strong>na</strong> √2. A √2,justamente, é incomensurável 31 . Isso teriasi<strong>do</strong> retoma<strong>do</strong> pelos filósofos e, se <strong>na</strong>época ninguém esteve à altura de responderà questão, nem por isso deixaram decom ela se darem conta de que “o incomensurávelexistia, e com isso secomeçava a colocar a questão sobre oque era o número” (Lacan, 1 de junho de1972). Algo no número furava o número!O <strong>tempo</strong>, com as mudanças que a físicasofreu no início <strong>do</strong> século XX, tor<strong>na</strong>ra-seentão uma grandeza relativa, não mensurável.Quan<strong>do</strong> se trabalha <strong>na</strong> física e seé força<strong>do</strong> a escrever as grandezas sem possibilidadede medida, utiliza-se o artifício deanotá-las sempre multiplicadas por i, ouseja, o número imaginário, √(-1), comoLacan (1961-2) o retomaria já no Seminário9, A identificação. Número imaginárioporque permite lidar, de alguma forma,com o real que revela – da mesma formacomo o falo revela o furo, ainda no mesmoSeminário 9. E de que real, no contexto?Aquele que faz objeção ao númerointeiro: “Em suma, quanto mais se façamobjeções ao Um, quer dizer, ao númerointeiro, mais se demonstra que é justamente<strong>do</strong> impossível que em matemáticase engendra o real” (Lacan, 1971-2, liçãode 1/6/72).30http://www.daf.on.br/jlkm/Opiniao/O_<strong>tempo</strong>_<strong>na</strong>_fisica.html31“cuja relação não pode ser expressa por um númerointeiro ou fracionário (diz-se de relação degrandezas)” in Dicionário Houaiss da língua portuguesa.Assim, o <strong>tempo</strong> passa a ser uma grandezaidentificada com o número imaginárioapesar de não haver “<strong>na</strong>da demenos imaginário <strong>do</strong> que √(-1)” (idem),como muito bem Lacan se refere a issonesse seu Seminário. Articulan<strong>do</strong> isso àprimeira lição <strong>do</strong> Seminário 21, em queLacan (1973-4) associa e equivale os trêsregistros, real, simbólico e imaginário,concluímos, necessariamente que a ditmansionengendrada pela “parte de umaestrutura intelectual fundamental (juntocom o espaço e o número) através daqual os humanos seqüenciam e comparamos acontecimentos” (texto jácita<strong>do</strong>), ou seja, o <strong>tempo</strong>, a partir <strong>do</strong>momento em que Einstein o derrubacomo referência absoluta, é o próprio Ida articulação <strong>do</strong>s três registros: real,simbólico e <strong>tempo</strong>.O fato é que a matemática da qual seserve Einstein, de Poincaré, já é uma topologiaem formação. É uma geometriaque introduz senti<strong>do</strong> furan<strong>do</strong> as transformaçõesde Lorenz que auxiliaramEinstein a propor a teoria da relatividade,da mesma forma que observávamosLacan dizer: o imaginário fura osimbólico porque introduz nele o senti<strong>do</strong>.Quan<strong>do</strong> estudávamos o plano projetivono qual se baseia a construção <strong>do</strong>Esquema R (Lacan, 1956), não há dúvidaque a banda de Moebius já estavapresente em sua formulação. O planoprojetivo que já se impusera <strong>na</strong> épocanewtonia<strong>na</strong> implica o furo, mesmo se ésomente com a topologia no século XXque se passará a pensar a partir <strong>do</strong>s furos!Informação e <strong>tempo</strong>.Na realidade, a partir da década de1940, associan<strong>do</strong> as pesquisas físicascom as da teoria da informação, entende-seque a entropia age no senti<strong>do</strong>sempre de <strong>des</strong>truir a informação. Para imagi<strong>na</strong>rizarmostal constatação, basta lembrarque, não importa o que se faça, umdisco vai perden<strong>do</strong> a informação à medidaem que o <strong>tempo</strong> passa – ele arranha,enche de poeira... ou quebra –, e o mesmose dá com o acha<strong>do</strong> arqueológico,por exemplo. Isso permite levantar aEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano50


hipótese de que a ação <strong>do</strong> <strong>tempo</strong> não ésenão a própria ação da entropia. O <strong>tempo</strong>é a manifestação da entropia. Logo, o <strong>tempo</strong>,como grandeza primária não existe, ele éderiva<strong>do</strong> da ação da entropia. O que,evidentemente, provoca a necessidade <strong>des</strong>e explicar a definição que conhecemos<strong>do</strong> inconsciente por Freud: ele éa<strong>tempo</strong>ral mas regi<strong>do</strong>, singularmente,pela pulsão de morte – aquela que Freudassocia diretamente à entropia. Oinconsciente como a<strong>tempo</strong>ral é o inconsciente<strong>do</strong> saber, em que traços mnêmicosse associam e se inscrevem sem levar emconta, minimamente, o <strong>tempo</strong> que separauma lembrança da outra. Tal como, aliás,as coisas ocorrem no mun<strong>do</strong> quânticoem que tampouco as coisas ocorrem emqualquer referência ao <strong>tempo</strong>. Por suavez, a repetição <strong>do</strong> gozo sempre omesmo é o que faz passar o <strong>tempo</strong> paraum sujeito. Se “o <strong>tempo</strong> tu<strong>do</strong> apaga”,com o físico Boltzmann e o teórico dainformação Shannon é a entropia que“tu<strong>do</strong> apaga”. O <strong>tempo</strong> é, portanto,entropia. Ficar jovem, ao contrário, époder armaze<strong>na</strong>r sempre maisinformação e manter ocupa<strong>do</strong>s osesta<strong>do</strong>s, o que a sabe<strong>do</strong>ria popularconhece muito bem quan<strong>do</strong> se reafirma anecessidade de se ocupar no envelhecimento.Na tentativa de lentificar o efeitoentrópico, o psiquismo se complexifica.Ainda no Seminário 17, Lacan (1969-70)identifica a “energética” com a rede de significantes(p. 54). “Vocês ignoram que aenergética é a mesma coisa [...] que umaplique da rede <strong>do</strong>s significantes sobre omun<strong>do</strong>?” (idem, p. 54) 32 . Para justificaressa conceituação, Lacan sugere a seguinteexperiência: Desçam uma ladeiracom 80kg <strong>na</strong>s costas e depois a subam.Para quem o fizer, duvi<strong>do</strong> que isso nãotenha si<strong>do</strong> um grande trabalho! “Mas sevocês aplicarem sobre isso os significantes,quer dizer, se vocês entrarem <strong>na</strong>via da energética, é cem por cento certoque não houve nenhum trabalho” (idem,ibidem) 33 . Por quê? Porque para o estu<strong>do</strong>da mecânica trabalho é força vezes a dis-32“Ignorez-vous que l’énergétique, ce n’est pasautre chose, [...] que le placage sur le monde duréseau <strong>des</strong> signifiants ?” (p. 54).tância percorrida. Logo, se você <strong>des</strong>ce80kg a força da gravidade exerce um trabalhoequivalente à altura e <strong>na</strong> volta, agravidade faz um trabalho negativoigual. Logo, o trabalho da gravidade foinulo. O problema é que, para a mecânicanessa experiência, trabalho é da força dagravidade que, no exemplo, se anula. Aose inscrever a ação com significantes damecânica, não há nenhuma referência àentropia. No máximo, há neguentropia,aumento de informação. Mas essa inscriçãotambém se faz, como vimos, sem referênciaao <strong>tempo</strong>. Nem <strong>tempo</strong>, nem entropia.Qual é o furo <strong>des</strong>sa explicação? Ofuro está no fato de que a ação, ela mesma,não é feita com significantes... para<strong>des</strong>cer você fez um esforço que se perdeupara evitar que os 80kg se estabacassemlá em baixo e para subir você teveque fazer um novo esforço, esforço duplica<strong>do</strong>para vencer a gravidade. Noconjunto, a entropia sobe! A energia usadase dissipou, mesmo se para a mecânicanão houve nenhum trabalho. Eisonde entrou também a máxima de Taylor:Tempo é dinheiro que, nesse trabalhocom os 80kg, se perdeu para sempre– tiran<strong>do</strong> qualquer capitalista <strong>do</strong> sério...Tempo é um conceito que apareceporque existe entropia. O que acontecenesse instante implica que o que aconteceuhá dez minutos atrás é diferente <strong>do</strong>que acontece agora: as coisas aconteceramàs expensas <strong>do</strong> crescimento da entropia,houve um acréscimo de entropia.Por isso criou-se uma escala que acompanhaessa mudança, e a essa escala chamou-se<strong>tempo</strong>.Os limites <strong>do</strong> gozo e o <strong>tempo</strong> lógico.Se o significante é a energética,conforme Lacan, a inscrição <strong>do</strong>s traçosmnêmicos, conforme Freud, então, ao sereferir ao significante, não dá para determi<strong>na</strong>ro <strong>tempo</strong> – como vimos, o inconscienteé a<strong>tempo</strong>ral. Isso também coadu<strong>na</strong>com o princípio da incerteza de Heisenbergque, ao referir-se ao mun<strong>do</strong> mi-33“Mais si vous plaquez là-<strong>des</strong>sus les signifiants,c’est-à-dire si vous entrez dans la voie de l’-énergétique, il est absolument certain qu’il n’y aeu aucun travail” (idem, ibidem).Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano51


croscópico – campo da física quântica –percebeu que, num par complementar,por exemplo, o par: posição e velocidade deuma partícula, não é possível determi<strong>na</strong>rde forma absoluta ambas as grandezascomplementares. Se medimos com precisãoabsoluta a posição da partícula, nãoserá possível determi<strong>na</strong>r sua velocidade, evice-versa. Outro par complementar estuda<strong>do</strong>por Heisenberg é justamente opar energia e <strong>tempo</strong>. Se medimos a energiade uma partícula não sabemos precisar oinstante em que ela a possuía. Se precisamoso instante em que possuía tal energia,não saberemos em que esta<strong>do</strong> energéticoa partícula estava. Num primeiromomento, o absolutismo <strong>do</strong> <strong>tempo</strong> é<strong>des</strong>banca<strong>do</strong> pela relatividade, depois veioa teoria quântica, que o <strong>des</strong>bancou definitivamente.“[...] o <strong>tempo</strong> já não éconsidera<strong>do</strong> como uma grandeza primária,isto é, uma grandeza de onde se partepara construir ou derivar outras. Há mesmoquem diga que o <strong>tempo</strong> não existe.Existe sim o movimento, sen<strong>do</strong> o <strong>tempo</strong>uma grandeza derivada <strong>des</strong>te” 34 .Donde é preciso levantar a hipótese deque se estudamos o inconsciente comoa<strong>tempo</strong>ral, não se determi<strong>na</strong> com precisãoo gozo, e quan<strong>do</strong> se determi<strong>na</strong> ogozo – o <strong>tempo</strong> – então não dá para definiro significante.Tive a oportunidade de aprofundar aquestão <strong>do</strong> gozo como processo cíclico 35quan<strong>do</strong> tentava entender o que Lacan(1968-9) articula em seu Seminário XVIsobre a morte como encontro <strong>do</strong> limitemais baixo <strong>do</strong> ponto supremo com omais alto <strong>do</strong> ponto ínfimo. O processocíclico – que não deixa de implicar a repetição,mas a repetição <strong>na</strong> qual semprese perde – é sem dúvida o processo quepermite a contagem <strong>do</strong> <strong>tempo</strong>. Contagem<strong>do</strong> <strong>tempo</strong>, ciframento e gozo separam-se<strong>do</strong> inconsciente pela letra que lhesfaz litoral (Lacan, 1971-2a). O que fi<strong>na</strong>lmentenos leva à provocação: e o <strong>tempo</strong>lógico?O <strong>tempo</strong> lógico e a castração.34http://staff.on.br/jlkm35ALBERTI, S. “O bem que se extrai <strong>do</strong> gozo”In Stylus, abril 2007, no. 14, p. 71-2.Minha visada com esse trabalho écontribuir para a discussão da função <strong>do</strong><strong>tempo</strong> numa psicanálise, no que tange asessão a<strong>na</strong>lítica, levan<strong>do</strong> em conta a disjunçãoentre a produção <strong>do</strong>s S1 no discursoa<strong>na</strong>lítico e a correlata perda degozo, no mesmo discurso, ou seja, ospróprios S1 no lugar <strong>do</strong> mais-de-gozar(cf. “O saber <strong>do</strong> psica<strong>na</strong>lista”, Lacan,1971-2 36 ). Como observa Lydia GomesMusso, <strong>na</strong>s “Prelimi<strong>na</strong>res” de nosso Encontro,a partir <strong>do</strong> texto “Variantes <strong>do</strong><strong>tratamento</strong> padrão” (Lacan, 1955), <strong>des</strong>dece<strong>do</strong> Lacan imiscui <strong>tempo</strong> e transferênciae ela cita: “Eis porque a transferênciaé uma relação essencialmente ligada ao<strong>tempo</strong> e ao seu manejo” 37 . Gostaria dearticular a conclusão de meu trabalho aessa observação que é aqui também umahome<strong>na</strong>gem à nossa colega que queriaestar entre nós nesses dias, mas nosdeixou, em 9 de janeiro passa<strong>do</strong>.Levanto minha hipótese: o corte <strong>na</strong>transferência, o corte como significante(conforme o Seminário 9 – Lacan, 1961-2), introduzin<strong>do</strong> o <strong>tempo</strong> lógico, interrompeo processo cíclico entrópico, promoven<strong>do</strong>,em conseqüência, a neguentropia.Estratégia <strong>do</strong> psica<strong>na</strong>lista, conforme aDireção <strong>do</strong> <strong>tratamento</strong> e os princípios de seu poder38 , a transferência é repetição, mas datiquê (répétition à la tyché), e é dever <strong>do</strong>a<strong>na</strong>lista retificá-la <strong>na</strong> interpretação 39 . Lacanlembra, em seu Seminário 11, que atransferência é antes de mais <strong>na</strong>da,conforme Freud, Übertragnungswiderstand– resistência da transferência –, <strong>na</strong> medi-36Cf. o artigo “O bem que se extrai <strong>do</strong> gozo”, noqual se verifica a mudança <strong>do</strong>s lugares nosdiscursos a partir <strong>do</strong>s <strong>des</strong>envolvimentos <strong>na</strong>conferência de 3 de fevereiro de 1972 sobre “Osaber <strong>do</strong> psica<strong>na</strong>lista” (Alberti, S. In Stylus, abril2007, no. 14, p. 71-2).37GÓMEZ MUSSO, L. Barcelo<strong>na</strong>, novembro de2007. “A Transferência é a intromissão <strong>do</strong> <strong>tempo</strong>de saber no inconsciente”.http://www.vencontroifepfcl.com.br/textos/pre6TransferPT.pdf.38LACAN, J. “La direction de la cure et lesprincipes de son pouvoir” in Écrits.39LACAN, J. Sémi<strong>na</strong>ire 11, Les quatre conceptsfondamentaux, p.74. “[...] la rectifier c’est le devoirde l’a<strong>na</strong>lyste, dans l’interprétation dutransfert”.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano52


da “que o inconsciente se fecha por meioda transferência” 40 . Renden<strong>do</strong> home<strong>na</strong>gem,por sua vez a Freud, Lacan observanesse Seminário que ele “<strong>des</strong>cobriu osmecanismos <strong>do</strong> inconsciente. Que a relação<strong>do</strong> <strong>des</strong>ejo à linguagem como tal nãoficou velada para ele é justamente o traçode sua genialidade, mas isso ainda não édizer que ele tenha [...] ple<strong>na</strong>mente elucida<strong>do</strong>[...] a questão da transferência” 41 .Em sua tentativa de fazê-lo então, Lacan– que até o fi<strong>na</strong>l de seu ensino articula atransferência ao amor –, propõe que aparte de real <strong>do</strong> sujeito “interessada <strong>na</strong>transferência, que é ela que fecha a porta,ou a janela, ou a venezia<strong>na</strong>, como queiram,e que a bela com quem se pode falarestá atrás, que ela só demanda reabrir avenezia<strong>na</strong>. E é bem por isso que nessemomento a interpretação se tor<strong>na</strong> decisivapois é a ela que devemos nos dirigir” 42 .Esta “bela” que podemos associar à elaboraçãode Lacan <strong>do</strong> <strong>des</strong>ejo <strong>do</strong> psica<strong>na</strong>listaainda nesse mesmo Seminário, solicitaa interpretação como ato a<strong>na</strong>lítico, a provocara reabertura <strong>do</strong> inconsciente e, porconseguinte, a retomada da a<strong>tempo</strong>ralidade.Então, “que o inconsciente se fechapor meio da transferência” é a constatação<strong>do</strong> efeito, ele mesmo, entrópico daprópria psicanálise, e introduzir aí o <strong>tempo</strong>lógico – e já não repetir o cronológico– é transformar tal efeito entrópico emato a<strong>na</strong>lítico a reinserir a função da a<strong>tempo</strong>ralidadee assumin<strong>do</strong>, por sua vez, olugar de objeto a que o faz cair da idealização,sem o que, a “transferência seria40“que l’inconscient se referme par le moyen dutransfert”. (Lacan, Le Sémi<strong>na</strong>ire, livre XI::146)41“a découvert les mécanismes de l’inconscient.Que ce rapport du désir au langage comme tel nelui soit pas resté voilé est justement là un trait <strong>des</strong>on génie, mais ce n’est pas encore dire qu’il ait[...] pleinement élucidé [...] la question massive detransfert” (Lacan, Sémi<strong>na</strong>ire XI, p.21).42“intéressée dans le transfert, que c’est elle quiferme la porte, ou la fenêtre, ou les volets,comme vous voudrez, et que la belle avec qui onpeut parler, est là derrière, que c’est elle qui nedemande qu’à les rouvrir, les volets. Et c’est bienpour cela que c’est à ce moment quel’interprétation devient décisive, car c’est à ellequ’on a à s’adresser” (idem, p.147).uma pura e simples obscenidade” 43 . Porquê? Porque reintroduziria, necessariamente,o ciclo das repetições <strong>des</strong>empre “o mesmo fracasso” 44 .Referências Bibliográficas:ALBERTI, S. “O bem que se extrai <strong>do</strong>gozo” in Stylus, abril 2007, no. 14.BOUSSEYROUX, M. “Question 3 in 'Réponsesaux questions” www.champlacanienfrance.net/IMG/pdf/mbousseyroux.pdfFREUD, S. (1905) “Drei Abhandlungen zurSexualtheorie” in Studie<strong>na</strong>usgabe. Frankfurta.M., S.Fischer, 1972. v. V.________. (1920) “Jenseits <strong>des</strong> Lustprinzips”in Studie<strong>na</strong>usgabe. Idem, v. III.LACAN, J. (1955) “Variantes de la curetype” in Écrits. Paris, Seuil, 1966.________ . (1956) ““D’une question prélimi<strong>na</strong>ireà tout traitement possible de la psychose”in Écrits. Paris, Seuil, 1966.________ . (1958) “La direction de la cureet les principes de son pouvoir” in Écrits.Paris, Seuil, 1966.________. (1961-2) “Le Sémi<strong>na</strong>ire, livreIX, L`identification”. Inédito.________. (1964-5) Le Sémi<strong>na</strong>ire, livre XI,Les quatre concepts fondamentaux de la psycha<strong>na</strong>lyse.Paris, Seuil, 1973.________. (1968-9) “Le Sémi<strong>na</strong>ire, livreXVI, D`un Autre à l`autre”. Inédito.________. (1969-70) Le Sémi<strong>na</strong>ire, livreXVII, L`envers de la psycha<strong>na</strong>lyse. Paris, Seuil,1991.________. (1971-2) “O saber <strong>do</strong> psica<strong>na</strong>lista”.Inédito.________ (1971-2a) Le Sémi<strong>na</strong>ire,livre XVIII, D`un discours qui ne serait pas dusemblant. Inédito.________. (1973) “L’Etourdit” in Scilicet, no4, Paris, Seuil.________. (1973-4) “Le Sémi<strong>na</strong>ire, livre XXI,Les non dupes errent”. Inédito.MUSSO, L. (2007) A Transferência é a intromissão<strong>do</strong> <strong>tempo</strong> de saber no inconscientehttp://www.vencontro-ifepfcl.com.br/textos/pre6TransferPT.pdf43Le “transfert serait une pure et simpleobscénité” (Lacan, Le Sémi<strong>na</strong>ire, livre XV, L'actepsycha<strong>na</strong>lytique: 94).44toujours du “même ratage” (Sémi<strong>na</strong>ire XI:165).Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano53


L’étoffe du zérola topologie et le tempsFrançoise Josseli<strong>na</strong>can retrouve à la fin deLson enseignement sonstade du miroir, mais aprèsun long tour par l’écriture<strong>des</strong> nœuds pour articuler letemps à l’espace dans lemiroir, un espace à troisdit-mensions où le réel ducorps y trouve son épaisseur, l’étoffe duzéro de la castration.L’inconscient réelChez Freud comme chez Lacan se déploieun effort constant pour cerner leréel en cause dans la structure, pour enélaborer le mathème, « pour combler labéance entre l’Imagi<strong>na</strong>ire et le Réel…l’étoffe même d’une psycha<strong>na</strong>lyse 45 », soitpour imaginer le réel autrement que parl’imagi<strong>na</strong>ire. Freud, pressentant ladimension du réel dans sa découverteque l’inconscient ne con<strong>na</strong>ît pas le temps,tente d’en élaborer une Esquissescientifique. Lacan, lui, se sert de l’écrituretopologique pour parer à l’ab-sens durapport sexuel, au trou dans le savoir, à laconfusion du zéro qui n’est pas le videmais la consistance du trou. Unetopologie qui s’oppose à la fasci<strong>na</strong>tion dutrou imagi<strong>na</strong>ire, une topologie « qui n’ad’autre étoffe à lui <strong>do</strong>nner que ce langagede pur mathème 46 ». « Je m’efforce à faireune géométrie du tissu, du fil, de lamaille, c’est tout au moins où me conduitle fait d’a<strong>na</strong>lyse 47 ». Et pour rendrecompte de l’épaisseur de ce tissu qu’est leréel 48 , il part du point de serrage dunœud qui « suggère que l’espace impliquele temps 49 ». Une topologie qui senécessite de ce que le réel lui revienne du45LACAN, J. « Le moment de conclure », (inédit),sémi<strong>na</strong>ire 1977-1978, séance du 09/05/1978.46LACAN, J. « L’étourdit », Autres écrits, Paris,Seuil, 2001, p.472.47 LACAN, J. « Le moment de conclure », op. cit.,séance du 11/04/1978.48Idem, séance du 09/05/1978.discours a<strong>na</strong>lytique. Le temps fait étoffeau dire. Le temps c’est la coupure, unecoupure qui n’implique nul trou (unecoupure circulaire fermée) qui « n’estmême pas surface de ne rien (…) séparer,et pourtant ça se défait 50 ».« Ma topologie (…) n’est pas théorie.Mais elle <strong>do</strong>it rendre compte de ce que,coupures du discours, il y en a de tellesqu’elles modifient la structure qu’ilaccueille d’origine 51 ». Une Autre ditmensionqui justifie la passe.Cette autre dimension est celle du réel<strong>do</strong>nt Freud a refusé de se faire la dupe,bloquant sur le roc de la castration. Toutl’effort de Lacan a porté sur ladésig<strong>na</strong>tion du réel comme l’impossible,le tissu même de l’inconscient, un réeltissé par le nombre, un réel à chercher ducôté du zéro absolu. « Désigner la formedu zéro placé au centre de notre savoirc’est, dit-il, la visée de mon 8 intérieur…ma topologie a réhabilité le tissage 52 ». Lezéro c’est le trou. Rien n’existe sansl’existence du trou.Et son écritureLacan invente <strong>do</strong>nc une nouvelleécriture pour rendre lisible l’irreprésentabledu rapport entre les sexes,l’incurable de la division entre le signifiantet l’objet. Il nous introduit à ladialectique de son nœud borroméen parle truchement du nombre « seul réelreconnu dans le langage 53 ». Partant de ladit-mension, équivoque introduite parFrege sur le nom du nombre, que 0 et 1ça fait 2, avec l’équivoque de 2, d’eux (quipour Lacan va symboliser le sujet49LACAN, J. « Les non-dupes-errent », (inédit),sémi<strong>na</strong>ire 1973/1974, séance du 11/12 /1973.50LACAN, J. « L’étourdit », Autres écrits, op. cit.,p.461.51Idem, p. 478.52 LACAN, J. Autres Ecrits, Annexes, p.583.53LACAN, J. « … ou pire », Autres écrits, op. cit.,p.481.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano54


supposé savoir) : le zéro, c’est le trou, leUN désigne le vide du non-rapportsexuel, son écriture est le UN-dire, soit lenom du nombre zéro. Par ailleurs lemathème du rapport <strong>des</strong> sexes faitsubversion : 2 Uns liés par un troisièmeélément 54 , figure même du nœudborroméen à 3 à partir duquel on peutdéplier l’énumérable.« L’éternité de l’espace »Lacan s’est attelé à la manipulation <strong>des</strong>es ronds de ficelle jusqu’à l’épuisementpour trouver l’écriture de la consistancedu trou, l’épaisseur de ce tissu qu’est leréel. Nous n’avons pas, dit-il, la notiondu volume ni de l’épaisseur, nous nepouvons nous situer que dans un espaceà deux dimensions (d’où la mise à plat <strong>des</strong>es figures topologiques). Le seulmaniement du volume, c’est le nœudborroméen qui a l’avantage de suggérerque l’espace implique le temps. « Letemps ce n’est peut-être rien d’autrequ’une succession de tiraillements (pourle sujet) entre le Symbolique, l’Imagi<strong>na</strong>ireet le Réel. Le temps c’est peut être çal’éternité de l’espace… le nœud ça <strong>do</strong>nneune autre idée de la spatialisation quel’univers ambidextre 55 .»Le temps de l’acteLe seul temps pour la psycha<strong>na</strong>lyse estle temps de l’acte, un temps qui n’est paschronologique, ni même vraimentlogique mais un temps qui peut se saisirdu retournement topologique du tore dusujet dans le temps où il se produit.L’effet de sens exigible du discoursa<strong>na</strong>lytique n’est pas imagi<strong>na</strong>ire, il n’estpas non plus symbolique, il faut qu’il soitréel. « (…) le dire fait nœud [le réel]. Laparole, elle, très souvent glisse, laisseglisser [l’imagi<strong>na</strong>ire] 56 ».Le psycha<strong>na</strong>lyste, à partir de la texturede fiction de la vérité, va, de son êtrefaire étoffe à la production d’un « irréel »,en se revêtant, en servant, pour son a<strong>na</strong>-54Idem.55LACAN, J. « Les non-dupes errent », op. cit.,séance du 11/12/1973.56LACAN, J. « RSI », séance du 11/02/1975,Ornicar ? n°4, rentrée 1975.lysant, de support à l’objet cause dudésir, à l’objet a Il est le gond pourpermettre à la tâche a<strong>na</strong>lytique, après unnombre impair <strong>des</strong> tours <strong>des</strong> dits de lademande (coupures ouvertes), que, d’unecoupure circulaire fermée, se défasse lecross-cap (la mise à plat du tore) en labande moebienne du sujet (le S barré) etle a, l’agalma du sujet-supposé-savoir(SSS), <strong>do</strong>nt le psycha<strong>na</strong>lysant peut, s’il l’adécidé, reprendre le flambeau en tant quesujet averti du <strong>des</strong>tin de déchet de cettecause. L’objet a est lié à la dimension dutemps, il est inclus dans le dire, unedimension à articuler avec la dimensionde l’espace : là où c’était, je <strong>do</strong>is ledevenir ce déchet.Si la plume de Freud s’est suspenduesur la Spaltung, la division subjective, cellede Lacan s’est arrêtée sur la béance entrel’imagi<strong>na</strong>ire et le réel, entre lareprésentation et l’objet, soit l’inhibition,qui est toujours une affaire de corps, àimaginer le réel parce qu’il nouséchappe, une béance qu’il s’est, dit-il,efforcé de combler. Il faut se briser, dit-il,à un nouvel imagi<strong>na</strong>ire concer<strong>na</strong>nt lesens. Le réel est orientable mais forclôt lesens puisqu’il exclut la copulation dusymbolique et de l’imagi<strong>na</strong>ire. L’effet <strong>des</strong>ens exigible dans la psycha<strong>na</strong>lyse, il fautqu’il soit réel.Le savoir dans le réel n’est pas de cetordre de savoir qui porte le sens. Le sensde ce réel est le symptôme. « Le Réel,c’est l’expulsé du sens, c’est l’aversion dusens. C’est aussi la version du sens… LeRéel c’est le sens en blanc, le sens blanc,le semblant par quoi le corps se fait semblant,semblant <strong>do</strong>nt se fonde toutdiscours 57 ».Le psycha<strong>na</strong>lyste <strong>do</strong>it se faire l’instrumentde l’opération de l’extraction dua en serrant de son dire l’effet de sensd’un nœud qui soit le bon (les pointsnœudsde l’équivoque) « pour que leparlêtre ne croit plus à l’être 58 », « là oùl’être fait la lettre 59 ». Pour cela il <strong>do</strong>it57LACAN, J. « RSI », séance du 11/03/1975,Ornicar ? n°5, Hiver 1975/1976.58LACAN, J. « RSI », séance du 8/04/1975, idem.59LACAN, J. « … ou pire », Autres écrits, op. cit.,p. 548Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano55


garder la corde pour qu’aupsycha<strong>na</strong>lysant se révèle la clé du trou dela castration sans laquelle il n’y pas d’exsistencede la jouissance phallique.Le psycha<strong>na</strong>lyste n’est pas un héroscomme le héros, le hère, qu’est Joyceselon Lacan, même si le psycha<strong>na</strong>lyste,comme le héros, voue sa <strong>des</strong>tinée à êtrele déchet de sa propre entreprise. Il n’estque l’étoffe du zéro, soit le semblant decette trame du désêtre qui n’est pas la<strong>des</strong>titution subjective qui fait plutôt être.L’a<strong>na</strong>lyse ne consiste pas à ce qu’on soitlibéré de ses sinthomes (la <strong>des</strong>titutionsubjective) mais consiste à ce qu’on sachepourquoi. Voilà ce que la passe peutpermettre de vérifier.Retour sur le miroirLacan, dans son dernier sémi<strong>na</strong>ire, inédit: « La topologie et le temps », fait retoursur le miroir dans la poursuite <strong>des</strong>on questionnement sur ce nouvelimagi<strong>na</strong>ire qui imagine le réel, quiimagine dans le sens qui reflète le réelcomme une réflexion dans le miroir, « leplus simple <strong>des</strong> appareils », soit à deuxdimensions ; retour à un miroir qui neferait pas qu’articuler l’espace mais aussile temps.« Il nous faut définir ce qui, dans unensemble de dimensions, fait du mêmecoup surface et temps 60 ». Le réel ducorps y trouve son épaisseur et lenombre réel, la vraie perte dans le miroir,le trou autour duquel l’imagi<strong>na</strong>tion peutbroder.La corde qui fait la trame de touteétoffe <strong>do</strong>it avoir une consistance réelle etnon imagi<strong>na</strong>ire pour qu’il y aitconstruction. L’expérience de l’espacetempsque l’on construit dans unea<strong>na</strong>lyse est d’un autre imagi<strong>na</strong>ire quel’a<strong>do</strong>ration pour le corps que l’on a.Alors, nous dit Lacan dans sa Conférenceà la Columbia University en Novembre75, si l’homme insiste pour avoir uncorps, il serait plus censé de dire qu’il estun corps. C’est même sa seuleconsistance, sa véritable identité 61 .Le temps dans une a<strong>na</strong>lyse est à articulerdans sa dit-mension de Réel,l’écriture du nœud même, la père-version,la version du sinthome, le seul intérêtpour la psycha<strong>na</strong>lyse.60LACAN, J. « Les non dupes errent », inédit,séance du 9/04/1974.61LACAN, J. « Conférence à la Columbia University», Scilicet n°6/7, Paris, Seuil, 1976, p.49Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano56


Tu/er la mortMartine Menès« Si vis vitam, para mortem 62 »ontrairement à l’attendu,Cle temps ne passe pas surl’homme ; c’est l’hommequi passe sous les arca<strong>des</strong>du temps, y chemi<strong>na</strong>ntselon la constructionqu’il en fait, de l’ignorersuperbement jusqu’à enêtre accablé, sans toujours le savoir. Carla fin du voyage, c’est la mort, imageextrême de la castration <strong>do</strong>nt nul ne peutni se protéger, ni protéger autrui. Pasd’Autre entre la mort et le sujet, seuldevant le gouffre de l’irreprésentable.Le rapport à la <strong>tempo</strong>ralité révèle la réponsedu sujet au réel, enten<strong>do</strong>ns par là,pour simplifier, le vivant, le sexe, la mort.Comment traite-t-il le nouage entre vie etmort, état de fait qui n’existe ni pourcelui auquel c’est arrivé puisque le sujetmort ne sait pas qu’il est mort, ni pourcelui qui l’envisage puisqu’il ne peutjamais n’en être que spectateur 63 ? Sanstraces ni mots cer<strong>na</strong>nt la chose, vivre sesachant mortel est une décision quisuppose un consentement dépendant del’originelle Bejahung, dans un choix forcé,non seulement à la castration mais aussi àce qu’elle échoue à traduire. Le rapport àla mort de l’un se rencontre <strong>do</strong>nc à lamême place que le manque dans l’Autre,écho <strong>des</strong> limites signifiantes etimagi<strong>na</strong>ires qui le divisent entre être etsens, et qui le font pour jamais, pourtoujours, perdant et solitaire.Ainsi la première acception de la mortse loge dans l’originelle perte de vivant,62FREUD, S. « Notre attitude devant la mort »,Essais de psycha<strong>na</strong>lyse, Paris, Payot, 1981, p. 40.Freud conclut son article par cette citation : « Situ veux pouvoir supporter la vie, soit prêt àaccepter la mort ».63Idem. Comme Epicure, Freud déclare « Il nousest impossible de nous représenter notre propremort et toutes les fois que nous l’essayons, nousnous apercevons que nous y assistons enspectateurs. »ancrée dans l’entame faite à l’absoluesatisfaction mythique du <strong>na</strong>rcissisme primaire,<strong>do</strong>nt l’objet a est le reste et lapulsion de mort la mémoire. Le videcreusé dans le sujet est dans un deuxièmetemps interprété via la différence<strong>des</strong> sexes, et traité par la castration qui vapour partie transformer cette perte enmanque structurant, origine d’où le sujetpeut (se) compter. D’emblée <strong>do</strong>nc lasaisie de la mort oscille entre deuxinstants, celui de la perte et celui dumanque. Et si comme Freud le relève,l’angoisse de mort (<strong>do</strong>nt il précise qu’elleest de fait angoisse devant la vie) estl’a<strong>na</strong>logon de l’angoisse de castration 64 ,ce que Lacan poursuit en les déclarantinterprétables 65 de façon équivalente, ellene peut entièrement s’y réduire.Le temps fait symptômeCe patient que j’appellerai Ahasvérus 66marche sans repos et « erre seul dans lesimmenses déserts de l’éternité 67 » comme« quelqu’un déguisé en personne 68 ». Ils’ennuie à mourir mais il ne meurtjamais. Aucune date, aucun rendez-vous,aucun souvenir, ne fait pour lui point decapiton. Sans projet, confondantmémoire et avenir, il n’attend ni n’espèrerien. « Mieux aurait valu ne pas <strong>na</strong>ître »,se dit-il, comme le fit Œdipe. Le voilà<strong>do</strong>nc en deuil perpétuel de lui-même,mort dans le temps mort qui enserre son64FREUD, S. Inhibition, symptôme, angoisse, Paris,PUF, 1981, p. 53 et 64.65Lacan, J. Le sémi<strong>na</strong>ire livre X, L’angoisse, Paris,Seuil, 2004, p.305 : « C’est une angoisse qui serapporte au champ où la mort se noueétroitement à la vie. Que l’a<strong>na</strong>lyse l’ait localiséeen ce point de la castration permet fort bien decomprendre qu’elle soit équivalemmentinterprétable… »66Ahasvérus, le juif errant condamné àl’immortalité pour avoir maltraité le Christ sur lechemin du Golgotha67WOOLF, V. Orlan<strong>do</strong>.68FRUTTERO, C. et LUCENTINI, F. L’Amantsans <strong>do</strong>micile fixe, Paris, Laffont, 2007.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano57


existence. Car à tuer le temps, le sujet dudésir se tue aussi 69 .Devant ce sujet mélancolique, l’a<strong>na</strong>lysteest poussé à tenir la place d’Echo, parlantpour n’être entendu que de lui-même. Illui faut <strong>do</strong>nc inventer un moded’intervention différent, para<strong>do</strong>xal, acté,pour arracher le gisant à son éternité.Ahasvérus fût extrait de son non-être àpartir d’une petite histoire que j’airacontée à voix basse et dans laquelle ilest question de la part de je/u que metun enfant à se perdre pour contraindrel’autre à le chercher. L’objectif était degreffer une adresse à la disparition dansle vide. J’ai vu le patient relever la tête<strong>do</strong>ucement et écouter. Ce fut le début <strong>des</strong>on retour.Passons à <strong>des</strong> person<strong>na</strong>ges moinstragiques, qui plus ba<strong>na</strong>lement rusentavec le temps de mourir, limiteinsupportable posée à leur toutepuissance.L’un est arrêté dans un passéanticipé perdu pour toujours, pour luic’est désormais trop tard. L’autre attenddans un futur antérieur infini, pour ellec’est constamment trop tôt.Le premier, que j’appellerai Henri commeFaust, prévient toute surprise, hélaspour lui même les bonnes. Tout enpréparation, précaution, prévision, ilréussit pourtant à tromper sa ponctualitéet il lui arrive, plus souvent qu’à son tour,de se faire attendre. Alors l’angoissesurgit devant le vague désir qu’il pourraitrencontrer en face. Surtout que l’autre nelui demande rien ! Ce serait dès lors troprisqué. Car du risque il ne veut plus ; déjàil a été mis au monde sans son accord,produit d’une scène primitive à laquelle ilpréfèrerait ne jamais penser mais qui serappelle parfois à lui dans les méandresde ses rêves. Chacune de ses petiteslâchetés, où il pèche de céder sur sondésir, souvent au détriment de sonparte<strong>na</strong>ire, s’inscrit non sur un tableauremisé dans une chambre close commepour Dorian Gray 70 , mais sur la ciremolle d’une culpabilité toujours fraîche<strong>do</strong>nt il ne veut rien savoir mais qui luirend la vie insupportable. Il végète dansl’après-coup de deman<strong>des</strong> obsolètes,toujours nostalgique d’une après-midiéternelle où il avait été l’enfant plus-queparfait,comblant une mère ravie.Ainsi prisonnier d’une fixation qui lemaintient dans un état de léthargie où lapulsion de mort parle en silence, ilignore l’heure de la fatale visiteuse <strong>do</strong>ntpourtant la simple évocation le plongedans une inquiétante angoisse. Il estquasi déjà mort mais ne le sait pas.La seconde, que j’appellerai Belle, nevoit pas le temps passer, parfois courtaprès, mais le plus souvent attend qu’unhomme d’exception lui courre après. Savie ressemble à celle de l’héroïnecondamnée dès sa <strong>na</strong>issance, par une féequi ne fut pas invitée aux festivités, à sepiquer avec un fuseau et à en tomberraide morte, ce très précisément à l’âgede 15 ans 71 . Ce n’est pas ba<strong>na</strong>l que ce soitl’âge de ‘l’éveil du printemps’ 72 , soit lemoment de la rencontre avec la sexualitéeffective, deuxième temps du traumainévitable qu’est la rencontre du sexuelrévélateur du manque. Le sort seraa<strong>do</strong>uci par une fée concurrente et lamort transformée en un sommeil de centans.Ce que Belle tient à ignorer, c’est qu’ily a escroquerie sur le prince ditcharmant. Rappelons brièvement lesfaits : le château entier avec tous seshabitants se fige dans le temps et unemuraille d’épines le cerne. Les jeuneshommes tentés par l’objet féminin receléy restent accrochés jusqu’à ce que morts’en suive. Celui qui réussit à franchirl’obstacle le fait totalement par hasard.Tout simplement le temps de lamalédiction est révolu. Il se trouve justeau bon moment, celui du réveil de laprincesse au désir en<strong>do</strong>rmi. Pas le69LACAN, J. Le sémi<strong>na</strong>ire « L’identification », inédit,leçon du 23 mai 1962 : « cette vie éternelle<strong>do</strong>nt serait écartée toute promesse de la fin n’estconcevable que comme une forme de mouriréternellement ».70WILDE, O. Le portrait de Dorian Gray.71« La Belle au bois <strong>do</strong>rmant » première versionde Charles Perrault, puis <strong>des</strong> frères Grimm.72De F. Wedekind, préfacé par Jacques Lacan,Paris, Gallimard, 1983.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano58


moindre exploit dans cette rencontre,juste une question de bon/ne heur/e.Belle ne veut pas courir le risque de savoirla suite de l’histoire, elle se faitabsence éternelle pour soutenir uneattente toujours insatisfaite. Assassine<strong>na</strong>rcissique du désir, elle ne voit pas letemps passer. L’heure de la mort la laisseindifférente, à peine l’aperçoit-elle quandun proche en reçoit la visite funeste.Se mettre à l’heureIl serait souhaitable que ces patients,qui incarnent particulièrementl’équivoque du signifiant - ils ne sont quetrop patients, trouvent dans l’a<strong>na</strong>lyse unemise à l’heure qui ne soit pas tant celle del’inconscient/savoir qui ignore le temps,mais celle du réel, c’est-à-dire celle de lamort. Côté inconscient, le déroulementde la chaîne signifiante versus énoncéprivilégie le mode diachronique, organisépar les bornes signifiantes de la castrationtout en restant sous le contrôle d’unereprésentation consciente, construite etsymbolisée, du temps. Il faut uneintervention particulière pour rompre lefil de l’automatum, laisser place à la tuché del’énonciation et toucher à la synchroniein<strong>tempo</strong>relle du symptôme. C’estpourquoi Lacan a introduit dans laconduite même de la cure un acteaffectant le temps concret, pour quel’a<strong>na</strong>lysant lasse le hors-temps de lajouissance et entre dans le temps,compté, comptable, du désir. Ainsi ils’agit de viser un bouclage de la série <strong>des</strong>signifiants non sur les tours de la vainerépétition mais sur une construction etune traversée du fantasme qui brise safixité pulsionnelle et re/met à jour lerapport du sujet à l’impossible.Seule la mort est immortelleLa psycha<strong>na</strong>lyse avec les enfants estparticulièrement instructive car l’enfanta<strong>na</strong>lysantbaigne dans la matérialité dusignifiant et il parle le réel, ce que les dits‘mots d’enfants’ illustrent.La question de la mort se présente àl’enfant en même temps que celle de lavie, instant de voir 73 . Le petit sujet,lorsqu’il se découvre seul et limité enentrant dans la période de névrose infantile,temps pour comprendre, explore avecses théories sexuelles infantiles toutes leshypothèses sur le non-sens de l'existence.La conscience d'une origine s'impose, etil fait vite l’hypothèse que s'il y a undébut alors il y a une fin. Derrière toutesles questions sur la <strong>na</strong>issance <strong>des</strong> bébés,sur l’énigme de la différence <strong>des</strong> sexes, seprofilent, le plus souvent muettes, cellessur le devenir de chacun. Ainsi d’emblée,sexe, vie et mort se trouvent noués par ledésir de savoir et les limites de sespouvoirs. L'enfant rencontre avechorreur cette face de réel qui reste pourpartie hors d’atteinte, hormis par ce quel’assomption symbolique de la castrationpourra en métaboliser, en laissantl’essentiel à charge d’une ‘insondabledécision’.Et seul le vivant est mortelCe garçon de huit ans va scander enquelques séances, après un certainnombre de rencontres sans conséquence,le passage d’une angoisse de castrationqui s’exprimera en angoisse de mort à lapossibilité de la castration assumée,vecteur de solitude mais aussi de désir.Un malheureux accident d'arbre luivaut un bras cassé. La chose reste ba<strong>na</strong>lejusqu'au jour où le plâtre est enlevé.L'enfant est saisi d'effroi devant la scie,devient blême et s'effondre. Depuis ilest, dit-il, obsédé par la mort, ce quisignifie pour lui « ne plus voir la maison,ni papa, ni maman ». Dans un premierrêve, une imago paternelle digne du pèrede la horde primitive apparaît commeagent d’une modalité du manque quirelève surtout de la castrationimagi<strong>na</strong>ire : « ( ... ) le chef, il faisait peur.Son nom c’est Croque-tout. C'est unmonstre qui mange tout, et tout lemonde ». Recon<strong>na</strong>issons au passage la73Cf. Hans : « la présence du thème de la mortest strictement corrélative du thème de la<strong>na</strong>issance ». Lacan J., Le sémi<strong>na</strong>ire livre IV, Larelation d’objet, Paris, Seuil, 1994, p.413.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano59


figure de l’ogre, ce mangeur d’enfants<strong>do</strong>nt le premier est Cronos, qui incarne letemps suspendu, ce qu’il fait en effet endévorant ses <strong>des</strong>cendants. Dans cettefamille bien plus mo<strong>des</strong>te que celle del'Olympe, je me contente de relever ceque dit l'enfant : son père parle « entre lesdents ».Dans un rêve suivant, toute la famillese transforme en loups-garous ; ilcommente: « Mon père n'était plus monpère ». Déclaration de la différenceradicale, que ce garçon a rencontré d’unefaçon particulièrement exposée, qu'il y aentre le père parte<strong>na</strong>ire de la mère, avecle réel sexuel qu’il emporte, et le pèrenourricier. C'est évidemment le premierqui supporte les fantasmes de rétorsionque le petit Zeus, protégé par l’amour <strong>des</strong>a mère, craint tout de même. Ce garçontrès jeune, vers 4 ans, était déjà venu meparler de son effroi de n'avoir pasreconnu son père. Ce dernier s'était raséla barbe qu’il portait depuis toujours et ilétait apparu comme un autre aux yeux <strong>des</strong>on fils. Ainsi puis-je faire l’hypothèseque la coupure opérée par la scie est ledeuxième temps du trauma i<strong>na</strong>uguré parl’apparition d’un père qui n’est plus lemême, révélant dans son apparitiond’homme étranger son statut, séparateur.Je commente le rêve en sig<strong>na</strong>lant aujeune garçon qu’en effet la mort (est)sûre mais que la morsure de loup-garoune l’a pas tué mais en a fait un loupgaroucomme son père.Dans le rêve suivant, les loups n’apparaissentplus si terribles, ce sont <strong>des</strong>louveteaux qui l’attaquent, mais ceuniquement pour manger ses chaussonset son père pour la première foisapparaît protecteur, il chasse avec unmarteau les bébés loups.Le dernier rêve <strong>do</strong>nne la clé. L'enfantarrive en me déclarant: « Je n'ai plus peurde la mort, je sais pourquoi ». Puis ilraconte : « J'ai fait un rêve, j'étais dans ungrand arbre (comme celui <strong>do</strong>nt il esttombé), on a fait une cabane ». Et ilcommente : « C'est juste derrière unruisseau, comme ça maman ne pourrapas passer ». Il m’explique alors qu’il aréellement construit une cabane avec sonfrère aîné et son père, dans un lieusupposé peu accessible pour le sexe ditfaible. Il opère ainsi la séparation avecune mère trop proche en se rangeantcôté homme et en mettant entre elle etlui un obstacle infranchissable. Cettesortie très œdipienne via l’identificationde genre permettra-t-elle à l’enfant <strong>des</strong>upporter l’impossible ? Il semble enprendre le chemin lorsque, jouantdistraitement avec quelques petitsperson<strong>na</strong>ges sur le bureau, il déclaresereinement : « Il n'y a que les faux quine meurent pas ». Voilà l'enfant devenuphilosophe 74 .74Comme Montaigne rappelant que la mort netouche que le vivant.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano60


El “sin tiempo” de la histeria hipermoder<strong>na</strong>Carmen Gallanouestra época experi-u<strong>na</strong> paradójica Nmentararefacción del tiempoy u<strong>na</strong> reducción deltiempo historiza<strong>do</strong> ensu propulsión a unpresente continuo. Esu<strong>na</strong> consecuencia de laincidencia de las tecnologías de la informacióny la comunicación en los merca<strong>do</strong>sy en nuestras vidas. Un economista ysociólogo, M. Castells a<strong>na</strong>liza cómo si laRevolución Industrial construyó el tiempocronológico , la Revolución Informáticaha produci<strong>do</strong> el “sin tiempo” de untiempo a<strong>tempo</strong>ral por elimi<strong>na</strong>ción de lasecuencia, y ello por la gestión electrónicade los merca<strong>do</strong>s fi<strong>na</strong>ncieros . La plusvalíacrece hoy, entre ga<strong>na</strong>ncias y pérdidas,en las fracciones de segun<strong>do</strong> en laque circula el capital fi<strong>na</strong>nciero en nuestromun<strong>do</strong>. De <strong>do</strong>nde, afirma Castells, lasimpredecibles crisis económicas devasta<strong>do</strong>rasdel siglo XXI, por esa velocidad dedecisiones instantáneas apoyadas en losmodelos matemáticos de los orde<strong>na</strong><strong>do</strong>res,de las que caen restos incalculables.La sociedad en red, comprime eltiempo en la aceleración de los procesosy hace la secuencia <strong>tempo</strong>ral impredecibley aleatoria. Así, más aprisa se va,menos tiempo se tiene, y elimi<strong>na</strong>n<strong>do</strong> losintervalos como “tiempos muertos”, se“mata el tiempo”. Lacan, en 1972, enMilán, ya había diagnostica<strong>do</strong> que lo astuciosodel discurso capitalista es lo quelo hace insostenible: “va como sobre ruedas,no puede ir mejor, pero justamenteva demasia<strong>do</strong> deprisa, se consume, seconsume tanto que se consuma”. Ya apartir del 68, Lacan había toma<strong>do</strong> muy encuenta la concepción marxista de la plusvalía,que explica el Time is Money. Marx<strong>des</strong>cubrió como se generaba la plusvalíaque se añade al capital, entre el menosde-tiempoconveniente a la producción, yel más-de-tiempo extraí<strong>do</strong> al trabajo delproletario. Solo citaré lo que escribió enlos Gründisse , en 1858: “ el capital sebasa en la producción de sobre-trabajocomo tiempo superfluo <strong>des</strong>de el puntode vista del valor de uso, de la simplesubsistencia y el trabajo vivo jamásobtiene el equivalente de su precio , porello es un trabajo alie<strong>na</strong><strong>do</strong> “ Esa es lacontradicción <strong>tempo</strong>ral inherente alcapitalismo, cada día más agudizada. Laangustia crece hoy, toman<strong>do</strong> la forma delapremio de la prisa capitalista. No es elapremio de la vida – el Not ds lebensfreudiano- que pasa al campo delinconsciente y mantiene el tiempo delsujeto en el encade<strong>na</strong>miento significante.La compresión espacio-<strong>tempo</strong>ral deltar<strong>do</strong>capitalismo no es propicia altiempo del sujeto, pues el sujeto nopuede transcurrir sino en un lapso<strong>tempo</strong>ral, en la pulsación <strong>tempo</strong>ralintersignificante. En el presentecontinuo de la vida de hoy el sujeto estádividi<strong>do</strong> entre el menos de tiempo que lequeda como sujeto, y el más de goce queasedia al cuerpo. Ese impasse del plus-de–goce como pérdida y recuperación queno alcanza al sujeto, hace síntoma. Lacanen el semi<strong>na</strong>rio XVI, dice que “de lo quese trata en el síntoma es de lo más omenos <strong>des</strong>ahoga<strong>do</strong> de los andares delsujeto en torno del plus-de-goce que éles incapaz de nombrar”. En cuanto alsíntoma histérico, se prende, hoy comoayer, a las marcas imperdibles del S1, esdecir a las marcas del surgimiento delgoce que perturbó el cuerpo. Algu<strong>na</strong>smujeres histéricas, muy solidarias en suidentificación fálica con el poder delUno capitalista, <strong>des</strong>enmascaran en sussíntomas su división subjetiva, bajo laforma de u<strong>na</strong> disociación <strong>tempo</strong>ral entresumisión y resistencia al “sin tiempo”capitalista.Citaré aquí <strong>do</strong>s casos, ambos de mujerestreintañeras que tienen en comúnhaberse volca<strong>do</strong> en la ambición de serconquista<strong>do</strong>ras de merca<strong>do</strong>s y sufrir porsentirse excluídas de las cosas del amor.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano61


La primera se define en su posición, alinicio con orgullo y luego con <strong>des</strong>olación,como “el bull<strong>do</strong>zer”; la segunda sed efinecomo “ la que entra a saco” , cosa que nocuestio<strong>na</strong>rá sino por lo que le dicen susamigos del alma es lo que la haceintolerable para los hombres y estropeasu ser de mujer. La primera, llegó a miconsulta tras haber recorri<strong>do</strong> muchosmédicos que no encontraban causa claraa u<strong>na</strong>s infecciones uri<strong>na</strong>rias mantenidascon permanente <strong>do</strong>lor a la micción. Ledijeron que sería “por stress” y le recomendaronu<strong>na</strong> psicoterapia. Al tiempoque venía discipli<strong>na</strong>damente a sus <strong>do</strong>s sesionespor sema<strong>na</strong> para hablar de los sinsaboresde su historia, aceptó sometersea u<strong>na</strong> peculiar técnica de fisioterapia queconsistía en tratar el <strong>do</strong>lor de los “puntosgatillo” (tender points) localiza<strong>do</strong>s por lafisioterapeuta, con la introducción de u<strong>na</strong>rtilugio por vía vagi<strong>na</strong>l. Pero no fue estaextravagante técnica del cuerpo lo quehizo <strong>des</strong>aparecer su síntoma de conversión,sino el recuer<strong>do</strong> de que el síntomavino <strong>des</strong>pués de u<strong>na</strong> penetración conotro cariz que la que le practica lafisioterapeuta. Ella se prestaba, amenu<strong>do</strong>, en noches de alcohol y droga, airse a la cama con hombres por los queluego se sentía <strong>des</strong>echada. U<strong>na</strong> de esasveces fue peor que otras: el hombre alque ella había queri<strong>do</strong> conquistar, lapenetró sin prelimi<strong>na</strong>res, en u<strong>na</strong> prisa, medice: “en la que ni tiempo tuve de saber silo <strong>des</strong>eaba ni de excitarme”. Se dejóhacer, pero se sintió agarrotada en unintenso <strong>do</strong>lor. A partir de la <strong>des</strong>aparicióndel síntoma de conversión, abordó en suanálisis lo problemático de su “serbull<strong>do</strong>zer”: es que su vida está tanvolcada en lo “pro”, que se queda sintiempo para lo “perso”. Aclaro con “lopro” y “lo perso” se refiere a “loprofesio<strong>na</strong>l” y “lo perso<strong>na</strong>l”, pues estesujeto moderno habla con significantesabreviatura,como en el argot de los SMS.Su infortunio es que la potenciahiperproductiva que surca el campo delOtro, se salda repetitivamente, de u<strong>na</strong>empresa a otra, en el fracaso de suaspiración de obtener un reconocimientodel “Big Boss”, como ella llama a susJefes. U<strong>na</strong> y otra vez, en todas laempresas en las que ha trabaja<strong>do</strong>, se havisto expoliada de su tiempo de trabajopara solo beneficio del Jefe que setraducirá en un menos para ella. Norecibe del Uno, al que asig<strong>na</strong> el lugar delOtro, la equivalencia de su trabajo vivocomo valor da<strong>do</strong> a su perso<strong>na</strong>, quesentirá tratada como <strong>des</strong>echo, objetocaí<strong>do</strong> del discurso. La cosa se agrava apartir del momento en que se precipita aaceptar la propuesta del Big Boss <strong>des</strong>ubstituir al jefe inmediatamentesuperior a ella, que se acababa <strong>des</strong>uicidar. Pues no solo no obtiene, trasun año y medio, lo que esperaba acambio – ser admitida como asociada,para al fin igualarse a los Unos quetenían ese status- sino que ni le suben elsuel<strong>do</strong> y encima se ha ga<strong>na</strong><strong>do</strong> lahostilidad de aquellos que antes habíansi<strong>do</strong> sus iguales en el equipo. Pues eso sí,no to<strong>do</strong> en ella es sumisión, y como erajefe, <strong>des</strong>aparecía de vez en cuan<strong>do</strong> deltrabajo, tomán<strong>do</strong>se cortas vacaciones,para practicar sus activida<strong>des</strong> favoritas:el ski y los deportes náuticos. Por u<strong>na</strong>reorganización de la empresa la sacan deese puesto de jefe- suplente y la mutan au<strong>na</strong> función en la que la potencia de suidentificación fálica se quiebra, pues lefalta el saber para realizarla, ponién<strong>do</strong>seen evidencia su incapacidad parasatisfacer a los clientes como ellasiempre había hecho. Nadie la ayuda enesa tesitura, pues los colegas expertos enel tema no están dispuestos a dedicar unpoco de tiempo a responder a suspreguntas. Y por mucho que corraestudian<strong>do</strong> esos temas, no llega a tiempoy se angustia con cada nuevo <strong>do</strong>ssier. Merecuerda al Conejo Blanco de Alicia enel País de las Maravillas, que mira sureloj de gentleman solo para lamentarse ensu carrera, de que va perdien<strong>do</strong> susemblemas por el camino, de que se lehace tarde , y ¡ay! de él, le degollarán. Ala vista del fracaso en ese puesto, el BigBoss le ofrece dedicarse a tareas demarketing, cosa que a ella la hundedurante un tiempo, pues eso sentenciadefinitivamente que la excluyen delstatus que corresponde a la carrera queEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano62


ha estudia<strong>do</strong>, considerada en el mun<strong>do</strong>profesio<strong>na</strong>l de nivel superior a la demarketing . Tendrá que rendirse: nuncaserá lo que aspiraba ser. Y paralelamente,cuan<strong>do</strong> se ocupa un poco de lo “perso”,los hombres a los que trata de conquistarcon su activismo <strong>des</strong>eante, siempre la<strong>des</strong>echan para preferir a otra. Es el sal<strong>do</strong>de su atadura histérica al Uno de sufantasma. Por efecto de su análisis, iráaceptan<strong>do</strong> que el puesto de marketingque le dejarán <strong>des</strong>arrollar a su manera leva muy bien y se dice curada del stress enel que antes vivía “sin tiempo”, pues yano se precipita de cabeza según dicten lossignificantes del Otro. Pero si se dicecurada del stress, y ya no avanza como unbull<strong>do</strong>zer, no por ello ha aban<strong>do</strong><strong>na</strong><strong>do</strong> loque ella llama su speed, con el que gozacomo algo propio de su perso<strong>na</strong>. Locelebra como éxito terapeútico: “el speedsin stress”. Ese goce fálico no será sincontrapartida. Comienza a padecerfuertes <strong>do</strong>lores de espalda, agrava<strong>do</strong>s porsu gustoso ir de aeropuerto e<strong>na</strong>eropuerto, siempre deprisa, por sutrabajo. Y de golpe me anuncia que nopuede venir al análisis, pues está clavadaen la cama, por u<strong>na</strong> hernia de disco, quelos médicos dicen inoperable y que parasu tratamiento requiere cotidia<strong>na</strong>s largassesiones de fisioterapia para que puedallegar a volver a moverse sin <strong>do</strong>lor. Almes se incopora al trabajo, pero en suapretada agenda, no cabe ya el tiempopara las sesiones de análisis, coloniza<strong>do</strong>ahora por las sesiones de rehabilitación.Lo “fisio” que encar<strong>na</strong> el poder sobre elcuerpo obtura lo “psico” aloja<strong>do</strong> en elanálisis como la incógnita de un saberfaltante sobre la verdad de su ser. Así,vemos como ahora su presente estádividi<strong>do</strong> , en alter<strong>na</strong>ncia <strong>tempo</strong>ral , entreel goce del speed, en el que cifra un biensubjetivo, y volver a la esce<strong>na</strong> en la queofrece el mal de su cuerpo a lasmanipulaciones de la técnica de los“fisio” . Reduce sus visitas a la a<strong>na</strong>lista au<strong>na</strong> vez cada tres meses: para <strong>des</strong>plegarsu amor de transferencia, ser algoreceptiva a mis interpretaciones yproyectar más adelante volver a suanálisis para tratar lo aún insatisfecho <strong>des</strong>u <strong>des</strong>eo : su radical carencia de vidaamorosa . La hora de la verdad de su<strong>des</strong>eo, la hace esperar, pero le cierra elhueco en su presente.Del segun<strong>do</strong> caso, del sujeto que sedefine como “la que entra a saco”, quetambién lleva como el sujeto anterior,cuatro años de sesiones conmigo, nodaré detalles de las coyunturas en las quela empresa creada por ella con la que seha asocia<strong>do</strong>, a mo<strong>do</strong> de socio industrial,con otra más fuerte de otro país que esel socio capitalista, para conquistar merca<strong>do</strong>sen común, se ve ame<strong>na</strong>zada dequiebra. El asunto se puede resumir aque no logra ahora que el “Tipo éste”,como ella lo llama, pague a unos provee<strong>do</strong>resunos gastos imprevistos en el presupuestoinicial de un proyecto realiza<strong>do</strong>por ella. “Entrarle a saco” para decirlesus 4 verda<strong>des</strong> se le revela contraproducentey <strong>des</strong>ata sus furias y angustia en eldiván protestan<strong>do</strong> de lo inútil que es hablarmede to<strong>do</strong> esto, pues solo ve u<strong>na</strong>causa exterior a su angustia “este mun<strong>do</strong>de lobos“en el que <strong>des</strong>cubre que ellapara ese socio-jefe , no era sino alguien“de quien hacerse dinero a su costa” .Está tentada de dejar el análisis, másahora que por el agujero en los fon<strong>do</strong>sde su empresa, ha teni<strong>do</strong> que buscarse,para llegar a fin de mes, un trabajo decontable, ella que tiene un master enciencias económicas.. Se siente “entre lascuerdas”, pues los 40 euros de su sesiónsema<strong>na</strong>l le escuecen. Pero, más sensiblea la intervención de la a<strong>na</strong>lista que la pacienteanterior, opta por no <strong>des</strong>perdiciaresos 40 euros sema<strong>na</strong>les , cansada, dirá,de haber orienta<strong>do</strong> su discurso en eldiván solo para ser querida, sin disponerse,“a sacar la basura” que es la metáfora,dice, de lo que aún no había hechoen el diván. Hasta ese momento, se presentabacomo la histérica industriosa, febrilmenteentregada a su profesión, reivindican<strong>do</strong>su estilo unisex, su ambigüedadimagi<strong>na</strong>da bisexual; como la “e<strong>na</strong>lmorada”gozan<strong>do</strong> de los debates con susamigos masculinos y de las confidenciascon sus amigas idealizadas. Y no se quejabamucho de no encontrar novio, o deaislarse en su casa, en su mun<strong>do</strong> perso-Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano63


<strong>na</strong>l en u<strong>na</strong> intimidad muy suya, de la queme avisaba no pensaba hablarme.Su “sacar la basura” comienza por entregarsu saber de que su stress, trabajan<strong>do</strong>a toda velocidad, sin tiempo, resultade su evitación de los problemas que leconciernen, por sentirse invadida por elmie<strong>do</strong> y luego cuan<strong>do</strong> ya no puede estirarmás el tiempo es cuan<strong>do</strong> ya no puede seguirescondida, sustrayén<strong>do</strong>se. Y pasa degolpe a producir mucho en un tiempomínimo, en u<strong>na</strong> impaciencia voraz, que leimpide calcular los restos que va dejan<strong>do</strong>por el camino, con lo que su producciónes siempre chapucera y plagada de imprevistos.La misma disociación <strong>tempo</strong>ral,del más al menos y del menos al más, laaplica a su cuerpo: vaguea en casa, comien<strong>do</strong>a capricho, y de golpe se va algim<strong>na</strong>sio a machacarse horas y horas. Deniña, le excitaba mucho girar cada vezmás deprisa alrede<strong>do</strong>r de u<strong>na</strong> mesa hastaalcanzar el vértigo.Y en contraposición, en su aislamientoen casa escribe, <strong>des</strong>de hace años, relatos,esce<strong>na</strong>s de historias que no logra termi<strong>na</strong>rde un perso<strong>na</strong>je de nombre masculinoque encar<strong>na</strong>, dice, “la perso<strong>na</strong> que yoquerría ser”. Su análisis da un giro cuan<strong>do</strong>asocia a la angustia que la invade enforma de terror, otros juegos, estos ensu a<strong>do</strong>lescencia, los secretos juegossexuales con un primo, y las ame<strong>na</strong>zasulteriores de éste de delatarla. Este sujeto,a diferencia del primer caso, ha entra<strong>do</strong>en el tiempo de su inconsciente en elque la causa de su división sintomáticaasoma como causa sexual. Eso no sin resistencia,a la hora de de sacar a la luz elser de goce que encierra en su fantasma,del que ha pretendi<strong>do</strong> en vano valgacomo causa del <strong>des</strong>eo del Otro. En sureitera<strong>do</strong> mo<strong>do</strong> de decirme que prefierecallar al borde de decir algo de la pasiónque la habita, ¿no hace del tiempo suspendi<strong>do</strong>la hora fija de la espera delOtro, <strong>des</strong>de la hora fija de lo ignoto <strong>des</strong>u ser de goce?Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano64


e suis parti, pour cet exposé,Jde l’hypothèse selon laquellela question de la liberté aquelques rapports avec laquestion du temps, soit dutemps du sujet de l’inconscient,soit du temps de lapsycha<strong>na</strong>lyse, et j’ai essayéde vérifier ces rapports. D’autant que, ennous interrogeant sur la façon <strong>do</strong>nt letemps de la psycha<strong>na</strong>lyse se situe dans ceque nous appelons notre temps, nousvoyons combien celui-ci semble marquépar la référence à la liberté, au point quenous pourrions dire que, dans le discourscourant, le temps c’est le temps de laliberté qui est la chose <strong>do</strong>nt le tempsserait le concept. Le temps, dans ce sens,serait toujours le temps de quelquesformes de libération : soit négative, soitpositive, selon deux versants de la liberté,le versant expérience et refus d’unmanque et d’une limite, et le versantexpérience d’un supplément.Concer<strong>na</strong>nt le versant négatif, il s’agitd’une recherche de libération d’unpouvoir exercé par un Autre supposéréel, dans n’importe quelle condition quidéfinisse, localise ou même identifiel’individu. C’est <strong>do</strong>nc une libérationd’avec ses liens. On rêve de se libérer passeulement <strong>des</strong> autres – <strong>des</strong> autorités et<strong>des</strong> conjoints – mais aussi, bien sûr, <strong>des</strong>oi-même, que ce soit de son image, <strong>des</strong>on corps, de son sexe ou gender, de samortalité, de son identité – pouvant êtrereprésentée par deux figures, l’unediachronique : l’amnésie, l’autre synchronique: la clo<strong>na</strong>tion.Quant au versant positif c’est la réalisationd’une satisfaction, mais <strong>do</strong>nt lemodèle unique tout de même estaujourd’hui l’objet « monté au zénithsocial », le plus de jouir comme ColetteSoler l’a bien expliqué dans ses textes.C’est l’objet qui se croit la méthode, lavoie pour réaliser cette libération côténégatif.La liberté ou le tempsMario Bi<strong>na</strong>scoOn peut même vouloir se libérer de laliberté, au nom de la liberté bien sûr,quand cette liberté manque <strong>des</strong>atisfaction ou s’oppose à la satisfaction.En fait, il est vrai que l’on peut vouloir selibérer de presque tout sauf d’unesatisfaction digne de ce nom, parce qued’une certaine façon la satisfaction aussiest instant de réalisation de la liberté. Lasignification de la liberté est intrinsèque àla satisfaction, elle y est incluse et en est<strong>do</strong>nc indissociable.On peut vouloir se libérer d’unejouissance, évidemment non pas de lajouissance attendue, mais de la répétitionde cette attente, <strong>do</strong>nc quand cette attentemontre sa face réelle.En effet de quoi veut-on se libérersinon d’un réel ? On peut même vouloirse libérer d’un désir, sauf quand désirerc’est déjà vivre une satisfaction. Notonsque soit le désir en tant que vecteur, soitla jouissance attendue, inclue unedimension <strong>tempo</strong>relle, tout comme laliberté. Je rappelle en passant quel’attente est la dimension <strong>tempo</strong>rellecommune au désir et à l’angoisse.Je vais par la suite sig<strong>na</strong>ler d’autresnotions auxquelles la signification de laliberté me semble intrinsèque. Maisrestons encore un moment sur « notretemps ». Je souligne que la solidaritéentre satisfaction et liberté est orientéeparce que c’est la liberté qui est inclusedans la satisfaction et non pas le contraire.Or notre temps incite à obtenir laliberté par l’objet dans le but d’entraînerla satisfaction. La promotion del’insatisfaction par l’usage du plus-dejouirdans notre époque, la promotion dumanque à jouir, n’est-ce pas ce quirelance la quête de l’objet précisémentcomme signe de liberté, et au nom de laliberté ? On le voit soit par les objets quideviennent, sur le marché général de lajouissance, même les-dits “droits deliberté” (ceux qui étaient autrefoispersonnels et indisponibles, <strong>do</strong>ncsoustraits à l’échange), soit par laEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano65


publicité qui désormais insère toujoursdans ses métonymies quelquesignification de liberté, liberté qu’ellenous fait acheter car incluse dans l’objetproposé.On peut se demander d’abord si cetteliberté, incluse dans l’objet, cause le désirdu consommateur ou plutôt est faitepour le rassurer comme une formeactuelle de l’opium <strong>des</strong> peuples et ensuitesi cet objet et cette liberté, leconsommateur les paye et comment, ets’il le sait. Ou bien encore, s’il se croitplutôt comme le riche lacanien duSémi<strong>na</strong>ire XVII 75 qui ne paye pas. Alorscette liberté, incluse dans un prix qu’onne paye pas, liberté aussi à l’égard duprix, fait partie de la «qualité de riche» àlaquelle on fait participer leconsommateur. Cette question du prixpayé ou pas, on y reviendra à propos dela rectification subjective <strong>do</strong>nt l’a<strong>na</strong>lystese sert pour l’entrée dans en l’a<strong>na</strong>lyse. Jecrois que tout a<strong>na</strong>lyste a rencontré aumoins une fois un patient qui prétendaitqu’il ne devait rien parce qu’il payait déjàavec le temps qu’il dépensait pour venir àl’entretien, prélimi<strong>na</strong>ire évidemment.À propos du marché du manque-àjouir,je me permets une petite remarque.Pour parler du psycha<strong>na</strong>lyste dans notretemps nous sommes souvent revenus,avec raison, sur l’ancienne référence deLacan. Il parle de « la subjectivité de sonépoque » que l’a<strong>na</strong>lyste devrait« rejoindre à son horizon 76 » etc… Cela aun sens, même trop hégélien ; je me suisdemandé si ce ne serait pas justementpour nous – nous qui avons pluralisébeaucoup de choses – le momentd’essayer de pluraliser aussi « La »subjectivité de notre époque et d’en faireune référence moins absolue, surtout depuisque nous avons commencé, avec Lacan,à considérer la subjectivité parrapport aux discours, les quatre discoursplus le discours capitaliste.C’est ce dernier, me semble-t-il, quisoutient, avec son programme de cir-75LACAN, J. Le Sémi<strong>na</strong>ire. Livre XVII. L’envers dela psycha<strong>na</strong>lyse, Paris, Seuil, p.94.76LACAN, J. « Fonction et champ de la parole etdu langage », Écrits, Paris, Seuil 1966, p.321.culation sans restes et sans impossibilités(n’est-ce pas le comble de la liberté ?!),« l’époque » au singulier, qui est lesingulier d’une universalisation et nonpas d’une singularité. L’universalisationest en même temps d’un côté« l’idéologie de la liberté, la seule à ce quel’homme de la civilisation s’en arme 77 »,avec son idéal du consommateur parfait,et de l’autre côté une universalisationd’objet, de telle sorte qu’il faudrait peutêtreparler plutôt de l’objectivité de notreépoque, ou même de l’abjectivité denotre époque. Il s’agit alors d’uneuniversalisation dans laquelle l’objet faitobjection ou abjection de conscience, à safaçon, au lien entre le sujet et l’Autre.Comment situer dans notre temps,face à ce type d’universalisation, l’a<strong>na</strong>lysteet son offre qui par contre estsingulière. D’une part parce qu’elle estoffre de singularité, et d’autre part parcequ’elle se fait par la voie d’un actesingulier, qui produit un marché trèssingulier, où il y a offre et demande, maisnon pas rencontre – au moins rencontrede personnes 78 (si je lis bien Lacan danssa Préface à l’édition anglaise du 17 mai1976). Un marché c’est surtout l’espacede la rencontre (contingente <strong>do</strong>nc) del’offre et de la demande mais aussi dutemps de l’élaboration de cette rencontre,de ses formes de réussite ou aussi bienque de ratage.Il s’agit de savoir comment faire vivreces marchés singuliers «dans» le contextede l’abjectivité de notre époque. Lacan en1976 avance que « <strong>do</strong>nner cettesatisfaction étant l’urgence à quoi présidel’a<strong>na</strong>lyse, interrogeons commentquelqu’un peut se vouer à satisfaire cescas d’urgence… L’offre est antérieure àla requête d’une urgence, qu’on n’est passûr de satisfaire, sauf à l’avoir pesée 79 ».« Cas d’urgence », drôle de définition del’a<strong>na</strong>lysant mais bien <strong>tempo</strong>relle, il fautnoter, par la précipitation ou au moins77LACAN, J. « Discours de clôture du Congrèssur la psychose et l’enfant », Autres écrits, Paris,Seuil 2001, p.362.78LACAN, J. « Préface à l’édition anglaise du Sémi<strong>na</strong>ireXI » 17 mai 1976, Autres écrits, op. cit. p.573.79Ibid, p.573Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano66


par la tension qu’elle implique. Evoque-tellece que par ailleurs Lacan appelle « undésir décidé » ? Et ce désir, en plus décidé,n’aurait-il pas affaire avec la liberté ?Pas de marché qui n’ait à faire avec lasatisfaction avec sa connotation deliberté. Cela vaut pour la psycha<strong>na</strong>lyseaussi où se lient l’a<strong>na</strong>lyste et l’a<strong>na</strong>lysant,et qui fait exister un espace du lien dusujet à l’Autre (court-circuité dans lacivilisation), avec sa dissymétrie enproposant à nouveau son alié<strong>na</strong>tionconstituante à partir de ce que nousappelons avec Lacan «rectification <strong>des</strong>rapports du sujet avec le réel 80 ». Cetteopération qui se place au commencementdu temps de l’a<strong>na</strong>lyse implique, notonsle, que le sujet se recon<strong>na</strong>isse dans unrapport avec le réel, aussi impossible soitil.Désir décidé de s’impliquer dans uneséparation, pourrait-on dire, et rapportsymptomatique avec le réel, voilà deuxfaçons de prendre position sur laquestion de la liberté. Il y a, me semblet-il,de liberté sinon comme liberté del’Autre (génitif objectif mais subjectifaussi) ou encore liberté du réel (mêmeusage <strong>des</strong> génitifs, pour para<strong>do</strong>xal quecela puisse paraître).J’ai évoqué à ce propos le terme d’actesingulier. C’est une autre notion quiinclut une signification de liberté. Il estévident que s’il n’est pas libre, ce n’estpas un acte, comme implicitement ce queLacan dit de l’acte le confirme. Et l’acteest un terme essentiel aussi pour ce quiest du temps, parce que l’acte réalisetoujours un commencement d’unecertaine façon absolu, outre à (se)produire <strong>des</strong> après-coups. Voir à ce sujetHan<strong>na</strong>h Arendt commentant saintAugustin où la liberté est définie commela capacité de «<strong>do</strong>nner commencement 81».Alors, à série de la satisfaction et del’acte, j’ajouterai que la signification deliberté est intrinsèque aussi à l’amour,dans sa définition lacanienne. Si l’amourc’est <strong>do</strong>nner ce qu’on n’a pas, et que ce80LACAN, J. « Direction de la cure », Écrits, op.cit., p. 598.81AUGUSTINUS, De civitsate Dei : «initium ut esset,creatus est homo».qu’on n’a pas ne peut être <strong>do</strong>nné que par<strong>des</strong> signes qui ont justement lasignification de ce <strong>do</strong>n, alors, là encore, ilfaut que le <strong>do</strong>n d’amour inclue la libertépour être signe de l’amour. Dans ce cason voit bien le caractère de contingence quiest associé à la liberté parce que si le <strong>do</strong>nrépondait à une quelconque nécessité, ilperdrait son caractère de signe del’amour. Nous pouvons en avoir <strong>des</strong>exemples dans la vie amoureuse etconjugale mais également dansl’érotomanie bien qu’a contrario. Et l’onvoit aussi le caractère <strong>tempo</strong>rel de cettecontingence du <strong>do</strong>n (signe) d’amour,dans le dire (en acte) où l’amour faittémoig<strong>na</strong>ge et promesse d’une nécessitéque para<strong>do</strong>xalement on ne peutqu’attendre.Donc la liberté regarde l’être du sujet,l’être parlant aussi. Ceci est confirmé parun dernier terme qui inclut, à mon sens,la signification de liberté et qui dit leterrain éthique sur lequel se joue cetteinclusion : celui de responsabilité. Làaussi, il y a orientation parce que c’est laresponsabilité qui inclut la liberté et nonpas le contraire. On ne peut pas déduireque nous sommes responsables à partirde l’axiome de « La » liberté car le poserainsi renverrait à l’indécidable du librearbitre. C’est au contraire parce que nousnous trouvons réellement responsables quenous ne pouvons que nous retrouverlibres, c'est-à-dire dans le para<strong>do</strong>xe de laliberté. Nous pourrions chercher avanttout à nous libérer avec le réel de cetteresponsabilité. D’autre part, la forme denotre responsabilité peut changer avecl’a<strong>na</strong>lyse, corrélativement au traitementde notre implication de jouissance. Jecrois que c’est au fond ce qui rendplausible un terme comme celuid’« identification au symptôme ».Je crois avoir déjà sig<strong>na</strong>lé quelquespoints de contact entre la liberté et letemps, mais je vais en rappeler d’autres,en suivant Lacan.Lacan n’a jamais voulu traiter directementde la liberté comme d’une notionpsycha<strong>na</strong>lytique et je crois que l’accent ici<strong>do</strong>it être mis sur le mot « une » plus quesur le mot « psycha<strong>na</strong>lytique ». Je croisEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano67


que ce qui n’en fait pas une notionpsycha<strong>na</strong>lytique c’est que dans lapsycha<strong>na</strong>lyse elle ne peut pas être une.Cela n’a pas empêché Lacan d’en parler àplusieurs reprises dans sonenseignement, tout en parlant d’autreschoses, en articulant ses propres notions,<strong>do</strong>nt certaines fortement liées à laquestion du temps.On con<strong>na</strong>ît bien le temps logique, avecses trois prisonniers, leur directeur deprison et les supposés disques sur leurs<strong>do</strong>s. Dans cet apologue, en effet, on peutdire que tout se tient dans « lasubjectivité de son époque » établie parle directeur avec le problème qu’ilpropose de résoudre et dans lequel il lietout le monde et où les suspensions <strong>des</strong>autres contribuent à l’acte de libérationde chacun. Ici la liberté entre en jeucomme une offre, comme une possibilitéalter<strong>na</strong>tive à la mort, où tout n’est pasencore perdu ni encore joué. Avec cetteoffre un peu tordue et abusive s’ouvre untemps, commence et s’oriente un tempsd’action. Je voudrais souligner que toutcela prend son départ d’un trou que le directeurouvre dans la situation réelle, e<strong>na</strong>ssig<strong>na</strong>nt à chacun un disque. Dès lorsl’instant de voir devient le temps deregarder un manque, de voir qu’on nepeut pas voir le signe du sujet qu’on est.Il n’y a pas de temps logique sans ce trou.C’est déjà «la liberté ou la mort», maisici elles ne sont pas synchroniques et nereprésentent pas le sujet. Le sujet enquestion n’est pas divisé, la perte ou lemanque ne l’entame pas en tant que tel.L’apologue montre plutôt la fonction del’Autre dans la figure du directeur, avecses promesses et son savoir supposé. Jene crois pas qu’il s’agisse de soutenir quele directeur n’existe pas : le symboliqueest là, avec sa dimension de promessepour le vivant humain. Mais ce <strong>do</strong>nt ils’agit, c’est que premièrement il n’a pasl’autorisation ou la garantie pour lemaintenir puisque l’Autre de l’Autremanque. Il est <strong>do</strong>nc troué car le symboliqueest un trou, dira Lacan en 1975 82 .Deuxièmement lui-même ne peut passavoir, c'est-à-dire décider ce que signifie le82LACAN, J. Le Sémi<strong>na</strong>ire. Livre XXII. RSI, inédit.disque qu’il a plaqué sur le prisonnierparce qu’à ce disque peut s’appliquer laphrase d’Encore que nous rappelaitColette Soler où Lacan dit que la valeurde S1 «reste indécis, entre le phonème, lemot, la phrase, voire toute la pensée» ou«une vie entière 83 ». Remarquons quetoute question de liberté se pose à unmoment, à un temps où il est question decette décision de la valeur du S1. Si celareste fi<strong>na</strong>lement non décidé, il y a quelquechose de troué dans tout ce qui faitl’identité d’un sujet. Et <strong>do</strong>nc c’est bienpar ce trou que peut se montrer dans sesactes, ses responsabilités, ses amours, sessatisfactions, quelques libertés imputablesau sujet.Rappelons un autre temps fondamentalde l’élaboration de Lacan. La liberté estun signifiant que Lacan convoque aumoment de formuler sa causationinconsciente du sujet, dans la logique del’alié<strong>na</strong>tion et de la séparation, où letemps est posé comme facteur décisif decette structure, identique, d’une certainefaçon, au sujet même. Ces textes sontconnus : les chapitres XVI et XVII duSémi<strong>na</strong>ire Les quatre concepts fondamentauxde la psycha<strong>na</strong>lyse et « Position del’inconscient ». Vous savez commentl’alié<strong>na</strong>tion se constitue de la synchronie,et comment la séparation fait intervenirla diachronie. Ce que je voudrais souligner,c’est que le temps, comme temps dusujet, c’est la synchronie. D’abord il n’yaurait pas de temps, symbolisable biensûr, s’il y avait seulement du un et s’il n’yavait pas de deux. Or la synchronie estpossible parce qu’il y a le signifiant, et lesignifiant c’est le deux. Sans cela ne seposerait aucune question synchronique etle temps ne pourrait être ni interrogé nia<strong>na</strong>lysé au présent, <strong>do</strong>nc dans sa causeréelle, présente et non pas passée. Or, ceque le choix de l’alié<strong>na</strong>tion montre («labourse ou la vie», «la liberté ou la vie», «laliberté ou la mort»), c’est qu’il n’y a pasque les deux signifiants en présencesynchronique. Il y a un troisième facteurqui résulte de leur logique de réunion.C’est un facteur qui est d’un autre ordre83LACAN, J. Le Sémi<strong>na</strong>ire. Livre XX. Encore, Paris,1975, Seuil, p. 131 et p.48.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano68


puisque c’est l’événement de cette pertede jouissance où le vivant est pris dans lelogo. Une remarque : la prise du signifiant,n’est-ce pas ce qui situe et fonde, dans lechamp du réel, l’idée même de la liberté ?Pensons à la différence entre lecomportement animal et celui humainface au réel. C’est <strong>do</strong>nc l’essentiel de lasynchronie, le trou et l’objet, quiengendre le temps du sujet mais aussi duvivant – du vivant humain. CommeLacan le dit dans la Conférence deGenève « il n’y a de logique que chez unvivant humain 84 », parce que, me semblet-il,seul le vivant humain fait rentrer dela logique parmi ses normes vitales,normes, il faut le souligner, toujours aussisingulières. Rappelons-nous quel’alié<strong>na</strong>tion se qualifie par le fait que l’êtredu vivant/sujet y est pris. Il s’agit del’être qui figure soit au départ <strong>des</strong> travauxde Lacan, par exemple dans la Causalitépsychique, soit à la fin avec le terme deparlêtre et les nœuds.Je n’ai pas le temps pour approfondir laquestion, sur laquelle je me suis souventinterrogé, du statut <strong>des</strong> deux signifiantsqui produisent l’alié<strong>na</strong>tion. Il s’agirait <strong>des</strong>avoir si ce sont <strong>des</strong> signifiantsquelconques ou pas, et quel est leur lie<strong>na</strong>u réel ou à son champ. En effetl’alié<strong>na</strong>tion me semble vouloir rendrecompte d’un moment de ‘trouage’ oùsymbolique et réel se prennent l’un dansun trou de l’autre. Dans quelle mesure« la liberté » dans le choix alié<strong>na</strong>ntpourrait être un signifiant« quelconque » ? Je veux seulementsouligner que Lacan, dans Position del’inconscient, les suspend au fait que cessignifiants « s’incarnent pluspersonnellement dans la demande oudans l’offre 85 », phrase à mon sens trèsimportante à déchiffrer mot à mot.Je développerai seulement deux points :- Premièrement, puisque dansl’alié<strong>na</strong>tion la liberté entre en jeu enpremier terme comme signifiant, etsignifiant veut dire « tout ou rien », cela84LACAN, J. Conférence de Genève sur le symptôme1975, texte inédit.85LACAN, J. « Position de l’inconscient », Écrits,op. cit., p.841implique que la liberté de l’alié<strong>na</strong>tion est« La » liberté. Ce n’est pas lasignification de la liberté <strong>do</strong>nt j’ai parléavant et <strong>do</strong>nc ce n’est pas ba<strong>na</strong>lqu’alié<strong>na</strong>tion et séparation l’entament, larendent si je puis dire, pas toute.- Deuxièmement, Lacan situe quandmême le temps de la liberté commelibération, comme mouvementorigi<strong>na</strong>l/diachronique, au niveau de laséparation et de la torsion que celle-cisuppose et qui <strong>do</strong>nne commencement autemps du désir. Il la situe précisémentcomme tentative de « se libérer de l’effetaphanisique du signifiant bi<strong>na</strong>ire 86 », entant que celui-ci est le point durefoulement primordial, <strong>do</strong>nc du trou.J’ai insisté sur la synchronie et surl’importance de la présence en elle del’objet parce que c’est ce qui nous permetde situer par exemple la manie, avec sonvécu <strong>tempo</strong>rel, comme « réalisation »(retour dans le réel) de « La » liberté parrefus de l’inconscient et de l’objetmanque.Cela nous permet aussid’évoquer le côté plutôt maniaque del’usage de l’objet-liberté dans notretemps, que je mention<strong>na</strong>is précédemment.Par rapport à cela, j’évoque en passantles réso<strong>na</strong>nces <strong>tempo</strong>relles d’une notionlacanienne comme celle du sérieux, lu enrapport avec la série. Le sérieux fait sérieparce qu’il prend au sérieux la série. Ilopère avec la série, comme dans l’a<strong>na</strong>lyse,il y a de l’opération, de l’acte et <strong>do</strong>nc uncertain dire. C’est bien la condition, mesemble-t-il, pour pouvoir localiserpara<strong>do</strong>xalement, pour traitersérieusement même les éléments quirestent hors série.Avant de conclure je <strong>do</strong>is mentionnerdeux autres types de « synchronie », oud’a<strong>na</strong>lyse du temps au présent, qui à monsens sont très importants pour notrequestion à propos du temps du sujet del’inconscient et son rapport à la liberté.Le premier se rattache à l’usage queLacan fait <strong>des</strong> catégories de la logiquemodale. Il s’agit d’un type de logique qui86LACAN, J. Le Sémi<strong>na</strong>ire Livre XI, Les quatreconcepts fondamentaux de la psycha<strong>na</strong>lyse, Paris, Seuil1973, p.200.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano69


n’implique pas l’universel de la mêmefaçon que d’autres logiques). Les termesde nécessaire, possible, contingent,impossible, sont traduits par Lacan entermes de « cesser » ou « ne pas cesser » <strong>des</strong>’écrire. L’implication <strong>tempo</strong>relle determes qui disent le rapport avecl’existant par les expressions de « cesser »ou de «ne pas cesser… » est évidente. Le« cesser de… » scande et qualifie lerapport avec l’événement et l’actecomme sortant de deux éternités, l’uned’inclusion (le nécessaire), l’autre d’exil(l’impossible). On ne sait pas quelle peutêtre la plus infer<strong>na</strong>le, la sortie par ce quiexiste comme cessation, commepossibilité ou comme contingence. Làaussi, à propos de la subjectivité de notreépoque, nous pouvons nous demanderquel peut être le rapport au temps dequelqu’un qui pour aller au-delà dunécessaire voudrait con<strong>na</strong>ître et pratiquerseulement le possible (par exemple latechnique, avec son côté <strong>des</strong>tructeur :cesser de s’écrire), tandis que par ailleursserait forclose l’impossibilité (inhérenteaux choses de l’amour et à l’exil durapport sexuel) ? On peut observer satendance à s’assurer : s’assurer de lapossibilité, avec ses conséquencesd’angoisse, et s’assurer contre lacontingence. On s’assure contre la contingence,c'est-à-dire contre la rencontreet contre ce qu’elle implique de toujoursraté, perdu, mais qui est la seule voie deréussite et de satisfaction. Et par rapportà l’espoir, notion et affect <strong>tempo</strong>rels, s’ily en a, rappelons que Lacan nous met engarde contre dans « Télévision 87 » endisant que cela amène les gens au suicide.Il me semble pouvoir dire que Lacanparle là de l’espoir qui se voudrait fondésur la possibilité et non pas d’un espoirqui existe quand même, fondé sur unecontingence et sur l’impossibilité.Pour ce qui est de la nécessité, je reprendsplus longuement ma citationprécédente de la Conférence de Genève :«Jusqu’à un certain point, onconclut toujours trop tôt. Mais cetrop tôt est simplement l’évitementd’un trop tard. Cela est tout à fait liéau fin fond de la logique. L’idée dutout, de l’universel, est déjà enquelque sorte préfigurée dans lelangage. Le refus de l’universalitéest esquissé par Aristote, et il le rejette,parce que l’universalité est l’essentielde sa pensée. Je puis avanceravec une certaine vraisemblanceque le fait qu’Aristote le rejette estl’indice du caractère en fin decompte non nécessité de la logique.Le fait est qu’il n’y a de logique quechez un vivant humain.»Pourquoi ne pas essayer de formuler,après « la liberté ou la vie », « la liberté oule temps » ? Et encore, « la vie ou letemps », où par un glissement la libertése trouverait du même côté de la vie ?En relation avec l’impossibilité (durapport sexuel) je cite brièvement :«N’est vrai que ce qui a un sens.Quelle est la relation du Réel auvrai? Le vrai sur le Réel, si je puism’exprimer ainsi, c’est que le Réel,le Réel du couple ici n’a aucunsens. Ceci joue sur l’équivoque dumot sens. Quel est le rapport dusens à ce qui, ici, s’écrit commeorientation ? On peut poser laquestion, et on peut suggérer uneréponse, c’est à savoir que c’est letemps. »C’est dans ce sens que plus haut j’aisouligné deux fois le caractère orienté dedeux facteurs de la question de la libertéau niveau du champ du réel.A lire Lacan, le fait s’impose que dansles dernières années, il a commencé àutiliser de façon continue le vocabulairede la liberté : libérer, libre, etc., mais nonpas appliqué au sujet, ni à l’Autre, ni àl’homme. Il l’a appliqué à l’être, à cettenouvelle manière de rendre compte del’être parlant dans l’expérience a<strong>na</strong>lytiquequi consistait à travailler avec les nœudsborroméens. Là alors la liberté devient lacondition <strong>des</strong> ronds dénoués, renduslibres l’un par rapport à l’autre.87LACAN, J. Autres écrits, op. cit,. p. 509.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano70


La liberté selon Lacan retrouve, chosequand même surpre<strong>na</strong>nte, la mêmerelation avec la folie qu’elle avait eue audébut.On peut simplement noter que ce typede liberté regarde moins le sujet quel’a<strong>na</strong>lyste, son opération de coupure, saresponsabilité à lui.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano71


L'inconscient: travailleur idéalMaria Vitória BittencourtPrendre travailleur idéalcomme titre pouraborder l’inconscientc’est retrouver cettedéfinition que Lacan en<strong>do</strong>nne dans Télévision :« (..) un savoir qui nepense pas, ni ne calcule,ni ne juge, ce qui ne l’empêche detravailler (dans le rêve par exemple)Disons, c’est le travailleur idéal 88 ».Ce terme de travail est repris chezFreud à propos du rêve, phénomène quilui a permis de jeter le premier regarddans les processus qui se déroulent dansle système inconscient. Même si c’est àpartir du symptôme hystérique qu’il aconçu le message chiffré de l’inconscient,c’est le rêve qui a ouvert sa « voieroyale » . Pourtant, Freud n’a pas fait durêve un équivalent de l’inconscient. Pourlui, l’essence du rêve est située dans letravail du rêve - Arbeit – plus importantque son contenu, qu’il soit manifeste oulatent. A partir de la loi de l’inconscient,s’ouvre toute une élaboration sémantiqueautour de la lecture <strong>des</strong> rêves et de soninterprétation. L’équivoque signifiantemet Freud sur la voie de l’articulation dece qu’il appelle la motion pulsionnelle, ledésir inconscient.Mais, cette voie royale a été plutôtdésacralisée par Freud lui-même. D’uneédition à l’autre de l’Interprétation deRêves, Freud met en garde contre lafasci<strong>na</strong>tion qui peut engendre lesmystères de l’inconscient. Déjà en 1912,il avertit qu’il faut une certaineabstinence quant au désir d’interprétercar « il y a <strong>des</strong> rêves qui vont plus viteque l’a<strong>na</strong>lyse » et que « en tentant de lesinterpréter on met en branle toutes lesrésistances latentes et l’on n’y voit plusrien » 89 . C’est qu’il a découvert dans sapratique que le rêve traduit bien autre88LACAN, J. Télévision, Seuil, Paris, 1974, p.26.89FREUD, S. « Le maniement de l’interprétation<strong>des</strong> rêves » in La technique a<strong>na</strong>lytique, PUF , 1953,p.49.chose : il traduit une demanded’interprétation, étant le rêve lui-mêmeun signe du transfert. Par rapport auxautres formations de l’inconscient, le rêvea cette particularité : le patient croit qu’ilveut dire quelque chose, et il en raconteson rêve pour que l’on déchiffre, pourdemander du sens. Ce que Lacan asig<strong>na</strong>lé dans le Sémi<strong>na</strong>ire II « Dans unea<strong>na</strong>lyse, nous n’intervenons passeulement en tant que nous interprétonsun rêve - si tant est que nousl’interprétons - mais comme noussommes déjà , à titre d’a<strong>na</strong>lyste, dans lavie du sujet, nous sommes déjà dans sonrêve » 90 . Ainsi, le rêve c’est déjà unproduit du travail a<strong>na</strong>lytique, produit dutravail du transfert, de la rencontre dudésir de l’a<strong>na</strong>lyste avec le désir du patient."Nul ne peut être tué in absentia", nousdit Freud à propos du transfert. Onpourrait ajouter ‘Nul ne peut être rêvé i<strong>na</strong>bsentia’. Donc, l’inconscient du sujet e<strong>na</strong><strong>na</strong>lyse est un inconscient au travail -arbeiter - <strong>do</strong>nt le sujet supposé savoir estle pivot autour duquel s’articule letransfert. (pas idéal ce travail dutransfert).Ainsi, deux opérations s’en dégagentdans le rêve: le travail du rêve et le récitdu rêve. D’une part, le récit du rêve cen’est pas le rêve, c’est déjà une interprétationdu désir, une mise au travail del’inconscient en quête du savoir. Lacanva ainsi retourner les rôles : celui qui interprètec’est le rêveur car le rêve est luimêmeune interprétation. Le rêve peutse réduire à une phrase que l’inconscienthabille avec l’aide de la mise en scène.Ainsi, «il ne lui vient de l’inconscientpar le rêve que le sens incohérent qu’ilfabule pour habiller ce qu’il articule enmanière de phrase. .....ce qui lui vient parlà est déjà interprétation que l’on peutdire sauvage et que l’interprétation raisonnéequ’il y substitue ne vaut mieux90LACAN, J. Le Sémi<strong>na</strong>ire Livre II, Seuil, Paris, p.83.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano72


qu’à faire apparaître la faille que laphrase dénote » 91 Le rêve n’est pasl’inconscient, il peut se réduire à unephrase brisée, une pensée déformée ,prise à la lettre, et que l’interprétationvient restituer l’ordre pour faire émergerle sujet.D’autre part, faire le rêve implique laprésence de l’a<strong>na</strong>lyste. Alors, le récit durêve est la mise au travail de l’inconscientqui se réalise à partir de l’implication dela présence de l’a<strong>na</strong>lyste ( mise en actede la réalité sexuelle). La fonction du rêveest celle de faire parler le sujet, mettrel’inconscient au travail pour raconter àl’a<strong>na</strong>lyste.Mais il y a une autre face au travail durêve. S’il est message à interpréter puisqu’ilest appel à l’interprétation, il a aussicomme fonction de préserver lesommeil. Donc on rêve pour raconter àl’a<strong>na</strong>lyste et ainsi continuer à <strong>do</strong>rmirtranquillement, sans toucher au réel, end’autres termes pour jouir du transfert.Pour Freud, le travail du rêve témoigned’une activité de chiffrage etd’élaboration qui est <strong>des</strong>tinée à éviter unerencontre entre la pensée du rêve avec lapulsion. C’est pour ne pas réveiller ledésir inconscient que le sujet rêve. C’estdans les années 20 que Freud indique unlien entre rêve et pulsion. « le moi en<strong>do</strong>rmipoussé par le désir de maintenir lesommeil tend à supprimer la gêne quiprovoque en lui cette exigencepulsionnelle. Il y réussi par une apparentesoumission, par une réalisation de désiranodine qui supprime ladite exigence » 92 .Mais, qu’est-ce qui peut réveiller ce travailleuridéal ? Selon Lacan, c’estl’angoisse qui vient rompre « le sommeildu sujet quand le rêve va déboucher sur« réel du désiré » 93 . (On peut retrouverchez Lacan d’autres références à proposde l’émergence d’un réel dans le rêve).Dans son commentaire du rêve del’enfant mort, Lacan désigne que ce quivient réveiller c’est une autre réalité –91LACAN, J. Compte rendu du Sémi<strong>na</strong>ireL’éthique de la psycha<strong>na</strong>lyse in Ornicar, 28-p.17.92FREUD, S. Abregé de Psycha<strong>na</strong>lyse, p.34.93LACAN, J. Ibid Note 4.celle du « réel pulsionnel » 94 . Le réeldans ce rêve surgit de la rencontreimpossible entre un père et un fils, unerencontre manquée qui marquel’impuissance du symbolique à inscrirel’impossible. Le réveil pour la réalité estla fuite d’un autre réveil vers le réel, celuique s’annonce dans le rêve quand le sujets’approche, de ce qu’il ne veut riensavoir.Dans les années 70, en relisant untexte de Freud sur les limites de l’interprétation95 , Lacan va ajouter que le moteurdu rêve en tant que désir de <strong>do</strong>rmir,se traduit par ce qui constitue l’essentieldu travail du rêve : c’est un chiffrage quicontient en lui-même la jouissance. unesatisfaction du rêveur dans ce travail 96 .Ainsi, le travailleur idéal, aurait commemaître la jouissance : « ce qui pense,calcule et juge c’est la jouissance » 97 . Lerêve aurait comme fi<strong>na</strong>lité une tentativede <strong>do</strong>nner sens au non sens du rapportsexuel et le travailleur se situe alors à laplace du « régisseur », ou plutôt du« réjouisseur ». 98La limite à l’interprétation peut se situerdans cette satisfaction que le rêvecontient, la jouissance du sens. Si le réelpulsionnel est touché par le rêve, quelstatut pour son interprétation ? Plutôtqu’interpréter le rêve, ne faudrait-il penserà réveiller le sujet ? Car, « Le désir durêve n’est rien que le désir de prendresens, et c’est à quoi satisfait l’interprétationpsycha<strong>na</strong>lytique. Mais ce n’est pas lavoie d’un vrai réveil pour le sujet » 9994LACAN, J. Le Sémi<strong>na</strong>re Livre XI Les quatreconcepts de la psycha<strong>na</strong>lyse, Seuil, Paris, p. 58/9.95FREUD, S. « Quelques additifs à l’ensemble del'interprétation <strong>des</strong> rêves : les limites del’interprétation » travail du rêve vise « un gainimmédiat de plaisir » avec l’intention utilitaire deprévenir le sommeil. « Le rêve peut être décritcomme un morceau d’activité fantasmatique auservice de la sauvegarde du sommeil » (p. 142).96LACAN, J. - Dans le sémi<strong>na</strong>ire Les non dupeserrent (Novembre 73)97LACAN, J. … Ou pire in Scilicet 4, Seuil, Paris,p.9.98C’est le « réel du sexe » qui vient réveiller lesujet, l’échec de la tentative de <strong>do</strong>nner sens aunon sens rapport sexuel. Le réveil surgit aumoment qu’il réveille « le réel du sexe « le nonsens du rapport sexuel.99LACAN, J. Ibid Note 4.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano73


S’agit-il de penser l’interprétation selon lemodèle du cauchemar ? Que peut-onconcevoir comme un vrai réveil ?Dans son rêve de l’injection d’Irma, leseul, dit Freud , qu’il ait a<strong>na</strong>lysécomplètement, il ne se réveille pas de. “C’est un dur ”, souligne Lacan. Aumoment où Freud regarde la gorged’Irma, sorte d’objet innomable, ils’extrait du rêve et fait appel à d’autresperson<strong>na</strong>ges qui prennent sa place. Làsurgit une voix, qui n’est plus voix depersonne, et apparaît la formule de latrimetilamine, formule chimique d’unesubstance <strong>des</strong> métabolismes sexuels, quilui a été communiqué par Fliess. Le rêvese conclut ainsi avec ce mot qui ne veutrien dire, mais qui surgit en tant quematière visuelle. Lacan souligne que,face à la rencontre avec le réel de lacastration de l’Autre, Freud a traversé cemoment d’angoisse parce qu’il est prispar une passion de savoir (désir) qui estplus forte que son désir de <strong>do</strong>rmir. Par là,il accède à la révélation de ce qu’estl’inconscient, son invention. Et Freudcontinue à <strong>do</strong>rmir tout en fantasmantqu’un jour il aurait une plaque où onpourrait lire « dans cette maison le24/7/1895 le mystère du rêve fut révéléau Dr. Sigmund Freud ». On peutconsidérer ce rêve d’une sortie dutransfert de Freud à Fliess – un vrairéveil de Freud, se dégageant de celui quioccupait la place du sujet supposé savoir.On pourrait proposer que dans ce rêvede Freud, le ça parle du signifiant, quiconstitue le récit du rêve dans sa fi<strong>na</strong>litéde faire du sens – sens sexuel – vientcouvrir le ‘ça montre ‘ de l’objet, le nonsens du rapport sexuel. Le montrer sedistingue de faire sens parce qu’iléquivaut à mettre en scène unejouissance articulé aux scènes infantilestraumatiques, créateur et fondement detous les rêves selon Freud. Fondementfantasmatique. Ainsi, le rêve convertit lesens sexuel en une formule, <strong>des</strong> lettres,un chiffrage qui contient en lui-mêmeune jouissance : un « ça s’écrit vients’ajouter au é ça parle » et au « çamontre ».Dans ce sens, l’interprétation <strong>do</strong>itdévoiler que le mode de dire – le récit durêve – vient recouvrir le mode de jouir –le travail de chiffrage du rêve. Pour cela,Lacan nous <strong>do</strong>nne l’indication « à lireles rêves.... comme on déchiffre unmessage chiffré » 100 . Lire suppose uneécriture, mettant en jeu l’activité de lalettre, permettant ce que Lacan a appeléune la lisibilité du sens sexuel qui seretrouve à partir du non sens du rapportsexuel que le rêve vient imagi<strong>na</strong>riser.Alors, interpréter le rêve , dans le sensde voie royale, de message, viendraitnourrir l’inconscient et faire de l’a<strong>na</strong>lyseun processus intermi<strong>na</strong>ble. Le rêve nesuffit pas au réveil, il n’est pas détaché dusens qui le supporte. Il nécessite laprésence de l’a<strong>na</strong>lyste, présence en acte,révélatrie de la structure du désir. Que leréveil au réel soit impossible n’interditpas de le prendre pour fin, ce réveil. Estceque le réveil la voie royale vers la finde l’a<strong>na</strong>lyse ?A partir de l’expérience au cartel de lapasse, j’ai constaté qu’un rêve, considérésouvent comme fondamental, occupeune place privilégiée dans le témoig<strong>na</strong>ge<strong>des</strong> passants Mais, cette lecture s’effectuehors transfert, il s’agit d’une interprétationde sa sortie du transfert, interprétationdu sujet de la fin de son a<strong>na</strong>lyse.Pourrait-on déduire que l’interprétationdu rêve n’est complète que débarasséde l’a<strong>na</strong>lyste ? Si l’interprétation durêve n’est jamais indépendante de la présencede l’a<strong>na</strong>lyste, il n’y a d’interprétationque hors transfert, hors sujet-supposésavoir.Donc, l’interprétation viendraientconfirmer la thèse de Freud qu’ un rêvepeut englober une a<strong>na</strong>lyse en ce « qu’iléquivaut à tout le contenu de la névrose» 101 et que « L’interprétation totaled’un pareil rêve coïncide avec le parachèvementde l’a<strong>na</strong>lyse ». Est-ce quec’est dans la passe que peut se vérifiercette thèse ? Cela nous invite à un nouveautravailleur, celui d’une École.100LACAN, J. Télévision, Seuil, Paris, p. 20.101FREUD, S. Le maniement de l’interprétation<strong>des</strong> rêves en psycha<strong>na</strong>lyse » in La techiniquepsycha<strong>na</strong>lytique, PUF, 1953, p.43.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano74


Modulação pulsio<strong>na</strong>l <strong>do</strong> <strong>tempo</strong>Angélia TeixeiraLembra-te que o <strong>tempo</strong> é um joga<strong>do</strong>r que ganha to<strong>do</strong>s os lances sem roubar.C. Baudelaire<strong>tempo</strong> é condição ne-para falar de Ocessáriasubjetividade.Regularmente, evocamosa dimensão topográfica<strong>do</strong> aparelho psíquico<strong>na</strong> obra de Freud.Entretanto, não foi porele ignorada a dimensão <strong>tempo</strong>ral dasubjetividade e suas incidências clínicas.Desde ce<strong>do</strong>, Freud apresentou suashipóteses psica<strong>na</strong>líticas sobre o <strong>tempo</strong>,retomadas posteriormente por Lacan.Podemos, resumidamente, citar cincoreferências importantes em sua obra: 1- oinconsciente não conhece o <strong>tempo</strong>, éa<strong>tempo</strong>ral, in<strong>tempo</strong>ral, como está posto<strong>na</strong> ‘Interpretação <strong>do</strong>s sonhos’, entreoutros textos; 2- a concepção dein<strong>des</strong>trutibilidade <strong>do</strong> <strong>des</strong>ejo, - extensivoaos processos inconscientes - que não estãosubmeti<strong>do</strong>s aos <strong>des</strong>ígnios <strong>do</strong> <strong>tempo</strong>;3- o <strong>tempo</strong> da subjetividade, que só po<strong>des</strong>er recupera<strong>do</strong> a posteriori, só depois -<strong>na</strong>chtraglich, foi o significante utiliza<strong>do</strong>por Freud, aprés-coup, foi a traduçãoa<strong>do</strong>tada por Lacan; 4 - a importância daexperiência sexual infantil ou da neuroseinfantil para a constituição da neurose.A quinta referência traz a relação <strong>do</strong><strong>tempo</strong> com a fantasia e merece <strong>des</strong>taque.Freud situa a fantasia flutuan<strong>do</strong> entretrês <strong>tempo</strong>s: o trabalho mental vincula-sea uma impressão atual, no presente, capazde <strong>des</strong>pertar um <strong>do</strong>s principais <strong>des</strong>ejos<strong>do</strong> sujeito; dali retrocede a umalembrança de um acontecimento pretéritoque pode criar uma situação referida aofuturo, por representar a realização, asatisfação <strong>do</strong> <strong>des</strong>ejo, a partir das marcasda lembrança. No texto ‘Escritorescriativos e devaneios’ conclui “que opretérito, o presente e o futuro aparecementrelaça<strong>do</strong>s pelo fio <strong>do</strong> <strong>des</strong>ejo, que osune 102 ”.Freud concebeu o registro <strong>do</strong> <strong>tempo</strong> presentecomo uma operação fundamentalda consciência, esta, definida como umesta<strong>do</strong> mental operan<strong>do</strong> num determi<strong>na</strong><strong>do</strong><strong>tempo</strong>. Assim, circunscreveu asubjetividade <strong>na</strong>s três dimensões <strong>tempo</strong>raisque conhecemos.De forma única e exaustiva, Lacanexaltou a importância das dimensões<strong>tempo</strong>rais da subjetividade, formulan<strong>do</strong>preciosas teorias de máximo valor, queimprimiram gran<strong>des</strong> modificações clínicas:o <strong>tempo</strong> da sessão é lógico, e nãocronológico; defende a análise finita, formulan<strong>do</strong>algumas concepções <strong>do</strong> seu fi<strong>na</strong>l;a transferência, ou seja, a suposição e<strong>des</strong>suposição de saber ao a<strong>na</strong>lista, é o<strong>tempo</strong> da análise; cria uma nova divisãosubjetiva para o <strong>tempo</strong>, entre outras proposições.Constrói, enfim, uma máqui<strong>na</strong><strong>do</strong> <strong>tempo</strong> utilizan<strong>do</strong> alguns recursos própriosda sua época.Lacan escreve, em 1945, o texto ‘O<strong>tempo</strong> lógico e a asserção da certeza antecipada:um novo sofisma’ 103 , dividin<strong>do</strong>o <strong>tempo</strong> em <strong>do</strong>is: lógico, e cronológico.Modula o <strong>tempo</strong> lógico em três escansões: aprimeira é o instante de ver, ou de olhar;a segunda, o <strong>tempo</strong> para compreender, aterceira escansão, é o momento de concluir.Modular o primeiro momento <strong>do</strong> <strong>tempo</strong>como um instante de ver, ou a primeiraescansão <strong>tempo</strong>ral, como sen<strong>do</strong> oolhar, nos remete diretamente ao campoda pulsão e nos leva a conjecturar que háuma tensão <strong>tempo</strong>ral própria a cada um102FREUD, S. Escritores criativos e devaneios.In: Edição standard brasileira das obras psicológicascompletas. Rio de Janeiro: Imago, 1987, VolumeIX, p. 153.103LACAN, J. O <strong>tempo</strong> lógico e a asserção dacerteza antecipada. In: Escritos. Rio de Janeiro:Jorge Zahar Ed, 1998.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano75


<strong>do</strong>s três momentos, ou ao menos <strong>na</strong> primeiratensão <strong>tempo</strong>ral, que é o instantede ver, tal qual a tensão <strong>tempo</strong>ral queatribuiu ao momento de concluir.O inconsciente não conhece o <strong>tempo</strong>.De qual dimensão <strong>do</strong> <strong>tempo</strong> falavaFreud, já que elas podem ser tantas? Do<strong>tempo</strong> cronológico, teoriza Lacan. E apulsão, em quais dimensões <strong>do</strong> <strong>tempo</strong>poderia se inscrever? De acor<strong>do</strong> com asproposições acima apresentas, poderíamosinversamente perguntar se há umadimensão pulsio<strong>na</strong>l <strong>do</strong> <strong>tempo</strong>? Perguntaque me reteve.Neste precioso estu<strong>do</strong> psica<strong>na</strong>lítico sobreo <strong>tempo</strong> que estamos empreenden<strong>do</strong>há <strong>do</strong>is anos, a relação pulsão / <strong>tempo</strong>ou o gozo <strong>do</strong> <strong>tempo</strong>, como quero crer,foi crescen<strong>do</strong> aos meus olhos como umaimportante questão, que identifico presente<strong>na</strong> clínica de várias maneiras e queme levou a algumas reflexões.As considerações teóricas sobre o <strong>tempo</strong>apresentadas por Freud e Lacan sãofundamentais para esclarecer alguns aspectosrelativos aos a<strong>na</strong>lisan<strong>do</strong>s especialmentee sintomaticamente embaraça<strong>do</strong>scom o <strong>tempo</strong>. Estas proposições favorecema leitura clínica que reconhece quehá dimensões de satisfação inerentes ao<strong>tempo</strong>, ou seja, reconhecem o gozo <strong>do</strong><strong>tempo</strong>, que passo a a<strong>do</strong>tar em lugar depulsão.Esta formulação que estou tentan<strong>do</strong>valorizar e <strong>des</strong>envolver aparece no avesso<strong>do</strong> que usualmente se faz. Tende-se i<strong>na</strong>dvertidamentea limitar a questão, porexemplo, isolan<strong>do</strong>-se o <strong>tempo</strong> necessáriopara que a pulsão faça seu circuito. Aocontrário, estou tentan<strong>do</strong> identificar asmodalida<strong>des</strong> de gozo <strong>do</strong> <strong>tempo</strong> e suasescansões, para reconhecer que o <strong>tempo</strong>não está a serviço da subjetividade, postoque o <strong>tempo</strong> é subjetividade, o <strong>tempo</strong>produz gozo enquanto atributo da subjetividade.Antes de tu<strong>do</strong>, o <strong>tempo</strong> é um significante.“A paixão <strong>do</strong> significante manifestan<strong>do</strong>-secomo paixão <strong>do</strong> <strong>tempo</strong>” 104 , diz104SOLER, C. O <strong>tempo</strong> que falta. In: Os <strong>tempo</strong>s <strong>do</strong>sujeito <strong>do</strong> inconsciente. Salva<strong>do</strong>r: EPFCL-Brasil,2008, p.129.Soler. Prescinde <strong>do</strong> espaço, e em lugar <strong>des</strong>er toma<strong>do</strong> como um elemento da <strong>na</strong>turezadeve ser toma<strong>do</strong> como um significantefundamental da estrutura delinguagem, que requer vários <strong>tratamento</strong>se pode ser identifica<strong>do</strong> em várias dimensõesda constituição da subjetividade.Soberano e implacável, o <strong>tempo</strong> vatici<strong>na</strong>a vida e a morte.Podemos também dizer: se o homeminventou o <strong>tempo</strong>, o <strong>tempo</strong> inventa o homem,vejamos: apressa<strong>do</strong>s, atrasa<strong>do</strong>s,fleumáticos, serenos, agita<strong>do</strong>s, impacientes,entedia<strong>do</strong>s. Sabemos o peso que ossignificantes, eterno, infinito, imortal,ressurreição, re<strong>na</strong>scimento, a<strong>na</strong>crônico,velhice, atraso, hora, minuto, prazo, têm<strong>na</strong>s nossas vidas. Não seria o <strong>tempo</strong> umadas modalida<strong>des</strong> <strong>do</strong> grande Outro? Nãopor acaso o poeta canta ‘o acaso vai meproteger’...O <strong>tempo</strong> traz complexidade de todaordem, aparecen<strong>do</strong> nos caprichos maismarcantes <strong>do</strong>s Deuses das mitologias,das lendas, das religiões, e é tema de estu<strong>do</strong>e pesquisa em vários campos <strong>do</strong> conhecimento.Na filosofia, <strong>na</strong> literatura,no romance ‘O retrato de Dorian Gray’,especialmente <strong>na</strong> poesia, o poeta brasileiroVinicius que o diga: “que não sejaimortal, posto que é chama, mas que sejainfinito enquanto dure”, o amor..., <strong>na</strong>música, <strong>na</strong> matemática, <strong>na</strong> física, comsuas sucessivas teorias. Newton deu ao<strong>tempo</strong> toda autonomia, emancipan<strong>do</strong>-o<strong>do</strong> espaço; Einstein, questionou o caráterabsoluto <strong>do</strong> <strong>tempo</strong> newtoniano, crian<strong>do</strong>a noção de relatividade.A psicanálise, particularmente emFreud e Lacan, também fez largo uso <strong>do</strong><strong>tempo</strong> para entender a constituição dasubjetividade, seu pathos e seu manejo clínico,dan<strong>do</strong> suas contribuições teóricaspreciosas. Se a Topologia é a ciência quese ocupa <strong>do</strong> espaço, talvez, a psicanáliseesteja contribuin<strong>do</strong> com um futuro campoque venha, pontualmente, se ocupar<strong>do</strong> <strong>tempo</strong>.Nada mais real e demasiadamente humanoque a angústia em sua relação como <strong>tempo</strong>, esse <strong>tempo</strong> que tem afinida<strong>des</strong>com o objeto a. É <strong>des</strong>ta perspectiva queEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano76


podemos dizer que o <strong>tempo</strong> não ape<strong>na</strong>sfaz sintoma, mas que ele é sintoma.Trago peque<strong>na</strong>s observações clínicassobre os que padecem <strong>do</strong> <strong>tempo</strong> paramostrar que <strong>tempo</strong> é subjetividade egozo. Venho conferin<strong>do</strong> certas curiosasrepetições relativas ao <strong>tempo</strong> que algunsa<strong>na</strong>lisan<strong>do</strong>s apresentam. Vou me deterespecialmente em um caso: um homemextremamente discipli<strong>na</strong><strong>do</strong>, organiza<strong>do</strong>,metódico, obediente à sua rígida roti<strong>na</strong>.Tu<strong>do</strong> parecia estar sob controle, aforasua imensa angústia. Fala <strong>do</strong> sofrimentoque experimenta frente ao temor de verfalhar o seu controle milimetricamenteconstruí<strong>do</strong> e preserva<strong>do</strong>. À primeiravista, ou fenomenicamente, tu<strong>do</strong> poderiasimplesmente parecer um ritualobsessivo. Contu<strong>do</strong>, associativamenteaparece <strong>na</strong> análise o significante acaso,passan<strong>do</strong> o paciente a falar exaspera<strong>do</strong><strong>do</strong> horror ao imprevisto (kairós).Aparelhava-se ele com to<strong>do</strong>s os méto<strong>do</strong>sseguros para se prevenir <strong>do</strong> acaso e <strong>do</strong>imprevisto. Metonimicamente, entra emjogo no trabalho a<strong>na</strong>lítico o horror aofuturo, o temor de não poder garantir ofuturo, fi<strong>na</strong>lmente, de não ter como seproteger da morte. Conjeturei: umhomem que tem horror ao acaso, quetem horror à contingência e ao futuro.Estavam em jogo as incidências <strong>do</strong> real,manifestan<strong>do</strong> o impossível a dizer sobreo <strong>tempo</strong> e sobre a morte.Desta perspectiva, podemos dizer queo <strong>tempo</strong> em si não ape<strong>na</strong>s traz,inevitavelmente, a própria questão damorte, mas que ao mesmo <strong>tempo</strong> é oelemento que nos permite certaaproximação da morte, já que como osol, não se pode encará-la de frente.Um homem se aflige demasiadamentecom o futuro porque não pode ter certeza<strong>do</strong> que lhe acontecerá; vive o presenteimerso <strong>na</strong> angústia, por não poder garantirtu<strong>do</strong> que conquistou e que mantémsob controle. O <strong>tempo</strong> futuro o ameaça.Sofre pelo que poderá perder. Particulargozo da dúvida conjugada no futuro.Particular gozo da antecipação de umapossível ruí<strong>na</strong>. Possível dívida futura.Alguns sofrem de reminiscências: conjugamo gozo no <strong>tempo</strong> passa<strong>do</strong>, lembran<strong>do</strong>nostalgicamente ou conjuran<strong>do</strong> opassa<strong>do</strong>, tor<strong>na</strong>m-se escravos <strong>do</strong> passa<strong>do</strong>.Os melancólicos são os melhores exemplos.Outros gozam com o futuro, <strong>na</strong> esperançade resolver os seus impasses, exultamcom o futuro que nunca chega, sempreadia<strong>do</strong>. Aqui se encontra o maiorexemplo <strong>do</strong> jogo com o <strong>tempo</strong>, a procrasti<strong>na</strong>ção.Temos bons exemplos entreos obsessivos.Os maníacos gozam <strong>do</strong> presente, sofregamenteconsumin<strong>do</strong> tu<strong>do</strong> hoje. Opresente é também a medida de segurança<strong>do</strong>s fóbicos.Entre temer o futuro e nele depositaras esperanças, vacila-se, báscula <strong>do</strong> serfalante. Alguns pendem mais para umla<strong>do</strong>.Quan<strong>do</strong> o homem cogita, quan<strong>do</strong> sintomatiza,quan<strong>do</strong> age, seja em que esferafor, goza <strong>do</strong> <strong>tempo</strong>. Nada existe fora <strong>do</strong><strong>tempo</strong>, <strong>na</strong>da pode parar o <strong>tempo</strong>. O sujeitose apresenta como um instante dever, uma modalidade de gozo pontual eevanescente. O gozo <strong>do</strong> objeto a exigeoutras escansões. Entre o sujeito e o objetoa, estão espécies de <strong>tempo</strong>ralidade<strong>do</strong> gozo em sua dimensão real.É de grande valor o gozo que é produzi<strong>do</strong>pela expectativa <strong>do</strong> futuro, o que serei?O gozo de conjeturar a morte como<strong>tempo</strong> fi<strong>na</strong>l. O gozo da espera e <strong>do</strong> porvir.Os que sofrem <strong>do</strong> <strong>tempo</strong>, de atrasarou de antecipar. O gozo da morte, enfim.Curiosamente, entre o passa<strong>do</strong> e o futuro,o presente não joga o peso maior<strong>na</strong> existência <strong>do</strong> indivíduo. Ele acaba selimita<strong>do</strong> a esta contagem de <strong>tempo</strong>, quenão se sustenta senão <strong>do</strong> futuro anterior,<strong>do</strong> que tivera si<strong>do</strong>, conjugan<strong>do</strong> passa<strong>do</strong> efuturo. Vivemos entre o passa<strong>do</strong> e o futuro,o presente é sobretu<strong>do</strong> o instante<strong>do</strong> ato. Este é um <strong>do</strong>s gran<strong>des</strong> <strong>des</strong>afiosda análise: fazer uma nova equação <strong>tempo</strong>ral,presentifican<strong>do</strong> em ato a experiência.Em ‘Subversão <strong>do</strong> sujeito e dialética <strong>do</strong> <strong>des</strong>ejono inconsciente freudiano’, ao construir ografo <strong>do</strong> <strong>des</strong>ejo, Lacan volta a <strong>des</strong>tacar aquestão <strong>do</strong> futuro anterior para os francesesou o futuro composto <strong>do</strong> mo<strong>do</strong> indicativo<strong>na</strong> gramática brasileira ao se re-Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano77


ferir ao “efeito de retroversão pelo qual osujeito, em cada etapa, se transforma <strong>na</strong>quiloque era, como antes, e só se anuncia“ele terá si<strong>do</strong>”, no futuro anterior” 105 .A formulação <strong>do</strong> <strong>tempo</strong> lógico propostopor Lacan é uma formulação dasmodalida<strong>des</strong> subjetivas <strong>do</strong> <strong>tempo</strong>, ouseja, modalida<strong>des</strong> de gozo <strong>do</strong> <strong>tempo</strong>, quevem esclarecer a função <strong>do</strong> <strong>tempo</strong> <strong>na</strong>clínica, que é a função da pressa: la hâte,<strong>do</strong> verbo hâter, que diz respeito aprecipitar o momento de concluir seja dasessão, seja da análise.Partin<strong>do</strong> <strong>des</strong>ta dimensão subjetiva <strong>do</strong><strong>tempo</strong>, explica-se a função da pressa - lahâte - no ato a<strong>na</strong>lítico. Isto é, Lacan propõerecorrer aos recursos <strong>do</strong> <strong>tempo</strong> <strong>na</strong>sformas da pressão/ pressa/ precipitação,para dar atualidade ao gozo. Requer pressa,como condição para produzir efeitosa<strong>na</strong>líticos sobre as escansões <strong>do</strong> gozo.Sabe que <strong>tempo</strong> é subjetividade e gozo.105LACAN, Jacques, Subversão <strong>do</strong> sujeito e dialética<strong>do</strong> <strong>des</strong>ejo, In: Escritos. Rio de Janeiro: JorgeZahar Ed. 1998, p. 823Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano78


El aburrimiento, u<strong>na</strong> forma del tiempoSilvia Migdaleka práctica del psicoa<strong>na</strong>lista,confronta to<strong>do</strong> el tiem-Lpo con la dimensión de lasubjetividad, o en to<strong>do</strong>caso con su ausencia…Con esto último aludimosquizá, a las nuevas formasde presentaciones clínicasno enmarcables en el cuadro de lo quellamamos clásicamente las neurosis detransferencia.Por ello mismo y más que nunca lospsicoa<strong>na</strong>listas no dudamos en reconocerla vigencia de la ya clásica advertenciaética Lacania<strong>na</strong>, -no debemos renunciar adar cuenta de la subjetividad de nuestraépoca - estamos inmersos en ella. Eltema de este encuentro, testimonia deello en la elección de su temática centralque gira alrede<strong>do</strong>r del tiempo, y en estesenti<strong>do</strong> toma la posta, el <strong>des</strong>afío, de hacerescuchar lo que el psicoanálisis tiene paradecir, sostenien<strong>do</strong> su apuesta como tratamientodel padecimiento psíquico, tratan<strong>do</strong>entonces de estudiar y reconocer lasmáscaras con que este se muestra hoy.El consultorio de los psicoa<strong>na</strong>listas es unlugar en el que resue<strong>na</strong>n los “matices” deu<strong>na</strong> época.Es el aburrimiento un matiz denuestra época?El aburrimiento, como fenómeno,como Stimmung, esta<strong>do</strong> afectivo, tieneu<strong>na</strong> notable relación con el tiempo, talcomo que trataremos de mostrar en elrecorri<strong>do</strong> de este trabajo, repensan<strong>do</strong> einterrogan<strong>do</strong> las fracturas por las que sefiltra el actual malestar en la cultura.Lo actual: nuestro tiempo, el tiempo enel que transcurrimos, hagamos algu<strong>na</strong>sconsideraciones acerca del tiempo, menudacuestión!El enigma insondable del tiempo hasi<strong>do</strong> aborda<strong>do</strong> por gran<strong>des</strong> pensa<strong>do</strong>res,escritores, poetas, filósofos, científicos,psicoa<strong>na</strong>listas que en distintos momentosse han ocupa<strong>do</strong> de él. Por nombrar solamentealgunos memorables: Borges,Heiddegger, Pascal, Einsten, Auster,Freud, Lacan. Pero también el hombrecomún, en lo vivi<strong>do</strong> de cada día, en algúnmomento, es alcanza<strong>do</strong> por la experienciadel tiempo…Desde el comienzo de su historia, elhombre ha trata<strong>do</strong> de hacer “algo” conel tiempo, por ejemplo medirlo, y u<strong>na</strong> <strong>des</strong>us formas fue la construcción de instrumentos<strong>des</strong>ti<strong>na</strong><strong>do</strong>s a tal efecto: los relojes.Lacan se refiere a ellos en distintoscontextos, habla del primer reloj mecánicocrea<strong>do</strong> por un holandés Huygens enel año 1600. Evoca ese acontecimiento,para fundamentar el lugar que el psicoanálisisdebería tener entre las ciencias.No será al mo<strong>do</strong> de u<strong>na</strong> concepción positivistade las mismas, sino por la vía delo que él llama las ciencias conjeturales,de las que Lacan subraya que en ellas “laverdad no coincide con la exactitud”,aunque no por ello se trata de u<strong>na</strong> verdadmenos rigurosa, su rigurosidad es lade la lógica.Acerca de esto me gustaría acentuar unsesgo: “Ahora bien, es diverti<strong>do</strong> observarque el aparato (se refiere al reloj instrumento)fue termi<strong>na</strong><strong>do</strong> antes de que lahipótesis (se refiere a la hipótesis que estaría<strong>des</strong>ti<strong>na</strong><strong>do</strong> a demostrar el instrumento,es decir la de Galileo, acerca de laequigravedad de los cuerpos, o sea, laaceleración uniforme que le da su ley porser la misma en toda caída) hubiese podi<strong>do</strong>ser verificada por la observación, yque por este hecho la hacía inútil al mismotiempo que le ofrecía el instrumentode su rigor.”Lo simbólico crea un instrumento paracontabilizar, para medir el tiempo. Y laeternidad se vuelve imposible… comoefecto de estructura.Después… ya sucede que como en elconoci<strong>do</strong> bolero… aquél en el que el relojsolo servirá para marcar la <strong>des</strong>olaciónEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano79


del amante que le pide va<strong>na</strong>mente “Relojno marques las horas, porque voy aenloquecer, ella se irá para siempre, hastaque amanezca otra vez.”… Laexperiencia del tiempo, entonces en lapareja amorosa, un tema…La ciencia y la técnica aportan en la creacióndel objeto - instrumento u<strong>na</strong> nuevaforma de padecimiento, ya lo decía Freuden el Malestar en la Cultura.En el siglo III antes de Cristo, Ktesibios,diseña un reloj de agua, conoci<strong>do</strong>también como Clepsydra. Este funcio<strong>na</strong>por la vía del ritma<strong>do</strong> rui<strong>do</strong> de lo que gotea,imposible no evocar el grifo que gotea,el tic tac del reloj… En la Clepsydra,primer forma de reloj de agua, el tiempoy el rui<strong>do</strong>, aparecen de este mo<strong>do</strong> forman<strong>do</strong>u<strong>na</strong> curiosa pareja, que instituyeu<strong>na</strong> serie.Borges evoca la Clepsydra, primernombre del tiempo, en algunos de suspoemas y escritos, y ficcio<strong>na</strong>liza un relatopor el cual un sultán, quizá <strong>na</strong>da aburri<strong>do</strong>,la utilizaba para medir el tiempo que<strong>des</strong>ti<strong>na</strong>ba a cada u<strong>na</strong> de sus amantes…No deja de ser interesante la siguientedefinición de este primer instrumento<strong>des</strong>ti<strong>na</strong><strong>do</strong> a medir el tiempo, a <strong>do</strong>tarlo dealgu<strong>na</strong> unidad :“ forma de u<strong>na</strong> vasija cónicaque se lle<strong>na</strong>ba de agua, la cual iba vacián<strong>do</strong>sepor un pequeño agujero quetenía en el fon<strong>do</strong>”.Gráficamente, el tiempose va por un agujero. Es decir que eltiempo, irremediablemete se pierde, locual no quiere decir, que debamos perderel tiempo, y quizá por ello mismo, alcontrario.La referencia al tiempo, es fundamentalen el esta<strong>do</strong> del aburrimiento o en su formaextrema, lo que llamamos el tedio, yaque en él se tiene u<strong>na</strong> particular percepcióndel tiempo que transcurre.Lo primero que podemos convenir esque al aburri<strong>do</strong> el tiempo se le vuelvedenso, lento, y planteo como preguntaque podremos luego retomar en nuestrodiálogo, lo denso es vacío o pleno; y lolento revela los espacios vacíos, o transcurrelento para ocultar la finitud?Se podría decir que se aburre quien sepiensa inmortal, eterno.El aburrimiento, en términos Spinozianosforma parte de las pasionestristes, que <strong>na</strong>cen del odio y la tristeza.Por cuestiones de “tiempo” no vamosa abordar la historia de la filosofía de laspasiones.En Descartes, con quien se inicia lamodernidad, las pasiones son bue<strong>na</strong>s enprincipio, e involuntarias, es decir el sujetono se siente responsable. Descartes escribeel trata<strong>do</strong> de las pasiones del alma,definién<strong>do</strong>las como “percepciones, osentimientos, o emociones que se relacio<strong>na</strong>nparticularmente a ellas”En el hastío se trataría de que a veces laduración del bien causa el hastío o la saciedad,y esta última es u<strong>na</strong> especie detristeza que proviene de la misma causaque antes nos diera satisfacción, es decirque estaríamos prepara<strong>do</strong>s de tal mo<strong>do</strong>,que la mayor parte de las cosas de las quegozamos, nos gustan solo por un tiempo.Hay u<strong>na</strong> frase de nuestra sabiduría popular,dirigida a calmar la queja recalcitrantede alguno/a que lo ilustra claramente:vos te quejás de lleno!Hecha esta introducción, vamos aadentrarnos en el tema que nos ocupa.Para ello vamos a considerar algu<strong>na</strong>sbreves precisiones etimológicas.Aburrir y aborrecer tienen el mismo origenetimológico: del latín ab horrere“alejarse con horror, tener repug<strong>na</strong>ncia”del latín ab- “lejos” y horrere “erizarse,temblar”.Sinónimo de “aburrir” es “fastidiar”,del latín fastidium “asco, repug<strong>na</strong>ncia”.Otro sinónimo de “aburrimiento” es tedio.Del latín taedium “cansancio, repug<strong>na</strong>ncia”l´ennui, en francés, la noia, enitaliano, y el inglés spleen.Se han ocupa<strong>do</strong> especialmente del tema,Pascal, Spinoza, Heidegger, y Kierkegard,en el campo de la Filosofía.Freud y Lacan, <strong>des</strong>de el psicoanálisis sehan ocupa<strong>do</strong> del tema, <strong>des</strong>de distintasperspectivas que vamos a dejar para el fi<strong>na</strong>ldel trabajo.Solo a mo<strong>do</strong> de ilustración recortaremosalgunos mo<strong>do</strong>s de decir de los filósofosacerca de este afecto-pasión: Kierkegard:El aburrimiento es u<strong>na</strong> eternidad sinEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano80


conteni<strong>do</strong>, u<strong>na</strong> felicidad sin gusto, u<strong>na</strong> profundidadsuperficial, un hartazgo hambriento”!!Es con Heidegger que L´ennui, setransforma en la to<strong>na</strong>lidad fundamentaldel dassein. La angustia y el aburrimientomuestran, sin piedad, nuestra condiciónde seres finitos, limita<strong>do</strong>s, contradictorios.El aburrimiento como visión gris delo que existe es u<strong>na</strong> especie de <strong>do</strong>lor delalma que causa sinsabor y elimi<strong>na</strong> las ga<strong>na</strong>sde vivir. Quien se aburre está asusta<strong>do</strong>de enfrentarse a su propio vacío. “Lamuerte anda cerca. Lo sé. La presiento. Sime vuelvo y miro por encima del hombroconsigo a veces atisbarla”Heidegger plantea tres mo<strong>do</strong>s o formasdel aburrimiento, el tercero, l´ennuiprofun<strong>do</strong>, como to<strong>na</strong>lidad fundamentaldel ser: “Este no es el que sobrevienecuan<strong>do</strong> sólo nos aburre este libro o aquelespectáculo, esta ocupación a aquel ocio.Brota cuan<strong>do</strong> "se está aburri<strong>do</strong>". Elaburrimiento profun<strong>do</strong> va rodan<strong>do</strong> porlas simas de la existencia como u<strong>na</strong> silenciosaniebla y nivela a todas las cosas, alos hombres, y a uno mismo en u<strong>na</strong> extrañaindiferencia”. Su objeto se parecemás a lo <strong>des</strong>conoci<strong>do</strong>, que se enuncia,por ej. cuan<strong>do</strong> decimos está tro<strong>na</strong>n<strong>do</strong>,está llovien<strong>do</strong>, estoy aburri<strong>do</strong>…tiene u<strong>na</strong>to<strong>na</strong>lidad de lo <strong>des</strong>conoci<strong>do</strong>Podemos escuchar ahí algún eco de laangustia, algún parentesco entre aburrimientoy angustia. En ambos se trata dela relación con algo <strong>des</strong>conoci<strong>do</strong>, y la indetermi<strong>na</strong>cióntambién está presente enla angustia, con la consecuente dificultadpara discernir el ante algo de angustia,tanto como para el objeto del aburrimiento,especialmente en esta versión delaburrimiento heideggeria<strong>na</strong>.En Freud se puede pesquisar algu<strong>na</strong> líneaque conecta nuestro tema con lo quese considera como su modelo energético.El aburrimiento aparece mencio<strong>na</strong><strong>do</strong>en los estudios sobre histeria, como “sobrante”de cantidad o “suma de excitación”libera<strong>do</strong> en ciertos procesos, producien<strong>do</strong>u<strong>na</strong> incapacidad para soportaru<strong>na</strong> vida monóto<strong>na</strong> o el aburrimiento”.Cantidad no ligable psíquicamente,Cabe recordar también la pregunta quese hace Freud, cuan<strong>do</strong> <strong>des</strong>plegan<strong>do</strong> sumetáfora de lo que imagi<strong>na</strong> como el esta<strong>do</strong>origi<strong>na</strong>rio del viviente, u<strong>na</strong> vesículaviva, flotan<strong>do</strong> en un mun<strong>do</strong> plaga<strong>do</strong> deestímulos, mucho antes de cualquier diferenciaciónentre un adentro y un afuera,u<strong>na</strong> vesícula de sustancia estimulable.Freud se pregunta ¿qué es lo que lo llevaríaaban<strong>do</strong><strong>na</strong>r ese esta<strong>do</strong> ameboide delque to<strong>do</strong> lo vivo partiría?Si bien hay un resto de energía o libi<strong>do</strong>que persiste inmutable en el interior de lavesícula, la transferencia al exterior esu<strong>na</strong> forma de libramiento de la energía.Lo exterior aparece así, como genuinoprovee<strong>do</strong>r de estímulos, y al la vez, comoel verdadero perturba<strong>do</strong>r de dicha vesícula.“Lo exterior” es lo que antes que “eso”quiera <strong>na</strong>da, quiere por él, es decir, el <strong>des</strong>eodel Otro, ya está ahí esperan<strong>do</strong>.Blas Pascal estableció en el S.17 que"nuestro instinto nos hace sentir que debemosbuscar la felicidad fuera de nosotros.Nuestras pasiones nos empujan haciafuera, y lo harían aunque los objetosno se presentasen para excitarlas. Los objetosexteriores nos tientan por sí mismosy nos llaman, aun cuan<strong>do</strong> no pensemosen ellos…"Freud piensa que en el amor se muestrala capacidad de investir algo diversoal sí mismo propio, a la vez que un esta<strong>do</strong>de empobrecimiento libidi<strong>na</strong>l, ya quecasi toda la libi<strong>do</strong> está afectada por el esta<strong>do</strong>de e<strong>na</strong>moramiento. Con esto estaríamosrozan<strong>do</strong> el tema de la pasió<strong>na</strong>morosa. De to<strong>do</strong>s mo<strong>do</strong>s, como es fácilmenteconstatable, hay algo en esa aspiració<strong>na</strong>l UNO del amor, en el que elaburrimiento también se hace presenteen la pareja amorosa. Otro tema parainterrogar.En el aburrimiento, no se trataría justamentede esta dimensión del <strong>des</strong>eo ysu articulación con la falta, bien alcontrario. To<strong>do</strong>s los intentos por cancelareste hiato entre lo espera<strong>do</strong> y lo obteni<strong>do</strong>,son un vano intento de volver a unesta<strong>do</strong> que en realidad nunca existió.Lacan define al aburrimiento, como elafecto del <strong>des</strong>eo de Otra cosa, y juegacon l´ennui y lo unien en el a<strong>na</strong>gramaque permite hacer la lengua francesa,Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano81


concluyen<strong>do</strong> que el aburrimiento, tieneque ver con algo de este Uno, como dela repetición unia<strong>na</strong>, que clínicamenteaparece con ese carácter fatigante yaburri<strong>do</strong> que a veces irrumpe en el relatorepeti<strong>do</strong> de algún sujeto, bajo la formade ¡otra vez estoy hablan<strong>do</strong> de lomismo!Sabemos también por el psicoanálisis,que to<strong>do</strong> objeto se recorta sobre un fon<strong>do</strong>de falta constitutiva,. que hemossi<strong>do</strong> expulsa<strong>do</strong>s del paraíso! Eso no hacambia<strong>do</strong>!Lo que ha cambia<strong>do</strong> son los paraísosque nos prometen. Los jóvenes se presentanhastia<strong>do</strong>s de to<strong>do</strong>. En el aburrimientopodemos reconocer, no la faltade la falta, sino la presencia inquietante,de la ausencia de límites, del anegamientodel to<strong>do</strong> es posible, atesta<strong>do</strong>s de objetosque producen un aplastamiento subjetivo,el abaratamiento de los ideales, transforma<strong>do</strong>sen gadgets al alcance de lamano y por ende, el aplastamiento propiodel aburrimiento en la impia<strong>do</strong>sa ymonóto<strong>na</strong> continuidad del to<strong>do</strong> es posible.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano82


ImmortalityLeo<strong>na</strong>r<strong>do</strong> S. Rodríguezn his tale ‘The Immortal’,IJorge Luis Borges tells theadventures of an explorerwho after much troublema<strong>na</strong>ges to reach the city ofthe Immortals. The place is<strong>des</strong>erted and its dispositio<strong>na</strong>nd buildings most strange.They <strong>do</strong> not appear to serve anypurpose: win<strong>do</strong>ws that are too high;<strong>do</strong>ors that open to empty spaces or holesin the ground; corri<strong>do</strong>rs and staircasesthat lead nowhere; staircases constructedupside <strong>do</strong>wn; staircases with steps soirregular that it is very hard to walk onthem; constructions with unintelligibleshapes. The race of immortals that builtthe city now lives elsewhere, in caves orin the open. They are troglodytes: they<strong>do</strong> no practice, as Borges puts it, ‘thecommerce of the word’. They live in astate of lethargic apathy, totallyindifferent to the world. The visitornotices a troglodyte lying on the groundwith a bird’s nest on his chest built inimmemorial times. Their bodies arelifeless; their immortality has guaranteedthem complete, infinite satisfaction andall possible human experiences – and as aresult, their <strong>des</strong>ire has died. Borgeswrites:[…] The republic of immortalmen had achieved the perfectionof tolerance and almost ofdisdain. They knew that whentime is infinite everythinghappens to every man. For hispast or future virtues, every manhas the right to every form ofkindness, but he is also open toevery form of treason, for hiscrimes of the past and future. […]In such a world, all our acts arejust, but also indifferent. There isno moral or intellectual merit.Homer created The Odyssey; iftime is infinite, if circumstancesand changes are infinite, then theimpossible thing is not to writeThe Odyssey at least once. Nobodyis somebody; a single immortalman is every man. Like CorneliusAgrippa, I am god, I am hero, Iam a philosopher, I am a demo<strong>na</strong>nd I am the world, which is arather tedious way of saying that Iam not. (Borges, p. 541)Immortality, the abolition of death,entails the death of <strong>des</strong>ire; but also,according to the poet, a form of radicalinsanity whose salient feature is a state ofcatatonic autism. Borges’ explorer looksat a palace in the city of the Immortalsand thinks: This palace has been built by thegods. Then be reflects further andcorrects himself: The gods that erected thispalace have died. And fi<strong>na</strong>lly he conclu<strong>des</strong>:The gods that constructed this palace were mad.With the death of <strong>des</strong>ire comes the deathof creativity. Borges writes:The foundation of their city wasthe last symbol to which theImmortals consented; it sig<strong>na</strong>lleda stage when, concluding that allenterprise is futile, they decided tolive only in thought, in purespeculation. They erected the city,forgot about it and went to live incaves. Permanently in a trance-likestate, they barely perceived thephysical world. (Borges, p. 540)Death, which our subjection tolanguage makes it a necessary presence inour being, is the ultimate motor of<strong>des</strong>ire. Our finite condition makes ushuman, subjects of a restricted<strong>tempo</strong>rality, of a circumscribed, singularand necessarily mutilated history, alwaysrunning out of time, permanently losingopportunities. Freud thought that we fearcastration rather than death, and this isso precisely because our mortalcondition makes our lacks and lossestruly irreversible within our limitedallocated time.Freud did not see in our mortalcondition a handicap but rather a fertileEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano83


incentive. It is our dreaded mortality thatpromotes <strong>des</strong>ire and creativity. In hisshort essay, ‘On Transience’, Freudwrites:Not long ago I went on a summerwalk through a smilingcountryside in the company of ataciturn friend and of a youngbut already famous poet. Thepoet admired the beauty of thescene around us but felt no joy init. He was disturbed by thethought that all this beauty wasfated to extinction, that it wouldvanish when winter came, like allhuman beauty and all the beautyand splen<strong>do</strong>ur that men havecreated or may create. All that hewould otherwise have loved andadmired seemed to him to beshorn of its worth by thetransience which was its <strong>do</strong>om.[…] I could not see my way todispute the transience of allthings […]. But I did dispute thepessimistic poet’s view that thetransience of what is beautifulinvolves any loss of its worth. Onthe contrary, an increase!Transience value is scarcity valuein time. (Freud 1916a, p. 305)Freud then goes on to say that what isat stake is our human revolt againstmourning, against the detachment oflibi<strong>do</strong> from objects that have been lost,‘even when a substitute lies ready tohand’ (14:306-7).To me this suggests that the act ofcreation <strong>do</strong>es not provide a replacementfor our losses (as some conceptions ofcreativity affirm). Creation is rather thegestation and birth of things that cometo inhabit the world and which, like theircreators and the already existing things,are <strong>des</strong>tined to perish. Freud says in thesame essay:A flower that blossoms only for asingle night <strong>do</strong>es not seem to uson that account less lovely. Norcan I understand any better whythe beauty and perfection of awork of art or of an intellectualachievement should lose its worthbecause of its <strong>tempo</strong>rallimitation. A time may indeedcome when the pictures andstatues which we admire todaywill crumble to dust, or a race ofmen may follow us who nolonger understand the works ofour poets and thinkers, or ageological epoch may even arrivewhen all animate life upon theearth ceases; but since the valueof all this beauty and perfection isdetermined only by itssignificance for our ownemotio<strong>na</strong>l lives, it has no need tosurvive us and is thereforeindependent of absoluteduration. (14:306)Our capacity to sustain our <strong>des</strong>ire andcreativity is correlative of our capacity tomourn past, present and future losses.Lacan’s concept of the object a, theobject cause of <strong>des</strong>ire, owes its origi<strong>na</strong>lityprecisely to its definition as acircumscribed lack whose positive,structuring effects depend on its beingassumed by the subject as a loss, with thepsychical work of mourning that thisassumption requires.The discontents of our civilizationhave affected human creativity in apervasive way. This is not to say thatcreativity has declined – on the contrary.But creativity completes a full circle:propelled by human mortality, itpopulates the human world with itscreations and creatures; and becausenothing guarantees that it be put to theservice of the living, it introduces whatLacan called the lethal factor, themortifying effect of the signifier. In ourtimes, two cases are salient.In the first place, we are all witnessesto what Giorgio Agamben has called the<strong>des</strong>truction of experience. The uncontrolledand uncontrollable progress of thetechnological applications of modernscience has resulted in the massiveemergence of experiences that weundergo passively and which are <strong>des</strong>tinedto be <strong>des</strong>troyed at the very moment oftheir inception; experiences that are notworth registering, because they involvethe senseless satisfactions provided byEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano84


the prevalent compulsive consumptionof goods and gadgets, or because theyare experiences that we actively foreclose,as they are nothing but a complete wasteof time that, subjects always running outof time that we are, we cannot reallyafford; experiences that <strong>do</strong> not getrecorded in our perso<strong>na</strong>l or collectivehistories. (Agamben)Secondly, recent developments in thebiological sciences and biotechnologyhave promoted serious projects that aimat prolonging human life indefinitely –this, through the implantation andreplacement of organs thatcon<strong>tempo</strong>rary technological creations aremaking possible. These developmentshave led some authors to speak of a‘post-human’ era, which in fact hasalready started: an era that offers adistinct possibility for the materialrealization of a very extended, if notimmortal, life, and the selectivepromotion of traits that would make ofhumans an altogether new species, where<strong>des</strong>ire as we know it would be out ofplace. We can imagine the rest: or rather,read it in those pages that Jorge LuisBorges wrote as fiction. Yet ourreduction to being troglodytes u<strong>na</strong>ble toengage in the commerce of the word, isalready a firm possibility in a culture thatpromotes silent, inert, uncriticalconsumption and discourages all formsof creative discourse.In his work, Humain post-humain[Human posthuman] (PUF 2003),Dominique Lecourt discusses theforecasts and prophecies that artificialintelligence and other scientificdisciplines have produced concerningthis posthuman era. Lecourt argues thatthere are two groups of thinkers whohave formulated these predictions.The thinkers of the first group,which Lecourt calls technoprophets,envisage the creation of robots that willnot only have the intellectual capacity ofthe human brain but will also add newabilities in a prodigious scale. Lecourtsays that ‘they announce the advent ofminds without constraints, liberated frombodies, free from passions and withaccess to immortality.’ (Lecourt 2003, p.35)The second conception ofposthumanity, proposed by the authorsthat Lecourt calls biocatastrophists, bestrepresented by the works of FrancisFukuyama (Our Posthuman Future), isconcerned with the ethical, social andpolitical effects of the advances inbiological sciences and technologies.They predict:The process of procreation willbe mastered. The sex of the infant whoarrives in this world will not be aleatoricagain. Inherited diseases will never befatal. The process of aging will beretarded, and death itself will bepostponed indefinitely. Neitherhaphazard nor <strong>des</strong>tiny: in applying hisgenius to that living being that he isamong other living beings, the humanbeing will change the conditions of hisown life; he will trespass the limits ofwhat constitutes the essence of itsfinitude. (Lecourt 2003, p. 36)The selection of the genotype beforeconception, which would make possiblethe exclusion of un<strong>des</strong>irable traits, wouldaffect the social structure itself. Anotherauthor, Hans Jo<strong>na</strong>s, predicts thatDifferent social groups will try toimprove their <strong>des</strong>cendants; certainlythe rich, but also religious sects,and some ethnic groups. […] Therisk of this would be […] theemergence of new forms ofdiscrimi<strong>na</strong>tion. (Lecourt 2003, p.36)These are only projections onto thefuture of what are already daily exercisesin megalomaniac jouissance. This is justone of the symptoms of the discontents,or malaise, of our culture.In his semi<strong>na</strong>r on the ethics ofpsychoa<strong>na</strong>lysis, Lacan stressed the needto consider the relationship of thesubject of <strong>des</strong>ire to his death as anintegral part of a<strong>na</strong>lysis. He said then:The function of <strong>des</strong>ire mustremain in a fundamentalrelationship to death. The questionEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano85


I ask is this: shouldn’t the truetermi<strong>na</strong>tion of an a<strong>na</strong>lysis – and bythat I mean the kind that preparesyou to become an a<strong>na</strong>lyst – in theend confront the one whoundergoes it with the reality of thehuman condition? It is preciselythis, that in connection withanguish, Freud <strong>des</strong>ig<strong>na</strong>ted as thelevel at which its sig<strong>na</strong>l isproduced, <strong>na</strong>mely, Hilflosigkeit orhelplessness, the state in whichman is in that relationship tohimself which is his own death[…] and can expect help from noone. (Lacan 1992, pp. 303-4)ReferencesAGAMBEN, G. (1993) Infancy and History:On the Destruction of Experience. Lon<strong>do</strong>n:Verso.BORGES, J. L. (1980) Obras Completas.Buenos Aires: Emecé.FREUD, S. (1916a) ‘On Transience’.Standard Edition 14: 303.LACAN, J. (1992) The Semi<strong>na</strong>r, Book VII, TheEthics of Psychoa<strong>na</strong>lysis, 1959-1960. New York:Norton.LECOURT, D. (2003) ‘Tecnoprophètes etbiocatastrophists’. Magazine littéraire 422: 34-7.As one of the few discourses still viableto us (as Lacan put it thirty-five yearsago), psychoa<strong>na</strong>lysis is therefore engagedin the acknowledgement of the humanmortal condition in a way that is notanymore the territory of ontology andtheology, but that of the defence of ourtime, our time as finite subjects in thisstill human era, precarious as ourhumanity may be.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano86


Temps logique et temps arrêté, incidencescliniquesJean-Jacques Goroge temps logique est celuiLdu signifiant dans sady<strong>na</strong>mique propre,interprétable avecefficacité parce qu’ilimplique une conclusionpossible. Mais il arriveque le temps s’arrête. Ilmanifeste alors sa présence. Comme lecorps quand il est malade. Cet arrêt peutrelever de structures cliniques variées etsuppose <strong>des</strong> réponses adaptées. Enréalité il impose de situer à sa placel’objet a lacanien.Lorsqu’on tente de faire la présentationd’un exposé, longtemps à l’avance, il seglisse une ambition, légitime sans <strong>do</strong>utemais fort difficile à satisfaire lorsqu’on setrouve au pied du mur. Qu’importe, c’estune façon certes risquée mais souventefficace de se forcer à agir, à penser, etcomme toujours avec un temps qui secompte à partir de sa limite, son momentde conclure.Lacan met l’accent, j’ai tenté de le fairedéjà dans un texte qui a été écrit enpréambule à ces journées, sur lefranchissement opéré dans ce qu’ilappelle le moment de conclure et qu’ilthéorisera avec l’acte dans le sémi<strong>na</strong>ire dumême nom.Mon propos est ici de revenir sur lesfranchissements impossibles que pourl’occasion je traiterai en termes de temps,le temps arrêté.Dans son ouvrage, Le <strong>tempo</strong> de la pensée,Patrice Loraux considère que c’est unproblème général de la philosophie :« Bref au seuil de l’épreuve de réalité, lapensée, prise d’une fatale inspiration,s’octroie un temps d’arrêt où elle jugedevoir faire le point, en ce lieu critiqueoù elle assume le risque de rester à jamaisl’ombre d’une opération 106 . »106LORAUX, P. Le <strong>tempo</strong> de la pensée, Paris, Seuil,1993, p.24.On recon<strong>na</strong>îtra dans cette thématique,et d’ailleurs citée dans ce texte, laprocrasti<strong>na</strong>tion bien connue del’obsessionnel : pas éton<strong>na</strong>nt puisqu’ilfait symptôme de sa pensée. Cela dit,celui-ci peut espérer de la psycha<strong>na</strong>lysequ’elle parvienne à en réduire les effets.Mais il n’y aura pas lieu d’être surprisnon plus qu’il évoque souvent dans u<strong>na</strong>utre registre Wittgenstein, et critique« présupposition et tautologie » commeétant les deux formes de ce qui arrête lapensée, cette pensée qui « ignore letemps bousculé, le temps qui manque detemps ». Il ironise même : « Se mouvoirdans la présupposition et la tautologiepasse pour l’indice qu’on pense 107 . »La phrase « Qu’on dise reste oubliéderrière ce qui se dit dans ce qui s’entend108 », implique l’oubli de ce queLacan appelle ici, dans « L’étourdit », ledire par opposition aux dits, notammentde l’inconscient. Autrement dit l’a<strong>na</strong>lystepeut bien relever les dits de l’inconscientde son a<strong>na</strong>lysant, il ne peut en restituer ledire, soit le temps où ça s’est dit. Pourune part, ceci recouvre le fait qu’il n’y apas de point de vue extérieur quipermette d’observer le langage, qu’il n’y apas de métalangage.Mon hypothèse est que dans la psychose,ce dire-là, tout se passe comme s’iln’était pas oublié. On le vérifie avecl’halluci<strong>na</strong>tion <strong>do</strong>nt la perceptions’éternise, et qui justement ne passe pasau dit. C’est d’ailleurs pourquoi il n’y apas de distance entre la voix et le dit ;ainsi, par exemple, ce que dit la voix estindiscutable. On sait que par l’opératio<strong>na</strong><strong>na</strong>lytique, c’est à ne pas mettre en <strong>do</strong>utel’existence même de la voix qu’on obtientque puisse venir au débat ce que dit lavoix, que quelque chose <strong>do</strong>nc se détache107Idem p.335.108LACAN, J. « L’étourdit », Autres écrits, Paris,Seuil, 2001, p.449.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano87


entre la voix et ce qu’elle dit, et témoignequ’il y avait quelque chose dans lequel ledit était resté englué. C’est-à-dire queprécisément le dire n’avait pas pu êtreoublié et continuait de parasiter le dit.Comme on le voit ce dire non oublién’emporte pas véritablement un gainmais plutôt un embarras qui est, malgréou à cause de cela, le modèle de l’objeta 109 .Il me semble que décrire la chose decette façon, un dire qui dans certains casne s’efface pas, présente quelqueavantage si l’on se souvient del’importance de la psychose dansl’ensemble <strong>des</strong> développements de Lacan110 . D’autant plus dans cet « Étourdit »qui commence avec un rappel del’adresse de cet écrit, le cinquante<strong>na</strong>ire del’hôpital Henri Rousselle, service danslequel il faisait sa présentation. Et ilinsiste encore sur cette présentation en satoute fin :« … je salue Henri-Rousselle<strong>do</strong>nt à prendre ici occasion, jen’oublie pas qu’il m’offre lieu à,ce jeu du dit au dire, en fairedémonstration clinique. Où mieuxai-je fait sentir qu’àl’impossible à dire se mesure leréel – dans la pratique ? 111 »Mais expliquons-nous d’abord sur cepoint : le dire oublié, c’est à proprementparler ce qui constitue le refoulement etpas seulement le refoulement origi<strong>na</strong>irepuisqu’il se produit chaque fois qu’onprend la parole. Qu’il s’agisse dansl’a<strong>na</strong>lyse de retrouver le refoulé est unesorte d’évidence, mais ce que Lacanévoque est au-delà de ça puisqu’il s’agit109Que penser de ce propos de Wittgenstein, citépar Loraux, Le <strong>tempo</strong> de la pensée, op. cit., p.327 :« Souvenez-vous : la plupart <strong>des</strong> gens disentqu’on ne sent rien sous anesthésie. Cependant il yen a qui disent : il se pourrait bien que l’on sentequelque chose, mais qu’on oublie complètementqu’on l’a senti… »110 LACAN, J. « L’étourdit », Autres écrits, op. cit.,p.494 : « …mon discours n’est pas stérile, ilengendre l’antinomie, et même mieux : il sedémontre pouvoir se soutenir même de lapsychose. »111Idem, p.495.d’un théorème <strong>do</strong>nt il fournira la démonstratio<strong>na</strong>u cours du texte, théorèmequi est vrai dans tous les cas pour le sujetparlant puisqu’il s’agit d’une propriété dulangage. La perte <strong>do</strong>nt il s’agit, du dire,comment la récupérer, ou tout au moinscomment permettre au sujet de s’e<strong>na</strong>pprocher, ou de faire valoir cette pertenécessaire ? On en mesurera la validitéavec Lacan à l’aune du sujet psychotiquequi y parvient certes, mais à ses dépens.C’est à cet endroit qu’intervient letemps logique, que Lacan ne cesse derevisiter. La hâte manifeste la présence del’objet et l’équivoque l’instrument dupsycha<strong>na</strong>lyste.Je prendrai pour illustrer le point cefilm de Woody Allen bien connu et qui, àle revoir, n’a pas pris une ride : AnnieHall. Il y est question de rapport sexuelimpossible, d’homme et de femme, et depsycha<strong>na</strong>lyse pour tenter d’y faire face.Mais d’abord ceci qui nous apprendquelque chose sur le temps et son interprétation: celle <strong>des</strong> séances manquéesmais dues, motif drôle parce que sérieux,pour ne pas se suicider puisqu’il devraitpayer les séances manquées. On voitl’articulation du désir et de la mort queLacan avait souvent repris avec le « ilétait mort et ne le savait pas » du rêveurfreudien.L’autre motif n’inclut pas directementle temps mais il s’en déduit aisément.C’est le mot de Groucho Marx :« Comment supporterais-je d’êtreaccepté comme membre d’un club quim’admettrait comme membre ? » Le clubserait <strong>do</strong>nc automatiquement dévalué.L’effet est sensible à <strong>des</strong> degrés diversmais rarement absent dès qu’on obtientquelque nomi<strong>na</strong>tion que ce soit. Il vautbien sûr dans notre École. Poussé danssa logique, on obtient le type d’exclusionqui est celui que Lacan fait valoir au titredu manque, dans le style de Russel :l’ensemble <strong>des</strong> ensembles qui ne secontiennent pas eux-mêmes se contient-illui-même ? 112112 Idem, p.493 : « Irai-je à parler de la « pulsiongénitale » comme du cata-logue <strong>des</strong> pulsions prégénitalesen tant qu’elles ne se contiennent paselles-mêmes, mais qu’elles ont leur cause ailleurs,Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano88


Mais Woody Allen imagine d’abord quela citation provient de Freud et même duLe mot d’esprit et ses rapports avec l’inconscient,ce qui accentue la dimension de lalogique du Lustgewinn, du gain de plaisir.Ensuite, il se propose de la mettre enœuvre pour son office, comme ce quiexpliquerait, une fois réduit le club audeux du couple, ce pourquoi il neparvient pas à rester avec une femme, etplus précisément Annie Hall.Quoiqu’il en soit, ceci me permetd’insister sur ce franchissement dans letemps de la position du sujet, celle-ci s’entrouvant transformée, dans un éclair. Jerappelle les éléments du film que nousadmettrons comme vrais puisqu’ilsopèrent ainsi dans la fiction, et parcequ’ils sont susceptibles de montrer laréalité de ce que nous rencontrons dansl’expérience a<strong>na</strong>lytique.La rencontre amoureuse respecte lesnormes du genre, et nous montre unWoody Allen embarrassé mais sommetoute très efficace dans sa conquête etsurtout parfaitement normal, maniant lemot d’esprit sans tomber dans uneclownerie souvent présente dans d’autresfilms. Après cette rencontre, sans <strong>do</strong>utepeine-t-il quelque peu à s’engager et lemanifeste bruyamment lorsqu’elle décidede renoncer à son appartement ; il n’apas gain de cause et cède, mais cefranchissement produit sans éclairage surle dire qui devrait l’accompagner nesaurait être sans conséquence dans sessuites.Le symptôme surgit peu après chezelle, de ne pas pouvoir jouir sansl’appoint du haschich. Mais ici la « bonnesanté mentale » de Lom 113 exige unejouissance non partagée avec l’herbe,concurrent insupportable. C’est pourquoielle <strong>do</strong>it se soumettre à cette extraordi<strong>na</strong>ireinvention qu’est la psycha<strong>na</strong>lyseà laquelle lui s’est soumis non sanssoit dans cet Autre à quoi la « génitalité » n’aaccès qu’à ce qu’il prenne « barre » sur elle de ladivision qui s’effectue de son passage ausignifiant majeur, le phallus ? »113Conférence <strong>do</strong>nnée par J. Lacan dans le grandamphithéâtre de la Sorbonne le 16 juin 1975 àl’ouverture du 5e Symposium inter<strong>na</strong>tio<strong>na</strong>l JamesJoyce. L’âne, 1982, n° 6.enthousiasme depuis quinze ans, maiscomme il le dit sans que ça n’aitapparemment rien changé. Le dire oubliéest joué ici par la position qui est lasienne à lui, ce qui reste escamoté de sapropre position, son impossible à lui, quipeut se dire : là où la mort est conjointeau désir. Cela ne se voit pas car quoi deplus normal que d’exiger une jouissancesans partage avec la drogue ?Ensuite vient la première séance, scènequi mériterait quelques commentairesmais que nous laisserons de côté pournous intéresser à ce qui fait le cœur dufilm, cette courte séquence où l’on voitles deux chacun sur un divan, dire savérité sans d’ailleurs qu’il n’y ait d’écartentre les faits, seulement une positionpropre à chacun. On se souvient que les« rapports sexuels » sont avoués, par l’unet l’autre, au nombre de trois par semaine,chiffre pour lui nettement insuffisantet pour elle bien excessif. Puisvient l’aporie non résolue qui m’arrêteici : elle ne peut pas lui refuser ce qu’ildemande, ni le quitter, parce que c’est luiqui paye les séances, et lui de son côtéconsidère qu’elle progresse avec l’a<strong>na</strong>lysemais contre lui, en somme il se fait avoir.Moyen<strong>na</strong>nt quoi elle parvient à le lâcherpuisque comme elle le dit, elle s’affirmeet sait ce qu’elle veut, mais elle arrête dumême coup son a<strong>na</strong>lyse. Lapsycha<strong>na</strong>lyste n’avait rien dit, et a <strong>do</strong>ncété jetée comme le bébé avec l’eau dubain sans que rien n’ait été acquis saufune fausse assurance moïque, la suitemontrant une Annie Hall erranted’homme en homme. Manquait <strong>do</strong>ncl’interprétation qui aurait traité l’impasselogique de telle sorte que le dire ne fûtEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano89


pas complètement oublié, situé à saplace. L’aporie, le piège est aussitrompeur que le para<strong>do</strong>xe du menteurdans le sens où la solution existe àcondition de saisir cet écart entrel’énonciation et l’énoncé, le sujet del’énoncé ayant été modifié depuis et àcause de l’énonciation. La différence queLacan introduit entre cette version duproblème, disons entre l’époque de « LaChose freudienne » et celle de« L’étourdit », consiste dans cetteapproche du réel, de cet oubli en tant que« structural ».Mais de même que l’ensemble de « L’étourdit» insiste sur ceci qu’il n’y a pas demétalangage, il ne cesse de nous fairemiroiter tout ce qui pourrait yressembler, tout ce qui pourrait situer lesujet comme effet de son dire.L’interprétation, si elle prétend changerquelque chose, ne le peut qu’à ce niveau.Celle qui eut été adéquate est <strong>do</strong>nc,Lacan nous l’apprend, l’équivoque, à ceciprès qu’on la réduit trop souvent àl’homophonie, aux jeux de mots, <strong>do</strong>ntLacan use amplement dans cet écrit maisprécise qu’ils se jouent de nous :« (…) ce sont eux qui nous jouent.Sauf à ce que les poètes en fassentcalcul et que le psycha<strong>na</strong>lyste s’enserve là où il convient 114 . »N’oublions <strong>do</strong>nc pas la grammaire quivient ensuite, plus propice à nous fairesaisir comment situer le temps du sujet etde son dire. Je crois que nous pourrionsretenir pour notre gouverne la critiqueque Lacan adresse aux psycha<strong>na</strong>lystes quise sont mépris sur le prétenduen<strong>do</strong>ctrinement de Freud s’adressant àses patients 115 :114LACAN, J. « L’étourdit », Autres écrits, op. cit.,p.491.115L’exemple le plus net est le cas de l’Hommeaux rats, cité en effet par Lacan (p. 491 <strong>des</strong> Autresécrits).« Freud fait aux sujets « répéter leur leçon», dans leur grammaire.À ceci près qu’il nous répète que, dudit de chacun d’eux, nous devons êtreprêts à réviser les « parties dudiscours » que nous avons cru pouvoirretenir <strong>des</strong> précédents 116 . »C’est cette grammaire qui conduitLacan à sa définition de l’interprétationqui nous sert de viatique : « je ne te le faispas dire », équivoque certes mais dans u<strong>na</strong>utre registre que celui de l’homophonie,qui la complète de là où le sujet vient às’inscrire.Et c’est en troisième lieu la logique<strong>do</strong>nt ce n’est pas un hasard qu’on yretrouve plus directement la question dutemps – logique depuis 1945 – opérateurcette fois du moment où le sujet basculevers « Autre chose » grâce à cemouvement du dit au dire. J’y vois unesorte d’avertissement 117 et un rappel : lejeu de mots auquel on identifie un peuvite Lacan en en faisant une exclusivité –il ironise lui-même sur le mot valise –n’est pas le tout de l’interprétation, s’iln’est pas resitué dans le contextegrammatical où se place le sujet, ni danscelui logique qui suppose une <strong>tempo</strong>ralitéet une chute, une fin fût-elle provisoire.Dans le cas de Annie Hall la fiction nousautorise à imaginer une réponse au piège.Attraper la conscience de l’Autre, del’homme, qui dans son souci d’oblativitéveut tout pour elle… sauf ce qu’elledésire.116Idem, p.492.117 L’avertissement n’exclut pas Lacan lui-mêmedans cette discrète notation, complétant lereproche fait à Freud de l’obscurantisme de sesélèves d’un : « Certes pas moi qui ai aussi, à cetendroit (de mon envers), quelquesresponsabilités. » (Autres écrits, op. cit., p.492) Il faitallusion ici une fois de plus à ce moment crucialqu’a été le colloque de Bonneval, lui révélantcomment l’erreur grossière de ses élèves est ausside sa responsabilité et demandait une révision del’ensemble de sa <strong>des</strong>cription de l’inconscienteffectuée les années suivantes.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano90


Um <strong>tempo</strong> de espera para o obsessivo: “Estáprova<strong>do</strong>: quem espera nunca alcança”Andréa Brunettoo mun<strong>do</strong> moderno,Ncapitalista, que tempressa e que o <strong>tempo</strong> édinheiro – algo a servaloriza<strong>do</strong>, uminvestimento – esperaré uma vergonha.Vergonha que recaisobre aquele que espera. ZygmuntBauman, em “Vidas <strong>des</strong>perdiçadas”escreve: “correr atrás das coisas ecapturá-las em pleno vôo, ainda frescas echeirosas – isso é in. Adiar, escolher oque já está lá, é out.É esse ritmo vertiginoso, em que<strong>tempo</strong> é dinheiro, que faz com que acada dia a avidez <strong>do</strong>s sujeitos – que éhuma<strong>na</strong>, demasiada huma<strong>na</strong>, já quenenhum objeto pode tampo<strong>na</strong>r a falta –seja diutur<strong>na</strong>mente reavivada por novosobjetos que prometem o impossível.Então, esse trabalho une o tema <strong>do</strong><strong>tempo</strong> com um pequeno extrato clinicoem que mostra a entrada em análise deum sujeito obsessivo que “não podeesperar”.Por isso esse trabalho tem este título:frase da música de Chico Buarque deHolanda: “Está prova<strong>do</strong>, quem esperanunca alcança. Faça como eu digo, façacomo eu faço: aja duas vezes antes depensar”.O obsessivo fica meio perdi<strong>do</strong> nesse<strong>tempo</strong> atual em que tu<strong>do</strong> é rápi<strong>do</strong>. Afaçanha é ser rápi<strong>do</strong>, como <strong>na</strong> música deChico, não adiar, não procrasti<strong>na</strong>r. E eletem necessidade de um grande <strong>tempo</strong> decompreender.Lacan alega que é necessário entendero Eu <strong>do</strong>s sujeitos histéricos e obsessivospara saber através de quem e a quem eleformula sua pergunta e, assim, reconhecerseu <strong>des</strong>ejo. Afirma que o obsessivo“arrasta para a jaula de seu <strong>na</strong>rcisismo osobjetos em que sua questão se propaga,no álibi multiplica<strong>do</strong> de imagens mortaise, <strong>do</strong>man<strong>do</strong>-lhes as acrobacias, dirige suaambígua home<strong>na</strong>gem ao camarote emque ele mesmo se instala, o <strong>do</strong>mestre/senhor que não se pode ver”. Econtinua, afirman<strong>do</strong> que nesseespecta<strong>do</strong>r invisível <strong>do</strong> palco está a figurada morte.A relação entre a preocupação com seu<strong>des</strong>empenho e a morte já estavaapontada por Freud <strong>des</strong>de o Homem <strong>do</strong>sRatos, sustenta Quinet em Zwang undTrieb “quan<strong>do</strong> se exibia tarde da noite, aoespectro paterno, quan<strong>do</strong> se preparavapara uma prova e abria a porta para seufaleci<strong>do</strong> pai e, logo em seguida,contemplava seu pênis em espelho”.Toman<strong>do</strong> um recorte da minha clínica,esse sujeito obsessivo é um profissio<strong>na</strong>leficiente e bem sucedi<strong>do</strong> que sabe fazer a‘boa hora’. É uma análise que se inicia(tem menos de um ano) e <strong>des</strong>de aprimeira sessão, ele reclama por eu nãorespeitar exatamente os horáriosmarca<strong>do</strong>s e ele fica ten<strong>do</strong> que esperar,esperar. Faz sempre a apologia de quegosta de tu<strong>do</strong> certo, nos dias e horárioscertos.Além da meticulosidade própria <strong>do</strong>obsessivo, não poder esperar é um <strong>do</strong>slemas <strong>do</strong> capitalismo. Consuma e gozeagora! E “o inconsciente não é anticapitalista,pelo contrário, ele trabalhaincessantemente para produzir gozo”(Soler, A confusão <strong>do</strong>s discursos).Um dia é ele que tem de sair da roti<strong>na</strong>e mudar o horário de sua sessão e chegardepois das 20hs. Espera fora <strong>do</strong>consultório alguns minutos, sem saber seeu estava atenden<strong>do</strong> (a secretária já tinhai<strong>do</strong> embora). Então, abro a porta, umpaciente sai e ele entra. Ao fi<strong>na</strong>l dasessão, já em pé, me diz que achou queeu tinha esqueci<strong>do</strong> ele lá fora. Digo quede forma alguma esqueci dele, o queesqueci foi de avisá-lo que nesse horárioEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano91


a secretária já teria i<strong>do</strong> embora e eletalvez tivesse que esperar alguns minutos.É isso que constitui sua entrada emanálise, enlaçan<strong>do</strong> o sintoma, a fantasia ea intervenção da a<strong>na</strong>lista. Na sessão seguinte,vem a lembrança infantil: quan<strong>do</strong>criança, a mãe sofreu um acidente, ele erapequeno e não pode entrar no hospital.Ficou esperan<strong>do</strong> <strong>do</strong> la<strong>do</strong> de fora,torcen<strong>do</strong> para a mãe não morrer.Demorou muito e achou que a mãetivesse esqueci<strong>do</strong> dele ou morri<strong>do</strong>. Nãorelacio<strong>na</strong> de forma nenhuma a históriacom a espera <strong>do</strong> la<strong>do</strong> de fora <strong>do</strong>consultório.Em “O seminário, livro 5: as formações<strong>do</strong> inconsciente”, Lacan afirmaque é preciso que para o obsessivo hajaalguém que registre e testemunhe suasproezas. “Não se pratica uma proezasozinho”, alega Lacan. O Outro é diantede quem tu<strong>do</strong> isso se passa, o lugar on<strong>des</strong>e registra a façanha. Novamente afirmaum lugar de testemunha invisível para oOutro. E como especta<strong>do</strong>r, a morte.Façanha, acrobacia, proeza sãopalavras que Lacan usa para dizer <strong>des</strong>seespetáculo que o obsessivo trava com amorte. Como dizia outro obsessivo queaten<strong>do</strong>: quan<strong>do</strong> sinto que a morte meronda, penso em Epicuro ‘se eu estouaqui, a morte não está; se ela está éporque já fui’.Com suas façanhas apresenta umaheroicidade cada vez mais inútil – estouusan<strong>do</strong> uma frase de Carmem Gallanopara <strong>des</strong>ig<strong>na</strong>r a solidão paranóica, mascreio que cabe aqui – em um mun<strong>do</strong> emque não há mais ordem que a <strong>do</strong>merca<strong>do</strong> capitalista, o da produçãoextensiva da falta-a-gozar.Esse <strong>tempo</strong> de compreender tão longo,que a clínica evidencia, pode ser entendi<strong>do</strong>como parte <strong>do</strong> espetáculomortífero, visan<strong>do</strong> a manutenção <strong>do</strong>Outro. Assim, o obsessivo se envolvecom seus pensamentos e adia o ato. Ecom isso o momento de concluir ficadistante, unin<strong>do</strong>-se o infinito <strong>do</strong> <strong>tempo</strong>com o impossível em <strong>des</strong>ejar. Procasti<strong>na</strong>r,fingin<strong>do</strong>-se de morto paraenga<strong>na</strong>r a morte, é sua forma de mantero Outro sem falta. O ‘bom conselho’ damúsica de Chico Buarque é um conviteao ato.A proeza de meu paciente em ‘fazer aboa hora’ em seu trabalho é para negociarcom a morte. É por isso que elesabe fazer a “boa hora”.Com a interpretação ‘não esqueci devocê’ a a<strong>na</strong>lista é enlaçada no sintoma <strong>do</strong>sujeito e, para além de seu lugar de Outro,passa a ser objeto a. No Seminário11, Lacan diz que a presença <strong>do</strong> a<strong>na</strong>listaé ela própria uma manifestação <strong>do</strong>inconsciente. E que o inconsciente está<strong>do</strong> la<strong>do</strong> de fora, porém pela boca <strong>do</strong>a<strong>na</strong>lista esta porta pode ser aberta.O que tem aconteci<strong>do</strong> recentemente éque ele tem chega<strong>do</strong> bem antes de seuhorário e fica esperan<strong>do</strong> <strong>na</strong> sala de espera.E não diz que chegou antes, nãofala sobre isso durante a sessão. Estaespera por vezes de cerca de uma horanão o incomoda.No argumento <strong>des</strong>te trabalho coloqueiuma questão: qual o efeito <strong>des</strong>sa análisesobre esse sintoma da espera? Entre aescrita <strong>do</strong> argumento e esta, agora, eledeixou de seu trabalho. Está investin<strong>do</strong>em outro que envolve a recente e famosaindústria da estética.Isto significa uma mudança? Seu<strong>tempo</strong> de compreender é rápi<strong>do</strong>? Acabeide afirmar que o obsessivo prolonga o<strong>tempo</strong>, não concluin<strong>do</strong>. Minha resposta énão. Ele continua o ‘bom proletário’ queentende as necessida<strong>des</strong> <strong>do</strong> merca<strong>do</strong> ebusca o bom <strong>des</strong>empenho. Essa é suanova versão de ‘fazer a boa hora’ comsua verdadeira proeza que é amanutenção <strong>do</strong> Outro. Alega que agoraestá <strong>na</strong> profissão <strong>do</strong> futuro, que atrasa avelhice: agora não é mais um <strong>tempo</strong> paravelhos.Ele continua <strong>na</strong> repetição, <strong>do</strong> la<strong>do</strong> defora <strong>do</strong> hospital à espera de ser chama<strong>do</strong>,à espera da morte <strong>do</strong> outro ou da dele, oque dá no mesmo. E esta espera damorte é uma possibilidade certeira,insuperável e indetermi<strong>na</strong>da <strong>do</strong> sujeito,como afirma Lacan citan<strong>do</strong> Heideggerem “Função e campo...”.Retoman<strong>do</strong> a música de Chico Buarque,ele ainda diz “Corro atrás <strong>do</strong> <strong>tempo</strong>.Vim de não sei onde. Devagar é que nãoEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano92


se vai longe”. Assim, Chico inverte o‘quem espera sempre alcança’ para ‘quemespera nunca alcança’. Mas o a<strong>na</strong>listaespera, porque se não espera é o pior,espera <strong>na</strong>s avenidas da fala para abrir opostigo.Referências BibliográficasBAUMAN, Zygmunt. Vidas <strong>des</strong>perdiçadas. Riode Janeiro: Jorge Zahar Editor, 2005FREUD, Sigmund. Notas sobre um caso deneurose obsessiva (1909). In: ESB. RJ: ImagoEditora, 1976.GALLANO, Carmem. “Não souparanóico”, in: O sintoma-charlatão. RJ: JZEditor,GAZZOLA, Luiz Re<strong>na</strong>to. Estratégias <strong>na</strong>neurose obsessiva. RJ: JZEditor, 2002.LACAN, Jacques. “Função e campo da fala eda linguagem em psicanálise”. In: Escritos.Rio de Janeiro: Jorge Zahar Editor, 1998.LACAN, Jaques. O seminário, livro 5: asformações <strong>do</strong> inconsciente. Rio de Janeiro: JorgeZahar Editor, 1998.LACAN, Jaques. O seminário, livro 11: os conceitosfundamentais da psicanálise. Rio de Janeiro:Jorge Zahar Editor, 1998.QUINET, Antonio. Zwang und Trieb, in:Destinos da pulsão. RJ: Contracapa, 1997.SALINAS-ROSÉS, Joan. Psicanálise.Psicoterapia. Desejo <strong>do</strong> a<strong>na</strong>lista? In: Stylus16. Revista da Associação <strong>do</strong>s Fóruns <strong>do</strong> CampoLacaniano-Brasil. No prelo.SOLER, Colette. A Confusão <strong>do</strong>s discursos,in: O <strong>tempo</strong> da psicanálise. Heteridade 3, 2004.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano93


O <strong>tempo</strong> <strong>na</strong> histeria e o fora <strong>do</strong> <strong>tempo</strong><strong>do</strong> não-to<strong>do</strong>Elisabeth da Rocha MirandaOinconsciente freudianoé a<strong>tempo</strong>ral 1 , mas avida é marcada poruma <strong>tempo</strong>ralidade debitária<strong>do</strong> encontrotraumático. Na linhada vida, o sujeito aparececomo evanescente<strong>na</strong> efemeridade de um <strong>tempo</strong> presente,aparece <strong>na</strong>s entrelinhas <strong>do</strong> dito. Existe,então, um inconsciente que está aí, alheioao <strong>tempo</strong>, mas também suscetível depresentificar-se por meio das ações quedetermi<strong>na</strong>m no sujeito. Mas, para esseprocesso ocorrer, tor<strong>na</strong>-se necessária afunção da metáfora pater<strong>na</strong>, barran<strong>do</strong> o<strong>des</strong>lizamento infinito da ação, situan<strong>do</strong> osujeito em um discurso. Lacan diz “Nãohá realidade pré-discursiva, cadarealidade se funda e se define por umdiscurso” 2 , dan<strong>do</strong> ao sujeito umaposição sexuada.Por excelência, a função <strong>do</strong> discurso édar ao sujeito acesso a uma parte <strong>do</strong>gozo perdi<strong>do</strong> como ilimita<strong>do</strong> ao qual elerenunciou para tor<strong>na</strong>r-se humano. Parase exercer sexualmente em uma posição,o sujeito precisa ocupar um lugar que lheé da<strong>do</strong> pela fantasia, forma como cadaum recupera seu gozo e sustenta seu<strong>des</strong>ejo, o qual fixa o <strong>tempo</strong> como sen<strong>do</strong>sempre o mesmo, atualiza<strong>do</strong> <strong>na</strong> viagemda vida. Assim, “presente, passa<strong>do</strong> efuturo são como as contas de um colarunidas pelo fio <strong>do</strong> <strong>des</strong>ejo” 3 . A fantasiarege as relações <strong>do</strong> sujeito com o <strong>tempo</strong>,implican<strong>do</strong> uma acentuação <strong>do</strong> fadingsubjetivo: sempre muito tarde ou muitoce<strong>do</strong> para o encontro com o objeto. Oinconsciente não conhece o <strong>tempo</strong>, mas1FREUD, S. “Lo inconsciente; Las proprieda<strong>des</strong>particulares del sistema inconsciente (1915/2000,p.184).2LACAN. J. O Seminário, livro 20: Mais Ainda.(1972-73/1983, p.45).3FREUD, S. “El crea<strong>do</strong>r literário y el fantaseo”(1907-08/2000, p.130).a libi<strong>do</strong> o conhece; existe uma<strong>tempo</strong>ralidade de Eros tanto no amorquanto no <strong>des</strong>ejo e no gozo. Por issodizemos que o sujeito entra no <strong>tempo</strong>,pois, a partir de sua castração, fazescolhas, e mais especificamente, aescolha <strong>na</strong> partilha <strong>do</strong>s sexos. Entre o<strong>na</strong>scimento e a morte, o <strong>tempo</strong> éconta<strong>do</strong> e marca<strong>do</strong> pela posição sexuada,regida pelo <strong>des</strong>ejo e pelo gozo. A escolhaexige um ato de assunção subjetiva <strong>do</strong>sexo, tarefa que faz o neurótico vacilar eespecialmente ao histérico que secaracteriza justo por estar sempre umpouco indeciso, manten<strong>do</strong> a questãoclássica: sou homem ou sou mulher?Essa vacilação tor<strong>na</strong> a histeria exemplar<strong>na</strong> demonstração de que a fantasiainconsciente, determi<strong>na</strong>nte da realidadepsíquica, é infantil e sempre atualizada.Freud pensa, inicialmente, que o<strong>des</strong>menti<strong>do</strong> da falta no corpo da mulherseria indício de uma psicose femini<strong>na</strong> 4para, logo em seguida, <strong>des</strong>cartar essahipótese. No entanto o conceito de<strong>des</strong>menti<strong>do</strong> da falta é a raiz da loucurafemini<strong>na</strong>. Temos aí a possibilidade de umsujeito, <strong>na</strong> posição femini<strong>na</strong>, situar-se <strong>na</strong>falta <strong>do</strong> Outro, no lugar de , e cair nofora <strong>do</strong> simbólico, <strong>do</strong> discurso, <strong>do</strong> sexo,<strong>do</strong> <strong>tempo</strong>, lugar em que Lacan situa oque <strong>na</strong> mulher fica fora <strong>do</strong> fálico, o nãotodafálica.A histérica banca o homem <strong>na</strong> tentativade se colocar toda <strong>na</strong> norma fálica,como evitação da experiência <strong>do</strong> não-to<strong>do</strong>fálico, lugar de objeto, de puro real.Quan<strong>do</strong> a fantasia histérica vacila, e osujeito é chama<strong>do</strong> a comparecer com acastração, ele se experimenta comoobjeto e pode <strong>des</strong>se lugar, experimentarsefora <strong>do</strong> <strong>tempo</strong>. Vemos isso <strong>na</strong> vinhetaque passo a comentar.4FREUD, S. ”Algu<strong>na</strong>s consecuencias psíquicasde la diferencia a<strong>na</strong>tómica entre los sexos”,(1925/2000, p. 271-272).Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano94


Maria, empresária bem sucedida, tem35 anos e um filho de 10, fruto de seucasamento. Filha única, sua infância émarcada pelo convívio com uma mãepsicótica, cujo delírio consistia em que asduas deveriam ir para Saturno, planetaonde eram esperadas como rainhas e,para tal, deveriam morrer. Aos cincoanos, evitou uma primeira tentativa <strong>des</strong>uicídio da mãe que a incluía, a ce<strong>na</strong>repetiu-se por mais três vezes até que,aos dez anos de Maria, a mãe volta para acidade <strong>na</strong>tal e a família consegue internála.No hospício, a mãe, “sozinha, sem afilha” consegue efetivar o suicídio. Essasce<strong>na</strong>s deixam forte impressão e trazemuma marca <strong>tempo</strong>ral. O <strong>tempo</strong> de vidapara Maria sustenta-se pelo lugar que elaocupa no <strong>des</strong>ejo <strong>do</strong> Outro, lugar regi<strong>do</strong>pela posição fantasmática de ser asentinela da vida, de cuidar <strong>do</strong> outro.Desse lugar, Maria se impõe um <strong>des</strong>tino,repetin<strong>do</strong> sua história no presente eprojetan<strong>do</strong> seu passa<strong>do</strong> no futuro.Maria passa a viver com a avó pater<strong>na</strong>,criatura extremamente religiosa que, emsuas orações, pede ao “pai nosso queestais no céu” para per<strong>do</strong>ar a mãe de Maria“essa alma em sofrimento que arde noinferno”. O pai aban<strong>do</strong><strong>na</strong> a casa quan<strong>do</strong>Maria tem três anos e morre assassi<strong>na</strong><strong>do</strong>em uma briga, “por causa de mulher”,quan<strong>do</strong> ela tinha quatro anos. A únicaligação de Maria com o pai é a avóreligiosa e que foi agressivamentecontestada por sua mãe, para quem “areligião era a expressão máxima daignorância” com o que Maria concordacom exaltada veemência.Com o mari<strong>do</strong>, vive uma relaçãopraticamente sem sexo, pois ela “nãoacha muita graça nestas coisas”, além <strong>do</strong>mais ele é bruto, gritalhão e só fala de si.Não trabalha, passa os dias estudan<strong>do</strong>,contesta a priori toda e qualquer opiniãovinda de Maria. Identifica no mari<strong>do</strong>muitos traços da própria mãe, “ele éassim como ela: intempestivo,imprevisível, i<strong>na</strong>dequa<strong>do</strong> socialmente,briga com to<strong>do</strong> mun<strong>do</strong> é um homemfora de propósito, alguém que não podeficar sozinho porque faz bobagens,precisa ser cuida<strong>do</strong>”. Diante dele, Mariacoloca-se no mesmo lugar que ocupavajunto à mãe, “ela precisa salvá-lo”, nãopode aban<strong>do</strong>ná-lo, ele não tem vidaprópria e pode morrer assim como suamãe que, “sozinha, sem a filha, se mata.”A relação se mantém ancorada <strong>na</strong>infância feliz <strong>do</strong> filho e, também nosaber <strong>des</strong>se homem que, no dizer deMaria, é tu<strong>do</strong> isso, mas “não me deixa noar, sempre sabe o que fazer, entende deto<strong>do</strong>s os assuntos, é louco, mas muitointeligente. Eu não tenho paciência parapessoas limitadas, minha mãe erabrilhante.” Em sua vida, ela permanecefixada no espaço e no <strong>tempo</strong>, no lugarque encontrou junto à mãe.Maria viaja a trabalho e conhece umhomem por quem se encanta de forma<strong>des</strong>medida. Em suas palavras, “experimentacom ele uma sensação de intimidadee de estranheza concomitantes,que a impedem de se afastar e ao mesmo<strong>tempo</strong> lhe causam me<strong>do</strong>, é a paixão ouperder-se nele.” O homem é pobre comosua família e Maria resolve dar-lhe umachance <strong>na</strong> vida, oferecen<strong>do</strong>-lhe arepresentação de sua empresa <strong>na</strong> cidadedele. A oferta recusada causa-lheirritação, mas “ela sente-se abraçada poraquele homem forte que a escuta e lhediz palavras de amor”. Do sexo, omelhor são os abraços, mas é estranho,“pensei que queria alguém para cuidar demim, mas me senti insegura com isso.” Épara evitar deparar-se com o real dacastração marca<strong>do</strong> pela privação nocorpo, que a histérica eterniza o <strong>des</strong>ejocomo insatisfeito. Sua prática consisteessencialmente <strong>na</strong> dissociação entre<strong>des</strong>ejo e gozo, fazen<strong>do</strong> com que suaessência <strong>tempo</strong>ral seja obter aeternização <strong>do</strong> <strong>des</strong>ejo pela suspensão <strong>do</strong>gozo. Tanto com o mari<strong>do</strong>, quanto como <strong>na</strong>mora<strong>do</strong>, observa-se a estratégiahistérica para lidar com o <strong>tempo</strong>. Duaspossíveis conseqüências disso são: ofenômeno da frigidez, no senti<strong>do</strong> darecusa radical ao gozo sexual e aexacerbação <strong>do</strong> amor eterniza<strong>do</strong> comoinsatisfeito.Maria, ao retor<strong>na</strong>r a casa, mantém como <strong>na</strong>mora<strong>do</strong> uma correspondência poremail durante um mês e meio, até lheEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano95


comunicar que decidiu ir vê-lo. A passagemjá estava comprada. É então surpreendidacom a reação <strong>do</strong> <strong>na</strong>mora<strong>do</strong>: “elanão deve ir, ele não estará <strong>na</strong> cidade.”Desde então, ele se esquiva <strong>do</strong>sencontros e não responde mais aos emailsde Maria. Tenta falar com ele pelotelefone, ele atende, mas ela não ouve suavoz, ele permanece mu<strong>do</strong> e <strong>des</strong>liga. Osilêncio dele é encar<strong>na</strong><strong>do</strong> por Maria queemudece e, muda, faz de seu corpo -assim como a mulher de Mausolo quebebe as cinzas <strong>do</strong> mari<strong>do</strong>, para tomar seulugar - o mausoléu de um grande amor.O sintoma conversivo leva-a à análiseapós quatro meses de mutismo e umavasta peregri<strong>na</strong>ção pelos consultórios <strong>do</strong>sotorrinos. Com seu sintoma, ela mantéma a<strong>do</strong>ração ao homem, a exacerbação <strong>do</strong>amor eterniza<strong>do</strong> como insatisfeito, nãorealiza<strong>do</strong> e, por isso, perfeito.Enciuma<strong>do</strong>, o mari<strong>do</strong> - com quem elase furta ao gozo, mas que a mantém emsua posição fantasmática - sai de casa.Maria se vê só. Já não há com quem ocuparo lugar de “salvar o outro”, diz quenão entende bem como as coisasmudaram tanto e tão bruscamente.Sente-se perdida, como pode o mari<strong>do</strong>nem telefo<strong>na</strong>r? Talvez tenha se meti<strong>do</strong>em confusão, mas, e se ele estiver bem?O <strong>na</strong>mora<strong>do</strong> evaporou <strong>do</strong> <strong>na</strong>da. “Ofuturo é a espera, o passa<strong>do</strong> a lembrança,mas ambos são vivi<strong>do</strong>s no presentesempre instantâneo” 5 . Maria nãoconsegue se situar no instante presenteem que o futuro espera<strong>do</strong> some e opassa<strong>do</strong> já não lhe dá garantias.“Durante a sema<strong>na</strong> sou empresária emãe, no fim de sema<strong>na</strong>, sem filho e mari<strong>do</strong>para cuidar, não sou <strong>na</strong>da, caio novazio, me sinto <strong>des</strong>manchan<strong>do</strong>, sem fioterra, no espaço. Não consigo tirar acamisola, nem comer nem me mexer,passo to<strong>do</strong> o fim de sema<strong>na</strong> <strong>na</strong> cama,com um vazio aterrorizante. É horrívelsentir que você toda é um grande eassusta<strong>do</strong>r buraco.” Maria é puraangústia, esta<strong>do</strong> que aponta para ela oaniquilamento, o <strong>des</strong>manchar-se no lugarem que as palavras e os pensamentos lhe5SANTO AGOSTINHO. Confissões. (1973,p.244).faltam. Mas ainda assim, asrepresentações que ela pode fazer <strong>des</strong>saangústia, mantém-<strong>na</strong> no registro <strong>do</strong>senti<strong>do</strong>.“Será que vou ficar louca como minhamãe? Nada tem senti<strong>do</strong>, e quan<strong>do</strong>amanhece <strong>na</strong> segunda-feira preciso recuperaro corpo, começar a vesti-lo acompô-lo, preciso vestir com palavras atéas coisas, saio falan<strong>do</strong> em voz alta o queestou fazen<strong>do</strong>”. Explica esse “vestir ascoisas” dizen<strong>do</strong> que as nomeia à medidaque vai agin<strong>do</strong>. “Eu sou Maria, vou melevantar, calçar os chinelos etc. Quan<strong>do</strong>me recupero, paro de falar semperceber.” Maria tenta se apoderar <strong>do</strong><strong>tempo</strong> presente, tenta fazê-lo parar paraque ela se situe nomean<strong>do</strong> seus atos eobjetos com voz cada vez mais alta, masainda assim as coisas lhe escapam,porque “o presente – ou aquilo que era opresente-já é passa<strong>do</strong>” 6 e o passa<strong>do</strong> paraMaria, as lembranças e representaçõescom as quais ela construiu sua fantasiaforam abaladas pelo encontro com o real<strong>do</strong> sexo que a fez experimentar-se comoobjeto <strong>des</strong>pi<strong>do</strong>. Nua de significantes, nosmomentos de maior angústia, nos quaistem me<strong>do</strong> de se <strong>des</strong>integrar, ela começa arepetir automaticamente, “pai nosso queestais no céu, pai nosso que estais nocéu”, e só assim “volta à vida, ao <strong>tempo</strong><strong>do</strong>s outros”. Essas palavras, pelas quais étomada, são para ela enigmáticas: “comoposso eu rezar? Eu não tenho religião,não vivo de crendices e elas me irritam,eu sei que não estou rezan<strong>do</strong>.” Repetin<strong>do</strong>o significante da avó pater<strong>na</strong>, Maria voltaao registro <strong>do</strong> fálico. Ela se vê comoobjeto, e o objeto <strong>des</strong>regula o <strong>des</strong>enrolaruniforme <strong>do</strong> <strong>tempo</strong>. Ela sai <strong>do</strong> <strong>tempo</strong> àmedida em que sua posição fantasmáticarevelada através <strong>do</strong>s significantes -“sentinela da vida”, “guardiã <strong>do</strong> outro”,“salvar a vida <strong>do</strong> outro” - vacila noencontro com um homem, no qual ela sevê como objeto caí<strong>do</strong> e dejeta<strong>do</strong> <strong>do</strong>Outro simbólico, lugar em que Mariacoloca o amante, lugar deendeusamentos próprios à exacerbação<strong>do</strong> amor.6BORGES, J.L. “Le Temps” , (1978, p. 203).Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano96


Suas graves crises de angústia como elaas chama, já não acontecem com tantafreqüência, mas ela conclui pertencer aum grupo de mulheres que amam demaise que pensou em ingressar <strong>na</strong> MAD(associação das mulheres que amamdemais), mas <strong>des</strong>cobriu que a condução<strong>do</strong>s encontros nesta associação é amesma <strong>do</strong>s AA (Alcoólicos Anônimos) eela não está aí para “lavagem cerebral”.Identificada com a falta tomada comoobjeto, Maria perde-se <strong>na</strong> falta <strong>do</strong> Outro,tor<strong>na</strong>n<strong>do</strong>-se pura ausência, um ser para aeternidade, para o fora <strong>do</strong> <strong>tempo</strong>, deonde só retor<strong>na</strong> com o apelo ao significantevin<strong>do</strong> da família pater<strong>na</strong>.Maria continua <strong>na</strong> viagem da vida habitan<strong>do</strong>tanto o la<strong>do</strong> fálico - comoempresária e mãe - quanto o fora <strong>do</strong><strong>tempo</strong> <strong>do</strong> la<strong>do</strong> não-toda fálica, posição àqual é compelida pela presença <strong>do</strong>homem espera<strong>do</strong>, sempre i<strong>na</strong>dequa<strong>do</strong>,nunca alcança<strong>do</strong>, fora <strong>do</strong> <strong>tempo</strong>.Referências BibliográficasBORGES, Jorge Luis. (1978) “Le Temps”Em: Conférences. Paris: Gallimard Folio, 1985.FREUD, S. -(1915) “Lo inconsciente; Lasproprieda<strong>des</strong> particulares del sistemaInconsciente. Em Obras Completas. BuenosAires: Amorrortu editores, vol.14, parte V,2000.FREUD, S. (1907-1908) “El crea<strong>do</strong>rliterário y el fantaseo” Em: Obras Completas,Buenos Aires: Amorrortu editores, vol.9,2000.FREUD, S. (1925) ”Algu<strong>na</strong>s consecuenciaspsíquicas de la diferencia a<strong>na</strong>tómica entrelos sexos”. Em: Obras Completas. BuenosAires: Amorrortu editores vol.XIX 2000LACAN J. – (1964) Do Trieb de Freud Em:Escritos Rio de Janeiro Jorge Zahar editor1998, p.867LACAN J. (1972-1973) O Seminário, livro 20:Mais Ainda. Rio de Janeiro: Jorge Zahar Editor,1983.SANTO AGOSTINHO. Confissões. LivroXI: O homem e o <strong>tempo</strong>. São Paulo: Abril Cultural,1973.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano97


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SALE SIMULTANEEEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano99


▪ Il <strong>tempo</strong> nella direzione della curaUso Diagnóstico <strong>do</strong> Tempo em PsicanáliseSentimento <strong>do</strong>1.TempoO caso Aimée po<strong>des</strong>er considera<strong>do</strong> o maisextenso e sistemáticoesforço diagnóstico queencontramos <strong>na</strong> obrade Lacan. O texto émais conheci<strong>do</strong> pela proposição de umanova forma clínica, representada pelaparanóia de autopunição, (oposta àparanóia de reinvindicação), mas elecontém, subsidiariamente, a intuiçãometo<strong>do</strong>lógica que levará Lacan, anosmais tarde, a construir a noção deestrutura clínica. Trata-se da tese de queno delírio, em seu esta<strong>do</strong> constituí<strong>do</strong>, <strong>na</strong>qualidade de um to<strong>do</strong> mais ou menosorganiza<strong>do</strong> temática, formal e discursivamente,podemos encontrar oprolongamento de situações subjetivasmais simples. Situações estas quepossuiriam assim um valor constitutivopara o delírio. Tais situações mais simplessão os fenômenos elementares, <strong>des</strong>critospor Clérambault. No caso Aimée elesaparecem em quatro signos clínicos: (1)esta<strong>do</strong>s onirói<strong>des</strong>, (2) distúrbios deincompletude da percepção (3)interpretações propriamente ditas e (4)ilusões de memória 118 .As ilusões de memória são o fato clínicomais difícil de extrair. Aimée declaraque em havia li<strong>do</strong> um artigo de jor<strong>na</strong>l noqual seus persegui<strong>do</strong>res declaravam quematariam seu filho como vingança porsua maledicência. Ela diz que havia vistouma fotografia de sua casa <strong>na</strong>tal. Ocorreque Aimée não dispunha <strong>do</strong> artigo elemesmo o que a levava a ir ao jor<strong>na</strong>lconstantemente para comprar osnúmeros atrasa<strong>do</strong>s. Sua casa ficaentulhada de jor<strong>na</strong>is e ela mantém acerteza de que havia li<strong>do</strong> o artigo e visto a118LACAN, J. – Da Psicose Paranóica em suasRelações com a Perso<strong>na</strong>lidade. Perspectiva, Riode Janeiro, 1987: 215.Christian Ingo Lenz Dunkerfotografia. A investigação diagnóstica deLacan leva à conclusão de que ela sópodia realmente recordar-se de um fato:em um da<strong>do</strong> instante ela acreditou lembrarse<strong>do</strong> artigo. Retenhamos a sutileza daevidência clínica: ela lembrou-se que haviaacredita<strong>do</strong> que se lembrava. É uma metarecordação,uma recordação de umarecordação. Ocorre que a segundarecordação baseia-se em uma crença, ouem uma imagem-fantasia que substituiuma imagem-recordação, segun<strong>do</strong> aexpressão de Lacan. Assim o que segostaria que tivesse aconteci<strong>do</strong> aparece aosujeito como ten<strong>do</strong> aconteci<strong>do</strong>.O mesmo fenômeno ocorre nos sonhosque parecem ter uma duração significativaantes de se interromperem porum ruí<strong>do</strong>. Na verdade o ruí<strong>do</strong> estava lá<strong>des</strong>de o início. O sonho cumpre suafunção de manter o sono até o pontolimite em que o ruí<strong>do</strong> que estava noinício faz acordar. Mas quan<strong>do</strong> issoocorre o que o sujeito se lembra é que oruí<strong>do</strong> estava no fim <strong>do</strong> sonho não emseu início. Ou seja, uma parte darealidade foi suprimida, substituída poruma imagem, sen<strong>do</strong> o resulta<strong>do</strong> umainversão <strong>tempo</strong>ral.Este efeito de apreensão subjetiva <strong>do</strong><strong>tempo</strong> é chama<strong>do</strong> por Lacan, <strong>na</strong> tese de1932, de sentimentos <strong>do</strong> <strong>tempo</strong>. O sentimento<strong>do</strong> passa<strong>do</strong> e o sentimento <strong>do</strong>futuro ligam-se a esta função depresentificação que determi<strong>na</strong> o alcancepara um ato. Tal sentimento <strong>do</strong> <strong>tempo</strong> éaproxima<strong>do</strong> por Lacan <strong>do</strong>s sentimentossociais: de realidade, de familiaridade e derespeito. Tanto as ilusões de memóriaquanto os sonhos protetores não sãointerpretações retrospectivas, masargumentam em favor de que o aparelhopsíquico reconhece a presença (umruí<strong>do</strong>) ou a ausência (uma fotografia) esimultânea ou sucessivamente reconheceseu próprio reconhecimento, conferin<strong>do</strong>lherealidade, familiaridade eEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano100


<strong>tempo</strong>ralidade. A função depresentificação <strong>na</strong>da mais é <strong>do</strong> que aarticulação <strong>des</strong>tas duas formas dereconhecimento. Para que ela possaoperar, induzin<strong>do</strong> a orientação <strong>tempo</strong>ral<strong>do</strong> sujeito, é importante que ela mesmanão se manifeste como função dereconhecimento. Daí que a função depresentificação defi<strong>na</strong>-se duplamente: (b)por seu alcance para o ato e pelo efeitode certeza e (b) por sua dimensão de<strong>des</strong>conhecimento e pelo efeito de crença.Espero com isso ter introduzi<strong>do</strong> meuargumento. O texto de 1945 sobre oTempo lógico e a asserção da certezaantecipada 119 <strong>des</strong>envolve claramente umproblema aborda<strong>do</strong> <strong>na</strong> Tese de 1932, asaber um problema diagnóstico.Lembremos que a precipitação, o atraso eantecipação são tipos de sentimento <strong>do</strong><strong>tempo</strong>. A partir <strong>do</strong> que exposto fica claroque o sentimento <strong>do</strong> <strong>tempo</strong> não devemser confundi<strong>do</strong>s com a apreensão subjetivada duração (mais extensa ou maiscomprimida), e nem com a apreensãoobjetiva <strong>do</strong> passa<strong>do</strong> ou <strong>do</strong> futuro. O quepermite a Lacan falar <strong>do</strong> <strong>tempo</strong>, comouma experiência, como uma espécie deencontro figura<strong>do</strong> em metáforas <strong>do</strong> tipo“hora da verdade” e “o <strong>tempo</strong> deconcluir” ou por noções como kairós.São hipóstases de uma experiênciaimpossível em si mesma: o <strong>tempo</strong> não éum perso<strong>na</strong>gem, nem uma coisa. O <strong>tempo</strong>equivale, neste senti<strong>do</strong>, àquilo que seria aconsciência <strong>do</strong> ponto de vista <strong>do</strong> inconsciente,ou seja: (a) algo que seapresenta, mas não se representa, (b)algo que é por <strong>na</strong>tureza aberto, mas quese apresenta como um conjunto fecha<strong>do</strong>e (c) algo que qualifica as ligações comos objetos <strong>na</strong> medida em que transformao próprio sujeito.2. PerversãoVoltemos aos termos <strong>do</strong> nosso problemaagora aplican<strong>do</strong>-os ao tema dadiferença entre estruturas clínicas. (1) Háo reconhecimento da presença ou daausência, (simbólico-real) (2) há o119LACAN, J. – O <strong>tempo</strong> lógico e a asserção dacerteza antecipada: um novo sofisma. In Escritos,Jorge Zahar, Rio de Janeiro, 2000.reconhecimento <strong>des</strong>te reconhecimento,que nos dá o sentimento <strong>do</strong> <strong>tempo</strong> (realsimbólico)e (3) há a função depresentificação que articula as duasprimeiras dimensões (real-imaginário).Vemos que a primeira condição é inteiramentedependente da espacialização <strong>do</strong><strong>tempo</strong>. O reconhecimento da presençaou ausência, acrescida <strong>do</strong> senti<strong>do</strong> datransição entre um e outro são acondição elementar <strong>do</strong> <strong>tempo</strong> comoalternância. Contu<strong>do</strong> estas são condições<strong>do</strong> <strong>tempo</strong> como espacialização <strong>do</strong> objeto.Os exemplos de Lacan são muito típicosa este respeito: o dia e a noite, os meteoros,o retorno nos planetas a umadada posição.Este tipo de <strong>tempo</strong>ralidade aparece emapresentações da transferência <strong>na</strong>s quaisela polariza-se entre o amor ou o ódio,entre a aceitação e a recusa. Sãotransferências que parecem duplicar aestrutura da demanda. Ela é típica nodiscurso no qual se acentua a alternânciaentre a presença e a ausência <strong>do</strong> sintoma.Pacientes que trazem um fenômenopsicossomático, certas depressões, bemcomo situações próximas da toxicomaniaou da erotomania organizamtransferências baseadas nesta alternância.Neste caso a relação de objeto e opróprio objeto encontram-se emsobreposição. São, portanto, teoricamentetransferências em estrutura deperversão. Não digo que se trate aqui deuma estrutura perversa, mas de umatransferência em estrutura de perversão.Baseio-me, para tanto <strong>na</strong> afirmação deLacan:“O fantasma <strong>na</strong> perversão é apelável,ele está no espaço, ele suspende, não seiqual relação essencial; ele não épropriamente a<strong>tempo</strong>ral, ele está fora <strong>do</strong><strong>tempo</strong>.” 1203. Neurose:A situação seria inteiramente diferente,e portanto, <strong>do</strong>tada de valor diagnósticodiferencial, no caso da neurose:120LACAN, J. O Seminário Livro VI – O Desejo esua Interpretação (1958-1959). Associação Psica<strong>na</strong>líticade Porto Alegre, 2002:332.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano101


“A relação <strong>do</strong> sujeito ao <strong>tempo</strong>, <strong>na</strong>neurose, é justamente este algo <strong>do</strong> qualse fala muito pouco e que é, entretanto, aprópria base das relações <strong>do</strong> sujeito comseu objeto ao nível <strong>do</strong> fantasma. Naneurose, o objeto se carrega <strong>des</strong>tasignificação, que está para ser buscada noque chamo de hora da verdade. O objetoaí está sempre <strong>na</strong> hora <strong>do</strong> antes, ou <strong>na</strong>hora <strong>do</strong> depois.” 121O obsessivo antecipa sempre tarde demais,o histérico repete sempre o que háde inicial em seu trauma. Tu<strong>do</strong> se passacomo se o neurótico pu<strong>des</strong>se ler umadetermi<strong>na</strong>da <strong>tempo</strong>ralidade em seuobjeto. A hora <strong>do</strong> um e a hora <strong>do</strong> outro,o ce<strong>do</strong> e o tarde, o que poderia ter si<strong>do</strong> eo que se acredita ter si<strong>do</strong>. Ora, estamosaqui <strong>na</strong> situação de reconhecimento <strong>do</strong>reconhecimento, ou seja, <strong>na</strong> realização <strong>do</strong>simbólico. Daí que a fantasia venha aocupar o lugar daquilo <strong>do</strong> que o sujeitoencontra-se em priva<strong>do</strong> simbolicamente.Note-se como é uma conseqüência dateoria da <strong>tempo</strong>ralidade que a fantasiaseja pensada como uma seqüência emtrês <strong>tempo</strong>s onde um deles encontra-seaboli<strong>do</strong> o próprio sujeito (fading). Namesma direção entende-se porque adiferença entre neurose e perversão sejauma diferença no estatuto da fantasia. Naneurose acentua-se o pólo <strong>do</strong> sujeito e<strong>do</strong> <strong>tempo</strong>, <strong>na</strong> perversão acentua-se opólo <strong>do</strong> objeto e <strong>do</strong> espaço. Estes três<strong>tempo</strong>s são <strong>des</strong>ig<strong>na</strong><strong>do</strong>s de inúmeras maneiraspor Lacan, uma que nos parecedidática assi<strong>na</strong>la que:(a) No primeiro <strong>tempo</strong> háestranhamento (estrangement,unhemilich) o que acusa umaperturbação <strong>do</strong> sentimento <strong>do</strong><strong>tempo</strong>. Uma separação entre o objetoa e o falo. Ora, esta separação éestrutural, <strong>na</strong> neurose e <strong>na</strong> perversão,portanto o que ocorre no primeiro<strong>tempo</strong> da fantasia é a percepção<strong>des</strong>ta separação, é a apresentação<strong>des</strong>ta singularidade sob forma deafânise.121LACAN, J. O Seminário Livro VI – O Desejo esua Interpretação (1958-1959). AssociaçãoPsica<strong>na</strong>lítica de Porto Alegre, 2002:332.(b) No segun<strong>do</strong> <strong>tempo</strong> trata-se de umaintegração <strong>na</strong>rcísica <strong>des</strong>te objetopara<strong>do</strong>xal. O sujeito exterioriza ofalo como símbolo significante. Elerejeita seu próprio ser em nome <strong>do</strong>falo. Está em curso umaidentificação, a saber, em termos<strong>tempo</strong>rais, uma substituição entre oque se poderia ter si<strong>do</strong> (objeto a)pelo que se poderia vir a ser (falo).(c) No terceiro <strong>tempo</strong> encontramos afunção da presentificação, ou seja, ahora da verdade, <strong>na</strong> qual o sujeitoencontra-se aboli<strong>do</strong>, não comofading, nem como afânise, mas comoato.4. Psicose:Esta exposição sumária <strong>do</strong>s três <strong>tempo</strong>sda fantasia, <strong>do</strong> qual se poderiam<strong>des</strong><strong>do</strong>brar os <strong>tempo</strong>s da transferência eos <strong>tempo</strong>s <strong>do</strong> sintoma, nos induz a umaimprecisão. Se a fantasia condicio<strong>na</strong> a<strong>tempo</strong>ralidade <strong>do</strong> sujeito, tanto nosenti<strong>do</strong> <strong>do</strong> sentimento <strong>do</strong> <strong>tempo</strong>, quantono senti<strong>do</strong> da sua lógica de aparição e<strong>des</strong>aparição e ainda quanto à <strong>tempo</strong>ralidade<strong>do</strong> ato, ela mesma, a fantasia,não pode ser exami<strong>na</strong>da segun<strong>do</strong> ospróprios parâmetros <strong>tempo</strong>rais quedeveria explicar. Ou seja, se a fantasiamodela o <strong>tempo</strong> <strong>do</strong> sujeito o que modelao <strong>tempo</strong> da fantasia?Ora, a situação clínica que deve serchamada para explicar este problema éjustamente aquela <strong>na</strong> qual a fantasia estáausente ou substituída por outraestrutura. Este é exatamente o casoteórico representa<strong>do</strong> pela psicose. Ora, aprimeira constatação que se pode fazerentão é que a expressão três <strong>tempo</strong>s dafantasia é bastante aproximativa, tantoquanto a expressão os três <strong>tempo</strong>s <strong>do</strong> Édipo.Trata-se afi<strong>na</strong>l de três mo<strong>do</strong>s de relação(constituição de objeto), postos em umasucessão baseada em umacondicio<strong>na</strong>lidade lógica, não de trêsformas distintas de fazer a experiência <strong>do</strong><strong>tempo</strong>. Três <strong>tempo</strong>s quer dizer aqui trêsmo<strong>do</strong>s. Em cada um <strong>des</strong>tes mo<strong>do</strong>s sepoderia reencontrar a <strong>tempo</strong>ralidade dafantasia, mas isso não significa que oEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano102


conjunto responda à mesma forma<strong>tempo</strong>ral.Por exemplo, quan<strong>do</strong> Lacan argumentaque a demanda possui uma lógica deordem modal ele indica que esta possuiuma articulação gramatical com o mo<strong>do</strong>subjuntivo (que eu faça, se eu fizer, quan<strong>do</strong> eufizer). A interpretação econseqüentemente o <strong>des</strong>ejo expressamsesegun<strong>do</strong> o mo<strong>do</strong> apofântico, ou indicativo,(eu faço, eu fiz, eu farei).Fi<strong>na</strong>lmente o gozo exprime-se segun<strong>do</strong> omo<strong>do</strong> imperativo ou gerúndio. Osmo<strong>do</strong>s <strong>do</strong> necessário, possível,impossível e contingente são mo<strong>do</strong>s dademanda que exprimem também experiências<strong>tempo</strong>rais.De fato, quan<strong>do</strong> se diz que não háconstituição da demanda <strong>na</strong> psicose, nosenti<strong>do</strong> de que nela não háposicio<strong>na</strong>mento <strong>do</strong> falo no campo <strong>do</strong>Outro, ou seja, que há uma zerificação daposição fálica, tu<strong>do</strong> se passa como umaespécie de dedução da maneira neuróticade articular o <strong>tempo</strong>. Na neurose e <strong>na</strong>perversão aplica-se a noção de voltas dademanda, ou seja, a demanda se fecha ese conta em circuitos de retorno,reconhecimento e <strong>des</strong>conhecimento. Napsicose a demanda não se fecha,sobrevin<strong>do</strong> assim três fenômenosclínicos: (a) o empuxo á mulher (b) ainfinitização <strong>do</strong> gozo (c) a <strong>des</strong>crençaassociada com a certeza.Ora, estes três fenômenos encontramsefixa<strong>do</strong>s claramente em mo<strong>do</strong>s <strong>tempo</strong>rais:(a) a transformação em mulher éum evento gerúndio (está acontecen<strong>do</strong>),(b) a infinitização <strong>do</strong> gozo é um eventosubjuntivo (se, que e quan<strong>do</strong> issoaconteça) e (c) a experiência deestranhamento, <strong>des</strong>perso<strong>na</strong>lização e<strong>des</strong>crença é um evento indicativo radical,tão bem expresso pela noção de epifania.Portanto os três <strong>tempo</strong>s da fantasia encontram-seclaramente presentes <strong>na</strong>psicose, uma vez pensa<strong>do</strong>s como mo<strong>do</strong>slógicos e gramaticais. O que estariaausente é a articulação entre eles. Mas apergunta remanesce: esta articulaçãoseria ela mesma <strong>tempo</strong>ral ou lógica?5. Conclusão:Quan<strong>do</strong> Joyce relata esta experiência deter apanha<strong>do</strong> de <strong>do</strong>is colegas de tal maneiraque ele teria saí<strong>do</strong> de si como umacasca sai de uma fruta madura temos um<strong>des</strong>tes enclaves <strong>tempo</strong>rais de valordiagnóstico. Ele diz que <strong>na</strong>da sentiu, nem<strong>do</strong>r, nem raiva, nem <strong>des</strong>ejo de vingançanem humilhação. Ou seja, falta osentimento social, a integração subjetiva<strong>des</strong>ta experiência que fica assimindetermi<strong>na</strong>da <strong>do</strong> ponto de vista <strong>tempo</strong>ral.Assim como o artigo que Aimée lerasobre os persegui<strong>do</strong>res de seu filho, Joyceconseguia datar o acontecimento. Estefazia parte de uma história capaz de ser<strong>na</strong>rrada. Mas fazia parte como umaespécie de indetermi<strong>na</strong>ção existencial:teria ocorri<strong>do</strong>? teria si<strong>do</strong> imagi<strong>na</strong><strong>do</strong>? teriaacredita<strong>do</strong> ter aconteci<strong>do</strong>? Ele é o nomede um estranhamento, de umaidentificação e de uma ausência de si. Éum nome, não um significante.Concluin<strong>do</strong>. Na perversão o <strong>tempo</strong>aparece espacializa<strong>do</strong> porque se trata daposição termi<strong>na</strong>l da fantasia. Na neuroseo <strong>tempo</strong> está articula<strong>do</strong> ao mo<strong>do</strong> derelação e constituição <strong>do</strong>s objetos porquenele a <strong>tempo</strong>ralidade equivale aosprocessos de identificação, característicosda segunda fase da fantasia. Fi<strong>na</strong>lmente<strong>na</strong> psicose a experiência intersubjetiva <strong>do</strong><strong>tempo</strong> nos mostra a <strong>tempo</strong>ralidade comoela é, ou seja, um conjunto fragmentáriode experiências cujo efeito e não a causaé a unidade <strong>do</strong> <strong>tempo</strong>.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano103


▪ Il <strong>tempo</strong> nella direzione della curaO futuro anterior <strong>na</strong> experiência psica<strong>na</strong>líticaSonia Campos Magalhãesara iniciar este trabalho, to-um fragmento de um Pmareiartigo de Daniela Chatelardno qual ela nos diz que“em alguns momentos,quase fugazes, de umapsicanálise, o sujeitopercebe o seu ser de gozopois se confronta com o que ele foracomo objeto para o Outro. Assim, devepassar por um <strong>des</strong>vio em torno daquestão de sua existência: o que sou?”A resposta para esta indagação – o quesou? –, a autora <strong>des</strong>te artigo vai buscar<strong>na</strong> frase que Lacan toma de empréstimoa Paul Valéry para mostrar que o gozofala: “Sou no lugar de onde se vociferaque o universo é uma falha <strong>na</strong> pureza <strong>do</strong>Não-ser” . Ao situar esta frase, Lacan lhedá uma seqüência. Ele diz que estaresposta não é sem razão porque “esselugar, para se preservar, faz o próprio Seransiar com impaciência. Chama-se oGozo, e é aquele cuja falta tor<strong>na</strong>ria vão ouniverso” .Se voltarmos ao fragmento <strong>do</strong> texto situa<strong>do</strong>no início <strong>des</strong>te trabalho,poderemos perceber que o gozo quefora, ali, atribuí<strong>do</strong> ao Outro, seria umgozo encontra<strong>do</strong> no momento mesmoem que se dá a sua <strong>des</strong>tituição, a<strong>des</strong>tituição <strong>do</strong> Outro, momento tambémno qual, de forma fugaz, o sujeitopercebe o seu ser de gozo.Neste artigo de Chatelard, a autorarecorre à literatura para trabalhar o tema“Gozo e posição subjetiva a partir deconsiderações sobre o romance Oarrebatamento de Lol V. Stein. Ela quermostrar que através <strong>des</strong>te texto deMarguerite Duras, se pode perceber nãosó as mudanças da posição daperso<strong>na</strong>gem Lol como, também, ondeestaria situa<strong>do</strong> o seu ponto de gozo que,por tratar-se de um romance, ficaintocável para ela.Nesse nosso trabalho, através <strong>do</strong> relatode um sonho, tentaremos levantarquestões a respeito <strong>do</strong>s <strong>tempo</strong>s <strong>do</strong>sujeito <strong>na</strong> experiência a<strong>na</strong>lítica buscan<strong>do</strong>nos aproximar <strong>do</strong> que nos diz Lacan arespeito <strong>do</strong> futuro anterior.O SonhoO sonho que escolhemos para trazerneste trabalho é um material situa<strong>do</strong> logono começo de uma experiência psica<strong>na</strong>lítica.Ao longo <strong>do</strong> percurso <strong>des</strong>taanálise, este sonho será muitas vezesretoma<strong>do</strong> e, a cada vez, embora emsen<strong>do</strong> o mesmo sonho, ele não será maiso mesmo, mostran<strong>do</strong> que a experiênciaa<strong>na</strong>lítica avança, em um <strong>tempo</strong> decompreender, passan<strong>do</strong>, de início, pelavertente <strong>do</strong> mito, pelo romance familiar,mas apontan<strong>do</strong> para o fi<strong>na</strong>l, lá onde ofuro exigirá que o sujeito conclua emtermos estruturais, que o Outro nãoexiste, que há <strong>do</strong> UM mas não há <strong>na</strong>da<strong>do</strong> Outro.Relato <strong>do</strong> sonho:Bem próxima <strong>do</strong> caixão aberto, de pé,ela olhava a sua mãe imóvel, como quea<strong>do</strong>rmecida... Entre as flores dispostascom o apuro que ela amara em vida, ocorpo encoberto da mãe, agora, quasenão se dava a ver. O seu rosto, noentanto, lá estava por inteiro. Nele, o<strong>na</strong>riz afila<strong>do</strong> se <strong>des</strong>tacava entre aspálpebras cerradas e os lábios finos,discretos, <strong>na</strong> palidez da morte.Bem próxima <strong>do</strong> caixão flori<strong>do</strong>, muito<strong>tempo</strong> ela esteve assim, de pé, olhan<strong>do</strong> amãe com a estranheza de vê-la, enfim,emudecida...Perdeu-se no <strong>tempo</strong>...De repente, dispôs-se a sair. Sempre aolhá-la, <strong>des</strong>lizou num movimento paratrás, em direção à porta. Viu, então, queenquanto recuava, o corpo da mãe, nummovimento sutil, se erguia.... e, lá estavaEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano104


ela, agora, sentada, de olhos abertos, afitá-la...Devagar, reaproximou-se e percebeuque a cada passo que a levava à mãe, estavoltava à posição de morta em seu caixãoflori<strong>do</strong>.Viu-se, então, a viver uma ce<strong>na</strong> estranha:se saía, a mãe vivia e, se voltava,ela morria... até que, enfim, num gestofi<strong>na</strong>l, decididamente, abriu a porta epartiu.Voltemos, mais uma vez, ao fragmento<strong>do</strong> texto de Chatelard que escolhemospara dar início a este trabalho. Vejamos:“em alguns momentos, quase fugazes, deuma psicanálise, o sujeito percebe o seuser de gozo pois se confronta com o queele fora como objeto para o Outro”. Emtermos <strong>do</strong>s <strong>tempo</strong>s lógicos, trazi<strong>do</strong>s porLacan ao longo de seu ensino,encontramos aí, um instante de ver, queremete o sujeito à pergunta – o que sou?É um instante de encontro <strong>do</strong> real, quedará início a um <strong>tempo</strong> paracompreender que aponta para o futuro,para o momento de concluir, graças aotrabalho da transferência.Retor<strong>na</strong>n<strong>do</strong> ao sonho acima cita<strong>do</strong>,uma pergunta se nos apresenta: será quepodemos dizer que há, aí, neste início deuma análise, um vislumbre <strong>do</strong> fi<strong>na</strong>l, umaantecipação <strong>do</strong> futuro?No seu texto Escritores criativos edevaneios, ao se referir á atividade defantasiar <strong>do</strong> ser humano, Freud vai nosdizer que os produtos <strong>des</strong>ta atividade,(que se pode encontrar nos sonhos e nosdevaneios), não são, de mo<strong>do</strong> algum,produtos rígi<strong>do</strong>s e imutáveis. Para Freud,muito ao contrário, estes produtos seadaptam às impressões mutantes da vida,transformam-se com as circunstâncias daexistência <strong>do</strong> sujeito e recebem de cadanova impressão eficiente o que sepoderia chamar o “ selo <strong>do</strong> momento”.Neste texto, Freud vai se referir àimportância <strong>do</strong> <strong>tempo</strong> <strong>na</strong> sua relaçãocom a fantasia. Ele nos diz que a fantasiaflutua entre três <strong>tempo</strong>s: os três fatores<strong>tempo</strong>rais de nossa atividaderepresentativa. O trabalho anímico seenlaça a uma impressão atual, a umaocasião <strong>do</strong> presente, susceptível de<strong>des</strong>pertar um <strong>do</strong>s gran<strong>des</strong> <strong>des</strong>ejos <strong>do</strong>sujeito; a partir <strong>des</strong>te ponto, apreende,regressivamente, a lembrança de umacontecimento pretérito e cria, então,uma situação referida ao futuro, que osonho ou a fantasia apresentam comosatisfação <strong>do</strong> dito <strong>des</strong>ejo, trazen<strong>do</strong>, então,em si, as marcas de sua procedência daocasião e da lembrança.Partin<strong>do</strong> daí, Freud afirma: É assim,portanto, que o pretérito, o presente e ofuturo aparecem entrelaça<strong>do</strong>s no fio <strong>do</strong><strong>des</strong>ejo, que passa através deles” .No texto – A <strong>tempo</strong>ralidade datransferência –, Sílvia Migdalek, em da<strong>do</strong>momento, nos diz que “se um trabalho,como o é o <strong>do</strong> sonho, serve a Freudcomo porta de entrada para a delimitaçãoda experiência <strong>do</strong> inconsciente, nãodeveríamos <strong>des</strong>cuidar <strong>do</strong> que há nisto dereferência a um trabalho” . Para estaautora, é “a força pulsio<strong>na</strong>l <strong>do</strong>s <strong>des</strong>ejosinconscientes que coloca a energianecessária para que esse trabalho serealize e, mais precisamente, é seu caráterde imortais e in<strong>des</strong>trutíveis, o que nosintroduz em uma estranha dimensão<strong>tempo</strong>ral, já que, como <strong>des</strong>ejo tem umadetermi<strong>na</strong>ção que provém <strong>do</strong> futuro, noque se põe como testemunha <strong>do</strong> quehaverá de ser, só pelo fato de tê-lo dito”.Em A interpretação <strong>do</strong>s sonhos, Freud nosdiz que “<strong>na</strong> medida em que o sonho nosapresenta um <strong>des</strong>ejo como cumpri<strong>do</strong>,nos transporta, indubitavelmente aofuturo, mas este futuro, que ao sonha<strong>do</strong>rlhe parece presente, é cria<strong>do</strong> à imagem esemelhança daquele passa<strong>do</strong> pelo <strong>des</strong>ejoin<strong>des</strong>trutível." .A teoria psica<strong>na</strong>lítica, <strong>des</strong>de os primórdiosda sua construção, ao trazer aquestão <strong>do</strong> <strong>tempo</strong>, nos situa face aquestões particularmente difíceis. Sabemosque Freud qualifica os processosinconscientes como in<strong>tempo</strong>rais e o<strong>des</strong>ejo como in<strong>des</strong>trutível. No entanto,ainda que o presente seja impossível deapreender, este <strong>des</strong>ejo in<strong>des</strong>trutível que,em sen<strong>do</strong> inconsciente, <strong>des</strong>conhece o<strong>tempo</strong>, pode aparecer no presente, <strong>na</strong>experiência da análise, graças àtransferência. É o que o próprio Freudnos ensi<strong>na</strong>.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano105


Migdalek, no texto acima cita<strong>do</strong>, noslembra que Freud em Recordar, Repetir eElaborar faz uso, como já o havia feitoem A interpretação <strong>do</strong>s Sonhos, <strong>do</strong>termo – Arbeit – trabalho. Ela chamaatenção para o fato de que, nesse artigode 1914, Recordar, Repetir e Elaborar, aofalar de trabalho – Arbeit – Freudrecorre também a um outro termo –Durcharbeitung – que conota ummovimento e que, literalmente, sepoderia traduzir como “trabalhar atravésde”. Este termo Durcharbeitung vemmarcar a importância da transferência,um <strong>do</strong>s conceitos fundamentais <strong>na</strong>experiência psica<strong>na</strong>lítica, que diferencia o<strong>tratamento</strong> a<strong>na</strong>lítico de toda a influênciapor sugestão.Podemos constatar que, ao se falar detransferência, entre outras coisas, se estáa falar <strong>do</strong> <strong>tempo</strong>, tal como a psicanálise oconcebe.Lacan, em vários momentos de seuensino, como Freud o fez, vai tambémconceder importância à questão <strong>do</strong><strong>tempo</strong> <strong>na</strong> experiência psica<strong>na</strong>lítica. Noseu texto Função e campo da fala e dalinguagem em psicanálise, ele inova echama atenção para o futuro anteriorquan<strong>do</strong> nos diz: “Identifico-me com alinguagem, porém, somente, ao meperder nela como objeto. O que serealiza em minha história não é opassa<strong>do</strong> simples daquilo que foi, uma vezque já não o é, nem, tampouco, operfeito composto <strong>do</strong> que tem si<strong>do</strong><strong>na</strong>quilo que sou, mas o futuro anterior<strong>do</strong> que terei si<strong>do</strong> <strong>na</strong>quilo que estou metransforman<strong>do</strong>” .Em Subversão <strong>do</strong> sujeito e dialética <strong>do</strong> <strong>des</strong>ejono inconsciente freudiano, ao construir ografo <strong>do</strong> <strong>des</strong>ejo, Lacan volta a <strong>des</strong>tacar aquestão <strong>do</strong> futuro anterior ao se referirao “efeito de retroversão pelo qual osujeito, em cada etapa, se transforma<strong>na</strong>quilo que era, como antes, e só seanuncia “ele terá si<strong>do</strong>”, no futuroanterior” .Nesse senti<strong>do</strong>, podemos dizer que ofuturo anterior, <strong>na</strong> experiência psica<strong>na</strong>lítica,consiste em situar, <strong>na</strong> entrada emanálise, um significante <strong>do</strong> passa<strong>do</strong> quepode anunciar a saída. O futuro anteriorvai exigir, da entrada á saída daexperiência a<strong>na</strong>lítica, a articulação <strong>do</strong> S1,significante da entrada, a um outrosignificante, o S2 que, por sua vez, vaifazer cair o a que, sem dúvida, é o queestá em jogo no fi<strong>na</strong>l. Enquanto significante<strong>do</strong> passa<strong>do</strong>, este significante daentrada anuncia o que será o sujeito <strong>na</strong>saída da experiência a<strong>na</strong>lítica <strong>na</strong> medidaem que ele participa da transformação eé, ele mesmo, o opera<strong>do</strong>r da transformação.Podemos observar, no Discurso<strong>do</strong> Mestre, esta relação <strong>do</strong> significantemestre, S1, significante da entrada que searticula a um outro significante, o S2,para que o Sujeito, $ , se encontre, nofi<strong>na</strong>l, com o objeto a.Assim, quan<strong>do</strong> se fala de regressão<strong>tempo</strong>ral, como <strong>na</strong> frase – terei si<strong>do</strong><strong>na</strong>quilo que estou me transforman<strong>do</strong> –,temos aí um exemplo de futuro anteriorporque nela o sujeito não volta aopassa<strong>do</strong>, é o significante <strong>do</strong> passa<strong>do</strong> quese atualiza.É o que podemos constatar em outrosonho no qual o significante mãe, <strong>do</strong>sonho anterior, reaparece deforma<strong>do</strong>através de um recurso translinguístico -MAR - MER; MÈRE - MÃE e seatualiza no trabalho da transferência,num <strong>tempo</strong> de compreender, situan<strong>do</strong>uma pressa para o momento de concluir.O outro sonhoDe repente, ela se vê a deixar a casaainda a<strong>do</strong>rmecida e a caminhar <strong>des</strong>calçapela relva orvalhada em direção á praia.Percebe que a conhecida areia da praia,antes tão fi<strong>na</strong> e dócil no contato com ospés, apresentava, agora, um aspectohostil. Os pingos fortes da chuva damadrugada haviam deixa<strong>do</strong> sulcos <strong>na</strong>areia forman<strong>do</strong> grumos grossos epontiagu<strong>do</strong>s que, como espinhos, tor<strong>na</strong>vamdifícil a caminhada.Deteve-se, então, e percebeu que seencontrava frente a três escolhas: o retor<strong>na</strong>rà casa, o adentrar-se em direçãoao mar perigoso, e a terceira ( a que seráescolhida): seguir o caminho difícil aolongo da costa a se perder de vista.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano106


▪ Il <strong>tempo</strong> nella direzione della curaTempo de entrada – Reflexões acerca daentrada em análiseGonçalo Moraes Galvãogostinho é um autor bas-lembra<strong>do</strong> quan<strong>do</strong> se Atantequer fazer referência ao<strong>tempo</strong>. Enquanto filósofomedieval percorre uma variedadede assuntos eentre eles está umareflexão sobre o <strong>tempo</strong>que merece respeito e <strong>tempo</strong> deentendimento. Segun<strong>do</strong> ele por um la<strong>do</strong>podemos reconhecer, enquantohumanos, nossa inserção no <strong>tempo</strong>como algo corriqueiro e simples:Que assunto mais familiar e maisbati<strong>do</strong> <strong>na</strong>s nossas conversas <strong>do</strong> queo <strong>tempo</strong>? Quan<strong>do</strong> dele falamoscompreendemos o que dizemos.Compreendemos também o quenos dizem quan<strong>do</strong> dele nos falam.(AGOSTINHO, 1970)Por outro la<strong>do</strong> não escapa ao bispo deHipo<strong>na</strong> o quanto se ignora <strong>des</strong>sa mesmainserção, ou seja, aquilo que parece obviotraz uma série de problemas, quan<strong>do</strong> nospropomos a trabalhar a questão commais cuida<strong>do</strong>. É assim que sobre omesmo assunto afirma:Se ninguém me perguntar eu sei,porém, se quiser explicar a quem meperguntar, já não sei. (AGOSTI-NHO, 1970)Esta ignorância não será um elementoparalisante, mas ao velho estilo socráticolevará o filósofo a empreender um árduotrabalho para pensar o que é e quais seriamas condições <strong>do</strong> <strong>tempo</strong> para o humano.Assim parece viável pegarmos caro<strong>na</strong><strong>na</strong>quilo que <strong>des</strong>taca enquanto questãopara avançar:Que é, pois, o <strong>tempo</strong>? Quem poderáexplicá-lo claro e brevemente? [...] eque mo<strong>do</strong> existem aqueles <strong>do</strong>is <strong>tempo</strong>s– o passa<strong>do</strong> e o futuro – se opassa<strong>do</strong> já não existe e o futuroainda não veio? Quanto ao presente,se fosse sempre presente, e nãopassasse para o pretérito, comopoderíamos afirmar que ele existe,se a causa de sua existência é amesma pela qual deixará de existir?(AGOSTINHO, 1970)A partir <strong>des</strong>tes elementos vai se delinean<strong>do</strong>para este autor que, pelo menosfilosoficamente, não é possível aexistência de um <strong>tempo</strong> objetivo. Ele iráargumentar logicamente a favor da nãoexistência objetiva <strong>do</strong> passa<strong>do</strong> e <strong>do</strong>futuro. Um já foi, já passou e assim ‘jánão é’ e o outro ainda não veio, ou seja,‘ainda não é’; <strong>des</strong>ta feita tão falso quantoafirmar a existência <strong>do</strong> passa<strong>do</strong> é afirmara <strong>do</strong> futuro. O presente, por sua vez, oúnico mo<strong>do</strong> de lhe reconhecermosenquanto presente é quan<strong>do</strong> contrasta<strong>do</strong>aos outros <strong>do</strong>is <strong>tempo</strong>s, passa<strong>do</strong> e futuro,assim sen<strong>do</strong> também não tem existênciaem si mesmo.Depois <strong>des</strong>ta conclusão, de estranhamentofrente ao <strong>tempo</strong>, o bispo de Hipo<strong>na</strong>não para por aí. Irá propor a partir<strong>do</strong> já trabalha<strong>do</strong> um segun<strong>do</strong> momentode conclusão:O que agora transparece é que,não há <strong>tempo</strong>s futuros nempretéritos. É impróprio afirmar: os<strong>tempo</strong>s são três: pretérito,presente e futuro. Mas talvez fossepróprio dizer: os <strong>tempo</strong>s são três:presentes das coisas passadas,presente <strong>do</strong>s presentes, presente<strong>do</strong>s futuros. Existem, pois estestrês <strong>tempo</strong>s <strong>na</strong> minha mente quenão vejo em outra parte:lembrança presente das coisas passadas,visão presente das coisaspresentes e esperança presente dasEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano107


coisas futuras. Se me é lícito empregartais expressões, vejo entãotrês <strong>tempo</strong>s e confesso que sãotrês. (AGOSTINHO, 1970)A partir <strong>do</strong> <strong>des</strong>taca<strong>do</strong> fica possível perceberos esforços para marcar o <strong>tempo</strong>como algo que de alguma maneiraconstitui-se a partir da relação com osujeito sen<strong>do</strong> que o mesmo é seucorolário – o sujeito se dá no <strong>tempo</strong> –apesar de não ser algo que se apresenteclaramente, ou seja, não há consciênciadeclarada <strong>des</strong>tes aspectos. Se Agostinhoaponta para o aspecto da subjetividade<strong>do</strong> <strong>tempo</strong>, ou seja, o <strong>tempo</strong> em sua teorianão é algo independente <strong>do</strong> homem eobjetivo, mas contrário a isso, nos dirigetambém para perceber a relação dereciprocidade entre estes <strong>do</strong>is elementos.Se o <strong>tempo</strong> existe por causa de nossasconsciências esta só se dá por conta <strong>do</strong><strong>tempo</strong>.Ao fazer uso de Agostinho, faço aquiuma proposital digressão, por saber queeste foi li<strong>do</strong> por Heidegger que por suavez foi li<strong>do</strong> por Lacan, para o qual o<strong>tempo</strong> não é qualquer coisa. O <strong>tempo</strong> éalgo caro à teoria e à clínica lacania<strong>na</strong>.Além de ser um divisor político, <strong>na</strong>história da psicanálise, se assim podemosentender, acaba sen<strong>do</strong> norte para acondução <strong>do</strong>s <strong>tratamento</strong>s. Se a chamadasubjetividade huma<strong>na</strong> se plasma numacerta <strong>tempo</strong>ralidade que se plasma nohumano, então a clínica deve incluircomo um de seus elementos passíveis demanejo o próprio <strong>tempo</strong> – não há clínicalacania<strong>na</strong> sem uma séria reflexão sobre aincidência <strong>do</strong> <strong>tempo</strong>.É <strong>des</strong>ta maneira que entrada e saídanão são termos ingênuos ou automáticos<strong>na</strong> proposta de J. Lacan, mas nos remetea uma preocupação que passou a ficarmais <strong>des</strong>tacada <strong>na</strong> psicanálise a partir<strong>des</strong>te autor que acolhe o <strong>des</strong><strong>do</strong>bramentodas consequências <strong>do</strong> <strong>tempo</strong> no<strong>tratamento</strong> psica<strong>na</strong>lítico – não há entradaespontânea em análise e se assim o é, amesma pode ser pensada como algo quese refere ao a<strong>na</strong>lisan<strong>do</strong>, mas que envolveo a<strong>na</strong>lista em to<strong>do</strong>s os seus aspectos dafunção que ocupa. Se não há entradaespontânea, então não basta umencontro de um sujeito que fala e outroque escuta – aqui estamos frente a umadistinção possível entre a psicanálise e aspsicoterapias. Não basta um ‘encontro’onde um se põe a falar e outro a escutar,alguém deve se dispor a um lugar deescuta que inclua a indecorosa propostade que o inconsciente se apresenta pelasvias inusitadas da linguagem – oinconsciente é estrutura<strong>do</strong> comolinguagem. Caso isso não ocorra corre-seo risco de se manter muito facilmentenum registro <strong>do</strong>mi<strong>na</strong><strong>do</strong> pelo imaginárioonde a linguagem é um sistema <strong>des</strong>ignos, que possibilita a comunicação e oentendimento entre, no mínimo, duaspartes.Lacan pauta<strong>do</strong> <strong>na</strong> proposta freudia<strong>na</strong><strong>do</strong> ‘fale tu<strong>do</strong>’ coloca-nos frente a umdispositivo – nesta relação não espontâneavai se instalan<strong>do</strong> aquilo que po<strong>des</strong>er recorta<strong>do</strong> como dispositivo queconta com o próprio a<strong>na</strong>lista como recurso,para que o ‘fale tu<strong>do</strong>’, o ‘não sugerir’,a outra ce<strong>na</strong>, e até mesmo umoutro <strong>tempo</strong> possa se instalar. Um<strong>tempo</strong> onde o sujeito possa se ver plasma<strong>do</strong>pelas teias significantes das quaisfizeram dele e que fez uso para ser hojeo que é. Lacan como bom freudiano levaàs últimas consequências a proposta <strong>do</strong>pai da psicanálise: implicar o paciente deoutra maneira em relação a sua queixa eao enuncia<strong>do</strong> de seu tormento.Desta feita fica claro que a psicanálisesomente poderá se <strong>des</strong>envolver ao preçode um constituinte ternário, que é osignificante introduzi<strong>do</strong> no discurso quese instaura – cabe ao a<strong>na</strong>lista dar ouvi<strong>do</strong>sao significante que se intromete nodiscurso. E isso somente é possível apartir <strong>do</strong> momento que há qualquer umocupan<strong>do</strong> o lugar de a<strong>na</strong>lista, mas nãoum qualquer, pois necessariamenteprecisou passar pelos <strong>des</strong>filadeirosdaquilo que agora pode oferecer.Escutemos Quinet:É o a<strong>na</strong>lista com seu ato que dáexistência ao inconsciente, promoven<strong>do</strong>a psicanálise no particularde cada caso. Autorizar o início deuma análise é um ato psica<strong>na</strong>lítico– eis a condição <strong>do</strong> inconscienteEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano108


cujo estatuto não é, portanto,ôntico, mas ético, pois depende<strong>des</strong>se ato <strong>do</strong> a<strong>na</strong>lista. (Quinet,1995, p.10)É assim que a questão <strong>des</strong>se autor, em‘As 4+1 Condições da Análise’, ganha suaextrema coerência: quais condições sãonecessárias para que ocorra uma análise?O que é a entrada em análise? Talvezpossamos esboçar uma resposta a partirda perso<strong>na</strong>gem clássica de ClariceLispector em ‘A Hora da Estrela’ –Macabéa – mulher de pouca valia quealém de ser estrangeira <strong>na</strong> terra em quehabita é também estrangeira de si mesma– parece <strong>des</strong>afetada <strong>do</strong> mun<strong>do</strong>.Apresentada e contada por um homem,Rodrigo S. M., artifício cria<strong>do</strong> pela autorapara marcar que uma mulher nãosuportaria acompanhar-lhe a trajetória:“(...) porque escritora mulher pode lacrimejarpiegas.” (LISPECTOR, 1998)Assim se impõe a esse homem escritor,a possibilidade de se fazer enquantotal – escritor –acompanhan<strong>do</strong>/contan<strong>do</strong> a história deMacabéa, que escreve por motivo de‘força maior’, ou seja, ‘por força de lei’.Algo se impõe a Rodrigo S. M. deforma absoluta e imperiosa, comouma lei. Mas trata-se de algo que seimpõe inteiramente, mobilizan<strong>do</strong>as raízes de sua própriasubjetividade. Este vivencia a suaprópria exclusão interior, pelo contatocom esse outro ‘Macabéa’ queé ‘vida primária, que respira,respira, respira. ’ (PEREIRA,1998)É assim que aos poucos vamos toman<strong>do</strong>contato com essa nor<strong>des</strong>ti<strong>na</strong>, cadelavadia que não se faz perguntas, que apesarda miséria concreta de sua condição;não tem angústia. Nosso <strong>na</strong>rra<strong>do</strong>r, artifíciode Clarice Lispector, não conseguedeixar de demonstrar seu encantamentoe interrogação frente a tamanhasimplicidade: “ (...) como ela podia sersimplesmente ela mesma, sem se fazerperguntas?” (LISPECTOR, 1998)Mas isso não basta para dizer de Macabéa,já que por outro la<strong>do</strong> é possível pensarque essa <strong>des</strong>afetação em relação aomun<strong>do</strong>, as coisas e a si mesma – profun<strong>do</strong><strong>des</strong>conhecimento de si – marca <strong>des</strong>ua aparente inocência, é uma forma de<strong>des</strong>viar-se de se ver pega enquanto<strong>des</strong>ejante:Quero antes afiançar que essa moçanão se conhece senão através de irviven<strong>do</strong> à toa. Se tivesse a tolice <strong>des</strong>e perguntar “quem sou eu?” cairiaestatelada e em cheio no chão. Éque “quem sou eu?” provoca necessidade.E como satisfazer anecessidade? Quem se indaga éincompleto. (LISPECTOR, 1998)Apesar de se manter enquanto aqueleque dá voz à esta história, nosso <strong>na</strong>rra<strong>do</strong>r,Rodrigo S. M., não interfere consistentemente<strong>na</strong> mesma, fica inconforma<strong>do</strong>com o esta<strong>do</strong> de sua perso<strong>na</strong>gem;esta<strong>do</strong> de absurda resig<strong>na</strong>ção epassividade. Frente a isso ape<strong>na</strong>s podeusar daquilo que nomeia de ‘direito aogrito’. Mas esse não é um apelo de Macabéa,é ape<strong>na</strong>s o protesto de um <strong>na</strong>rra<strong>do</strong>rfrente à <strong>des</strong>envoltura e força daquiloque <strong>na</strong>rra. Sem ele seria impossívelpercebermos os contornos de Macabéa,assim é perceptível que o que fazfuncio<strong>na</strong>r algo da ordem <strong>do</strong> discurso quecoloca em questão o lugar <strong>do</strong> outro.Por conta de ser e suportar aquilo quese coloca <strong>na</strong> ordem da alteridade, RodrigoS. M., faz girar sobre Macabéa aquestão que lhe permitirá <strong>des</strong>embocar,mesmo que palidamente, nos umbrais deMadama Carlota, a cartomante: qual é aparte que lhe cabe, <strong>des</strong>sa história?Desejas? Ao emprestar a essa moça umencadeamento discursivo que tece a suaprópria história, com metáforas e metonímias,alcançou-se algo a mais <strong>do</strong> queum simples relato – galgou se através deuma questão a possibilidade de um novo<strong>tempo</strong>, que pode ser conduzi<strong>do</strong>imagi<strong>na</strong>riamente ou sustentar a perguntaque se coloca suportan<strong>do</strong> as suasconseqüências:Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano109


Qual foi a verdade de minha Maca?Basta <strong>des</strong>cobrir a verdade que elalogo já não é mais: passou o momento.Pergunto: o que é?Resposta: não é. (LISPECTOR,1998).Assim a posição de Madama Carlotapode ser <strong>des</strong><strong>do</strong>brada em <strong>do</strong>is pontos dereflexão: um aonde o imaginário conduzo sujeito ao pior e outro aonde asustentação <strong>do</strong> <strong>des</strong>ejo <strong>do</strong> a<strong>na</strong>lista possibilitaaparecer aquilo que é da ordem <strong>do</strong><strong>des</strong>ejo daquele que fala; ponto de entradade uma psicanálise, propriamente dita:‘Que queres?’ Instauração de um novo<strong>tempo</strong> onde aquilo que é da ordem <strong>do</strong>sujeito pode ser escuta<strong>do</strong>. A possibilidadede escuta <strong>do</strong> inconsciente abre umnovo <strong>tempo</strong> onde a<strong>na</strong>lista e a<strong>na</strong>lisan<strong>do</strong>são convida<strong>do</strong>s a suportar a alteridade,permitida pela intrusão <strong>do</strong> significante,único caminho para se alcançar umaverdade, mesmo que não toda:Madama Carlota havia acerta<strong>do</strong>tu<strong>do</strong>. Macabéa estava espantada.Só então vira que sua vida era umamiséria. Teve vontade de chorarao ver o seu la<strong>do</strong> oposto, ela que,como eu disse, até então se julgavafeliz.Saiu da casa da cartomante aostropeços e parou no becoesqueci<strong>do</strong> pelo crepúsculo –crepúsculo que é hora deninguém. Mas ela de olhosofusca<strong>do</strong>s como se o último fi<strong>na</strong>lde tarde fosse mancha de sangue eouro quase negro. Tanta riquezade atmosfera a recebeu e oprimeiro esgar da noite que, sim,sim, era funda e faustosa. Macabéaficou um pouco aturdida semsaber se atravessaria a rua, poissua vida já estava mudada. Emudada por palavras – <strong>des</strong>deMoisés se sabe que a palavra édivi<strong>na</strong>. Até para atravessar a ruaela já era outra pessoa. Umapessoa grávida de futuro. Sentiaem si uma esperança tão violentacomo jamais sentira tamanho<strong>des</strong>espero. Se ela não era mais elamesma, isso significava uma perdaque valia por um ganho. (LIS-PECTOR, 1998)Referências Bibliográficas:AGOSTINHO, Santo. As Confissões. Rio deJaneiro: Edição de Ouro, 1970.LACAN, J. Escritos. Rio de Janeiro: J.Z.E.,1998.LACAN, J. Outros Escritos. Rio de Janeiro:J.Z.E., 2003.LACAN, J. O Seminário, Livro 1 – Os EscritosTécnicos de Freud. Rio de Janeiro: J.Z.E., 1981._________ O Seminário, Livro 7 – A Ética daPsicanálise. Rio de Janeiro: J.Z.E., 1991._________ O Seminário, Livro 8 – ATransferência. Rio de Janeiro: J.Z.E., 191992.LISPECTOR, C. A Hora da Estrela. SãoPaulo: Martins Fontes, 1998.PEREIRA, M.E.C. Solidão e Alteridade em AHora da Estrela, de Clarice Lispector. In Pereira,M.E.C. (Org.) Leituras da Psicanálise: Estéticasda Exclusão. Campi<strong>na</strong>s, S.P: Merca<strong>do</strong> dasLetras, 1998.QUINET, A. As 4+1 Condições da Análise.Rio de Janeiro: JZE, 1991.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano110


▪ Il <strong>tempo</strong> nella direzione della curaOs <strong>tempo</strong>s de uma práxisRo<strong>na</strong>l<strong>do</strong> Torresuais são os <strong>tempo</strong>s deQuma praxis? Para a issoresponder devemos recuperarque o ato <strong>na</strong>praxis, que concernetanto ao campo da éticaquanto ao da política <strong>na</strong>Grécia antiga, apresentauma configuração bem diferente <strong>do</strong> atopresente <strong>na</strong> <strong>na</strong>tureza (phisis) e <strong>na</strong> arte(poiesis). Só para se ater à dimensão <strong>do</strong><strong>tempo</strong>, o ato <strong>na</strong> phisis se <strong>des</strong><strong>do</strong>bra emum <strong>tempo</strong> de <strong>des</strong>envolvimentonecessário de uma orde<strong>na</strong>ção <strong>do</strong> logos,<strong>na</strong> passagem determi<strong>na</strong>da da potência aoato; e <strong>na</strong> poiesis o <strong>tempo</strong> se coloca nointervalo entre o agente e o produto,onde a techne acha seu lugar. Por seula<strong>do</strong>, <strong>na</strong> praxis, devi<strong>do</strong> ao fato de que nãohá distinção entre agente, produto efi<strong>na</strong>lidade no ato (ou seja, o ato, <strong>na</strong>praxis, é o agente, o produto efi<strong>na</strong>lidade), o <strong>tempo</strong> é indexa<strong>do</strong> de formadiferente. Ele é marca<strong>do</strong> tanto peloinstante <strong>do</strong> ato, por exemplo, de um atojusto, como também traz em si a extensãohistórica de seu agente, por exemplo,um homem notadamente injusto. Poressa razão, o <strong>tempo</strong> <strong>do</strong> ato <strong>na</strong> praxispode ser tanto um <strong>tempo</strong> de repetição,quanto pode ser um <strong>tempo</strong> dereorde<strong>na</strong>ção, de irrupção <strong>do</strong> novo.Essa marca <strong>do</strong> ato penetra toda apraxis <strong>na</strong> medida em que a ética não éum campo <strong>do</strong> singular. Assim, da mesmaforma, o ethos, como campo transindividual,apresenta a mesma pulsaçãoentre repetição e criação. Devemoslembrar a dupla nomeação <strong>do</strong> ethos: porum la<strong>do</strong> o “ethos (com eta inicial)<strong>des</strong>ig<strong>na</strong> a morada <strong>do</strong> homem...a metáforada morada e <strong>do</strong> abrigo indica justamenteque, a partir <strong>do</strong> ethos, o espaço <strong>do</strong>mun<strong>do</strong> tor<strong>na</strong>-se habitável para o homem.O <strong>do</strong>mínio da phisis ou o reino danecessidade é rompi<strong>do</strong> pela abertura <strong>do</strong>espaço humano <strong>do</strong> ethos no qual irão seinscrever as ações... A segunda acepçãode ethos (com épsilon inicial) diz respeitoao comportamento que resulta de umconstante repetir <strong>do</strong>s mesmos atos”(Lima Vaz, 1993, p. 12). Assim, comohábito, o ethos traz em si a marca <strong>do</strong> quese repete e, como costume a inscrição <strong>do</strong>novo, da criação que escapa ànecessidade <strong>na</strong>tural.No que toca a psicanálise e em particularLacan é importante lembrar que anomeação da experiência a<strong>na</strong>lítica pelotermo praxis só acontece a partir <strong>do</strong> sétimoano de seu seminário, justamente em:“A Ética da Psicanálise”. Até então,Lacan normalmente utilizava a expressão“técnica psica<strong>na</strong>lítica”. Fica por saber,então, porquê um seminário em que háum claro esforço para distanciar a experiênciapsica<strong>na</strong>lítica <strong>do</strong> orthoslogos aristotélico,deixa-nos também, contraditoriamente,a herança de localizar a psicanáliseno campo da praxis. A respostapode estar em certa disjunção da “Ética aNicômano” que se pode operar entre oque seria relativo às proprieda<strong>des</strong> <strong>do</strong>ethos, <strong>na</strong>s quais vemos elementos concernentesà psicanálise, e o que toca a teleologiada ética aristotélica, diante daqual Lacan posicio<strong>na</strong> a experiência a<strong>na</strong>líticacomo uma espécie de antítese.Sobre o que afasta a psicanálise da éticaaristotélica, isto está bem claro nesteseminário <strong>na</strong> crítica à noção de “SoberanoBem” e no <strong>tratamento</strong> da<strong>do</strong> à questão<strong>do</strong> <strong>des</strong>ejo. Esse não será o foco de nossaexposição. Mas pelo la<strong>do</strong> contrário,podemos trabalhar a aproximação daexperiência a<strong>na</strong>lítica a praxis por algunsvértices, como a questão da alteridade e<strong>do</strong> endereçamento que se coloca no atoou a questão da suposição ao saber tambémpresente nesse ato. Devemos recordarque a liberdade implicada no ethos,como possibilidade de criação, está condicio<strong>na</strong>da a alteridade posta no ethoscomo repetição. Isso decorre da dialéticaEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano111


inter<strong>na</strong> ao próprio ethos e refere oconflito ao campo <strong>do</strong> saber; conflitoentre o saber constituí<strong>do</strong> e o saber comorazão, potência criativa. Assim talalteridade se manifesta tanto <strong>na</strong> relaçãodireta <strong>do</strong>s cidadãos <strong>na</strong> Polis, comotambém <strong>na</strong> relação <strong>do</strong> cidadão ao saber.A questão <strong>do</strong> <strong>tempo</strong> se insere como umoutro vértice pelo qual podemosrelacio<strong>na</strong>r a psicanálise e a praxis, masque acaba por incluir esses outroscampos, como veremos.O <strong>tempo</strong>, tal como indicamos, em seinscreven<strong>do</strong> duplamente no ato da praxis,sugere proximida<strong>des</strong> ao <strong>tempo</strong> <strong>do</strong> sujeitotal como a psicanálise o concebe. Oato <strong>na</strong> praxis, como vimos, é um ato queé o seu próprio agente. Não é aapresentação de uma faceta ou arepresentação de um papel, mas sim, noato está o próprio agente que é tambémo produto <strong>do</strong> mesmo ato. Assim, o quemarca o ato como ethos é a instauraçãode um sujeito, pelo menos, até aqui,sujeito da ação. Mas também vimoscomo esse ato não está da<strong>do</strong> ao infinitode possibilida<strong>des</strong> abstratas, sen<strong>do</strong>, antes,suposto a uma alteridade que lheconvoca a um <strong>tempo</strong> de repetição, masque se apresenta, igualmente, como aúnica possibilidade de inscrição de um<strong>tempo</strong> novo. Então, podemos ver comoo ato é o instante mesmo em que osujeito surge como submeti<strong>do</strong> àscoorde<strong>na</strong>das outras e como lugar dacriação. Porém o ato é o sujeito. Portantoele, o sujeito, é o instante, a suposição e éo lugar da criação. Daí podemosdepreender a estrutura <strong>do</strong> sujeito em seu<strong>tempo</strong>.Nessa mesma direção, vemos esses<strong>tempo</strong>s se colocarem <strong>na</strong> transferência.Porque esses <strong>tempo</strong>s <strong>do</strong> sujeito não nossão da<strong>do</strong>s senão pela realidade <strong>do</strong>inconsciente posta em ato, uma dasdefinições de transferência dadas porLacan. No dispositivo a<strong>na</strong>lítico, é <strong>na</strong>transferência como atualização darealidade inconsciente que a queixa, osintoma, o acting-out e o delírio se <strong>des</strong><strong>do</strong>bramem repetições que são, de fato,atualizações das relações que o sujeitocriou com o Outro. Vemos assim, em umprimeiro plano, como é <strong>na</strong> transferênciaque os <strong>tempo</strong>s de criação e repetição darelação entre sujeito e Outro se inscrevem.Porém, salientemos por enquanto,que essa repetição, como nos adverteLacan, é da ordem de autômaton e não detiquê como veremos depois.Seguin<strong>do</strong> nosso caminho, devemosagora abordar a questão <strong>do</strong> <strong>tempo</strong> a partirda praxis no que toca não ape<strong>na</strong>s osujeito e a transferência, mas o <strong>tempo</strong><strong>des</strong>ses <strong>tempo</strong>s <strong>na</strong> experiência a<strong>na</strong>lítica.Porque o sujeito <strong>na</strong> transferência estarentre criação e repetição é condição depossibilidade, mas não condição suficientepara que sua análise se inicie. A entradaem análise tem a marca de sua direçãoe se estabelece por um <strong>tempo</strong> e porum ato. A isso Lacan nomeou retificaçãosubjetiva, mas podemos também situareste ponto no primeiro <strong>tempo</strong> <strong>do</strong>s<strong>tempo</strong>s lógicos, o “instante de ver”. Aquise fortalece a aproximação com a praxisno senti<strong>do</strong> da fi<strong>na</strong>lidade <strong>do</strong> campo daética e da política entre os gregos. O fatoda psicanálise não compartilhar damesma direção não a posicio<strong>na</strong> necessariamentefora <strong>do</strong> campo da ética eda política.Em primeiro lugar, a direção é dada nosenti<strong>do</strong> de que se transforme a transferênciaimaginária posta <strong>na</strong> figura <strong>do</strong>a<strong>na</strong>lista em transferência ao saber. O sujeitosuposto saber. Essa é uma operaçãoque será feita pelo sujeito, mas nodispositivo. Aqui é um outro ato se quecoloca como paradigmático: o ato falho.Pois a posição subjetiva no ato falho estácolocada <strong>na</strong> determi<strong>na</strong>ção de sua relaçãocom o Outro. Porém, não basta surgir oato falho, mas que seja possível que osujeito se veja neste tipo de posição emque é o Outro quem nele fala. É essaposição retificada por esse “ver” quepode abrir à Outra ce<strong>na</strong> como nosapontava Freud. Essa é a primeira escansão,um corte como criação, mas que redunda<strong>na</strong> repetição <strong>do</strong> automatismo significante<strong>do</strong> segun<strong>do</strong> <strong>tempo</strong> da análise, o<strong>tempo</strong> de compreender.Todavia, para seguirmos, e fi<strong>na</strong>lizarmos,tor<strong>na</strong>-se necessária a introdução deum elemento novo. Esse elemento, ve-Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano112


mos Lacan introduzi-lo também e curiosamenteno seminário 7: “Pois bem, coisacuriosa para um pensamento sumárioque pensaria que toda exploração da éticadeve incidir sobre o <strong>do</strong>mínio <strong>do</strong> ideal,senão <strong>do</strong> irreal, iremos, pelo contrário, aoinverso, no senti<strong>do</strong> de umaprofundamento da noção de real”(p.21).Os passos da<strong>do</strong>s até aqui: o <strong>tempo</strong> <strong>do</strong>sujeito, a transferência como ato e aentrada em análise, poderiam se sustentarsomente em Freud. Mas a abordagem <strong>do</strong>real como direção para a praxis a<strong>na</strong>lítica,isto se deve a Lacan. Pois os <strong>tempo</strong>s daanálise não se esgotam no <strong>tempo</strong> <strong>do</strong>sujeito e no “instante de ver”. O “<strong>tempo</strong>de compreender” e a escansão que sedenomi<strong>na</strong> “momento de concluir” sãoimplicações lógicas daqueles <strong>tempo</strong>s(embora não necessárias) que devemintroduzir a dimensão, não mais ape<strong>na</strong>s<strong>do</strong> sujeito, mas também <strong>do</strong> objeto.Objeto pequeno a como nos indicaLacan.Isso se opera pela transferência, masagora em se tratan<strong>do</strong> de “sacar como atransferência pode nos conduzir aonúcleo da repetição” (Lacan, S11, p. 71).Esse núcleo real da repetição como tiquê,curto-circuita os <strong>tempo</strong>s de repetição ecriação, pois o <strong>tempo</strong> da repetição ésempre o <strong>tempo</strong> da primeira vez, porquenão há inscrição <strong>do</strong> que se repete <strong>na</strong>cadeia significante. É, portanto, um<strong>tempo</strong> sempre novo. “O <strong>tempo</strong> dapulsão é muito diferente. É um <strong>tempo</strong> deencontro, estrutura<strong>do</strong> como um instante,que opera como um corte <strong>na</strong>continuidade <strong>do</strong> <strong>tempo</strong> significativo”(Soller, 1997, p.66). No “<strong>tempo</strong> decompreender”, trata-se da experiência<strong>des</strong>sa repetição, as voltas da demandacomo nos <strong>des</strong>creve Lacan. Trata-se de<strong>des</strong>cobrir que a repetição é a criação quese fez a partir <strong>do</strong> objeto como objetocedi<strong>do</strong> ao Outro. Mas isso só encontra ofim por um outro ato com seu <strong>tempo</strong>; noato da escansão <strong>do</strong> “momento deconcluir”, no ato a<strong>na</strong>lítico comopassagem, travessia, a praxis grega ésubvertida pela psicanálise. Pois aqui, nomomento <strong>do</strong> ato, não há sujeito, e <strong>na</strong>posição de agente se coloca o objeto. Atoque marca um giro e instaura opsica<strong>na</strong>lista. A<strong>na</strong>lista que só se autorizade si mesmo (Lacan, 2003, p.248).Referências bibliográficasLACAN, J. Outros Escritos. Jorge Zahareditora. Rio de Janeiro, 2003.LACAN, J. O Seminário - vol VII. Jorge Zahareditora. Rio de Janeiro, 1985.LACAN, J. O Seminário - vol XI. Jorge Zahareditora. Rio de Janeiro, 1985.LIMA VAZ, H.C. Escritos de Filosofia II –Ética e Cultura. São Paulo, 1993.SOLLER. C. O Sujeito e o Outro. In: ParaLer o Seminário 11 de Lacan. Jorge ZaharEditora. Rio de Janeiro, 1997.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano113


▪ Il <strong>tempo</strong> nella direzione della cura“Los tiempos del sujeto: - <strong>des</strong>eo in<strong>des</strong>tructible:-trieb por venir/-lo actual en la transferenciaPerla Wassermani trabajo está guia<strong>do</strong>Mpor u<strong>na</strong> pregunta respectodel tiempo y escomo sigue: si el<strong>des</strong>eo, como loplantea Freud, esin<strong>des</strong>tructible, lo esen tanto escapa altiempo. Entonces ¿a qué registro de larealidad pertenece el <strong>des</strong>eo?He toma<strong>do</strong> como referencia <strong>do</strong>s citas.La primera, escrita por Freud en su libro“La interpretación de los sueños”; la segunda,de Lacan en su semi<strong>na</strong>rio “Loscuatro conceptos fundamentales delPsicoanálisis”.La cita de Freud es la siguiente: “¿Y elvalor de los sueños para el conocimientodel futuro? Ni pensar en ello, <strong>na</strong>turalmente.Podríamos reemplazarlo por estootro: para el conocimiento del pasa<strong>do</strong>.Pues del pasa<strong>do</strong> trata el sueño, en to<strong>do</strong>senti<strong>do</strong>. Aunque tampoco la viejacreencia de que el sueño nos enseña elfuturo deja de tener algún conteni<strong>do</strong> deverdad. En la medida en que el sueñonos presenta un <strong>des</strong>eo como cumpli<strong>do</strong>nos traslada indudablemente al futuropero este futuro que al soñante le parecepresente es crea<strong>do</strong> a imagen y semejanzade aquel pasa<strong>do</strong> por el <strong>des</strong>eoin<strong>des</strong>tructible.”Hay u<strong>na</strong> preocupación de Freud, a lolargo de toda su obra, en ubicar un lugarpara el aparato psíquico, un lugar que nosea neurológico. ¿Cuál es el lugar <strong>do</strong>ndetranscurre el sueño? ¿Qué esce<strong>na</strong> es laque el soñante relata? ¿Dónde está estaesce<strong>na</strong> que se realiza?Toma entonces u<strong>na</strong> hipótesis.Hipótesis que trae de Fechner que dice:”la esce<strong>na</strong>, en que los sueños se<strong>des</strong>arrollan es distinta de aquella en laque se <strong>des</strong>envuelve la vida derepresentación <strong>des</strong>pierta. Sólo estahipótesis puede hacernos comprender lasparticularida<strong>des</strong> de la vida onírica”.Freud concluye entonces en lo siguiente:“La idea que aquí se nos ofrece es la deotra localidad psíquica”.Freud plantea como hipótesis para queel sueño sea lo que es, u<strong>na</strong> interpretación-en tanto interpretar es situar estossueños en relación a un discurso.-tomaentonces como hipótesis la existencia de“Otra esce<strong>na</strong>”. Otra esce<strong>na</strong> <strong>do</strong>nde elsueño transcurre, que es siempre en elpresente del conteni<strong>do</strong> manifiesto.Ahora bien, sobre este fon<strong>do</strong> de esce<strong>na</strong>también los recuer<strong>do</strong>s infantiles tienen sulugar sien<strong>do</strong> lo que son: <strong>des</strong>eos infantilesque toman su impulso del <strong>des</strong>eoinconsciente. De este mo<strong>do</strong>, el <strong>des</strong>eo porrealizar en el sueño y los recuerosinfantiles forman parte de esa “Otra Localidad“ que nombra Freud y que Lacanllama “la Otra Realidad”.Así, esta Otra esce<strong>na</strong> funcio<strong>na</strong> comohipótesis en la cual el sujeto puede verse,ser mira<strong>do</strong> según la posición en elfantasma. Es decir, además de ser la posibilidaddel presente en el relato delsueño, es la posibilidad de constitucióndel sujeto en tanto le es necesario Otro.No sólo Otro como diferente, sino comootro lugar diferente de aquel que el sujetopuede ocupar.Entonces, Otra esce<strong>na</strong> como Otra localidadque podría plantearse como secuenciaespacial, es a mi entender tambiénu<strong>na</strong> secuencia <strong>tempo</strong>ral que no es niprogresiva ni regresiva, en to<strong>do</strong> caso essobre el fon<strong>do</strong> de esta otra esce<strong>na</strong> que elfantasma tiene lugar en presente.Y ahora traigo la cita de Lacan en“Los Cuatro conceptos fundamentalesdel Psicoanálisis:”...pero por otro la<strong>do</strong>esa realidad no es poca cosa, pues nos<strong>des</strong>pierta la otra realidad escondida trasla falta de lo que hace las veces de re-Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano114


presentación, el trieb, nos dice Freud... ysi por falta de representación, no está ahí,de qué trieb se trata, tal vez tengamos queconsiderar que solo es trieb por venir.”Allí Lacan agrega otras metáforas parahablar de esa Otra realidad: ruptura entrepercepción y conciencia, entre carne yuña, el lugar in<strong>tempo</strong>ral. La preguntaacerca del campo de la percepción Lacanla va a situar relevan<strong>do</strong> lo que es delcampo escópico, no sin relevar la Otraesce<strong>na</strong>: el sueño como un lugar <strong>do</strong>ndealgo se da a ver en esa Otra esce<strong>na</strong> y porotra parte lo pulsio<strong>na</strong>l, articula<strong>do</strong> en elsueño por el <strong>des</strong>eo en relación a u<strong>na</strong>representación que es inexistente.El “quiero ver” de la exigenciapulsio<strong>na</strong>l se hace presente en el sueño,presente como tiempo verbal y presentetambién como metáfora de u<strong>na</strong> ausencia.Ausencia que en la experiencia delanálisis la soporta la presencia dela<strong>na</strong>lista, ausencia del tiempo anteriorborra<strong>do</strong> a la manera en que Freud<strong>des</strong>cribe la pizarra mágica, <strong>do</strong>nde lo quequeda es u<strong>na</strong> marca. Tiempo en el que sele demanda al Otro y en el “decir” lapromesa que la palabra evoca. Tiempopor venir...Y lo por venir entonces, si el tiempoanterior falta ¿dónde se ubica?Si no hay representación de la falta,sino la de u<strong>na</strong> hipótesis que hace lasveces de representación de lo que no hay,lo por venir y allí objetos, satisfacciones,insatisfacciones, pe<strong>na</strong>s, goces, <strong>des</strong>eos enfin, palabras; lo por venir, entonces, esretroactivo respecto de esta hipótesis quehace las veces de anticipación: hipótesisde u<strong>na</strong> Otredad necesaria que da laposibilidad para ese sujeto de <strong>des</strong>alojarese lugar, no sin apropiarse de algo queestá en el Otro.Hasta aquí, <strong>do</strong>s planos en que se realizael Otro para el sujeto: uno, el queconstruye la Otra realidad, lo pulsio<strong>na</strong>lpor venir; y el otro plano, el de la Otraesce<strong>na</strong> <strong>do</strong>nde el <strong>des</strong>eo tiene lugar.Entonces lugar y tiempo como equivalentes.Otro y presente como metáforade esa equivalencia.Ahora lo tercero, que es de la prácticamisma.Lilia<strong>na</strong> u<strong>na</strong> mujer de 45 años, casada.Tiene tres hijos. Llega, y en a las primerasentrevistas pronuncia esta frase: “Con mimadre no pue<strong>do</strong> pensar.”. Alrede<strong>do</strong>r deeste dicho van a girar sus quejas. Habráotras frases en el mismo senti<strong>do</strong> <strong>do</strong>ndeella queda vacía de pensamientos frente asu madre. Senti<strong>do</strong> el de sus frases querevela momentos de angustia, allí <strong>do</strong>ndeno puede pensar. Senti<strong>do</strong> que le da existencia.Su ser está ahí como objeto entrega<strong>do</strong>al Otro. Se lamenta, se enunciacomo culpable del lugar que tiene para sumadre. Culpable por no decir lo quepiensa, cuan<strong>do</strong> piensa distinto y por supuestoculpable por pensar distinto.Se plantea colmarla, para callarla, paraque la deje tranquila. Necesita creer fervorosamenteen que es posible u<strong>na</strong>identidad que anule el tiempo, la diferencia.Identidad que sabemos, por propiaexperiencia, es la medida de la insatisfacciónes la repetición puesta a repetir.La exigencia de ir a ese lugar, lo dice,“es mas fuerte que ella”. Incesantementeva de Martínez a Belgrano (<strong>do</strong>s puntosdistintos de la Ciudad de Buenos Aires)cuan<strong>do</strong> algo en la voz de su madre varía,cuan<strong>do</strong> ella percibe su insatisfacción y,aclara, la de su madre.Esce<strong>na</strong> de ir y volver que repite u<strong>na</strong>anterior, anterioridad que en el principiose le anticipa como <strong>des</strong>tino. ¿Qué pide?¿De qué insatisfacción se trata? Por supuestoque es la insatisfacción de sumadre, pero no sin la de ella. Allí, en estoque es lo primero y como segun<strong>do</strong> quedaborra<strong>do</strong>, retor<strong>na</strong>. Retor<strong>na</strong>, a mi entender,en u<strong>na</strong> segunda frase que corresponde aun segun<strong>do</strong> momento en el análisis deLilia<strong>na</strong>. La frase es : “con mi mama nome entien<strong>do</strong>”, que es dicha en elcontexto de u<strong>na</strong> nueva discusión quetiene con su madre. La escansión allí es:“no me entien<strong>do</strong>.”Ubiquémonos en el texto de Freud“Más allá del principio del placer”.Cuan<strong>do</strong> el niño se separa de la madre esalgo de sí que pierde a través de estaauto-mutilación. Cuan<strong>do</strong> algo es perdi<strong>do</strong>,en términos de objeto ama<strong>do</strong>, es algo <strong>des</strong>í que el sujeto pierde. Podemos llamarsu ser lo que el sujeto pierde alEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano115


constituirse esta primera esquicia. Y quela madre a su vez vaya al sitio de “lacosa” no la hace idéntica al Das Ding,sino que la eleva por perdida al lugar delo prohibi<strong>do</strong>.Se trata, entonces, de la repetición de laprimera esquicia, repetición que es huellade ese primer tiempo perdi<strong>do</strong>, ¿y luego?:que sea lo mismo en to<strong>do</strong>s sus detalles,eso es lo que Freud remarca, que no hayavariación. ¿Y qué es lo que se trata dealcanzar allí sino algo que se pierde en elpropio advenimiento al lenguaje? Estoque se pierde y que llamamossignificancia . esto que no puede sersignifica<strong>do</strong> .Se pierde algo, entonces hay en la demandael pedi<strong>do</strong> de que esta pérdida seasignificada y así reencontrar al objeto ensu significación.“¿Es que me entendí?” “¿Habré si<strong>do</strong>entendida?”Entonces, podemos preguntarnos: si loidéntico escapa al tiempo y la repeticiónes la de la no variación, ¿qué hace entraral tiempo que se escapa?La Cosa, idéntica a sí misma, esabúsqueda incesante de su “principio” querealice el <strong>des</strong>eo; la Cosa en tanto idénticalo es en tanto idéntica a su pérdida.Pérdida que queda fuera del tiempo. Porlo tanto lo idéntico no escapa el tiempo,lo que escapa al tiempo es lo idéntico dela perdida.Freud, respecto de la pérdida de eseobjeto primero, aquel de la vivencia <strong>des</strong>atisfacción, nos dice que cayó sobre él larepresión que nombró primaria. Si esetiempo de pérdida falta por reprimi<strong>do</strong>primordial, falta como falta la cosa parael sujeto.Luego, lo que retor<strong>na</strong> es el <strong>des</strong>piste delos objetos por venir. En cuanto altiempo, retor<strong>na</strong> en “Menos un tiempo inconta<strong>do</strong>”,-1 que el sujeto pondrá en lacuenta in<strong>des</strong>tructible de su <strong>des</strong>eo. Labúsqueda incesante de esa identidad es loque en análisis un sujeto demanda: lapromesa de senti<strong>do</strong>, la promesa, en últimainstancia, del objeto de la representaciónde lo irrepresentable.Para el sujeto, “el no haber esta<strong>do</strong> ahí”,eso que <strong>des</strong>igné como -1, faltar ahí, es lapromesa que el a<strong>na</strong>lista podrá cumplir“con el tiempo”. Quiero decir “con eltiempo”, no con el sujeto.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano116


A pesar del tiempo▪ Il <strong>tempo</strong> nella direzione della curaTrinidad Sanchez-Biezma de Landerl inconsciente, señalaELacan en 1967: “no esperder la memoria, es noacordarse de lo que sesabe”. Es un saber que sibien se impone en lasrepeticiones y en lossíntomas no representa alsujeto. Es memoria en la que el sujeto nose reconoce. U<strong>na</strong> memoria que no esmera leyenda sino algo vivo que abre elpaso al saber de las huellas que quedaroninscritas como determi<strong>na</strong>ción de unsujeto. Memoria que no es añoranza sinoresorte de vida, memoria del trauma,experiencia misma de subjetividad.El inconsciente es esa memoria delorigen: el trauma y su fijación, quepodemos entender como tabla <strong>des</strong>alvación a la que el niño se agarra confuerza para otear la orilla. Tabla quetermi<strong>na</strong> convirtién<strong>do</strong>se en referencia <strong>des</strong>atisfacción. Torpeza de la que estamoshechos y de la que se guarda un saber,saber oculto del origen, de la vida en suinicio precario.Desde las primeras elaboracionesFreud articula el efecto del trauma altiempo y dice, que la vivencia traumáticaque está en la base de la formación delsíntoma corresponde a u<strong>na</strong> experienciasexual precoz intolerable para el yo.También <strong>des</strong>cubre, que el efectotraumático no está liga<strong>do</strong> a esta esce<strong>na</strong>de seducción, sino que esa esce<strong>na</strong> es a suvez un producto fantasmático; es decir,u<strong>na</strong> elaboración après-coup: “los traumasconsisten en experiencias somáticas o enpercepciones sensoriales, por lo generalvisuales o auditivas; son, pues vivencias oimpresiones” (Freud, 1939:3285), en unmomento en el que el yo no estaba encapacidad de entender de esas cosasoídas o vistas.Posteriormente Freud será más radicalal decir que el inconsciente no conoce eltiempo; es decir, que es tal la huella queese encuentro precoz (significa<strong>do</strong> en unsegun<strong>do</strong> momento) deja en el yo, que elsujeto llevará de por vida u<strong>na</strong> marcaerradicada de su conciencia y de la quesolo quedará en el inconsciente surepresentación après-coup, un recuer<strong>do</strong>.Lo ejemplifica con el caso Emma(Freud, 1895:252). Hay que recalcar queen el momento el suceso no había si<strong>do</strong>traumático para la niña, no locomprendió entonces, pero sintió u<strong>na</strong>extraña y vaga sensación de algoprohibi<strong>do</strong>.María también sabe de lo prohibi<strong>do</strong>cuan<strong>do</strong> a los tres años, escondida detrásde unos arbustos escarba tierra en eljardín de su casa: “Es como si buscaraalgo, o abriera un huequito con mi de<strong>do</strong>índice, encuentro u<strong>na</strong> pequeña moneda,no estoy segura pero me llevo algo a laboca, la moneda o tierra. Oigo la voz demi mamá que me llama, creo que estoyescondida de ella hacien<strong>do</strong> algo que megusta pero que está prohibi<strong>do</strong>: ¿Hacerpupú de esta manera?”Freud le dio importancia a las esce<strong>na</strong>sinfantiles. Trabajó la esce<strong>na</strong> primaria delhombre de los lobos y cinco años<strong>des</strong>pués, otra esce<strong>na</strong> no menosimportante que tituló pegan a un niño,esce<strong>na</strong> que aparece en los textosfreudianos igual a como asoma en laclínica: aislada, apartada del resto de laselaboraciones del paciente.En el caso del hombre de los lobos,Freud habla de <strong>do</strong>s tiempos constitutivosde su posición sexuada en relación a laexperiencia de castración. El primertiempo es, la observación del coito de lospadres que alimenta su teoría sexual infantil.En este primer tiempo el niño estabaidentifica<strong>do</strong> con su madre, con to<strong>do</strong>s susEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano117


síntomas intesti<strong>na</strong>les; Freud estima queeste órgano estaba afecta<strong>do</strong>histéricamente.Después, el sueño de los lobos en<strong>do</strong>nde aparece u<strong>na</strong> catatonia, u<strong>na</strong>detención fasci<strong>na</strong>da y a la vezhorrorizada de la imagen, y que marcau<strong>na</strong> discontinuidad: la madre estácastrada y frente a esto tiene que tomaru<strong>na</strong> posición; o reconoce la eficacia de lacastración y la toma tanto para su madrecomo para él, o, la repudia y permaneceen su teoría sexual infantil.Posterior a este sueño, construye u<strong>na</strong>imagen de su infancia. U<strong>na</strong> mujer encuclillas que le recuerda a su madre en laesce<strong>na</strong> primaria, y un hombre que seporta en esta esce<strong>na</strong> como su padre.Aquí hay un niño copian<strong>do</strong> a su padre, loque nos hace suponer la tendencia acrecer en u<strong>na</strong> dirección, que podríamosllamar viril.Este tipo de esce<strong>na</strong>, graba para el sujetoel encuentro con la diferencia de lossexos. Sabemos <strong>des</strong>de Freud que estaesce<strong>na</strong> adquiere su valor demole<strong>do</strong>r solocuan<strong>do</strong> es referida a la castración de lamadre. Son esce<strong>na</strong>s que confrontan alsujeto con un enigma para el que no hayrespuesta; el sexo está allí presente comodiferencia y no como actividad específicaque daría senti<strong>do</strong> a esa diferencia. Es elencuentro con u<strong>na</strong> hendija, u<strong>na</strong> falta enel saber.A<strong>na</strong> nos cuenta u<strong>na</strong> clara construcció<strong>na</strong>cerca del origen de los niños en <strong>do</strong>n<strong>des</strong>e nuestra el drama de la niña <strong>des</strong>eante:“era muy pequeña y estaba sola en u<strong>na</strong>montañita miran<strong>do</strong> al cielo, había u<strong>na</strong>gran lu<strong>na</strong> lle<strong>na</strong> y pensé: ¿qué pasaría sitengo de niño, un gran quesomanchego?, como la lu<strong>na</strong>. Tenía mie<strong>do</strong>,el queso manchego era el preferi<strong>do</strong> de mipapá”.Es por amor al padre y la metáfora queél implica, metáfora en la que por suamor, para su amor se con<strong>des</strong>ciende asituarse en la diferencia sexual. El amoral padre es el eje alrede<strong>do</strong>r del cual gira laorganización del síntoma histérico y porlo cual su cuerpo siempre se mantiene apunto de <strong>des</strong>fallecer. La esce<strong>na</strong> fija laposición femeni<strong>na</strong>.La identificación previa y laconstatación de la falta de la madre queera su propia falta, la orientó al padresien<strong>do</strong> igual a ella y querien<strong>do</strong> lo que ellaquería. Reconocer la castración mater<strong>na</strong> yelegir al padre fue elegir el mie<strong>do</strong> y laneurosis, pero también, al elegir la falta yel <strong>des</strong>eo, elegía al hijo para tapo<strong>na</strong>r lafalta. La relación con la madre orienta laelección de sexo, al amor al padre y alhijo están uni<strong>do</strong>s al reproche permanentea esa madre que era la responsable de sufalta de niña.Anteriormente el sujeto habíaconstrui<strong>do</strong> sus teorías, sus hipótesissobre el <strong>na</strong>cimiento y el sexo y derepente estas hipótesis están en<strong>des</strong>acuer<strong>do</strong> con un saber que se leescapa. Lacan lo dice claramente: “El malencuentro central está a nivel de losexual. Lo cual no quiere decir que losestadios tomen un tinte sexual que sedifunde a partir de la angustia decastración. Al contrario, se habla detrauma y de esce<strong>na</strong> primaria porque estaempatía no de produce” (Lacan, 1964:72)Recordemos que la elección sexuadano depende de la partida de <strong>na</strong>cimientoque inscribe al sujeto como varón yhembra, sino de un encuentro y lasignificación que el sujeto le da. Por esohablamos de elección del sujeto, ya quees, por u<strong>na</strong> parte, libre de estasignificación y, por otra parte, estasatisfacción se deriva de la pulsión; eneste caso oral. Es la castración en suplenitud de verdad que instituye el <strong>des</strong>eosexual infantil reprimi<strong>do</strong>, que se sustentaen el fantasma fundamental. En la esce<strong>na</strong>hay un claro <strong>des</strong>eo del hijo comometáfora del falo, y claro está, comoproducto del amor por el padre.Las otras esce<strong>na</strong>s a manera de se pegaaun niño identifican al sujeto en u<strong>na</strong>fórmula única y característica. La fraseenuncia <strong>do</strong>s posiciones distintas, del niñopega<strong>do</strong> y del adulto que pega.A diferencia de la primera, esta esce<strong>na</strong>representa u<strong>na</strong> acción precisa y si bien elsujeto puede no haberle da<strong>do</strong> u<strong>na</strong>importancia decisiva durante muchotiempo, siempre permaneció nítida en suconciencia. La esce<strong>na</strong> no tiene conteni<strong>do</strong>Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano118


sexual, aparece siempre implica<strong>do</strong> Otro;un parte<strong>na</strong>ire está siempre presente y elsujeto participa activamente, inclusocuan<strong>do</strong> se sitúa en posición pasiva, comomasoquista. La esce<strong>na</strong> tiene un valorparadigmático y ejemplifica la posicióndel sujeto, que resume los avatares de suhistoria, presentán<strong>do</strong>se como matrizorigi<strong>na</strong>ria e identificán<strong>do</strong>lo con u<strong>na</strong>fórmula.Tú serás así, y así te asegurarás como loque le falta al Otro. Es la frase i<strong>na</strong>uguraldel orden de un axioma al que el sujetoestá someti<strong>do</strong> y le conde<strong>na</strong> alsufrimiento. A<strong>na</strong> nos comenta de pasadau<strong>na</strong> esce<strong>na</strong> en la que se encuentra en u<strong>na</strong>actitud de sometimiento ante la miradadel Otro. “Estaba arrodillada con lasmanos juntas imploran<strong>do</strong>, suplican<strong>do</strong>perdón a mi mamá, ella me mirabaduramente, sentía mie<strong>do</strong>. Había hechoalgo que no debía”. El cuadro de valorparadigmático permite ver la posicióni<strong>na</strong>ugural que resume su existencia,presentán<strong>do</strong>se como matriz origi<strong>na</strong>ria <strong>des</strong>u vida, a la vez que permite ubicar ellugar frente a la demanda del Otro.Esta bella y triste esce<strong>na</strong> contiene unplus-de-goce que esconde esa mirada dela madre. Esa mirada esconde el –phi, lacastración. “La mirada solo se nospresenta bajo la forma de u<strong>na</strong> extrañacontingencia, simbólica de aquello queencontramos en el horizonte y comotope de nuestra experiencia, a saber, lafalta constitutiva de la angustia decastración” (Lacan, 1964:81)“En medio de aquello que se realiza laasociación libre, efectivamente, se vevenir, aparecer u<strong>na</strong> imagen por ejemplo,u<strong>na</strong> esce<strong>na</strong>, u<strong>na</strong> imagen sin origen, u<strong>na</strong>imagen que se presenta, llega<strong>do</strong> el caso,como aquello que Freud llamó recuer<strong>do</strong>encubri<strong>do</strong>r, o incluso como un sueño deinfancia, u<strong>na</strong> imagen surgida no se sabede <strong>do</strong>nde, como sin razón, que está casi aflor del fenómeno, que resiste al<strong>des</strong>plazamiento, y que el significante hacevolver siempre. Evidentemente, hay quepulsar esa imagen como apresada en elsignificante y preñada de significación.Significación absoluta, que no deriva, queescapa a la relatividad del significante,que es i<strong>na</strong>movible, que es casi como unquiste en las significaciones, y que Lacanformuló como axioma, en otras palabras,principio de inteligibilidad del conjuntode la relación con el mun<strong>do</strong> de esesujeto” (Soler, 1986:72), y que fundaademás la seguridad del sujeto, de lo queno duda, su punto de certeza.Lacan dice que el fantasma es u<strong>na</strong>venta<strong>na</strong> sobre lo real: “ahora tenemosque detectar el lugar de lo real, que va deltrauma al fantasma –en tanto que elfantasma nunca es sino la pantalla quedisimula algo absolutamente primero,determi<strong>na</strong>nte en la función de larepetición” (Lacan, 1964:68).Freud en “El Proyecto …” planteapor primera vez la posibilidad dearticular las <strong>do</strong>s esce<strong>na</strong>s. Deduce quealgu<strong>na</strong> vez hubo u<strong>na</strong> vivencia queconsistió en sumar A y B, y en <strong>do</strong>nde Ase convirtió en símbolo de B, un símboloinconsciente, reprimi<strong>do</strong>: la Cosa, dasDing fue sustituida por el símbolo.Añade además que hay <strong>des</strong>plazamientode cantida<strong>des</strong> de B a A, o que B essustituto de A, lo que sería tratarlo almo<strong>do</strong> de la represión histérica.Si la primera esce<strong>na</strong> enfrenta al sujetocon un enigma para el que no hayrespuesta, la segunda ejemplifica laposición del sujeto y las condiciones <strong>des</strong>atisfacción pulsio<strong>na</strong>l, u<strong>na</strong> satisfacciónque permanecería ignorada para el sujeto.Representa u<strong>na</strong> acción característica quese mantiene viva en la memoria, y a laque no se le había da<strong>do</strong> la importanciaque la interpretación revela.Interpretación ajustada. A tiempo quesorprende, hecha en el cuadro de latransferencia y que permite avanzar en elanálisis, salir del marco del fantasma.El objeto en su caída se lleva el horror,su condición terrorífica. Horror y temor<strong>des</strong>aparecen, la angustia cae y en su lugaraparece la verdad antes oculta. Elatravesamiento conlleva u<strong>na</strong> caída de laconsistencia imagi<strong>na</strong>ria del objeto ypermite u<strong>na</strong> nueva luz sobre la historia,u<strong>na</strong> luz que ilumi<strong>na</strong> en el tiempo, a pesardel tiempo.Para fi<strong>na</strong>lizar lo quiero hacer con unescrito de Victoria de Stéfano.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano119


“Ahora escribo, en mitad de lo queescribo me detengo. En realidad, siemprese está en la mitad de lo que se escribe,pues el escribir no acaba nunca. Loslibros si, los libros tienen un comienzo yun fi<strong>na</strong>l, u<strong>na</strong> tapa que abre y otra quecierra, cosas entre cosas, pero el escribir,que es como la santidad, siempre virtualpor más que se actúe, no tiene fi<strong>na</strong>l, amenos que llamemos fi<strong>na</strong>l al hechomeramente contingente de la vejez y lamuerte”.Referencias bibliográficas.FREUD, S. (1939). “Moisés y la religiónmonoteísta”. Obras completas. Madrid.Biblioteca Nueva.FREUD, S. (1895). “El proyecto de u<strong>na</strong>psicología para neurólogos”. Obras completas.Madrid. Biblioteca Nueva.LACAN, J. (1964). Semi<strong>na</strong>rio 11. “Los cuatroconceptos fundamentales del psicoanálisis”. BuenosAires. Pai<strong>do</strong>s.Idem, p:81SOLER, C. (1986). “Fi<strong>na</strong>les de análisis”.Buenos Aires. Ma<strong>na</strong>tial.LACAN, J. (1964). Semi<strong>na</strong>rio 11. “Loscuatro conceptos fundamentales delpsicoanálisis”. Buenos Aires. Pai<strong>do</strong>s.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano120


▪ Il <strong>tempo</strong> nella direzione della curaSubjetivar la muerte: u<strong>na</strong> apuesta a la vidaFlorencia Fariasiempo, muerte y acto seTentrelazan a lo largo deun análisis.Hablar del tiempo esintroducirnos en esadualidad a la que elpsicoanálisis nos invita:vida- muerte, vida quepara realizarse precisa de la muerte.“La incli<strong>na</strong>ción a no computar lamuerte en el cálculo de la vida trae comoconsecuencias muchas otras renuncias yexclusiones” nos dice Freud (1).Podríamos parafrasear : “Si quieressoportar la vida, prepárate para lamuerte”.Freud insistió que el inconsciente nosabe <strong>na</strong>da de la muerte y que no conoceel tiempo, es a<strong>tempo</strong>ral. Postula u<strong>na</strong>tensión entre el reconocimiento de lamuerte como la termi<strong>na</strong>ción de la vida yla negación de la muerte y su reducción ala <strong>na</strong>da, con la ilusión de la vida eter<strong>na</strong>.Nadie cree en su propia muerte, o lo queviene a ser lo mismo cada uno denosotros está convenci<strong>do</strong> en suinmortalidad.Sin embargo, las pérdidas soncircunstancias inevitables a lo largo de lavida. Exigen efectuar algo con ellas,requieren un tiempo que permitaatravesar u<strong>na</strong> dimensión de agujero en laexistencia e instalar allí el lugar <strong>do</strong>ndereconocer y simbolizar la faltaestructural. Falta estructural que remite ala falta en ser en el sujeto, y su recíproca,la castración del Otro.La dirección de la cura tiene <strong>des</strong>de elcomienzo, en su horizonte, la dimensióndel acto y además el tiempo de la curaestá sig<strong>na</strong><strong>do</strong> por su fin, puesto que setrata de un tiempo limita<strong>do</strong>, quereduplica en acto en el interior deldiscurso a<strong>na</strong>lítico, el irreversible paso deltiempo vital, habitualmente sig<strong>na</strong><strong>do</strong> porla <strong>des</strong>mentida.Cada análisis tiene un tiempo lógico,para el cual no hay prescripción, será elaprés-coup que sancio<strong>na</strong>rá si ese análisistranscurrió en un tiempo que le permitióalcanzar el fin.Es el fin del análisis que posibilita queel tiempo se historice en acto. Desaloja alsujeto de la comodidad, de la pasividad.Los tiempos de la cura¿Qué implica el tiempo en la lógica dela cura? El tiempo en su constituciónmisma se localiza en el acto de la palabra,sin ella no podríamos localizarnos en eltiempo.En la dialéctica de la articulación entreel tiempo de la repetición y el tiempopara concluir el análisis se juega un análisis.En estos <strong>do</strong>s tiempos se trata deevitar el vacío del uno como el infinitodel otro. Así, al tiempo de la repetición yal de la precipitación, tenemos queoponerle otro, lo que llamamos tiempológico.Tiempo que es escansión, punto de almohadilla<strong>do</strong>,cortes de sesión einterpretaciones que van en contra delsenti<strong>do</strong>.Podemos diferenciar en la cura <strong>do</strong>sgran<strong>des</strong> tiempos: Un primer tiempo deapertura del inconsciente, es un tiempode irrupción en un fon<strong>do</strong> de a<strong>tempo</strong>ralidad,y el tiempo del proceso lógico, loque Lacan llama “certidumbre anticipada”que paradójicamente es capaz de introducirde manera efectiva u<strong>na</strong> dimensiónde incertidumbre.Así entre el instante de mirar, el tiempopara comprender y el momento deconcluir, u<strong>na</strong> de las cuestiones fundamentaleses cómo interviene cierto gra<strong>do</strong>de incertidumbre. Sin él no habráposibilidad de u<strong>na</strong> verdadera conclusión.El uso del tiempo lógico, va a contracorrientede la inercia depresiva de la repetición.No es un tiempo que siguecierta burocratización, tiempoEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano121


standariza<strong>do</strong>, sino es el tiempo de latransferencia en la dimensión del acto.Acto, que como tal es tan incalculablecomo incontrolable. Por lo cual seencuentra exclui<strong>do</strong> del ámbito del análisisto<strong>do</strong> tipo de previsión, de timing, defijación previa de plazo.Lacan plantea en el Semi<strong>na</strong>rio XV, queun psicoanálisis empieza a partir del actoi<strong>na</strong>ugural del a<strong>na</strong>lista que instaura la reglafundamental, y a lo largo del análisis sevan dan<strong>do</strong> sucesivos actos, queformarían parte de lo que es el actoa<strong>na</strong>lítico. Largo recorri<strong>do</strong> que vatransforman<strong>do</strong> la falta en pérdida, laimpotencia en imposibilidad.El tiempo en la neurosisEl neurótico se instala en un tiempocristaliza<strong>do</strong>, goza en este tiempoimproductivo, hecho de incertidumbres,se <strong>des</strong>vía hacia tareas contingentes, paraevitar de ese mo<strong>do</strong> la consumación delacto radical, que es aquel en el que sejuega en la apuesta de su <strong>des</strong>eo decidi<strong>do</strong>y se hace responsable de él.El sujeto mantiene u<strong>na</strong> paradójica ysintomática relación con el tiempo. Lamanera en la cual cada sujeto se lasarregla con el tiempo, se reencuentra ensu síntoma, se articula a él, mostran<strong>do</strong> larelación del sujeto con lo real.El neurótico realiza to<strong>do</strong> tipo demaniobras dilatorias, ya sea postergan<strong>do</strong>el acto como lo hace el obsesivo, que envez de realizarlo, piensa bajo la forma dela duda, considera que nunca llegó elbuen momento, no permitien<strong>do</strong> lasorpresa y lo imprevisible. El obsesivo en“la espera de la muerte”, vive esta esperade la muerte como su vida. Intenta quesu existencia transcurra en un mun<strong>do</strong>a<strong>tempo</strong>ral, la tardanza, están al servicioque no suceda <strong>na</strong>da, entra en un tiempoque no existe.El tiempo del inconsciente noreconoce un proceso cronológico sinoque empuja a la vuelta hacia el mismolugar, a la irrupción de lo real, alarrasa<strong>do</strong>r goce del Otro, a las fauces delcocodrilo, a menos que un sabercomience a inscribirse.El análisis supone la liberación deltiempo como categoría vacía y finita entanto la enfermedad, que sostiene lafantasía de inmortalidad, implica elsometimiento a un tiempo lineal,cuantifica<strong>do</strong>, sustraí<strong>do</strong> de nuestro controly decisiones.Puede advenir, luego del recorri<strong>do</strong> deun análisis, el tiempo del acto placenteroy responsable, libera<strong>do</strong> ya el sujeto de laperpetua postergación <strong>des</strong>iderativa, asícomo de la fantasía de un eternopresente, sig<strong>na</strong><strong>do</strong> por la influencia de unpasa<strong>do</strong> no resuelto y un futuro que notermi<strong>na</strong> de acontecer.Tiempo de concluir¿Cuán<strong>do</strong> es el tiempo de concluir u<strong>na</strong>nálisis? El dar por termi<strong>na</strong><strong>do</strong> un análisistiene que ver con u<strong>na</strong> decisión. Pero¿Quién decide? No es el a<strong>na</strong>lista, tampocoel a<strong>na</strong>lizante, es u<strong>na</strong> decisión acéfala,sin autor, no depende de la voluntad.El a<strong>na</strong>lista tiene sin embargo, la responsabilidadde escuchar esa decisión.Concluir antes de que sea demasia<strong>do</strong>tarde y antes de perder, quizás parasiempre, el momento oportuno. Estetiempo demuestra que no hay tiempo.No es que al análisis le falte tiempo, porel contrario tiene to<strong>do</strong> el tiempo posible.Se trata de un tiempo lógico, tiempo enque cesan las dudas y adviene u<strong>na</strong> especiede certeza, el acto a<strong>na</strong>lítico soportan<strong>do</strong>lo incalculable, tramos fi<strong>na</strong>les enque el saber ya no se espera del a<strong>na</strong>lista,testigo a veces silencioso de estos encuentros,se preanuncia su caída.Debe hacerse el duelo por el a<strong>na</strong>listaque sostuvo la función a lo largo delanálisis y el duelo por el objeto “a”,pérdida radical en la estructura, que seinscribe como falta auspiciante.En “Momento de concluir”, Lacanpropone:” El fin del análisis es cuan<strong>do</strong> seha gira<strong>do</strong> <strong>do</strong>s veces en círculo, es decirreencontra<strong>do</strong> esto de lo cual está prisionero”.Entendemos que <strong>do</strong>s son lasversiones en que lo real <strong>des</strong>anuda<strong>do</strong> tocael cuerpo: muerte y sexo. Girar en tornoa ello, arrancar un decir a lo real.Del análisis debe surgir un nuevotiempo subjetivo, da<strong>do</strong> que se trata deEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano122


lograr la transformación cualitativa delmismo, en el senti<strong>do</strong> de instalar u<strong>na</strong><strong>tempo</strong>ralidad sig<strong>na</strong>da por la liberacióndel goce.El tiempo de la creación se puede<strong>des</strong>plegar en toda su potencia en tanto seasume, aun con temor, la certeza de lapropia finitud, sien<strong>do</strong> la obra el mo<strong>do</strong>más logra<strong>do</strong> de respuesta sublimatoria alimpacto traumático de lo real de lamuerte.Solo con el tiempo acota<strong>do</strong> que mediaentre la certidumbre de la propia muertey su consumación se puede instalar lacreación, y los plazos breves yperentorios de toda existencia ame<strong>na</strong>zadapor su extinción inminente, son el motorque acelera y precipita el apuro y lapremura necesarios para la realización detoda producción.Se trata de inscribir en la historialibidi<strong>na</strong>l del sujeto un tiempo auténticocorrelativo de la subjetivación de lamuerte, que el análisis otorgue al sujeto eltiempo necesario para que pueda<strong>tempo</strong>ralizar su ser, concientizan<strong>do</strong> ydisolvien<strong>do</strong> sus estáticos puntos de goce.Toda <strong>tempo</strong>ralización del ser se hallasig<strong>na</strong><strong>do</strong> por la capacidad de anticipar laeventualidad de la propia muerte. No setrata de estar a la espera de queacontezca la muerte, ponien<strong>do</strong> así fin a laexistencia. Sino asumir con valor laanticipación de la muerte que operacomo “metáfora real” y permite realizarun proyecto que incluye el carácterrestitutivo del límite <strong>tempo</strong>ral, el queabre, paradójicamente, las máximas posibilida<strong>des</strong>Solo la muerte subjetivada es condiciónde toda sublimación posible. El tiemposubjetivo resulta u<strong>na</strong> categoría ligada a lasublimación y por ende supone la capacidadde asumir valiente y creativamente laposibilidad cierta de la propia muerte.Entonces la muerte enfrentada sincobardía permite la inscripción subjetivadel tiempo.“Quizás el arte y el psicoanálisis constituyenformas privilegiadas <strong>des</strong>ubjetivación, al otorgarnos la posibilidadde representar estética y poéticamente,en el marco de u<strong>na</strong> <strong>tempo</strong>ralidadplacentera, este exceso traumáticopulsio<strong>na</strong>l a<strong>tempo</strong>ral en torno del cual seconstruye nuestra historia libidi<strong>na</strong>l” (2).Se trata ni más ni menos que de laasunción de la castración. Recorri<strong>do</strong> porlos confines de la castración quesubjetivan la falta y propicia un acto, queno es impulsivo ni posterga<strong>do</strong>. Que elsujeto, sirvién<strong>do</strong>se de su análisis, puedaalcanzar a penetrar en lo real que leconcierne y de esta manera prescinde <strong>des</strong>u análisis.Poder acceder a otro goce, a la medidadel <strong>des</strong>eo, el goce de la vida.Referencias Bibliográficas:(1) FREUD, S. (1915) De guerra y muerte.Temas de actualidad. OC Tomo XIV.Bs AS.Amorrortu editores. 1993(2) MILMANIENE, J. El tiempo del sujeto.Editorial Biblos. Buenos Aires, 2005.Allouch, J. Erótica del duelo en el tiempo dela muerte seca. Editorial Edelp, Bs As, 1996CHAMORRO, J. Clínica del fin del análisis.Cap. “Identificación al síntoma,” y “Lo real yla identificación”.EOL, Grama. Bs As, 2005DREIZZEN, A. Los tiempos del duelo.Homo Sapiens Ediciones, 2001FREUD, S. “Análisis termi<strong>na</strong>ble eintermi<strong>na</strong>ble “O.C.Tomo XXIII, Bs As,Ed.Amorrortu, 1993FREUD, S. (1915) “De guerra y de muerte””O.C. Tomo XIV, Bs As, EditorialAmorrortu, 1993Freud, S. (1915) “Duelo y melancolia” OC.Tomo XIV, Bs As , Editorial Amorrortu ,1993LACAN, J. (1964) El semi<strong>na</strong>rioo 11 . Loscuatro conceptos fundamentales delpsicoanálisis. Bs As, Paidós, 1987LACAN, J. (1967) El semi<strong>na</strong>rio 15 El actopsicoa<strong>na</strong>lítico. Inédito.LACAN, J. (1974) El semi<strong>na</strong>rio 22.RSI.InéditoLACAN, J. (1976) El semi<strong>na</strong>rio 24 Línsuque sait de lúne-bévue s´aile a mourre-Inédito.LÓPEZ, H. “Lo fundamental de Heideggeren Lacan” Bs. As Ed. Letra Viva, 2004MILMANIENE, J. “El tiempo del sujeto”Buenos Aires, Editorial Biblos, 2005SOLER, C. “Fi<strong>na</strong>les de análisis” Bs. As.Editorial Ma<strong>na</strong>ntial, 1988SOLER, C. “El plus de tiempo” RevistaUno por Uno Nº 36, 1993.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano123


▪ Il <strong>tempo</strong> nella direzione della curaO inessencial <strong>do</strong> sujeito suposto saberSílvia Fontes Franco“Nesse <strong>des</strong>-ser revela-se o inessencial <strong>do</strong> sujeito supostosaber, <strong>do</strong>nde o futuro psica<strong>na</strong>lista entrega-se aoagalma da essência <strong>do</strong> <strong>des</strong>ejo, disposto apagar por eleem se reduzin<strong>do</strong>, ele e seu nome, ao significante qualquer122 ”.título <strong>des</strong>te trabalhoOfoi toma<strong>do</strong> de umapassagem <strong>do</strong> texto deJacques Lacan, a “Proposiçãode 9 de outubro de1967 sobre o a<strong>na</strong>lista daEscola” 123 . Lacan dirá“que foi com o objetivo deisolar o que é <strong>do</strong> discursoa<strong>na</strong>lítico que fez a Proposição”. 124 Ao longo<strong>do</strong> seu ensino é possível <strong>des</strong>tacar váriospontos precisos <strong>des</strong>se empenho de Lacanem manter vivo o discurso a<strong>na</strong>lítico, sua“lâmi<strong>na</strong> cortante”.Na “Proposição” Lacan estabelece umcorte, uma ruptura em relação a tu<strong>do</strong> oque havia si<strong>do</strong> estabeleci<strong>do</strong> até entãopara a formação <strong>do</strong> a<strong>na</strong>lista e para a direção<strong>do</strong> <strong>tratamento</strong>. O inédito, o subversivonesse escrito é colocar em continuidadea Psicanálise em intensão e a Psicanáliseem extensão e é em torno daformalização <strong>do</strong> fi<strong>na</strong>l de análise que essaarticulação é possível.Neste texto de 1967, que completouquarenta anos, Lacan coloca <strong>na</strong> berlinda,mais uma vez, a análise <strong>do</strong>s a<strong>na</strong>listas. Nofi<strong>na</strong>l de seu ensino, expressou, mais umavez, que esperava que o dispositivo <strong>do</strong>passe dissesse alguma coisa sobre o queocorre no fi<strong>na</strong>l de uma análise: “como éque pode passar pela cabeça deles – é aí que eu122LACAN, J. “Proposição de 9 de outubro de1967”, p 259. In: Outros Escritos.123LACAN, J. “Proposição de 9 de outubro de1967”. In: Outros Escritos.124LACAN, J. “Sobre a experiência <strong>do</strong> Passe(1973)”. In: Documentos para uma escola. RevistaLetra Freudia<strong>na</strong>. Ano XIV, n.0 p. 54-59.situo a questão – a ideia de se autorizarem aser a<strong>na</strong>listas 125 ”.Como é possível manter vivo o discursoa<strong>na</strong>lítico, sem colocar em questão aanálise <strong>do</strong>s a<strong>na</strong>listas? Como é possível alguémocupar um lugar quan<strong>do</strong> ainda estáembaraça<strong>do</strong> em seu gozo fantasmático?Há uma articulação lógica e indissociávelentre o início e o fi<strong>na</strong>l de análise, entre aposição <strong>do</strong> a<strong>na</strong>lista e a direção <strong>do</strong> <strong>tratamento</strong>.O que sustenta essa articulaçãológica é a transferência e seu manejo suportadapelo <strong>des</strong>ejo <strong>do</strong> a<strong>na</strong>lista (um lugar,uma função, um x), possível resulta<strong>do</strong>de uma análise levada até o fim, a partirda passagem de a<strong>na</strong>lisante a a<strong>na</strong>lista.No seminário “O avesso da psicanálise 126 ”,às voltas com a transferência, Lacan perguntanovamente o que define um a<strong>na</strong>lista?,e mais a frente, o que se espera deum psica<strong>na</strong>lista?E responde: “análise, eiso que se espera de um psica<strong>na</strong>lista”.Na “Proposição”, Lacan indica “os pontosde junção onde devem funcio<strong>na</strong>r nossos órgãos degarantia 127 ”, e articula o começo e o fimda psicanálise. E é a partir da teorização<strong>do</strong> fi<strong>na</strong>l de análise e <strong>do</strong> ato psica<strong>na</strong>lítico -ato em que o a<strong>na</strong>lisante se tor<strong>na</strong> a<strong>na</strong>lista- que ele propõe o dispositivo <strong>do</strong> passe“onde o ato poderia ser apreendi<strong>do</strong> no momentoem que se produz 128 ”. Dispositivo inédito, opasse, <strong>des</strong>de o início, teve consequências<strong>na</strong> comunidade a<strong>na</strong>lítica, provocan<strong>do</strong> ondasao subverter a formação <strong>do</strong> a<strong>na</strong>lista125LACAN, J. “Jor<strong>na</strong>das sobre a experiência <strong>do</strong>Passe(1978)”. In: Documentos para uma escola.Revista Letra Freudia<strong>na</strong>. Ano XIV, n.0 p. 63.126LACAN, J. O seminário, livro 17: O avesso dapsicanálise, p. 50, Rio de Janeiro: Jorge Zahar,1991127LACAN, Jacques. “Proposição de 9 deoutubro de 1967”, p 252. In: Outros Escritos.128LACAN, J. “Discurso <strong>na</strong> Escola Freudia<strong>na</strong> deParis (1967)”, p. 271. In: Outros Escritos. Rio,Zahar, 2003.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano124


fundada, até então, numa tentativa de“tapeação <strong>do</strong> real”.Lacan, crítico das concepções de fi<strong>na</strong>lde análise que tinham como objetivo aidentificação com o eu <strong>do</strong> a<strong>na</strong>lista e\ouuma adaptação à realidade, separa <strong>do</strong> sujeitosuposto saber a pessoa <strong>do</strong> a<strong>na</strong>lista, atransferência é com um significante qualquer<strong>do</strong> a<strong>na</strong>lista. O sujeito suposto saberé um equivoco, e a psicanálise visa reduzirsua função até sua <strong>des</strong>tituição ao fi<strong>na</strong>lde uma análise: “No começo da psicanáliseestá a transferência” 129 . “E o sujeito supostosaber é o eixo a partir <strong>do</strong> qual se articula tu<strong>do</strong> oque acontece com a transferência” 130 .Mas o que condicio<strong>na</strong> a transferência?Embora Lacan diga nesse texto que nãotemos que dar conta <strong>do</strong> que a condicio<strong>na</strong>,não cessou de formalizá-lo (o que acondicio<strong>na</strong>) e sua possível resolução, atéo fi<strong>na</strong>l <strong>do</strong> seu ensino.A psicanálise não inventou a transferência,ela sempre existiu, é um fenômenogeral, efeito da linguagem. O méritode Freud, <strong>des</strong>de An<strong>na</strong> O., foi não ter recua<strong>do</strong>frente a sua manifestação, isolan<strong>do</strong>-ae incorporan<strong>do</strong>-a ao <strong>tratamento</strong>a<strong>na</strong>lítico. Lacan demonstrou-a, precisouseu manejo e resolução partin<strong>do</strong> da lógicae da topologia.A partir <strong>do</strong> ensino de Lacan, escolhium ponto <strong>do</strong> seminário “De um Outro aooutro 131 ” para tentar articular, inicialmente,aquilo que se verifica <strong>na</strong> práticaem uma análise levada a seu termo. Minhaintenção é falar disso que ocorre, nomomento de concluir, o <strong>des</strong>fecho fi<strong>na</strong>lquan<strong>do</strong> o sujeito conclui sobre aquiloque ele foi como objeto para o Outro aomesmo <strong>tempo</strong> em que surge a suposiçãode saber no Outro e sua <strong>des</strong>tituição.No seminário “De um Outro ao outro 132 ”,Lacan, retoma a questão <strong>do</strong> sujeito <strong>na</strong>sua relação com o Outro, e precisa aquestão <strong>do</strong> sujeito suposto saber e a funçãológica <strong>do</strong> objeto a. A partir da teoria129LACAN, J. “Proposição de 9 de outubro de1967”, p 252. In: Outros Escritos.130Idem, p.253.131LACAN, J. O seminário, livro 16: De um Outro aooutro. Publicação <strong>do</strong> Centro de Estu<strong>do</strong>sFreudianos <strong>do</strong> Recife. Publicação não comercialexclusiva.132Idem.<strong>do</strong>s conjuntos, Lacan, mais uma vez colocaem evidência que o que “condicio<strong>na</strong>”a transferência, é a estrutura <strong>do</strong> sujeito:transferência é a transferência da estrutura,ou seja, sua estrutura de linguagem.Mais uma vez, Lacan recorre à fórmula:o significante é o que representa osujeito para o Outro significante e demonstraa coalescência entre a estrutura<strong>do</strong> sujeito e o sujeito suposto saber. É aprópria crença <strong>do</strong> sujeito no saber inconscienteque possibilita que ele se dirijaa um Outro que ocupe essa função. Lacanenfatiza, que o sujeito é representa<strong>do</strong>como um (1) para um outro significante,este um Outro, é o que representa o um(1), unário(marca de um gozo) no Outro.Cada inscrição <strong>do</strong> traço unário no Outrovisa a repetição de um gozo enigmático.Lacan nos diz que é necessário acrescentara esse um no Outro, o conjunto vazio(segun<strong>do</strong> a definição da teoria <strong>do</strong>sconjuntos) 1, (1,0).O que está dentro <strong>do</strong>parêntese é o Outro (A), o conjunto vazio,“esse um-a-mais”, representa<strong>do</strong> porcírculos que se engendram indefinidamente,transforman<strong>do</strong> o que era interiorem exterior. Essa repetição se organizaao re<strong>do</strong>r de uma borda, um buraco, o lugar<strong>do</strong> objeto a: “[...] um buraco sozinhobasta para fixar toda uma conduta subjetiva 133 .Esse conjunto vazio representa a incompletude<strong>do</strong> Outro (ele evoca o para<strong>do</strong>xode Russel) que o objeto a, em-forma, ouseja, o objeto a enforma A. Este Outroinconsistente, esse vazio, o objeto a (essefalso ser) irá enformar (envolver).Podemos afirmar que o sujeito busca<strong>na</strong> transferência, <strong>na</strong> suposição de saber, oser, ser Um. O sujeito dividi<strong>do</strong>, falta-aser,demanda ao Outro, ser, como explicitaLacan em “Posição <strong>do</strong> Inconsciente”: “ Aespera <strong>do</strong> advento <strong>des</strong>se ser em sua relação com oque <strong>des</strong>ig<strong>na</strong>mos <strong>des</strong>ejo <strong>do</strong> a<strong>na</strong>lista,[...] [...]porsua própria posição, é essa a última e verdadeiramola <strong>do</strong> que constitui a transferência. Eisporque a transferência é uma relação estritamenteligada ao <strong>tempo</strong> e ao seu manejo 134 ”.O que “condicio<strong>na</strong>” a transferência é a“coalescência” entre o toro <strong>do</strong> sujeito e o133Ibidem, p.253.134LACAN, J. “Posição <strong>do</strong> inconsciente”, p.858.In: Escritos. Rio de Janeiro, Zahar, 1998.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano125


toro <strong>do</strong> Outro, estrutura da neurose, algomuito evidente <strong>na</strong>s análises onde “verda<strong>des</strong>escondidas, as neuroses as supõem sabidas.É preciso <strong>des</strong>tacá-las <strong>des</strong>sa suposição paraque eles, os neuróticos, cessem de representar <strong>na</strong>carne essa verdade 135 ”. Lacan explica então,que cabe ao a<strong>na</strong>lista efetuar “o corte graçasao que, essa suposição de saber é arrancada 136 ”.Esta estrutura, essa coalescência, que ocorte, o ato <strong>do</strong> a<strong>na</strong>lista, visa separar. Lacandefine a interpretação como umcorte, “[...] cortes que têm efeito de subversãotopológica 137 ”; corte no toro <strong>do</strong> neurótico,evidencian<strong>do</strong> o furo central, o vazio<strong>des</strong>te objeto a, que a suposição de sabervisava encobrir.No seminário “Momento de concluir 138 ”,<strong>na</strong> famosa aula de 10 de janeiro de 1978,Lacan repete mais uma vez que o sujeitoé sempre suposto, não há sujeito, e o supostosaber, é o suposto ler de outromo<strong>do</strong>, o que se inscreve no inconsciente.O a<strong>na</strong>lista lê o que se inscreve no inconsciente,não como uma cifra, mas comoíndice <strong>do</strong> real, como S(A barra<strong>do</strong>) que oa<strong>na</strong>lista com seu corte em ato faz aparecer,operan<strong>do</strong> a separação, fazen<strong>do</strong> surgiressa suposição de saber no Outro, evidencian<strong>do</strong>sua inconsistência. A suposiçãode saber se sustenta por um saberabsoluto. Não existe o sujeito suposto.No fi<strong>na</strong>l da análise, como nos prisioneiros<strong>do</strong> apólogo, há um salto, uma passagemque se faz no limite (momento deconcluir), um ato <strong>do</strong> sujeito,“apesar dafalta de saber”, uma conclusão queconstitui uma asserção sobre si mesmo.Nesse momento em que o sujeito concluisobre aquilo que ele foi como objetopara o Outro, nesse momento, é que osujeito se dá conta da suposição de saber,da suposição <strong>do</strong> Outro ao mesmo <strong>tempo</strong>em que se revela o inessencial <strong>do</strong> sujeitosuposto saber: “A hora <strong>do</strong> encontro é também<strong>des</strong>pedida”. 139135Idem. O seminário, livro 16: De um Outro ao outro,p.375.136Ibidem, p.375.137LACAN, J. O aturdi<strong>do</strong>, p. 474. In: OutrosEscritos. Rio de Janeiro, Zahar, 2003.138LACAN, J. O momento de concluir. Aula de10 de janeiro de 1978. Tradução de Jairo Gerbase.In: www.campopsica<strong>na</strong>litico.com.br.139Milton Nascimento. Música : “Encontros e<strong>des</strong>pedidas”.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano126


▪ Il <strong>tempo</strong> nella direzione della curaO <strong>tempo</strong> <strong>na</strong> direção <strong>do</strong> <strong>tratamento</strong>Alba Abreu Lima“O passa<strong>do</strong> não reconhece seu lugar: está semprepresente...”Mario Quinta<strong>na</strong><strong>tempo</strong> em que vivemosnunca esteve tãoOsatura<strong>do</strong> de produtos.Produtos cada vezmais excedentes e inventa<strong>do</strong>spela força<strong>do</strong> capitalismo paracondicio<strong>na</strong>r os consumi<strong>do</strong>res a possuirsempre algo novo, sen<strong>do</strong> esse o mo<strong>do</strong>que legitimaria a perso<strong>na</strong>lização. Échegada a hora da <strong>des</strong>graça simbólica aque Freud¹ se referia em mal estar <strong>na</strong>civilização: “por mais que se assemelhe aum deus, o homem hoje não se sentefeliz”.A psicanálise vislumbra o perigo dassoluções rápidas e das respostasinsuficientes ape<strong>na</strong>s para responder ofluxo da tendência ta<strong>na</strong>tológica, e o que épior, nos quadros das chamadasinstituições psica<strong>na</strong>líticas.O <strong>tempo</strong> sempre foi a<strong>na</strong>lisa<strong>do</strong> comoum conceito relacio<strong>na</strong><strong>do</strong> à cultura <strong>na</strong>sociedade a qual pertencemos. Namitologia grega, Cronos, deus <strong>do</strong> <strong>tempo</strong>,era personifica<strong>do</strong> <strong>na</strong> figura de um velhoala<strong>do</strong>, simbolizan<strong>do</strong> sua rapidez; comuma foice, para representar seu poder<strong>des</strong>trui<strong>do</strong>r e, alguns artistas, colocam-lheainda uma ampulheta <strong>na</strong> mão porque osantigos se serviam <strong>des</strong>te instrumentocomo relógio, para a medida <strong>do</strong> <strong>tempo</strong>.Galileu Galilei se preocupou em medire utilizar o <strong>tempo</strong> como uma maneira decompreender a <strong>na</strong>tureza: determi<strong>na</strong>n<strong>do</strong>equações de movimento da queda <strong>do</strong>scorpos demonstrou que era possível preveros movimentos conforme o <strong>tempo</strong>passava. Posteriormente, Isaac Newtonconstruiu as bases da física clássica, apresentan<strong>do</strong>o conceito de <strong>tempo</strong> absoluto,como se fosse um rio que fluísse semprepara frente e de maneira uniforme – o<strong>tempo</strong> simplesmente passa. Mas foiAlbert Einstein quem introduziu oconceito de que o <strong>tempo</strong> e o espaço nãosão coisas distintas. Com a teoria darelatividade, definiu que o mesmointervalo de <strong>tempo</strong> pode ser diferentepara diferentes observa<strong>do</strong>res: o <strong>tempo</strong>,portanto, é relativo para quem o estámedi<strong>do</strong> e não existe um <strong>tempo</strong> universal.Freud – tão revolucionário quantoEinstein <strong>na</strong>s fronteiras <strong>do</strong> impossível -também inventa sua ‘teoria da relatividade’quan<strong>do</strong> afirma que a realidade psíquicanão é a realidade factual, mas dependeinteiramente <strong>do</strong> trilhamento significantedeixa<strong>do</strong> pelas marcas <strong>do</strong> vivi<strong>do</strong>, queesperam um acontecimento que lheforneça senti<strong>do</strong>, retroativamente(Nachträglich).Ele não abor<strong>do</strong>u diretamente a noçãode <strong>tempo</strong> a não ser num sucinto eadmirável ensaio de 1915, Sobre atransitoriedade, onde relata a conversa quetivera num passeio pelos campositalianos <strong>na</strong> companhia de Rainer-MariaRilke e da amiga Lou-Andreas Salomé.Na ocasião, conversavam sobre o carátertransitório da beleza das coisas e acaducidade <strong>do</strong>s objetos e finitude davida. O poeta fala <strong>do</strong> <strong>des</strong>ejo deeternidade e Freud responde que é precisoretirar a libi<strong>do</strong> <strong>do</strong>s objetos para ligá-laaos substitutos. Freud não compreendiaporque alguma coisa perderia seu valor,única e exclusivamente devi<strong>do</strong> a sua limitaçãono <strong>tempo</strong>. Para Freud, diferentementede Rilke, a transitoriedade implicarianão em uma perda, mas em um aumento<strong>do</strong> valor <strong>do</strong> objeto em questão,pois a limitação da possibilidade de umafruição elevaria o valor <strong>des</strong>sa fruição. Odiálogo ocorreu no verão antes de deflagradaa primeira guerra, como se Freudhouvesse previsto os acontecimentos quese sucederam. Ele escreve²:Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano127


“O valor da transitoriedade é ovalor da escassez no <strong>tempo</strong>. Alimitação da possibilidade de umafruição eleva o valor <strong>des</strong>sa fruição...A beleza da forma e da facehuma<strong>na</strong> <strong>des</strong>aparece para sempre nodecorrer de nossas próprias vidas;sua evanescência, porém, ape<strong>na</strong>slhes empresta renova<strong>do</strong> encanto”.No entanto, antes disso, em 1899, notexto Lembranças encobri<strong>do</strong>ras³, ele revelaque as marcas mnêmicas podem ser reativadas,independentes <strong>do</strong> <strong>tempo</strong> quetenha passa<strong>do</strong> - são as pegadas daerotização infantil, fundamentos dafantasia - e que persistem sob uma capaaparentemente insignificante. O que elenos ensi<strong>na</strong> com esse texto é que umace<strong>na</strong> esconde uma outra que tem raízesfantasísticas, que recobrem o traumáticoedipiano.Na Interpretação <strong>do</strong>s Sonhos (4), eleaborda um inconsciente a<strong>tempo</strong>ral e nomecanismo de esquecimento <strong>do</strong>s sonhosdemonstra a possibilidade de intervenção<strong>do</strong> a<strong>na</strong>lista a partir <strong>do</strong> levantamento <strong>do</strong>recalque, produzin<strong>do</strong> efeitos retroativosde articulação significante.Passan<strong>do</strong> ao tema da duração <strong>do</strong><strong>tratamento</strong>, Ele atesta em to<strong>do</strong>s ostrabalhos sobre a técnica, que <strong>na</strong> neurosede transferência, moções pulsio<strong>na</strong>is serepetem com a mesma força da infância,por conta <strong>do</strong> <strong>des</strong>ejo in<strong>des</strong>trutível que não<strong>des</strong>gasta sua tessitura com o passar <strong>do</strong><strong>tempo</strong>.Concluin<strong>do</strong> seu percurso em Análise terminávele interminável (5) discute exaustivamentea duração da análise, o que sobrade imutável no sujeito – algo que estariafora de <strong>tempo</strong> - apesar <strong>do</strong> longo perío<strong>do</strong>e da efetividade <strong>do</strong> <strong>tratamento</strong> noesvaziamento de gozo <strong>do</strong> sintoma e <strong>do</strong><strong>des</strong>tino da pulsão.Sabemos que Lacan, <strong>des</strong>de o início seinteressa pelo <strong>tempo</strong> articulan<strong>do</strong>-o à subjetividade.A partir <strong>do</strong> texto sobre osofisma de 1945, O <strong>tempo</strong> Lógico (6) elemodula o <strong>tempo</strong> de acor<strong>do</strong> com umaoperação que se <strong>des</strong>envolve num <strong>tempo</strong>que não é cronológico, mas deproposições, obedecen<strong>do</strong> a uma lógica decircunstâncias: instante de ver, <strong>tempo</strong> decompreender, momento de concluir. Narelação de alteridade, o sujeito adquireuma certeza antecipada sobre suaidentidade em função de uma operaçãológica de afirmação conclusiva. A partirdaí, a clínica se aparelha nessa modulação<strong>do</strong> <strong>tempo</strong> para a convocação ao saber <strong>na</strong>direção <strong>do</strong> <strong>tratamento</strong>: o corte, asuspensão da certeza, a pontuação <strong>do</strong>discurso interrompem os momentos emque o sujeito poderia concluir, para leváloa um trabalho de elaboração <strong>do</strong>insabi<strong>do</strong>.Em Função e Campo da Fala e da Linguagem(7) Lacan retoma a noção de sujeitoque se constitui pela alteridade, emfunção <strong>do</strong> <strong>des</strong>ejo e acrescenta, basea<strong>do</strong>no texto de 1945, os efeitos técnicos <strong>do</strong><strong>tempo</strong>.De início interroga os casos freudianose principalmente o prazo fixa<strong>do</strong> para aduração <strong>do</strong> <strong>tratamento</strong> <strong>do</strong> Homem <strong>do</strong>sLobos porque no seu ponto de vista aantecipação <strong>do</strong> <strong>tempo</strong>, só pode serindefinida e, numa perspectiva dialética,buscar a verdade <strong>do</strong> sujeito. Depois, eleintroduz a questão da duração da sessão:“o inconsciente demanda <strong>tempo</strong> para serevelar... mas qual é sua medida?”.Introduz aqui sua crítica à sessão de<strong>tempo</strong> cronológico, indiferente às tramas<strong>do</strong> discurso. Ele então, se opunha a umaconcepção psica<strong>na</strong>lítica extraviada ecentrada <strong>na</strong> teoria <strong>do</strong> Eu, e acentua que,qualquer <strong>tratamento</strong> que ofereçarespostas à demanda <strong>do</strong> sujeito, sóreforça o sintoma <strong>do</strong> paciente.Simplesmente porque não existemrespostas adequadas, já que o EU é umamiragem, uma ilusão que precisa serdissipada.Carmen Lafuente (8), em Heteridade 3:O <strong>tempo</strong> da psicanálise, recomenda aos psica<strong>na</strong>listasque quiserem conhecer os efeitosda estrutura, que se debrucem nomo<strong>do</strong> como se orde<strong>na</strong> o <strong>tempo</strong> <strong>na</strong> alíngua<strong>do</strong> a<strong>na</strong>lisante; assim como, <strong>na</strong> regressão,que refaz o caminho até o trauma,passan<strong>do</strong> pelos significantes da alie<strong>na</strong>ção,para que se possa produzir uma operaçãode separação. O que significa dizer que, o<strong>tempo</strong> de uma análise depende <strong>do</strong> mane-Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano128


jo da transferência e seus avatares, numpercurso que <strong>na</strong>da tem de linear.A<strong>na</strong> inicia suas entrevistas, reticente:não sabe se fica com o a<strong>na</strong>lista de muitosanos por já conhecer toda sua história ouse quer começar “tu<strong>do</strong> de novo” comigo.Fui indicada pelo colega de trabalhocomo a que não dá “significações pessoaisno <strong>tratamento</strong>, não exige que o pacientevenha to<strong>do</strong>s os dias, pagueadianta<strong>do</strong>, ou que a sessão seja umatortura de 50 minutos” (palavras dela)diferente de seu a<strong>na</strong>lista. Um dia chegano horário, senta e espera porque supõeque a placa <strong>na</strong> minha porta indicava paraaguardar. Depois de um <strong>tempo</strong>, saio epergunto por que não bateu, já que aplaca indicava que podia bater. Ela caiem prantos, pergunta como posso ficarsozinha. Ao perceber a incoerência dapergunta diante <strong>do</strong> meu silêncio, únicaintervenção possível (!) diz que é assim<strong>na</strong> vida: acha-se inconveniente com osfilhos a<strong>do</strong>lescentes, com o mari<strong>do</strong>, comas poucas amigas, no exercício decoman<strong>do</strong> exigi<strong>do</strong> pela profissão. Afirmaque fala as coisas erradas, nos momentosmais impróprios e relata um problemamuito grave que está enfrentan<strong>do</strong> notrabalho... Diz que ultimamente tempensa<strong>do</strong> em <strong>des</strong>istir de viver: “se nãofosse o remédio não levantaria da cama”.Diante de uma pergunta sobre levantarda cama, relacio<strong>na</strong> que teve vergonha defalar ao a<strong>na</strong>lista de muitos anos comme<strong>do</strong> de ser “mal interpretada”, um fatoque não é fala<strong>do</strong> por ninguém da família,pois é motivo de muita vergonha para amãe: ela <strong>na</strong>sce quan<strong>do</strong> seu pai já nãotinha “como levantar da cama”.A partir daí relacio<strong>na</strong> sua ce<strong>na</strong> infantil eo lugar enigmático que <strong>des</strong>de sempre respondiaao <strong>des</strong>ejo <strong>do</strong> Outro – a nostalgiade ocupar um lugar para um paiimobiliza<strong>do</strong> e uma mãe atarefada com osoutros filhos.Lacan (9), em Variantes <strong>do</strong> <strong>tratamento</strong> padrão,adverte que o a<strong>na</strong>lista quan<strong>do</strong>acredita saber, converti<strong>do</strong> em quemdetém a experiência, induz a construçãode padrões – ten<strong>do</strong> como resulta<strong>do</strong> um“<strong>tratamento</strong> tipo”, excluin<strong>do</strong> aquelessujeitos que não respondem à propostaformalista. Nesse escrito fundamental,ele recoloca o a<strong>na</strong>lista em sua posiçãoética: “O a<strong>na</strong>lista, com efeito, só podeenveredar por ela (psicanálise <strong>do</strong>particular) ao reconhecer em seu saber osintoma de sua ignorância”. De uminconsciente como lugar estático e <strong>des</strong>enti<strong>do</strong> obscuro toma<strong>do</strong> pelos pós-freudianos,faz brotar uma concepçãodinâmica, de um sujeito representa<strong>do</strong>pelo significante em movimento a outrosignificante.Formatar o <strong>tratamento</strong>, fazer uma reeducaçãoemocio<strong>na</strong>l, nortea<strong>do</strong> ape<strong>na</strong>s <strong>na</strong>sugestão, sem lugar para o <strong>des</strong>ejo, que édeixa<strong>do</strong> transparecer <strong>na</strong> demanda, comoLacan evoca <strong>na</strong> Direção da Cura(10), aponto de fechar a boca e deixar a pacienteno leito, como pudemos observar nocaso A<strong>na</strong>, parece ser a preocupação deMarc Strauss <strong>na</strong> mesma revista Heteridade,no texto: As sessões breves (10). Demonstran<strong>do</strong>o avanço da<strong>do</strong> por Lacan <strong>des</strong>deA direção da Cura – a passagem <strong>do</strong>imaginário ao simbólico – ao O Aturdito -passagem <strong>do</strong>s ditos ao dizer, ou seja, apalavra como resposta de gozo àcastração que leva o discurso no qual osujeito está toma<strong>do</strong>, ele também propõe<strong>do</strong>is <strong>tempo</strong>s para a análise:1) <strong>tempo</strong> da elaboração fálica com sessõesde <strong>tempo</strong> variável, onde o sujeitoativa seu cenário, elabora, constrói, testemunhasua historia;2) sessões breves como o mo<strong>do</strong> de alcançaro mais além <strong>do</strong>s ditos, apontan<strong>do</strong>o dizer em sua radicalidade, corresponden<strong>do</strong>ao atravessamento da fantasia.Na pressa nossa de cada dia, as sessõesbreves não podem nos servir de padrão,sob o risco de voltarmos a uma práticatão inexata quanto aquela denunciada porLacan. Desta feita, invocan<strong>do</strong> o <strong>tempo</strong>lógico para justificar uma condução de<strong>tratamento</strong> que <strong>na</strong>da teria de lógica... Melhorseria seguirmos Gil:Tempo rei, ó, <strong>tempo</strong> rei, ó, <strong>tempo</strong> reiTransformai as velhas formas <strong>do</strong>viverEnsi<strong>na</strong>i-me, ó, pai, o que eu aindanão seiMãe Senhora <strong>do</strong> Perpétuo, socorrei...Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano129


Notas Bibliográficas:FREUD, Sigmund. O mal-estar <strong>na</strong> civilização(1932). In: Obras Completas. Rio de Janeiro:Imago, 1977.FREUD, Sigmund. Sobre a transitoriedade(1915). In: Obras Completas. Rio de Janeiro:Imago, 1977.FREUD, Sigmund. Lembranças encobri<strong>do</strong>ras(1899). In:Obras psicológicas completas. Rio deJaneiro: Imago, 1977.Freud S. - A Interpretação <strong>do</strong>s Sonhos (1900) –IN:Obras Completas de S. Freud – vols. IV eV – Rio de Janeiro: Imago –1977FREUD, S. Análise terminável einterminável. ESB, v.XXIII, p. 241-287, v.XXIII. Rio de Janeiro: Imago, 1969LACAN, J. (1945) "O <strong>tempo</strong> lógico e aasserção de uma certeza antecipada", inEscritos. Rio de Janeiro: Jorge Zahar: 1998Lacan, J. (1953). Função e campo da fala e dalinguagem em psicanálise. Em Escrito. (pp.238-324). Rio de Janeiro: Jorge Zahar, 1998Heteridade 3Lacan, J. (1955/1998) "Variantes <strong>do</strong><strong>tratamento</strong> padrão", in Escritos, Rio deJaneiro, Jorge Zahar.LACAN, J A direção <strong>do</strong> <strong>tratamento</strong> e osprincípios de seu poder (1958) in Escritos, Riode Janeiro, Jorge Zahar.Heteridade 3Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano130


▪ Il <strong>tempo</strong> nella direzione della curaO Tempo Lógico e a Duração da Sessão A<strong>na</strong>líticaDelma Maria Fonseca GonçalvesHá uma diferença quegera tensão, uma separaçãocerrada entre o<strong>tempo</strong> <strong>do</strong> indivíduo <strong>na</strong>sociedade e o <strong>tempo</strong> <strong>do</strong>sujeito. O 1º muda como <strong>tempo</strong>. Os agentessociais estão sempre a dar coorde<strong>na</strong>dassobre como se submeter ao <strong>tempo</strong>. Existemdiferenças fundamentais entre as socieda<strong>des</strong>primitivas e as moder<strong>na</strong>s. Nassocieda<strong>des</strong> primitivas e rurais, o <strong>tempo</strong>tem uma construção cosmológica,inscreven<strong>do</strong>-se nos ritmos da <strong>na</strong>tureza,nos rituais que escandem as práticassociais. Já <strong>na</strong>s socieda<strong>des</strong> moder<strong>na</strong>s o<strong>tempo</strong> entra no registro da quantificação.Para o sistema capitalista no qualestamos inseri<strong>do</strong>s time is money. É umopera<strong>do</strong>r fundamental <strong>do</strong>s processossociais de produção e a rentabilidade daexperiência <strong>do</strong> <strong>tempo</strong> se interpõe aosujeito. Há uma diferença fundamentalentre o <strong>tempo</strong> de todas as logiasfilosóficas – onto, teo, cosmo e tambémpsicologia e o <strong>tempo</strong> <strong>do</strong> sujeito.Há uma diferença fundamental e quegera mal estar entre o manejo <strong>do</strong> <strong>tempo</strong>entre os lacanianos e o <strong>do</strong>s pós freudianos.Esses últimos imagi<strong>na</strong>ram a noçãode regressão <strong>tempo</strong>ral nos <strong>tratamento</strong>s,fundamentada sobre a ideia prévia de um<strong>des</strong>envolvimento <strong>do</strong> sujeito, estabeleci<strong>do</strong>por estádios, suceden<strong>do</strong>-se no <strong>tempo</strong>,onde fica permiti<strong>do</strong> juntar uma <strong>tempo</strong>ralidadede historicização e uma <strong>tempo</strong>ralidadede <strong>des</strong>envolvimento. Essa noçãosustenta uma prática ou um <strong>tratamento</strong>que deveria conduzir o a<strong>na</strong>lisan<strong>do</strong> a passarde novo pelas opacida<strong>des</strong> ou fixaçõesa supostos estádios em uma pretendidaregressão real. E ainda, os psica<strong>na</strong>listasda IPA, começan<strong>do</strong> por Freud, que sevalem de um <strong>tempo</strong> essencialmentesimbólico, o <strong>tempo</strong> standart das sessõesde 50 minutos, fazem também umadiferença fundamental com o <strong>tempo</strong> <strong>des</strong>essão variável estabeleci<strong>do</strong> pela novaconcepção de inconsciente que nos trás aevolução da teoria lacania<strong>na</strong>.Nessas afirmativas feitas acima, a sociedade,a psicologia, os pós-freudianos <strong>des</strong>conhecemo significante e seus efeitos, osujeito dividi<strong>do</strong>, o lugar <strong>do</strong> Outro, daparticularidade <strong>do</strong> objeto <strong>na</strong> pulsão, no<strong>des</strong>ejo e no gozo. Excluem também oque Lacan pôde formular a respeito dadisjunção entre saber e verdade de ondeprocede o discurso a<strong>na</strong>lítico . A ciênciaesforçou-se, <strong>des</strong>de sempre, para inventaros aparelhos mais precisos queassegurassem a mensuralidade <strong>do</strong> <strong>tempo</strong>,mas para psicanálise a exatidão <strong>na</strong>da tema ver com a verdade. Essa aponta adivisão <strong>do</strong> sujeito, com a concepção <strong>do</strong>inconsciente que vai além daqueleestrutura<strong>do</strong> como uma linguagem, vaitocar no inconsciente como hiância,fenda, furo.Sabemos que só o discurso <strong>do</strong> psica<strong>na</strong>listafeito de imprevisibilidade, escançõese ato, restaura o poder de tocar o inconsciente.Um tal <strong>des</strong>pertar requer um outromanejo, inclusive <strong>do</strong> <strong>tempo</strong>, por trabalharcom uma concepção <strong>do</strong> inconsciente esvazia<strong>do</strong>de toda concepção de conteú<strong>do</strong>.Como Lacan nos indica no seminário XI:ele é vazio, pura falha, ruptura e é o conceitode furo que subjaz a to<strong>do</strong>s os efeitose não o <strong>do</strong> UM. Ali onde buscava-seos traços equívocos ou apaga<strong>do</strong>s emtu<strong>do</strong> que faz retorno <strong>do</strong> recalca<strong>do</strong>, onderei<strong>na</strong>va o ciframento e deciframento quetrabalham a favor <strong>do</strong> senti<strong>do</strong>, aquiacentua-se a estrutura de hiância. EmRadiofonia (1968),Lacan diz que o ics serevela ser um saber, mas um saber semconhecimento- portanto se mostra comoEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano131


uma disjunção <strong>do</strong> saber e da verdade. Aletra está aqui em detrimento <strong>do</strong>restabelecimento <strong>do</strong> senti<strong>do</strong> latente. Omestre interessa ao neurótico, mas não osurpreende, porque foraclui a verdade. Eé em direção da verdade que uma sessãode análise se norteia , onde o sujeito ésurpreendi<strong>do</strong> em sua divisão. O <strong>tempo</strong>de uma análise é o de uma transferênciaque se conta em <strong>tempo</strong> lógico. Talvez aimplicação decisiva de se investigar o<strong>tempo</strong> em análise seja a determi<strong>na</strong>ção demomentos de passagem, onde o sujeitoconclui com o Outro, pela posição ondeencontra-se só – uma verdade sobre oque o causa.O compromisso ético <strong>do</strong> a<strong>na</strong>lista écom a existência <strong>des</strong>se inconsciente, seufuturo depende de ser escuta<strong>do</strong> e omanejo <strong>do</strong> <strong>tempo</strong> da sessão e a função<strong>do</strong> corte empreendi<strong>do</strong> por ele, longe <strong>des</strong>erem um artifício técnico, ou umacoorde<strong>na</strong>da de como se submeter ao<strong>tempo</strong>, situam-se como derivação lógicae necessária <strong>des</strong>sa estrutura significantede hiância, furo, buraco. É em nome<strong>des</strong>sa <strong>des</strong>coberta que procuro, nessebreve estu<strong>do</strong>, a sustentação teórica para aprática das sessões de <strong>tempo</strong> variável.Nosso colega Marc Straus diz emHeteridade 3 que “uma vez que a sessãotem uma duração variável, nenhum fimde sessão é “inocente”, eles são to<strong>do</strong>ssignificantes: “por que nesse momento?O que, pois, ele ouviu? As escansões são,portanto próprias para relançar a cadeiaassociativa <strong>na</strong> procura da causa”.Sabemos que Freud anunciou que o inconscienteignora o <strong>tempo</strong>, mas acentuouo efeito <strong>do</strong> <strong>na</strong>chtraglich, onde, o que nãopode ser li<strong>do</strong>, mas se inscreveu num 1º<strong>tempo</strong>, deixan<strong>do</strong> marcas e impressões, sedecifram à posteriori, por intermédio deuma nova inscrição.Lacan, sem jamais aban<strong>do</strong><strong>na</strong>r essa noção,vai introduzir o <strong>tempo</strong> no raciocíniopsica<strong>na</strong>lítico às custas de um sofisma, obten<strong>do</strong>o que poderíamos chamar uma estruturalógica <strong>do</strong> <strong>tempo</strong>, que passa a sernão cronológica. Em “O Tempo Lógicoe a Asserção da Certeza Antecipada”1945, há um embaraço que o sofisma <strong>do</strong>strês prisioneiros produz, e esse, advémda consideração de que o sujeito podeassentir algo como verdade, a <strong>des</strong>peito dafalta de saber: - O diretor de um presídiochama 3 prisioneiros e lhes diz :- Vocêssão 3 aqui presentes e tenho 5 discosque só diferem por sua cor:- 3 sãobrancos e 2 são pretos. Prenderei umdisco <strong>na</strong>s costas de cada um de vocês.Vocês não verão a cor <strong>do</strong> próprio disco,mas verão os <strong>do</strong>s <strong>do</strong>is companheiros. Oprimeiro que puder deduzir sua própriacor se beneficiará com a medidaliberta<strong>do</strong>ra. Será preciso ainda que aconclusão seja fundamentada emmotivos de lógica e não de probabilidade.Depois de se haverem considera<strong>do</strong> entresi por um certo <strong>tempo</strong>, os 3 sujeitos dãojuntos alguns passos, que os levam simultaneamenteà porta de saída. Em separa<strong>do</strong>,cada um fornece então uma respostasemelhante, que se exprime assim:“Sou branco, e eis como sei disso.Da<strong>do</strong> que meus companheiroseram brancos , achei que , se eufosse preto,cada um deles poderiater interferi<strong>do</strong> o seguinte: ‘Se eutambém fosse preto, o outro,deven<strong>do</strong> reconhecerimediatamente que era branco,teria saí<strong>do</strong> <strong>na</strong> mesma hora,logonão sou preto. E os <strong>do</strong>is teriamsaí<strong>do</strong> juntos,convenci<strong>do</strong>s de serbrancos. Se não estavam fazen<strong>do</strong><strong>na</strong>da, é que eu era branco comoeles. Ao que sai porta afora, paradar a conhecer minha conclusão.Foi assim que to<strong>do</strong>s três saíramsimultaneamente, seguros dasmesmas razões de concluir.”Ter êxito em concluir, a <strong>des</strong>peito da faltade saber, foi este o problema coloca<strong>do</strong>para cada um <strong>do</strong>s prisioneiros, onde cadaum deve deduzir sua própria cor, que nãosabe qual, embora os outros <strong>do</strong>is saibam.“Cada prisioneiro hesita sobre suaprópria conclusão, ten<strong>do</strong> me<strong>do</strong>de ser supera<strong>do</strong> pelos outros,caso não o faça rapidamente.Através <strong>des</strong>sa tensão <strong>do</strong> <strong>tempo</strong>,vê-se que a certeza <strong>do</strong> sujeitoequivale a uma antecipação <strong>do</strong>julgamento assertivo, que seexprime aqui por um ato.”Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano132


O <strong>tempo</strong> lógico, nos diz C Soler “é o<strong>tempo</strong> necessário para produzir umaconclusão a partir <strong>do</strong> que não é sabi<strong>do</strong>”Toda a questão é saber como concluironde há falta de saber . Então, essa lógicaé que sustenta a prática da sessão de<strong>tempo</strong> variável, e por isso não interessa àdireção de uma análise a exatidão <strong>do</strong><strong>tempo</strong>, submeti<strong>do</strong> ao relógio, mas o<strong>tempo</strong> necessário para produzir algo, umato, onde há falta de saber.O sofisma trazi<strong>do</strong> por Lacan, permitedistinguir três partes, algo que conhecemoscomo o Instante de Ver, o Tempode Compreender e o Momento de Concluir.Primeiro um <strong>tempo</strong> instantâneo, segui<strong>do</strong><strong>do</strong> <strong>tempo</strong> de compreender, que éde duração indetermi<strong>na</strong>da, mas que temque se produzir, e a conclusão, que não éum novo instante de ver, nemcontemplação de uma verdade, é omomento <strong>do</strong> ato, <strong>na</strong> medida em que acerteza da conclusão se antecipa àrealização. O corte da sessão, longe deestá acomoda<strong>do</strong> ao <strong>tempo</strong> <strong>do</strong> capitalista,que só pensa em como rentabilizar o<strong>tempo</strong>, toca o ponto em que o senti<strong>do</strong>escapa, como no momento de concluir,impedin<strong>do</strong> que o discurso se fixe aossignificantes, pon<strong>do</strong> em jogo o objeto.No sofisma <strong>do</strong>s prisioneiros, a conclusãonão depende da inter-subjetividade, masda relação <strong>do</strong>s sujeitos com o objeto “a”.Essa determi<strong>na</strong> o <strong>tempo</strong> de concluir,momento onde uma subjetivação po<strong>des</strong>erealizar.No seminário XX- 27 anos depois deter escrito “O Tempo Lógico... Lacandiz:“Se há alguma coisa que, nosmeus Escritos, mostra que minhaboa orientação, pois é aquela comque tento convencê-los, não datade ontem, é mesmo que, logodepois de uma guerra, quan<strong>do</strong><strong>na</strong>da evidentemente pareciaprometer amanhãs <strong>do</strong>ura<strong>do</strong>s,escrevi O Tempo Lógico e aAsserção de Certeza Antecipada.Pode-se ler muito bem ali, se seescreve, e não somente se setem bom ouvi<strong>do</strong>, que, a funçãoda pressa, já é esse “a” minúsculoque a tetiza. Ali, valorizeio fato de que algo como umaintersubjetividade pode dar comuma saída salutar. Mas o quemereceria ser olha<strong>do</strong> de maisperto é o que suporta cada um<strong>do</strong>s sujeitos, não em ser um entreos outros, mas em ser, em relaçãoaos <strong>do</strong>is outros, aquele que estáem jogo no pensamento deles.Cada qual só intervin<strong>do</strong> nessetermo a título <strong>des</strong>se objeto “a”que ele é sob o olhar <strong>do</strong>s outros.(...)Em outros termos, eles sãotrês, mas <strong>na</strong> realidade, são <strong>do</strong>ismais “a”. Esse <strong>do</strong>is mais “a”, noponto <strong>do</strong> “a”, se reduz, não aos<strong>do</strong>is outros, mas a Um mais “a”.( ...)é que funcio<strong>na</strong> o que podedar com uma saída <strong>na</strong> pressa.”Como podemos ver não se pode pensaro texto “O Tempo Lógico e a CertezaAntecipada” sem se referenciar ao ato,que só se dá pela intervenção <strong>do</strong> a<strong>na</strong>lista,quan<strong>do</strong> <strong>des</strong>centra a demanda em direçãoao que a causa, fican<strong>do</strong> <strong>do</strong> la<strong>do</strong> da relação<strong>do</strong> sujeito com o objeto “a”. “Toma<strong>do</strong>sum a um , os sujeitos A,B,C , são to<strong>do</strong>siguais e cada um diferente. A é o sujeitoreal que vem concluir sozinho. Ele<strong>des</strong>ig<strong>na</strong> cada um <strong>do</strong>s sujeitos enquantoreal, <strong>na</strong> medida em que é ele mesmo queestá em questão e se decide ou não aconcluir por si. B e C são os <strong>do</strong>is outros,<strong>na</strong> medida em que são objetos <strong>do</strong>raciocínio de A” (Erik Porge) Da mesmaforma A é também objeto <strong>do</strong> raciocíniode B e C, que não são ape<strong>na</strong>s objetos deA, são também sujeitos, refleti<strong>do</strong>s. A,pois, não é idêntico a A. Cada um é aomesmo <strong>tempo</strong> A e B / C. Mais: Cada umsó é A se for ao mesmo <strong>tempo</strong> B e C.”Cada um que decide é A, decisão advindada pressa, de sua própria subjetividade enão por submissão a uma coorde<strong>na</strong>dasimbólica , advinda <strong>do</strong> Outro. Pordefinição, o objeto “a” não é só o que seperde, mas também é algo que se produzno ato de fundação <strong>do</strong> sujeito e no atode concluir. Temos a clínica <strong>do</strong>inconsciente estrutura<strong>do</strong> como umalinguagem que está submetida à<strong>tempo</strong>ralidade <strong>do</strong> a posteriori e temos aclínica <strong>do</strong> inconsciente estrutura<strong>do</strong> comoEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano133


furo, cuja <strong>tempo</strong>ralidade está ligada àantecipação que é o <strong>tempo</strong> lógico . Esseúltimo se caracteriza pelo Ato, quecomo vimos, antecipa uma conclusãoonde falta saber, ou, produz uma conclusãoa partir <strong>do</strong> que não é sabi<strong>do</strong>. Issoestá <strong>na</strong> contra mão <strong>do</strong> <strong>tempo</strong> <strong>do</strong> indivíduo<strong>na</strong> sociedade , como dissemos noinício <strong>des</strong>se texto. O merca<strong>do</strong> um rompimentoou achatamento <strong>do</strong> <strong>tempo</strong> lógico,onde Lacan vai exatamente a<strong>na</strong>lisaras condições que tem que se dar para queuma subjetivação seja possível: Sem <strong>tempo</strong>de compreender , perdi<strong>do</strong> nosimperativos da rentabilidade, daprodutividade, da competitividade, osujeito fracassa como <strong>des</strong>ejante, paraatender o que é exigi<strong>do</strong> pelos agentessociais <strong>des</strong>sa época, ao preço da exclusãode sua subjetividade, único lugar deonde pode produzir uma significaçãonova, arriscar uma conclusão antecipada ,advir no exercício <strong>do</strong> seu <strong>des</strong>ejo que otransforma e o coloca como um faze<strong>do</strong>rde história. Ou como diz nosso colegaGabriel Lombardi, fazer de sua horamarcada a ocasião de um encontro como inconsciente real que o neurótico evita.Bibliografia:1. LACAN, Jacques “O <strong>tempo</strong> lógico e aasserção da certeza antecipada” in EscritosJZE RJ 1998.2. LACAN, Jacques “Radiofonia” in Outrosescritos JZE –RJ – 20033. LACAN, Jacques “O Seminário – livro XIO quatro conceitos fundamentais dapsicanálise JZE4. LACAN, Jacques “O Seminário – livro XXMais, ainda (1972-3),JZE RJ,19855. FREUD, Sigmund “O Projeto para umapsicologia científica” (1895) ESBRJ Imago 19696. STRAUSS, Marc “O <strong>tempo</strong> <strong>do</strong> Ato” inHeteridade 3 IF/EPCL, 20047. SOLER, Colette “ Texto Inédito “ inVolume Preparatório para o V Encontro da IF-EPCL- SP8. PORGE, Erik Psicanálise e Tempo - 1989Cia de Freud editoraEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano134


▪ Tempo e strutturaEspaço e <strong>tempo</strong> <strong>na</strong> experiência <strong>do</strong> sujeito <strong>do</strong>inconscienteClarice Gatto“A fala avança no escuro. O espaço não se estende, mas se escuta. Pela fala, a matéria está aberta, crivada de palavras; o real ali se<strong>des</strong><strong>do</strong>bra. O espaço não é o lugar <strong>do</strong>s corpos; ele não nos serve de apoio. A linguagem o carrega agora diante de nós e em nós, visível eofereci<strong>do</strong>, tenso, apresenta<strong>do</strong>, aberto pelo drama <strong>do</strong> <strong>tempo</strong> no qual estamos com ele suspensos. O que há de mais bonito <strong>na</strong> linguagem éque passamos com ela. Tu<strong>do</strong> isso não é dito pelas ciências comunicativas, mas nós sabemos muito bem disso com nossas mãos <strong>na</strong> noite:que a linguagem é o lugar <strong>do</strong> aparecimento <strong>do</strong> espaço”.(Valère Novari<strong>na</strong>)ou começar pela dificulda-premida pelo <strong>tempo</strong> Vde,para escrever... O títulosurgiu primeiro “espaço e<strong>tempo</strong> <strong>na</strong> experiência <strong>do</strong>sujeito <strong>do</strong> inconsciente” elogo estranhei já que otema <strong>do</strong> encontro “Os<strong>tempo</strong>s <strong>do</strong> sujeito <strong>do</strong> inconsciente. A psicanáliseno seu <strong>tempo</strong> e o <strong>tempo</strong> da psicanálise”não nos remete imediatamentea noção de espaço. Ou será que sim?Na apresentação <strong>do</strong> livro preparatório<strong>des</strong>te Encontro Josée Mattei cita demo<strong>do</strong> interessante o livro Vous qui habitezle temps. Descubro vários livros <strong>des</strong>seautor edita<strong>do</strong>s em português, interessei-meespecialmente por um. Aí, começouuma outra busca, o livro está esgota<strong>do</strong>no Brasil, depois de alguns dias a editoraentregou um exemplar, belíssimo deValère Novari<strong>na</strong>. Pronto. Esse era o significanteque faltava para a articulaçãoque eu esperava.Diante da palavra 140 <strong>do</strong> poeta me ocorreua articulação que eu esperava: estavalá o <strong>tempo</strong> to<strong>do</strong> – inconsciente – estampa<strong>do</strong>no cartaz <strong>do</strong> Encontro: a banda deMoebius, figura topológica por onde Lacandemonstra a experiência <strong>do</strong> sujeito<strong>do</strong> inconsciente.Já que nosso <strong>tempo</strong> é curtíssimo, fareibreves pontuações a propósito de espaçoe <strong>tempo</strong> e em seguida, por meio de umfragmento de um caso de histeria, assi<strong>na</strong>lopara a formação <strong>do</strong> sintoma por meio140NOVARINA, V. Diante da palavra (1999). Riode Janeiro: Sete Letras, 2003.de um dizer no âmbito da experiência <strong>do</strong>sujeito <strong>do</strong> inconsciente.O espaço: Kant, Lacan, FreudOs conceitos de espaço e <strong>tempo</strong>são para Kant (1724-1804) “duas formaspuras da intuição sensível” (oriundas dasensibilidade, ou seja, da capacidade deobter representações mediante o mo<strong>do</strong>como somos afeta<strong>do</strong>s por objetos)como princípios <strong>do</strong> conhecimento apriori e não da “intuição empírica”proveniente da experiência. Para Kant aposteriori é o que pode ser da<strong>do</strong> <strong>na</strong>experiência. Espaço e <strong>tempo</strong> são,portanto para ele a priori a qualquerexperiência <strong>do</strong> sujeito. Isto quer dizerque “o senti<strong>do</strong> interno mediante o qual amente intui a si mesma ou o seu próprioesta<strong>do</strong> interno, <strong>na</strong> verdade nãoproporcio<strong>na</strong> nenhuma intuição daprópria alma como um objeto; consisteape<strong>na</strong>s numa forma determi<strong>na</strong>da unicamentesob a qual é possível a intuição <strong>do</strong>seu esta<strong>do</strong> interno de mo<strong>do</strong> a tu<strong>do</strong> o quepertence às determi<strong>na</strong>ções inter<strong>na</strong>s serrepresenta<strong>do</strong> em relações de <strong>tempo</strong>” 141 .Aqui Kant lembra Lacan, se é que possofazer essa articulação, por exemplo, noEstádio <strong>do</strong> espelho como forma<strong>do</strong>r dafunção <strong>do</strong> eu tal qual nos é revela<strong>do</strong> <strong>na</strong>experiência psica<strong>na</strong>lítica. Lacan comparao estádio <strong>do</strong> espelho como uma identificação,no pleno senti<strong>do</strong> que a análise lheconfere, ou seja, a transformação produzidaquan<strong>do</strong> o sujeito assume uma imagemque vai da insuficiência a antecipa-141KANT, I. Crítica da razão pura. In: OsPensa<strong>do</strong>res. São Paulo: Abril cultural, 1980.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano135


ção; revelan<strong>do</strong> a matriz simbólica em queo eu se precipita numa forma primordialantes de se objetivar <strong>na</strong> dialética daidentificação com o outro e antes que alinguagem lhe restitua, no universal, suafunção de sujeito. (Encontramostambém em Freud “a identificaçãocomo a expressão mais primitiva de uma‘ligação sentimental’ (Gefühlsbindung) comuma outra pessoa” 142 .) Cerca de onzeanos depois em Observação sobre orelatório de Daniel Lagache, de 1960,Lacan retoma o estádio <strong>do</strong> espelho e nospropõe uma reformulação <strong>do</strong> Esquemaótico de Bouasse para pensar a estrutura<strong>do</strong> eu ideal e <strong>do</strong> ideal de eu. Auxiliadapor um professor de física, repetimos aexperiência proposta por Lacan, e foipossível verificar que o espaço necessáriopara a criação da imagem virtual ficouelidi<strong>do</strong> no Esquema proposto por Lacan.O esquema abaixo (Fig.1) é uma figuramodificada <strong>do</strong> esquema proposto porLacan. O espaço vazio deixa<strong>do</strong> entre aflor e o apara<strong>do</strong>r, é o espaço da “intuiçãosensível” kantia<strong>na</strong> para o vaso (ou ocorpo), de mo<strong>do</strong> que a imagem <strong>do</strong> vaso(ou <strong>do</strong> corpo) possa de fato ser formadavirtualmente e vista pelo sujeito, pormeio <strong>do</strong> “espelho falante” <strong>do</strong> (grande)outroFig.1: Figura modificada <strong>do</strong> Esquema de Lacan.Len<strong>do</strong> Lacan com Kant talvez possamossupor que o espaço é mesmo a prioria toda experiência <strong>do</strong> sujeito, ou seja,oriun<strong>do</strong> da “intuição sensível” caso contrárionão seria possível Lacan cometeresse engano e mesmo assim afirmar cor-142Freud, S. Psicologia das massas e análise <strong>do</strong> eu. In:Edição Standard Brasileira das Obras completaspsicológicas de S. Freud. Rio de Janeiro: Imago,1994. Vol. 18.retamente a experiência. Talvez, possamosaproximar os a priori kantiano <strong>do</strong>que Freud denominou uma suposição“necessária e legítima da existência <strong>do</strong>mental inconsciente”. (Ficou essaquestão para outro momento.)Em O inconsciente 143 , de 1915, no capítulo“características especiais <strong>do</strong> sistema inconsciente”Freud resume: no Inconscientehá isenção de contradição mútua entreos representantes pulsio<strong>na</strong>is,prevalece o processo primário(mobilidade <strong>do</strong>s investimentos), não hánegação, nem dúvida, nem grau decerteza, os processos inconscientes sãoin<strong>tempo</strong>rais, isto é, não são orde<strong>na</strong><strong>do</strong>s<strong>tempo</strong>ralmente, não se alteram com apassagem <strong>do</strong> <strong>tempo</strong>; não têmabsolutamente qualquer referência ao<strong>tempo</strong>; e há substituição da realidade exter<strong>na</strong>pela psíquica.Com a ajuda <strong>do</strong> Aurélio – o outro maispopular <strong>do</strong> significante de nossa língua –encontramos tanto in<strong>tempo</strong>ral quantoa<strong>tempo</strong>ral. A<strong>tempo</strong>ral quer dizer queindepende <strong>do</strong> <strong>tempo</strong>, enquantoin<strong>tempo</strong>ral quer dizer “não <strong>tempo</strong>ral outransitório; eterno, perene”; “não<strong>tempo</strong>ral ou profano; espiritual”.In<strong>tempo</strong>ral grosso mo<strong>do</strong> é o que deixainscrição, vestígio, como assi<strong>na</strong>la Freudno Bloco mágico; ou conforme formulouLacan no Encore “não para de não seescrever”.O interessante nessa releitura <strong>do</strong> textoO inconsciente é a afirmação contundentede Freud: “há ordem <strong>do</strong> <strong>tempo</strong>” e esta édada pela censura <strong>do</strong> sistema préconsciente;quan<strong>do</strong> escapa provoca oriso! Ou seja, o acesso aosrepresentantes pulsio<strong>na</strong>is, ousignificantes como exprime Lacan,passam por uma censura. É a estacensura que se dirige a regra fundamentalda psicanálise da associação livre e as formações<strong>do</strong> inconsciente.Somente em Acha<strong>do</strong>s, ideias e problemas,de agosto de 1938, Freud se refere aKant para abordar espaço e <strong>tempo</strong> <strong>na</strong>relação com <strong>do</strong> sujeito <strong>do</strong> inconsciente.143Freud, S. O inconsciente. In: Edição StandardBrasileira das Obras completas psicológicas de S.Freud. Rio de Janeiro: Imago, 1994. Vol.14.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano136


Ele discorda de Kant. Ele escreve “Oespaço pode ser a projeção da extensão<strong>do</strong> aparelho psíquico. Nenhuma outraderivação é provável. Em vez <strong>do</strong>sdetermi<strong>na</strong>ntes a priori, de Kant, de nossoaparelho psíquico. A psique é estendida;<strong>na</strong>da sabe a respeito”. Esse fragmento éum verdadeiro acha<strong>do</strong> e a banda deMoebius utilizada por Lacan nosdemonstra esses determi<strong>na</strong>ntes a priori.O <strong>tempo</strong>, o dizer: a banda de MœbiusKant ainda trabalha no espaço da Geometriapla<strong>na</strong>, ainda que ele tenha si<strong>do</strong> assimcomo Freud e Lacan um“instaura<strong>do</strong>r de discursividade”. Oespaço da Geometria projetiva será<strong>des</strong>crito em mea<strong>do</strong>s <strong>do</strong> século XIX.Mœbius em 1861 <strong>des</strong>cobre a figura quepassará para a posteridade, como nosinforma Jeanne Granon-Lafont 144 , a“banda de Mœbius” e suas superfíciesuniláteras. O que era “estu<strong>do</strong> <strong>do</strong> lugar”em 1679 com Leibniz passa quase <strong>do</strong>isséculos depois a se chamar Topologia,estu<strong>do</strong> <strong>do</strong>s espaços e de suasproprieda<strong>des</strong>.Lacan <strong>na</strong> aula de 14 de janeiro de 1975de R.S.I. distingue que o nosso corpo –presente no espaço – seja de três dimensões,é o que não deixa nenhuma dúvida,já que, com esse corpo, a gente pintae borda; mas isso não quer absolutamentedizer que o que chamamos de espaçonão seja sempre mais ou menos plano.Há até matemáticos para o escrevercom todas as letras: to<strong>do</strong> espaço éplano” 145, 146 . Lacan nos lembra tambémque sabemos manejar muito malqualquer coisa <strong>do</strong> Real que escapa esseespaço de três dimensões.Jeanne Granon-Lafont em seu estu<strong>do</strong>da topologia de Lacan interroga sobrecomo podemos compreender tal ob-144A topologia de Jacques Lacan. Rio de Janeiro:Jorge Zahar Editor, 1990.145LACAN, J. O seminário: RSI, aula de 14 dejaneiro de 1975, versão pirata brasileira, s/d.146Cf. Kant em Sobre o primeiro fundamento dadistinção de direções no espaço (1768), [tradução deRogério Passo Severo], disponível emhttp://www.ufrgs.br/kantcongress/sociedadekant/fundamento.pdfservação. Ela responde que o espaço emsi não encerra a dimensão da profundidade,a famosa terceira dimensão. É somentepara aquilo que se encontra mergulha<strong>do</strong>no próprio espaço que, segun<strong>do</strong>seus movimentos que se <strong>des</strong>enrolam no<strong>tempo</strong>, vai existir um antes e um depoise, por extensão, um <strong>na</strong> frente e um atrás.Os topólogos, tentan<strong>do</strong> manipular estapercepção e suas ilusões, recorremclassicamente a “metáfora da formiga”presente <strong>na</strong> capa <strong>do</strong> seminário d’Angústiade Lacan e <strong>des</strong>enha<strong>do</strong> pelo artista gráficoholandês Mauritus Cornelis Escher(1898-1970).Imaginemos, comenta a autora, que nolugar da formiga situa-se o sujeito emanálise. Este sujeito-formiga ou – oshomenzinhos <strong>na</strong> fita da primeira divulgação<strong>des</strong>te Encontro – se <strong>des</strong>loca sobre abanda de Mœbius, superfície pla<strong>na</strong> comduas dimensões, que assim é definida <strong>na</strong>relação que mantém com sua vizinhançaimediata. Por outro la<strong>do</strong>, diz ela, o horizonte,o ponto onde a banda revira,pinça sua torção, sempre <strong>na</strong> relação àsvizinhanças imediatas, é percebi<strong>do</strong> comoprofundidade. Ora essa profundidade –cria o plano projetivo – tem como medidao <strong>tempo</strong> que a formiga levará para alcançareste ponto de torção, ao qual elajamais chegará, uma vez que tão logo oatinja, um novo horizonte irá sempre seapresentar como terceira dimensão,como profundidade.O plano é o que se define como asuperfície de um quadro limita<strong>do</strong> porseus contornos, e o espaço pela percepçãoda profundidade. Trata-se <strong>do</strong> horizonte,o qual sabemos não ser o limite,mas que topologicamente, se entendecomo o <strong>tempo</strong> necessário para alcançálo.O que é interessante é que será pormeio da experiência provocada pelo movimentode torções, de cortes, de meiastorções,etc., que se faz surgir “como umvazio” o espaço mœbiano ou planoprojetivo. Isto tem, sem dúvida, um valorfundamental para a experiência psica<strong>na</strong>lítica.A experiência <strong>do</strong> vazio, <strong>do</strong> buraco,certamente, pode ser aproximada da experiênciada angústia – que é media<strong>na</strong>Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano137


entre gozo e <strong>des</strong>ejo, como assi<strong>na</strong>la Lacan– vivida, pelo sujeito <strong>na</strong> análise. Écurioso, dependen<strong>do</strong> da condiçãoeconômica de nossos a<strong>na</strong>lisantes,podemos ouvir aqueles que dizemparecer estar em uma montanha russa ouaqueles que parecem estar em um trem<strong>des</strong>carrila<strong>do</strong>! Eis aí a experiênciasubjetiva da banda de Mœbius que apsicanálise revela. Como o psica<strong>na</strong>listapode se servir dela? Por meio, claro, dapromoção da associação livre <strong>do</strong> la<strong>do</strong> <strong>do</strong>a<strong>na</strong>lisante e da interpretação e <strong>do</strong> atopsica<strong>na</strong>lítico <strong>do</strong> la<strong>do</strong> <strong>do</strong> a<strong>na</strong>lista.Jairo Gerbase <strong>na</strong> aula de 12 de maio de2000 de seu seminário Clínicas de nós de toros- comentários 147 faz um resumo <strong>do</strong> livroJ.-D. Nasio Monstration et Topologie, de1983; nesse esquema Nasio propõe estabelecerrelações entre quatro conceitoslacanianos que definem a realidade e osobjetos topológicos respectivos. Dasquatro proposições recolho ape<strong>na</strong>s umajá que nosso <strong>tempo</strong> é curto, mas remetovocês ao texto de Jairo que é muitointeressante.Na primeira a demanda e o <strong>des</strong>ejo sãorepresenta<strong>do</strong>s pelo toro. Na terceira, osignificante e a cadeia, representa<strong>do</strong>s pelagarrafa de Klein. Na quarta, a relação <strong>do</strong>sujeito e o objeto (a fantasia), representa<strong>do</strong>spelo gorro cruza<strong>do</strong> (oucross-cap). Na segunda relação <strong>do</strong> sujeitoe o dizer, a que recolhi para comentarpor meio de um fragmento clínico, estárepresentada pela banda de Moebius.Então, indaga Jairo Gerbase, como dizerque somos sujeito se somos dizer? Comoser outro ou como haver transformaçãopelo fato de dizer? A banda de Mœbius(Fig. 2) mostra o sujeito, suas peripécias.Sua propriedade de ter um único la<strong>do</strong> setransforma se nela operamos um cortemediano. Não basta representar o sujeitono espaço é preciso também o ato decortar. O ato de dizer é da mesmaordem, o significante fende o sujeito em<strong>do</strong>is: o significante simultaneamenterepresenta o sujeito e o faz esvaecer 148(apagar-se).147GERBASE, J. Clínicas de nós de toros -comentários, aula de 12 de maio de 2000,disponível em www.campopsica<strong>na</strong>lítico.com.br.Fig. 2 – Banda de Mœbius inteira e cortada ao meioFragmento de um caso de histeria e aformação <strong>do</strong> sintoma“Hoje estou muito feliz! Escuta só! Fui<strong>des</strong>ig<strong>na</strong>da a conferir os microscópios <strong>do</strong>setor de produção para padronizar ocontrole de qualidade <strong>do</strong>s testes de AIDSque o Brasil exporta para diversos países.Era muita responsabilidade e eu tremia<strong>do</strong>s pés a cabeça, não pela função para aqual fui <strong>des</strong>ig<strong>na</strong>da porque eu sabia fazer,mas porque teria que voltar <strong>na</strong>quele setorque gerou to<strong>do</strong>s os problemas que metrouxeram aqui há <strong>do</strong>is anos atrás...”Essa moça de vinte e poucos anos, bonita,prossegue <strong>des</strong>creven<strong>do</strong>-se por meiode uma imagem (significante), aquela queela preparou <strong>des</strong>de a noite anterior paraocupar o lugar que lhe foi <strong>des</strong>ig<strong>na</strong><strong>do</strong> e aoqual ela temia não saber se poderia ocupar<strong>na</strong> hora marcada.“Fui bem bonita, coloquei meu saltomais alto, meu melhor terninho, me maquiei,coisa que nunca faço... Eu e umoutro colega começamos a tarefa, eu tremiatanto que o colega me sugeriu fazersomente parte <strong>do</strong> experimento. Nesteinstante me senti igual a uma formiguinha,humilhada, diminuída como se fosseliteralmente cair... Lembrei-me <strong>do</strong> saltinhofino (risos) e me senti poderosa, entãorespondi lentamente a ele: de jeito algum,é minha responsabilidade fazer oexperimento <strong>do</strong> começo ao fim, não <strong>tempo</strong>rque não fazer...”Ela se espanta e indaga: “como pode,<strong>do</strong>utora, um dizer modificar o que éramos?”Esse dizer, esse mo<strong>do</strong> de bem-dizer osintoma – testemunha<strong>do</strong> por meio datransferência <strong>na</strong> experiência psica<strong>na</strong>lítica148LACAN, J. Seminário: A topologia e o <strong>tempo</strong>,aula de 15 de maio de 1979. Edição fora decomércio.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano138


– se chama interpretação, diz Lacan 149 , etem relação com o <strong>des</strong>ejo <strong>do</strong> sujeito <strong>do</strong>inconsciente.Como diz o poeta: “O que há de maisbonito <strong>na</strong> linguagem é que passamoscom ela.Tu<strong>do</strong> isso não é dito pelas ciênciascomunicativas, mas nós sabemos muitobem disso com nossas mãos <strong>na</strong> noite:que a linguagem é o lugar <strong>do</strong>aparecimento <strong>do</strong> espaço”.149LACAN, J. L’etourdit. [Tradução de Isi<strong>do</strong>roEduar<strong>do</strong> Americano <strong>do</strong> Brasil]. Edição fora decomércio.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano139


▪ Tempo e strutturaUm novo <strong>tempo</strong> para o sujeito que se dá a partir<strong>do</strong> enfrentamento <strong>do</strong> real existente no intervalosignificanteRobson Melloconceito lacaniano so-o sujeito nos orienta Obrequanto ao fato de quehá algo da ordem da inconsistênciae <strong>do</strong> nãoto<strong>do</strong>.Jacques Lacan nosremete à linguagem, e àsmarcas que dela decorrem,para nos dizer que o sujeito é tãosomente da ordem da representação. Osujeito é representa<strong>do</strong> por umsignificante para um outro significante.Desde já há, aí, algo que é da ordem deum <strong>tempo</strong> que é o <strong>tempo</strong> <strong>do</strong> advir,<strong>tempo</strong> da castração, <strong>tempo</strong> da relaçãoimaginária e <strong>tempo</strong> de uma verdade quese deixa surgir a partir da suposição deum saber. Ele nos remete ao fato de queo sujeito, mesmo, existe no intervaloexistente entre os significantes S1 e S2 eque, portanto, o registro <strong>do</strong> real sempreaparece e opera como um índice <strong>do</strong><strong>tempo</strong> existente no inconsciente. Osujeito é, logo, o resulta<strong>do</strong> de uma significaçãoque se deu a partir <strong>do</strong> encontrocom o indizível <strong>do</strong> real apresenta<strong>do</strong> peloOutro.Apropriamo-nos da teoria freudia<strong>na</strong>para dizer <strong>do</strong> inconsciente correlato auma trama – conten<strong>do</strong> muitas re<strong>des</strong> e entrecruzamentospor onde, então, encontraremosmarcações significantes poronde a libi<strong>do</strong> transita. A rede é tecida apartir da linguagem que vem <strong>do</strong> Outro, eque, por ser assim, marca um <strong>tempo</strong> parao <strong>des</strong>ejo. O <strong>tempo</strong> para o sujeito começaa ser conta<strong>do</strong>, portanto, a partir <strong>do</strong> encontrocom o S1 (mãe), seu marco zero, eainda <strong>na</strong> infância. Tempo que é sempreinfantil.Ao se apoderar <strong>do</strong>s seus objetos internosou externos, a libi<strong>do</strong> circula de umamarca simbólica a outra, e percorre todaa cadeia significante presente noinconsciente.Quanto mais o <strong>tempo</strong> <strong>do</strong> sujeito foraquele que possibilite esse trânsito, <strong>na</strong> associaçãolivre, tanto mais serão os momentosoportuniza<strong>do</strong>s para osurgimento <strong>do</strong> seu <strong>des</strong>ejo e da suaverdade.A verdade <strong>do</strong> sujeito está intimamenteligada ao recalca<strong>do</strong>. E, <strong>des</strong>sa verdade,<strong>na</strong>da ele quer saber. O recalca<strong>do</strong> – marcasignificante que guarda consigo o <strong>tempo</strong><strong>do</strong> real da angústia – existe e insiste porum lugar <strong>na</strong> consciência. O S1 e S2, agora,podem ser interpreta<strong>do</strong>s como o <strong>tempo</strong><strong>do</strong> antes e o <strong>tempo</strong> <strong>do</strong> depois paraum ser que se põe a falar sob os efeitosda transferência a<strong>na</strong>lítica. O <strong>tempo</strong> <strong>do</strong>sujeito é, também, o <strong>tempo</strong> de umadecisão entre a vida e a morte.Quanto mais o sujeito falar das marcasda linguagem da sua história amorosa,tanto mais serão as suas chances para umnovo <strong>tempo</strong>, agora já não mais tão amarradasao aspecto psicopatológico <strong>do</strong> sintoma.S1 e S2 podem ser identifica<strong>do</strong>s,aqui, enquanto <strong>tempo</strong> <strong>do</strong> sintoma <strong>do</strong> sujeitonum da<strong>do</strong> momento antes da análise,e <strong>tempo</strong> em que esse mesmo sintomase <strong>des</strong><strong>do</strong>bra em sintoma a<strong>na</strong>lítico que,endereça<strong>do</strong> à figura <strong>do</strong> a<strong>na</strong>lista, vai paramuito além dela.Com isso, podemos falar, então, que ooutro nome da repetição diz respeito aofato de não querer aceder às regras da associaçãolivre sob o vetor transferencial.É a linguagem que possibilita a codificação<strong>do</strong> sintoma, e é ela, também, quepossibilita a sua decodificação, seu deciframentosob análise. Temos, aqui, portanto,o <strong>tempo</strong> <strong>do</strong> sujeito face a duaspossibilida<strong>des</strong>: o <strong>tempo</strong> <strong>do</strong> sintoma (S1)Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano140


e o <strong>tempo</strong> <strong>do</strong> deciframento significante(S2).Esse intervalo diz da passagem <strong>do</strong> nãoquerer saber da verdade inconsciente aoato da livre associação significante amarra<strong>do</strong>ao <strong>des</strong>ejo de saber. O interrogar-sesobre o porquê de um determi<strong>na</strong><strong>do</strong> significanteestar representan<strong>do</strong> o sujeito paraum outro sujeito faz com que o falasser se<strong>des</strong>cole <strong>do</strong> lugar de submissão frente àmarca significante e, então, poden<strong>do</strong>olhá-la, agora com outros olhos, ressignificá-la,oportunizan<strong>do</strong> um lugar para oseu <strong>des</strong>ejo e para a verdade <strong>na</strong> suavertente mais radical e singular. Essaretificação subjetiva, que é promovida emanálise, faz alterar a relação <strong>do</strong> sujeitocom o objeto, produzin<strong>do</strong>, assim, umarelação de causa de <strong>des</strong>ejo. Revela-se,pois, que o Outro em questão é mesmo, eantes de tu<strong>do</strong>, o inconsciente. S1 = lugar<strong>do</strong> a<strong>na</strong>lisante para o <strong>tempo</strong> <strong>do</strong> S2 =surgimento <strong>do</strong> a<strong>na</strong>lista.A possibilidade de que o sintoma <strong>do</strong>sujeito possa vir a se estabelecer enquantosintoma a<strong>na</strong>lítico somente poderáocorrer a partir <strong>do</strong> ponto em que o falante,<strong>na</strong> relação a<strong>na</strong>lisante-a<strong>na</strong>lista, sob ovetor da transferência e em livre associação,endereçar o seu sintoma para um outrosignificante, que ele cria – o significanteque marca o lugar <strong>do</strong> Outro enquantolugar de suposição de um saber:lugar <strong>do</strong> a<strong>na</strong>lista. Será essa mesma posição,enquanto significante de sujeito supostosaber, que, ao instituir o lugar <strong>do</strong>Outro da vida amorosa para o a<strong>na</strong>lisante,o faz lançar ao Outro <strong>do</strong> inconsciente.Podemos, então, dizer que o outro nome<strong>do</strong> S1 – S2 poderá ser a<strong>na</strong>lisante-a<strong>na</strong>lista!S1 = realidade cotidia<strong>na</strong> para o <strong>tempo</strong> <strong>do</strong>S2 = realidade subjetiva.O lugar <strong>do</strong> sujeito é mesmo o lugar <strong>do</strong>real. O conceito de sujeito se liga à respostaque o falante dá quan<strong>do</strong> <strong>do</strong> seu encontrocom o indizível <strong>do</strong> registro <strong>do</strong> realampara<strong>do</strong> pelos efeitos da linguagem. Oseu lugar diz <strong>do</strong> intervalo significante queé marca<strong>do</strong> pela castração em seu viéscom o Édipo. O <strong>tempo</strong> <strong>do</strong> sujeito é marca<strong>do</strong>no vir-a-ser, no vazio e no só depoissignificante.O falante i<strong>na</strong>ugura o campo <strong>do</strong> novo apartir <strong>do</strong> ponto em que ele se põedisposto a decifrar o conteú<strong>do</strong> recalca<strong>do</strong>que tanto o assola e o faz padecer. Ocampo <strong>do</strong> novo se encontra enquantouma virtualidade presente <strong>des</strong>de sempre<strong>na</strong> relação que se estabelece entre uminconsciente para outro inconsciente. S1= inconsciente <strong>do</strong> a<strong>na</strong>lisante, S2 =inconsciente <strong>do</strong> a<strong>na</strong>lista constituí<strong>do</strong> apartir da experiência e <strong>do</strong> saber extraí<strong>do</strong>sde sua própria análise → Sn = cadeia <strong>des</strong>ignificante sob efeito da associação livreconduzida pelo a<strong>na</strong>lisante a partir da suafala.Só o <strong>tempo</strong> próprio à análise – com ocorte que faz separar o sujeito <strong>do</strong> significante<strong>do</strong> seu gozo repeti<strong>do</strong>r – é capaz defazer com que o Outro <strong>do</strong> S2 possa caire, então, o sujeito possa se <strong>des</strong>cobrir anteao recalca<strong>do</strong> que, agora, se faz novo apartir <strong>do</strong> deciframento <strong>do</strong> sintoma quesempre se fez seu parceiro. Resta tão somenteao sujeito, agora ten<strong>do</strong> como parceiroso resto <strong>do</strong> seu sintoma, a sua verdade,o seu <strong>des</strong>ejo e a sua castração. Nolugar de um Outro, que agora éinexistente, e para o qual ele sempre sedirigiu, o sujeito põe, com suacapacidade criativa, se quiser, a causaa<strong>na</strong>lítica e a Escola de Psicanáliseorientada por Freud e por Lacan, quepossibilitará o surgimento das trocasentre seus pares, das formulações, <strong>do</strong>estu<strong>do</strong>, e também <strong>do</strong>s impasses. S1 =transferência a<strong>na</strong>lítica ao S2 =transferência de trabalho. Mas, mesmosen<strong>do</strong> assim, e exatamente por isso,revela algo <strong>do</strong> resto significante com oqual to<strong>do</strong> sujeito tem de lidar em suavida. O que fazer com o resto no âmbitoda solidão que toca <strong>na</strong> verdade <strong>do</strong>sujeito. Para onde <strong>des</strong>tiná-lo ? A Escola oacolhe e o recebe sob os nomes daverdade de cada sujeito e de suacastração, que, agora, se <strong>des</strong><strong>do</strong>bram emprodução e trabalho. A Talvez a Escolapossa vir representar, mesmo, o quãodifícil é para o sujeito lidar com o <strong>tempo</strong>para que se fique só e, ao mesmo <strong>tempo</strong>,ratificar seu mais radical <strong>tempo</strong> <strong>des</strong>olidão e <strong>des</strong>amparo frente ao outro. Daívermos a solidariedade como fator tãoEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano141


valioso <strong>na</strong> Escola de Lacan. S1 = solidão<strong>do</strong> sintoma a<strong>na</strong>lítico ao S2 = solidão dasua verdade com seus pares.O novo que surgiu toca no ponto quediz de um retor<strong>na</strong>r daquilo que alisempre estivera, a saber, o sujeito com asua verdade inconsciente, e que agoraambos encontram solo para germi<strong>na</strong>r nocampo fértil da Escola, da ComunidadeA<strong>na</strong>lítica de Escola. Espaço onde o bemdizerda experiência transmitida de um aooutro se dá com alguma sintonia àquiloque se fala e se escuta.O novo <strong>tempo</strong> virá em função <strong>do</strong> circularda libi<strong>do</strong> de um ponto ao outro, emfunção de um significante que um dia foiestranho recalca<strong>do</strong>, e hoje é da ordem <strong>do</strong>familiar e <strong>do</strong> consciente; da transformação<strong>do</strong> sintoma ba<strong>na</strong>l para o sintomaa<strong>na</strong>lítico; das verda<strong>des</strong> à verdade <strong>do</strong>sujeito frente à vida, ao sexo, e à morte e<strong>do</strong> deciframento <strong>do</strong> sintoma. Abre-separa o ser falante uma nova relação como objeto faltoso. O novo surge a partirdas marcas simbólicas que ali sempreestiveram presentes, e que, sob a força datransferência a<strong>na</strong>lítica, e <strong>do</strong> <strong>des</strong>ejodecidi<strong>do</strong> <strong>do</strong> sujeito.Novo que diz <strong>do</strong> fato de o sujeito terconsegui<strong>do</strong> fazer a re-escritura da suavida. S1 = texto sintomático para S2 =texto novinho em folha. Assim sen<strong>do</strong>, osujeito o escreve, re-escreve, pontua, resumepara ao fi<strong>na</strong>l intitulá-lo. Reintitulao,agora, ao seu mo<strong>do</strong> e estilo próprios.A cada ida e vinda de um significante aoutro significante há uma perda: perdade gozo, perda de parte <strong>do</strong> sintoma quese fixa ao significante. Perda de parte <strong>des</strong>i mesmo que se <strong>des</strong><strong>do</strong>bra, ao fi<strong>na</strong>l, nomais puro ganho.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano142


▪ Tempo e strutturaTempo e sintomaAndréa Hortélio Fer<strong>na</strong>n<strong>des</strong>esde Freud, podemosDafirmar que a noção <strong>do</strong>sintoma está associada ànoção de <strong>tempo</strong> <strong>na</strong> psicanálise.Lacan retoma alógica freudia<strong>na</strong> ao afirmar,no SeminárioR.S.I., haver “consistênciaentre o sintoma e o inconsciente” ,<strong>do</strong>nde o sintoma é uma das manifestações<strong>do</strong>s <strong>tempo</strong>s <strong>do</strong> sujeito <strong>do</strong> inconsciente.O tema <strong>do</strong> sintoma leva Freud a declararque, com o passar <strong>do</strong> <strong>tempo</strong>, o sujeito<strong>des</strong>cobre que fez ‘mau negócio’ aooptar pela neurose. Daí surge à questãocentral que buscamos tratar neste artigo:é dentro da lógica <strong>tempo</strong>ral <strong>do</strong> inconscienteque o sujeito pode vir, graças ao manejoda transferência, a lidar com o quepersiste <strong>do</strong> real sexual, sempre traumático,no seu sintoma? Para responder estaquestão vamos retomar o caso Dora talqual ele é retoma<strong>do</strong> por Lacan.Nos primórdios da psicanálise, o interessede Freud pela etiologia dasneuroses leva-o a afirmar que “asdiferentes neuroses têm seus requisitoscronológicos particulares para suas ce<strong>na</strong>ssexuais”. Estamos aí frente ao real sexualsempre traumático, conforme a teorialacania<strong>na</strong>.Ao longo da obra freudia<strong>na</strong>, Freud vaidan<strong>do</strong>-se conta <strong>do</strong> dispêndio de energiagasto pelos sujeitos, ao longo <strong>do</strong>s <strong>tempo</strong>sda neurose, <strong>na</strong> manutenção <strong>do</strong>s sintomas.Defende que o maior dano causa<strong>do</strong>pelos sintomas “reside no dispêndiomental que acarretam” . Nesta época, osintoma entendi<strong>do</strong> como uma satisfaçãosubstitutiva vai orientar a técnicapsica<strong>na</strong>lítica a lidar com os <strong>tempo</strong>s <strong>do</strong>sujeito <strong>do</strong> inconsciente.No texto “Os caminhos da formação<strong>do</strong> sintoma” (1916) Freud declara que“os sintomas criam um substituto dasatisfação frustrada, realizan<strong>do</strong> umaregressão da libi<strong>do</strong> a épocas de<strong>des</strong>envolvimento anteriores, regressão aque necessariamente se vincula umretorno a estádios anteriores de escolhaobjetal” . Esta passagem atesta atransferência, entendida por Lacan, comotrazen<strong>do</strong> uma reatualização da realida<strong>des</strong>exual <strong>do</strong> inconsciente.As dificulda<strong>des</strong> <strong>do</strong> manejo da transferênciavão ser tratadas por Freud em “Oesta<strong>do</strong> neurótico comum” (1916). Freudadverte, então, das dificulda<strong>des</strong> que oa<strong>na</strong>lista deve encontrar já que o sintoma,como formação substitutiva, traz um ganhosecundário para o sujeito. Poderíamosdizer, com Lacan, que o sintomaapresenta em si um mais de gozar que sesustenta <strong>na</strong> fantasia <strong>do</strong> sujeito.Nesta evolução da técnica psica<strong>na</strong>líticavemos que “o a<strong>na</strong>lista aban<strong>do</strong><strong>na</strong> atentativa de colocar em foco ummomento ou um problema específico”,não é esta a lógica <strong>tempo</strong>ral <strong>do</strong>inconsciente. A psicanálise, com Freud,vai buscar superar os empecilhos para aassociação livre contan<strong>do</strong> que o sintomaseja possível de ser traduzi<strong>do</strong>, como sefosse possível pensar que há Outro <strong>do</strong>Outro, deixan<strong>do</strong> de la<strong>do</strong> no manejo datransferência, o matema <strong>do</strong> significanteque falta no Outro. A partir <strong>do</strong>s anossetenta, Lacan vai dar as coorde<strong>na</strong>das decomo trabalhar a dimensão <strong>do</strong> real e istoabarca o <strong>tratamento</strong> das questõesrelativas ao <strong>tempo</strong> e ao sintoma <strong>na</strong>prática a<strong>na</strong>lítica.Freud nos ensi<strong>na</strong> que, com o passar <strong>do</strong><strong>tempo</strong>, o sujeito <strong>des</strong>cobre que fez ummau negócio ao optar pela neurose. Deacor<strong>do</strong> com Lacan, a experiênciapsica<strong>na</strong>lítica deverá levar o sujeito a seconfrontar com o objeto que ele forapara o Outro. Alcançamos então uma a-<strong>tempo</strong>ralidade <strong>do</strong> inconsciente, <strong>na</strong> qual oEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano143


objeto a será de fundamental importânciapara pensar os três <strong>tempo</strong>s lógicosenvolven<strong>do</strong> o instante de ver, o <strong>tempo</strong>para compreender e o momento deconcluir. É dentro <strong>des</strong>ta lógica que apsicanálise passará a tratar o sintoma.Utilizemos aqui <strong>do</strong> exemplo de Dorapara tratar <strong>des</strong>te tema.Tu<strong>do</strong> funcio<strong>na</strong>va bem <strong>na</strong> vida da jovemde 18 anos até que ela se <strong>des</strong>cobre fazen<strong>do</strong>parte de um agenciamento amorosono qual ela era oferecida ao mari<strong>do</strong> dasuposta amante de seu pai. Dora acreditaque o comércio sexual empreendi<strong>do</strong> está<strong>na</strong> origem <strong>do</strong> seu mal-estar. Entretanto,seus sintomas denunciam como elaparticipa <strong>do</strong> mal-estar <strong>do</strong> qual se queixa.Absorvida pelo enigma da feminilidadeque lhe causa horror, Dora fica, duranteduas horas, fixada frente a um quadro daMa<strong>do</strong><strong>na</strong> Sisti<strong>na</strong>, de uma galeria de Dresden.O quadro, tal qual a Sra K., acaptura pela brancura da pele ou pelo“a<strong>do</strong>rável corpo alvo”, que segun<strong>do</strong>Freud teria uma “tônica mais apropriadaa uma amante <strong>do</strong> que a uma rival” .Freud vai insistir em tratar o caso Dorahabilitan<strong>do</strong>-a à vida amorosa. ComLacan, podemos dizer que Freud estariaaí tampo<strong>na</strong>n<strong>do</strong> a falta-a-ser com objetode amor.Entretanto, o que nos interessa no nossoesforço de aproximar o <strong>tempo</strong> e o sintoma,é em que medida a pulsão escópicarevela estar Dora, enquanto sujeito, capturadaneste instante de ver. No episódio<strong>do</strong> lago com o Sr K. Dora experimentaalgo similar, pois o Sr K. ao declarar quesua esposa não significa <strong>na</strong>da para ele,deixa Dora frente a frente com a Sra K.A ce<strong>na</strong> <strong>do</strong> quadro reatualiza o que Doraexperimenta no lago. Tal reatualizaçãoevidência “a raiz da pulsão escópica” quedeve ser pega, nos diz Lacan no SeminárioXI, retoman<strong>do</strong> Freud, “no fato deque o sujeito se vê a si mesmo”. Umaressalva importante, o sujeito não se vêno espelho, mas é “a sexualidade comotal faz retorno, [...], por intermédio daspulsões parciais”, no caso de Dora pelapulsão escópica.A circularidade da pulsão ao mostrarque “a heterogeneidade da ida e da voltamostra no seu intervalo uma hiância” revelacomo a sexualidade faz retorno nosintoma. A hiância aponta paradimensão da falta tanto para o sujeitocomo para o Outro. Neste percurso, osintoma surge ali onde “a representação<strong>do</strong> Outro falta, precisamente, entre esses<strong>do</strong>is mun<strong>do</strong>s opostos que a sexualidadenos <strong>des</strong>ig<strong>na</strong> como masculino efeminino”. Logo, para além de umahabilitação ao amor seria preciso levarDora a poder lidar com a sua divisãosubjetiva, vislumbrada pela hiância, pelafalta que se instaura no cerne <strong>do</strong> sujeito.Como sabemos nos anos 50, Lacan vaienfocar, sobretu<strong>do</strong>, a sua tese <strong>do</strong> inconscienteestrutura<strong>do</strong> como uma linguageme vai partir da premissa <strong>do</strong> significantecomo causa <strong>do</strong> sujeito. Mas já nesteperío<strong>do</strong>, Lacan vai construin<strong>do</strong> aelaboração de que o sujeito é causa<strong>do</strong>por um objeto. Tanto que em 1960, ele jáfala que “a relação <strong>do</strong> objeto com ocorpo” revela “que esse objeto éprotótipo da <strong>do</strong>tação de senti<strong>do</strong> <strong>do</strong>corpo como pivô <strong>do</strong> ser”. E em 1975, elediz que “o sujeito é causa<strong>do</strong> por umobjeto que só é notável por uma escriturae é assim que um passo é da<strong>do</strong> <strong>na</strong>teoria... objeto que <strong>des</strong>igno, que escrevocom a escritura pequeno a, e da qual<strong>na</strong>da é pensável, com o senão ape<strong>na</strong>s deque tu<strong>do</strong> que é sujeito, sujeito <strong>do</strong> pensamentoque se imagi<strong>na</strong> Ser, é por issodetermi<strong>na</strong><strong>do</strong>.Apoian<strong>do</strong>-nos <strong>na</strong> “consistência entre osintoma e o inconsciente” vamos tentardar prosseguimento <strong>na</strong> nossa elaboraçãoacerca <strong>do</strong> sintoma como um marca<strong>do</strong>rlógico <strong>do</strong>s <strong>tempo</strong>s <strong>do</strong> sujeito <strong>do</strong>inconsciente. Voltaremos ao SeminárioXI, <strong>na</strong> tentativa de articular as duascausas <strong>do</strong> sujeito: significante e objetal.Neste seminário, Lacan diz que ofechamento e abertura <strong>do</strong> inconscientemostra que “a sua essência é de marcaresse <strong>tempo</strong>, pelo qual, por <strong>na</strong>scer comosignificante, o sujeito <strong>na</strong>sce dividi<strong>do</strong>”.Com a ressalva de que “o sujeito é essesurgimento que, justo, não era <strong>na</strong>da, masque, ape<strong>na</strong>s apareci<strong>do</strong>”, pela extração <strong>do</strong>objeto a, “se coagula em significante” .Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano144


De acor<strong>do</strong> Dominique Fingerman épreciso <strong>tempo</strong> para se chegar à conclusãode que a falta é causa. Para ela, “é nesseponto a, nesse momento de concluir quese detém o sujeito à deriva, em fading <strong>na</strong>sleis de combi<strong>na</strong>ções significantes, é <strong>des</strong>sareferência ao ponto a que provém a permanência<strong>do</strong> sujeito, sua a-<strong>tempo</strong>ralidade”.Ela diz então ser preciso <strong>tempo</strong> paraproduzir uma conclusão a partir <strong>des</strong>sealgo que não está sabi<strong>do</strong>, incógnita, “cálculosobre o objeto a”, momento de concluir,cálculo de gozo”.O manejo da transferência ensejará o<strong>tempo</strong> de compreender e o momento deconcluir. No caso Dora, Freud declaranão ter si<strong>do</strong> “possível <strong>do</strong>mi<strong>na</strong>r a transferênciaa <strong>tempo</strong>” e termi<strong>na</strong> por anteciparsecom o seu saber crian<strong>do</strong> dificulda<strong>des</strong>para manejar com os <strong>tempo</strong>s <strong>do</strong> sujeito<strong>do</strong> inconsciente. Ele sobrepuja omomento de compreender ao instante dever, e acaba sem levar em conta a queda<strong>do</strong> objeto a olhar que causa a afonia emDora.Deste caso podemos extrair que paraque uma psicanálise aconteça de fato épreciso levar em consideração que “osenti<strong>do</strong> <strong>do</strong> sintoma depende <strong>do</strong> futuro<strong>do</strong> real. Tu<strong>do</strong> depende que o real persista” e que haja um a<strong>na</strong>lista para manejarcom isso.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano145


▪ Tempo e strutturaLe pâtir et le bâtir du temps*Diego Mautino«L’eterno orologio a polvere dell’esistenza viene sempre dinuovo capovolto, e tu con esso – granello di polvere dallapolvere venuto» 150 .ace aproximadamenteH2.500 años, Aristóteles151 había ya a<strong>na</strong>liza<strong>do</strong>el problema deltiempo advirtien<strong>do</strong>que el tiempo era lamedida delmovimiento en laperspectiva del antes y del <strong>des</strong>pués. Y esesto lo que todavía hacemos hoy :medimos el tiempo con relojes quetienen un movimiento periódico. Estoresponde a la lógica del péndulo einduce a pensar que si no hubieserozamiento, continuaría oscilan<strong>do</strong> hastael infinito. En cambio el movimiento seatenúa y llega al reposo, se dice: es porefecto de un ‘punto atractor’ (en losúltimos años se <strong>des</strong>cubrieron los atractoresfractales) 152 . ¿Funcio<strong>na</strong>ría como elpunto en u<strong>na</strong> frase? Pero, ¿qué es lo queseñala el antes y el <strong>des</strong>pués? Aristótelesno respondió a esta cuestión.Lacan dice que dejan<strong>do</strong> el alma comoidentidad supuesta al cuerpo y elintelecto como agente de la funciónsimbólica, Aristóteles “no había goza<strong>do</strong>”de la revelación cristia<strong>na</strong> 153 (laencar<strong>na</strong>ción de Dios en un cuerpo y la150NIETZCHE, F. in Opere, vol. V, Adelphi,Milano 1991, pág. 236. Nietzsche rompe con laconcepción linear del tiempo y retor<strong>na</strong> a u<strong>na</strong>concepción cíclica. Oponien<strong>do</strong> el retorno con eleterno Ernst Jünger dirá: «Mejor pensar a unretorno del eterno, que puede acontecersolamente u<strong>na</strong> vez: y es solo con suacontecimiento que se mata el tiempo», en A.Gnoli e F. Volpi, I prossimi titani, Adelphi, Milano1997, pág. 110 [TdA].151ARISTÓTELES, Física, Δ 11, 219b 1-2.152PRIGOGINE, I. El <strong>na</strong>cimiento del tiempo,Tusquets Editores, Barcelo<strong>na</strong> 1991, págs. 89-90.153Ved. J. Lacan, Semi<strong>na</strong>rio XX, Aún, cap. IX“Del barroco”, 8 mayo 1973, Paidós, Barcelo<strong>na</strong>,1981.pasión sufrida en u<strong>na</strong> perso<strong>na</strong>constituyen<strong>do</strong> el goce de Otro), dejan<strong>do</strong><strong>des</strong>conectada la palabra del goce.¿Porqué u<strong>na</strong> frase termi<strong>na</strong>? ¿Porquéalgunos sujetos son convoca<strong>do</strong>s por losefectos de ‘frases interrumpidas’? Freudinscribe la deriva [Trieb] del goce en lahiancia de la dit-mension. Decir ymedida, en el “cuerpo hablante”,conectan al goce che Lacan condensa enla fórmula: “Donde eso habla, goza 154 ” .El tiempo precipita<strong>do</strong> de la sorpresa“Freud es el primero en articular con audacia y potenciaque el único momento de goce que conoce el hombre está enel lugar mismo <strong>do</strong>nde se producen los fantasmas 155 ”.La sorpresa es el efecto de tiempo en laexperiencia del sujeto “sobrepasa<strong>do</strong>” porlos eventos que, abrien<strong>do</strong> un más allá,ponen en juego su división. El chiste, ellapsus, el sueño, evitan<strong>do</strong> el encuentrodel inconsciente con lo real, testimonianu<strong>na</strong> <strong>des</strong>titución del sujeto en su <strong>do</strong>minioy comparten con el acto, sea suinscripción en un lazo social que el hechode responder a u<strong>na</strong> <strong>tempo</strong>ralidad dedivisión del sujeto. ¿Cómo distinguir esa<strong>tempo</strong>ralidad efímera de aquello que, encambio, se impone por su constancia y suinsistencia: el síntoma?Un sujeto que calcula con el pre<strong>do</strong>miniodel inconsciente 156 , compete con lavelocidad y converge con la hipótesis quela prisa está implicada tanto en la emergenciade la verdad como en la eficaciade la interpretación. Eficacia que,respecto al síntoma [“se interpretacorrectamente solo en función de la154LACAN, J. «Là où ça parle, ça jouit»,Semi<strong>na</strong>rio XX, cit., pág. 139.155LACAN, J. Semi<strong>na</strong>rio VII, La ética delpsicoanálisis, Paidós, Buenos Aires, 1992, pág. 355.156LACAN, J.“Televisión”, en Psicoanálisis:Radiofonía & Televisión, A<strong>na</strong>grama, Barcelo<strong>na</strong>1980, pág. 134.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano146


ealidad sexual 157 ”], apunta a lacoalescencia entre lalengua y elencuentro con el goce primero – <strong>do</strong>sheterida<strong>des</strong> distintas.Coalescencia en la que precipita un objetocuya presencia nos ilustra la obra dearte, en lo que el enigma del tiempo escribeen el reloj de are<strong>na</strong> con la fuerzadel estilo – el duro Dürer 158 y tantosotros… «¿Cómo se imprime el tiempoen la materia? En definitiva esto es lavida, es el tiempo que se inscribe en lamateria…» 159 ¿Cuáles son los mo<strong>do</strong>s depresencia de ese objeto, con función deagente en el acto a<strong>na</strong>lítico, en lasdiferentes versiones del patir y del bastirdel tiempo?a-tiempo 160El amor de transferencia demanda elsaber en cuanto objeto. Lacan nota quela escritura del mathema de latransferencia inscribe el sujeto supuestosaber debajo de la barra, “en el lugar delreferente [objeto] aún latente 161 ”. Estafrase anuncia u<strong>na</strong> sustitución y un efectode tiempo: <strong>do</strong>nde era el SsS advendrá elobjeto y esto no impide que el SsSfuncione <strong>des</strong>de el inicio como un objeto,no el mismo, sin embargo que el a-venir:lo que el objeto a coordi<strong>na</strong> di u<strong>na</strong>experiencia de saber. Los mo<strong>do</strong>s depresencia de ese objeto en la experienciapasan:157LACAN, J. “Le symptôme”, Conférence àGenève, 1975, en Le bloc-notes de la psycha<strong>na</strong>lyse, n°5, Genève.158Cfr. Albrecht Dürer, Melancholia I [1514], Ilcavaliere, la morte e il diavolo, San Girolamo nellostudio.159PRIGOGINE, I. «…y esto vale no sólo parala vida sino también para la obra de arte. […] laobra de arte es la inscripción de nuestra simetríarota en la materia», “Conversación con OttaviaBassetti”, Milán, 27.10.1984, in op. cit., pág. 40.160Cfr. J. Lacan, «Por qué no asentar en el activodel acto el que hayamos introduci<strong>do</strong> su estatuto atiempo? Ese a-tiempo… podemos atrevernos areconocerlo como testimonio de u<strong>na</strong> cita.» “Elacto psicoa<strong>na</strong>lítico” [1967-68], Reseñas deenseñanza, III° Encuentro CF, Buenos Aires1984, pág. 56.161LACAN, J. “Proposition du 9 octobre 1967sur le psycha<strong>na</strong>lyste de l’École”, en Autres écrits,Éditions du Seuil, Paris 2001, págs. 248-9.1. en los hilos de la metonimia que ‘hilva<strong>na</strong>’,embaste [bâtir] un hábito, componeun hábitat, u<strong>na</strong> casa [Heim], u<strong>na</strong> patria[Heimat], un secreto (familiar) [heimlich],lo siniestro [Unheimlich].2. en la angustia de «este extraño ser queatraviesa el tiempo y que en su lucha conla Nada es llama<strong>do</strong> a otras <strong>do</strong>s pruebasinevitables: la duda y el <strong>do</strong>lor 162 ».3. el acto que, con la angustia, es elsegun<strong>do</strong> mo<strong>do</strong> de la certeza que sepresenta en la experiencia, mientras quelo siniestro [Unheimlich] permanece della<strong>do</strong> del enigma. Desde el primer tiempodel enigma [pâtir] de no saber, al segun<strong>do</strong>tiempo del bastir [bâtir] incluso del‘bastar’ de la certeza – que en la angustiaes certeza que surge frente al <strong>des</strong>eo delOtro: «Il faut, falta… es necesario el actoque produzca en lo real el significante[del acto] 163 ». Entonces, no podemossituar la muerte como el acto fi<strong>na</strong>l.Desde la sentencia de Nietzsche: “Diosha muerto”, antes de llegar al discursoestableci<strong>do</strong>, “Dieu se retire 164 ” y <strong>des</strong><strong>des</strong>u reserva un [poeta] ser devora<strong>do</strong> porlos versos 165 escribe: “solo santosefímeros me protegen”.Nuestra época: Los discursos epifánicosTermi<strong>na</strong><strong>do</strong> el tiempo del poeta maldito,nuestra época no cesa de producir lafigura del poeta nuevo, solitario,a<strong>na</strong>crónico, contra corriente del amo.Hoy en día los poetas ya no son malditos,la singularidad poética es simplementeignorada. Razón para volver a pensar lasubversión, en la que «el sujeto se hiendepor ser a la vez efecto de la marca ysoporte de su falta 166 ». Subversión que nose sostiene cuan<strong>do</strong> el significante amoregula los lazos estableci<strong>do</strong>s <strong>des</strong>de el162JÜNGER, E. I prossimi titani, Conversazioni,cit., pp. 106-7 [TdA].163SOLER, C. La politique de l’acte, CollègeClinique de Paris [1999-2000], 29 mars 2000.164BLOY, L. cit. E. Jünger, in “Al muro del<strong>tempo</strong>”, Conversazioni… cit., p. 91.165Fr. vers: versos, pero también gusanos. J. Lacan,Radiofonía, A<strong>na</strong>grama, Barcelo<strong>na</strong> 1977, pág. 13.166LACAN, J. “Problemas cruciales para elpsicoanálisis” [1964-65], en Reseñas de enseñanza,cit., pág. 32.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano147


lugar del agente. Con el declino o lafragmentación del significante amo en elcapitalismo la excepción divergente hacambia<strong>do</strong> valor. Entre los fenómenosque aspiran a la restauración, las sectas ylas lobbies son el paradigma. El efectode aburrimiento frente a lahomogenización y a estas aspiracionesde restauración, dan hoy u<strong>na</strong> mayorapertura al discurso singular ysingularizante.Cuestión social y clínica (política) estudiary saber lo que valen en cada caso,los lazos funda<strong>do</strong>s sobre suplenciasotras que el padre. Volcar to<strong>do</strong> en lagran caja de las psicosis, no hace avanzarla cuestión. «¿Qué es por ejemplo lo quecaracteriza el lazo social singular queJoyce ha logra<strong>do</strong> establecer con sus solasfuerzas discursivas? Que la cuestión seponga para él no nos exime deconsiderar come se plantea para cadadiscurso no estableci<strong>do</strong> 167 ». Un discursoes un lazo social funda<strong>do</strong> sobre un deciry les affaires d’amour están escindi<strong>do</strong>sde los lazos sociales estableci<strong>do</strong>s 168 .Colette Soler propone un ter<strong>na</strong>rio entrelos lazos: 1. Discursos estableci<strong>do</strong>s, 2.Forclui<strong>do</strong>s o ‘fuera discurso’ de lapsicosis tipo y 3. «Discursos epifánicos:lazos sociales no estableci<strong>do</strong>s, o sea discursosque se autorizan de un decircontingente para establecer durante untiempo, y para algunos, un lazo que noestá en el programa de los discursosestableci<strong>do</strong>s 169 ».Repetición y pretericiónEl Otro produce efectos sobre lo realdel viviente: como el <strong>des</strong>eo, que generael objeto causa. La elaboración entérminos de saber determi<strong>na</strong> la causa,porqué no cesa de reproducir el efectode pérdida significante, producien<strong>do</strong> lacaída del objeto – medio de producciónque no se cierra como saber sobre lacausa. En el discurso a<strong>na</strong>lítico, la<strong>tempo</strong>ralidad de la producción del sujeto167SOLER, C. La querelle <strong>des</strong> diagnostics, CollègeClinique de Paris [2003-2004], 10 mars 2004.168Cfr. J. Lacan, Radiofonía & Televisión, cit., pág.125.169Ibidem.en su estructura de impasse, encuentra enla repetición del impasse, ocasión paraproducir un [a-tiempo] objeto que, poresa hendidura, toma su función de causapara el <strong>des</strong>eo. El sujeto se encuentra asíde nuevo en el nihil del impasse (hendi<strong>do</strong>por ser efecto de la marca y soporte <strong>des</strong>u falta) reproduci<strong>do</strong> a partir delsupuesto sujeto saber. Sea cual fuere elnúmero y el mo<strong>do</strong> de las elaboraciones«…cada u<strong>na</strong> de estas operaciones es ya elcero produci<strong>do</strong> por lo que insertó en loreal lo que elabora cada u<strong>na</strong>, a saber, esetiempo propio del campo que a<strong>na</strong>liza, elque alcanzó Freud al decir que erarepetición 170 ». La repetición en actoempasta, a<strong>na</strong>crónica, la diferencia llevadaal significante. El acto quiere decir: «Loque fue, repeti<strong>do</strong>, difiere, y se hace sujetode la reiteración [deve<strong>na</strong>nt sujet à redite] 171 .»El patir del tiempo en la subversión significante,convoca el sujeto a u<strong>na</strong> citacon el bastir del tiempo 172 en larepetición del impasse. «La pretericiónque contiene es cosa muy distinta de esemandamiento del pasa<strong>do</strong> con que se lavuelve fútil 173 » .La preterición dice que el significanteque se repite no se hereda de la experienciaprimera y aseguran<strong>do</strong> esa pérdida enla repetición… empuja a decir, aún.(* «Le pâtir et le bâtir du temps» es u<strong>na</strong> expresión deLacan que en español traduzco «El patir y el bastir deltiempo», <strong>do</strong>nde el padecer resue<strong>na</strong> en el faltar y tambiénen el bastar del tiempo)170LACAN, J. “La logica del fantasma” [1966-67],en Reseñas de enseñanza, cit., págs. 42/3.171LACAN, J. op. cit., pág. 43.172Cfr. J. Lacan, «…acudimiento a la cita que síocurre, pero <strong>do</strong>nde no adviene la palabra sinoporque el acto ya estaba. Entiéndase: estaba allípor poco, así no hubiese llega<strong>do</strong> la palabra, estabaallí en el instante en que ésta por fin llegaba.» “Elacto psicoa<strong>na</strong>lítico” [1967-68], en Reseñas cit.,pág. 57.173J. Lacan, “La logica del fantasma”, cit., pág. 42.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano148


▪ Tempo e strutturaFreud e Lacan: Caminhos <strong>na</strong> rede de significantesGlaucia Nagemer Lacan nos remete aoLtexto de Freud, e a cada retornoa Freud, temos umasurpresa. É peloscaminhos de Freud quepodemos ver o terreno noqual Lacan se apoiou.Façamos, então, comoLacan insiste: ‘Retomemos o texto deFreud’ (1).A questão <strong>do</strong> <strong>tempo</strong> foi tratada porFreud com muito apreço. Sua preocupaçãoia <strong>des</strong>de o <strong>tempo</strong> de duração das sessõesao <strong>tempo</strong> <strong>do</strong> <strong>tratamento</strong> e mesmo o<strong>tempo</strong> <strong>do</strong> inconsciente. Em Análise terminávele interminável, ele inicia umadiscussão sobre o encurtamento ou não<strong>do</strong> <strong>tempo</strong> de <strong>tratamento</strong>. Localiza atentativa de Otto Rank como ‘umproduto de seu <strong>tempo</strong>’ a uma resposta àurgência que o pós-guerra trouxe a partirda miséria <strong>na</strong> Europa e prosperity <strong>na</strong>América. Em seu pós-escrito A questãoda análise leiga, isso fica ainda mais claro.Ele diz: ‘Certo, time is money, mas não secompreende muito bem por que deveconverter-se em dinheiro com tantapressa [...] Os decursos psíquicos entreconsciente e inconsciente têm, pois, suascondições <strong>tempo</strong>rais particulares, queafi<strong>na</strong>m mal com a demandaamerica<strong>na</strong>’(2).Vemos ai que o <strong>tempo</strong> de uma análisenão pode seguir uma lógica cronológica emenos ainda merca<strong>do</strong>lógica, tanto que <strong>na</strong>continuação de Análise terminável e interminávelele faz uma revisão de seusconceitos, as suas primeiras ideias sobreo fim de uma análise, as ideias comunssobre alguém a<strong>na</strong>lisa<strong>do</strong> e as relaçõesentre as instâncias psíquicas para dizer,só no fim, o que viria a ser o término deuma análise.Nos deteremos aqui <strong>na</strong> articulação queFreud faz <strong>do</strong> <strong>tempo</strong> <strong>do</strong> trauma para pensarmospor qual caminho podemosseguir o <strong>tempo</strong> da constituição de umsujeito. Para isso, vemos a importância<strong>do</strong> conceito de nächtraglich que Freud jáutiliza no ‘Projeto’ quan<strong>do</strong> relata o casode Emma. Nele, Freud demonstra comoo trauma se manifesta no ‘só depois’.No caso Emma, Freud propõe um esquemaque pode ser chama<strong>do</strong> de rede ougrafo, conforme define Eidelstein: ‘Chamamosgrafo ou rede à tríade de vértices,arestas e função, de mo<strong>do</strong> que a cadaaresta corresponde a <strong>do</strong>is vértices, assimcomo à função específica que possuem’(3).O que Freud <strong>des</strong>enha, no caso deEmma, pode assim ser chama<strong>do</strong> grafoou rede. Ele escreve neste grafo ape<strong>na</strong>salguns significantes depois de relatar ocaso <strong>des</strong>ta moça.Resumidamente, Freud relata queEmma acha-se <strong>do</strong>mi<strong>na</strong>da atualmente pelacompulsão de não poder entrar <strong>na</strong>s lojassozinha. Como motivo para isso ela citouuma lembrança da época em que tinha<strong>do</strong>ze anos, quan<strong>do</strong> ela entrou em umaloja para comprar algo, viu <strong>do</strong>is vende<strong>do</strong>resrin<strong>do</strong> juntos e saiu corren<strong>do</strong>, tomadade uma espécie de susto. Em relação aisso, terminou recordan<strong>do</strong> que os <strong>do</strong>isestavam rin<strong>do</strong> de seu vesti<strong>do</strong> e que haviasenti<strong>do</strong> atração sexual por um deles. Ressaltaainda que tanto a relação <strong>des</strong>sesfragmentos entre si quanto o efeito daexperiência são incompreensíveis.Prosseguin<strong>do</strong> <strong>na</strong>s investigações, revelouseuma segunda ce<strong>na</strong> em que, aos oitoanos de idade, foi duas vezes comprar<strong>do</strong>ces numa confeitaria, sen<strong>do</strong> que logo<strong>na</strong> primeira o proprietário agarrou-lhe aspartes genitais por cima <strong>do</strong> vesti<strong>do</strong>.Apesar disso, voltou lá de novo a agorase recrimi<strong>na</strong> por essa segunda vez, comose, com isso, tivesse <strong>des</strong>eja<strong>do</strong> provocar oatenta<strong>do</strong>. E, com efeito, sua torturantemá consciência pode ser atribuída a essaexperiência.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano149


O vínculo associativo entre as duas ce<strong>na</strong>sé o riso (<strong>do</strong>s vende<strong>do</strong>res e o <strong>do</strong> confeiteiro).A lembrança evocou o que elacertamente não estaria apta a sentir <strong>na</strong>ocasião: uma liberação sexual que setransformou em angústia. Devi<strong>do</strong> a essaangústia, teve me<strong>do</strong> de que osvende<strong>do</strong>res da loja pu<strong>des</strong>sem repetir oatenta<strong>do</strong> e saiu corren<strong>do</strong>. Freud concluique decisão – de não permanecersozinha <strong>na</strong> loja devi<strong>do</strong> ao risco <strong>do</strong>atenta<strong>do</strong> – é perfeitamente lógica,levan<strong>do</strong> em conta to<strong>do</strong>s os elementos <strong>do</strong>processo associativo, e que esse caso étípico <strong>do</strong> recalque que se produz <strong>na</strong>histeria. Sempre se comprova que serecalca uma recordação, o qual <strong>do</strong>nächtraglich chega a converter-se emtrauma (4).Em Lacan, podemos pensar nesses elementoscomo ‘significantes’, e que foi‘entre’ eles que algo <strong>do</strong> sujeito em questãosurgiu. A segunda ce<strong>na</strong> traz o pesotraumático da primeira, sob o efeito <strong>do</strong>nächtraglich. Emma sente a recrimi<strong>na</strong>ção –o efeito <strong>do</strong> recalque da primeira ce<strong>na</strong> –somente <strong>na</strong> recordação que a segundace<strong>na</strong> lhe traz e <strong>do</strong> caráter sexual da primeira,fazen<strong>do</strong> uma ponte entre elas.Quan<strong>do</strong> Lacan articula o ‘inconscientecomo uma linguagem’ indica que Freud,‘dócil à histérica’, chegou a ler os sonhos,lapsos e até mesmo os chistes como sedecifra uma mensagem cifrada.(5) Vemosque <strong>des</strong>de Emma o <strong>tempo</strong> está posto emrelação à linguagem, conforme nosindica o próprio Freud em duasobservações <strong>na</strong>s quais vemos apossibilidade de leitura <strong>do</strong> inconscientepela via da estrutura de linguagem:1. O Vínculo associativo: Ele escreve: ‘Ovínculo associativo entre as duas ce<strong>na</strong>s éo riso.’ Percebemos <strong>na</strong> leitura que o queFreud escuta não são os fatos em si, maso ‘vínculo associativo’. O riso é li<strong>do</strong>como signo que liga o confeiteiro e os rapazes,signo que tem em si a marca dealgo sexual. ‘Vesti<strong>do</strong>’ como significanteque se repete <strong>na</strong>s ce<strong>na</strong>s e que porta umaincongruência lógica.2. Sobre a Verdrangung (O Recalque), emsua relação com o <strong>tempo</strong> ‘só depois’,Freud escreve: ‘Sempre se comprova quese recalca uma recordação, o qual <strong>do</strong> aposteriori chega a converter-se em trauma.’O Riso ser um signo nos evoca as tantasvezes que Lacan recorre à linguísticapara articular o que é um significante e oque é um signo. Enquanto signo, o risosignifica algo para alguém, e esse alguémé Emma. Para que houvesse ‘vínculo associativo’,ele precisou <strong>des</strong>lizar para o caráterde significante, fazen<strong>do</strong> assim comque o sujeito pu<strong>des</strong>se advir em uma cadeia/ rede associativa.O <strong>tempo</strong> está nesse <strong>des</strong>enrolar da cadeia,pois como puro signo algo paravaEmma em seu próprio movimento, hajavista sua queixa (inibição). Freud a fazvoltar no <strong>tempo</strong>, recordar para dizer algoque, apesar de ser passa<strong>do</strong>, está sen<strong>do</strong> vivi<strong>do</strong>no agora, em sua ‘agorafobia’. É oque Lacan aponta <strong>na</strong> retroação da cadeiaassociativa, em seu movimento sincrônico:um significante não se significa porsi, ele precisa de um outro. As marcaçõesfreudia<strong>na</strong>s no valor <strong>do</strong> riso e da palavra‘vesti<strong>do</strong>’ fazem com que essa cadeia serompa e passe a outra, marcan<strong>do</strong> umponto de basta <strong>na</strong> história relatada, indican<strong>do</strong>sua diacronia, passan<strong>do</strong> a outropatamar.Vemos, como indica Lacan, que o instantede ver é a sincronia, que no relatode Emma se localiza nessa mirada <strong>do</strong>svende<strong>do</strong>res rin<strong>do</strong> para ela e o <strong>des</strong>encadeamentode sua ‘agorafobia’. Adiacronia é o <strong>tempo</strong> para compreender,que no caso <strong>des</strong>sa paciente se dá pelasescansões que Freud efetua e que a fazvoltar à ce<strong>na</strong> de sua infância. Omomento de concluir é a pressa que,pensan<strong>do</strong> neste caso específico, poderiaser sua liberação para o movimento, suasaída <strong>do</strong> sintoma (6).Em seu seminário 23, Lacan diz que: ‘Areminiscência é distinta da rememoração.As duas funções são distintas em Freud,porque ele tinha o senso das distinções[...] A idéia testemunhada por Freud noprojeto é de figurar isso através de re<strong>des</strong>,e foi isso talvez o que me incitou a lhesdar uma nova forma, mais rigorosa, fazen<strong>do</strong>com isso alguma coisa que seEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano150


encadeia, em vez de simplesmente detrançar’ (7).Se inicialmente as re<strong>des</strong> freudia<strong>na</strong>s poderiamser relidas pelo grafo, vemos aium passo a mais por onde poderíamosler as re<strong>des</strong> pela via <strong>do</strong> nó. A inibição deEmma pode ser localizada pelaarticulação <strong>do</strong> Simbólico com oImaginário, e é pela via <strong>do</strong> senti<strong>do</strong> (sens)que algo <strong>des</strong>sa inibição se dissolve e oinconsciente se mostra como um saber,S2. Mas esse S2 traz o senti<strong>do</strong> no aposteriori ao retroagir sobre S1, fazen<strong>do</strong>algo <strong>do</strong> sujeito comparecer entre esses<strong>do</strong>is significantes. Como lemos aindaneste seminário: ‘A rememoraçãoconsiste em fazer essas cadeias entraremem alguma coisa que já está lá e que senomeia como saber [...] O que Freudsustenta como o inconsciente supõesempre um saber, e um saber fala<strong>do</strong> [...]Daí minha escrita <strong>do</strong> saber como ten<strong>do</strong>suporte no S com índice pequeno <strong>do</strong>is,S2. A definição que <strong>do</strong>u <strong>do</strong> significanteao qual confiro o suporte S índice um érepresentar um sujeito como tal erepresentá-lo verdadeiramente’. Atravésde Emma, um caso que está tão no inícioda Psicanálise, acompanhamos os passosda<strong>do</strong>s por Lacan no rastro freudiano, aleitura <strong>do</strong> inconsciente estrutura<strong>do</strong> comouma linguagem, as articulaçõessignificantes <strong>do</strong> Grafo <strong>do</strong> <strong>des</strong>ejo e ainda<strong>do</strong> Nó Borromeu. Por essas vias, cabe anós, a<strong>na</strong>listas pensarmos por ondecolocamos nossos pés.Bibliografia1. Jacques LACAN, O seminário 2, Rio deJaneiro: Jorge Zahar Editor, 1985, p. 136.2. Sigmund, FREUD, ‘Fragmento inédito <strong>do</strong>pós-escrito ‘A questão da psicanálise leiga(1927)’, in A análise é leiga (revista), Rio deJaneiro: Escola Letra Freudia<strong>na</strong>, 2003, p. 15.3. Alfre<strong>do</strong> EIDELSTEIN, Modelos, Esquemasy grafos en la enseñanza de Lacan, Ma<strong>na</strong>ntialEstúdios de Psicoa<strong>na</strong>lisis, p. 131.4. Sigmund, FREUD, ‘Projeto’, in ObrasCompletas, Biblioteca Nueva, 4ª edição,1981, p. 252.5. Jacques LACAN, Televisão, Rio deJaneiro: Jorge Zahar Editor, 1993, p. 22.6. Jacques LACAN, O seminário 12(inédito), Lição de 13 de janeiro de 1965.7. Jacques LACAN, O seminário 23, Rio deJaneiro: Jorge Zahar Editor, 2007, p. 127.8. Op. Cit. p. 127-128.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano151


▪ Tempo e strutturaDo significante que faz <strong>tempo</strong>Paulo Marcos Ro<strong>na</strong>breve análise que aquiAproponho se apoia, de umla<strong>do</strong>, no caso Emma, apresenta<strong>do</strong>no Projeto parauma psicologia científica(Freud, 1895) e, de outro,<strong>na</strong>s elaborações de AlainBadiou, tanto em L’être etl’événement, quanto em Logique <strong>des</strong> mon<strong>des</strong>,em uma tentativa de mostrar uma interaçãopossível com a teoria <strong>do</strong> significantede Lacan. Trata-se de exercitar uma leitura<strong>do</strong> Projeto a partir da chave da multiplicidade,ou da teoria <strong>do</strong>s conjuntos, talcomo Badiou a formula, e daí, demostrar a aparição <strong>do</strong> significante e <strong>do</strong><strong>tempo</strong>.Emma, nos conta Freud, é uma jovemque se acha <strong>do</strong>mi<strong>na</strong>da por um me<strong>do</strong> deentrar sozinha em lojas. Inquirida pelaspossíveis razões disso, a moça apresentauma lembrança da época em que tinhacerca de <strong>do</strong>ze anos e <strong>na</strong> qual havia entra<strong>do</strong>em uma loja para comprar algo. Alihavia visto <strong>do</strong>is vende<strong>do</strong>res, <strong>do</strong>s quais aomenos de um ainda se lembra, porque ahavia agrada<strong>do</strong>, rin<strong>do</strong> juntos. Tomadapor um afeto de susto, a garota saíra corren<strong>do</strong>,e considera que a razão <strong>do</strong> riso –essa é sua associação – eram as suas roupas.Se o motivo real fossem suas roupas,isso já teria si<strong>do</strong> remedia<strong>do</strong>, vez que,como adulta, já se vestia de mo<strong>do</strong> diferente;além disso, entrar em um loja sozinhaou acompanhada <strong>na</strong>da teria a vercom as roupas. E que dizer ainda da lembrançade que um <strong>do</strong>s vende<strong>do</strong>res a teriaagrada<strong>do</strong>? Não faria diferença seestivesse acompanhada. Incitada porFreud, Emma apresenta uma outra ce<strong>na</strong>:aos oito anos, ela havia entra<strong>do</strong> em umaconfeitaria para comprar <strong>do</strong>ces, e oproprietário lhe havia agarra<strong>do</strong> as partesgenitais por cima das roupas,expressan<strong>do</strong> um riso. Apesar <strong>des</strong>saexperiência, ela ainda voltara à confeitaria- recrimi<strong>na</strong>-se por isso –, e depois nãofora mais lá.A tese sustentada por Freud é a de quea primeira ocasião, a <strong>do</strong> ataque, só chegoua ser traumática pelo efeito dasegunda, aquela <strong>do</strong> riso <strong>do</strong>s vende<strong>do</strong>res.Supostamente, a liberação <strong>do</strong> afetosexual, presente <strong>na</strong> puberdade, fez resignificar(ou significar) a primeira ce<strong>na</strong>.Ficaram retidas em sua memória, ointeresse pelo vende<strong>do</strong>r <strong>na</strong> segunda loja,como representante <strong>do</strong> <strong>des</strong>pertar sexual,as roupas, como representante <strong>do</strong>interesse sexual <strong>do</strong> confeiteiro, e o riso,comum à expressão <strong>do</strong>s <strong>do</strong>is homens <strong>na</strong>sduas ce<strong>na</strong>s. Essa análise de Freud,aparentemente, provocou os efeitos<strong>des</strong>eja<strong>do</strong>s, fazen<strong>do</strong> <strong>des</strong>aparecer osintoma.Nosso interesse, obviamente, repousa<strong>na</strong> <strong>tempo</strong>ralidade <strong>des</strong>sas duas situações eno fato de que o sintoma de Emma, amanteve presa no <strong>tempo</strong>.To<strong>do</strong> múltiplo é composto de múltiplos,diz Badiou, em uma dissemi<strong>na</strong>çãomúltipla que persiste, seja até o vazio queos constitui, a to<strong>do</strong>s, no caso o mais<strong>na</strong>tural, seja até o elemento mais opaco,em que o vazio se esconde insidiosamente.A função de um conjunto é a tentativade estabelecer uma consistência dissoque se reúne sob um traço. Essa tentativa<strong>do</strong> conjunto é re<strong>do</strong>brada pelaconstituição de um segun<strong>do</strong> conjunto. Seo primeiro, Badiou chama de umasituação, ao segun<strong>do</strong> denomi<strong>na</strong> esta<strong>do</strong> dasituação, e sua função é a de estabeleceras partes componentes da situação, <strong>na</strong>crença de que se as partes sãoconsistentes, seu conjunto também oseria. Uma situação apresenta seuselementos e o esta<strong>do</strong> da situação os reapresenta.Ele é o conjunto das partes.Um teorema <strong>na</strong> teoria <strong>do</strong>s conjuntos,fruto <strong>do</strong> conheci<strong>do</strong> para<strong>do</strong>xo de Russelou <strong>do</strong> auto-pertencimento, entretanto,Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano152


eza que o conjunto de todas as partes –e, particularmente daquelas de umconjunto infinito – excede absolutamenteo tamanho <strong>do</strong> conjunto origi<strong>na</strong>l; tem umtamanho <strong>des</strong>medi<strong>do</strong>. Se, fruto <strong>des</strong>seteorema, não se pode garantir que tu<strong>do</strong> oque se inclui em um conjunto a elepertença, tenta-se o inverso: o de tentargarantir, ao menos, que o que pertenceseja incluí<strong>do</strong>, e isso, transitivamente, demultiplicidade a multiplicidade,conforme a constituição múltipladissemi<strong>na</strong>da das situações. Pode ocorrer,no entanto, que a uma situação pertençaum conjunto cujos elementos não seapresentem e que, fugin<strong>do</strong> assim àcondição de transitividade, tampouco serepresentem no esta<strong>do</strong> da situação.Emma apresenta duas situações, quesão múltiplos, ou seja, conjuntos, comseus componentes também múltiplos.Em ambas, alguns múltiplos em comum:roupas, riso, loja, vende<strong>do</strong>res, sexo. Naprimeira, no entanto, um <strong>do</strong>s elementosda situação apresenta-se de maneira perfeitamenteopaca, não deixan<strong>do</strong> transparecer,quanto à sua composição, nenhumelemento particular. Diríamos, corriqueiramente,sem senti<strong>do</strong>: <strong>na</strong>da nele éinteligível. Essa característica, segun<strong>do</strong> ofilósofo, daria a essa situação apropriedade de ser uma singularidade e,ao elemento considera<strong>do</strong>, a de ser algoque ele denomi<strong>na</strong> de um sítio eventural(site événementielle). A característica básicade um elemento com essa propriedade éque ele tem o potencial de ser um evento(événement). No caso de Emma, não foi.Para que pu<strong>des</strong>se ter si<strong>do</strong> um, teria si<strong>do</strong>necessária uma decisão – um ato,diríamos – que caracterizasse o eventocomo evento, fazen<strong>do</strong>-o pertencer àsituação. Mais: teria si<strong>do</strong> necessário quesuas consequências tivessem si<strong>do</strong>fielmente acompanhadas em sua dissemi<strong>na</strong>çãopelo esta<strong>do</strong> da situação. Porém, asituação de um evento corresponde, segun<strong>do</strong>Badiou, por sua estrutura para<strong>do</strong>xal,a um indecidível, fruto mesmo <strong>do</strong> indiscernível<strong>do</strong>s componentes de um sítio.A partir de Logique <strong>des</strong> mon<strong>des</strong>, diríamospossivelmente que a intensidade deaparição <strong>do</strong> inexistente próprio àsituação não teria si<strong>do</strong> suficiente forte,relativamente, para que um eventoencontrasse lugar, ou então, o que seriamais provável, que as condições daquiloque em que consistiria um corpo, capazde tratar o evento, não estavampresentes.Segunda situação: e, num certo nível dadissemi<strong>na</strong>ção múltipla, os mesmos elementosse apresentam, mas agora, o conjuntocujo traço característico é a sexualidadenão é mais opaco – a meni<strong>na</strong> já tem<strong>do</strong>ze anos, afi<strong>na</strong>l. Porém, não se pode dizerque esse conjunto apresente tampoucoto<strong>do</strong>s os seus elementos. Deriva-se datese freudia<strong>na</strong> <strong>do</strong> traumatismo da sexualidadeque algo sempre permanece opaconessa conformação múltipla, o que querdizer que sempre há algumasingularidade que pode se apresentar aí; eo potencial para um evento. Há que seconsiderar, portanto, que essa segundasituação também configuraria um sítioeventural, mas que, aí, a decisão de queum evento teria ti<strong>do</strong> lugar foi tomada. Oponto chave é que, fruto de sua estruturapara<strong>do</strong>xal, como um conjunto quepertence a si mesmo, um evento só podeascender a essa mesma condição porefeito de uma intervenção cujapossibilidade lógica são as consequênciasde um outro evento. Dito de outramaneira, o evento é o que faz <strong>tempo</strong>.É o que se afiguraria com Emma, amenos da redução da distânciacronológica, que faz com que o eventoanterior, que habilita a decisão <strong>do</strong>posterior, passa à condição de evento nomesmo <strong>tempo</strong> lógico que esse. De umacerta maneira, são o mesmo evento. Doponto de vista <strong>do</strong>s elementos múltiploscomponentes, realmente o são: é fruto<strong>do</strong> axioma da extensio<strong>na</strong>lidade da teoria<strong>do</strong>s conjuntos.Mas também, toman<strong>do</strong> as formulaçõesde Logique <strong>des</strong> mon<strong>des</strong>, poderíamos suporque, mesmo a intensidade de aparição <strong>do</strong>inexistente que caracteriza o sítio ten<strong>do</strong>si<strong>do</strong> máxima, e, novamente, que não haven<strong>do</strong>condições de tratar o evento ou, oque é mais provável e de acor<strong>do</strong> com atese de Freud, que a posição subjetiva emquestão, e aí, de acor<strong>do</strong> com Badiou,Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano153


seria a de um sujeito reativo, capaz denegar as consequências <strong>do</strong> traço <strong>do</strong>evento e, portanto, incapaz de produzirum novo presente. Em ambasperspectivas, o <strong>tempo</strong> ficou congela<strong>do</strong>.Na segunda situação, a se supor a ocorrênciade um evento, teria havi<strong>do</strong> aquiloque propriamente o caracteriza, isto é, aescolha de um nome, colhi<strong>do</strong> <strong>na</strong> borda<strong>do</strong> vazio (quase) apresenta<strong>do</strong>, um nomecomum, contingente, cuja função, para oevento, seria a de representá-lo, sem terlegitimamente tais poderes. Porque, <strong>do</strong>indiscernível, o que estaria sen<strong>do</strong>discerni<strong>do</strong>? Que isso seja possível é um<strong>do</strong>s axiomas da teoria <strong>do</strong>s conjuntos, oaxioma da escolha, e a tese é a de queesse nome comum, que não representa<strong>na</strong>da em particular, entra <strong>na</strong> composiçãomúltipla da situação e de seu esta<strong>do</strong>,dissemi<strong>na</strong>n<strong>do</strong>-se, relacio<strong>na</strong>n<strong>do</strong>-se comoutros elementos. Um significante,portanto, como Lacan o define. Porém,nessas condições, um significante quenão faz <strong>tempo</strong>.A terceira situação é a análise comFreud. É necessário supor que aí tenhahavi<strong>do</strong> também um evento; que o inexistente,que seu vazio intrínseco, tenha ti<strong>do</strong>a ocasião de se insinuar; e que o tenhafeito com intensidade máxima. Énecessário supor a presença de um corpo(corps) capaz de tratar a singularidade,porque, como diz Lacan “é incorporadaque a estrutura faz efeito” – aí, talvez, apresença necessária e a função <strong>do</strong>a<strong>na</strong>lista. Uma análise, nesses termos,deveria ter o potencial de constituirevento, ou eventos, habilita<strong>do</strong>s poreventos anteriores, e talvez, esses, sóchegan<strong>do</strong> a essa condição pela operaçãoa<strong>na</strong>lítica. Constituir eventos e, portanto,significantes que, por poderem tratar emum corpo os eventos segun<strong>do</strong> suasconsequências, esses sim, fariam <strong>tempo</strong>.ReferênciasBADIOU, Alain. L’être et l’événement. Paris:Éditions du Seuil, 1988.___________ Logique <strong>des</strong> mon<strong>des</strong>: l’être etl’événement 2. Paris: Éditions du Seuil, 2006.FREUD, Sigmund. Edição StandardBrasileira das Obras Psicológicas Completasde Sigmund Freud. Trad. sob direção geralde Jayme Salomão. Rio de Janeiro: Imago,1996___________ (1895) Projeto para umapsicologia científica.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano154


Se hâter de l'acte ou dresser constat?▪ Tempo e strutturaMatilde Hurlin-Uribe’ai appris avec Lacan qu'ilJn'y a pas de progrès àattendre de vérité et debien-être, lorsqu'il dit que"le virage de l'impuissanceimagi<strong>na</strong>ire à l'impossiblequi s'avère d'être le réel àne se fonder qu'enlogique: soit là où j'avertisque l'inconscient siège, mais pas pourdire que la logique de ce virage n'aitpas à se hâter de l'acte"("Radiophonie", "Autres Écrits" p.439)L'indication qui suit sur "l'impossibilité<strong>do</strong>nt le sexe s'inscrit dans l'inconscient,à maintenir comme désirable laloi <strong>do</strong>nt se connote l'impuissance àjouir" et selon laquelle " le psycha<strong>na</strong>lysten'a pas ici à prendre parti, mais àdresser constat" me guide dansl'écoute de mes patients.M'appuyant sur cette position dudiscours de l'a<strong>na</strong>lyste, je compte apporterun témoig<strong>na</strong>ge de ma pratique. Afinde vous faire part de mes questionnementscliniques, je vais d’abord poserquelques repères théoriques.J’ai appelé cette première partie :I. Le temps logique et la hâteAprès avoir parlé dans ses Écrits, dutemps logique et l'assertion de certitudeanticipé (1945 ), Lacan affirme dans lelivre XX que la "fonction de la hâte,c'est déjà ce petit "a" qui la thètise "( 1973, pp 46-47). A partir de son direque " nous ne sommes qu'un « a », il reprendsa mise en valeur du fait quequelque chose comme une intersubjectivitépeut aboutir à une issue salutaire,c'est à dire, d'arriver à "conclure".La logique de Lacan est une logiquede l'action et de la délibération pre<strong>na</strong>ntappui sur trois temps. D'après E. Porge( "L'apport freudien" Bordas p. 567)cette logique <strong>do</strong>nne à la répétition dedeux scansions une valeur qui n'est pascelle de situer l'a<strong>na</strong>lysant dans le temps,mais d'engendrer le sujet de l'assertionpar les temps de ces scansions, isolantdu même coup la fonction spécifique dela hâte. Dans "La logique du fantasme"(Compte rendu du Sémi<strong>na</strong>ire 1966-1967dans "Autres Écrits" p. 326) , Lacannous rappelle que, je cite : "répétitionet hâte ayant déjà été par nous articuléesau fondement d'un " temps logique", lasublimation les complète pour qu'unnouveau graphe, de leur rapportorienté, satisfasse en re<strong>do</strong>ublant leprécédent, à compléter le groupe deKlein- pour autant que ses quatresommets s'égalisent de rassemblerautant de concours opérationnels". Cedeuxième graphe nous le trouvons dansle cours de Colette Soler "La Politique del'acte" (cours du 15 mars 2000) p. 97.Cela lui permet de présenter les troisopérations de l'impasse du sujet :alié<strong>na</strong>tion, vérité, transfert.Lacan explique ces opérations dans"L'acte psycha<strong>na</strong>lytique" (livre XV, leçondu 17 janvier 1968). C. Soler ajoute quedans la "Logique du fantasme" (livreXIV, leçon du 22 février 1967 ) Lacanconvoque trois autres opérations: la répétition,la hâte et la sublimation et celaconstitue un autre graphe que celui del’impasse. Dans ce cadre la répétition estacte et la hâte est connectée à l’actingout. C’est dans la hâte qu’on accède à lavérité, le sujet étant agi par la vérité <strong>des</strong>es pensées inconscientes. Dans so<strong>na</strong>lié<strong>na</strong>tion, le sujet ne veut rien savoir dece qui l’agite.Dans la construction lacanienne, lesdeux graphes se complètent tout en restantdistincts et cette distinction signifieque l’a<strong>na</strong>lyste, le Sujet supposé savoir «reste à distance du réel », de même que lesujet peut y accéder, au réel en tant quelogique, seulement par le fantasme. Préci-Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano155


sons que, selon Lacan, le fantasme tientla place de ce réel. Les deux mo<strong>des</strong> detraversée sauvage du fantasme peuvent selire, dans le cas du passage à l’acte : « lesujet commande l’objet » et dans celui del’acting out : « l’objet commande le sujet». L’acting out est a<strong>na</strong>lysable, puisqu’ilpeut <strong>do</strong>nner accès aux penséesinconscients qui ont régi l’acte.Au moment de conclure , le tempsd'avance possible de l'autre se constituecomme objet d'une concurrence <strong>tempo</strong>relle;l'a<strong>na</strong>lysant se précipite àconclure pour « rattraper » son retardéventuel , ravir cet objet <strong>tempo</strong>rel deconcurrence, cet objet h( a )té,comme dit Lacan.À ce moment cet objet h (a ) té sesubstitue à l'objet "a" regard <strong>do</strong>nt dépendle sujet ( Voir Encore P. 47).Chacun n'interve<strong>na</strong>nt dans ce ter<strong>na</strong>irequ'au titre de cet objet "a" qu'il est ,sous le regard <strong>des</strong> autres et qui chutedans la faille entre ce qui est supposablevu par l'autre et ce que le sujetaffirme en se dépre<strong>na</strong>nt de cette supposition.E. Porge nous éclaire en disantqu'aussi dans l'identification parl'image dans le miroir, où l'a<strong>na</strong>lysantdésigne comme moi, et au fond de laréponse fantasmatique , où il y a unrapport du sujet au temps quis'énonce au futur antérieur (« il auravoulu ») , du lieu de l'Autre, lafonction de la hâte est décisive, <strong>do</strong>ncconcluante.II. Le temps qu'il fautLe discours de Patrice, qui vient mevoir depuis trois ans, tourne autour <strong>des</strong>on incapacité de satisfaire sexuellementune femme qu’il arrive très bien à séduiresans grand effort, juste en se montrantdans toute sa beauté physique et étant unpeu intéressé par l’objet de sa conquête.Marié et père d’un fils pré-a<strong>do</strong>lescent, iltente depuis plusieurs années une séparation« impossible » de sa femme qui «l’aime » et c’est justement pour cela qu’ilse sent obligé de la quitter. Il ne comprendpas pourquoi il est obsédé parcette idée. Surtout qu’avec elle, dans »l’hai<strong>na</strong>moration » qui l’a liée à elle, parailleurs, il n’a pas de pannes sexuelles.Ceci jusqu’au moment de la cure lorsquecette pensée se présente à lui tel uncommandement, sinon « mon père neserait pas content ».Patrice interroge l’énigme de sonsymptôme qui se manifeste avec <strong>des</strong>femmes <strong>do</strong>nt il se dit être amoureux,mais qui sont en position de le rejeter, lelâcher. Face à celles-ci, il n’arrive pas àêtre un homme, il perd ses moyens,transpirant et tremblant. Il redevient lepetit garçon d’une très nombreuse fratriedésigné à <strong>do</strong>rmir (surveiller, servir depare excitant ?) entre ses deux parentsjusqu’à l’âge de 8 (huit) ans et fi<strong>na</strong>lementaban<strong>do</strong>nné par sa mère partie avec u<strong>na</strong>utre homme. La fonction de « bouchon» lui attribuée tacitement est vouée aussitacitement au ratage par les deux adultesqui s’a<strong>do</strong>nnent à <strong>des</strong> ébats sexuels malgréla promiscuité avec leur jeune fils. Lui,l’enfant, il sert les fèces sentant derrièrele sexe en érection de son père.En cure, Patrice se dit dégoûté par sesrêves homosexuels à répétition etconstate avec horreur : « mon père a gagné,il m’interdit toutes les femmes. Il nem’interdit pas les hommes – c’est moi !..»A un autre moment de sa cure, Patricese rend compte que son symptômequ’il appelle « blocage » était lié au désirinconscient « d’être pris pour toujours »par sa mère. Il faut préciser qu’il la perddéfinitivement dans un accident peu detemps après sa fuite de la maison. Saréaction dans la hâte a été de se rendreau cimetière pour lui parler et lui faireses adieux. Il a pleuré sur sa tombe etlui a raconté son malheur en amour,dans le but d'accomplir un détachement, et en finir avec.La nuit suivante il fit le rêve quisuit: "on est dans une voiture , Berthe( femme déjà prise vers laquelle il sesent attiré)...elle n'est pas seule avecmoi, il y a un homme avec elle, plus u<strong>na</strong>utre qui conduit la voiture. Après,Berthe disparaît, Patrice se met àcrier son prénom pour laretrouver....Sans succès."Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano156


Dans la séance ultérieure il seplaint d’être dans la merde, il sanglote...il se déteste, il décrit sa diarrhée, saperte d’énergie ...il est désespéré : « j’aideux maisons et je n’ai pas où vivre ». Ildit qu'il croyait que sa visite sur latombe de sa mère et ses prières allaientle faire surmonter sa souffrance. Pasdu tout! " Berthe reste pour moiaussi insaisissable que ma mère. "Malgré sa hâte de guérir, malgré songeste relatif au deuil de sa mère ...ilreste "tiers lésé", dirait Freud. C’estseulement dans une autre séance qu’il vapouvoir faire le lien avec le fait que lascène du rêve se passe dans un véhicule,signifiant du père, très présent dans sesrêves, en tant que mouvance et instabilité.Sur la scène de son fantasme, derrièrel’assujettissement au désir de sa mère, Patrices’efforce à s’identifier à l’objet de cedésir de la femme qui a été sa mère. Rivalisantavec l’homme pour lequel sa mèrel’avait quitté, il cherche autant qu’il repoussel’amour du père – ainsi son choixamoureux répond à la condition que lafemme fasse déjà couple avec un autre,un homme. Cette condition est la seulequi lui permet de retrouver l’état dans lequelson corps entier d’enfant s’érigeaitentre sa mère et son père en lui évitantde choisir le parte<strong>na</strong>ire incestueux.III. De la logique du fantasme a lapulsionPour Lacan, la place du fantasme estmarquée du "je ne pense pas". Soulig<strong>na</strong>ntsa <strong>na</strong>ture essentiellement langagière,il introduit "S barré poinçon depetit "a". Ce mathème désigne le rapportparticulier d'un sujet de l'inconscient, barré et irréductiblement divisépar son entrée dans l'univers <strong>des</strong> signifiants,avec l'objet "a" qui constituela cause inconsciente de son désir.Ayant du mal avec son désir, Patricepréfère faire ce qu’on lui demande. Il désirequ’on lui demande quelque chose.De par son objet a<strong>na</strong>l, l’expérience dufantasme fondamental de Patrice devientla pulsion. L’objet regard y est connectépermettant de rester en relation avecl’Autre à une certaine distance. On peutvoir à cette place l’obsessionnel qui s’efforcede faire en sorte que cet Autre devienneun même, un petit autre. Rame<strong>na</strong>ntles choses au même, Patrice le retrouvedans ses rêves et fantasmes homosexuels,confronté à quelque chose del’ordre de l’impossible. Mettant en placeun autre semblable, il ne fait que semettre en scène soi-même, d’être dans cescé<strong>na</strong>rio et de fantasmer avec cet autrequi n’est que lui-même tout ce qui luipermet d’avoir son assise.Son fantasme le met à l’abri de ce quipourra être le désir de l’Autre, tout enpouvant avoir une jouissance. A la demandede l’Autre, à la demande faite àl’Autre, il met en place la pulsion. Ce quifait que l’objet cause du désir n’aura pas àse conjoindre avec le sujet barré. C’estseulement par le biais de la pulsion a<strong>na</strong>leassociée au regard, par « se faire chier »et « se faire voir » que Patrice peut jouir.L’obsessionnel ne pense pas la différencesexuelle, mais se pose la questionde son sexe. On entend cela chez mo<strong>na</strong><strong>na</strong>lysant qui ne sait pas se ranger « ni decôté homme, ni femme », la réponse à laquestion peut-être formulée de la façonsuivante : « c’est un enfant ». Le commandement,l’interdit lui servent de défense,c’est une façon d’avoir l’autorisationde l’Autre et la pulsion est là pour lemettre à l’abri du désir de l’Autre.L’objet a du fantasme, cet objet dedéchet, ce reste de jouissance, il a du malà l’accepter en tant qu’objet perdu et ilfait tout pour récupérer cet objet perdu.C’est un objet qui cause un désirimpossible puisqu’il est du côté du Réel.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano157


▪ Tempo e strutturaA lógica <strong>tempo</strong>ral de Charles Peirce: a(<strong>des</strong>)continuidade <strong>na</strong> clínica psica<strong>na</strong>líticaElisabeth Saporiti“Time has usually been considered by logicians to be what is called extra logical matter.I have never shared this opinion.” (Peirce: C.P. 4 523) 1.“The reader will note that our entire account of TIME is a semiotic construct.” (Peirce C.P. 4 523)“(...) l´a<strong>na</strong>lyst comme te<strong>na</strong>nt-lieu de La continuité.” (Danielle Roulot)ma análise se dá duranteUum certo perío<strong>do</strong> de<strong>tempo</strong>, como um corteno continuum de umavida. Cada sessão, porsua vez, pode ser consideradacomo umaescansão <strong>do</strong> <strong>tempo</strong>maior <strong>do</strong> <strong>tratamento</strong> a<strong>na</strong>lítico visto comoum to<strong>do</strong>.Pensar questões relativas ao <strong>tempo</strong> e àpsicanálise conjuntamente, somente podeter senti<strong>do</strong> se essas questões estiverem dealguma forma a serviço da tentativa de seencontrar respostas sempre mais apropriadasa esta pergunta ainda mais fundamental: “Qual o <strong>tempo</strong> para que umaanálise possa se mostrar efetiva, para queuma cura a<strong>na</strong>lítica possa se realizar?” Essasconsiderações, por sua vez, teriamseu <strong>des</strong><strong>do</strong>bramento <strong>na</strong>tural em outras,não menos significativas e importantes,como por exemplo: “Mas, afi<strong>na</strong>l, de ondeparte um <strong>tratamento</strong> a<strong>na</strong>lítico? Quais asfases pelas quais ele passa? O que seriauma cura a<strong>na</strong>lítica bem sucedida?”....Como se pode observar, já a primeiravista, tratar <strong>des</strong>sas questões todasextrapolaria o <strong>tempo</strong> (ah! O <strong>tempo</strong>...) quenos cabe aqui e nos afastaria <strong>do</strong> temaenuncia<strong>do</strong> no título. Assim, partirei dealgumas afirmações de Freud, de Lacan ede outros psica<strong>na</strong>listas toman<strong>do</strong>-as comopressupostos, como a priori , tentan<strong>do</strong><strong>des</strong>ta forma “cortar caminho” egerenciar o <strong>tempo</strong> disponível.A lógica de Peirce por incluir <strong>tempo</strong>,transformação e movimento pode ilumi<strong>na</strong>re fundamentar questões da psicanálise.Esta é a aposta <strong>des</strong>te trabalho. Conhecemosa afirmação de Freud segun<strong>do</strong> aqual o inconsciente não conhece o <strong>tempo</strong>.É “zeitlos”.(1) Conhecemos tambémsua famosa frase: WO ES WAR, SOLLICH WERDEN (2), geralmente traduzidacomo “Lá onde o Isso era, deve o euadvir”. Diante <strong>des</strong>sas duas afirmaçõesaparentemente antagônicas e inconciliáveis“como dar conta de estabelecer umnexo entre uma proposição que nos falade algo a-<strong>tempo</strong>ral, o inconsciente e, deoutro la<strong>do</strong>, uma outra proposição que,imperativamente, faz alusão de forma necessáriaà idéia de <strong>tempo</strong>?” Diante <strong>des</strong>teaparente impasse vejamos como pode sedar esta articulação com a lógica peircea<strong>na</strong>.Charles Peirce é um autor ainda hojemuito pouco conheci<strong>do</strong> comparativamentecom outros lógicos. Sua vasta produçãoteórica, projetada para ser editadaem mais de 30 volumes, tem ape<strong>na</strong>s seisdeles publica<strong>do</strong>s por enquanto. O restantedeve ser consulta<strong>do</strong> em manuscritosde difícil acesso. Entretanto, o fato realmentesurpreendente e que nos interessade perto, é que Lacan, já nos anos 60 (3)entrou em contato com as ideias de Peirce,bebeu nesta fonte e deixou marcas suficientesem sua obra para que possamoster a evidência da importância que elesoube reconhecer da lógica de Peircepara psicanálise.É importante <strong>des</strong>tacar, com bastanteênfase, que quan<strong>do</strong> se fala da lógica peircea<strong>na</strong>estamos sempre nos referin<strong>do</strong> aEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano158


uma concepção de lógica que ultrapassa,vai muito além, <strong>do</strong> enquadre da lógicaformal ou da lógica clássica (4): comPeirce assumimos que a lógica é umoutro nome da semiótica geral. Uma vezque to<strong>do</strong> pensamento somente se dáatravés de signos, sua lógica/semiótica édefinida como “a quase necessária ouformal <strong>do</strong>utri<strong>na</strong> <strong>do</strong>s signos” (C.P. 2.227)(5), ou “a pura teoria <strong>do</strong>s signos emgeral” (MS L 107), ou seja, é a tentativade considerar toda experiência como umsistema estrutura<strong>do</strong> de signos eminteração uns com os outros. Essa teoria,por sua vez, se baseia <strong>na</strong>s categoriasuniversais peircea<strong>na</strong>s: Primeiridade,Secundidade e Terceiridade que veem aser uma combi<strong>na</strong>ção, com muitasnuances possíveis, <strong>do</strong> geral com oparticular. Sem me deter <strong>na</strong> <strong>des</strong>crição<strong>des</strong>sas categorias, gostaria de enfatizarcom Peirce que “O começo (de qualquerprocesso) é Primeiro, o término éSegun<strong>do</strong> e a mediação é Terceiro”(C.P.1.337) A Primeiridade e aTerceiridade são as categorias que nosfalam de CONTINUIDADE. ASecundidade representa o CORTE, a(DES)continuidade. Assim, além <strong>do</strong>atual, essa lógica inclui o possível e opotencial.Lacan vai propor que a noção de“<strong>des</strong>tituição subjetiva” pode serconsiderada como a sua interpretação dafrase de Freud WO ES WAR, SOLLICH WERDEN. (6) Tomar estaafirmação como um pressuposto seráaqui também um artifício para se abreviarcaminhos <strong>na</strong>turalmente mais longos. Apartir daí podemos dizer que o processoa<strong>na</strong>lítico que se dá no <strong>tempo</strong> vem a serjustamente este movimento para sechegar à “<strong>des</strong>tituição subjetiva”,logicamente se pressupon<strong>do</strong> que noinício haveria, então, um sujeitoinstituí<strong>do</strong> (7). Se essa passagem se deu defato ou não, isso é algo a ser verifica<strong>do</strong>no Passe e deve ser <strong>des</strong>vincula<strong>do</strong> de umfi<strong>na</strong>l de análise que implica sempreoutras considerações. Estabeleçamos,portanto aqui uma equivalência entre a“<strong>des</strong>tituição subjetiva” e a “<strong>des</strong>tituiçãoverificada no Passe”. Sem entrarmos <strong>na</strong>interessante questão de se fundamentar adiferença entre “<strong>des</strong>tituição” e “<strong>des</strong>-ser”que esta, sim nos fala de uma finitude daanálise, marquemos que a “<strong>des</strong>tituiçãosubjetiva” enquanto algo que tem a vercom o processo a<strong>na</strong>lítico é sempre uma<strong>des</strong>tituição programada, diferentementede outras <strong>des</strong>tituições que acontecemfora da análise. Essa <strong>des</strong>tituiçãoprogramada só é possível se estiverpresente a transferência, o a<strong>na</strong>listacoloca<strong>do</strong> no lugar <strong>do</strong> suposto saber. Daíser evidente a afirmação de Lacan queuma análise está vinculada à transferênciae ao seu manejo no <strong>tempo</strong>.(8) É uma arte<strong>do</strong> a<strong>na</strong>lista saber colocar em prática essaprogramação da <strong>des</strong>tituição subjetivapara que o a<strong>na</strong>lisante possa iraban<strong>do</strong><strong>na</strong>n<strong>do</strong> sua fixação ou ficção degozo que o prende ao <strong>tempo</strong> <strong>do</strong> OU-TRO, assim, assumir-se como sujeito <strong>des</strong>ejante.Em termos da lógica acima referida,essa mudança é factível porque existecomo colu<strong>na</strong> <strong>do</strong>rsal comum tanto aoprocesso lógico como ao a<strong>na</strong>lítico: a idéiamuito proeminente de que deve haveruma CONTINUIDADE. O sujeito <strong>des</strong>ejante,contrariamente aquele paralisa<strong>do</strong>pelo gozo, é um sujeito que pode <strong>des</strong>lizarpela cadeia metonímica. A lógica peircea<strong>na</strong>ilumi<strong>na</strong> o “como” se dá essa continuidade.O que a tor<strong>na</strong> possível são as noçõesde vagueza e de generalidade que acaracterizam. A vagueza, própria da Primeiridade,se explicita pelo fato de quehá um <strong>tempo</strong> em que o princípio da contradiçãopode ser aqui derroga<strong>do</strong>: ummomento caótico em que ser algo e nãoser esse algo podem coexistir- o que <strong>na</strong>slógicas clássicas e formais é inconcebível.Somente por esse meio é que as identificaçõespodem ser trabalhadas numa análise,bem como as insígnias recebidas <strong>do</strong>Outro. A continuidade também encontranesta lógica um outro ponto de apoio.Refiro-me agora à generalidade que Peircediz ser a característica da categoria daTerceiridade. Haveria aqui um princípiogeral, uma força viva, capaz de geraratualizações através <strong>do</strong> <strong>tempo</strong>. É somente<strong>des</strong>ta forma que no transcorrer deuma análise vão se presentifican<strong>do</strong>porções esgarçadas de uma formaçãoEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano159


fantasmática a que se chegará “pordedução” no fi<strong>na</strong>l: aquilo quepoderíamos chamar sua matriz, outronome para o fantasma fundamental. É dalógica peircea<strong>na</strong> essa terminologia de que<strong>na</strong> Terceiridade existiria esse princípioformal, organizacio<strong>na</strong>l, funcio<strong>na</strong>n<strong>do</strong>como uma lei. Aqui Peirce faz umadistinção chaman<strong>do</strong> de TIPO (type) oprincipio formal que vai gerar váriasRéplicas (tokens). No processo a<strong>na</strong>lítico,através das interpretações vamos ten<strong>do</strong>acesso a essas presentificações ouréplicas e pelas “construções”poderemos, num segun<strong>do</strong> momento,chegar aos princípios gerais. Asinterpretações funcio<strong>na</strong>m sempre comocortes, <strong>des</strong>continuida<strong>des</strong> de umcontinuum. Assim, é muito interessante aobservação de Colette Soler de que aangústia nos fala sempre de <strong>des</strong>tituição.(9) E, nesta <strong>des</strong>tituição programada que éconstitutiva de uma análise, o a<strong>na</strong>listadeve saber usar o corte – corte que ésempre Secundidade, enquanto categoria,é interpretação e também supõe se levarem conta a angústia para que o sujeitoinstituí<strong>do</strong> <strong>do</strong> início possa ir se<strong>des</strong>fazen<strong>do</strong> de suas insígnias eidentificações, dan<strong>do</strong> lugar ao vazioessencial, vazio não <strong>do</strong> ape<strong>na</strong>s oco, maso vazio em volta <strong>do</strong> qual o oleiro faz<strong>na</strong>scer um vaso.. Ainda outro ponto, estebem elabora<strong>do</strong> pelo psica<strong>na</strong>lista MichelBalat (10) é o fato de que ao darautonomia ao Significante, inverten<strong>do</strong> aordem <strong>do</strong> algoritmo de Saussure (de s/S,em Lacan S/s) a teoria lacania<strong>na</strong> seimbricou com a linguística, mas ao dizerque não era da linguística que se tratava,e sim de uma linguisteria, Lacan,conforme suas próprias palavras passapara uma outra lógica, não mais binária,mas agora ternária e é quan<strong>do</strong> ele citamesmo a lógica/semiótica de Peirce (11).Balat vai chamar a atenção para o fato deque o “significante” lacaniano, não é umapalavra qualquer (como poderia ser seestivéssemos <strong>na</strong> linguística). Numalinguisteria, pensan<strong>do</strong>-se <strong>na</strong> lógicatriádica de Peirce, aqui sempre umsignificante será necessáriamente umlegissigno, ou seja um signo que traz emsi uma lei, é a presentificação dela. Essalei tem a ver com algo da históriaparticular <strong>des</strong>se sujeito, que o levou, poruma “insondável decisão <strong>do</strong> ser”, a ligareste significante a algo, estabelecen<strong>do</strong>-seaí uma cristalização, uma leidetermi<strong>na</strong>nte de como essesignificante/legissigno irá funcio<strong>na</strong>r. Éclaro que aqui está implicada a ideia detrauma e a forma como esse sujeito li<strong>do</strong>ucom ele. “A experiência a<strong>na</strong>lítica nosobriga, sem mais, a supor que algumasvivências puramente contingentes dainfância são capazes de deixar comosequela fixações da libi<strong>do</strong>”, nos diz Freud(..)” (12) Ou seja, o contingente setornou, aí, necessário. Duramente o<strong>tratamento</strong>, no chama<strong>do</strong> “<strong>tempo</strong> paracompreender”, o <strong>tempo</strong> se espacializadan<strong>do</strong> lugar aos significantes mestres(S1) cujo conjunto marca a história <strong>des</strong>sesujeito como única. Fica, então, apergunta que nos interessa: “Masquan<strong>do</strong>, então, essa série infinita mostraseu ponto de basta?” Freud nos fala deuma análise finita e infinita. Peirce nosfala de um “interpretante fi<strong>na</strong>l”.(C.P.8.315) Esse fim nos assi<strong>na</strong>la o términode um processo de <strong>des</strong>lisamento e secaracteriza, então por se presentificaratravés de uma mudança de habito.Tenho me pergunta<strong>do</strong> se isto não seria omesmo que acontece numa análisequan<strong>do</strong> o sujeito, depois de esgotar todasas suas cadeias <strong>des</strong>ignificantes/legisignos, depois daconstrução <strong>do</strong> fantasma, ao atravessá-lo,ao se posicio<strong>na</strong>r frente aquilo a quechegou, não estaria num mesmo registroao mudar sua posição frente ao gozo? Osignificante novo <strong>do</strong> qual nos fala Lacan,(13) não teria a ver com essa mudança dehábito de Peirce, quan<strong>do</strong> se tem umnovo princípio de organização <strong>do</strong>s ditos,mais de acor<strong>do</strong> com um “bem-dizer”quan<strong>do</strong> se trata da análise?Gostaria de termi<strong>na</strong>r com uma observaçãode Colette Soler sobre a <strong>des</strong>tituiçãosubjetiva e a angústia. Se compreendibem sua proposta, no fi<strong>na</strong>l, não é mais aangústia que pre<strong>do</strong>mi<strong>na</strong>. A angústia serviudurante o processo para propiciar os<strong>des</strong>locamentos necessários. Mas depois,Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano160


existiria então um sujeito “pret-à-supporter”,um sujeito com prontidão para darcontinuidade à sua vida enfrentan<strong>do</strong> oque der e vier, até a morte, nos dizela(14). Então, assim como acontece <strong>na</strong>lógica <strong>tempo</strong>ral de Peirce, também noprocesso a<strong>na</strong>lítico o que devepre<strong>do</strong>mi<strong>na</strong>r é a CONTINUIDADE(enquanto terceiridade). As(DES)continuida<strong>des</strong>, (secundida<strong>des</strong>)representadas pelos cortes necessários<strong>na</strong>s sessões e depois pelo próprio ATO,estariam a serviço <strong>des</strong>taCONTINUIDADE.Notas:1. FREUD, S. “Obras Completas deSigmund Freud”. Tradução de LuisBallesteros y de Torres. 3 vol. MadriBiblioteca Nuova. 1981. O Inconsciente(1915).2. idem, (1931) Conferência 313. Lacan fala pela primeira vez de Peirce noSeminário 7, da Ética da Psicanálise, <strong>na</strong> liçãode 13 de janeiro de 1960.4. HAACK, Susan, “Filosofia das Lógicas”,São Paulo. Unesp. 2002.5. A norma usual <strong>na</strong>s citações de Peirce é aindicação <strong>do</strong>s Collected Paper, por C.P.seguida <strong>do</strong> número <strong>do</strong> volume, ponto,parágrafo.6. SOLER, Colette. Clinica de a <strong>des</strong>tituciónsubjetiva in “Qué se espera Del psicoanálisisy Del psicoa<strong>na</strong>lista?” Buenos Aires. LetraViva. 2007 pp.51-82.7. Idem8. LACAN, Jacques: Posição <strong>do</strong>Inconsciente, in “Escritos”, Rio de Janeiro.Jorge Zahar. 1998.9. SOLER, Colette, idem10. BALAT, Michel. “Des fondementssémiotiques de La psycha<strong>na</strong>lyse: Peirce aprèsFreud et Lacan” Paris. L´Harmattan.2000.11. Lacan, J Seminário 23. O Sintoma.Lição de 16 de março de 1976.12. FREUD, S apud Silvia Bleichmar inRepetición y <strong>tempo</strong>ralidad. “Temporalidad,Determi<strong>na</strong>ción y Azar”, Buenos Aires.Paidós 1994, nota11, p.58.13. LACAN, J. lição de 17 de maio de 1977.14. SOLER, Colette, idemEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano161


▪ Modalità soggettive del <strong>tempo</strong>El tiempo, la discontinuidad y el corteGabriela HaldemannLa particularidad del tiempo en la angustiae interesa especial-la temática del Mmentetiempo en la angustiaya que éste presentau<strong>na</strong> particularidadque es dig<strong>na</strong> de detenernosen su diferencia.La angustia sepresenta como un compás de espera, cerca<strong>na</strong>a la perplejidad y puede involucrarcoorde<strong>na</strong>das subjetivas o no, como sea,nos presenta gran<strong>des</strong> dificulta<strong>des</strong> a lahora de su dialectización. Se trata de untiempo de detención, de corte, que generalmentese muestra como discontinuidad,un momento de pérdida de coorde<strong>na</strong>dassubjetivas. Esta abrupta pérdida dereferentes, ya sean: subjetivos, imagi<strong>na</strong>rios,o bien en el caso en queobservamos u<strong>na</strong> reducción del sujeto asu cuerpo, le permite a Colette Solerdefinir la angustia como un caso salvajede <strong>des</strong>titución subjetiva. Destitución quese produce por encuentro, y que no tiene<strong>na</strong>da de didáctico, porque a pesar delefecto de retorno el sujeto no puedeobtener un efecto didáctico de estarepetición.Querría trabajar especialmente la angustiaen tanto afecto que irrumpe, momentocrítico y puntual y no aquello queconceptualiza Freud como “angustiaseñal” que es el punto de anclaje, deamarre; la primera emergencia quepermite al sujeto orientarse.Quiero <strong>des</strong>arrollar y <strong>des</strong>tacar el sesgoclínico con el cual Lacan distinguió esteafecto de entre los otros. Es un afectoexcepcio<strong>na</strong>l porque está amarra<strong>do</strong>, y esexactamente el punto de amarre el que lepermite a Lacan afirmar que es “un afectoque no engaña”.Detengámonos por un momento enesta expresión; para ser precisos la angustia“no engaña” al a<strong>na</strong>lista, porque enlo que respecta a quien la padece se tratade un caso de certidumbre que incluyeu<strong>na</strong> para<strong>do</strong>ja, ya que siempre se liga a unmatiz de perplejidad, de <strong>des</strong>conocimiento.La experiencia de la angustia distamucho de la idealización clínica que confunde“certeza de lo real” con la posibilidadde un efecto didáctico de la angustia.U<strong>na</strong> de las definiciones de lo real quenos da Lacan en El Semi<strong>na</strong>rio 11 es que setrata de lo imposible. Solidariamente conesta idea, en “La apertura de la SecciónClínica” define a la clínica psicoa<strong>na</strong>líticacomo “lo imposible de soportar”.La angustia tiene u<strong>na</strong> cercanía ostensiblecon lo real por eso muestra u<strong>na</strong> particularidadrespecto de su aparición; su<strong>tempo</strong>ralidad está ligada al momento, <strong>na</strong>diepuede habitar allí, algo en la experienciamisma eyecta al sujeto, Lacan juegaen El Semi<strong>na</strong>rio 10 con el término ejecter,arrojar el je.La angustia me evoca la imposibilidadde habitar en un medio sin oxígeno. Experienciaque hemos realiza<strong>do</strong> to<strong>do</strong>s alsumergir la cabeza en el agua intentan<strong>do</strong>permanecer abajo para luego de unos segun<strong>do</strong>ssalir boquean<strong>do</strong> a la superficie.Lacan define a la angustia como un“momento de inmovilidad”. Siempre resultaútil detenernos cuan<strong>do</strong> nos tropezamoscon un oxímoron, figura retóricaque intenta conjugar <strong>do</strong>s conceptosopuestos en u<strong>na</strong> sola expresión. En laviolencia de esa conjugación asistimos alesfuerzo que realiza el lenguaje por apresarlo real. Del la<strong>do</strong> del oyente esa imposibilidadlo obliga, a su vez, por su carácterde absur<strong>do</strong>, a buscar un senti<strong>do</strong> metafórico.“Momento”, del latín momentum curiosamentetiene <strong>do</strong>s significa<strong>do</strong>s en apariencia,contrapuestos. La primera acepci-Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano162


ón proviene de movere, denota un movimientocontinuo y la segunda nos conducea instante, <strong>tempo</strong>ris puctum, que acarreaun matiz sincrónico, de corte.Otras expresiones que Lacan utilizapara referirse a la angustia son las de“abismo” y “mutismo aterra<strong>do</strong>”.Cada uno de nosotros tendrá numerososejemplos clínicos de cómo lospacientes enuncian esta detención<strong>tempo</strong>ral, mo<strong>do</strong>s de recortar esemomento en el que <strong>des</strong>aparece el sujetode la palabra, <strong>do</strong>nde la perplejidadimpide incluso la posibilidad de dirigirseal Otro.Tomemos como ejemplo paradigmáticola “aluci<strong>na</strong>ción del de<strong>do</strong> corta<strong>do</strong>” delHombre de los Lobos. Este episodioacaeci<strong>do</strong> en la infancia del paciente es relata<strong>do</strong>a Freud del siguiente mo<strong>do</strong>:“De pronto noté con indecibleterror que me había seccio<strong>na</strong><strong>do</strong> elde<strong>do</strong> meñique de la mano (¿derechao izquierda?), de tal suerte que sólocolgaba de la piel. No sentí ningún<strong>do</strong>lor sólo u<strong>na</strong> gran angustia. No meatreví a decir <strong>na</strong>da al aya, distanteunos pocos pasos; me <strong>des</strong>moronésobre el banco inmediato ypermanecí allí senta<strong>do</strong>, incapaz dearrojar otra mirada al de<strong>do</strong>…”.Como vemos se trata de u<strong>na</strong> angustiatal que el niño, durante un instante, nopuede siquiera dirigirse a su amada niñera,es realmente un momento de exclusióndel sujeto supuesto a la palabra.El relato nos ilustra también otra particularidaddel tiempo en los fenómenosde angustia es que se presentan como un“momento fuera de serie” que no puedeencade<strong>na</strong>rse.Es por esta vía que se asemeja a la perplejidadpropia de la pre-psicosis en losbor<strong>des</strong> del <strong>des</strong>encade<strong>na</strong>miento.Como <strong>des</strong>taca Soler "volver en lo real",tiene para Lacan u<strong>na</strong> definición muy precisa,explícita y quiere decir volver fuerade la cade<strong>na</strong> significante. Algo retor<strong>na</strong> deun mo<strong>do</strong> tan cru<strong>do</strong> cuan<strong>do</strong> la cade<strong>na</strong> seha roto. El sujeto capta que pasa algopero no puede definirlo. Es por eso quenos referimos al abismo o al vértigo alevocar la angustia, to<strong>do</strong> ello condensa<strong>do</strong>en un instante.“Instante” etimológicamente deriva dela expresión “estar en pie”, “estar inmóvil”.Si tuviera que elegir otro oxímoronéste sería “instante a<strong>tempo</strong>ral”. La angustiaes un momento en suspenso que dejaal serhablante sin movimiento, sintiempo y sin voz.Su carácter trans-estructural borra lasgran<strong>des</strong> distinciones entre las formas derespuesta neuróticas y psicóticas. El sujetose contenta con: huir, reprimir y evitar.Sus manifestaciones clínicas suelen serpasajes al acto, actings out y síntomas, enel mejor de los casos; to<strong>do</strong>s estosrecursos, aun los más <strong>des</strong>espera<strong>do</strong>s,permiten metonimizar la angustia, es decirreducirla.Pero el momento propio de la angustiaes la petrificación frente al peligro, allí elsujeto no se mueve; su evitación ya es unresulta<strong>do</strong>.Sabemos que el objeto a es causa de<strong>des</strong>eo, cuan<strong>do</strong> este objeto se encuentraen función de causa del <strong>des</strong>eo, es másbien u<strong>na</strong> solución a la angustia. Cuan<strong>do</strong>el sujeto se mantiene como <strong>des</strong>eante, nohay angustia. Esto implica que u<strong>na</strong> soluciónno patológica para la angustia se divisaen torno al <strong>des</strong>eo.El corte interpretativoEl <strong>des</strong>cubrimiento freudiano verificaen la experiencia clínica que existe un saberarticula<strong>do</strong> que determi<strong>na</strong> al sujetopero que por la extrañeza que produce aquien lo profiere hace que <strong>na</strong>die se sientapor completo responsable del mismo.Cuan<strong>do</strong> un sujeto se encuentra con esesaber, y esto sólo es posible por la vía deponerlo a hablar y de silenciar el senti<strong>do</strong>común que nos habita, se <strong>des</strong>conoce e<strong>na</strong>quello que dice, bien puede seguir esapista o elegir <strong>des</strong>conocerla por poco grata.Es la aplicación del dispositivo a<strong>na</strong>líticolo condujo a Freud al “más allá delprincipio del placer”.Lacan nos dice en “La dirección de lacura y los principios de su poder”:“…porque es como en derivaciónde la cade<strong>na</strong> significante comocorre el arroyo del <strong>des</strong>eo y el sujetoEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano163


debe aprovechar u<strong>na</strong> vía de tirantepara asir en ella su propio feedback(…) Porque el <strong>des</strong>eo, si Freud dicela verdad del inconsciente y si elanálisis es necesario, no se captasino en la interpretación”.La repetición no implica un eterno retornode comienzos y fi<strong>na</strong>les, recae en unrasgo, un elemento de escritura, que conmemorau<strong>na</strong> irrupción del goce.Ahora bien, cómo es posible que el serhablanteregistre el efecto de la repeticiónpara hacer de ella algo que de paso a u<strong>na</strong>escritura nueva.Es por la presencia del a<strong>na</strong>lista, la aplicaciónde la regla y la interpretación quese podrá hacer del instante serie.Nos incli<strong>na</strong>mos a pensar entonces queel acto a<strong>na</strong>lítico mismo supone la reducciónde la angustia.Como Lacan dice en El Semi<strong>na</strong>rio 11será necesario “…ca<strong>na</strong>lizarla<strong>do</strong>sificarla, para que no nos abrume eimplica la dificultad que es correlativade la que existe en conjugar el sujetocon lo real”.La interpretación siempre implica uncorte, se trate o no de un corte de sesióny será esa operación la que retome eseelemento que se repite y le otorgue otrovalor. El corte interpretativo permite deese mo<strong>do</strong> que el sujeto pueda percatarsede su propia ubicación en lo real.El medio decir de la interpretació<strong>na</strong>tañe a la causa del <strong>des</strong>eo pero nopredica <strong>na</strong>da acerca del objeto. En sumedio decir introduce bruscamente unelemento faltante y transmuta larepetición en la posición fantasmática delsujeto. La ficción del sujeto supuestosaber permite que el a<strong>na</strong>lista, con su<strong>des</strong>eo articula<strong>do</strong> en el decir a medias dela interpretación, puede dar un senti<strong>do</strong> aalgo que para el sujeto no lo tenía. No vaen la dirección de eternizar el “instantea<strong>tempo</strong>ral” ni de suturarlo.Para fi<strong>na</strong>lizar, en el mismo texto Lacandefine la interpretación de la siguientemanera:“La interpretación, para <strong>des</strong>cifrarla diacronía de las repeticionesinconscientes, debe introducir enla sincronía de los significantesque allí se componen algo quebruscamente haga posible sutraducción –precisamente lo quepermite la función del Otro en laocultación del código – ya que esa propósito de él como aparece suelemento faltante”.Esta cita retoma las <strong>do</strong>s dimensionesque condensa “momento”, u<strong>na</strong> diacrónicay otra de orden sincrónico, introduci<strong>do</strong>por el a<strong>na</strong>lista. Se trata de u<strong>na</strong> respuestanueva que por u<strong>na</strong> vía diferente ala “política del avestruz” propicia u<strong>na</strong> solució<strong>na</strong> la angustia.BibliografíaDiccio<strong>na</strong>rio VOX, Barcelo<strong>na</strong> España, 1997.FREUD, S., “De la historia de u<strong>na</strong> neurosisinfantil” (Caso “hombre de los lobos”),Tomo XVII, Obras Completas, AmorrortuEditores, 1986.LACAN, J., “La dirección de la cura y losprincipios de su poder”, Escritos 2, Siglo XXIEditores, Buenos Aires, 1987.El Semi<strong>na</strong>rio 10: La angustia, Editorial Paidós,2005.El Semi<strong>na</strong>rio 11: Los cuatro conceptosfundamentales del psicoanálisis. Editorial Paidós,Buenos Aires, 1989.Apertura de la sección clínica. En Ornicar? 3.Petrel, Buenos Aires, 1977.SOLER, Colette ¿Qué se espera del psicoanálisisy del psicoa<strong>na</strong>lista? Letra Viva Editorial,Buenos. Aires, 2007.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano164


▪ Modalità soggettive del <strong>tempo</strong>O <strong>tempo</strong> de constituição da inibiçãoGlória Justo Martinsclínica psica<strong>na</strong>lítica revelaas diferentes formasAda realidade <strong>do</strong> <strong>tempo</strong>,vivenciadas por cadasujeito, dependen<strong>do</strong> dasfases da vida e daestrutura psíquica. Aproposta <strong>des</strong>te trabalhoé estabelecer uma relação entre o efeito<strong>do</strong> <strong>tempo</strong> e a sua conseqüência no estu<strong>do</strong>da inibição neurótica, a partir defragmentos de um caso clínico.O termo inibição, numa abordagemmédica, diz respeito à “suspensão, diminuiçãoou retardamento transitório daatividade de uma parte <strong>do</strong> organismo,por efeito de excitação nervosa”1. Nosprimórdios da Psicanálise, no perío<strong>do</strong> dassuas correspondências a Fliess, Freud utiliza,pela primeira vez, no Manuscrito A2,o termo inibição (Hemmung), cujas referênciasposteriores vêm associadas àdefesa <strong>do</strong> aparelho psíquico, devi<strong>do</strong> aoexcesso de sexualidade psíquica que gera<strong>des</strong>prazer.No estu<strong>do</strong> sobre Uma lembrança da infânciade Leo<strong>na</strong>r<strong>do</strong> da Vinci3, por exemplo,Freud associa o tema da inibição àquestão da pesquisa sexual. Enfoca, emparticular, a pulsão escópica, ou o <strong>des</strong>ejode ver o corpo nu da mãe, geran<strong>do</strong> o impulsode saber - Wissensdrang. A hipótesefreudia<strong>na</strong> é que a acentuada curiosidadede Leo<strong>na</strong>r<strong>do</strong> está relacio<strong>na</strong>da com os primeirosanos de vida em que ficou entregueà carinhosa sedução mater<strong>na</strong> e à privaçãototal da autoridade <strong>do</strong> Outro paterno.Naquele perío<strong>do</strong>, <strong>des</strong>pertou-se neleuma comprovada intensificação da ativida<strong>des</strong>exual infantil e, consequentemente,de suas pesquisas infantis. A pulsão escópicae o <strong>des</strong>ejo de saber foram fortementeexcita<strong>do</strong>s pelas impressões mais remotasda infância. Sua tendência para a curiosida<strong>des</strong>exual foi sublimada numaânsia geral de busca <strong>do</strong> saber. A outraparte da sua libi<strong>do</strong>, muito menor,representa a vida sexual adulta, comtraços homossexuais.A partir daí, verificou-se que o impulsode saber vai ter três <strong>des</strong>tinos diferentes:1) inibição neurótica, em que a pesquisaparticipa <strong>do</strong> <strong>des</strong>tino da sexualidade – acuriosidade intelectual permanece inibidae a liberdade da atividade intelectualpoderá ficar limitada; 2)<strong>des</strong>envolvimento intelectual,suficientemente forte para resistir aorecalque sexual que o <strong>do</strong>mi<strong>na</strong> – a pesquisator<strong>na</strong>-se uma atividade sexual e, pormuitas vezes, a substitui, visan<strong>do</strong>, compulsivamente,a encontrar o gozo sexualdas primeiras investigações; 3) impulsode saber, o qual escaparia à inibição <strong>do</strong>pensamento neurótico compulsivo – aatividade sexual é recalcada e substituídapela pesquisa compulsiva.Freud <strong>des</strong>taca que Leo<strong>na</strong>r<strong>do</strong> estaria noterceiro caso, em que a libi<strong>do</strong> se junta àcuriosidade sexual: <strong>des</strong>via seu alvoatravés <strong>do</strong> mecanismo da sublimação, e apesquisa intelectual tor<strong>na</strong>-se libidi<strong>na</strong>l,sem tratar <strong>do</strong> saber sexual. Esse algo queescapa pela via da sublimação é o que fazLeo<strong>na</strong>r<strong>do</strong> criar – por excelência, a artede driblar o recalque.Anos mais tarde, em 1926, emInibição, sintoma e angústia4, Freudarticula o conceito de inibição comoutros <strong>do</strong>is conceitos presentes <strong>na</strong>clínica: o sintoma e a angústia, forman<strong>do</strong>uma tríade de relevante importância <strong>na</strong>teoria a<strong>na</strong>lítica. Assi<strong>na</strong>la que os conceitosde inibição e de sintoma não seencontram no mesmo plano. A inibiçãoé um processo que ocorre,exclusivamente, <strong>na</strong> dimensão <strong>do</strong> eu e seexpressa como redução funcio<strong>na</strong>lnormal, não sen<strong>do</strong>, necessariamente,algo da ordem <strong>do</strong> patológico. Contu<strong>do</strong>,quan<strong>do</strong> essa função apresentar-semodificada, ou surgir nova manifestaçãoEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano165


patológica dela, poderá tor<strong>na</strong>r-se umsintoma, nomea<strong>do</strong> de inibição neurótica.A inibição é exclusiva <strong>do</strong> eu, ocorre deforma imposta, seja por consequência demedida de precaução, seja por empobrecimentoenergético. O eu é apresenta<strong>do</strong>como algo que tem de servir a <strong>do</strong>is senhores:o isso e o supereu. Para impediro recalque e o conflito, o eu restringe assuas funções como forma de precauçãocontra o supereu. Por isso, a inibição estáfrequentemente relacio<strong>na</strong>da à angústia eao recalque5.A importância da inibição para a teoriapsica<strong>na</strong>lítica vai além <strong>do</strong> fato derepresentar a restrição de uma função <strong>do</strong>eu. Freud a explicou como funçãomotora. Lacan retoma o estu<strong>do</strong> de taisconceitos, representan<strong>do</strong>-os <strong>na</strong> topologia<strong>do</strong> nó borromeano através <strong>do</strong>s registros“imaginário, simbólico e real”6. Ainibição está localizada num falso buraco,produzi<strong>do</strong> pela invasão <strong>do</strong> imaginário nosimbólico, o qual fica reduzi<strong>do</strong> e, comoconsequência, restringe-se aambiguidade, característica própria <strong>do</strong>significante.“Estar impedi<strong>do</strong> é um sintoma; e inibi<strong>do</strong>é um sintoma posto no museu”7. Oque Lacan queria dizer com tal proposição,já que não <strong>des</strong>envolve seu significa<strong>do</strong>?Uma hipótese pode ser levantada:Existem, num museu, várias coleções deobjetos expostas ao olhar, mas não ao toque;são peças de arte, <strong>des</strong>cobertas científicas,entre inúmeras outras, que compõemuma história localizada no passa<strong>do</strong>.É como se o sujeito inibi<strong>do</strong> estivesse paralisa<strong>do</strong>num museu, evidencian<strong>do</strong>-se aíum simbólico empobreci<strong>do</strong> <strong>na</strong> cadeia associativa.Cabe o recorte de um caso em início deanálise. Um homem de 40 anos de idaderelata uma inibição de falar e de expor-seem público – possibilidade que lhe<strong>des</strong>encadeia expectativa angustiante euma série de sintomas físicos (su<strong>do</strong>rese,taquicardia, pressão no peito, bolo <strong>na</strong>garganta e angústia). O paciente pertencea um grupo religioso no qual costumavarealizar tarefas que lhe demandam dirigire organizar encontros, falar, cantar etocar numa banda para determi<strong>na</strong>dasplateias. Atualmente, sente-se incapaz,paralisa<strong>do</strong>, aterroriza<strong>do</strong>, quan<strong>do</strong>convida<strong>do</strong> às mesmas ativida<strong>des</strong> queantes lhe davam prazer. Frequentemente,é escolhi<strong>do</strong> para realizar certas tarefaspor apresentar as melhores ideias, porémcede seu lugar ao Outro. O sujeitoinibi<strong>do</strong>, em geral, mostra-se impedi<strong>do</strong> deexecutar o ato, não arrisca e, efetivamente,não expõe seu <strong>des</strong>ejo, que ficaestag<strong>na</strong><strong>do</strong>.Numa sessão, o paciente associa taissensações físicas com a lembrança quelhe remete aos 12 anos de idade, ao ganharbolsa de estu<strong>do</strong> e trocar a escolapública pela particular, onde sua mãe erafuncionária. Não se sentia à vontadecom os outros colegas, pois nãocompartilhavam as mesmas vivências,com exceção <strong>do</strong> jogo de futebol, quan<strong>do</strong>era escolhi<strong>do</strong> por suas habilida<strong>des</strong>. Alembrança mais marcante relacio<strong>na</strong>-se aum professor que não usava livrodidático; suas aulas eram ditadas e, “derepente”, ele apontava para um aluno efazia perguntas sobre a matéria. Opaciente recorda que ficava apavora<strong>do</strong>com a possibilidade de ser o escolhi<strong>do</strong>;por isso, estrategicamente, sentava nofi<strong>na</strong>l da sala, esconden<strong>do</strong>-se atrás <strong>do</strong>s colegas,longe <strong>do</strong> olhar <strong>do</strong> professor.Na verdade, tal professor nunca lhe dirigiuuma pergunta, porém, há <strong>do</strong>is anos<strong>des</strong>te relato à a<strong>na</strong>lista, a situação se repete:ele apresenta um sofrimento angustiante,semelhante ao senti<strong>do</strong> <strong>na</strong> escola.Durante os cultos religiosos, procuraficar no fun<strong>do</strong> da igreja, perto da portade saída, longe daqueles que lhepoderiam pedir algo.Num segun<strong>do</strong> momento, associa afigura <strong>do</strong> professor à <strong>do</strong> pastor. Aos 20anos, engravi<strong>do</strong>u a <strong>na</strong>morada e foichama<strong>do</strong> pelo pastor para conversarsobre casamento. Como o jovem decidiunão se casar antes <strong>do</strong> <strong>na</strong>scimento <strong>do</strong>bebê, o casal foi excluí<strong>do</strong> <strong>do</strong> quadro demembros da igreja, para, só mais tarde,tor<strong>na</strong>r a ser admiti<strong>do</strong>. Tal situação fezcom que o paciente se sentisse aindapreso ao significante “de repente”,esconden<strong>do</strong>-se atrás <strong>do</strong> Outro, a fim deevitar ser, “de repente”, chama<strong>do</strong> emEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano166


público. Em outra situação <strong>na</strong> sala deespera <strong>do</strong> a<strong>na</strong>lista, diz que levou umsusto quan<strong>do</strong> “de repente” abriu-se aporta.Na inibição, o Outro se apresenta assusta<strong>do</strong>r– o professor, o pastor... Na histeriamasculi<strong>na</strong>, o paciente supõe que taisrepresentantes <strong>do</strong> Outro homem saberiamresponder: o que é ser um homem?O sujeito inibi<strong>do</strong> evita a questão <strong>do</strong> Chevuoi? O que o Outro quer de mim? Laca<strong>na</strong>ssi<strong>na</strong>la que o sujeito não sabe sobreo <strong>des</strong>ejo <strong>do</strong> Outro: é aí que a angústia semanifesta de forma complexa, porque “osujeito não consegue saber qual o objetoa que ele é para o Outro”8.Dessa forma, o paciente mantém o <strong>des</strong>ejoinsatisfeito: o sofrimento de ser chama<strong>do</strong>em público <strong>na</strong> escola ou <strong>na</strong> igrejaassemelha-se ao sofrimento <strong>do</strong> não-aconteci<strong>do</strong>,<strong>do</strong> não ser chama<strong>do</strong>, <strong>na</strong> medidaem que, solicita<strong>do</strong> ou não, os mesmossintomas físicos aparecem. É interessante<strong>des</strong>tacar que o significante “de repente”não <strong>des</strong>liza <strong>na</strong> cadeia significante, poisque, para o sujeito, ele remete a uma antecipação<strong>tempo</strong>ral da hora derradeira,como uma decli<strong>na</strong>ção <strong>do</strong> <strong>tempo</strong> da neurosehistérica, “o ce<strong>do</strong> demais”, trazen<strong>do</strong>consigo um afeto próprio – a angústia.A direção <strong>do</strong> <strong>tratamento</strong> seria tirar osintoma <strong>do</strong> museu, promoven<strong>do</strong> o <strong>des</strong>lizamento<strong>do</strong> significante “de repente” <strong>na</strong>cadeia associativa, instauran<strong>do</strong>-se umanova <strong>tempo</strong>ralidade que não seria, necessariamente,de susto, de surpresa, de momentoantecipa<strong>do</strong>.Referências Bibliográficas:1. HOLANDA, Aurélio Buarque. Novodicionário da língua portuguesa. Rio deJaneiro: Nova Fronteira, 1979, p. 767.2. FREUD, Sigmund. Manuscrito A (1892).In: Obras completas. Buenos Aires:Amorrortu, Vol. I 1993.3. FREUD, Sigmund. Un recuer<strong>do</strong> infantilde Leo<strong>na</strong>r<strong>do</strong> da Vinci. (1910). In: ObrasCompletas. Ob.cit., Vol. XI.4. FREUD, Sigmund. Inhibición, sintoma yangustia. (1926). In: Obras completas. .Op.cit., Vol.XX.5. Ibid. p. 84-86.6. LACAN, Jacques. O Seminário, livro 21:RSI. (1974-75). Inédito.7. LACAN, Jacques. O Seminário, livro 10:A angústia (1962-63). Inédito.8. Ibid.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano167


▪ Modalità soggettive del <strong>tempo</strong>O <strong>tempo</strong> <strong>do</strong> sujeito <strong>na</strong> psicanálise: consideraçõessobre o objeto e a nomi<strong>na</strong>çãoDaniela Scheinkman Chatelarda clínica psica<strong>na</strong>lítica,Ntrabalhamos com a<strong>tempo</strong>ralidade <strong>do</strong>sujeito inconscienteem sua relação com aestrutura da linguagem.Em termos <strong>tempo</strong>rais,sabemos o quanto éprecioso para a psicanálise a referência aofuturo anterior, no só-depois daelaboração simbólica. O <strong>tempo</strong> paracompreender implica o <strong>tempo</strong> para apassagem ao simbólico. Assim sen<strong>do</strong>,essa assunção falada de sua história lhepermite “reorde<strong>na</strong>r as contingênciaspassadas dan<strong>do</strong>-lhes o senti<strong>do</strong> dasnecessida<strong>des</strong> por vir” . Esse trabalho dea-parição <strong>do</strong> ser, de parir o ser, é to<strong>do</strong>um processo de Durchabeitung —perlaboração de uma psicanálise. Nestamesma veia, Lacan sublinha a importânciada relação simbólica, no seu poder denomear os objetos, estruturan<strong>do</strong> apercepção. É através da nomi<strong>na</strong>ção que oser faz subsistir a consistência num objeto.Aqui se faz uma menção à dimensão<strong>tempo</strong>ral <strong>do</strong> objeto: "O objeto num instanteconstituí<strong>do</strong> como uma aparência <strong>do</strong>sujeito humano, apresenta, entretanto,uma certa permanência de aspectoatravés <strong>do</strong> <strong>tempo</strong>. Essa aparência, queperdura um certo <strong>tempo</strong>, só éestritamente reconhecível por intermédio<strong>do</strong> nome. O nome é o <strong>tempo</strong> <strong>do</strong> objeto".Sabemos, que <strong>tempo</strong>: é preciso. Se épreciso <strong>tempo</strong>, é porque uma psicanáliseacontece por uma suposição. Wo eswar,soll Ich werden, o sujeito deve advir. Pordetrás <strong>do</strong> advir é a verdade <strong>do</strong> sujeito queestá em causa. Verdade <strong>do</strong> sujeito comoficção a partir da qual uma históriacomeça a ser contada.Para <strong>des</strong><strong>do</strong>brar tal temática, Frege, diversasvezes cita<strong>do</strong> por Lacan, durante oseu ensino, sobretu<strong>do</strong> em seu último semináriode 1971/72 (O Saber <strong>do</strong>Psica<strong>na</strong>lista) é exemplar. O que éessencial para nós <strong>na</strong> lógica de Frege, sãoas duas relações: conceito/objeto; e,denotação/senti<strong>do</strong>. Frege, foi uma dasgran<strong>des</strong> referências que permitiu Lacanformular sua teoria <strong>do</strong> Um e dacontagem <strong>na</strong> repetição vin<strong>do</strong> <strong>do</strong> campo<strong>do</strong> Outro. Para Frege, com efeito, «onúmero (...) deduz-se <strong>do</strong> conceito, ele é(...) um traço <strong>do</strong> conceito» . Existe umatransição <strong>do</strong> puro conceito ao númeroque é a extensão <strong>do</strong> conceito. Esteprimeiro conceito, então, funcio<strong>na</strong>riacomo um ponto de referência que dariaem seguida senti<strong>do</strong>s diferentes. Ora, esteconceito fundamental seria um conceitovazio, daí seguiria uma série, umaextensão <strong>do</strong> conceito, conforme aexpressão de Frege, mas neste conceitovazio permanece, no entanto, umelemento: o conjunto vazio, o elementoda inexistência, que ex-siste e funda aextensão <strong>do</strong> conceito. Se nosreportarmos à psicanálise, nelaencontraremos a função <strong>do</strong> traço unário,que é bem a função <strong>do</strong> um comofunda<strong>do</strong>r, o um da inexistência comoinscrição <strong>do</strong> significante. O Um vai aomesmo <strong>tempo</strong> ex-sistir, i<strong>na</strong>ugurar e dar àcadeia significante seu tom de repetição:o Um, a série <strong>do</strong>s SI — significantesmestres <strong>do</strong> sujeito — o enxame, vai daras modulações da repetição. O número éum predica<strong>do</strong>, «ele é» e sua essência é serum puro múltiplo, um múltiplo portan<strong>do</strong>predica<strong>do</strong>s. O que nos interessa nessateoria é a abertura que ela nos dá parapodermos falar <strong>do</strong> lugar ausente, vazio,da inexistência que permite fundar oUm. Mas o Um em sua singularidade é oque ex-siste e funda de um la<strong>do</strong> o lugarEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano168


vazio e, <strong>do</strong> outro, é o que se inscreve <strong>na</strong>série <strong>do</strong>s significantes.Para Lacan, a lógica <strong>do</strong> número introduzo contável. No que concerne ao limite<strong>do</strong> contável, articula<strong>do</strong> ao limite da linguagem,Frege trata o «número independentemente<strong>do</strong> ato de contar». O númeropode ser considera<strong>do</strong> como uma sequenciaserial e como o limite de uma função.Ora, o próprio Frege era um lógico dalinguagem e, como tal, era sensível a esseponto de limite conti<strong>do</strong> pelo universosimbólico, o universo da linguagem. ComLacan, esse limite da linguagem é oponto de obstáculo que indica o real.Frege toma o conceito de conjunto vaziocuja atribuição de número é o zero apartir <strong>do</strong> qual a proliferação <strong>do</strong>s númerosse multiplica sem limite, manifestan<strong>do</strong>sob forma serial uma infinitude. O quepermite o vínculo entre o sujeito e ocomplemento de objeto é «a instauração<strong>do</strong> senti<strong>do</strong>». Assim, como demonstraFrege, «o número 2 cai sob o conceitonúmero primeiro»; é preciso oencadeamento das palavras cai sob paraque uma frase possa denotar uma relaçãoe ter um senti<strong>do</strong>, ao passo que as palavrasà relação de subsunção de um objeto sobum conceito, longe de <strong>des</strong>ig<strong>na</strong>rem umarelação, <strong>des</strong>ig<strong>na</strong>m bem mais um objeto,contanto que esse objeto tenha valor deverdade. Em outras palavras, de acor<strong>do</strong>com essa lógica, o objeto existe se adenotação <strong>do</strong> signo (ou de um conceito)que exprime um senti<strong>do</strong> tiver valor de«verdade verdadeira», e o objeto nãoexiste se a denotação <strong>do</strong> signo tiver valorde «verdade falsa». Em outras palavras,existe em Frege a passagem <strong>do</strong> conceitocomo signo à existência <strong>do</strong> objeto; essapassagem sofre o processo da subsunção.Assim, não se trata mais de relação, masbem mais <strong>do</strong> objeto, de sua existênciaque cai sob um conceito. Em suma, «umobjeto cai sob o conceito se for bem umcaso de verdade», em outras palavras se«o objeto validar o conceito.Tu<strong>do</strong> (...) se origi<strong>na</strong> <strong>do</strong> valor deverdade <strong>do</strong>s enuncia<strong>do</strong>s, que é adenotação deles, o verdadeiro ou o falso». Se em Frege encontramos a dualidadeverdadeiro/falso referente ao valor <strong>do</strong>objeto, <strong>na</strong> psicanálise, por outro la<strong>do</strong>,encontramos ape<strong>na</strong>s um único objeto,aquele que de imediato está perdi<strong>do</strong>, quedeixa um lugar vazio: um objeto que caisob o falso-ser <strong>do</strong> sujeito e que seráconstruí<strong>do</strong> em sua diacronia. Com efeito,não é <strong>do</strong> valor de verdade que se trata,mas bem mais da verdade criada de umacausa <strong>do</strong>ravante perdida, de uma verdadeque cai sob o falso-ser. É pelo fato decausar um objeto que o <strong>des</strong>ejo vaiafigurar-se onde ele tinha no início umafoice* <strong>do</strong> <strong>tempo</strong>, uma falha e ao mesmo<strong>tempo</strong> é preciso <strong>tempo</strong>: «Assim é que oinconsciente articula-se daquilo que <strong>do</strong>ser vem ao dizer» . É, com efeito, sobreessa perspectiva e estrutura fundamentalque a fala <strong>do</strong> sujeito <strong>des</strong>liza e conta suasingular história, apesar <strong>do</strong>s caminhosturbulentos, a <strong>des</strong>peito de to<strong>do</strong>s os<strong>des</strong>vios e contornos atravessa<strong>do</strong>s pelosacontecimentos <strong>do</strong> sujeito, esse sujeito<strong>do</strong> inconsciente, como leitor de <strong>na</strong>damenos que sua própria história <strong>do</strong>inconsciente. Trata-se de ler os efeitos deum dizer: «Na psicanálise, a história éoutra dimensão que a <strong>do</strong><strong>des</strong>envolvimento, a história só prossegueem contra<strong>tempo</strong> <strong>do</strong> <strong>des</strong>envolvimento» .É preciso <strong>tempo</strong> para parir o ser.Como mostra Lacan em seu SeminárioXIX — Ou pior — O saber <strong>do</strong> psica<strong>na</strong>lista:o Um, o S1 e o zero fazem ape<strong>na</strong>sum Esse S1 que é o significante dainexistência é igualmente aquele quefunda a cadeia significante; é a unicidadeque permite a seqüência das unida<strong>des</strong>, aunicidade como traço único. Mas foipreciso seu precedente, o zero; o um sóexiste a partir <strong>do</strong> «fun<strong>do</strong> de inexistência».Esse traço, embora estan<strong>do</strong> excluí<strong>do</strong> deuma série a vir, concerne ao sujeito aadvir. A esse traço único, a esse EinzigerZug, não se pode atribuir o estatuto <strong>des</strong>ignificante, como diz Lacan noSeminário VIII — A Transferência, masbem antes o de signo, signo comofunção da unidade, de uma referência, deuma baliza que indiquem ao mesmo<strong>tempo</strong> uma presença, um <strong>des</strong>ejo, o<strong>des</strong>ejo <strong>do</strong> Outro. «O Um como tal é oOutro, (...) profunda e enigmática estrutura<strong>do</strong> Um como diferença (...) deEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano169


onde se pode ver o significante se constituir(...) é no O(utro)» . O significantetem como suporte esse traço toma<strong>do</strong> emsua unicidade e que <strong>do</strong>ravante escrevesua diferença. Eis a identificaçãoi<strong>na</strong>ugural que «<strong>na</strong>da tem a ver com aunificação». Esse signo tem como«referência originária o outro», ao qualbasta o olhar <strong>do</strong> Outro «interiorizan<strong>do</strong>-sepor um signo» , esse signo de on<strong>des</strong>eguirá o significante que, diferentemente<strong>do</strong> signo, «representa o sujeito para outrosignificante». É o signo, como função <strong>do</strong>significante, uma vez que ele é o pontode amarra de algo de onde o sujeito secontinua» . O objeto a, o objeto dapsicanálise, é o único que ex-siste einsiste em dar a volta em torno da faltaestruturante.O sujeito deve advir sob os efeitos <strong>do</strong>significante, sob os efeitos das formações<strong>do</strong> inconsciente, <strong>do</strong> inconscienteestrutura<strong>do</strong> no campo da linguagemonde a fala está como função, comoelemento variável. Será nessa estruturalógica, diacrônica e sincrônica, que osujeito e o objeto tomarão seus lugares.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano170


Consideraciones sobre el instante▪ Modalità soggettive del <strong>tempo</strong>Cristi<strong>na</strong> Toroa noción de instantees en sí mismaLcasi u<strong>na</strong> referenciaobligada a SörenKierkegaard ,pensa<strong>do</strong>r interesa<strong>do</strong>en el tema deltiempo que seocupó particularmente de esta noción. Lareferencia a Kierkegaard es reiterada en laobra de Lacan, a veces explícitamente yotras veces no. Fi<strong>na</strong>lmente lo citarindién<strong>do</strong>le home<strong>na</strong>je en el semi<strong>na</strong>rioRSI. A este autor muchos lo ubicancomo filósofo, otros no lo aceptan es esacategoría, él se define como escritor.En “El concepto de la angustia” 174 defineal instante como u<strong>na</strong> <strong>tempo</strong>ralidad arrancadaa la eternidad. Nos dice que en elinstante la eternidad penetra al tiempo, loque permite pensar inversamente que aunestan<strong>do</strong> en el tiempo, es un fuera detiempo a la vez. Es en el instante cuan<strong>do</strong>se produce la para<strong>do</strong>ja <strong>tempo</strong>ral en quelo eterno permite subjetivar lo finito.Comprobamos que se trata, para esteautor, de u<strong>na</strong> radicalización de lacontradicción, en la cual se ubica eltiempo en u<strong>na</strong> dimensión que anuda loeterno y el devenir.Pienso que esta noción de instante talcomo la plantea Kierkegaard, que articulaal instante como la bisagra misma, comoel corte entre pensamiento y ser 175 , va atener sus reso<strong>na</strong>ncias en la particularidadde la modulación 176 del tiempo en la clínicaa<strong>na</strong>lítica, en la que el inconsciente es elcorte en acto entre sujeto y el Otro 177 .174KIERKEGAARD, S. “El concepto de la angustia”Editorial Espasa-Calpe175Kierkegaard dice “La existencia no puede serpensada, pero el existente es pensante”, en el Cáp. 3”Lasubjetividad real.”de la Posdata a las MigajasFilosóficas176Referi<strong>do</strong> a la Lógica.177LACAN, J. Posición del inconsciente. Escritos2. Pági<strong>na</strong> 818. Siglo XXI editoresPara Kierkegaard el tiempo es discontinuidadde instantes, y el instante ubica<strong>do</strong>como u<strong>na</strong> ruptura en la continuidad es elpunto de máxima tensión de laexistencia. Es la categoría <strong>tempo</strong>ral en laque se produce lo que él llama el salto, laruptura de la continuidad, el corte. Es enel instante que el sujeto se enfrenta a lapura diferencia en la que se afirma a símismo. Kierkegaard, que es el pensa<strong>do</strong>rde la diferencia absoluta, a la que planteaen términos de existencia, tal como lohace Lacan en el semi<strong>na</strong>rio “Laidentificación” 178 , va a considerar comoinstante ético al instante en que seproduce la elección de sí mismo. Cabeseñalar que además para este autor haydistintos instantes, el de la creació<strong>na</strong>rtística, el del e<strong>na</strong>moramiento, el de lafe.Siguien<strong>do</strong> la obra de Lacan comprobamosque su pensamiento se distancia deHegel, y se aproxima a Kierkegaard,cuan<strong>do</strong> plantea a la cura no como eldevenir de las transformacionessubjetivas en u<strong>na</strong> continuación lanzadahacia el infinito, en la construcción de unsaber absoluto, sino introducien<strong>do</strong> la ideade este salto que la mediación dialécticano puede anular, salto en la cade<strong>na</strong>significante , más allá del parte<strong>na</strong>ire Otro,<strong>do</strong>nde se atrapa al objeto parte<strong>na</strong>ire delgoce, <strong>do</strong>nde se hace lugar, a eso que sees, a la elección de la absoluta diferencia,que cabe agregar, no es sin que opere el<strong>des</strong>eo del a<strong>na</strong>lista 179 .Sabemos que el tiempo en la clínicapsicoa<strong>na</strong>lítica lacania<strong>na</strong> es tiempo pensa<strong>do</strong>en tres tiempos: instante de ver, tiempode comprender y momento de178LACAN, J. Semi<strong>na</strong>rio Libro IX “Laidentificación” Clase 7 del 10 de enero de 1962.( Inédito)179KIERKEGAARD, S. “El concepto de la angustia”Editorial Espasa-Calpe, y Lacan J. Semi<strong>na</strong>rio,Libro 11 “Los cuatro conceptos fundamentales delpsicoanálisis”. Pági<strong>na</strong>s 281 a 284. Editorial Paidós)Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano171


concluir. Decimos que el instante de verno es simultaneidad de elementos simultáneos,sino que ya implicó u<strong>na</strong> elección,que es u<strong>na</strong> selección en esa simultaneidad,por eso podemos decir que el instantede ver es u<strong>na</strong> operación de corte, delocalización, sin sujeto, mientras que eltiempo de comprender es la aprehensiónde u<strong>na</strong> forma, que da lugar a que seprecipite el momento de concluir. 180Instante, tiempo y momento anudan laanticipación y la retrospecciónsignificante, pero el instante en tantocorte es el tiempo eterno, real, que sólopuede subjetivarse como ruptura de lacontinuidad.Dos tiempos electivos diferentes, el delinstante de ver y el del momento deconcluir. Este último coincide con la nociónde separación planteada en el semi<strong>na</strong>rioXI, y que se puede articular al tiempodel acto como el de reunión lógica.Por eso la certidumbre es siempre anticipada,la experiencia de concluir, <strong>des</strong>de el puntode vista lógico, afirma la primera. Mientrasque el segun<strong>do</strong> tiempo es de suspensión,en relación a la subjetivación, ya queel segun<strong>do</strong> tiempo, el de la duda en elsenti<strong>do</strong> cartesiano, es el tiempo, la horadel Otro. El tercer tiempo es el de la determi<strong>na</strong>ciónsubjetiva. Recordar que lostiempos son lógicos y no hay uno sin elotro, se sumergen uno en otro, son momentosde la evidencia, dice Lacan, peroen su modulación los tipos clínicos mostraránsu particularidad.Encuentro que la idea con la que planteaLacan la <strong>tempo</strong>ralidad del instante ensu obra, si bien es un momento de laobra de Lacan profundamentehegeliano, puede ser articulada con loque <strong>des</strong>arrolló Kierkegaard. Ya que eltiempo de lo real, sin objetivación nisubjetivación, responde curiosamente a lalógica del instante kierkiergaaria<strong>na</strong>.Kierkegaard dice que la voz de Dioscuan<strong>do</strong> orde<strong>na</strong> a Adán, orde<strong>na</strong> algo queAdán no puede entender porque no disponedel lenguaje y por lo tanto no sabe180LACAN, J. Libro 12 “Problemas cruciales delpsicoanálisis” . Clase 5 del 13 de enero de 1975.(Inédito)de la ley. 181 Voz equivalente a u<strong>na</strong> <strong>na</strong>dainicial i<strong>na</strong>similable. Como dice Lacan enAun sobre el Génesis, será el verbo el queopere sobre la <strong>na</strong>da. 182Argumentación que <strong>des</strong>pliega Kierkegaardpara introducir su idea depeca<strong>do</strong> 183 y que a nosotros,psicoa<strong>na</strong>listas, nos permite pensar la<strong>tempo</strong>ralidad de lo real en la clínicacomo lo que se subjetiva como angustiacuan<strong>do</strong> el sujeto se ve afecta<strong>do</strong> por el<strong>des</strong>eo del Otro, de u<strong>na</strong> manera inmediata,no dialectizable. 184Freud, cuan<strong>do</strong> habló del tiempo delinconsciente, situó lo que llamó laa<strong>tempo</strong>ralidad, Lacan toma lo dea<strong>tempo</strong>ralidad/ <strong>tempo</strong>ralidad delinconsciente para ubicarlo en su lecturacomo pulsación <strong>tempo</strong>ral, dicien<strong>do</strong> que setrata de lo que sale a luz un instante,tiempo en apertura y cierre 185 , En elsemi<strong>na</strong>rio de los conceptos fundamentalesdice “el inconsciente es lo evasivo,pero conseguimos circunscribirlo en u<strong>na</strong> estructura,u<strong>na</strong> estructura <strong>tempo</strong>ral, de la que podemosdecir que, hasta aquí, nunca ha si<strong>do</strong> articuladacomo tal” 186En este párrafo, aparece la fórmulaestructura <strong>tempo</strong>ral, fórmula que aparentementejunta <strong>do</strong>s opuestos, ya que manejamospor un la<strong>do</strong> el término estructura,cuya <strong>na</strong>turaleza es considerada a<strong>tempo</strong>raly el término <strong>tempo</strong>ralidad, que es toma<strong>do</strong>en tanto tiempo sensible que se aprehendecomo un devenir. Pienso que Lacanpresenta su noción de estructura<strong>tempo</strong>ral para metaforizar el lugar <strong>do</strong>ndeestalla la oposición entre a<strong>tempo</strong>ralidad y<strong>tempo</strong>ralidad, es decir que es u<strong>na</strong> oposiciónque conceptualmente no se mantiene,y que estalla cuan<strong>do</strong> hace irrupción181KIERKEGAARD, S. “El concepto de laangustia” Pág.53 Editorial Liberta<strong>do</strong>r182LACAN, J. Libro 20. “Aun”. Pági<strong>na</strong> 54.Editorial Paidós183KIERKEGAARD, S. “El concepto de laangustia” Pági<strong>na</strong> 8. Editorial Liberta<strong>do</strong>r184LACAN, J. Clase Única del semi<strong>na</strong>rioInterrumpi<strong>do</strong>. Pági<strong>na</strong> 70. Colección Para<strong>do</strong>jas.Editorial Paidós185LACAN, J. Libro 11.- “Los cuatro conceptosfundamentales del psicoanálisis”. Pági<strong>na</strong> 39. EditorialPaidós186 Op.Cit , Pági<strong>na</strong> 40.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano172


lo real, articula<strong>do</strong> a la noción de instante.Ya que se trata de <strong>tempo</strong>ralizar, ahora enesta argumentación, lo que es capta<strong>do</strong> enun instante, lo que sale a la luz un instantepara volver a perderse, “dispuesto a escabullirsede nuevoEl tratamiento que fue concebi<strong>do</strong> porFreud en términos de sesiones de duracióndetermi<strong>na</strong>da es un procedimientoque como nos dice, construye a su medida,a la medida de su teoría y de supráctica, y que es solidario de su mo<strong>do</strong> deintervención 187 , da lugar al <strong>na</strong>cimiento deu<strong>na</strong> escanción <strong>tempo</strong>ral que es la sesió<strong>na</strong><strong>na</strong>lítica, artificio origi<strong>na</strong>l crea<strong>do</strong> por elpsicoanálisis como recorte de un tiempoque corresponde al encuentro entrea<strong>na</strong>lizante y a<strong>na</strong>lista, que se constituye enu<strong>na</strong> serie, y que se inscribe y responde ala lógica de la cura. Cura que se da en unproceso que abreva de la noción de<strong>des</strong>eo in<strong>des</strong>tructible, ya que el <strong>des</strong>eocuyo vehículo es la metonimia parte de u<strong>na</strong>falta y apunta a u<strong>na</strong> falta, pero <strong>do</strong>nde elsujeto en su intervalo ataca a la cade<strong>na</strong>,expresión en la que queda subraya<strong>do</strong>entonces que se trata de ubicar ladiscontinuidad, 188 que el sujeto del que setrata se aloja en esa discontinuidad. A la<strong>tempo</strong>ralidad y a la a<strong>tempo</strong>ralidad lascaptamos anudadas en la sesión, tiemponecesario para el decir a<strong>na</strong>lizante, tiempoque se imagi<strong>na</strong>riza en continuidad,tiempo de resistencia fija<strong>do</strong> en larepetición, que retrasa y hasta dificulta elencuentro con el <strong>des</strong>eo. Pero, la clínica nospermite verificar que en la sesión hay lapresencia de lo real que el instante recorta.De esta estructura <strong>tempo</strong>ral tenemosconfirmación en la sesión a<strong>na</strong>lítica. Cadasesión abre su posibilidad para que seproduzca el corte en la eternidad fantasmáticaneurótica, por eso estimo quela elucubración freudia<strong>na</strong> dice “no tieneque haber preparación previa”,introducien<strong>do</strong> la regla fundamental,artificio que debe hacer lugar a lasorpresa, no sólo para el a<strong>na</strong>lizante,187LACAN, J. “Del psicoanálisis en sus relaciones conla realidad”, en Intervenciones y textos 2. Pági<strong>na</strong>44. Editorial Ma<strong>na</strong>ntial.188LACAN, J. “Posición del Inconsciente” Escritos 2.Pági<strong>na</strong> 822. Siglo XXI editores.como señala Lacan cuan<strong>do</strong> hacereferencia a Teo<strong>do</strong>r Reik. Se trata dehacer de la sorpresa, el momento debrillo, de ilumi<strong>na</strong>ción, en que se aprehendeel inconsciente. Dice Lacan enProblemas Cruciales que la sorpresa esla frontera psicoa<strong>na</strong>lítica misma <strong>do</strong>ndeaparece la negación de lo espera<strong>do</strong>. 189Tema crucial de un tratamiento,resguardar la dimensión de la sorpresa,del hallazgo, para no caer en lo queFreud advierte respecto del a<strong>na</strong>lista,quien “corre el riesgo de no hallar nunca másde lo que ya sabe; y si se entrega a susincli<strong>na</strong>ciones, con toda seguridad falseará lapercepción posible. No se debe olvidar que lasmás de las veces uno tiene que escuchar cosascuyo significa<strong>do</strong> sólo con posterioridad (<strong>na</strong>chträglich)discernirá.” 190Faltó decir, el a<strong>na</strong>lista está obliga<strong>do</strong> a sostenerla para<strong>do</strong>ja, porque el tiempo del inconsciente,el tiempo lógico, que es elque nos concierne en el marco de u<strong>na</strong>cura, el de la subversión misma del sujetoque es tiempo y no devenir, encierra algode para<strong>do</strong>jal, tal como piensaKierkegaard a la para<strong>do</strong>ja, quecuriosamente este autor utiliza comoinstrumento para <strong>des</strong>afiar los límitesmismos del pensamiento.189LACAN, J. “Del psicoanálisis en sus relaciones conla realidad”, en Intervenciones y textos 2. Pági<strong>na</strong>45. Editorial Ma<strong>na</strong>ntial. Lacan J., Semi<strong>na</strong>rio XII“Problemas cruciales del psicoanálisis”. Clase 4 del 6 deenero de 1965. (Inédito)190FREUD, S. “Consejos al Medico sobre eltratamiento psicoa<strong>na</strong>lítico” Pági<strong>na</strong> 112. Tomo XII.Editorial AmorrortuEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano173


▪ Modalità soggettive del <strong>tempo</strong>Da filiação à nobre bastardia: linhagem real <strong>do</strong><strong>des</strong>ejo - comentan<strong>do</strong> uma expressão de LacanBárbara Guatimosim“E quan<strong>do</strong> escutar um samba-cançãoAssim como ‘Eu preciso aprender a ser só’Reagir e ouvir o coração responder:‘Eu preciso aprender a só ser.’” G. Gil.O empuxo ao sera psicanálise, o sujeito,Ncomo sabemos, não éo indivíduo ou apessoa. Esta <strong>na</strong>sce paraa vida biológica, mas,inseparavelmente, parao banho da linguagemem um determi<strong>na</strong><strong>do</strong>contexto social, cultural e familiar. Verbofazen<strong>do</strong>-se carne e carne fazen<strong>do</strong>-severbo, em uma composição fundante. Avida incipiente <strong>do</strong> infans como objeto,porta em potência o sujeito que inicia suatrajetória marca<strong>do</strong> pelos <strong>des</strong>ejos, gozos editos <strong>do</strong> meio significativo que o cerca .E <strong>des</strong>de o início de uma vida, tão<strong>des</strong>tituída de ser, parece que tu<strong>do</strong> se<strong>des</strong>envolve vota<strong>do</strong> ao ser: É-se fulano detal, menino ou meni<strong>na</strong>, rico ou pobre, acara <strong>do</strong> pai ou da mãe, etc. O que serquan<strong>do</strong> crescer? A pessoa se insere emum lugar, <strong>na</strong> linha das gerações,<strong>des</strong>cendente de seus predica<strong>do</strong>s e dasexpectativas de outrem.São portanto os atributos e <strong>des</strong>ig<strong>na</strong>çõesque, neste momento, colan<strong>do</strong>-se àpessoa, fazem o dito ser. Evidentemente,essas operações de montagens, fazemalguma coisa. Forjam o eu, bemnecessário, mas constituí<strong>do</strong> de capturasimaginárias que recobrem, representam efazem um “corpo”, detentor de umaidentidade individual. Nesse processo, onome <strong>do</strong> pai em corte metafóricointroduz a lei, no que poderia ser umacolagem absoluta no Outro materno, <strong>na</strong>visada de ser Um to<strong>do</strong> 191 . Isso não se fazsem que seja da<strong>do</strong>, para além <strong>do</strong>imaginário da presença pater<strong>na</strong>, umasignificação simbólica ao sujeito,liberan<strong>do</strong> ainda um <strong>des</strong>ejo real nãoarticulável, mas que se transmite. Desejolibera<strong>do</strong> pela hiância <strong>do</strong> <strong>des</strong>ejo entre amãe e o pai e que, consequentemente,separa o filho. Hiância que não só separaos elementos em jogo, mas revela ainda ocorte no ser de cada um; corte - que dálugar à causa - frequentemente elidi<strong>do</strong>pela cobertura imaginária dasidentificações que forja um “Eu”.Mas para o sujeito como tal se apresentarem sua condição de fenda, afânise, divisãoque abole uma substancia e identidadeple<strong>na</strong>s de ser, é preciso que se façao levantamento das significações que supostamenteo <strong>des</strong>ig<strong>na</strong>m, das identificaçõesimaginárias e miragens atributivas,garantias e conde<strong>na</strong>ções, que pretendemdizer o que ele é, para relançá-lo em reversãono que teria si<strong>do</strong>. Isso não deixade evocar Freud, no que ele entendecomo alcance de uma análise: “Onervoso cura<strong>do</strong> realmente veio a ser umoutro ser humano, embora no fun<strong>do</strong> elepermaneceu, <strong>na</strong>turalmente, o mesmo,isto é, ele veio a ser como, no melhor <strong>do</strong>scasos, sob as condições mais favoráveis,poderia vir a ser. Isso, porém, já é muitacoisa”. 192191Aqui é interessante observar o que Laca<strong>na</strong>inda precisa ao distinguir o nomear para – comoum projeto materno em sua lei férrea - <strong>do</strong> dar onome, o batismo, nomi<strong>na</strong>ção, implica<strong>do</strong> <strong>na</strong> funçãopater<strong>na</strong>. Lacan, Seminário XXI, Les non dupeserrent, lição de 19/03/1974, inédito.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano174


Podemos ler esse condicio<strong>na</strong>lfreudiano jogan<strong>do</strong> aqui com a marca <strong>do</strong>“terá si<strong>do</strong>” lacaniano - que tanto podecumprir-se no fecho de uma significaçãopre<strong>des</strong>ti<strong>na</strong>da, como abrir-se à fenda quevaza e constitui o sujeito para aacontecência contingente. Pois o que terási<strong>do</strong>, ainda não foi. 193 Isso nos fazlembrar novamente Freud, ao formularo devir ético radical: onde isso era, osujeito deve vir a luz “como lugar <strong>des</strong>er”. 194Esta questão remete ao que Lacan chamoupaixões <strong>do</strong> ser: aquilo que se demandaao Outro preencher, sen<strong>do</strong> o quetambém lhe falta, são demandas de ser,em seus efeitos de amor, ódio e ignorânciaque recru<strong>des</strong>cem quanto mais a demandaé satisfeita. 195 Se o humano, <strong>des</strong>deo início de sua existência, é vota<strong>do</strong> aoser, não faltarão demandas querespondam nesse senti<strong>do</strong>. E todas asinvestidas <strong>do</strong> sujeito podem recair nessaafluência demandante, reduzin<strong>do</strong> ademanda mesma, a uma paixão de ser.192 FREUD, S. (1916-1917) conferência XXVII,A transferência, p.508. No origi<strong>na</strong>l alemão “Dergeheilte Nervöse ist wirklich ein andere Menschgeworden, im Grunde ist er aber <strong>na</strong>türlich derselbegeblieben, d.h. er ist so geworden, wie er bestenfallsunter den günstigsten Bedingungen hättewerden können.” Freud, Gesammelte Werke Ed.Fischer Verlag, Frankfurt am Main, Vol. XI, 1999,p. 452. Tradução proposta por Raquel Pardini eSérgio Becker.193Freud faz agir aqui um futuro <strong>do</strong> pretérito, quese aproxima <strong>do</strong> senti<strong>do</strong> <strong>do</strong> “terá si<strong>do</strong>” de um futuroanterior, (Lacan (1960), Subversão <strong>do</strong> sujeito, p.823 e Função e campo da fala e da linguagem,p.301, Escritos. O termo surge ainda, neste senti<strong>do</strong>,no Sem. I págs. 184-186.) mas que sutilmenteinterroga sua determi<strong>na</strong>ção, abrin<strong>do</strong> possibilida<strong>des</strong>.Curiosamente, o futuro anterior <strong>na</strong> línguaportuguesa é nomea<strong>do</strong> futuro <strong>do</strong> presente composto,ou seja, futuro <strong>do</strong> presente que se conjugacom o passa<strong>do</strong>, com um verbo partícipe <strong>do</strong>passa<strong>do</strong>, entrelaçan<strong>do</strong> assim, em um só <strong>tempo</strong>,futuro, presente e passa<strong>do</strong>.194“s’être [ser-se] -, onde se exprime o mo<strong>do</strong> <strong>des</strong>ubjetividade absoluta, tal como Freud propriamentea <strong>des</strong>cobriu em sua excentricidade radical:‘Ali onde isso era’, como se pode dizer, ou ‘alionde se era’, gostaríamos de fazer com que se ouvisse,‘é meu dever que eu venha a ser’.” Lacan,A coisa freudia<strong>na</strong>, (1955), Escritos, págs. 418-419.195LACAN, J. (1958), A direção <strong>do</strong> <strong>tratamento</strong> e osprincípios de seu poder, Escritos, p. 634.Assim como outras, a demanda defiliação - ser filho de, mulher de,membro de - pode também insistirpatologicamente e manter-se em toda avida <strong>do</strong> sujeito, <strong>des</strong>enhan<strong>do</strong> <strong>des</strong>locamentos,substituições e conveniênciasem sua trajetória, corren<strong>do</strong> sobre o leitoonde subjaz a aspiração infinita de Umser 196 . Tal premência de Ser a qualquerpreço, pode chegar a consubstancializaçõespatéticas, como alerta Lacan: “Masa demanda de ser uma merda, eis o quetor<strong>na</strong> preferível que nos coloquemosmeio de esguelha quan<strong>do</strong> o sujeito se<strong>des</strong>cobre nela. Desgraça <strong>do</strong> ser” 197 . Evidentemente,este comentário vem paraaguilhoar os a<strong>na</strong>listas que se queremcíbalo.“Quem não sabe levar suas análises didáticasaté o ponto de viragem em que serevela, tremulamente, que todas as demandasque se articularam <strong>na</strong> análise – e,mais <strong>do</strong> que qualquer outra, a que esteveem seu princípio, a de tor<strong>na</strong>r-se a<strong>na</strong>lista,que então esgota seu prazo – não passaramde transferências <strong>des</strong>ti<strong>na</strong>das amanter instaura<strong>do</strong> um <strong>des</strong>ejo instável ouduvi<strong>do</strong>so em sua problemática, este <strong>na</strong>dasabe <strong>do</strong> que é preciso obter <strong>do</strong> sujeitopara poder garantir a direção de umaanálise, ou para simplesmente fazer nelauma interpretação com conhecimento decausa” 198Esta demanda infinitiva de ser visa <strong>des</strong>incumbiro sujeito de se parar, separar, <strong>des</strong>e parir, e de fazer-se ser. É nesse <strong>tempo</strong>que Lacan definirá a ética da psicanálise,precisamente, como uma política da faltaa ser, princípio que se prolonga <strong>na</strong> ética<strong>do</strong> <strong>des</strong>ejo que, ao a<strong>na</strong>lista, cabe sustentar.196“O sujeito não identifica<strong>do</strong> faz muita questãode sua unidade; seria preciso explicar-lhe, mesmoassim, que ele não é um, e é nisso que o a<strong>na</strong>listapode servir para alguma coisa.” Lacan, (1978) Jor<strong>na</strong>dassobre a experiência <strong>do</strong> passe, p. 64.197LACAN, J. op.cit, A direção <strong>do</strong> <strong>tratamento</strong>, p.642.198LACAN, J. idem. A farpa tem ressonâncias emto<strong>do</strong> o ensino de Lacan e mais claramente no discursoà EFP no qual Lacan comenta que o <strong>des</strong>ejo<strong>do</strong> a<strong>na</strong>lista (como objeto a) não tem <strong>na</strong>da a vercom o <strong>des</strong>ejo de ser a<strong>na</strong>lista, o que pode se adequarperfeitamente ao <strong>des</strong>ejo de ser uma merda.Portanto é preciso submeter à análise, este <strong>des</strong>ejode ser.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano175


Do pai à bastardiaCom a pluralização <strong>do</strong> nome <strong>do</strong> paicomo nomes <strong>do</strong> pai, ocorre o <strong>des</strong>prendimentode uma primeira referência de lei,da castração edípica, para a lei <strong>do</strong> enodamentodas dimensões fundamentais <strong>do</strong>RSI. Ao tor<strong>na</strong>r-se nome de nome denome, três buracos que articulam o nóborromeano, o pai tor<strong>na</strong>-se nome emato, a ação nomeante, o que nomeia eenoda <strong>des</strong>de a ex-sistência 199 . O sujeito, aluz <strong>des</strong>ta topologia, pode ser entãoconcebi<strong>do</strong> como constituí<strong>do</strong> peloenodamento, por sua vez <strong>des</strong>coberto ea<strong>do</strong>ta<strong>do</strong> por Lacan, a partir <strong>do</strong> brasão dadi<strong>na</strong>stia italia<strong>na</strong> <strong>do</strong>s Borromeo, <strong>des</strong>deuma contingência que lhe “caiu comoum anel no de<strong>do</strong>” 200 . Esta trajetória deLacan pelo pai em seus últimosseminários, pode se enlaçar retroativamentea uma expressão, um tantoenigmática, sobre o sujeito, que surge emtorno de 1958, em pelo menos <strong>do</strong>is momentos:no seminário V, a expressão“abastardamento” está ligada a possibilidadede anulação <strong>do</strong> significante, de sercorta<strong>do</strong>, barra<strong>do</strong>, revoga<strong>do</strong> e substituí<strong>do</strong>e, como produto de uma ação simbólica,deixa<strong>do</strong> a <strong>des</strong>ejar. 201199Ver Lacan, Seminário RSI., lição de 15 de abrilde 1975.200“(...) já que parto da tese de que o sujeito é oque é determi<strong>na</strong><strong>do</strong> pela figura em questão, determi<strong>na</strong><strong>do</strong>não como sen<strong>do</strong> de algum o duplo masque o é pelos cruzamentos <strong>do</strong> nó, daquilo que,no nó, determi<strong>na</strong> os pontos triplos pelo fato <strong>do</strong>estreitamento <strong>do</strong> nó que estabelece o sujeito.” Lacan,(1974-1975) RSI, lição de 18 de março de1975.201“Há no significante, portanto, em sua cadeia eem sua manobra, sua manipulação, algo que estásempre em condições de <strong>des</strong>tituí-lo de sua função<strong>na</strong> linha ou <strong>na</strong> linhagem – a barra é um si<strong>na</strong>l deabastardamento – de <strong>des</strong>tituí-lo como tal, em razãoda função propriamente significante <strong>do</strong> quechamaremos consideração geral. Quer dizer que osignificante tem seu lugar no da<strong>do</strong> da bateria significante,<strong>na</strong> medida em que ele constitui um certosistema de signos disponíveis num discursoatual, concreto – e em que ele pode sempredecair da função que lhe constitui seu lugar, serarranca<strong>do</strong> da consideração em constelação que osistema significante institui ao ser aplica<strong>do</strong> aomun<strong>do</strong> e ao pontuá-lo. A partir daí, ele cai da<strong>des</strong>consideração para o rebaixamento [désidération] ,onde é marca<strong>do</strong> precisamente por isso, por deixara <strong>des</strong>ejar.” Lacan, (1957-1958) As formações <strong>do</strong>No texto “A direção <strong>do</strong> <strong>tratamento</strong>”Lacan se refere à “nobre bastardia”como o efeito de refenda que inscreve abarra como apagamento <strong>do</strong> ser e instauração<strong>do</strong> dizer, advin<strong>do</strong> então o sujeito,sujeito barra<strong>do</strong> e <strong>des</strong>ejante, por ser falante.202 É toman<strong>do</strong> o <strong>des</strong>ejo ao pé da letra,<strong>na</strong> última parte <strong>do</strong> texto mencio<strong>na</strong><strong>do</strong>,que Lacan se refere ao sujeito <strong>do</strong> <strong>des</strong>ejocomo sen<strong>do</strong> aquele que, ao suspender odito que o marca, o “ tu és”, encontra emseu próprio dizer a contundência <strong>do</strong>Outro da linguagem que o remarca. Estaoperação, portanto, não produz aabsolvição <strong>do</strong> sujeito, a liberdade <strong>do</strong><strong>des</strong>ejo, mas a impressão <strong>do</strong> que o causa,fazen<strong>do</strong> aí uma dupla marca,consumação da fenda (spaltung) 203 . Nessarefenda, um <strong>do</strong>s nomes da castração, osujeito se constata irremediavelmentemortifica<strong>do</strong> pelo significante: mais quefilho <strong>do</strong> significante, mais quesimplesmente dito, nomea<strong>do</strong>, vê-se aíporta<strong>do</strong>r <strong>do</strong> significante, de um dizer quenomeia, pai <strong>do</strong> nome. Este pode ser ummo<strong>do</strong> de ler a expressão “nobrebastardia” 204 ; não como uma simplesilegitimidade ou degeneração, mas comoreal linhagem <strong>do</strong> <strong>des</strong>ejo <strong>do</strong> pai enquantoex-sistente. Desse mo<strong>do</strong> o sujeito recuperao que terá si<strong>do</strong> o <strong>des</strong>ejo <strong>des</strong>de sempre:<strong>des</strong>ejo <strong>do</strong> Outro - Outro como agente <strong>do</strong><strong>des</strong>ejo. Saudade <strong>do</strong> futuro semprepresente <strong>na</strong> experiência da causa. Filho<strong>do</strong> <strong>des</strong>ejo, <strong>do</strong> significante Falo e <strong>do</strong>enodamento, excêntrico e nãoreconheci<strong>do</strong> pelo eu e sua consciência, osujeito <strong>des</strong>eja porque fal(h)a, ao que lheresta, “ser falante”. 205 Disso é possívelconcluir que os termos “sujeito” e “serinconsciente, p.356.202“(É o que simboliza a barra oblíqua, de nobrebastardia, com que assi<strong>na</strong>lamos o S <strong>do</strong> sujeito,para grafá-lo como sen<strong>do</strong> esse sujeito: $.)” Lacan,A direção <strong>do</strong> <strong>tratamento</strong>, op.cit., p.640.203O texto de fun<strong>do</strong> em que se baseia Lacan <strong>na</strong>teorização da Spaltung <strong>do</strong> sujeito é a “Divisão(Spaltung) <strong>do</strong> eu no processo de defesa” de Freud.204Algumas definições de bastar<strong>do</strong>: “ Filho que<strong>na</strong>sceu fora <strong>do</strong> matrimônio. Degenera<strong>do</strong> da espéciea que pertence. Híbri<strong>do</strong>s ou mestiços, formasresultantes de cruzamentos de duas espécies bemdefinidas ou, mesmo, de varieda<strong>des</strong>. Tipo,espaço,etc., que não obedecem aos sistemas tipométricosusuais. ” Dicionário Novo Aurélio.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano176


falante” são versões de uma mesmanotação $. O <strong>des</strong>ejo, um aquém que cavao além da demanda de ser,entrecruzan<strong>do</strong> sua tarja de estirpeenigmática, atravessa o sujeito tor<strong>na</strong>n<strong>do</strong>o,nesta fenda causal, <strong>des</strong>ejante. E comoé preciso <strong>tempo</strong> para se “faire à l’être,” 206em seu <strong>des</strong>ejo e gozo singular, como sersexua<strong>do</strong> - onde incide ainda eliteralmente a secção - é preciso<strong>des</strong>apaixo<strong>na</strong>r-se em ser, para deixar-se serem seu fazer. 207 Nessa reversão, a entradapara o fi<strong>na</strong>l de análise e a singularidadede cada um se presentificam <strong>des</strong>de oresgate e relançamento de um <strong>tempo</strong>anterior, enunciante da constituiçãoorigi<strong>na</strong>l, radical <strong>do</strong> sujeito.Não é incomum ouvirmos os ecos dafrase mencio<strong>na</strong>da de Freud, em sujeitosque passaram por uma análise, ao dizeremque depois <strong>des</strong>sa experiência se sentem(e isso não sem a confirmação de algunsoutros) outra pessoa. Evidentemente,não se tor<strong>na</strong>ram outra pessoa e não setrata também da emergência de um novosujeito. É o sujeito que é sempre novo.A Escola da Causa – abastardamentoe a<strong>do</strong>çãoNo <strong>tempo</strong> da dissolução da EFP, é auma indigência fundamental que Lacanlança a Escola ao invocar a Causa Freu-205“O <strong>des</strong>ejo, por sempre transparecer <strong>na</strong> demanda,como se vê aqui, nem por isso deixa de estarpara-além. E está também para - aquém de umaoutra demanda em que o sujeito, repercutin<strong>do</strong> nolugar <strong>do</strong> outro, menos apagaria sua dependênciapor um acor<strong>do</strong> de retorno <strong>do</strong> que fixaria o próprioser que ele vem propor ali. Isso quer dizerque é de uma fala que suspenda a marca que osujeito recebe de seu dito, e ape<strong>na</strong>s dela, quepoderia ser recebida a absolvição que odevolveria a seu <strong>des</strong>ejo. Mas o <strong>des</strong>ejo <strong>na</strong>da ésenão a impossibilidade <strong>des</strong>sa fala, que, porresponder `a primeira, não consegue fazer outracoisa senão reduplicar sua marca, consuman<strong>do</strong> afenda (Spaltung) que o sujeito sofre por só sersujeito <strong>na</strong> medida em que fala.”, Lacan, A direção<strong>do</strong> <strong>tratamento</strong>, op.cit., p.640.206LACAN, J. Radiofonia (1970), Outros Escritos,p.425.207“Ao que sou eu? não há outra resposta no nível<strong>do</strong> Outro que o deixa-te ser. E toda precipitaçãodada e esta resposta, qualquer que seja ela <strong>na</strong> ordemda dignidade, criança ou adulto, não passa deeu fujo ao senti<strong>do</strong> <strong>des</strong>te deixa-te ser.” Lacan, (1961) Atransferência, p. 239.dia<strong>na</strong> 208 . É preciso, nesse corte, que elecomo pai se vá, ex-sista,“afim - de ser, enfim,Outro.” 209 , Pois interessa-lhe “(...)vero que acontece quan<strong>do</strong> minha pessoanão opacifica o que ensino”. 210 Diante deuma Escola carregada de senti<strong>do</strong>hierárquico e religioso, Lacan passa acontar com a mola mestra <strong>do</strong> significantee <strong>do</strong> real: “ A hierarquia só se sustentapor gerir o senti<strong>do</strong>. É por isso que não<strong>do</strong>u um empurrãozinho a qualquerresponsável, <strong>na</strong> Causa Freudia<strong>na</strong>. É como turbilhão, com a hélice que conto. E,devo dizê-lo, com os recursos de<strong>do</strong>utri<strong>na</strong> acumula<strong>do</strong>s em meu ensino.” 211É uma declarada “<strong>des</strong>identificação” comsua Escola que Lacan evoca como umtrabalho de luto a ser feito, responden<strong>do</strong>a F. Dolto que entendia a dissoluçãocomo auto-<strong>des</strong>truição: “Mas, felizmentepara mim, eu não disse jamais que aEscola Freudia<strong>na</strong> sou eu” e ainda, “”eunão me identifico em absoluto comFrançoise Dolto, e muito menos com aEscola Freudia<strong>na</strong>. É isso o que mejustifica precipitar-me ao trabalho paraconstruir a Causa freudia<strong>na</strong>.” 212 Não épor acaso que nesse momento dedissolução, <strong>tempo</strong> d’écolage,contrariamente à religião que crê quetu<strong>do</strong> pode ser revela<strong>do</strong>, Lacan retoma oenigma traumático da condição herdada<strong>do</strong> ser falante: O mal-entendi<strong>do</strong>: “Tantosquantos vocês são, que são vocês senãomal-entendi<strong>do</strong>s?” 213 Desde antes, olega<strong>do</strong> <strong>do</strong> <strong>des</strong>ejo e <strong>do</strong> balbucio <strong>do</strong>sascendentes faz o homem <strong>na</strong>scer malentendi<strong>do</strong>e o corpo só aparece no realcomo tal. “Sejamos aqui radicais: seucorpo é fruto de uma linhagem da qualboa parte de suas <strong>des</strong>graças provém deque ela já <strong>na</strong>dava no mal-entendi<strong>do</strong> omáximo que podia. Ela <strong>na</strong>dava pela208“A causa freudia<strong>na</strong> não tem outro móvel a nãoser minha caixa de correio. Indigência (dénuement)que tem muitas vantagens (...)”. Lacan (1980), SenhorA ., p.54.209LACAN, J. (1980) O Outro falta, p. 48.210LACAN, J. (1980), O mal- entendi<strong>do</strong>, p. 60.211LACAN, J. op.cit., Senhor A., p. 54.212LACAN, J. (1980), Luz!, p. 58.213Lacan, op. cit., O mal- entendi<strong>do</strong>, p.60.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano177


simples razão de que ser-falaria (parlêtrait)a quem fizesse melhor.” 214Porque a obscenidade e o <strong>des</strong>vio daverdade a<strong>na</strong>lítica puderam mais que acausa a<strong>na</strong>lítica, Lacan incita ao debate seretiran<strong>do</strong>, abastardan<strong>do</strong> a Escola da Causa,ao a<strong>do</strong>tá-la como sua. Tu<strong>do</strong> isso, nãosem entusiasmo: “ A experiência tem seupreço, pois não é algo que se imagine antecipadamente.(...) Vale a pe<strong>na</strong> arriscarse.É a única saída possível – edecente.” 215Nobres bastar<strong>do</strong>sÉ prosseguin<strong>do</strong> e perseveran<strong>do</strong> <strong>na</strong> condiçãode sujeitos de nobre bastardia, quealguns homens podem operar corte nosaber estabeleci<strong>do</strong> e avançar <strong>na</strong> feitura dealgo inédito. O não espera<strong>do</strong>, seja filhoou <strong>des</strong>coberta, sofre de uma bastardiaconstitutiva. E o que, nesse contexto, anobreza adjetiva? Talvez, a linhagem mile<strong>na</strong>rda condição significante e real fundação<strong>des</strong>ejante <strong>do</strong> $, aliadas ao duro trabalho,enobrece<strong>do</strong>r, que exige a sustentação<strong>do</strong> que acontece de inespera<strong>do</strong> para,e em cada um.Um filósofo, no impacto no seu encontrocom a psicanálise, não se furtou emfazer a seguinte declaração:“Que eu saiba, no transcorrer <strong>do</strong>século XIX, duas ou três crianças<strong>na</strong>sceram, sem ser esperadas:Marx, Nietzsche, Freud. Filhos‘<strong>na</strong>turais’, no senti<strong>do</strong> em que a<strong>na</strong>tureza ofende os costumes, ohonra<strong>do</strong> direito, a moral e a artede viver: <strong>na</strong>tureza é a regraviolada, a mãe solteira, logo, aausência de pai legal. A RazãoOcidental faz pagar caro a umfilho sem pai (...): preçocontabiliza<strong>do</strong> em exclusões,conde<strong>na</strong>ções, injúrias, miséria,fome e mortes ou loucura.” 216Althusser comenta que Freud sofreuprincipalmente uma solidão teórica. A214Lacan, idem, p.61.215Lacan, (1981) Primeira carta <strong>do</strong> Fórum. Citaçãoextraída <strong>do</strong> site http://www.ecolelacanienne.net/bibliotheque(tradução da autora)216Althusser, (1965) Freud e Lacan - Marx e Freud,págs. 51-52<strong>des</strong>coberta que deparava em sua prática,não tinha ascendência teórica pater<strong>na</strong>.Teve que se arranjar,“(...)ser ele mesmo, o seu própriopai; construir, com suas mãos deartesão, o espaço teórico em quepu<strong>des</strong>se situar sua <strong>des</strong>coberta;tecer, com fios empresta<strong>do</strong>s aquie ali, por adivinhação, umagrande rede com a qual capturaria,<strong>na</strong>s profundezas da experiênciacega, o peixe abundante<strong>do</strong> inconsciente (...) 217 ”.Althusser que fazia um retorno à Marx,escreve isso identifica<strong>do</strong> a Lacan que, emseu retorno a Freud, sofria a excomunhão,e aos homens que, em ato, sustentaramum corte epistemológico. Mas adistinção que Althusser não fazia, no seuesforço em consertar, “fazer o pai”, emser ele mesmo “pai <strong>do</strong> pai” que nãotinha, ao não prescindir <strong>des</strong>te, é que,diferentemente, por se garantirem no paida ex-sistência, para além da ascendência,que Freud, Marx, Nietzsche e outros, sevaleram da bastardia. Se <strong>na</strong> paixão daesperança, o “futuro dura muito<strong>tempo</strong>” 218 , ou nunca chega, <strong>na</strong> causa quenão cede e anima o <strong>des</strong>ejo, chega e basta,ainda que tardia, a anterioridade de umfuturo, sempre relança<strong>do</strong> no presente.Referências Bibliográficas:ALTHUSSER, Louis. Freud e Lacan – Marxe Freud. Ed. Graal, Rio de Janeiro, 1984.ALTHUSSER, Louis. O futuro dura muito<strong>tempo</strong>. São Paulo: Ed. Companhia das letras,1992.FREUD, Sigmund. (1916-1917), Conferênciasintrodutórias sobre psicanálise. In.:Obras completas, Edição Standard brasileira,Rio de Janeiro: Imago, 1976. Vol. XVI.LACAN, Jacques. Escritos. Rio de Janeiro:Jorge Zahar Editores, 1998.LACAN, Jacques. Outros escritos. Rio de Janeiro:Jorge Zahar Editores, 2002.LACAN, Jacques. O seminário – livro V: Asformações <strong>do</strong> inconsciente (1957-1958). Riode Janeiro: Jorge Zahar Editores, 1999.217Althusser. Idem, p.52218“Ne pas céder parce que l’avenir dure longtemps.”Frase <strong>do</strong> General De Gaulle que inspirao título <strong>do</strong> livro póstumo de L. Althusser, ondeele “se explica” e aguarda, por sua vez, umaexplicação.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano178


LACAN, Jacques. O seminário - livro VIII:A Transferência (1960-1961). Rio de Janeiro:Jorge Zahar Editores,1992.LACAN, Jacques. O seminário – livro XXI:Les non dupes errent.(1973 – 1974) Inédito.LACAN, Jacques. O seminário – livro XXII:R.S.I. (1974-1975) Inédito.LACAN, Jacques. Seminário - Dissolução(1980). Documentos para uma Escola. RevistaEscola Letra Freudia<strong>na</strong>, Rio de Janeiro:Ano I - Nº0, p. 45 -62.LACAN, Jacques. Jor<strong>na</strong>das sobre a experiência<strong>do</strong> passe (1978). Documentos para umaEscola II - Lacan e o passe. Revista EscolaLetra Freudia<strong>na</strong>, Rio de Janeiro: Nº. 0’, p.63-64. 1995.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano179


▪ Modalità soggettive del <strong>tempo</strong>Repetição no <strong>tempo</strong> de fi<strong>na</strong>l de análiseara situar os conceitos fundamentaisda psicanálise:Prepetição, inconsciente,transferência e pulsão, Lacanteve como fiocondutor a estrutura <strong>do</strong>significante:“se funda <strong>na</strong> função decorte, e <strong>na</strong> função de borda 219 ”, e seráuma das bússolas para abordar o tema<strong>des</strong>te trabalho.Por um la<strong>do</strong>, o conceito de inconscienteé correlacio<strong>na</strong><strong>do</strong> a repetição significante.Nessa vertente, a função <strong>do</strong> retorno(wiederkehr) se mostra fundamental, pois apartir da discrimi<strong>na</strong>ção, de como a re<strong>des</strong>ignificante se entrecruza, de como ela serepete, depreende-se uma “linguagemformal 220 ”, que é constituída de umamaneira tal que escapa ao acaso, fazen<strong>do</strong>emergir um real, fora <strong>do</strong> senti<strong>do</strong>,indican<strong>do</strong> que o simbólico é situa<strong>do</strong> aola<strong>do</strong> <strong>do</strong> autômaton, como linguagemformal constituinte e determi<strong>na</strong>nte <strong>do</strong>sujeito. É a repetição enquanto um saberque o sujeito não sabe e que ao mesmo<strong>tempo</strong> constitui-se num <strong>tratamento</strong> que odiscurso inconsciente realiza <strong>do</strong> realtraumático, à medida que o “inconscienteassegura a passagem <strong>do</strong> real traumático <strong>do</strong> gozopara o simbólico 221 ”. A repetição funda-se<strong>na</strong> comemoração <strong>des</strong>se resto de gozoinesquecível, e ao mesmo <strong>tempo</strong> vaideparan<strong>do</strong>-se com a impossibilidade derepetir aquela primeira vez. Trata-se darepetição enquanto memória de gozo. A<strong>tempo</strong>ralidade da repetição é aquelaqualificada como se fosse sempre aprimeira vez. Por isso Lacan nos apontaque o típico da repetição é que “esses unsse repetem, mas não se totalizam 222 ”;instalan<strong>do</strong> um percurso de uma série219LACAN, J. Seminário 11220LACAN, J. Seminário da Carta roubada.....221SOLER, C. Discurso e trauma. In: Retorno <strong>do</strong>Exílio: Editora Rios Ambiciosos, R.J.222LACAN, J. Seminário OU PIRE.Ângela Diniz Costainsistente de repetições pelos caminhostraça<strong>do</strong>s pelos significantes. Destaco umareferência que nos interessa, para o<strong>des</strong>envolvimento <strong>des</strong>se trabalho, que seencontra no seminário 17 223 , quan<strong>do</strong>Lacan nos aponta a repetição enquantoidentificação <strong>do</strong> gozo,e que é nessaarticulação que encontramos a função <strong>do</strong>traço unário. “É no traço unário que temorigem, esse saber qualifica<strong>do</strong> comomemória de gozo, que trabalha nosujeito, orde<strong>na</strong>n<strong>do</strong> seus sintomas, aestrutura <strong>do</strong> fantasma... É esse saber queinteressa aos a<strong>na</strong>listas 224 ”.Outra consideração importante a se fazerpara abordar este viés da repetição, éque neste percurso, de tanto o sujeitopercorrê-lo acaba por engendrar umaperda de “força, de velocidade 225 ”. E éno fato da repetição se fundar numretorno <strong>do</strong> gozo que se origi<strong>na</strong> nodiscurso freudiano, a função <strong>do</strong> objetoperdi<strong>do</strong> 226 ”. Esta referência á função <strong>do</strong>objeto perdi<strong>do</strong> me remete ao texto -“ACarta Roubada 227 ”no qual encontro umacolocação de Lacan que me abre apossibilidade de abordar outra vertentesobre a repetição em seu entrelaçamentoao inconsciente: “este formalismo liga<strong>do</strong>à cadeia simbólica, cuja lei pode serformulada... inscreve um tipo decontorno, onde o que chamamos decaput mortuum <strong>do</strong> significante assume seuaspecto causal 228 ”·. O significantefazen<strong>do</strong> corte, deixa um resto “o caputmortuum <strong>do</strong> significante”, e também fazborda com isso que lhe escapa. Há umintervalo, um buraco entre a causa e a leisignificante. O que se passa noinconsciente, é aquilo que é produzi<strong>do</strong>223LACAN, J. Seminário17. O avesso daPsicanálise224LACAN, J. Seminário 17.225LACAN, J. Seminário 17 p.226LACAN, J. Seminário Livro XVII- O avesso dapsicanálise 1969-1970, 1992 R.J.227LACAN, J. “A Carta Roubada” In: Escritos.228Idem anterior.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano180


nessa hiância. É o inconsciente comofenda, como tropeço, como ruptura queé estrutura de <strong>des</strong>continuidade <strong>tempo</strong>ral.Aqui, a repetição aponta a função dereal, qualifica<strong>do</strong> como acidental, inespera<strong>do</strong>,i<strong>na</strong>ssimilável, pelo discurso enquantoencontro sempre faltoso,denomi<strong>na</strong>da como tiquê. Esta<strong>tempo</strong>ralidade pulsativa <strong>do</strong> inconscienteé bastante distinta da <strong>tempo</strong>ralidade dainsistência significante repetitiva. Estadistinção me faz o gancho parainterrogar sobre as vicissitu<strong>des</strong> darepetição em sua articulação aoinconsciente, no <strong>tempo</strong> <strong>do</strong> fi<strong>na</strong>l de análise.Quais são as premissas que fundamentamessa hipótese- de que aexperiência a<strong>na</strong>lítica intervém <strong>na</strong>repetição enquanto insistência repetitiva,crian<strong>do</strong> a possibilidade <strong>do</strong> sujeito poderse separar <strong>des</strong>ta modalidade derepetição?A primeira premissa é de que para chegarao momento de uma conclusão deum percurso a<strong>na</strong>lítico, requer <strong>do</strong>a<strong>na</strong>lisante um <strong>des</strong>ejo de percorrer essaaventura, que não é sem conseqüência,pois uma vez inicia<strong>do</strong> “seu vôo, jamaisencontra lugar seguro para seu pouso 229 ”;bem como, requer <strong>do</strong> a<strong>na</strong>lista um fazerque implique que ele se inclua <strong>na</strong>experiência “<strong>na</strong> estrutura da equivocação<strong>do</strong> sujeito suposto saber, pois é aí que eleencontra a certeza de seu ato e a hiânciaque constitui sua lei 230 ”. O próprio daexperiência a<strong>na</strong>lítica, é que a funçãoa<strong>na</strong>lítica requer um manejo clinicoconseqüente com essas modalida<strong>des</strong><strong>tempo</strong>rais da repetição em sua articulaçãoao inconsciente, por isso é depouca valia ficar apontan<strong>do</strong> ao sujeitosuas repetições, pois elas não acumulamas unida<strong>des</strong> que se repetem. O fazera<strong>na</strong>lítico tem mais relação com o fazerprevalecer os efeitos de sujeito queaparecem e <strong>des</strong>aparecem, e que elesproduzam a acumulação de uma formade um saber. Essa hipótese de que aexperiência a<strong>na</strong>lítica possibilita aconstrução de um saber, a partir <strong>do</strong>caráter pulsativo <strong>do</strong> inconsciente nos229LACAN, J. Seminário 20230LACAN, J. O engano..., op. cit.envia a uma segunda premissa: faz-senecessário que o a<strong>na</strong>lista saiba operarpresentifican<strong>do</strong> a dimensão de equívocoali onde o sujeito sancio<strong>na</strong> um senti<strong>do</strong>,pois é por esse viés, tal como está escrito<strong>na</strong> fórmula <strong>do</strong> sujeito suposto saber,presente no interior <strong>do</strong> parêntese. “É noâmbito <strong>des</strong>sa série significante que seapreende aquilo que se apresenta comoefeito de sujeito que se deposita eacumula como saber” 231 .Desde essas premissas, podemos entãoextrair que a instauração <strong>do</strong> sujeitosuposto saber é condição da entrada, e datravessia de uma análise, e que nesse laçotransferência implica um saber-fazer <strong>do</strong>a<strong>na</strong>lista, para presentificar <strong>na</strong>transferência a atualidade <strong>do</strong>inconsciente, e assim também podemosdizer que é pela via <strong>do</strong> sujeito supostosaber, que a função <strong>do</strong> <strong>tempo</strong> éintroduzida no inconsciente, alteran<strong>do</strong> amodalidade insistente da repetição,apontan<strong>do</strong> que o a<strong>na</strong>lista maneja a transferência,ten<strong>do</strong> como referência ahiância, que constitui sua lei; e que aquiloque concerne ao inconsciente é matériade linguagem 232 . É por esse viés, que apsicanálise faz <strong>des</strong>prender, não seusefeitos de senti<strong>do</strong>, mas os efeitos de furo,de corte, crian<strong>do</strong> a possibilidade daqueda <strong>do</strong> sujeito suposto saber, enquantomanifestação sintomática <strong>do</strong>inconsciente. È por esse caminhocorta<strong>do</strong>, que a análise pode modificaralgo das inércias das condições de gozo,fazen<strong>do</strong> advir a repetição enquantofunção de real encontro sempre faltoso,denomi<strong>na</strong>da como tiquê, encontro como real, que é causa <strong>do</strong> sujeito comosepara<strong>do</strong> <strong>do</strong> Outro. Nesse senti<strong>do</strong> arepetição, tem a “potência” 233 de poderreabrir o passa<strong>do</strong> sobre o futuro; aopossibilitar ao sujeito resignificar seupassa<strong>do</strong>, fantasmaticamente toma<strong>do</strong> peloneurótico, como aquilo que determi<strong>na</strong>231Santiago, Jésus In: IANNI, Gilson et AL (org).O <strong>tempo</strong>, o objeto e o avesso - Ensaios de filosofia epsicanálise. Belo Horizonte. Editora Autêntica.2004.232LACAN, J. Seminário 18. De um discurso que nãoseria <strong>do</strong> semblante. Lição de 12/05/1971. (Inédito)233Termo de Kierkegaard, para se referir arepetição.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano181


seu <strong>des</strong>tino. Fraturan<strong>do</strong> essedeterminismo, que pelo fio condutor <strong>do</strong>trabalho a<strong>na</strong>lítico, reintroduz a contingência<strong>na</strong> história, no qual esta implica<strong>do</strong>o ato <strong>do</strong> a<strong>na</strong>lista, que pela equivocidadefaz operar o corte entre S1 e S2. “Atopologia <strong>do</strong> limite entre saber e verdadeestá formulada no algoritmo <strong>do</strong> sujeitosuposto saber, ou seja, da transferência 234 .Sen<strong>do</strong> a única relação possível com averdade é a da castração; podemos dizerque esse sujeito não é suposto saber averdade, mas ape<strong>na</strong>s que ele se sujeita atrabalhar a fim de “saber lidar” com averdade. O saber constituí<strong>do</strong> <strong>na</strong> análisefaz supor que <strong>des</strong>de que coloca<strong>do</strong> nolugar da verdade (S2), ele possa interpelaro sujeito para produzir um S1,”significante pelo qual o sujeito poderesolver sua relação com a verdade” 235 , eaqui se trata da verdade, tal como essetermo é em sua origem jurídica, que aorequerer <strong>do</strong> testemunho dizer a verdade,o que é busca<strong>do</strong> é poder julgar o que é<strong>do</strong> seu gozo. Assim o S1- produto <strong>do</strong>discurso a<strong>na</strong>lítico, significante fora <strong>do</strong>senti<strong>do</strong>, extraí<strong>do</strong> da cadeia que remete aogozo <strong>do</strong> encontro marca<strong>do</strong> com a falta.A repetição nesse <strong>tempo</strong> não é maisrelacio<strong>na</strong>da com a inércia <strong>do</strong> gozofantasmático; ela é em sua estruturalógica: que a repetição traça, conta e cifrao gozo, o que se perde dele. Essacifragem, que é recolhida no <strong>tempo</strong> deconclusão de uma a<strong>na</strong>lise como S1através <strong>do</strong> qual ressoa o senti<strong>do</strong> <strong>do</strong> gozoque é fixa<strong>do</strong> a esse mesmo elemento,assim podemos dizer que esse senti<strong>do</strong>nesse <strong>tempo</strong>, funcio<strong>na</strong> mais como limiteque um enigma a decifrar. Esta referênciareabre a via pela qual iniciamos nossareflexão sobre o manejo <strong>do</strong> fazera<strong>na</strong>lítico: para aquele que inicia e concluio percurso de uma análise, ele acaba pordeparar que essa aventura não foi semconsequência. Buscava um saber supostoao Outro, e a falha inerente ao saber é<strong>des</strong>vela<strong>do</strong>, possibilitan<strong>do</strong> topar com oirreversível, enquanto ser-falante, serdividi<strong>do</strong> entre a intrusão <strong>do</strong> significante e<strong>do</strong> gozo. O sujeito que atravessa essa234LACAN, J. Radiofonia In: Outros Escritos.235LACAN, J. Seminário 20, p. 123experiência, o possibilita saber que, aofi<strong>na</strong>l, pode-se dizer que <strong>do</strong>s inumeráveisdeciframentos já perpassa<strong>do</strong>s vãotecen<strong>do</strong> um texto de um senti<strong>do</strong>esvazia<strong>do</strong> da pretensão em captarsignifica<strong>do</strong>. É nesta distância criada entresignificante e significa<strong>do</strong> que Lacaninsere a função <strong>do</strong> escrito, pois é adimensão <strong>do</strong> escrito que nos fazperceber que “o significa<strong>do</strong> não tem<strong>na</strong>da a ver com os ouvi<strong>do</strong>s, mas somentecom a leitura <strong>do</strong> que se ouve <strong>des</strong>ignificante, o inconsciente é o que selê 236 ”· Nesta referência ligada á escritura,o inconsciente é traduzi<strong>do</strong> por Lacan,como Une-bévue: 237 - Um equívoco;realçan<strong>do</strong> que o próprio <strong>do</strong> inconscienteé se manifestar <strong>na</strong> equivocidade dalíngua, e de precisá-lo como um mo<strong>do</strong>de, de cifrar o gozo, <strong>na</strong> equivocidade <strong>do</strong>significante. Assim, podemos dizer quepara tratar esse real posto <strong>na</strong> experiênciaa<strong>na</strong>lítica, faz-se necessário o ato <strong>do</strong>a<strong>na</strong>lista para fazer advir “o inconsciente éo conceito decorrente da instauração deum traço que se repete como diferença.Algo que se escreve no sujeito sem quese transcreva inteiramente <strong>na</strong> palavra, enem é integralmente li<strong>do</strong>. No seminárioMomento de Concluir 238 , Lacan retoma oconceito freudiano de pulsão de morte,para extrair que o trabalho a<strong>na</strong>líticoassenta-se num impossível de dizer edelimitar um novo estatuto <strong>do</strong> real: umreal sem lei e avesso ao senti<strong>do</strong>.Encontro aqui, uma possibilidade dereler com Lacan, aquilo que Freud, jáhavia nos feito notar, que a orientaçãoética de uma análise, implica um pontode assujeitamento <strong>do</strong> qual o sujeito nãotem como <strong>des</strong>embaraçar-se, pois “o queum dia veio à vida, aferra-se te<strong>na</strong>zmenteà existência 239 ”.236LACAN, J. Seminário 20. A função <strong>do</strong> escrito.Cap. 3.237LACAN, J. Seminário L'insu..., conferência,06/11/76, inédito.238LACAN, J. O momento de concluir...239FREUD, S. Problema econômico <strong>do</strong>masoquismo.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano182


Le temps du deuil de l’objet a▪ Modalità soggettive del <strong>tempo</strong>Ber<strong>na</strong>rd Lapi<strong>na</strong>lie« Disons pourtant la fin de l’a<strong>na</strong>lyse… L'a<strong>na</strong>lysant ne termine qu'à faire de l'objet (a) le représentant de lareprésentation de son a<strong>na</strong>lyste. C'est <strong>do</strong>nc autant que son deuil dure de l'objet (a) auquel il l’a enfin réduit, que lepsycha<strong>na</strong>lyste persiste à causer son désir… Puis le deuil s'achève. Reste le stable ...»J. Lacan, L’étourdit (Silicet, p.44)insi, de même qu'il y aAun temps <strong>des</strong> prélimi<strong>na</strong>irespour l'entréeen a<strong>na</strong>lyse, il y auraitselon Lacan un momentoù l'a<strong>na</strong>lysant entre dansla sortie, pour la fin <strong>des</strong>on a<strong>na</strong>lyse.Il y a un préalable à la lecture de ceténoncé qui paraît bien assertif. On nepeut ignorer le mode avec lequel Lacanengage son sujet sur la fin de l'a<strong>na</strong>lyse : «Disons !.. ». Car nous y retrouvonsl'ossature même qui a entamé et organiséson texte L'étourdit : « Qu'on dise (!)reste oublié derrière ce qui se dit dans cequi s'entend ».Avec ce : « Disons pourtant la fin del’a<strong>na</strong>lyse », Lacan place <strong>do</strong>nc son proposà l'aune d'un dire, d'un « pas-je ».Et en trois phrases, il dit une conception<strong>tempo</strong>ralisée de la fin de l’a<strong>na</strong>lyse,qu'il place sous les auspices du deuil, yincluant ainsi le réel du temps que cettefin imprime : « le temps que dure le deuilde l'objet (a) ». Et il en indique même lescoor<strong>do</strong>nnées précises dans le transfert,avec trois temps que nous allonsexaminer, et soumettre à l'épreuve de laclinique :1. Disons le moment de cette pertequi ouvre au deuil de l'objet (a) :Le premier coup de cloche de la fin seraitle moment où « l’a<strong>na</strong>lysant a enfin (!)réduit l’a<strong>na</strong>lyste à l'objet (a) ». Il y a uncôté un peu surréaliste, un peu occulte,mais nous pouvons au moins fairequelques remarques :Ce «enfin réduire l’a<strong>na</strong>lyste à l'objet (a) »place l'opération ouvrant à la fin de l'a<strong>na</strong>lyse,à ce deuil, dans le transfert et pasailleurs.Ça pose bien sûr la question de savoiren quoi consiste cette réduction de l'a<strong>na</strong>lystepar l'a<strong>na</strong>lysant, à un objet <strong>do</strong>nt lajouissance lui est radicalement interdite ;à un objet irréductible du fait de l'empreintesymbolique imposée au sujet ; età l'objet le plus i<strong>na</strong>ccessible pour lui,puisque c'est sa perte même qui supportesa subjectivation dans le rapport à l'Autre: Ce que Lacan disait en 64 : « affaire devie et de mort entre le signifiant u<strong>na</strong>ire,et le sujet comme St bi<strong>na</strong>ire, cause de sadisparition.L'a<strong>na</strong>lyse serait <strong>do</strong>nc cette situationunique, quasiment contre <strong>na</strong>ture, qui offriraità une personne de rencontrer cetobjet impensable, le plus intime mais leplus étranger. Et ce serait même l'occasioninédite de pouvoir en entamer ledeuil, pour terminer l'a<strong>na</strong>lyse.Ce qui ouvre bien sûr la question de savoirsi certains ont fait le deuil de leurobjet (a), si certains mieux que d’autres,si certains pas du tout, si certains nepourront pas le faire, etc... En tout cas, sice deuil n’est pas fait, une psycha<strong>na</strong>lyseselon Lacan serait un moyen pour les névrosésde faire ce deuil ; et ce seraitmême la condition de la fin réelle d'unea<strong>na</strong>lyse.On voit ainsi qu'avec cette notion dedeuil, avec son poids de réel, Lacan impliquepour la fin d'une a<strong>na</strong>lyse, d'avoirvécu une perte et un deuil dans le transfert.Il ne s'agit là ni de remémoration, nide retrouvaille ; et que l'avoir vécu –comme le disait Freud - est autre choseque l’avoir compris intellectuellement..Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano183


2. Disons la façon <strong>do</strong>nt s’opère cetteperte dans le transfert :Il faudrait « réduire son a<strong>na</strong>lyste à l’objet(a) », et c'est cette réduction qui permettraitalors de faire le deuil de cemême objet (a). Notons déjà que çaimplique une part d'acte de l'a<strong>na</strong>lysant.Et Lacan nous <strong>do</strong>nne la recette pouropérer cette réduction : L'a<strong>na</strong>lysant <strong>do</strong>it «faire de l'objet (a) le représentant de la repésentationde son a<strong>na</strong>lyste». Cette référenceaux représentations nous raccrocheun peu aux les wagons de la parole ;attar<strong>do</strong>ns nous <strong>do</strong>nc sur cette histoire dereprésentant de représentation.Le représentant de la représentation,c'est le vorstellungrepräsentanz Freudien.Freud liait déjà ce terme àune part irréductiblepar le symbolique, puisqu'il l'employapour la pulsion (versant objet), etpour le refoulement origi<strong>na</strong>ire (versantsujet).Lacan reprend ce terme en 64 pour référer,comme Freud, à ce qui reste d'irréductibleau symbolique. Puisque c'est lesémi<strong>na</strong>ire de sa grande refonte de la pulsion,à laquelle il associe sa conceptionde la « causation du sujet »: Lereprésentant de la représentation c'est lesignifiant bi<strong>na</strong>ire, sur quoi porte lerefoulement, et où s'opère « l'alié<strong>na</strong>tion »fondamentale. C'est la fameuse « affairede vie ou de mort entre le signifiantu<strong>na</strong>ire, et le sujet en tant que signifiantbi<strong>na</strong>ire, cause de sa disparition », qui ditque c'est une perte obligée qui estsubjectivante à l'origine, et que c'estl'essentiel de l'alié<strong>na</strong>tion.Il y a une question pratique : Ce nouageréel que propose Lacan, entre transfert,perte irréductible, et deuil... commentpouvons nous le faire solidaire d'une pratiqueoù il s'agirait pour l'a<strong>na</strong>lysant de «faire de l'objet (a) le représentant de la représentationde son a<strong>na</strong>lyste », pour enfinir ?Si on prend le temps du transfert oùl'a<strong>na</strong>lysant charge l'a<strong>na</strong>lyste de ses représentantsde représentation, <strong>des</strong> signifiantsqui supportent son alié<strong>na</strong>tion, ce tempspeut être assimilé au travail minutieuxd'un deuil, au sens de la reconstitutionpar le détail de tout ce qui a été vécu avecl'ancien objet, tel que l'a<strong>na</strong>lysait Freuddans Deuil et mélancolie (1915).Lacan corrigera que ce n'est quele versant de résistance du deuil ; car lerésultat est de maintenir l'objet, et <strong>do</strong>ncle transfert ! Dans quel but ? Parce-qu'enréalité ce qu'il s'agit de maintenir « cesont les liens par où le désir est suspenduà l'image <strong>na</strong>rcissique par quoi tout amourest <strong>na</strong>rcissiquement structuré...» (L'angoissep 410). C'est le versant alié<strong>na</strong>nt, etsans fin du transfert, comme parfois dudeuil. Comment en sortir ?Il faut un deuil véritable. C'est <strong>do</strong>nc e<strong>na</strong>ccord avec Freud que, pour la fin, Lacanpropose qu'apparaisse autre chose dansle travail de deuil du transfert ; autrechose, qui génère une perte réelle, pourpouvoir faire un deuil réel. Et celaadviendrait lorsqu'enfin l'a<strong>na</strong>lysant auraitfait de l'objet (a) le représentant de lareprésentation de l'a<strong>na</strong>lyste.Là bien sûr, nous devrions rencontrerune difficulté, au moins logique :Comment cet objet (a), ce « hors signifiant», irréductible par le symbolique,peut-il venir jouer sa partie dans le processus<strong>des</strong> représentations, dusymbolique ? On a une piste, si onn'oublie pas que l'objet (a), c'est aussi lavérité du sujet comme signifiant bi<strong>na</strong>ire,c'est la vérité de l'alié<strong>na</strong>tion. En tout cason est au niveau du processus primairede l'Inconscient Freudien.En même temps, avec cette impasseapparente, on a envie de dire : «Tant mieux », si on sort de l'infini de lachaîne signifiante et de ses effets de relance; c'est l'espoir d'une possibilité defin réelle d'une a<strong>na</strong>lyse. D'autant qu'avecce passage énigmatique de l'objet (a) dansle champ <strong>des</strong> signifiants, on n'est pas totalementsorti du champ <strong>des</strong> représentations,et on n'est <strong>do</strong>nc pas passé dans unindicible absolu pour la fin.Mais ça nous laisse encore la questiond'une issue particulière de l'a<strong>na</strong>lyse pourchacun, c'est à dire de la différence absoluepour la séparation.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano184


3. Disons le temps que dure ce deuil,pour la fin de l'a<strong>na</strong>lyse :Là encore Lacan semble précis : « C'estla durée qu'il faut au deuil de l'objet (a),c'est le temps où le psycha<strong>na</strong>lyste persisteà causer son désir… Puis le deuils'achève».Que le deuil s'achève, et comment, demeuraune question pour Freud ; c'estmême ce qu'il interrogea en vain avec lamanie. Est-ce-que l'arrêt de Freud surcette question de la fin du deuil, ne rendpas compte de son échec à articuler la finde l'a<strong>na</strong>lyse ?Ce qui permit à Lacan d'aller plus loinque Freud sur cette question du deuil etde la fin de l'a<strong>na</strong>lyse, fut d'avoir introduitson objet (a), avec son sémi<strong>na</strong>ire surL'angoisse (p410). Là où Freud parlaitd'exécuter en détail le détachement libidi<strong>na</strong>lde l'objet, Lacan a renversé le problèmeet a parlé au contraire de restaurerle lien «avec l'objet a... masqué derrièrel'image <strong>na</strong>rcissique ».Une a<strong>na</strong>lyse permettrait <strong>do</strong>nc de fairele deuil de l'objet (a), parce-qu'ellepermettrait d'en restaurer le lien vial'a<strong>na</strong>lyste, et d'ainsi pouvoir le perdre.On entrevoit que si ce passage, cet actede l'a<strong>na</strong>lysant est possible, c'est parcequ'il y a comme préalable, l'acte del'a<strong>na</strong>lyste qui est « fait de l'objet a »; parcequ'il y a eu le sémi<strong>na</strong>ire de Lacan en 67sur L'acte, qui l'a préparé.J'ajouterai une remarque pour la pratique: l'objet (a) étant masqué derrièrel'image <strong>na</strong>rcissique, on peut supposer quepour en restaurer le lien, il faudra une sérieusebrisure du <strong>na</strong>rcissisme. Ce qui, aupassage, met le corps dans le coup.Puis le deuil s'achève. Reste le stable...L'épreuve de la clinique :Pour la fin de l’a<strong>na</strong>lyse, Lacan a <strong>do</strong>ncmis les projecteurs sur une opérationréelle dans le transfert, sur un vécu. Cequi pose la question du statutobjectivable de ce vécu, qui demeuresubjectif et trompeur. D’où la solutionproposée par la passe : « de l’éprouvé à lapreuve ».Pourtant je voudrais tenter de dire – lete<strong>na</strong>nt d'un a<strong>na</strong>lysant - ce qui, à un momentd'une a<strong>na</strong>lyse a pu faire non trompeurcet affect, <strong>do</strong>nner consistance àl'éprouvé d'un moment d'entrée dans lafin de l'a<strong>na</strong>lyse : Ce fut une émotioninsistante bien que ba<strong>na</strong>le : L' émoi (etmoi.. ce qui échappe au moi), avec soncorrélat de fuite corporelle que furentparfois les larmes, toujours au bord del'angoisse.Cet émoi me parut être l'indice de la<strong>des</strong>titution subjective attendue, et son<strong>na</strong>le premier coup de cloche – non pas dudélire - mais de la fin de l’a<strong>na</strong>lyse...Lacan n'affirmait -il pas dans L'angoisseque « l'émoi n'est rien d'autre que le (a)lui-même, dans les rapports du désir etde l'angoisse ».Comme Lacan le précise bien dans «l'étourdit » il s'est agi pour cet a<strong>na</strong>lysantd'un temps précis dans l'a<strong>na</strong>lyse, et pourune structure <strong>do</strong>nnée, la névrose. Cetemps se décomposa en deux étapes : Jedirai une versant objet, un versant sujet,les deux ne s'apercevant pas en mêmetemps sur la scène :1. La brisure <strong>na</strong>rcissique, ou l'apeçusur l'objet manquant :Depuis un certain temps, un symptômeavait pris une dimension « concentration<strong>na</strong>ire» dans la vie de cette personne,comme pour ravaler, nier l'évolution apparemmentfavorable de sa cure. Leconflit moral était important.Puis un jour advint où cet a<strong>na</strong>lysant futsurpris d'apercevoir qu’un certain fonctionnementfantasmatique – sans problèmejusque là – pouvait à contrariocomporter un obstacle à son désir. Etmême que cette incompatibilité de sajouissance avec son désir n'allait logiquementpas sans alimenter son symptôme,et le transfert.Un savoir nouveau était <strong>do</strong>nc advenu,sur quelque chose à perdre, mais qui restaitsans prise, sans nom, et quasi impensable.Mais du coup une urgencenouvelle se présentait à lui : Commentperdre ce qui ne pouvait s'entrevoir quecomme manquant ?L'avoir compris intellectuellement, etl'avoir vécu étaient bien deux choses différentes.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano185


Ce savoir nouveau suscita d'abord unesurpre<strong>na</strong>nte angoisse.Comme pour un patient schizophrènede Lacan, notre patient se trouvait luiaussi au pied du mur de devoir assumerle manque fondamental qui leconstituait ; un abime s'était ouvert.Du coup, le sujet comme l'a<strong>na</strong>lyste s'entrouvèrent quelque peu désupposés.2. La <strong>des</strong>titution subjective : Où le sujetse barre, où le corps fuit :Jusque là, il aurait pu ne s'agir que d'unépisode supplémentaire <strong>des</strong> surprises dumanque, de l'Inconscient, dans la cure,s'il n'avait eu pour conséquence unebrisure subjective durable qui me sembleavoir sonné le premier coup de cloche –non pas du délire - mais du deuil del'objet (a).Comment ? Au-delà de l'angoisse, cepatient put apercevoir un autre versantde la faille : Non seulement la solutionpar le manque, entrevue, lui échappait,mais surtout il aperçut qu'elle comportaitchez lui un refus ultime ; comme unpousse à s’accrocher, à son insu, à lajouissance qui ne conve<strong>na</strong>it pas. Sonsentiment étant d'un : « plutôt ce que j'aitoujours connu que cet inconnu là ». «Cet inconnu là » le renvoyant à l'Autrebarré, aux parte<strong>na</strong>ires qui l'incar<strong>na</strong>ient,l'a<strong>na</strong>lyste compris.L'autre versant de la faille révélait <strong>do</strong>ncson être de refus ; refus de céder quelquechose qu'il mécon<strong>na</strong>issait !C'est ce moment qui fonction<strong>na</strong>comme une brisure subjective, avec l’apparitionirrépressible d'un émoi, d'un affleurementde larmes, comme une fuitecorporelle, qui dura plusieurs mois. Cetteémotion le submergeant aussi bien dansles séances d'a<strong>na</strong>lyse qu'entre les séances,dès que sa pensée approchait cette failleet ce refus <strong>des</strong>tituants : « Le sujet se barre» disait Lacan dans Encore à propos <strong>des</strong>larmes, lorsqu'on vous marche sur lepied. J'ajouterai que c'est aussi bien lecorps qui fuit – celui qui nous est <strong>do</strong>nnépar l'ics. Lacan ne disait-il pas : « L'émoidans les rapports du désir et del'angoisse, n'est rien d'autre que le a luimême».Bien sûr, comme tout affect, la portéede cet émoi demeure critiquable : Nousretrouvons en effet cette émotion larmoyanteà toutes les étapes d'une a<strong>na</strong>lyse,et dans toutes les structures cliniques. Jepense à ces a<strong>na</strong>lysant(e)s, au temps <strong>des</strong>prélimi<strong>na</strong>ires, qui manifestent cette émotiondans le transfert, alors qu'ils avaientpensé aux mêmes choses et sans émotiondans la salle d'attente. Temps où il fautbien trier ceux qui seraient susceptiblesou non de faire le deuil de l'objet a.Pensons aussi à ces patientspsychotiques, paraissant solidementdésaffectés, qui se trouvent soudai<strong>na</strong>rrêtés, voire submergés d'une apparenteémotion, d'approcher un « je »impossible à assumer ; c'est toujours aupoint où « ils risquent de ne plus pouvoirnier les sensations fausses d'un corpsqu'ils ne peuvent recon<strong>na</strong>ître » ; ils nepeuvent d'ailleurs généralement rien endire. Les schizophrènes sont exemplairesà cet égard ; ces patients qui eux nepourront pas faire le deuil de l'objet a.C'est ce temps me semble-t-il quiouvrit la voie de la séparation, c'est à diredu deuil de l'objet (a).Pourtant, chez notre a<strong>na</strong>lysant, l'émotionet sa durée dans le transfert ne suffiraienttoujours pas à affirmer qu'il s'agissaitbien d'une entrée dans ce temps de lafin Lacanienne.Le deuil de l'objet a, entamé :Comme nous en avons l'habitude, cesont les suites, l'après coup, qui imprimèrentà ce temps sa dimension de réel,de deuil de l'objet (a).Le plus sûr de son être se révélait pourcet a<strong>na</strong>lysant dans les traces de l'abject,du plus improbable pour son moi.La réduction de l'a<strong>na</strong>lyste à latour<strong>na</strong>nte <strong>des</strong> objets pulsionnelsauxquels le sujet s'équivalait, était déjàbien entamée.C'est ainsi que l'a<strong>na</strong>lyste se présentacomme reste en tant que voix muette,quasi surmoïque, qui ne disait rien etpoussait à dire ;un pousse à sonoriserl’a<strong>na</strong>lyste, à le faire consister au gré <strong>des</strong>on fantasme. L'a<strong>na</strong>lyste avait fonctionnéen creux, n'ayant renvoyé que l'écho deEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano186


l'objet du fantasme construit dans lacure. Où se confirmait que le fantasme seconstruit bien dans la cure.Mais cette brisure subjective fit apercevoirautre chose. Disons :Un dire était à l'œuvre qui était un «pas-je ». Mais un dire qui n'était pasneutre pour autant, qui n'était pas sansconsistance, qui était porteur d'une tracepulsionnelle.Un dire qui n'était pas sans un vouloirobtenir la complaisance de l'autre.Un dire qui faisait nœud, infiltranttous ses dits, tous ses liens.Un dire comme marqué d'une jouissanceprimordiale, fixée dans le rapport àl'Autre, aux autres ; quelque chosed'archaïque, marqué de la répétition,comme une lallation.Un dire resté oublié derrière ce quis'était dit dans ce qui s'était entendu.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano187


▪ Modalità soggettive del <strong>tempo</strong>Luto e angústia no fim da análisema análise chega a seuUfim. Trata-se de um sujeitoobsessivo que, apósa morte inesperada dasua mulher, inicia umavida amorosa dupla quese estende por anos, quelhe perturba e que lhefaz demandar análise. As duas mulheresabrem para o sintoma que ele mesmonomeia “vou falar das duas”. Na entradaem análise, se apresenta uma piada <strong>na</strong>qual o significante que lhe representa é:“o malandro agulha”. A piada é aseguinte: um homem e uma mulherfazen<strong>do</strong> o amor são interrompi<strong>do</strong>s porum estranho que está arma<strong>do</strong>. Este, antesde estuprar a mulher, orde<strong>na</strong> ao amante:“você ficará dentro <strong>des</strong>se círculo” –<strong>des</strong>enha<strong>do</strong> no chão – “caso você saia, eua mato”. Assim o amante fica ‘preso’ nocírculo e pensa o seguinte: “podereienganá-lo, poderei entrar e sair <strong>do</strong> círculosem que ela me veja, enquanto ele transacom a minha mulher”. A satisfação seobtém <strong>des</strong>se <strong>des</strong>afio à morte. Eis a piada<strong>do</strong> “malandro agulha” que lhe representaem todas as situações <strong>na</strong>s quais ele se“afi<strong>na</strong>” face às ameaças <strong>do</strong> Outro. Essace<strong>na</strong> vincula às versões <strong>do</strong> pai,construídas <strong>na</strong> análise. Em relevo, outrace<strong>na</strong>, <strong>des</strong>ta vez infantil, retor<strong>na</strong> emmomentos cruciais da análise. Sen<strong>do</strong>criança, ele está no banheiro e ouve quesua avó mater<strong>na</strong> está chegan<strong>do</strong> em casa.Decide assomar-se pela janela e cuspir <strong>na</strong>cabeça da avó, acertan<strong>do</strong> o alvo.Imediatamente depois sua mãe sobe asescadas, está possessa e força para queele abra a porta <strong>do</strong> banheiro, ele nãoconsegue não abrir, receben<strong>do</strong> emcastigo um monte de pimenta <strong>na</strong> boca eesconden<strong>do</strong>-se da sua própria vergonha<strong>na</strong> banheira. Essa ce<strong>na</strong> será vinculada ao“malandro agulha”. Porém, perto <strong>do</strong>fi<strong>na</strong>l, e por um sono, o “malandro” vira o“cagão”. Não sem angustia pode verificarque com o Outro, nem mesmo noSandra Leticia Berta<strong>des</strong>afio amoroso que estabeleceu com amorte, com o Outro absoluto, só se po<strong>des</strong>er cagão. Mas, por quê? Porque o Outromaterno assim o <strong>des</strong>ejou, em particularpara ele, o filho predileto, bem sucedi<strong>do</strong>e prove<strong>do</strong>r. Momento de separação e deextração de um novo saber que lhemodifica sua vida amorosa. Jamais setinha considera<strong>do</strong> um cagão com asmulheres, antes um “bom moço”, isto é:ideal materno <strong>do</strong> qual sabia há <strong>tempo</strong>s <strong>na</strong>análise e pelo qual tinha atesta<strong>do</strong>modificações subjetivas. Nesse <strong>tempo</strong> <strong>do</strong>fi<strong>na</strong>l da análise se surpreende ao verificarcomo seu corpo respondeu ao “cagão”:cagan<strong>do</strong> reiteradas vezes por dia, da<strong>do</strong>esse que nunca tinha si<strong>do</strong> considera<strong>do</strong>por ele.Por que razão, isso que se sabe no fi<strong>na</strong>lda análise, se sabe nesse momento e nãoem outro? Por que razão, isso que se sabeestava à disposição no discurso <strong>do</strong> a<strong>na</strong>lisante,por vezes muito <strong>tempo</strong> antes? Porque não um pouco antes ou um poucodepois? Responderei a essa questão sobrea <strong>tempo</strong>ralidade perguntan<strong>do</strong>-me se, nesseintervalo, entre o que estava à disposição<strong>do</strong> sujeito e não se sabia, ou se sabiaum pouco, e o momento <strong>do</strong> fim da análise;devem ser articula<strong>do</strong>s um ‘trabalho’, asaber: o luto; e um ‘afeto que nãoenga<strong>na</strong>’ (Lacan, 1963), a saber: aangústia. Vale aqui uma ressalva: nemtu<strong>do</strong> passa ao saber. Se no fim da análisehá um ganho de um saber, no mesmomomento resta uma dimensãoenigmática.Organizo minha questão diferencian<strong>do</strong>brevemente luto e angústia. Tomo comoreferência as articulações de Lacan, em1963, quan<strong>do</strong> diz “Não estamos de lutosenão de alguém de quem poderíamosdizer: eu era a sua falta” (Lacan, 1962-1963, p. 151) em contraponto com adefinição precisa da angústia: “a faltavem faltar” (Lacan, 1962 -1963, p. 50).Minha hipótese é que nesse intervalo<strong>do</strong> fim da análise, podemos articular umaEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano188


serie que vai <strong>do</strong> luto à angústia, ten<strong>do</strong>como efeito: a produção de um significanteque transforme o “gaio issaber”,gay sçavoir, (Lacan, 1974), o saber“alegre”, sempre <strong>do</strong> falo, que até omomento funcio<strong>na</strong>va contestan<strong>do</strong> umapossível tristeza (a qual seria demitir-sede querer saber).Luto e angústia têm uma tópica em comum,pois ambos afetam, em primeirainstância o eu. O luto é um trabalho queacontece no eu. Enquanto a angústia éum si<strong>na</strong>l no eu. Lembremos: si<strong>na</strong>l de umreal, índice de um real.No luto trata-se da <strong>des</strong>montagem dasdiferentes identificações que afetam osimbólico e o imaginário para dar contade um furo no real. O trabalho deverácontemplar as modificações ao nível dasidentificações imaginárias i(a) e simbólicasI(A), estas última sen<strong>do</strong> o signum <strong>do</strong>Outro. As marcas <strong>do</strong> Outro, as quais seinscrevem por traços isola<strong>do</strong>s, únicos,“ten<strong>do</strong> cada um a estrutura <strong>do</strong> significante”localizam o sujeito em relação a suaimagem i(a), envoltório da falta (-φ) queindica um lugar para ser ama<strong>do</strong> pelo Outro.Portanto, o luto é um trabalho econômicono qual a libi<strong>do</strong> se <strong>des</strong>loca em novosobjetos, sen<strong>do</strong> o primeiro: o eu. Mesmose Lacan (1958) nos propõe pensarque em to<strong>do</strong> luto há um furo no realdiferençan<strong>do</strong>-o da psicose <strong>na</strong> qual o furoé no simbólico, e acrescenta<strong>do</strong> que hápontos de fuga em to<strong>do</strong> luto; somosleva<strong>do</strong>s a pensar que o luto tem um fi<strong>na</strong>l.A lógica <strong>tempo</strong>ral <strong>do</strong> luto se resume em:instante de ver que refere à petrificação,o estupor subjetivo, o <strong>tempo</strong> decompreender referi<strong>do</strong> ao <strong>des</strong>folhamento<strong>do</strong>s ideais, um a um; e o momento deconcluir liga<strong>do</strong> ao preço que o sujeitodeve pagar para que o luto, de mo<strong>do</strong>enviesa<strong>do</strong>, chegue a seu término. Essemomento, segun<strong>do</strong> Lacan, define umpreço a ser pago pelo enluta<strong>do</strong>: a libra decarne. O sujeito deve pagar com sua librade carne, isto é: o sacrifício que o sujeito<strong>do</strong> <strong>des</strong>ejo pagou por existir. Eis a razãopela qual o luto e angústia podem sercorrelacio<strong>na</strong><strong>do</strong>s, pois o furo no real <strong>do</strong>luto confronta o sujeito com a libra decarne.A respeito da angústia, a seguinte definiçãoparece-me preciosa: “Em suma, aangústia é correlativa <strong>do</strong> momento emque o sujeito está suspenso entre um<strong>tempo</strong> em que ele não sabe mais ondeestá, em direção a um <strong>tempo</strong> em que eleserá alguma coisa <strong>na</strong> qual jamais sepoderá reencontrar. É isso aí, a angústia”.(Lacan, 1956-7/1995, p.231).Em 1963 a angústia se define por ser oafeto que não enga<strong>na</strong>, impar entre to<strong>do</strong>sos outros, e por não ser sem objeto. Eisaí que a angústia faz si<strong>na</strong>l no eu, justamentequan<strong>do</strong> o enquadre da borda fantasmática- que inscreve a relação <strong>do</strong> sujeitoao <strong>des</strong>ejo <strong>do</strong> Outro – vacila, apontan<strong>do</strong>o real <strong>do</strong> objeto. A angústia apareceno que não se encaixa e se vincula aessa torção entre o Unheimlich e o heimlich<strong>na</strong> qual se evidencia que o que provocaestranheza é a inquietante familiaridade.Entretanto, a angustia é uma subjetivação<strong>des</strong>se real e por essa razão guia o sujeitoquan<strong>do</strong> de encontro com o mais íntimo<strong>do</strong> seu ser. Podemos pensar nesses termostanto a entrada quanto o fim da análise.A angustia, afeto de exceção (Soler,2005) é índice <strong>do</strong> mais íntimo <strong>do</strong> ser. Ascoorde<strong>na</strong>das <strong>des</strong>se afeto foram articuladaspor Lacan em 1962 <strong>na</strong> operação decorte <strong>do</strong> cross-cap, a saber: o objeto a, queconserva as proprieda<strong>des</strong> da superfície,mas não é especularizável, pois é irredutívelà imagem, mesmo dela participan<strong>do</strong>.Por sua vez, o corte <strong>do</strong> cross-cap cria umaparte periférica que é a superfície da bandade Mœbius <strong>na</strong> qual se representa a estrutura<strong>do</strong> sujeito. Isso posto: trata-se, apartir da operação <strong>do</strong> corte, da formulaçãodas coorde<strong>na</strong>das da fantasia fundamental($ a). O corte serve para enunciaras relações <strong>do</strong> sujeito com o objetoque a análise procura (a $), permitin<strong>do</strong>estabelecer uma disjunção radical quefará que nenhum saber diga jamais averdade toda. O mito individual que searticula nos significantes querepresentam o sujeito tem pretensão deverdade (consideran<strong>do</strong> o discurso <strong>do</strong>a<strong>na</strong>lista, embaixo da barra - S2 no lugarEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano189


da verdade). Precisamente o saber, noseu bojo, carrega a seguinte fórmula:“<strong>des</strong>de que isso se sabe, que alguma coisade real chega ao saber, há algo perdi<strong>do</strong>, ea maneira mais certeira de aproximar-se<strong>des</strong>se algo perdi<strong>do</strong> é concebê-lo comoum pedaço de corpo” (Lacan, 1963, p.144). É isso que o objeto a, no lugar <strong>do</strong>agente, promove no discurso <strong>do</strong> a<strong>na</strong>lista.Quan<strong>do</strong> “a falta vem faltar” há umapagamento <strong>do</strong> significante em relaçãoao Che voi? Porém, precisamente no fi<strong>na</strong>lda análise, a produção de um significante(S1) que decanta as significaçõesanteriores permite fazer uma torção, sempor isso estar de posse de todas asrespostas. Dito de outro mo<strong>do</strong>: sem porisso fechar o enigma <strong>do</strong> ser falante.Se o luto afeta a dialética da identificação,a angustia afeta o corpo, vai diretoao coração <strong>do</strong> ser e lhe perturba porquelá não há significante. Mas, pensan<strong>do</strong> ofim da análise é aí que se apresenta o para<strong>do</strong>xo,pois quan<strong>do</strong> cai a demanda quesuportava o sintoma e justificava a fantasia,um significante amarra e dá a senha<strong>do</strong> jogo da neurose para o sujeito.Então, porque não antes ou depois, sealgo <strong>do</strong> saber já estava à disposição?Porque após o luto das identificações, asmais singelas e as mais certeiras, a ficçãoneurótica se tor<strong>na</strong> ‘boba’, surpreendentementebesta. E é esse o momento deconcluir sobre esse saber neurótico. Masnão sem que antes se abra, mais uma vez,uma fresta <strong>na</strong> janela fantasmática queconfronta o sujeito com o indizível. Issodeveria nos guiar para uma clínica daangústia e <strong>do</strong> ato (que lhe correspondeem sua certeza) no fi<strong>na</strong>l da análise:incluin<strong>do</strong> ali, os fenômenos <strong>do</strong> ato:acting-out e passagem ao ato; ediferencian<strong>do</strong>-o <strong>do</strong> ato que a função dapressa impõe ao sujeito no momento deconcluir. Os mesmos apontam àimpossibilidade própria ao saber paradizer toda a verdade. Depois, sen<strong>do</strong> ounão praticante da análise, há um primeirotestemunho que o sujeito <strong>do</strong>inconsciente dá. Eis o que esse a<strong>na</strong>lisanteencontra no fi<strong>na</strong>l: a passagem <strong>do</strong>malandro-prove<strong>do</strong>r para o cagão resultalheuma surpresa, mesmo porque em seu<strong>des</strong>afio à morte, a turgência fálica tinhasi<strong>do</strong> a resposta neurótica quefundamentava seu sintoma.BibliografiaFREUD, S. (1917[1915]). Luto e melancolia.In: ______. Edição Standard Brasileira dasObras Psicológicas Completas de SigmundFreud. Tradução J. Salomão. v. XIV. Rio deJaneiro: Imago, 197. p. 270-94.______. (1919a). Lo siniestro. In: ______.Obras Completas. Tradução Luis LopezBallesteros y de Torres. v. III. 4. ed. Madrid-4, Espanha: Biblioteca Nueva, 1981. p. 2483-506.LACAN, J. (1945). O <strong>tempo</strong> lógico e aasserção da certeza antecipada. In: _____.Escritos.Tradução V. Ribeiro. Rio de Janeiro: JorgeZahar, 1998, p. 1197-213.______. (1956 – 1957) El Semi<strong>na</strong>rio, libroIV, La Relación de Objeto. Buenos Aires:Paidós, 1992.______. (1958 – 1959). O Seminário. LivroVI. O <strong>des</strong>ejo e sua interpretação. Traduçãoda Associação Psica<strong>na</strong>lítica de Porto Alegre apartir <strong>do</strong> texto estabeleci<strong>do</strong> pela AssociationFreudienne Inter<strong>na</strong>tio<strong>na</strong>le, 2002._______. (1961 – 1962). O Seminário Aidentificação. (inédito)._______. (1962 – 1963). O Seminário. LivroX. A angustia. 3. ed. Tradução <strong>do</strong> Centro deEstu<strong>do</strong>s Freudiano de Recife a partir datranscrição realizada pela AssociaçãoFreudia<strong>na</strong> Inter<strong>na</strong>cio<strong>na</strong>l, 2002.______. (1964). O Seminário. Livro XI. Osquatro conceitos fundamentais dapsicanálise. Rio de Janeiro: Jorge Zahar,1993.______. (1969 – 1970). El Seminário. LibroXVII. El reverso del psicoanálisis. BuenosAires: Paidós, 1992.______. (1973 – 1974). Televisão. In:______. Outros Escritos. (V. Ribeiro, trans.).Rio de Janeiro: Jorge Zahar, 2003, p. 508 –543.SOLER, C. Angústia, o afeto de exceção.Notas pessoais da Conferência ministradaem São Paulo, no dia 11 de novembro de2004, no V Encontro Nacio<strong>na</strong>l daAssociação Fóruns <strong>do</strong> Campo Lacaniano –II Encontro da EPFCL – Brasil, de 11 a 14de novembro de 2004.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano190


▪ Modalità soggettive del <strong>tempo</strong>Acerca de la clínica del fin de análisisresto atención y opino, elPamor que cree elpsicoanálisis es verdadero,o quizás tan mentirosocomo aquellos que to<strong>do</strong>slos días creen en loverdadero de lo queencuentran.Esto dice mucho sobre la práctica queme interesa, me dice algo, que los amorestambién se termi<strong>na</strong>n.Cuan<strong>do</strong> <strong>do</strong>s que se amaron, me dijeronque se sientan a hablar sobre la falta deamor, cuan<strong>do</strong> el ama<strong>do</strong> no sostienecomo objeto, la ilusión de que es él loque hace falta ya no hay <strong>na</strong>da más quehablar. Así fue que me encontré conenre<strong>do</strong>s en algunos análisis para darcuenta de la elaboración del fin, comodejar la transferencia.Hay amores que cuentan un purotranscurrir. Un devenir que se sostieneen el tiempo, peor que no parece lograrencuentro alguno de aquello que el amorbusca, y también hay otros, <strong>do</strong>nde sehace patente que no son más queencuentro tras encuentro <strong>do</strong>nde lapasión que alcanza, no parece provocarni duración ni historia, cosa de laneurosis, <strong>do</strong>nde lo que entien<strong>do</strong> porpsicoanálisis no lo hallo. Cada amor tejesu tiempo, cuál es el último.Encuentro tras encuentro, <strong>do</strong>nde el“tras” implica u<strong>na</strong> cronología en <strong>do</strong>ndepropongo recuperar para pensar lapalabra freudia<strong>na</strong> excomulgada de laelaboración.Encuentro tras encuentro ¿Cómosituar por que alguno de estosencuentros merece ser el último? Y enestos enre<strong>do</strong>s del amor a punto que lacaída del sujeto supuesto saber es unmomento que se incluye entre el amor yel olvi<strong>do</strong>. Digo entonces: si el tiempo delpsicoanálisis es el tiempo delinconsciente, cada psicoanálisis tiene sutiempo.Enrique KatzEl tiempo del inconsciente no es untiempo cronológico, sino un tiempoliga<strong>do</strong> al proceso de elaboraciónsignificante que le sujeto está llama<strong>do</strong> arealizar en el marco de su propiaexperiencia respecto a sus propiaspreguntas y elecciones existenciales en eltiempo hay u<strong>na</strong> medida.Hacer decir tic – tac al reloj nospermite percibir su duración porque yaestá organiza<strong>do</strong>. Pero, tras la entradanecesaria de la cifra en el tiempo, quedasiempre un resto, esta es la razón por lacuál el intervalo entre los <strong>do</strong>s soni<strong>do</strong>s deltic – tac está carga<strong>do</strong> de duraciónsignificativa el tic - tac es pues u<strong>na</strong> trama,como la articulación significante fort –da del juego infantil freudiano perotrama que humaniza el tiempo alconferirle forma y <strong>do</strong>nde el intervaloentre ambos representa el tiempopuramente sucesivo y <strong>des</strong>organiza<strong>do</strong> quenecesitamos humanizar.Pero ese tic – tac es también un tiempomortifica<strong>do</strong> que no recubre totalmente eltiempo como real, el tiempo vivo delsujeto <strong>des</strong>eante, el tiempo peculiar delsujeto.Este tiempo no es tan poco el tiempocomo medida del valor del trabajo dela<strong>na</strong>lista.Según los parámetros propios de laeconomía del discurso capitalista quesancio<strong>na</strong> que el tiempo equivale al dinero.En un psicoanálisis se trata entonces derestaurar la función del tiempo enconformidad al funcio<strong>na</strong>miento <strong>tempo</strong>raldel inconsciente del sujeto.Si hay un resumen insuperable querectifica el aporte de la lingüística y queante to<strong>do</strong> rectifica el concepto de tiempoes: “lo que se diga permanece olvida<strong>do</strong>detrás de lo que se dice en lo que seescucha”. Lectura de Lacan del“Atolondradicho”.Lo que se diga, cuan<strong>do</strong> se habrá dedecir? ¿Cuán<strong>do</strong> sino, en u<strong>na</strong> diferenciaEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano191


para siempre diferida? En la gramáticaque se diga mencio<strong>na</strong> el presente delsubjuntivo, tiempo virtual y <strong>des</strong>iderativo.Virtualidad que excluye la actualidad delacto. (El ahora es sino si<strong>do</strong> sien<strong>do</strong>). Loque se dice es sien<strong>do</strong> si<strong>do</strong> lo que habrási<strong>do</strong> gracias al espaciamiento de lo que sedice con aquello que se escucha(entiende).Este intervalo sin duración que separael decir del escuchar es opera<strong>do</strong> yreteni<strong>do</strong> por la sustracción de u<strong>na</strong>presencia virtual, sin consumación.(Siempre falta algo para la ple<strong>na</strong> <strong>des</strong>cargay satisfacción) Freud y susconmove<strong>do</strong>ras notas póstumas.Entre el decir y el dicho, entre laenunciación y el enuncia<strong>do</strong>, la separaciónproyecta hacia el futuro lo que se haya dedecir sin que sea posible decirlo. Lo queresta por decir habrá de ser dichocuan<strong>do</strong> sea dicho lo que ha si<strong>do</strong>, curiosofuturo anterior, que es anterior al retornode lago si<strong>do</strong> ¿Cuán<strong>do</strong> fue lo si<strong>do</strong> mismo?¿Algu<strong>na</strong> vez fue pasa<strong>do</strong> sin presente? ¿Obien, presente sin pasa<strong>do</strong>? No hay otrarespuesta que la adelantada: lo que estásien<strong>do</strong> es si<strong>do</strong>, porque no hay ningúnsujeto que sea con<strong>tempo</strong>ráneo de simismo, el corte y la repetición que defineal acto se articula eludien<strong>do</strong> la dimensióndel presente, porque todas lasdimensiones <strong>tempo</strong>rales pasan decontinuo por ese lugar vacio que es eltiempo virtual, tiempo de elixis.Lo que ocurre en mi relato no es u<strong>na</strong>historia acabada, lo que se realiza en mihistoria no es el pretérito defini<strong>do</strong>, en elsenti<strong>do</strong> de “lo que fue”, no es lo que hasi<strong>do</strong> en lo que yo soy, es futuro anteriores “lo que habré si<strong>do</strong> para lo que estoyllegan<strong>do</strong> a hacer” esta acción venideraque anticipa a otra acción venidera estaes la <strong>tempo</strong>ralidad del sujeto a<strong>na</strong>lítico.“Lo que habré si<strong>do</strong> para lo que estoyllegan<strong>do</strong> a hacer” se caracteriza porexpresar acciones expresadas en futuroen relación con hechos del pasa<strong>do</strong>,ningu<strong>na</strong> de las <strong>do</strong>s acciones hanconclui<strong>do</strong>, ni lo que habré si<strong>do</strong> ni lo queestoy llegan<strong>do</strong> a hacer. Sin embargo haymatices dentro de esta fórmula delfuturo anterior, justamente lo que sepercibe como pregunta es porque es detipo conjetural, el “habré” es u<strong>na</strong>conjetura; hay u<strong>na</strong> acción du<strong>do</strong>sa osupuesta, “habré” de un pasa<strong>do</strong>, “si<strong>do</strong>”, yrelativa a otra acción venidera tambiénconjetural, porque no es “lo que seré”sino, “lo que estoy llegan<strong>do</strong> a hacer”.Hay u<strong>na</strong> <strong>do</strong>ble conjetura en el “habrési<strong>do</strong> y en el “llegan<strong>do</strong> a hacer”, entoncesesto propicia u<strong>na</strong> sensación deinterrogación de que hay algo que noestá acaba<strong>do</strong> ni en un la<strong>do</strong> ni en el otro.Y con to<strong>do</strong> esta, ¿qué ocurre con losa<strong>na</strong>listas y el fin del análisis?Recuer<strong>do</strong> u<strong>na</strong> práctica de control, laa<strong>na</strong>lista temerosa de la violenciaesperable en acto que creía escuchar en eldecir del a<strong>na</strong>lizante, quería sufi<strong>na</strong>lización. Creía encontrar la soluciónsubien<strong>do</strong> los honorarios más allá de lasposibilida<strong>des</strong> de pago. Quería echarlo. Elexpulsa<strong>do</strong> se las ingenió luego de untiempo, reorganiza su economía y apretóvictorioso el timbre de la asustadiza. Nosería tan rápi<strong>do</strong> ni tan fácil el fi<strong>na</strong>l de loque se tramitaba, porque el sujeto puedehacer ahí <strong>do</strong>nde le pedían que se vaya.Esce<strong>na</strong> básica de su fantasma deprovocación al otro.Ahora un suceso en apariencia querelata to<strong>do</strong> lo contrario. Aquí en ela<strong>na</strong>lista su fantasma se jugó en tratar deretener a esa paciente en momentos enque le preocupa demasia<strong>do</strong> el tener elconsultorio <strong>des</strong>pobla<strong>do</strong>. Se cuida de decirlo que escucha, el tema de la fi<strong>na</strong>lizacióndel análisis, insiste en la palabra de esamujer.Cuida<strong>do</strong> temeroso, no muy efectivo,puesto que no impide que la a<strong>na</strong>lizanteinsista en la transferencia lo suficientepara no dejar ser enmudecida. En u<strong>na</strong> deesas veces en que la mujer declara que“to<strong>do</strong> se termi<strong>na</strong>”, el a<strong>na</strong>lista sabien<strong>do</strong>hacer ahora un poco más sobre susmie<strong>do</strong>s, subraya lo que escucha, lo queno se atrevía a pronunciar con laesperanza de controlar sus implicancias yes ahí que el a<strong>na</strong>lista dice: “es cierto, to<strong>do</strong>se termi<strong>na</strong>, cómo hasta el análisis”.Después de un silencio de ella, laa<strong>na</strong>lizante que parece no haber presta<strong>do</strong>atención, se acuerda de <strong>do</strong>s hombres, elEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano192


empapela<strong>do</strong>r y el mecánico, con quienesse peló fuertemente, “los trabajos setermi<strong>na</strong>n bien o no se termi<strong>na</strong>n”, yo meenojo demasia<strong>do</strong>, si a veces pudiera hacerun chiste, fórmula rotunda para quealguien diga de su anhelo que en untiempo porvenir su análisis le permitarealizar lo que quiere de lo que <strong>des</strong>ea.Así tiene trascendencia la tramitaciónde la inclusión del fin de análisis en eldecir del a<strong>na</strong>lizante. Que alguien sedecida a hablar de la termi<strong>na</strong>ción dequien fantasea <strong>des</strong>pedirse. Si hasta ahíhubo análisis, es un paso, <strong>na</strong>da fácil <strong>des</strong>ostener por el a<strong>na</strong>lizante, toda vez quecuestio<strong>na</strong> la existencia de la transferencia,Aquí quiero diferenciar de la preguntaque aparece en las entrevistas previas, aveces, sobre ¿y esto cuánto dura?¿cuán<strong>do</strong>le parece a usted que este análisis debetermi<strong>na</strong>r? Fórmula que u<strong>na</strong> a<strong>na</strong>lizanteencontró para introducir el fin de análisisbajo el mo<strong>do</strong> de la demanda. Que laabstinencia ubique el fin de análisis enserio con otros objetos de su historia, nooculta que se realiza u<strong>na</strong> operación paraque sea leí<strong>do</strong> ese fin como posible.En u<strong>na</strong> sesión posterior, u<strong>na</strong> frase saleal encuentro del a<strong>na</strong>lizante en medio deu<strong>na</strong> de sus habituales quejas, por el<strong>des</strong>asosiego que le produce su pareja:“hasta que la muerte nos separe, es muypesa<strong>do</strong>, no permite que se elija” dice<strong>des</strong>cubrien<strong>do</strong> que u<strong>na</strong> separación cambiacon s posibilidad de existencia los<strong>des</strong>tinos de u<strong>na</strong> relación. No es lo mismoque algo tenga o no un fin. De esodepende que haya lugar para el <strong>des</strong>eo. Sele marca aquí que le fin de su análisis fueincluida por ella al mo<strong>do</strong> de u<strong>na</strong> petició<strong>na</strong> ser concedida. La vuelta que ahoraencontraba era cómo seguía, si seguíaaquello que podía tener un fin. Reencontrarse con su <strong>des</strong>eo de a<strong>na</strong>lizarseiba por el sesgo de que el fin de análisisera un tiempo que podía llegar.El tiempo del análisis no pareceencontrarse en el mejor lugar si formaparte del fantasma del a<strong>na</strong>lista, más bieneste debería saber pagar el precio que sufunción exige deján<strong>do</strong>lo entre paréntesis.Entonces el trabajo arduo de losa<strong>na</strong>listas: separar los <strong>do</strong>s senti<strong>do</strong>s de lapalabra “fin” en cuanto a fi<strong>na</strong>lización yen cuanto a fi<strong>na</strong>lidad no parece ba<strong>na</strong>l ytermi<strong>na</strong><strong>do</strong>. No se muestra saldada lacuestión y aunque los a<strong>na</strong>listas estemosmás avisa<strong>do</strong>s que es inherente a nuestrolugar pagar con nuestras aspiraciones yprejuicios, no termi<strong>na</strong>mos con nuestrofantasma de esperar “algo”.El fin de un análisis se presenta comoun lugar privilegia<strong>do</strong> para que la a<strong>na</strong>listaespere. ¿Pero que sería propicio queespere? Nada que esperar de un fin deanálisis. Arriesgo, más que la maneraparticular con que ese análisis se lasarregla para dar a leer que ahí hubo unfin. Un fin de la cuestión que lo inicia yes que vamos a un análisis para saber, sinrelucir este a un conocimiento, ahí <strong>do</strong>ndela angustia hace pregunta, entonces ¿Quéotra cosa ofrece como promesa i<strong>na</strong>uguralun psicoanálisis, sino, “ese” saber sobreel padecimiento?Comienzos del semi<strong>na</strong>rio XXIV diceLacan “el psicoanálisis particularmenteno es un progreso. Es un sesgo prácticopara sentirse mejor”.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano193


▪ Modalità soggettive del <strong>tempo</strong>O <strong>tempo</strong> real <strong>na</strong> experiência a<strong>na</strong>lítica(o que conjuga a entrada e a conclusão daexperiência de análise)reud afirma que oFinconsciente ignora o<strong>tempo</strong>. Para Lacan, o<strong>tempo</strong> faz o inconsciente.Para Lacan,o <strong>tempo</strong> orienta aestrutura <strong>des</strong>se “discursosem palavras” e define oinconsciente como “um saber que nãopensa, nem calcula, nem julga, o que nãoo impede de trabalhar” (Televisão). O<strong>tempo</strong> é trata<strong>do</strong> por Lacan como escansão,como hiato, como o que cessa e oque não cessa de escrever os traços nosquais o sujeito se apaga e se precipita aose <strong>des</strong>velar em ato. No entanto, ele tambémafirma ser preciso <strong>tempo</strong> para queo inconsciente advenha à falha que serevela no “ser” ao se dizer. Se, por umla<strong>do</strong>, é “preciso <strong>tempo</strong> para fazer traçodaquilo que falhou (défailli) em semostrar de saída”, por outro la<strong>do</strong>, afunção da pressa precipita o sujeito nolugar vazio <strong>do</strong> objeto, fazen<strong>do</strong> com que,no ato, o sujeito se “realize <strong>na</strong> perda emque surgiu como inconsciente”(Radiofonia).Essa experiência supõe uma travessiapela perda, regulada pelo objeto a. Nãopodemos ignorar a contingência <strong>do</strong> atoa<strong>na</strong>lítico, provocan<strong>do</strong> seus efeitos no<strong>tempo</strong> a posteriori da experiência a<strong>na</strong>lítica.Enfim, o objeto a é o fundamento daestrutura topológica <strong>do</strong> inconsciente eserve de lastro ao <strong>tempo</strong> necessário (porexemplo: <strong>na</strong>chträglich, <strong>na</strong> função dapressa, no après-coup) para liberar osujeito da repetição monóto<strong>na</strong> em quefixou seu ser.Como articular a função da pressacom o <strong>tempo</strong> necessário para que o“ser” <strong>na</strong>sça da falha produzida ao sedizer? O <strong>tempo</strong> real insiste em se dizerEliane Z. Schermannpara, enfim, alcançar o que já estava emcausa e não podia ser dito <strong>des</strong>de aentrada. Lacan nomeia em Radiofonia de“a foice <strong>do</strong> <strong>tempo</strong>” (la faux du temps / ilfaut du temps) essa experiência de sedeparar, mesmo sem o saber, com o quejá lá estava <strong>des</strong>de “o instante de ver” afalta e a castração <strong>do</strong> Outro.Em psicanálise, as questões sobre o<strong>tempo</strong> só podem ser abordadas em relaçãoà estrutura. O sujeito depende <strong>do</strong>significante que o determi<strong>na</strong> e quetambém o divide. Ao trabalhar Hamlet,Lacan afirma que “o <strong>tempo</strong>, em suaprópria constituição nos <strong>tempo</strong>s dagramática – passa<strong>do</strong>, presente e futuro –se refere a <strong>na</strong>da mais <strong>do</strong> que ao <strong>tempo</strong>da fala, <strong>do</strong> blá-blá-blá”. Logo, emboraseja preciso <strong>tempo</strong> para alcançar averdade, o <strong>tempo</strong> <strong>na</strong> experiência a<strong>na</strong>líticaestá estreitamente liga<strong>do</strong> à transferência,ou seja, ao que, a partir dela, <strong>do</strong>equívoco <strong>do</strong> SsS, se <strong>des</strong>vela e seprecipita. Então a transferência não ésimplesmente repetição de um passa<strong>do</strong><strong>des</strong>conheci<strong>do</strong> que segue o traça<strong>do</strong> daorientação fálica. A transferência é definidapor Lacan como “a colocação emato da realidade sexual <strong>do</strong> inconsciente”.E esta realidade <strong>na</strong>da mais é <strong>do</strong> que regidapor um “não há”, por algo que sefurta à razão fálica (que faz com que ossignificantes se sucedam, <strong>na</strong><strong>des</strong>continuidade, orienta<strong>do</strong>s pelametonímia e pela metáfora).A transferência se refere à dimensão<strong>do</strong> <strong>tempo</strong> necessário para que o sujeitoencontre os significantes de suaalie<strong>na</strong>ção. Os significantes que daísurgem obedecem às leis da repetição eda automação. Eles são regi<strong>do</strong>s pelas leis<strong>do</strong> simbólico de permutação esubstituição. Um sujeito repete <strong>na</strong>Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano194


experiência de análise os significantesque marcaram o momento em que fixouseu ser. Os significantes se <strong>des</strong>velam nosintoma, sem o saber. Lá onde estava osignificante de um gozo primordial,deverão advir os significantes produzi<strong>do</strong>spelo trabalho de transferência. Entretanto,“é o real” – insistente em se dizer– “que permite efetivamente <strong>des</strong>ataraquilo em que consiste o sintoma, ouseja, esse nó de significantes” (Televisão,p. 25).Ao la<strong>do</strong> de um trabalho de transferêncianomea<strong>do</strong> por Freud deDurcharbeitung, propomos distinguir umoutro efeito <strong>des</strong>te trabalho que não ésimples repetição. Há uma exigêncialógica inerente ao percurso a<strong>na</strong>lítico quenão ignora a causa <strong>do</strong> <strong>des</strong>ejo subjacenteao <strong>des</strong>lizamento da série. Ao reenviar osujeito à <strong>des</strong>continuidade psíquica, o quefoi vivi<strong>do</strong> como sucessão se inscrevecomo simultaneidade. Em um instante –o <strong>do</strong> ato -, entre a causa e o efeito há(atualiza-se) um hiato que se <strong>des</strong>nudacomo pulsão. A causa funda <strong>na</strong>atualidade a matriz de um “futuro anterior”– <strong>na</strong>chträglich.Para discutir a entrada que antecipa aconclusão da experiência a<strong>na</strong>lítica,vamos nos deter em <strong>do</strong>is momentoscruciais da direção de um <strong>tratamento</strong>. Éa partir das entrevistas prelimi<strong>na</strong>res quepoderemos dizer se um sujeito a serealizar como possível a<strong>na</strong>lisanteencontrou um possível a<strong>na</strong>lista ao qualendereçar “aquilo” que lhe retor<strong>na</strong>rácomo questão. Então, é necessário um<strong>tempo</strong> para que se dê este “encontro/reencontro”.No entanto, a entrada <strong>na</strong>experiência a<strong>na</strong>lítica corre o risco de seconstituir em um <strong>tempo</strong> monótono quese perpetua no mal-entendi<strong>do</strong> inevitávelpróprio à estrutura (o própriosignificante é equívoco) se não houvernenhuma intervenção que conduza a umtrabalho que vise <strong>des</strong>centrar a demandaem direção à causa. Para tanto, é necessáriaa intervenção de um a<strong>na</strong>lista.Esse é o momento inicial <strong>do</strong> atoa<strong>na</strong>lítico que permite ao sujeito daexperiência a<strong>na</strong>lítica <strong>des</strong>tacar sua marcade gozo .Como efeito <strong>do</strong> ato a<strong>na</strong>lítico, uma faltaé extraída da lei repetitiva da cadeiasignificante (já que esta falta é correlataao motor da demanda). A falta abre ocircuito da pulsação inconsciente (abre ocircuito pulsio<strong>na</strong>l) para permitir aconstrução de uma ficção nos instantesde encontro inespera<strong>do</strong> <strong>do</strong> sujeito comsua verdade. Como efeito, o sujeitotende a se precipitar <strong>na</strong> surpresa quereflete a urgência da perda de um gozoaté então possivelmente ignora<strong>do</strong>. Essesinstantes fugazes em que o sujeito seprecipita como efeito da perdasubjacente ao <strong>des</strong><strong>do</strong>bramento <strong>do</strong> traça<strong>do</strong>da “bússola”, razão ou orientação fálica,marcam uma suspensão (Aufhebung) euma interrupção de um <strong>tempo</strong> que sesucede.Embora seja preciso um <strong>tempo</strong> paraque se <strong>des</strong>façam os nós que ataram o sujeitoaos seus sintomas, é da alternânciaentre tédio, monotonia de significantes eprecipitação <strong>na</strong> pressa que a estrutura éconstituída. Assim duas versões <strong>do</strong> gozosão recuperadas – uma fálica, da qual extraímosas marcas da sequencia tensio<strong>na</strong>daentre antecipação e retroação (ou seja,extraímos as marcas <strong>do</strong> sintoma que surgiramda <strong>des</strong>continuidade fálica no encontrocom a pulsão de morte), e outraorientada pelo objeto a , em que o nãoto<strong>do</strong>se furta ao gozo fálico e faz comque o sujeito se precipite em umadecisão impensável, imprevisível.A contingência, provocada pela pressaem concluir, está mais para o registro <strong>do</strong>que “cessa de não se escrever”. O faloobjeta a possibilidade <strong>do</strong> encontrosexual, impede o encontro de se realizar.Contu<strong>do</strong>, o falo funcio<strong>na</strong> como símboloda castração, tor<strong>na</strong>n<strong>do</strong> assim visível o<strong>tempo</strong> zero da falta. O falo também valecomo símbolo <strong>do</strong> gozo. É <strong>des</strong>sa formaque o falo se reafirma como da ordem<strong>do</strong> impossível – “o que cessa de não seescrever”. Ape<strong>na</strong>s no a posteriori – aprèscoup- da experiência é possível serrevelada a resposta que reduz o sujeitoao seu “ser” sem o Outro (ou seja, osujeito enfim se reduz ao seu ser degozo, ser necessário ao real em suaEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano195


consistência lógica para que daí possa seprecipitar no novo que o re-significa).O vazio incluí<strong>do</strong> <strong>na</strong> suposição de saberda colocação em ato da realidade sexualda transferência se opõe à repetição dapresentificação <strong>do</strong> passa<strong>do</strong>. Como a sexualidadeé marcada por um “não-há”,esse “<strong>na</strong>da”, espaço vazio da pulsão,convoca o sujeito prometi<strong>do</strong> ao novo,passível de ser compara<strong>do</strong> ao vocábulo“há-de-vir” = “advir” da expressãofreudia<strong>na</strong> Wo Es War, Soll Ich Werden.(Onde o Isso era, o sujeito – efeito daatividade <strong>do</strong> objeto, correlato ao ato quefaz com que o sujeito se precipite – háde vir).O dispositivo a<strong>na</strong>lítico oferece aoa<strong>na</strong>lisante a possibilidade de reorganizaras marcas (o traça<strong>do</strong>) significantes <strong>des</strong>eus ditos no après-coup de suaexperiência, no a posteriori de seupercurso. Daí se depreende a lógicaexplicitada por Lacan em Radiofonia: “oser <strong>na</strong>sce da falha que produz o ser ao sedizer”.Uma nova montagem da pulsão épassível de se reorganizar para além dafantasia que sustentou o sujeito em seusditos. Esse “ser” não mais advém <strong>do</strong>Outro nem <strong>do</strong> laço transferencial que,pela demanda, conectava o sujeito aoOutro. Como efeito <strong>des</strong>ta separação, nãomais haverá correspondência nem noamor nem no saber. A impossívelresposta <strong>do</strong> simbólico revela não haver“boa-hora”- (tické) para o sexual porqueeste é marca<strong>do</strong> pela contingência.A experiência de análise não é um processodevota<strong>do</strong> àeternização/eternidade. É mais umaexperiência que visa levar o sujeito afalar. Mas falar o essencial em um curtoespaço de <strong>tempo</strong> (veremos surgir <strong>na</strong>pressa o que é o essencial). Esse essencialse refere a agarrar a prova <strong>do</strong> impossível<strong>na</strong> contingência da precipitaçãoque <strong>des</strong>vela o sujeito em ato.Enfim, o objeto a funda a estrutura topológica<strong>do</strong> sujeito, serve de lastro ao<strong>tempo</strong> que sempre falta no processoconstitutivo <strong>do</strong> sujeito (futuro anterior).Enquanto a repetição é acompanhadapor um erro <strong>na</strong> contabilidade, há nelamesma sempre um-a-menos, uma voltaque falta e que faz furo levan<strong>do</strong> o sujeitoa tentar ressurgir e a se representar notraço unário..No traço, ele se <strong>des</strong>vela mastambém se apaga. Nessas voltas darepetição , o sujeito poderia se contarcronologicamente, uma após a outra.Contu<strong>do</strong>, nessa contagem, há sempreuma volta que falta. Dito de outro mo<strong>do</strong>,trata-se de um <strong>tempo</strong> lógico que aí sefurta. O que conotamos como objeto a,objeto fora-de-senti<strong>do</strong> produz o efeitode corte, hiato e suspensão de senti<strong>do</strong>.Como efeito da pressa em concluir, osujeito se eclipsa no objeto a que oprecipita em ato para passar a um <strong>tempo</strong>em que o <strong>des</strong>ejo se tor<strong>na</strong> novamente umfuturo calculável, fruto da incalculável“leveza <strong>do</strong> ser” produzida pelo objeto.Enfim, é o objeto a que conjuga aentrada em análise com a saída.A operação a<strong>na</strong>lítica deve (dever ético)conduzir o sujeito a se identificar comseu ato, assim como deve conduzir o sujeitoa fazer ato de sua causalidade. Enfim,é preciso <strong>tempo</strong> para “saber lidar”com o que estava em causa <strong>des</strong>de aentrada (saber sem sujeito) e quetambém reorde<strong>na</strong> um dizer a partir dasua reiterada perda. “A cada conto, seacrescenta (e se perde) um ponto”, diz odita<strong>do</strong> popular.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano196


Tempo para fazer-se homem▪ Tempo e strutture clinicheIda Freitasfrequência com que oAsintoma da fobia vem seapresentan<strong>do</strong> <strong>na</strong> clínica,em especial, aquela fobiacapaz de produzir uma<strong>des</strong>continuidade <strong>na</strong> vida<strong>do</strong> sujeito, como oafastamento da vidaescolar e social de jovens rapazes, temme leva<strong>do</strong> a refletir a respeito <strong>des</strong>sefato clínico, sem, no entanto perder devista a singularidade <strong>do</strong>s casosconcerni<strong>do</strong>s ao mesmo fenômeno.O título escolhi<strong>do</strong> – Tor<strong>na</strong>r-se homem– advém das primeiras reflexões sobre asobservações clínicas referidas. Algunssujeitos parecem precisar de mais <strong>tempo</strong>que outros, mergulhan<strong>do</strong> num longo<strong>tempo</strong> para compreender, acompanha<strong>do</strong><strong>do</strong> isolamento no ambiente familiarevitan<strong>do</strong> assim o contato com espaçospúblicos, e consequentemente to<strong>do</strong>s osriscos ali implica<strong>do</strong>s.Tempo para que? Para poderresponder aos apelos fálicos, como aposição em relação a diferença sexual, àassunção de seu próprio sexo, esobretu<strong>do</strong> em relação ao <strong>des</strong>ejo queapontará para a possibilidade de gozar<strong>do</strong> corpo de um parceiro? Para assumira responsabilidade pelas própriasescolhas? Para encontrar um lugar <strong>na</strong>estrutura significante, através <strong>do</strong>trabalho de identificação? Enfim, <strong>tempo</strong>para fazer-se homem, já que os casosque me inspiram a essa elaboraçãoreferem-se a sujeitos que se encontram<strong>na</strong> passagem de meninos para homens?Centrarei minha reflexão a luz de trêscasos clínicos que como observa<strong>do</strong>acima possuem alguns pontos emcomum. Caso A – Menino, 13 anos. Aangústia é <strong>des</strong>encadeada a partir daausência da mãe determi<strong>na</strong>da por umacirurgia de hemorroidas. Desde entãopassa a recusar-se a ir a escola, e issodura aproximadamente 2 anos e meio.Os sintomas eram múltiploscaracterizan<strong>do</strong> um quadro de me<strong>do</strong> eangústia com seus efeitos sobre o corpo,que passa a funcio<strong>na</strong>r como umtermômetro para os passos epensamentos <strong>do</strong> sujeito. A isola-se emcasa relacio<strong>na</strong>n<strong>do</strong>-se ape<strong>na</strong>svirtualmente com seus semelhantes,viven<strong>do</strong> um mun<strong>do</strong> paralelo através <strong>des</strong>eu jogo preferi<strong>do</strong> em um chat daInternet. Vem a análise estabelecen<strong>do</strong>sem dificulda<strong>des</strong> um laço transferencialpositivo e produtor de saber, mas queexige <strong>tempo</strong>, a <strong>tempo</strong>ralidade própria daassociação livre, segun<strong>do</strong> Soler(Um <strong>tempo</strong> a mais – Heteridade 3p.103) que é a <strong>do</strong>s enuncia<strong>do</strong>s, que colocamos ditos em série. Apesar <strong>do</strong> inconformismofamiliar, <strong>do</strong> frequente questio<strong>na</strong>mento<strong>do</strong>s amigos e de seu própriotédio A esteve, exceto por poucastentativas de retorno a escola, impassível<strong>na</strong> sua decisão de não ir a escola. Aanálise que teve como fio condutor apergunta: o que é um pai? Que se<strong>des</strong>loca para: o que é ser um homem? Eque encontra a resposta identificatória,que lança o sujeito no futuro de seu<strong>des</strong>ejo: Quero ser um homem bomcomo meu pai. Se conseguir ser paraalguém o que meu pai, apesar de suaignorância, foi para mim, ficarei satisfeito.Caso B – Menino, 16 anos, <strong>des</strong>maiano Shopping, apresentan<strong>do</strong> a partir daí ome<strong>do</strong> de <strong>des</strong>maiar em lugares públicos,encerran<strong>do</strong>-o em casa <strong>na</strong> companhia <strong>des</strong>eu computa<strong>do</strong>r. Inicia a análise e interrompeos estu<strong>do</strong>s por 3 anos. Suaanálise traz uma lembrança infantil, viusua mãe train<strong>do</strong> seu pai e silenciou sobreisso. Outra lembrança importante:quan<strong>do</strong> seu avô morreu pensou: eu sereio próximo. O <strong>des</strong>maio surge comometáfora da morte, que o coloca aoEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano197


abrigo de seu <strong>des</strong>ejo, <strong>na</strong> medida em que<strong>des</strong>ejar uma mulher poderia implicar em“ser feito de corno-idiota, como seupai”. Uma interpretação <strong>do</strong> inconscientevia um sonho indica um significante paraa identificação procurada, seu avô lhediz: “Meu filho, esse lugar é seu, emreferencia ao lugar que ele, o avô,sentava à mesa, e complementa, o lugar<strong>do</strong> homem da casa”.Ao fazer aniversárioB enuncia: fiquei triste porque estoumais velho, não temo mais a morte, masme entristece o fato <strong>do</strong> <strong>tempo</strong> passar tãorápi<strong>do</strong> e só termos uma vida para viver.Caso C – Menino 16 anos, muda deescola e não consegue mais serengraça<strong>do</strong> e portanto popular. Nãoencontra mais as palavras, não se encaixamais <strong>na</strong> imagem que tinha de si, outrospassam a ocupar seu lugar, não suportao olhar <strong>do</strong> outro porque o interpretacomo: “você é um merda”. Comoconsequência <strong>des</strong>sa inibição advém oafastamento da escola, porque como opróprio C repete infinitamente, seuproblema incide <strong>na</strong> relação com o outro,esse outro que encontra <strong>na</strong> escola. Oabalo das identificações imagináriasdeixa C diante <strong>do</strong> vazio levan<strong>do</strong> o sujeitoa se interrogar sobre seu ser, Quem soueu, sou um merda? Sou <strong>na</strong>da? Sou umlouco? Gostaria de voltar a ser quem euera... E ainda, porque justo no momentoem que eu deveria ter me afirma<strong>do</strong>como homem, parei, deixei o <strong>tempo</strong>passar e agora não sei como voltar. Cainda está a deriva, a procura de uma “identificação que se cristalize numa identidade”,seu <strong>tempo</strong> de compreenderainda não levou o sujeito a dar os girosnecessários para concluir, afirmar algosobre seu ser.Podemos dizer através <strong>do</strong>s ensi<strong>na</strong>mentosde Freud e Lacan que o grandeembaraço da a<strong>do</strong>lescência, se caracterizapor um novo encontro com o real, coma inconsistência <strong>do</strong> Outro, com acastração. Um encontro com o real podevir a produzir um abalo simbólico,exigin<strong>do</strong> <strong>do</strong> sujeito um trabalho mentalno senti<strong>do</strong> de um rearranjo <strong>des</strong>te <strong>na</strong>estrutura.Na a<strong>do</strong>lescência, o real irrompe deforma particular. Aquele sujeito, quehavia renuncia<strong>do</strong> à atividade sexual, num<strong>tempo</strong> de compreender que é a latência,é <strong>des</strong>perta<strong>do</strong> <strong>des</strong>se sono, com asexualidade fazen<strong>do</strong> barulho e buraco àsua porta. Como consequência <strong>des</strong>seacordar advém o apelo ao encontro deum parceiro, colocan<strong>do</strong> o sujeito deforma inédita, frente ao enigma querepresenta A Mulher, obrigan<strong>do</strong> oa<strong>do</strong>lescente a se recolocar em relação àdiferença entre os sexos, à assunção <strong>des</strong>eu próprio sexo e, sobretu<strong>do</strong>, emrelação ao seu <strong>des</strong>ejo. Desejo esse, queinclui a possibilidade de gozar <strong>do</strong> corpo<strong>do</strong> parceiro, <strong>tempo</strong> particularmentefecun<strong>do</strong> que impõe o ato de escolher.Em A <strong>tempo</strong>ralidade <strong>do</strong> sujeito, Fingermann,precisa que:“A identificação <strong>do</strong> sujeito é ummomento i<strong>na</strong>ugural, “passagemao ato” <strong>do</strong> sujeito, momento deconcluir a sua “insondáveldecisão <strong>do</strong> ser”: decisãoconclusão-separaçãoidentificação.“Decisão <strong>do</strong> ser insondável” quepodemos, no entanto sondar comoacontecimento singular <strong>do</strong> sujeito, apartir das três modalida<strong>des</strong> deidentificação que Freud <strong>des</strong>creve, e queremetemos aos três <strong>tempo</strong>s lógicos queproduzem o sujeito até o seu momentode concluir i<strong>na</strong>ugural.Estas três escansões <strong>do</strong> <strong>tempo</strong> lógico,que produzem o sujeito a partir de umcorte, de uma ruptura de sua superfície,implicam uma topologia peculiar. Três<strong>tempo</strong>s, <strong>do</strong>is movimentos, uma topologia.Esta estrutura topológica conclui,posicio<strong>na</strong>, localiza o sujeito em torno dasua “extimidade”, ou seja, da articulaçãotopológica de seu furo “interno”, com ofuro <strong>do</strong> Outro”.Podemos pensar que essa passagem dainfância a vida adulta que não se dá semque o sujeito articule sua divisão, com ofuro <strong>do</strong> Outro, exige uma atualizaçãodas operações de decisão, conclusão,separação e identificação, umaEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano198


atualização <strong>des</strong>sa conclusão i<strong>na</strong>ugural <strong>do</strong>sujeito.Essa operação de transformação queacontece num sujeito quan<strong>do</strong> esteescolhe um traço com o que orepresenta, para um outro significante,essa operação de identificação como um<strong>tempo</strong> para compreender, é o que poderetirar o sujeito da deriva significante,para um <strong>tempo</strong> de asserção subjetiva, decristalização de uma hipótese autêntica, éa certeza antecipada pelo sujeito no<strong>tempo</strong> de compreender; <strong>tempo</strong> daafirmação, bejahung, <strong>tempo</strong> de umconsentimento ao UM, que marca etransforma o rastro em traço.Ainda seguin<strong>do</strong> a elaboração deFingermann concordamos que “aidentificação junta as partes, faz ancora,amarração, faz sintoma: dá consistênciaimaginária, à ex-sistência real, a partir deum furo simbólico”.Uma psicanálise é <strong>des</strong>de Freud umaexperiência subjetiva que requer <strong>tempo</strong>,<strong>tempo</strong> real para que as operações lógicaspossam se efetuar. Um psica<strong>na</strong>lista hoje,mais <strong>do</strong> que em qualquer outro <strong>tempo</strong>anterior se depara com as exigências dapressa, da eficácia <strong>do</strong>s resulta<strong>do</strong>s. É comtoda razão que uma mãe se angustia edemande resulta<strong>do</strong>s ao <strong>tratamento</strong> deum filho que está fora da escola há um,<strong>do</strong>is anos ou até mais <strong>tempo</strong>. O quedizer a esses pais, se não, paciência!Lacan no Seminário 2 ( p.113)pergunta, – “O que a psicanálise<strong>des</strong>venda – se não a discordânciafundamental, radical, das condutasessências <strong>do</strong> homem, com relação a tu<strong>do</strong>o que ele vive? A dimensão <strong>des</strong>cobertapela análise é o contrário de algo queprogrida por adaptação, poraproximação, por aperfeiçoamento. Éalgo que vai aos saltos, aos pulos”.Nos exemplos clínicos trazi<strong>do</strong>sencontramos nos <strong>do</strong>is primeiros, resulta<strong>do</strong>ssatisfatórios e acredito que o mesmoocorrerá com o terceiro, mas tais resulta<strong>do</strong>snão foram alcança<strong>do</strong>s sem a passagempor to<strong>do</strong>s os questio<strong>na</strong>mentos, pelaquase <strong>des</strong>istência <strong>do</strong> trabalho, especialmentepor parte <strong>do</strong>s pais, por outrastentativas como a medicalização <strong>do</strong>sintoma, ou breve passagem por algumaterapia, pela religião, mas a apostasempre relançada que o <strong>des</strong>ejo <strong>do</strong>psica<strong>na</strong>lista opera, possibilitou acontinuidade da experiência a<strong>na</strong>lítica emparalelo a <strong>des</strong>continuidade <strong>na</strong> vida <strong>do</strong>sujeito.Há um <strong>tempo</strong> necessário para se fazerser, para fazer-se homem, nos casosaborda<strong>do</strong>s. O <strong>tempo</strong> lógico, segun<strong>do</strong>Soler, é o <strong>tempo</strong> necessário paraproduzir uma conclusão a partir <strong>do</strong> quenão é sabi<strong>do</strong>. Alguns sujeitos necessitamde mais <strong>tempo</strong> que outros, isso é umfato, alguns conseguem apesar <strong>do</strong> me<strong>do</strong>e da angústia seguir sua roti<strong>na</strong>, suastarefas, outros, e isso tem si<strong>do</strong> habitualem nossos dias, precisam se abrigar emseus territórios seguros paracompreender e reorde<strong>na</strong>r seu particularuniverso significante, sem a ajuda <strong>do</strong>mouse. Passar <strong>do</strong>s games para o jogo davida para alguns pede um esforço a mais.A virtualidade, a possibilidade de serpoderoso, forte, rico, enfim ter atributosfálicos no jogo eletrônico, parece produzira ilusão de uma facilidade em conquistar,em ter e até mesmo ser, mas o<strong>tempo</strong> passa e esse pequeno inter<strong>na</strong>utase tor<strong>na</strong> grande e o mun<strong>do</strong> o convoca aoutros jogos.Nos três casos trazi<strong>do</strong>s, a inserção <strong>do</strong>srapazes durante longo perío<strong>do</strong> de suasvidas nos jogos eletrônicos foi a meu verexcessiva, sem limites, assim como pedeo capitalismo. Sem até o momento umapesquisa um pouco mais aprofundada arespeito, fica a questão para um próximo<strong>des</strong>envolvimento, de que se para essesjovens a maior dificuldade para lidarcom seus sintomas não recebe umacontribuição <strong>do</strong>s efeitos <strong>des</strong>sa outraexperiência, ainda um tanto<strong>des</strong>conhecida para muitos adultos dehoje.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano199


▪ Tempo e strutture clinicheAcerca de la anticipación en la clínicapsicoa<strong>na</strong>lítica lacania<strong>na</strong> con niños (Volver alfuturo)Pablo Peusnern la enorme bibliografíaEpsicoa<strong>na</strong>lítica, y específicamenteen aquella dedicadaa los problemasemergentes de la clínica,se verifica u<strong>na</strong> fuerte insistenciapor <strong>des</strong>tacar elcarácter retroactivo del significante;o sea, su valor en lo referente ala resignificación. Sin embargo, Laca<strong>na</strong>firmaba que debi<strong>do</strong> a su <strong>na</strong>turaleza, elsignificante “anticipa siempre el senti<strong>do</strong>,<strong>des</strong>plegan<strong>do</strong> en cierto mo<strong>do</strong> ante élmismo su dimensión” .Este <strong>do</strong>ble matiz <strong>tempo</strong>ral propio de sufuncio<strong>na</strong>miento estaba ya presente en eladjetivo alemán Nachträglich que Freudutilizaba con frecuencia para dar cuentade procesos de <strong>tempo</strong>ralidad paradójica.Se trata de un término que admite u<strong>na</strong><strong>do</strong>ble lectura: puede indicar que el sujetocontinúa cargan<strong>do</strong> cierto evento del pasa<strong>do</strong>hasta el presente –es decir, cierta tensiónhacia adelante, cierta tensión hacia elfuturo–; y también puede indicar que elsujeto vuelve al pasa<strong>do</strong> para encontrarsecon el evento –o, lo que es equivalente,que el sujeto trae el evento del pasa<strong>do</strong> haciael presente, futurizán<strong>do</strong>lo–. Convieneentonces <strong>des</strong>tacar que, en español, al traducirseNachträglich por “posterioridad”(recurso frecuente entre los psicoa<strong>na</strong>listasde habla hispa<strong>na</strong>) se pierden la noción deretorno al evento y la idea de permanenciadel evento, tanto como la referencia aun continuo proceso elaborativo de nuevasignificación.Ahora bien, ¿cómo establecer un dispositivoque permita el <strong>des</strong>pliegue de ambosvalores <strong>tempo</strong>rales del significante, o seaanticipación y retroacción, en un ámbitode trabajo con las características de la clínicapsicoa<strong>na</strong>lítica lacania<strong>na</strong> con niños?Antes de responder, conviene hacer notarque si bien no podemos <strong>des</strong>conocer ladependencia genérica del niño respectode sus otros parentales que representan almedio humano, sí podemos afirmar –siguien<strong>do</strong>a Lacan– que esa dependenciapuede considerarse como “dependenciasignificante” <strong>des</strong>de un estadío increíblementeprecoz del <strong>des</strong>arrollo, justifican<strong>do</strong>de este mo<strong>do</strong> que el a<strong>na</strong>lista no retrocedaante la situación de la consulta por unniño. Si este mo<strong>do</strong> de dependencia puedeconsiderarse “significante”, entonces esposible formular la siguiente hipótesis: lapresencia de los padres y parientes en laclínica psicoa<strong>na</strong>lítica lacania<strong>na</strong> con niñosno puede considerarse un real. Si bien porel momento se trata sólo de u<strong>na</strong> hipótesis,conviene <strong>des</strong>arrollar las implicancias deu<strong>na</strong> afirmación tal.El significante “presencia de padres yparientes” no es un significante de Lacan.No hay en los textos lacanianos referenciasexplícitas al problema, sino que eltérmino pareciera provenir de los textosfreudianos, <strong>do</strong>nde dicha “presencia” erareducida a u<strong>na</strong> presencia en la realidad:u<strong>na</strong> presencia física que, además, cobrabavalor de obstáculo al tratamiento. Cito:“Psicológicamente, el niño es un objetodiverso del adulto, todavía no posee unsuperyó, no tolera mucho los méto<strong>do</strong>s dela asociación libre, y la transferencia <strong>des</strong>empeñaotro papel, puesto que los progenitoresreales siguen presentes” .Nosotros, psicoa<strong>na</strong>listas, no definimosal padre y a la madre de un niño a partirdel lazo sanguíneo que entre ellos mantienen.La clínica con<strong>tempo</strong>ránea se articulacon to<strong>do</strong> un muestrario de nuevos mo<strong>do</strong>sde lazos familiares que, de algu<strong>na</strong> manera,nos obligan a resituar en lo simbólico loslazos paterno-filiales (y también los fra-Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano200


ter<strong>na</strong>les). Ahora bien, la existencia deesos lazos... ¿únicamente puede cobrarvalor de obstáculo en el devenir clínico, opuede resultar utilizable en algu<strong>na</strong> medida?Para responder, conviene recordar quela acción que el a<strong>na</strong>lista produce sobre elpaciente –o en nuestro caso, sobre el niñoconsidera<strong>do</strong> como paciente, y sus padresy parientes inclui<strong>do</strong>s en el dispositivo–“se le escapa junto con la idea que se hacede ella, si vuelve a tomar su punto de partidaen aquello por lo cual ella es posible,si no retiene la para<strong>do</strong>ja en lo que ellatiene de <strong>des</strong>garra<strong>do</strong>, para revisar en elprincipio la estructura por <strong>do</strong>nde toda accióninterviene en la realidad” . He aquísu política, la del a<strong>na</strong>lista, a la que sugerimosadscribir el dispositivo de presenciade padres y parientes; dispositivo que sediseñará con la mayor libertad según latáctica de cada caso, toman<strong>do</strong> posició<strong>na</strong>cerca de quiénes participarán y con quéfrecuencia –aunque, para facilitar ciertosfenómenos <strong>tempo</strong>rales de tipo anticipatorio,proponemos que ésta debe ser fija–.Este dispositivo –que no será sino u<strong>na</strong>red generada por un discurso que incluyedecisiones reglamentarias, enuncia<strong>do</strong>scientíficos, proposiciones enunciadas y noenunciadas– estará inscripto en un juegode poder (del que Colette Soler ha señala<strong>do</strong>su violencia inicial para cualquier modelode dispositivo), y contribuirá a lacreación de la llamada “situación a<strong>na</strong>lítica”.Así es que la presencia de los padresy parientes se convertirá en un artificiogenera<strong>do</strong> a partir de las directivas planteadaspor el a<strong>na</strong>lista bajo el mo<strong>do</strong> de consig<strong>na</strong>s,consig<strong>na</strong>s que vehiculizarán –inclusohasta en las inflexiones de su enuncia<strong>do</strong>–la <strong>do</strong>ctri<strong>na</strong> con que el practicante lassostenga, tanto como el efecto que en suanálisis perso<strong>na</strong>l hayan produci<strong>do</strong> sobreél.Si el dispositivo de presencia de padresy parientes en la clínica psicoa<strong>na</strong>lítica lacania<strong>na</strong>con niños es lleva<strong>do</strong> a su máximo<strong>des</strong>arrollo, se tensará u<strong>na</strong> red discursivaen la que se hablará del sujeto o asunto<strong>des</strong>de diversas posiciones enunciativas,permitien<strong>do</strong> que dicho sujeto bidimensio<strong>na</strong>lquede en clara posición de dependenciarespecto del significante. Así, en losrelatos que puedan aparecer, ya no importaráquién sea el autor de los textos,sino que estos “se digan”. En u<strong>na</strong> red tal,será posible enunciar acontecimientos pasa<strong>do</strong>scomo si fueran posteriores al momentode la enunciación reponien<strong>do</strong> elNachträglich freudiano, aunque ahoratransmuta<strong>do</strong> en futuro anterior. Y comoel a<strong>na</strong>lista conjetura, su intervenciónpuede devenir en u<strong>na</strong> hipótesis o abducciónhipocodificada de efecto anticipatorioy decisivo para el asunto en cuestión,permitién<strong>do</strong>le establecer relaciones coherentesentre datos textuales diferentes yaún inconexos.Hemos verifica<strong>do</strong> en la muy diversificadaclínica psicoa<strong>na</strong>lítica lacania<strong>na</strong> conniños que dejar en manos de los padres yparientes la decisión del momento de laentrevista con el psicoa<strong>na</strong>lista, produceque casi siempre lleguemos tarde al problemaen cuestión, además de derivar enu<strong>na</strong> especie de cesión de nuestra tan preciadadirección de la cura.Creemos que el trabajo así plantea<strong>do</strong>contribuye a u<strong>na</strong> labor conjunta en la queciertas ideas pueden matizarse y presentarsemenos bruscamente, a la vez quepermite trabajar en un terreno de probabilida<strong>des</strong>beneficioso para lo que hemosda<strong>do</strong> en llamar “el sufrimiento de losniños en su matiz objetivo” .En uno de sus textos clásicos, “Introducció<strong>na</strong>l <strong>na</strong>rcisismo”, Freud proponíaque los padres obtienen por la vía delniño cierta satisfacción como mo<strong>do</strong> derecupero de un antiguo <strong>na</strong>rcisismo ya resig<strong>na</strong><strong>do</strong>.Sin embargo, nos atrevemos aafirmar que un hijo siempre es más, menoso distinto de aquello que podría haberlossatisfecho ple<strong>na</strong>mente a nivel deese <strong>na</strong>rcisismo ya perdi<strong>do</strong>. Surge así u<strong>na</strong>diferencia que al retor<strong>na</strong>r sobre la posiciónparental determi<strong>na</strong> un mo<strong>do</strong> particulardel sufrimiento: el sufrimiento de losniños en su matiz objetivo. Y como cuan<strong>do</strong>el paciente es el niño este sufrimientoes susceptible de ser aborda<strong>do</strong>, <strong>des</strong>plega<strong>do</strong>y modifica<strong>do</strong> por la vía del dispositivode presencia de padres y parientes, encontramosotro motivo para justificar el usoEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano201


del mismo, y para reflexio<strong>na</strong>r acerca <strong>des</strong>us alcances.Tempra<strong>na</strong>mente, en 1949, con ocasiónde proponer su proyecto de “Reglamentoy <strong>do</strong>ctri<strong>na</strong> de la comisión de la enseñanzade la SPP”, Lacan subrayaba la flexibilidadtécnica que debía acreditar cualquiercandidato al ejercicio de la clínica conniños. Y en ese marco, afirmaba que anosotros, los a<strong>na</strong>listas que no retrocedemosante los niños, se nos solicitaban sincesar invenciones técnicas e instrumentales,lo que termi<strong>na</strong>ba por instalar al trabajoteórico-clínico con niños en el lugarde “la frontera móvil de la conquista psicoa<strong>na</strong>lítica”.Que nuestra propuesta detrabajar con el dispositivo de presenciafija de padres y parientes en la clínica psicoa<strong>na</strong>líticacon niños sea considera<strong>do</strong>como un intento de extender dicha frontera,favorecien<strong>do</strong> los <strong>do</strong>s valores <strong>tempo</strong>ralesdel significante, valores coadyuvantesa la hora de intentar ceñir a lo real.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano202


▪ Tempo e strutture clinicheEl tiempo del sujeto niño del inconscienteA<strong>na</strong> Guelman e Susy Roizinos diferentes puntua-en el titulo, <strong>do</strong>s Dcionesreso<strong>na</strong>ncias significantes:1) El tiempo del sujeto...niño del inconsciente.El inconsciente, estructura<strong>do</strong>simbólicamente,engendra al sujeto, como a un niño-productodel lenguaje. En tanto sujeto, notiene edad. 2) El tiempo del sujetoniño... del inconsciente: Se trata así de lasubjetividad de u<strong>na</strong> “perso<strong>na</strong>menor”,vivien<strong>do</strong> en el primer tiempo <strong>des</strong>u vida y por lo tanto dependiente delamor, expuesto como u<strong>na</strong> esponja permeableal discurso familiar y a sus significantesAmo y a la vez intérprete de losactos y decires del Otro.Nos preguntamos por el tiempo del sujetoy por sus particularida<strong>des</strong> en elanálisis con niños. ¿Cuál es el tiempodel sujeto del inconsciente?En 1951, era el pasa<strong>do</strong>, presentifica<strong>do</strong>.La Transferencia se definía como larepetición de los mo<strong>do</strong>s permanentes deconstituciön de los objetos, habia que<strong>des</strong>cifrar al inconsciente como u<strong>na</strong>escritura de conteni<strong>do</strong>s reprimi<strong>do</strong>s, comoverda<strong>des</strong> que podian ser todas-dichas,para liberar al neurótico de sus síntomas.En 1960, el tiempo del sujeto del inconscientees un tiempo gramatical, el futuroanterior : advendrá en el futuro perose ubicará en la estructura como habien<strong>do</strong>aconteci<strong>do</strong> en un tiempo anterior.Esu<strong>na</strong> subjetivación en apres coup.En 1964 Lacan se separa de la IPA y laTransferencia, como puesta en acto, sesepara de la Repetición. Lacan habla delstatus ético del inconsciente. Si el inconscienteno tiene status óntico, tampoco lotiene su tiempo. Es un tiempo evanescente,como el “ahora” aristotélico, uninstante ubica<strong>do</strong> entre el pasa<strong>do</strong> que yafué y el futuro que todavía no. El tiempoes a partir de ese momento lo efímero deu<strong>na</strong> pulsación, porque aparece un real enjuego, más allá de la vertiente simbólicadel inconsciente. En el encuentro entre loReal y lo Simbólico queda u<strong>na</strong> huella degoce imposible de absorver por elsignificante. Hace falta entonces unsegun<strong>do</strong> tiempo. Es un tiempo que dura,el tiempo de la repetición de sus vueltassignificantes que nunca alcanzan a eseReal, pero que pueden enmarcarlo en u<strong>na</strong>construcción fantasmatica. El síntoma esla expresión del fracaso de la represió<strong>na</strong>nte la exigencia pulsio<strong>na</strong>l constante y larepetición es la insistencia de lo que notermi<strong>na</strong> de anudarse. Desde los Tresensayos de Freud, el goce perdi<strong>do</strong>, lasexualidad traumática, competen alperverso polimorfo, tanto como a lasperso<strong>na</strong>s gran<strong>des</strong>. Por eso sostenemosque el niño tiene sus síntomas. El niñopuede también ser un sintoma.El niño es habla<strong>do</strong> por sus padres y toca<strong>do</strong>por u<strong>na</strong> propuesta significante activay actual <strong>des</strong>de el Otro que ellos encar<strong>na</strong>n.El sujeto niño será el efecto y la respuestaa esa propuesta. Además de ofrecerle unsaber articula<strong>do</strong>, los padres lo exponen alenigma de sus <strong>des</strong>eos, que no se articulanen las palabras. Este enigma, llama<strong>do</strong> Significantedel Otro barra<strong>do</strong>, es interpreta<strong>do</strong>como la evidencia de u<strong>na</strong> falta que elniño se siente atraí<strong>do</strong> a suturar, ocupan<strong>do</strong>él mismo el lugar del objeto tapón, comometonimia del <strong>des</strong>eo materno de un falo.Para que opere u<strong>na</strong> función separa<strong>do</strong>ra esnecesario que la versión de un padre hagade la madre u<strong>na</strong> mujer. La división la haceno-toda madre. La mujer, en tanto notodafálica, debe consentir con la castración.La madre deberá estar dispuesta aperder lo que la colmaba. Del la<strong>do</strong> delniño lo que opera es lo que Lacan llama“su insondable decisión”: él podrá <strong>des</strong>garrarsedel lugar que creía ocupar y renunciara ese goce para obtener a cambioEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano203


la dimensión subjetiva ó, en su defecto,quedar ubica<strong>do</strong> en el lugar del falo. En“Dos notas sobre el niño”, a JennyAubry, Lacan <strong>des</strong>cribe otras <strong>do</strong>smodalida<strong>des</strong> sintomáticas. En u<strong>na</strong>, elniño está fija<strong>do</strong> en la posición de objetodel fantasma materno y en la otra,representa simbólicamente lo que nofuncio<strong>na</strong> en la pareja parental. Estaúltima, es más sensible a lasintervenciones del a<strong>na</strong>lista justamenteporque se trata de representacionessimbólicas y no de un objetocondensa<strong>do</strong>r de goce, en tanto tal, másresistente al análisis. En algunos casosserá necesario abrir el discurso de lospadres, trabajan<strong>do</strong> directamente conellos. El <strong>des</strong>eo del a<strong>na</strong>lista orienta la curahacia el objeto a, hacia la Separación,como solución del Vel de la Alie<strong>na</strong>ción yofrece la posibilidad de crear u<strong>na</strong>respuesta propia <strong>des</strong>de la singularidad deun sujeto-niño <strong>des</strong>eante. La posición dela<strong>na</strong>lista de niños se <strong>des</strong><strong>do</strong>bla en <strong>do</strong>s: Porun la<strong>do</strong>, es el parte<strong>na</strong>ire del juego en elque el niño representa su novela,<strong>des</strong>plegan<strong>do</strong> el automatón significante yproducien<strong>do</strong> un saber que se ubica comoen el tiempo mítico del “habia u<strong>na</strong> vez”,como si se tratara de un cuento escrito e<strong>na</strong>lgún lugar. Es la ilusión de un sabersupuesto, que articula la transferencia.Por otro la<strong>do</strong>, el a<strong>na</strong>lista busca aislar elsignificante como letra que no se extravíaen el senti<strong>do</strong>. El espera el tropiezo, latyché, lo nuevo: lo que pone en evidencialo real y la fuerza pujante de la“substancia gozante”. Se hace posible laconstrucción de un síntoma y un mo<strong>do</strong>de goce propios, de los cuales el niñopodrá ser subjetivamente responsable.Los padres consultan porque algo noanda bien en el niño, pero ofrecer u<strong>na</strong>nálisis implica un esfuerzo <strong>na</strong>rcisista. Noto<strong>do</strong>s los padres son capaces de un actotan generoso. Ver <strong>des</strong>aparecer a su niñodetrás de la puerta hermética de unconsultorio es un momento de<strong>des</strong>titución angustiante. Los padres dansu aval y eso le da al niño el coraje decorrerse de la cade<strong>na</strong> que lo sostiene, acondición de no perderlos. Pero existetambién para el niño el riesgo de sersustrai<strong>do</strong> del análisis, como el hilo de uncarretel, en manos del adulto. Los padresson quienes pagan y tienen el poder deofrecer un análisis que dure to<strong>do</strong> eltiempo que hace falta para que llegue a sufin. En la proposición de octubre Lacandice que la operación a<strong>na</strong>lítica rompe lascertidumbres del sujeto hasta sus últimosespejismos.... rompe el espejo en la<strong>tempo</strong>ralidad del instante, que lo hacecaer de su fantasma. Cual seria laconclusión lógica de la experiencia conun niño? ¿Cuál es el niño del fin delanálisis? Lo llamamos un “atrevi<strong>do</strong>diverti<strong>do</strong>”.Atrevi<strong>do</strong>, porque se atreve a“no ser eso” que se esperaba de él,<strong>des</strong>identifica<strong>do</strong> de las demandas delOtro.Es un niño que vive con sus padrespero no en sus padres. Diverti<strong>do</strong>, porqueson diversas las posibilida<strong>des</strong> que abre lacontingencia de los encuentros u<strong>na</strong> vezaban<strong>do</strong><strong>na</strong>da la fijeza del fantasma.Diverti<strong>do</strong> también por estar abierto a losefectos de sorpresa, del chiste y elsinsenti<strong>do</strong>.Ha construi<strong>do</strong> su propiofantasma y tambien puede atravesarlo.Tomaremos <strong>do</strong>s esce<strong>na</strong>s en las que <strong>do</strong>sniños <strong>des</strong>aparecen, no están <strong>do</strong>nde se esperaque estén y, parafrasean<strong>do</strong> a Lacanen Posición del Inconsciente, diríamosque revisan si “pueden perderlos”. Sonvariaciones subjetivas del juego de las escondidas,como paradigma de la Separación,<strong>do</strong>nde el niño “se anima”. Mai tiene10 años y comienza su análisis <strong>des</strong>pués decuatro meses de entrevistas prelimi<strong>na</strong>res.El padre no está convenci<strong>do</strong> de lo necesariode un tratamiento ya que él la ve asu hija feliz y si alguien hubiera necesita<strong>do</strong>terapia de niño era él.La madre diceque Mai es infantil para su edad y es rechazadapor sus amiguitas <strong>des</strong>de la épocadel jardin.Durante to<strong>do</strong>s estos años fuesometida a u<strong>na</strong> serie de maniobrasconductistas para resolver sus graves dificulta<strong>des</strong>de lecto-escritura que transformaronel hogar en un campo de entre<strong>na</strong>miento.Sehablaba de ella como de niñaproblema.Mai comienza su análisis avergonzada,inhibida , casi sin hablar, perorápidamente aparecen señales de alivio, enla sesión y fuera de ella. Aparece en eljuego u<strong>na</strong> ne<strong>na</strong> que vive con sus abuelosEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano204


millo<strong>na</strong>rios porque los padres murieronen un accidente; ella es muy complaciente,la lle<strong>na</strong>n de regalos caros, pero fi<strong>na</strong>lmentese escapa de la casa, a Australiay grita que la dejen tranquila, que no labusquen, que no quiere volver nuncamás. U<strong>na</strong>s sesiones más tarde le pide a lamadre que no se vaya. Mai se queda unosminutos en el baño y al salir me cuentaque a veces a la noche duerme en un colchónen la pieza de los padres porquetiene mie<strong>do</strong> que se mueran.Vuelve a ir albaño, vuelve más angustiada, y me cuentamiran<strong>do</strong> a la pared, que hace unos meses,los chicos la insultaron en el recreo y sefue corrien<strong>do</strong> al árbol de la cueva de lasserpientes. Se trepó con ga<strong>na</strong>s de saltar y<strong>des</strong>aparecer. Nadie la vino a buscar, ni siquierase dieron cuenta que faltaba en elaula, pero pensó en la tristeza que le iba aprovocar a su madre y se bajó. Al salir dela sesión hay un silencio muy especial y lamadre lo respeta sin preguntar <strong>na</strong>da. Presenteen el otro cuarto, presente en suspensamientos. Mai se atreve a hablar deun <strong>des</strong>eo de <strong>des</strong>aparición, se atreve a <strong>des</strong>ilusio<strong>na</strong>r,corrién<strong>do</strong>se del espejismo <strong>des</strong>er u<strong>na</strong> niña feliz y de las de las marcasde niña retardada que lleva grabadas.Sola, pero en lazo con la madre.Mepropone jugar al ahorca<strong>do</strong>, y la palabraque tengo que adivi<strong>na</strong>r es la palabra: J-O-F-E-S-CH. La oferta de análisis es ya elinicio de un proceso de separación de loque representa para sus padres. Ramy, unniño de ocho años, está escondi<strong>do</strong> en elmomento en que la a<strong>na</strong>lista le abre lapuerta. Algo no anda de acuer<strong>do</strong> a loprograma<strong>do</strong>. La a<strong>na</strong>lista pregunta:¿Dónde está Ramy? La madre contesta,cómplice: “Ramy no está”. Se genera unespacio lúdico en el que la madre y laa<strong>na</strong>lista hablan de él, fingien<strong>do</strong> creer queél no está.Y entonces el niño aparece deun salto, sorprendien<strong>do</strong>, a mo<strong>do</strong> de witz,sonriente y diverti<strong>do</strong>. Ramy solía repetiren las sesiones, insistentemente, un juegocon muñecos y soldaditos, en el queparecía intentar <strong>do</strong>mi<strong>na</strong>r un peligroexterior. Podia ser un monstruo, un robotgigante o un ejército exageradamentenumeroso que ame<strong>na</strong>zaba a u<strong>na</strong> víctima<strong>des</strong>provista de recursos para defenderse.Un niño embrolla<strong>do</strong> en la relación entreun padre violento y u<strong>na</strong> madreintimidada, que tenía la mirada puesta enel hijo y no podía dejar de preocuparsepor él, ya sea como víctima del rechazode sus compañeros, ya sea como quienlastima a los demás, en sus ataques deenojo. La esce<strong>na</strong> elegida es un momentoprivilegia<strong>do</strong> en su análisis, en el queparece haberse corri<strong>do</strong> del automatónsignificante y puede, por un instante,jugar con la sorpresa.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano205


A repetição e o <strong>tempo</strong> de saber▪ Tempo e strutture clinichem seu texto “A significação<strong>do</strong> falo” de 1958,ELacan afirma que o<strong>des</strong>envolvimento deuma criança ocorre <strong>na</strong>dialética entre ademanda de amor e aexperiência <strong>do</strong> <strong>des</strong>ejo. Ademanda de um sujeito se constitui comodemanda ao Outro (pulsão oral) e vai setor<strong>na</strong>r demanda <strong>do</strong> Outro (pulsão a<strong>na</strong>l).Essa demanda <strong>do</strong> Outro é incondicio<strong>na</strong>le o sujeito diante dela se vê assujeita<strong>do</strong>.O Outro demanda que o sujeito lhe de ocomplemento que lhe falta, o falo.Entretanto é o <strong>des</strong>ejo que vai permitir aosujeito <strong>des</strong>tacar-se, <strong>des</strong>ligar-se <strong>do</strong> Outro.O <strong>des</strong>ejo tem uma função de defesacontra a demanda <strong>do</strong> Outro, introduzin<strong>do</strong>o sujeito <strong>na</strong> dimensão da escolha.Teresa é trazida ao consultório quan<strong>do</strong>tinha oito anos de idade, devi<strong>do</strong> a umsintoma de incontinência urinária e fecal(enurese e encoprese), que surgira aosquatro anos de idade e que vinha pioran<strong>do</strong>com o <strong>tempo</strong>. A mãe de Teresa nuncaconheceu seu próprio pai. Viveu semprecom sua mãe numa relação muito difícil.Depois de ter fica<strong>do</strong> grávida, nunca nãovoltou a falar com o pai de Teresa eassim a meni<strong>na</strong> foi sempre filha de duasmães, a própria mãe e a avó. A ela foidito que seu pai estava morto. Masquan<strong>do</strong> Teresa tinha quatro anos, ouviusua avó dizer para a sua mãe: “Nãominta. Ela tem que saber que o pai estávivo e que mora aqui no bairro.”Segun<strong>do</strong> o relato de sua mãe, foi a partirdaí que Teresa iniciou com seu sintomade incontinência. Conta ainda que,depois <strong>des</strong>se episódio, decidiu promovera aproximação da criança com o seu paibiológico e entrou <strong>na</strong> justiça com umprocesso de reconhecimento da paternidadee obtenção de pensão alimentícia.Depois de algum <strong>tempo</strong>, o sobrenome <strong>do</strong>Maria Luisa Sant’A<strong>na</strong>pai de Teresa foi incorpora<strong>do</strong> ao seunome, ocorren<strong>do</strong> assim uma mudança noseu registro civil.Quan<strong>do</strong> recebo Teresa, em sua primeirasessão, verifico que ela apresenta umaobesidade importante, fala to<strong>do</strong> o <strong>tempo</strong>de comida e tem suas próprias questões:“Eu sou muito grande por isso <strong>na</strong> escolasempre tenho que ser a ultima, ficar atrás.Sou obrigada a sentar <strong>na</strong> última carteira.O meu colega me colocou o apeli<strong>do</strong> deBaleia Assassi<strong>na</strong>. Eu não tenho culpa seminha mãe me deu fermento para eucrescer”.Teresa passa a maior parte das sessõescontan<strong>do</strong> historias fantasiosas sobre asaparições de uma loura, assassi<strong>na</strong> decrianças, que costumam acontecer no banheiroda escola. Em meio a essas<strong>na</strong>rrativas faz comentários <strong>do</strong> tipo: “Eume caguei de me<strong>do</strong>” ou “Eu me mijei deme<strong>do</strong>”.Com o prosseguir de seu processo deanálise, começaram a surgir os comentáriossobre as notas falsas. Ela exami<strong>na</strong>vacuida<strong>do</strong>samente as cédulas de dinheirocom que pagava as sessões antes de entregá-lasa a<strong>na</strong>lista e comentava que é precisoter muito cuida<strong>do</strong>, pois há muito dinheirofalso circulan<strong>do</strong> por ai. Dentro<strong>des</strong>sa série, comenta sobre uma professoraque tem unhas muito longas, pintadasde vermelho, mas eram unhas falsas. Entãoela comenta: “Ela podia machucaruma criança com aquelas unhas falsas”.Essas associações de Teresa demonstramque para a meni<strong>na</strong>, a <strong>des</strong>coberta damentira de sua mãe a respeito de seu pai,põe em questão a demanda da mãe, quese apresenta, então, como uma demandafalsa, não confiável e mortífera.A revelação de que seu pai biológiconão estava morto, se constitui num momentotraumático, de invasão de real, quemarca um certo fracasso da função pater<strong>na</strong>de defender a criança das demandas<strong>do</strong> Outro. A função pater<strong>na</strong> é falha porEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano206


estrutura, uma vez que o significante nãoconsegue recobrir to<strong>do</strong> o gozo, sen<strong>do</strong>necessário que quem encar<strong>na</strong> essa funçãovenha a falhar a fim de significar para osujeito esse <strong>des</strong>ejo procedente <strong>do</strong> Outro.É nessa falha da função pater<strong>na</strong> queTeresa entra com seu sintoma deincontinência urinária e fecal.Para a Psicanálise o sintoma é uma metáforada estrutura edipia<strong>na</strong>, pois efetiva aarticulação da lei com o <strong>des</strong>ejo. O sintomaé a forma como o sujeito responde àfalha da função pater<strong>na</strong>, ele tem a funçãoestruturante de <strong>des</strong>alojar o sujeito da posiçãode angústia diante da demanda <strong>do</strong>Outro. Teresa institui, com o real de seusintoma, algo que vem em socorro dametáfora pater<strong>na</strong>.Numa sessão Teresa conta que viu <strong>na</strong>televisão um animal <strong>do</strong> futuro. Ele é umamistura de foca com pinguim e para sedefender, ele vomita uma “gosma nojenta,uma porcaria”. A a<strong>na</strong>lista pergunta:“Defender de que?”“De quem quer comer ele” – responde.Nessa época, faz sempre comentários <strong>do</strong>tipo: “Se eu não passar <strong>na</strong> prova minhamãe vai comer meu fíga<strong>do</strong>”.Também faz muitos comentários sobreas bijuterias da a<strong>na</strong>lista, quer saber se sãojóias verdadeiras ou falsas, assim como osoutros objetos da sala. Ela diz que temduas certidões de <strong>na</strong>scimento, uma verdadeirae uma falsa, e diz que não queriatrocar seu sobrenome. Em seguida sedeita no divã e brinca de <strong>do</strong>rmir e <strong>des</strong>onhar com um fantasma, um morto quefoi assassi<strong>na</strong><strong>do</strong>.Assim Teresa reintroduz o tema quepercorre toda a sua análise: seu me<strong>do</strong> defantasmas, vampiros, <strong>do</strong>s zumbis, <strong>do</strong>smortos vivos, <strong>do</strong> Chuck, da Múmia. Relatafilmes que assistiu, histórias que ouviuou inventou com esses perso<strong>na</strong>gens.“Você conhece a história <strong>do</strong> Chuck? Foiuma mulher que matou um homem, depoistirou a alma dele e colocou num boneco.Depois, no segun<strong>do</strong> filme, ele queriauma companheira, para não ficar sozinho.Então ele vai matar uma meni<strong>na</strong> evai colocar a alma dela numa boneca, aíeles vão ter um bebe.”Nessa época fala sempre de seu pai, amudança <strong>do</strong> seu nome, e começa a estabeleceruma relação mais efetiva com ele.Algum <strong>tempo</strong> depois monta uma peça deteatro <strong>na</strong> escola e passa quase to<strong>do</strong> o anoletivo às voltas com essa montagem, emque ela escreve o texto, dirige a peça e interpretaum <strong>do</strong>s perso<strong>na</strong>gens. A peça ésobre o folclore brasileiro e <strong>na</strong> historiaque Teresa criou, ela interpreta o Anhangá,perso<strong>na</strong>gem que se envolve numa disputade vida e morte com a Cuca e sai vitorioso,<strong>na</strong> batalha fi<strong>na</strong>l. Teresa <strong>des</strong>creveo seu perso<strong>na</strong>gem da seguinte forma: “OAnhangá é um vea<strong>do</strong> com olhar de fogo.Ele enga<strong>na</strong> os caça<strong>do</strong>res, causan<strong>do</strong> febree loucura em quem olha para ele. É umprotetor da floresta. Ele é to<strong>do</strong> azul, aparecee <strong>des</strong>aparece. Ele e um zumbi, ummorto vivo”.Podemos verificar como Teresa, partin<strong>do</strong><strong>do</strong> significante “Baleia Assassi<strong>na</strong>”,apeli<strong>do</strong> da<strong>do</strong> por um colega da escola, vaiconstruin<strong>do</strong> sua cadeia: Loura Assassi<strong>na</strong>,Chuck, Morto Vivo, Zumbi, Múmia,Anhangá. E <strong>des</strong>sa forma, constrói umateia simbólica com a qual tenta dar senti<strong>do</strong>ao real <strong>do</strong> trauma, operan<strong>do</strong> um ciframento<strong>do</strong> gozo presente no seu sintomade incontinência, com a sua satisfação para<strong>do</strong>xal.Com isso consegue interrompero <strong>tempo</strong> da demanda, aprisio<strong>na</strong><strong>do</strong> <strong>na</strong> repetiçãoinfinita <strong>do</strong> seu sintoma. Poderíamosconcluir que isso se dá num processo<strong>tempo</strong>ral em que a transferência viabilizauma substituição <strong>do</strong>s objetos da demanda– a comida e o coco – pelo objetocausa <strong>do</strong> <strong>des</strong>ejo – o olhar - como elecomparece em sua construção <strong>do</strong> perso<strong>na</strong>gem<strong>do</strong> Anhangá.Paralelamente a esse trabalho de ciframento,Teresa passa a gostar de usar osobrenome <strong>do</strong> pai, consegue emagrecerbastante e começa a se interessar pelosmeninos da escola. Ela também começa amanifestar um grande interesse pela história<strong>do</strong> Egito, seus faraós, sua cultura.Sempre procura livros e filmes com essetema. Seu perso<strong>na</strong>gem favorito é um sacer<strong>do</strong>teque é assassi<strong>na</strong><strong>do</strong> como castigopor amar uma mulher proibida. Ele é mumifica<strong>do</strong>e ressurge cente<strong>na</strong>s de anos depois,quan<strong>do</strong> uma expedição de pesquisaEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano207


profa<strong>na</strong> o seu túmulo. Algum <strong>tempo</strong> depoisTeresa decide estudar museologia.Para que fosse possível uma virada <strong>do</strong><strong>tempo</strong> da demanda para o <strong>tempo</strong> <strong>do</strong> <strong>des</strong>ejo,foi necessário, no caso de Teresaque uma elaboração de saber sobre a castraçãopu<strong>des</strong>se se efetivar num trabalhode associação livre sob transferência.Sobre o caso de Teresa, podemos concluir,como afirma Colette Soler, no texto“Um <strong>tempo</strong> a mais” publica<strong>do</strong> em Heteridade3: “Para que o processo de análisese constitua em uma sequencia finita,requerem-se muitos mo<strong>do</strong>s de<strong>tempo</strong>ralidade. Há o <strong>tempo</strong> próprio daassociação livre, <strong>do</strong>s pensamentoscoloca<strong>do</strong>s em série; depois há o <strong>tempo</strong>lógico, que é diferente daquele, pois é o<strong>tempo</strong> necessário para produzir umaconclusão a partir <strong>do</strong> que não se sabe.”Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano208


▪ Tempo e strutture clinicheTempos <strong>do</strong> sujeito e o <strong>des</strong>ejo <strong>do</strong> a<strong>na</strong>lista <strong>na</strong>clínicaLenita Pacheco Lemos Duarteeste trabalho abor<strong>do</strong>Nalgumas questões de<strong>do</strong>is sujeitos, Jane, de04 anos e João, 84anos, que a partir deacontecimentos da ordem<strong>do</strong> real, <strong>do</strong> traumático– a expectativa<strong>do</strong> <strong>na</strong>scimento de um irmão e a inter<strong>na</strong>çãoe morte de um filho - <strong>des</strong>envolvemsintomas que os levam à a<strong>na</strong>lista.Procuro ilustrar, por meio de fragmentosda minha clínica, o que nos apontamRosine e Robert Lefort: “A estrutura, osignificante e a relação com o grandeOutro não concernem de maneiradiferente à criança a ao adulto. É issoque faz a unidade da Psicanálise” 240 . Sobesta ótica não há uma criança ou umadulto, há um sujeito e, se háparticularida<strong>des</strong>, elas decorrem não daidade ou <strong>do</strong> fato de ser um “sujeito pequenoou grande”, mas da relação <strong>do</strong> sujeitocom o gozo. A criança <strong>des</strong>de ce<strong>do</strong>faz escolhas que orientarão a lógica <strong>des</strong>ua existência, ou seja, faz escolhas degozo dentro de uma estruturadetermi<strong>na</strong>da pelo sintoma e pela fantasia<strong>do</strong>s pais. A diferença entre uma criança eum adulto é o encontro com o outro noato sexual, ou seja, o gozo sexual com oqual se defrontará <strong>na</strong> a<strong>do</strong>lescência.Além <strong>des</strong>tas pontuações teóricas,ressalto a questão <strong>do</strong> <strong>des</strong>ejo <strong>do</strong> a<strong>na</strong>lista.Dois <strong>tempo</strong>s, <strong>do</strong>is sujeitos. Oitentaanos cronológicos os separam. Janechega à consulta trazida pela avó,preocupada com o comportamento daneta: muito ansiosa, agressiva edispersiva <strong>na</strong> escola. No primeira sessãochega cantan<strong>do</strong> alto a música da Brancade Neve. Depois exclama: “Quero matara fada porque ela não é carinhosa240MILLER, J. (org.) A criança no discurso a<strong>na</strong>lítico:Zahar editor, 1991, p.13.comigo!” Começa a <strong>des</strong>enhar uma figurahuma<strong>na</strong> dizen<strong>do</strong>: “ Essa sou eu, mamãe,vovó e você, todas numa só.”Continuan<strong>do</strong>: “Hoje fiz um pouco decoisa errada. Bati no papai e <strong>na</strong> mamãe,mas no meu irmão fiz o maior carinho!Parei de fazer malcriação.” Malcriação?”,pontua a a<strong>na</strong>lista. “É, porque não gostode menino”. Que menino? “É o Flávio, omeu irmão que vai <strong>na</strong>scer. Papai e mamãeme batem prá valer quan<strong>do</strong> faço negócioerra<strong>do</strong>!”Jane ilustra suas histórias pintan<strong>do</strong> flores,sereias, o sol, o céu, o mar, a chuva, ovento, o tubarão, o monstro baleia e os“passarinhos tristes”. Pontua a a<strong>na</strong>lista:Tristes? “É, porque o caça<strong>do</strong>r quer comêlos”,diz Jane. Enquanto pinta, cantarola:“Rum ram rum é o tubarão. Ele não queriacomer a meni<strong>na</strong> porque achou ela bonitinha.Então ele beijou ela. Mé,mé,mé,pe, perepepe, mam, mam, mesticuia” Oque é isso? “Mesticuia é uma coisa triste,que fica com saudade. Plucaiatetambém”. Depois Jane pergunta: “Possochupar o pelinho <strong>do</strong> pincel?” Segun<strong>do</strong>Soler, “A fala irresponsável da criança [...]é solidária de uma fronteira fluida entre afantasia e a realidade” 241 . Convém darseu peso <strong>na</strong> psicanálise com as criançaspeque<strong>na</strong>s a dimensão fabulatória da fala,que é o índice de uma posição em relaçãoao gozo, ainda incompletamente decidi<strong>do</strong>.É por meio de <strong>des</strong>enhos, e de representaçõesde perso<strong>na</strong>gens de histórias infantis,advin<strong>do</strong>s de significantes apresenta<strong>do</strong>spelos Outros – pais, mães, avós esubstitutos – que ela tenta expressar suaangústia, ciúme e a ambivalência afetivadiante da aproximação <strong>do</strong> <strong>na</strong>scimento <strong>do</strong>241SOLER, C. “Le désir du psycha<strong>na</strong>lyste – Oùest la différence?”, In: La Lettre Mensuelle, Paris: n.131, p.10- 12, jul. 1994 . Tradução : SoniaMagalhães.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano209


irmão “Flávio”. Como ainda não dispõede um vocabulário adequa<strong>do</strong> e da possibilidadeda escrita, ela se utiliza de outrosrecursos para expressar a sua <strong>do</strong>r dianteda ameaça de perder seu valor fálico no<strong>des</strong>ejo <strong>do</strong> Outro, assim como perderseus objetos agalmáticos, fontes deprazer oral. Mostran<strong>do</strong>-se enciumada eentristecida, Jane exclama indig<strong>na</strong>da:“Mamãe vai dar minha mamadeira echupeta para o neném!”.Por outro la<strong>do</strong>, João, convoca a a<strong>na</strong>listaem casa. Em virtude de uma queda quedeixou-o hospitaliza<strong>do</strong> durante cerca de40 dias, sente-se inseguro para sair decasa sozinho. Angustia<strong>do</strong>, questio<strong>na</strong> “seeste sintoma é orgânico, mental ou depressão”.Relata que por ocasião de suainter<strong>na</strong>ção, seu filho, que já estava <strong>do</strong>ente,faleceu em outro hospital. Assim nãoteve a chance de acompanhá-lo nos seusúltimos momentos de vida. Refere sentirmuita falta dele, com quem contava nosmomentos de <strong>do</strong>ença. Em análise, estesujeito <strong>des</strong>fila os significantes de sua históriapessoal de maneira fluente, falan<strong>do</strong>também <strong>do</strong>s déficits auditivo, visual e olfativo,decorrentes de sua idadeavançada. Mesmo apresentan<strong>do</strong> essaslimitações, acha que sua produçãointelectual não foi afetada, manten<strong>do</strong> umhábito antigo: escrever artigos para umjor<strong>na</strong>l. Significantes não lhe faltam paracontar suas histórias, as quais procurailustrar por meio de fotos, flashesfamiliares, onde aponta vários parentesmortos, <strong>des</strong>tacan<strong>do</strong> a mãe, o pai e irmãprefererida, assim como ce<strong>na</strong>s da<strong>na</strong>tureza <strong>des</strong>truída pelo <strong>tempo</strong> e/outransformada pela mão <strong>do</strong> homem.Em uma sessão, João acha a a<strong>na</strong>listaparecida com a <strong>na</strong>morada <strong>do</strong> filhomorto, dizen<strong>do</strong>: “Ela é clara, loura, assimcomo você.” Associan<strong>do</strong> livremente,conta que sempre ia à uma lanchonete,próxima à sua casa, mas que agora temevoltar lá sozinho. Quan<strong>do</strong> foi nomear tallocal, num ato falho, disse o nome <strong>do</strong>shopping onde o filho costumava levar a<strong>na</strong>morada “clara”, indican<strong>do</strong> aqui suaidentificação com o filho morto. Estamanifestação <strong>do</strong> inconsciente, nos leva apensar <strong>na</strong> transferência. Quem sabe Joãonão <strong>des</strong>eja a a<strong>na</strong>lista como parceira, a<strong>na</strong>morada “clara”, para se sentir-seampara<strong>do</strong> e voltar a caminhar comfirmeza em direção à vida? Com muitadificuldade diante da perda real etraumática <strong>do</strong> filho, para qual João nãotem palavras para expressar, (o simbóliconão dá conta integralmente), ele vaicontan<strong>do</strong> outras histórias, inclusive sobreas mulheres. Diz ele: “As mulheres dehoje andam com partes <strong>do</strong>s seios de forase oferecen<strong>do</strong> como objetos de <strong>des</strong>ejo<strong>des</strong>cartáveis, que não servem para seremmães e esposas”. Para<strong>do</strong>xalmente, escreveartigos e<strong>na</strong>ltecen<strong>do</strong> a mulher, colocan<strong>do</strong>acomo presença imprescindível <strong>na</strong> vida<strong>do</strong> homem.Dois sujeitos tentam construir com ossignificantes “triste, filho, <strong>na</strong>scimento,morte, mãe, pai e irmãos”, cada um a seumo<strong>do</strong>, seus romances familiares. Tantoum quanto o outro se defrontam comsentimentos de perda e angústia de castração.Jane se angustia frente à possibilidadede perder o amor <strong>do</strong> Outro paternoe materno e com a separação de seus objetosde prazer. Sentin<strong>do</strong>-se <strong>des</strong>amparada,busca o simbólico para dar conta <strong>do</strong> realque a acomete. Segun<strong>do</strong> Colette Soler:“... cada criança se faz intérprete,se agarra em estabelecer suaprópria leitura <strong>do</strong> dizer <strong>do</strong> Outro,e da mãe, principalmente [...] dashiâncias <strong>do</strong> seu discurso. Ela estáevidentemente interessada em seupróprio ser, já que o que buscaperfurar aí, é tanto o mistério <strong>des</strong>ua concepção quanto o de seusexo. O interpreta<strong>do</strong> se tor<strong>na</strong>,pois, intérprete, e é neste nó dasinterpretações que jaz o segre<strong>do</strong>de todas as suas interpretações 242 ”.A questão <strong>do</strong> ser: quem sou eu paraque o Outro me fale? O que eu soucomo objeto? Na resposta da linguagemestá a questão daquilo que eu sou, poiseu só tenho acesso ao meu ser comoefeito <strong>do</strong> dito. É no campo da linguagemque se constitui o dito sem existênciateórica, o que chamamos lalangue, “alín-242SOLER, C. “A criança Interpretada” in: RevistaCarrossel, ano I, no 0, 1997, p. 18.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano210


gua 243 ”, termo que Lacan encontroumais próximo da lalação, que serelacio<strong>na</strong> com o tatibitate da criançaantes dela articular a linguagem, que, nocaso apresenta<strong>do</strong>, corresponde àqueles“mé, me’, peperepepe, mesticuia,plucaiate,man man”, expressos por Jane.Ao la<strong>do</strong> <strong>do</strong> objeto a como causa degozo temos os significantes da alínguaque permitem fazer a junção dalinguagem com o gozo. O que fica parao sujeito é que vai determi<strong>na</strong>r a formadele gozar.Retor<strong>na</strong>n<strong>do</strong> ao João, este sofre com aperda <strong>do</strong> filho e com a possibilidade deperder sua autonomia, exclaman<strong>do</strong> revolta<strong>do</strong>:“preciso da minha mulher, comouma bengala para me acompanhar a rua,coisa que nunca me aconteceu!” A velhiceé muito triste... “Simultaneamente,apontan<strong>do</strong> uma rosa para a<strong>na</strong>lista, exclama:“Eu <strong>na</strong>moro o jardim da minha casa,vibro com o <strong>na</strong>scimento e a ternura deuma flor!”Nos <strong>do</strong>is casos observamos sujeitosem transferência com a a<strong>na</strong>lista, que paraum representa a “mãe, avó, fada outubarão” e que para o outro está no lugarda “<strong>na</strong>morada clara” <strong>do</strong> filho, da“mulher bengala” ou da irmã A<strong>na</strong>.Além disso, temos duas formas distintasde dizer <strong>do</strong> real, ameaça<strong>do</strong>r, avassala<strong>do</strong>r,que o simbólico não dá conta de esvaziartotalmente. Expressões <strong>do</strong> sujeito <strong>do</strong> inconsciente,sujeito <strong>do</strong> <strong>des</strong>ejo, dividi<strong>do</strong>pelo sintoma. O inconsciente, “estrutura<strong>do</strong>como uma linguagem” segun<strong>do</strong> Lacan,tem uma lógica e uma articulaçãoprópria, que <strong>des</strong>conhece a contradição; eé a<strong>tempo</strong>ral, como diz Freud.O que se a<strong>na</strong>lisa numa análise? Comoindica Soler: “Em termos freudianos a<strong>na</strong>lisa-seo sintoma e, de acor<strong>do</strong> com os ensi<strong>na</strong>mentosde Lacan pode-se generalizar,dizen<strong>do</strong>-se que se a<strong>na</strong>lisam as relações <strong>do</strong>sujeito com o real: o real que se apresentasob a espécie <strong>do</strong> sexo e <strong>do</strong> gozo 244 ” . Arespeito <strong>des</strong>te ponto, adulto e criança diferem.A questão coloca-se em saber se oa<strong>na</strong>lista pode se defrontar com não importaque relação ao real e, mais precisamente,se o <strong>des</strong>ejo <strong>do</strong> a<strong>na</strong>lista pode operarsob não importa em que esta<strong>do</strong> <strong>do</strong>ser. O <strong>des</strong>ejo <strong>do</strong> a<strong>na</strong>lista enquanto defini<strong>do</strong>como elemento da estrutura <strong>do</strong> discurso,isto é, como parceiro <strong>do</strong> sujeitoa<strong>na</strong>lisante, não poderia operar senãoquan<strong>do</strong> certas condições se encontramrealizadas: sobretu<strong>do</strong> que o “lugar níti<strong>do</strong><strong>do</strong> <strong>des</strong>ejo” esteja posto, como Lacan <strong>des</strong>ignou.243LACAN, J. Conferência in Ginebra sobre elsintoma. In Intervenciones y textos 2. Buenos Aires:Ma<strong>na</strong>ntial, 1975.244MILLER, J. (org.). A criança no discurso a<strong>na</strong>lítico.Zahar editor, 1991, p. 13.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano211


▪ Tempo e strutture clinicheO Tempo e a construção da metáfora deliranteGeorgi<strong>na</strong> CerquiseAprática psica<strong>na</strong>líticaestá relacio<strong>na</strong>da, intrinsecamente,com o conceitode <strong>tempo</strong>. Em geral,ao submeter-se auma psicanálise, osujeito (1) retoma ofluxo de sua história,explicitan<strong>do</strong> a <strong>des</strong>continuidade <strong>tempo</strong>ral<strong>do</strong> inconsciente, que ex-siste, insiste ecomparece <strong>na</strong>s reminiscências eelaborações: “Não existe <strong>na</strong>da quecorresponda à idéia <strong>do</strong> <strong>tempo</strong> noinconsciente, não há reconhecimento dapassagem <strong>do</strong> <strong>tempo</strong> (2)”. A Psicanálisetrabalha com um <strong>tempo</strong> re-construí<strong>do</strong>, apartir da escuta da realidade psíquica,possibilitan<strong>do</strong> ao sujeito umaapropriação elaborada da sua história.Lacan observa sobre a construção artificial<strong>do</strong> <strong>tempo</strong>, para interrogar sobre oque insere o sujeito numa escala<strong>tempo</strong>ral razoável: “Onde pode estar amola da exatidão, a não ser justamenteno fato de se porem os relógios emconcordância?(3)”. Na clínica da psicose,pela via <strong>do</strong> real, observa-se aimpossibilidade da orde<strong>na</strong>ção da<strong>tempo</strong>ralidade <strong>na</strong> cadeia significante.Existe um <strong>tempo</strong> que não para dechegar; o foracluí<strong>do</strong> pelo sujeito não cessade reproduzir-se, marcan<strong>do</strong> a ausência<strong>do</strong> ponto de basta, de amarração da funçãofálica.Para Lacan, tal qual para Freud, a perdada realidade e a formação delirante (4)apontam para um futuro, um <strong>tempo</strong> assintótico,infinitamente prolonga<strong>do</strong>. Nocaso Schreber, a sua transformação emmulher de Deus se dará num futuro distante:“Enquanto o futuro não acontece,cada qual continua seu trabalho de significantização<strong>do</strong> real para apaziguar ogozo que localiza parcialmente o Outro<strong>do</strong> delírio (5)”.Freud formula que, “no méto<strong>do</strong> <strong>des</strong>contínuo<strong>do</strong> sistema Pcpt-Cs, temos aorigem <strong>do</strong> <strong>tempo</strong> (6)”. A falta de continuidadeda percepção consciente <strong>do</strong> eudá a noção <strong>do</strong> <strong>tempo</strong>, ou seja, o carrilhãoda <strong>tempo</strong>ralidade se estabelece no intervalo,<strong>na</strong> hiância. No perío<strong>do</strong> de sua segundainter<strong>na</strong>ção, Schreber (7) comprovaa tese freudia<strong>na</strong>. Em esta<strong>do</strong> de vigíliaconstante – uma insônia sequer atenuadacom a medicação – e sem nenhum intervaloperceptivo para seu aparelho psíquico,ele perde a referência ao <strong>tempo</strong> que omantinha em sua subjetividade:“Uma virada fatal para ahistória da Terra e dahumanidade pareceu-me, então,indicada pelos acontecimentosde um único dia, <strong>do</strong> qual me recor<strong>do</strong>claramente, em que sefalou de extinção <strong>do</strong>s relógios<strong>do</strong> mun<strong>do</strong>, e simultaneamenteocorreu um afluxo contínuo, deuma rara abundância de raiospara o meu corpo (8)”.Observa-se aí o exemplo da relação entreos fenômenos elementares e a <strong>des</strong>ordemcronológica. A clínica psica<strong>na</strong>líticacomprova que, <strong>na</strong> psicose, é impossíveldissociarem-se as perdas da realidade psíquicadas de referência <strong>tempo</strong>ral – fatorque revela a <strong>des</strong>orientação e obnubilação<strong>do</strong> paciente, explicitada pela tentativa deremodelar a realidade através das aluci<strong>na</strong>çõese <strong>do</strong>s delírios.Lacan (9) explicita que, para regular orelógio como instrumento de exatidão, épreciso uma unidade de <strong>tempo</strong>, tomadaemprestada, que se refere ao real, poisvolta sempre ao mesmo lugar. Schreberrevela, através da aluci<strong>na</strong>ção, que a <strong>des</strong>ar-Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano212


ticulação <strong>do</strong> <strong>tempo</strong> e o gozo <strong>na</strong> psicoseestão relacio<strong>na</strong><strong>do</strong>s. Verifica-se, assim, aposição de um sujeito perdi<strong>do</strong> no abismo<strong>do</strong> <strong>tempo</strong>, no vazio que produz uma <strong>des</strong>organização<strong>do</strong> mun<strong>do</strong> que o rodeia.O <strong>tempo</strong> <strong>do</strong>s sintomas:As <strong>des</strong>cobertas freudia<strong>na</strong>s, realizadas<strong>na</strong> escuta <strong>do</strong>s sintomas e dasreminiscências <strong>do</strong>s pacientes, permitirama teorização sobre a importância <strong>do</strong><strong>tempo</strong> <strong>na</strong> estruturação <strong>do</strong> sujeito. Po<strong>des</strong>etambém pensar no <strong>tempo</strong> como ummo<strong>do</strong> verbal, pela via <strong>do</strong> significante. Emoutras palavras, passa<strong>do</strong>, presente efuturo estão revela<strong>do</strong>s no discurso <strong>do</strong>sujeito, embora não seja regra geral. Napsicose, escutamos sujeitos queapresentam perdas da percepção da<strong>tempo</strong>ralidade; a foraclusão (10) <strong>do</strong>Nome-<strong>do</strong>-Pai impede a organização dacadeia significante e as mensagens ficam<strong>des</strong>truídas, ininteligíveis. Lacan (11) trazo caso <strong>do</strong> Homem <strong>do</strong>s Lobos parainterrogar “Qual é o valor <strong>do</strong> passa<strong>do</strong> <strong>do</strong>sujeito?”, chaman<strong>do</strong> atenção para apouca importância de o sujeitorememorar, no senti<strong>do</strong> intuitivo dapalavra, os eventos forma<strong>do</strong>res da suaexistência. Na verdade, o centro degravidade <strong>do</strong> sujeito é a síntese presente<strong>do</strong> passa<strong>do</strong>, a que se chama história: “Oque conta é o que ele disso reconstrói(12)”.É preciso ir mais além da lembrança, ea clínica da psicose atesta isso: as lembrançasnão são associadas, uma vez que,<strong>na</strong> psicose, o <strong>tempo</strong> se <strong>des</strong>estrutura e seconfunde por falta da significação fálica.Escutamos alguns pacientes psicóticosrelembrarem “algo de seu passa<strong>do</strong>”;todavia, não conseguem associar o que“irrompe” no discurso, e a causa de sua<strong>do</strong>ença. Com diagnóstico de paranóia, apaciente traz uma lembrança <strong>do</strong> primeiro<strong>tempo</strong> da aluci<strong>na</strong>ção <strong>na</strong> infância:“Meu pai brigava, minha mãechorava, ele passou a mão nomeu rosto e saiu pela janela dasala, o gênio da Lâmpada deAladim, voava e passava <strong>na</strong>s pare<strong>des</strong><strong>do</strong>s prédios vizinhos.Muito lin<strong>do</strong>, era um bommotivo, isso foi quan<strong>do</strong> eracriança”.Aqui o ponteiro <strong>do</strong> relógio aponta parao <strong>tempo</strong> no passa<strong>do</strong> a cruzar,efetivamente, o momento crítico daaluci<strong>na</strong>ção <strong>do</strong> sujeito e sua fala. O Outrosem barra passeia pelas pare<strong>des</strong>,preenchen<strong>do</strong>, ocupan<strong>do</strong> o lugar deausência da metáfora pater<strong>na</strong>.Tempo de construção da metáforadelirante:A metáfora delirante é uma construçãoque vem substituir a ausência dametáfora pater<strong>na</strong>, como uma daspossíveis tentativas de simbolização, deestabilização <strong>do</strong> sujeito. Conformerecorte clínico apresenta<strong>do</strong>, a lembrançanão é a gera<strong>do</strong>ra de construções, pois o<strong>tempo</strong> <strong>do</strong> passa<strong>do</strong> não está significa<strong>do</strong>enquanto tal. Lacan diz que: “O Outroestá excluí<strong>do</strong> <strong>na</strong> fala delirante; daí, umfenômeno bruto: a perplexidade. E épreciso muito <strong>tempo</strong> para que o sujeitopsicótico tente restituir uma ordemdelirante em torno disso (13)”. Osignificante “fecun<strong>do</strong>”, apregoa<strong>do</strong> porFlechsig quanto à prescrição <strong>do</strong>s novossoníferos, é utiliza<strong>do</strong> por Schreber paradar origem, depois de longo perío<strong>do</strong> deinter<strong>na</strong>ção, à possibilidade de fazer umaamarração <strong>na</strong> cadeia significante, que seservirá da causalidade psíquica <strong>na</strong> construçãoda metáfora delirante: “Sou umaMulher que vai copular com Deus paragerar uma nova raça”.Trazemos um caso de pacienteesquizofrênico, atendi<strong>do</strong> no intervalo deausência da a<strong>na</strong>lista que o acompanhavapor dez anos. Curiosamente, apesar dagravidade <strong>do</strong>s sintomas, com váriastentativas de suicídios e inter<strong>na</strong>ções,acompanhamos, <strong>na</strong> ausência da referidaa<strong>na</strong>lista, uma contenção <strong>do</strong>s fenômenoselementares. Ele retoma “seu trabalho(14)” e comparece às sessões com aa<strong>na</strong>lista substituta, relatan<strong>do</strong> progressosde escrita e diminuição das consultascom o psiquiatra, sempre se referin<strong>do</strong> ao<strong>tempo</strong> e ao compromisso de retorno daa<strong>na</strong>lista. A <strong>tempo</strong>ralidade para ele émarcada pela correspondência escri-Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano213


ta/a<strong>na</strong>lista ausente. “Hoje é o último diaque venho aqui. Minha a<strong>na</strong>lista voltou eeu a escolho, pois temos um caso deamor platônico”. O retorno marca<strong>do</strong>pela a<strong>na</strong>lista fez um ponto de amarração,deu um contorno no <strong>tempo</strong>, e a esperafixou o gozo.Levan<strong>do</strong>-se em conta os casos clínicosapresenta<strong>do</strong>s, se o <strong>tempo</strong> <strong>na</strong> psicose é daordem <strong>do</strong> real, entendemos que a construçãoda metáfora delirante é tentativade cavar um momento de apaziguamento<strong>do</strong> que não cessa de retor<strong>na</strong>r, instalan<strong>do</strong>um intervalo no <strong>tempo</strong>-futuro <strong>do</strong> “parasempre” <strong>do</strong> retorno <strong>do</strong> foracluí<strong>do</strong>.Fi<strong>na</strong>lizan<strong>do</strong>, para Lacan (15), a falta <strong>do</strong>Nome-<strong>do</strong>-Pai abre um furo no significa<strong>do</strong>,que dá inicio à cascata de remanejamentos<strong>do</strong> significante, de onde provémo <strong>des</strong>astre crescente <strong>do</strong> imaginário, atéque seja alcança<strong>do</strong> o nível em que significantee significa<strong>do</strong> se estabilizam <strong>na</strong> metáforadelirante. E é preciso muito <strong>tempo</strong>para que o sujeito psicótico tente restituiruma ordem delirante em torno disso.Referências Bibliográficas:(1) Na estrutura clínica da neurose.(2) FREUD, Sigmund. [1932]. A dissecaçãoda perso<strong>na</strong>lidade psíquica. In: Obraspsicológicas completas. Edição StandardBrasileira (ESB), Rio de Janeiro: Imago, Vol.XXII (1974: 95).(3) LACAN, Jacques. [1954-55]. O seminário,Livro 2: O eu <strong>na</strong> teoria de Freud e <strong>na</strong> técnicapsica<strong>na</strong>lítica. Rio de Janeiro: Zahar. (1985:372).(4) FREUD, Sigmund. [1911]. Notaspsica<strong>na</strong>líticas sobre um relato autobiográficode um caso de paranóia. In: Obras psicológicascompletas. Edição Standard Brasileira 1974.Vol. XII. (1974: 68).(5) QUINET, Antonio. Autismo e esquizofrenia<strong>na</strong> clínica da esquize. (1999:104) Marca D’água.Rio de Janeiro.(6) FREUD, Sigmund. Uma nota sobre obloco mágico. [1925-1924]. In: Obraspsicológicas completas. Edição StandardBrasileira (ESB), Rio de Janeiro: Imago, vol.XIX (1974: 290).(7) Perío<strong>do</strong> de março a junho de 1894.8 SCHREBER, Paul Daniel. Memórias de um<strong>do</strong>ente de nervos. São Paulo: Paz e Terra (1995:880).(9) LACAN, Jacques. [1954-1955]. Oseminário, Livro 2: O eu <strong>na</strong> teoria de Freud e <strong>na</strong>técnica da psicanálise. Rio de Janeiro: Zahar(1985: 372).(10) Conceito de foraclusão como mo<strong>do</strong> deexpulsão <strong>do</strong> significante da Lei <strong>do</strong> pai, dealguém para fora das leis da linguagem.(11) LACAN, Jacques: O seminário, Livro 1: Osescritos técnicos de Freud [1953-54]. Rio deJaneiro: Zahar. (1979: 22).(12) Idem, ibidem.(13) LACAN, Jacques. O seminário, Livro 3:As psicoses [1955-56]. Rio de Janeiro: Zahar.(1985: 65).(14) Tradução das letras das músicas de BobDylan.(15) LACAN, Jacques. Escritos. Rio deJaneiro: Zahar. (1998: 584).Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano214


▪ Tempo e strutture clinicheEl tiempo cíclico de las psicosisGladys MattaliaLa imposibilidad experimentadadel discursopulverulento es el caballode Troya por <strong>do</strong>ndeentra, en la ciudad deldiscurso, el amo que esen ella el psicótico.Jacques Lacan – 1967.Si partimos de la afirmación sostenidapor Lacan, a lo largo de su enseñanza,que las psicosis no es un caos, un<strong>des</strong>orden, sino un nuevo orde<strong>na</strong>mientodel mun<strong>do</strong>: un orden del sujeto; quierotrabajar en este recorri<strong>do</strong> las incidenciascausales de la ausencia del significanteprimordial y las consecuencias, para unsujeto psicótico, de la falla en la operaciónde separación que conde<strong>na</strong> a las psicosisa transitar por “fuera-del-inconsciente”o por “fuera-de-discurso”.Me detendré particularmente en las incidenciassobre la constitución de la <strong>tempo</strong>ralidaden esta estructura, cuan<strong>do</strong> laBejahung primordial ha si<strong>do</strong> forcluída.El sujeto psicótico, sea en la “reiteración”esquizofrénica o en la “retroacciónen un tiempo cíclico” de la paranoia, nosilumi<strong>na</strong> sobre un uso particular del tiempo,que hace de las psicosis u<strong>na</strong> estructurade certeza.Partiré de algu<strong>na</strong>s consideracionessobre la constitución de la Bejahung –afirmación- primordial y de lo que quedafuera de la simbolización, y por lo tantolo que es del orden de la Verwerfung –rechazo-y que fue traduci<strong>do</strong> por Lacan, alfi<strong>na</strong>l de su Semi<strong>na</strong>rio 3, Las Psicosis,como forclusión.Esto constituye <strong>do</strong>s modalida<strong>des</strong> sintomáticas,<strong>do</strong>s estructuras diferenciadas:neurosis y psicosis. Dos mo<strong>do</strong>s de existencia:existir en lo simbólico y existir enlo real constituyen <strong>do</strong>s estilos claramentediferencia<strong>do</strong>s.Reiteración esquizofrénicaDos textos freudianos ilumi<strong>na</strong>n el trabajode Lacan: De la historia de u<strong>na</strong> neurosisinfantil…-1914- y La Negación-1925-.Del primero extrae Lacan, un hechoclínico que constata u<strong>na</strong> fórmula: “Loque está forcluí<strong>do</strong> de lo simbólicoretor<strong>na</strong> en lo real”. Del segun<strong>do</strong> un datode estructura: es la “hiancia de un vacío”lo que produce lo simbólico.Vayamos primero a la viñeta clínica dela pequeña aluci<strong>na</strong>ción del “de<strong>do</strong> corta<strong>do</strong>”de Serguei Constantinovich Pankejeff(inmortaliza<strong>do</strong> por Freud como “ElHombre de los Lobos”) conocida por to<strong>do</strong>sy trabajada por muchos.“Tenien<strong>do</strong> cinco años jugaba en eljardín, al la<strong>do</strong> de mi niñera, tallan<strong>do</strong> u<strong>na</strong><strong>na</strong>vajita en la corteza de uno de aquellosnogales , que <strong>des</strong>empeñaban también unpapel en mi sueño. De pronto observé,con terrible sobresalto, que me había corta<strong>do</strong>el de<strong>do</strong> meñique de la mano (¿derechao izquierda?) de tal manera, que sólopermanecía sujeto por la piel. No sentía<strong>do</strong>lor ninguno, pero sí un mie<strong>do</strong> terrible.No me atreví a decir <strong>na</strong>da a la niñera, queestaba a pocos pasos de mí, me<strong>des</strong>plomé en el banco más próximo ypermanecí senta<strong>do</strong>, incapaz de mirarmeel de<strong>do</strong>. Por último, me tranquilicé, memiré el de<strong>do</strong> y vi que no tenía en élherida algu<strong>na</strong>.”Es interesante ver que el relato está calca<strong>do</strong>sobre lo vivi<strong>do</strong>, sin localización<strong>tempo</strong>ral. Relata<strong>do</strong> como es vivi<strong>do</strong>. U<strong>na</strong>suspensión en la posibilidad de hablar.“Hay aquí abismo, u<strong>na</strong> picada <strong>tempo</strong>ral,un corte de la experiencia, <strong>des</strong>pués de laEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano215


cual resultó que no tenía <strong>na</strong>da, to<strong>do</strong>terminó, no hablemos más de ello”Freud lo señala como un fenómenomuy especial: no saber <strong>na</strong>da de la cosa, nisiquiera en el senti<strong>do</strong> de la represión.Lo que es rehusa<strong>do</strong> en el orden simbólico,vuelve a surgir en lo real.Este fenómeno aluci<strong>na</strong>torio nos hablade la historia del sujeto en el ordensimbólico. Nos habla de un sujeto en relació<strong>na</strong> la castración.No hubo para él Bejahung, afirmacióndel plano genital y la castración se manifiestaen lo imagi<strong>na</strong>rio de la vivencia aluci<strong>na</strong>toria.Tampoco hay otro a quiéncontar la experiencia, ni rastros de emoción…sólo la vivencia de un sentimientocatastrófico. Tan sólo un mun<strong>do</strong> exteriorinmediato.“El sujeto no es en absoluto psicótico.Sólo tiene u<strong>na</strong> aluci<strong>na</strong>ción. Podrá serpsicótico más adelante, pero no lo es enel momento en que tiene esa vivencia absolutamentelimitada, nodal, extraña a lasvivencias de su infancia, totalmente<strong>des</strong>integrada. En ese momento de suinfancia <strong>na</strong>da permite clasificarlo comoun esquizofrénico y, sin embargo, se trataen efecto de un fenómeno de psicosis”.El esquizofrénico se empeña en “reiterarese paso”, lo cual cae en saco rotopuesto que para él lo simbólico es real.El Hombre de los Lobos, que al fi<strong>na</strong>l <strong>des</strong>u vida, todavía pintaba tarjetas postalescon la esce<strong>na</strong> del sueño de los “lobos enel nogal”. Quedó fija<strong>do</strong> en el instante dever, en “la alie<strong>na</strong>ción de su verdad” fantasmática.La psicosis, escribe Freud,“adquiere su fuerza de convicción de unfragmento de verdad histórico vivencialque se ubica en el lugar <strong>do</strong>nde la realida<strong>des</strong> rechazada”El esquizofrénico se siente víctimapasiva de lo que le llega, como <strong>des</strong>de elexterior, y esto por el defecto de la <strong>des</strong>imbolización primordial que conmueveto<strong>do</strong> el edificio subjetivo. Parafrasean<strong>do</strong>a Freud diremos: así como “lai<strong>na</strong>lterabilidad de lo reprimi<strong>do</strong> quepermanece insensible al tiempo” -en lasneurosis- así también se constata, lai<strong>na</strong>lterabilidad de lo forcluí<strong>do</strong> quepermanece insensible al tiempo – en laspsicosis. El Hombre de los Lobos,nombre hecho de goce, no cesa de no escribirse,de reiterarse, de sufrirse, de eternizarseen el instante de ver de su fantasmaque anula el tiempo de comprender ycolapsa el momento de concluir. Todau<strong>na</strong> vida indexada a la imposibilidad de lasubjetivación de la esce<strong>na</strong> traumática.El tiempo esquizofrénico es un“tiempo sin Otro”, por lo tanto no es untiempo que se pierde o se apresure o seprocastine… Es un tiempo que no incasus raíces en el Otro del “tesorosignificante”, y que se traduce por lainfinitud de secuencias comenzadas “u<strong>na</strong>y otra” vez. Recuer<strong>do</strong> un sujeto reduci<strong>do</strong>a la frase, frase repetida, mas nointerrumpida: “El gor<strong>do</strong> Mario se hacompra<strong>do</strong> u<strong>na</strong> moto…” Minutos, horas,días, sema<strong>na</strong>s, meses, años…la púarayada en el mismo disco, pero sin laposibilidad de marcar jamás un surcocomo un resto de inscripción. Esta fraserepetida es la garantía, el escasoreaseguro de la realidad. Tiene queasegurarse de esto a cada instante.El significante en lo real de la esquizofrenia,esa existencia en lo real, <strong>do</strong>nde lax del sujeto falta y, por ende, la funciónde representación significante (S1-S2).Sólo resta un enjambre de zumbi<strong>do</strong>ssignificantes (S1, S1, S1) que al norepresentarlo, lo dejan libra<strong>do</strong> a la tiraníade la fragmentación y la esquicia de lasidentida<strong>des</strong>, de los objetos, de lostiempos… en un “más acá” de laalie<strong>na</strong>ción a los significantes del Otro.Un sujeto “fuera-del-inconsciente” está“(…) preso de lo múltiple novectorializa<strong>do</strong>, de cronologías ahistóricasque yuxtaponen hechos y datos sinorde<strong>na</strong>rlos” . Viene a mi memoria el casode un joven sujeto que en u<strong>na</strong> de laspresentaciones de enfermos, en nuestroColegio Clínico en el norte de Argenti<strong>na</strong>,decía: “A mi hermano lo mataron de untiro en la cabeza, de allí yo me enloquecí,fue cuan<strong>do</strong> me inter<strong>na</strong>ron, yo no existíatodavía, no había <strong>na</strong>ci<strong>do</strong>…”. La “muertedel sujeto” estaba fechada antes de su<strong>na</strong>cimiento. U<strong>na</strong> muerte resultante de lano afirmación de la simbolizaciónprimordial, preso de un “no” forclusivo,Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano216


para <strong>na</strong>da discordancial, que impidió lainscripción del sujeto en el “sentimientode la vida”. Muerte que se fenome<strong>na</strong>lizaen u<strong>na</strong> pluralidad de manifestaciones:abulia, estereotipias, “veleida<strong>des</strong> inoperantes”…Luego de un trabajo sosteni<strong>do</strong>, u<strong>na</strong>mujer había construi<strong>do</strong> penosamente que“<strong>do</strong>s salchichas y un huevo”, ofrecidaspor su madre, eran la certificación de quela “quiso hombre”. La “representaciónde cosas” freudia<strong>na</strong>, el tratar las palabrascomo cosas (Sachvorstellungen) seefectiviza en los fenómenos en que lascosas copulan entre sí. Las palabras hanperdi<strong>do</strong> su calidad de significantes,reducidas a simple materia sonora ovisual. El esquizofrénico dispone de lalengua, por ello habla, pero no disponede lo simbólico. Como dijimos un sujeto“fuera-del-inconsciente”, sin Otro, por elfracaso de la bejahung primordial.Retroacción en un tiempo cíclicoLa “reiteración” esquizofrénica es biendiferente a la “retroacción en un tiempocíclico” de la paranoia. Tiempo cíclicoque evoca, a mi entender, el tiempo cíclicoen la antigüedad oriental y retoma<strong>do</strong>por Mircea Eliade bajo el signo del“eterno retorno”. El psicótico estáconde<strong>na</strong><strong>do</strong> al eterno retorno de suexistencia en lo real, que al decir deLacan:“hace tan difícil la a<strong>na</strong>mnesia <strong>des</strong>us perturbaciones, de fenómenoselementales que son solamentepresignificantes y que no logransino <strong>des</strong>pués de u<strong>na</strong> organizacióndiscursiva larga y penosa establecer,constituir, ese universosiempre parcial que llaman un delirio.”El paranoico encuentra u<strong>na</strong> soluciónque implica el tiempo, se mantiene en laalie<strong>na</strong>ción a la cade<strong>na</strong> significante yconserva la relación al Otro en la gravidezde su delirio. Otro que goza de él, unOtro “sin barradura” como lo es el Diosde Schreber. Al “estasis” de la abulia esquizofrénicase opone el “éxtasis” de lavoluntad de goce de la paranoia, en estarelación particular de Schreber con suDios.En De u<strong>na</strong> cuestión prelimi<strong>na</strong>r…Lacannos da u<strong>na</strong> fórmula:“Sin duda la adivi<strong>na</strong>ción del inconscienteha adverti<strong>do</strong> muypronto al sujeto de que, a falta depoder ser el falo que falta a lamadre, le queda la solución de serla mujer que falta a los hombres”.U<strong>na</strong> solución prematura, u<strong>na</strong> conclusió<strong>na</strong>presurada para poder cerrar el agujerodeja<strong>do</strong> por la ausencia de la significaciónfálica. En la paranoia lo que estáforcluí<strong>do</strong> es el significante del Nombredel-Padreque no permite lametaforización del Deseo de la Madre.En la paranoia está conservada la x delsujeto de la Bejahung primordial, máspróximo al sujeto dividi<strong>do</strong>, que al sujetode la esquicia. Pero, falta elabrochamiento del segun<strong>do</strong> tiempo de lametáfora pater<strong>na</strong> que incluiría al sujetoen el orden del discurso. El sujetoparanoico es un “fuera-de-discurso”,pero conserva en la metonimia de lossignificantes u<strong>na</strong> relación particular alOtro. El fuera-de-discurso del sujetoSchreber se presenta como unsignificante que no representa al sujeto yque no pone barrera a su goce. EntreDios y Schreber hay u<strong>na</strong> relación sexual.La relación sexual es posible.En la paranoia encontramos laestructura de la retroacción <strong>tempo</strong>ral (aposteriori – après-coup) propia de laestructura significante, pero bajo u<strong>na</strong>forma cíclica del tiempo o bajo losfenómenos elementales que dan cuentade la muerte del sujeto a consecuencia dela forclusión. Y lo que ha <strong>des</strong>falleci<strong>do</strong> endemostrase es el ser de goce del sujeto,ser que se precipita a responder por lametáfora delirante.En De u<strong>na</strong> cuestión prelimi<strong>na</strong>r… Lacanconstruye el Esquema I, paraexplicar las psicosis (Po y Φo) y noshabla de la relación “asintótica” infinita,que une al yo delirante con el otro divino.U<strong>na</strong> divergencia hiperbólica en el espacioy el tiempo. Señalan<strong>do</strong> que Freud ya loEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano217


había intui<strong>do</strong> con su término:asymptotisch.En Schreber, varios momentos lógicosy <strong>tempo</strong>rales:Primero: no puede “ser el falo que lefalta a la madre” (“non” S=). Instantede ver.Segun<strong>do</strong>: “ser la mujer que le falta a loshombres” y esto se expresa en la frase interrumpidao fantasía pre-consciente:Sería hermoso ser u<strong>na</strong> mujer en momentodel acoplamiento. La pre-psicosis.Pero, “ser la mujer que le falta a loshombres” no es u<strong>na</strong> solución, ya que nohay significación fálica (), sino que hayo. No hay para el sujeto Schreber el“conjunto de los hombres”, entonces noes suficiente ser la mujer de los hombres.“Ser la puta de los hombres”, no cierra laecuación que no se produjo, no cierraS=. Los hombres son tan improbablescomo él mismo. To<strong>do</strong>s están<strong>des</strong>provistos de falo. Tiempo decomprender.Tercero: la Versöhnung (sacrificio). Lasalida es el sacrificio: sufrir laEnt’mann’ung - eviración, para luegoVer’wei’blichung - transformación enmujer. Necesita hacer el sacrificio de lanorma masculi<strong>na</strong>, norma viril, de lonorm-mâle (norma-macho). Momentode concluir.U<strong>na</strong> construcción de tal envergadurano puede hacerse por fuera del tiempo, aPaul Daniel Schreber le ha toma<strong>do</strong> todau<strong>na</strong> vida y, sobre to<strong>do</strong>, varias escansioneslógicas y <strong>tempo</strong>rales.Lo que la Presentación de enfermosnos enseñaPara concluir, brevemente un caso deun sujeto paranoico en la Presentaciónde enfermos de nuestro Colegio Clínico:La ausencia del significante primordialdel Nombre-del-padre lo constatamos enM.: “sin <strong>na</strong>die que me diga qué hacer ome lleve de la mano”. Un sujeto que definesu infancia como “muy feliz”. U<strong>na</strong>infancia sin conflictos, podemos agregar:sin indica<strong>do</strong>res de neurosis infantil. Unniño: “infantil, chiquilín, inocente, ingenuo…”.Un niño muy aleja<strong>do</strong> del “perversopolimorfo” freudiano.Esto es claro en M. <strong>do</strong>nde su mun<strong>do</strong>se orde<strong>na</strong> alrede<strong>do</strong>r de variossignificantes: “ser conta<strong>do</strong>r”, “ser jefe”,“denunciar las estafas”. Su dimensiónética frente al mun<strong>do</strong> corrupto. El rigor yla dignidad del sujeto psicótico.En <strong>do</strong>s momentos de su vida – <strong>do</strong>s esce<strong>na</strong>s- aprendió la lección del otro, <strong>do</strong>smomentos de alie<strong>na</strong>ción, pero sin apropiarsedel discurso, sin incluirse en él:-“Unos minutos en el calabozo bastópara que aprendiera la lección…” y ano escaparse jamás de la escuela.“A los 16 años, to<strong>do</strong> se tergiversó, maduréde golpe. Era ingenuo hasta ese entoncesen lo sexual, porque mi padre nome comentó <strong>na</strong>da, y empecé a <strong>des</strong>arrollarmi curiosidad. Un profesor de a<strong>na</strong>tomía,me enseño sobre la sexualidad femeni<strong>na</strong>y masculi<strong>na</strong>, y me llevo a la madurezhuma<strong>na</strong>…” U<strong>na</strong> lección de a<strong>na</strong>tomía leindicó el camino de la diferencia sexual.La psicosis nos presenta un sujeto noinscripto en la función fálica. Un sujetoque mira la vida, <strong>des</strong>de afuera, sin incluirse:“el río en el que se bañaban loscorpulentos, yo no era así, prefería lo intelectual”.Su lógica sexuada es: “To<strong>do</strong>sfálicos corpulentos”. Pero, él no está inclui<strong>do</strong>en el universo fálico de “to<strong>do</strong>s loshombres corpulentos” y se inscribe en laexcepción, M. hace excepción aluniversal fálico. Más bien se ubica en loque hace rasgo diferencial. M. no pu<strong>do</strong>,por incidencia de la forclusión,inscribirse en la función fálica, que regulael goce del órgano.Su “letra” es un “no a leer”. Un estudiante“normal”, que “estudia y estudia yestudia…”. M. es un sujeto “normal”,pero no es “norm-mâle” (norma-macho).No está regi<strong>do</strong> por la norma, que hace almacho. Se incluye, más bien, dentro deluniverso de los que tienen “capacida<strong>des</strong>diferentes”, pero vive en un mun<strong>do</strong> queno encaja. Es muy significativa la fraseque denuncia su posición ética: “si to<strong>do</strong>srespetaran a los otros, to<strong>do</strong> el mun<strong>do</strong>sería mejor”. ¡Cierto! Pero, es justamenteesto, lo que lo deja por fuera: “el solteroque sigo sién<strong>do</strong>lo”. Es más, cuan<strong>do</strong> seEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano218


e<strong>na</strong>mora son amores de excepción:“judía” “raza aria”.Vemos momentos de irrupción delgoce del órgano, “momentos locos”, luegode que elige u<strong>na</strong> mujer y, a pesar <strong>des</strong>us artilugios (asa<strong>do</strong>s, flores…) no pue<strong>des</strong>educirla y se aboca a un goce loco, sinregulación.En un momento de la entrevista nosentrega su fórmula: “Cuán<strong>do</strong> me recibí,me metía en to<strong>do</strong>s la<strong>do</strong>s, como las mujeresa ‘revolear las chancletas’ ”.U<strong>na</strong> lógica sexuada, la de M., quedivide los sexos en: “mujereschancletas / hombres hojotas”Hace u<strong>na</strong> condensación: “revolear la cartera”y “chancletear” y dice: “revolear lachancleta”. Un ¿“empuje a la mujer”?,otro rasgo de la psicosis. Toma un rasgode lo femenino para nombrar su gocesexual…La mujer no es un Otro diferente, sinoun “otro pareci<strong>do</strong>”, otro especular.Sabe claramente la diferencia sexual:“los hombres usan hojotas”, pero M. a lahora de gozar “revolea la chancleta”. ¿Suórgano, u<strong>na</strong> chancleta? Hay que ver…Ningu<strong>na</strong> va para hacerla su mujer…darle un hijo… Valen más la patria, losafectos, sus padres.Por otra parte, vemos en M. que su psicosisse disimula bajo u<strong>na</strong> hiper-normalidad:“uno tiene capacida<strong>des</strong> diferentes, ou<strong>na</strong> constitución física mejor, yo no soyatleta, lo mío es lo intelectual, si to<strong>do</strong>s respetara<strong>na</strong> los otros, to<strong>do</strong> el mun<strong>do</strong> seriamejor…”M. nos habla de sus padres no biológicos:“Tata Dios”, “profesor dea<strong>na</strong>tomía”, los “padres espirituales”.Al nombrarlos, se nombra -renglón segui<strong>do</strong>- con un nombre que le dio, comosuplencia, su profesión: “Soy el mejoreconomista del mun<strong>do</strong>, de la macro y microeconomía…”El es el mejor economista: suma, resta,calcula, organiza y dirige empresas.Puede transformar to<strong>do</strong>, incluso unpsiquiátrico, en un negocio rentable…Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano219


▪ Tempo e strutture clinicheTemporalidad del arrepentimientoPatricia MuñozEste título es u<strong>na</strong>redundancia pues elarrepentimiento en símismo, implica untiempo anterior en el cualse realizo algo de lo cualuno siente pe<strong>na</strong> y seculpa por ello. Sien<strong>do</strong>como es, un verbo reflexivo, arrepentirse,ese vestigio de voz media en que ademásde la implicación del sujeto en laperso<strong>na</strong> del verbo, se insiste de nuevocon el pronombre. El verbo nunca espasivo en las oraciones medias, la vozmedia <strong>des</strong>ig<strong>na</strong> que la acción del verboafecta al sujeto. Gramaticalmente estesignificante tiene u<strong>na</strong> implicaciónre<strong>do</strong>blada del sujeto. En latín decían mepoenitet, que interpreta<strong>do</strong> sería “me afligeu<strong>na</strong> vez y otra vez” “me atormenta lape<strong>na</strong>” por eso se invento el punire, esdecir el imponer pe<strong>na</strong>s. Elarrepentimiento (me poenitet) <strong>na</strong>ce en lapenitencia. Ésta es el malestar constante(reitera<strong>do</strong>) que experimenta quien estápagan<strong>do</strong> u<strong>na</strong> pe<strong>na</strong>. Ese mismo malestarreduplica<strong>do</strong> es el arrepentimiento.Es u<strong>na</strong> posición ética, el sujeto se saberesponsable y asume u<strong>na</strong> culpa, en elarrepentimiento no hay solamente la<strong>do</strong>ble implicación del sujeto sino quetambién hay un malestar reduplica<strong>do</strong>Se quiere con este trabajo acercarse,aunque sea sólo un poco, a lo que sería larelación con el tiempo en la psicosis,toma<strong>do</strong> un caso en el que <strong>des</strong>pués del<strong>des</strong>encade<strong>na</strong>miento se instala unobsesivo sentimiento de arrepentimiento.En la psicosis, en el momento del<strong>des</strong>encade<strong>na</strong>miento hay u<strong>na</strong> ruptura conla realidad y por la tanto con lascoorde<strong>na</strong>das simbólicas y espacio<strong>tempo</strong>rales. La <strong>tempo</strong>ralidad implica laestructura del lenguaje y el tiempogramatical el pasa<strong>do</strong>, el presente y elfuturo. Sería imposible concebir u<strong>na</strong><strong>tempo</strong>ralidad en u<strong>na</strong> dimensión animal,los animales no tienen ningu<strong>na</strong> relacióncon el tiempo.Para el psicoanálisis se trata del sujetoque habla y por lo tanto inmerso en ellenguaje, que se estructura en u<strong>na</strong>relación compleja con el significante y sedetermi<strong>na</strong> en un efecto del significante.En el semi<strong>na</strong>rio Las psicosis Lacan noshabla de un tiempo lógico y nocronológico, previo a todasimbolización, en el cual habría u<strong>na</strong> etapa<strong>do</strong>nde, puede suceder que parte de lasimbolización no se lleve a cabo… puedeentonces suceder que algo primordial enlo tocante al ser del sujeto no entra en lasimbolización, y sea, no reprimi<strong>do</strong> sinorechaza<strong>do</strong>. Es lo que Lacan llama laverwerfung primitiva, algo que no essimboliza<strong>do</strong> y que se manifiesta en loreal. El fenómeno psicótico es paraLacan en este semi<strong>na</strong>rio, la emergenciaen la realidad, de u<strong>na</strong> significaciónenorme que parece u<strong>na</strong> <strong>na</strong>dería, en lamedida en la que no se le puede vincularcon <strong>na</strong>da, ya que nunca entro en elsistema de simbolización pero que endetermi<strong>na</strong>das condiciones puede demolerto<strong>do</strong> . Es u<strong>na</strong> significación que concierneal sujeto pero que es rechazada y quesólo asoma de la manera más<strong>des</strong>dibujada en su horizonte y en su éticay cuyo surgimiento determi<strong>na</strong> la invasiónpsicótica.En la psicosis se <strong>des</strong>hace la secuencia<strong>tempo</strong>ral por helecho del significante enlo real, pero que quiere decir ¿unsignificante en lo real?, en el semi<strong>na</strong>rio“las psicosis” se refiere primero a lo queel llama un puro significante y másadelante habla del significante en lo real.Nos dice Lacan que en relación a laEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano220


fenomenología, en la psicosis no sepuede <strong>des</strong>conocer la origi<strong>na</strong>lidad delsignificante en cuanto tal, se trata delabordaje por el sujeto del significante encuanto tal y de la imposibilidad de eseabordaje. Entonces un puro significante,el significante en lo real y el significanteen cuanto tal, diferentes formas de nombraralgo difícil de asir. Es un significantefuera de la cade<strong>na</strong>.Sabemos también que en laapropiación que hace el sujeto delsignificante hay un resto de esaoperación que es el objeto a. Esa relaciónes esencial, es ciertamente la queproporcio<strong>na</strong> u<strong>na</strong> estructura a la aprehensióndel mun<strong>do</strong>. Es el fantasmallama<strong>do</strong> también la venta<strong>na</strong> sobre larealidad. La relación del sujeto con elobjeto a.Estos son los <strong>des</strong>arrollos teórico esencialespara la psicosis, pero a partir de losaños 70 ya no son solamente las elaboracionesque se refieren a las relaciones delsujeto con el significante, sino que iniciala teoría de los nu<strong>do</strong>s y hay un cambio enla concepción de los 3 registros, RSI,anuda<strong>do</strong>s por un cuarto término, elsíntoma o algo que haces las veces defunción del Nombre del Padre, y estafunción pasa a ser u<strong>na</strong> función quenombra.Después de un rodeo teórico vamos alcaso, hay en esta paciente u<strong>na</strong> gran inquietudque inicia con el gra<strong>do</strong> de su hijamayor, al mimo tiempo se vanpresentan<strong>do</strong> los síntomas de lamenopausia, entendida ésta como estarvieja y que las hijas ya crecieron, ellahubiera queri<strong>do</strong> que se quedaranpequeñas. En relación a las hijas es algode la sexualidad de ellas que le es difícilaceptar, hay también en ese tiempo u<strong>na</strong>gran culpa por los abortos que se hizoantes de decidirse a tener sus hijas.Hay algo del paso del tiempo imposiblede atrapar y que produce un arrepentimiento,de haberse separa<strong>do</strong>, de haberdeja<strong>do</strong> un trabajo y de no haber aprovecha<strong>do</strong>el tiempo cuan<strong>do</strong> sus hijas estabanpequeñas.Hay también un rechazo hacia lo viejo,no soporta lo que le evoca el pasa<strong>do</strong>, lamúsica vieja, encontrarse con perso<strong>na</strong>sque compartió en esas épocas, las fotosviejas, lugares que le traen recuer<strong>do</strong>s,para ella es como si to<strong>do</strong> se le devolviera.No esta fuera del tiempo, como pasaen la neurosis, esta <strong>do</strong>lorosamenteaferrada a él por el arrepentimiento, noacepta el presente porque esta siemprepensan<strong>do</strong> en lo que hizo y en lo que nohizo, se podría nombrar como: “Un granesfuerzo por vivir en el presente acosadapor el pasa<strong>do</strong> y con horror al futuro”Para ella el pasa<strong>do</strong> es algo oscuro, hayen su familia un enigma, los apelli<strong>do</strong>s <strong>des</strong>u madre son diferentes a los de suabuelo y además su padre mantuvo <strong>do</strong>sfamilias al mismo tiempo, u<strong>na</strong> legalizaday la otra, que es la de la paciente, oculta,secreta. También hay u<strong>na</strong> tendencia a losauto reproches y un rechazo de sí misma.Si en el neurótico hay u<strong>na</strong> ausencia delos efectos del paso del tiempo, para estapaciente podríamos decir que es, esepeso, paso del tiempo lo que la <strong>des</strong>encade<strong>na</strong>.El tiempo, la vida y la muerte, lasexualidad, la generación, la filiación y laexistencia, anuda<strong>do</strong>s en un momento porel tiempo.El arrepentimiento se podría tomarcomo u<strong>na</strong> solución al vacío que se abreente ella. Hay en la pintura un términorepentie, que hace referencia a los trazosque ha hecho el pintor y luego se ha arrepenti<strong>do</strong>de ellos y ha pinta<strong>do</strong> encima,solo se ha visto más claramente con latecnología de los rallos x, pero en la vidareal, ¿quién podría, al arrepentirse de loya vivi<strong>do</strong>, corregirlo añadien<strong>do</strong> nuevascapas de pintura hasta que lo nuevoocultara cualquier traza de lo antiguo?,no en la neurosis, pero en la psicosis, sepodría pensar que el arrepentimiento esla manera de poner encima capas depintura que no dejan ver lo que haydebajo, como u<strong>na</strong> solución, un síntomaque permitiría anudar lo real, losimbólico y lo imagi<strong>na</strong>rio, como cuartonu<strong>do</strong> que supliría la función anudante delNombre del Padre. Lo que le daría unnombre, “la arrepentida” que ademástiene que ver con su nombre propio.Aunque el <strong>des</strong>encade<strong>na</strong>miento fuepersecutorio, he pensa<strong>do</strong> si en este casoEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano221


no se trata más bien de u<strong>na</strong> melancolía yno de u<strong>na</strong> paranoia. Dice Freud, lamelancolía se trata de un duelo por lapérdida de la libi<strong>do</strong>, de u<strong>na</strong> hemorragiainter<strong>na</strong>, aunque hay autorreproches yautodenigraciones, no hay culpa niexpectativa de castigo y elarrepentimiento va en el senti<strong>do</strong> de laculpa.Sol Aparicio, en su texto “En su hora”dice: “En la psicosis se <strong>des</strong>hace lasecuencia <strong>tempo</strong>ral por el hecho mismodel significante en lo real fuera de lacade<strong>na</strong> y en la melancolía es el presenteeterniza<strong>do</strong>”. No creo tampoco que sepueda decir que es el presente eterniza<strong>do</strong>,aunque el trabajo con ella es vivir el día adía, ir a trabajar, tener un horario, estarmiran<strong>do</strong> el reloj.Lo que nos enseña este caso: ….Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano222


A peversão e o <strong>tempo</strong>▪ Tempo e strutture clinicheVera PolloSe considerarmos a alta incidência<strong>do</strong> termo perversão<strong>na</strong> <strong>do</strong>utri<strong>na</strong> psica<strong>na</strong>lítica,talvez nos espante apeque<strong>na</strong> frequência dsujeitos de estruturaperversa em nossosconsultórios. É que o uso<strong>do</strong> termo se estende <strong>des</strong>de “a perversãopolimórfica da infância” assi<strong>na</strong>lada porFreud, até o comentário de Lacan, emR.S.I., de que é preciso que o homemtome “père-vertidamente” uma mulhercomo objeto a causa<strong>do</strong>r <strong>do</strong> seu <strong>des</strong>ejo,para que mereça o respeito filial,passan<strong>do</strong>, evidentemente, pela caracterizaçãoda fantasia como “traço perversoda neurose”.Em 1957, Lacan propõe a pergunta “Oque é a perversão?”, para, com sua resposta,afastar a idéia de que ela seriaape<strong>na</strong>s o índice de algo que parou no<strong>tempo</strong>, como um acidente <strong>na</strong> evoluçãodas pulsões. Enfatizou que a fórmulafreudia<strong>na</strong> “A perversão é o negativo daneurose” não significa que a primeiradeixa ver ‘a céu aberto’ o que a segundaesconde, indican<strong>do</strong> que podemos lê-lacomo a diferença entre a subjetivaçãoneurótica e a <strong>des</strong>subjetivação perversa. Afantasia perversa parece estatuir a maiscompleta equivalência Eromenos /Erastes, ama<strong>do</strong>/amante: $ ◊ a = sujeito<strong>des</strong>ejo de objeto, objeto <strong>des</strong>ejo de sujeito.Nessa ocasião, Lacan salientou que omolde da perversão é a valorização daimagem, a prevalência da dimensãoimaginária.Em seu livro “A subjectividade por vir”, Zizec (2004/2006) comenta que já setornou lugar-comum falar <strong>do</strong> laço íntimoque une a perversão e o ciberespaço. Istoporque, se o cenário perverso põe emce<strong>na</strong> o <strong>des</strong>menti<strong>do</strong> da castração, a perversãosó pode ser entendida como umaforma de defesa contra o motivo “mortee sexualidade”, consequentemente,defesa contra a ameaça de finitude (o<strong>tempo</strong> real) e contra a imposiçãocontingente da diferença sexual. O autornos lembra, então, que o perverso instalaum universo semelhante ao <strong>do</strong>s <strong>des</strong>enhosanima<strong>do</strong>s, onde sobrevivemos ilesos atodas as catástrofes. Nele, não somosobriga<strong>do</strong>s a morrer nem a escolher um<strong>do</strong>s <strong>do</strong>is sexos. Como universo da maispura ordem simbólica, <strong>do</strong> jogo <strong>des</strong>ignificante entregue a si mesmo, ele está<strong>des</strong>embaraça<strong>do</strong> da inércia <strong>do</strong> Real e dafinitude huma<strong>na</strong>. Não corresponde àrealidade em que vivemos, mas àprojeção espacial da fantasia <strong>na</strong>rcísica deimortalidade.Nesse senti<strong>do</strong>, podemos dizer que aperversão faz existir um grande Outroimaginário como um deus <strong>do</strong> <strong>tempo</strong>, alionde a neurose faz existir privilegiadamenteum grande Outro simbólico, deus<strong>do</strong> espaço. O resulta<strong>do</strong>, o sabemos, éque, “preso à hora <strong>do</strong> Outro”, o neuróticoestá sempre adianta<strong>do</strong> ou atrasa<strong>do</strong>,procrasti<strong>na</strong>n<strong>do</strong> ou precipitan<strong>do</strong>-se. Emcontrapartida, o perverso encontraEbenbild, a imagem exata. Mas são osditos neuróticos que denunciam aexistência de um <strong>tempo</strong> eminentementepulsio<strong>na</strong>l, se assim pudermos nosexpressar, uma vez que caracterizam oobjeto <strong>tempo</strong> alter<strong>na</strong>da ousimultaneamente como falta e comoexcesso. Impotência e impossibilidadeenunciam-se como: “Não tenho <strong>tempo</strong>,estou sem <strong>tempo</strong>” e, inversamente:“Estou perden<strong>do</strong> <strong>tempo</strong>, jogo <strong>tempo</strong>fora”. Não se indica, assim, a existênciade uma fantasia em que o <strong>tempo</strong> é umfluxo contínuo, tal qual o jorrar <strong>do</strong>ssignificantes?Em seu texto “A <strong>tempo</strong>, o que não espera”, Bousseyroux (2002) ressalta queo <strong>tempo</strong> da história só nos faz andar emcírculo, uma vez que o mun<strong>do</strong> humano étórico. O que equivale a dizer que, emsuas relações simbólicas, o sujeito é umEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano223


aglomera<strong>do</strong> de significantes em torno de<strong>do</strong>is espaços vazios e que o vazio centralcomunica-se com o exterior. O motivoda impossibilidade <strong>des</strong>sa representaçãocentral não reside simplesmente no fatodela ser demasia<strong>do</strong> traumática, mas deque nós, sujeitos que a consideramos,continuamos sempre implica<strong>do</strong>s nela efazemos parte integrante <strong>do</strong> processoque a engendrou (Zizec, 2004). Assimcomo o real da história resiste àhistorização, o real <strong>do</strong> <strong>tempo</strong> resiste àcronologização. Em “Função e campo”,Lacan já observava que “o que se realizaem minha história não é o pretéritoperfeito <strong>do</strong> que foi, uma vez que já não é[...] mas o futuro anterior <strong>do</strong> que tereisi<strong>do</strong> para aquilo em que me estoutransforman<strong>do</strong>” (1953/1998:301). Háuma excessiva proximidade <strong>do</strong> sujeitocom o irrepresentável. Pois o sujeito sóse comunica com o Outro real – o quenos ensi<strong>na</strong> Lacan no seminário, livro 10 –no ápice da angústia. Este momento dequeda <strong>do</strong> objeto a configura-se como“um nó <strong>do</strong> <strong>tempo</strong> como superfície” , umretorno <strong>do</strong> instante <strong>do</strong> olhar nomomento de concluir, que decide,retroativamente, o <strong>tempo</strong> paracompreender.Yukio Mishima , um <strong>do</strong>s autores maistraduzi<strong>do</strong>s da moder<strong>na</strong> literatura japonesa,inicia seu livro Confissões de umamáscara com a seguinte frase: “Por umbom <strong>tempo</strong>, insisti em que tinhalembrança de ce<strong>na</strong>s <strong>do</strong> meu próprio<strong>na</strong>scimento”. Em seguida <strong>des</strong>fia umasérie de lembranças de sua primeirainfância, ce<strong>na</strong>s que “o atormentaram eassombraram a vida inteira” e que teriamimprimi<strong>do</strong> nele um <strong>des</strong>ejo detransformar-se em um outro, que tantopodia ser um “rapaz to<strong>do</strong> sujo”carregan<strong>do</strong> bal<strong>des</strong> de excrementos e vestin<strong>do</strong>uma calça muito justa, quanto umabailari<strong>na</strong> opulenta “ envolta em trajes semelhantesaos da meretriz <strong>do</strong> livro <strong>do</strong>Apocalipse”.Em nota enviada ao editor, o jovemMishima, então com vinte e quatro anos,observa que Confissões de uma máscaraserá seu primeiro romance autobiográfico,mas não um “Ich-roman convencio<strong>na</strong>l”.E acrescenta: “Apontarei para mimo bisturi da análise psicológica que aguceiem perso<strong>na</strong>gens imaginários. Tentareidissecar-me bem vivo. Espero atingir aexatidão científica...” (apud Ritter,2005:28). Diz-se que sua escrita étambém uma tentativa terapêutica quefaz apelo ao que ele <strong>des</strong>ig<strong>na</strong> como“poderes de auto-análise” ou “um <strong>des</strong>sescírculos obti<strong>do</strong>s dan<strong>do</strong> um simplesmovimento de torção a um pedaço depapel, cujas extremida<strong>des</strong> são em seguidacoladas juntas. O que parecia ser ointerior era o exterior e o que parecia sero exterior era o interior” (idem: 29). Nãohá dúvida de que Mishima percebeu ointeresse da topologia da banda deMœbius <strong>na</strong> análise <strong>do</strong>s fatos subjetivos,ao mesmo <strong>tempo</strong> em que dizia possuirum “talento perverso” capaz de“transmudar o sofrimento em gozo e afalta em plenitude”. Para Millot(1996/2004), seu talento inscreve-se <strong>na</strong>linha direta <strong>do</strong> masoquismo originário,dito erógeno, sob a forma de um “erotismoda <strong>des</strong>olação”. Já Assoun, após concluirque “raramente se verá, como emMishima, a identificação de um escritorcom uma estrutura transformada emprincípio de escrita” (1998:15), propõeque “não é talvez uma casualidade se, depoisde uma momento ainda observávelno século passa<strong>do</strong> em que a literatura sedistinguia como refúgio neurótico, a literatura(pós)moder<strong>na</strong> acaba servin<strong>do</strong> paratrazer à ce<strong>na</strong> a subjetividade perversa”(Idem:18).Lembremos, para termi<strong>na</strong>r, que, assimcomo a mascarada femini<strong>na</strong> não é umamentira ou uma falsa imagem de mulher,mas, como assi<strong>na</strong>la Lacan, o “prestar-se àperversão d’O homem” (Lacan 1973,p.71) que nela encontrará a sua hora deverdade e poderá chegar ao álibi fálico <strong>do</strong>orgasmo, também a mascarada perversa,ao fazer-se letra e, até, literatura, prestaseà perversão <strong>do</strong> Outro.Mishima preparou cuida<strong>do</strong>samente oseppuku como morte televisio<strong>na</strong><strong>do</strong>. Confirmousuas palavras de que “a morteviolenta é a beleza suprema, contantoque aquele que morre seja jovem.”Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano224


▪ Tempo e strutture clinicheO seppuku de Mishima: a derradeira erotização damorteMaria H. MartinhoKimitake Hiraoka <strong>na</strong>sceuem Tóquio em 14 de janeirode 1925, membrode uma famíliaburguesa, foi cria<strong>do</strong>como um herdeiro <strong>do</strong>trono imperial. A<strong>do</strong>touo pseudônimo Yukio Mishima – quepassaria a usar por toda a sua vida -, aosdezesseis anos quan<strong>do</strong> publicou seuprimeiro romance, A floresta em plenoesplen<strong>do</strong>r (1941). Mishima foi o maisfamoso <strong>do</strong>s autores nipônicos de suaépoca. Quase to<strong>do</strong>s os seus dramasvisam à estética trágica, baseada no tripé,juventude, beleza e morte. Esse textopretende <strong>des</strong>tacar alguns aspectos dahistória <strong>do</strong> escritor japonês extraí<strong>do</strong>s dacriação literária <strong>do</strong> próprio autor, nosquais ele <strong>des</strong>creve e formaliza episódiosde sua vida, de seu romance familiar,deixan<strong>do</strong> transparecer o mo<strong>do</strong> que utilizapara negar a castração <strong>do</strong> Outro: o<strong>des</strong>menti<strong>do</strong> (Verleugnung), ilustran<strong>do</strong> assim,de forma paradigmática o que é aestrutura perversa para a psicanálise. Otexto procura ressaltar o que há <strong>des</strong>ingular <strong>na</strong> perversão de Mishima: eledeveria perseguir a dissolução de todas aspolarida<strong>des</strong> - “a carne e o espírito”, “ocorpo e as palavras”, “o amor e o<strong>des</strong>ejo”, “a arte e a ação”, até aosextremos da derradeira erotização damorte que foi seu suicídio.Na infância conjuga: solidão, erotismoe morteEm Confissões de uma máscara (1949),Mishima mistura realidade e ficção.Através da <strong>na</strong>rrativa <strong>do</strong> protagonista<strong>des</strong>se romance Mishima confessa ce<strong>na</strong>sde sua própria vida extraídas das suasmais remotas lembranças que conjugamo erotismo e a morte. A lembrança deuma ce<strong>na</strong> ocorrida aos quatro anos deidade passou a persegui-lo. O encontrocom um jovem latrineiro com quemcruzou <strong>na</strong> estrada representa para omenino algo da ordem de um sacrifícioheroico que continha o auge dasensualidade. “Um jovem <strong>des</strong>cia a vertentecarregan<strong>do</strong> uma canga de bal<strong>des</strong> defezes notur<strong>na</strong>s num ombro [...] Estavavesti<strong>do</strong> como um operário e calças justasde algodão azul-escuro, <strong>do</strong> tipo chama<strong>do</strong>“puxa-coxas” (1949, p. 11). Olhan<strong>do</strong>para o jovem sujo o menino ficou“sufoca<strong>do</strong> pelo <strong>des</strong>ejo”. O <strong>des</strong>ejo tinha<strong>do</strong>is pontos de enfoque: as calças justas eo ofício de latrineiro. A calça justacontém uma carga de erotismo e o ofíciode latrineiro de “tragédia”. Isso fez comque o menino pensasse: “quero metransformar nele”, “quero ser ele”. Dalipor diante quer “ser ele”, tor<strong>na</strong>r-secoletor de excrementos e vestir aquelaroupa colada no corpo. Ser latrineiroparecia ao menino poder <strong>des</strong>empenharum ofício heroico semelhante aomartírio. O protagonista de Confissõesde uma máscara <strong>des</strong>creve uma outra ce<strong>na</strong>marcante vivida aos quatro anos de idadeque retrata o fascínio que sentira dianteda figura de um cavaleiro monta<strong>do</strong> “enfrentan<strong>do</strong>a morte”. No instante que lheé explica<strong>do</strong> que aquele belo cavaleiro erauma mulher – Joa<strong>na</strong> d’Arc -, e não umhomem seu encantamento pela figura se<strong>des</strong>faz, pois a “morte trágica” se dissociada figura <strong>do</strong> “cavaleiro” másculo, viril.Outra ce<strong>na</strong> extraída das lembranças datenra infância explicita o fascínio <strong>do</strong> meninopelo <strong>des</strong>tino trágico, pelo sujo, fe<strong>do</strong>rento,pela morte. O cheiro de suor dastropas de solda<strong>do</strong>s que passam diante <strong>do</strong>portão de sua casa. “Anseio apaixo<strong>na</strong><strong>do</strong>por coisas como o <strong>des</strong>tino <strong>do</strong>s solda<strong>do</strong>s,a <strong>na</strong>tureza trágica de seu apelo, as terrasdistantes que veriam, as maneiras comomorreriam...” (1949, p. 16). “Tinha predi-Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano225


leção por príncipes assassi<strong>na</strong><strong>do</strong>s ou <strong>des</strong>ti<strong>na</strong><strong>do</strong>sà morte [...] Meu coração se incli<strong>na</strong>vapara a Morte, a Noite e o Sangue”(1949, p. 20). As visões de príncipes queforam mortos o perseguiam te<strong>na</strong>zmente.“Quem poderia explicar-me por que euficava tão encanta<strong>do</strong> com a fantasia emque aquelas roupas justas que moldavamo corpo, usadas pelos príncipes, eramassociadas com suas mortes cruéis? [...]Eu me deliciava imagi<strong>na</strong>n<strong>do</strong> situações emque eu mesmo morria em combate ouassassi<strong>na</strong><strong>do</strong>” (1949, p. 20). A carga de<strong>des</strong>ejo, ao mesmo <strong>tempo</strong> a qualidadetrágica que está ligada a ela, pertence àfigura <strong>do</strong> latrineiro, <strong>do</strong>s cavaleirosmortos <strong>na</strong> guerra, aos príncipesassassi<strong>na</strong><strong>do</strong>s e aos mártires cristãos. Aos<strong>do</strong>ze anos de idade pegou alguns livrosde arte <strong>do</strong> pai.“Topei com uma figura que eu tinhaque acreditar estivera ali à minhaespera, por minha causa. Era umareprodução <strong>do</strong> São Sebastião deGui<strong>do</strong> Reni. Um jovemexcepcio<strong>na</strong>lmente bonito estavaamarra<strong>do</strong> nu ao tronco da árvore. Nãoé <strong>do</strong>r que paira sobre seu peitoretesa<strong>do</strong>, seu abdômen tenso, seusquadris levemente contorci<strong>do</strong>s, masum tremular de prazer melancólicocomo a música” (1949, p. 32).Quan<strong>do</strong> se depara com a gravura deSão Sebastião o menino fica tão excita<strong>do</strong>que se masturba e tem a sua primeira ejaculação.A excitação sexual <strong>do</strong> protagonista,gerada ao ver a gravura <strong>do</strong> Martíriode São Sebastião também fora provocadapelo choque de erotismo e morte. SãoSebastião passou a representar paraMishima o seu ideal de tipo físicomasculino. Para Mishima a coragem era acoisa mais importante da vida. Oprincípio básico <strong>do</strong> corpo para ele é oculto <strong>do</strong> herói, um conceito físico, umavez que relacio<strong>na</strong><strong>do</strong> ao contraste entreum corpo robusto e a <strong>des</strong>truição damorte. Em suma, é o tema <strong>do</strong> martíriode São Sebastião. Para Mishima a belezaestaria associada à <strong>des</strong>truição e a morte.A erotização da morteA erotização da morte se <strong>des</strong>vela emMishima <strong>des</strong>de a mais tenra infância. Asce<strong>na</strong>s <strong>des</strong>critas pelo autor – o encontrocom o latrineiro, com os solda<strong>do</strong>s, com ocavaleiro enfrentan<strong>do</strong> à morte, com SãoSebastião -, revelam que a partir <strong>do</strong>s seusquatro anos de idade esse sujeito conjugasolidão, erotismo e morte. Em Sol e Aço(1968), aos quarenta e três anos de idade,Mishima confessa que tentou aproximaro corpo e o espírito ao longo de toda asua vida, mas “corpo e espírito nunca deramboa combi<strong>na</strong>ção” (1968, p.90). Contu<strong>do</strong>,Mishima não cessava de buscar ainterseção tão almejada entre o corpo e oespírito “em algum lugar corpo e espíritodevem se encontrar. Onde porém? [...]Em algum lugar deve haver um princípiomaior onde os <strong>do</strong>is se encontrem efaçam as pazes. Esse princípio maior, eupensei, era a morte” (1968, p.90). Numatarde de inverno, a 5 de dezembro de1967, três anos antes de seu seppuku.Mishima embarca num caça supersônicoF104 transporta o seu corpo a 4500 pésda terra. “A esta distância da terra, minhaaventura intelectual e minha aventurafísica poderiam se fundir em harmonia.Era o que eu sempre havia busca<strong>do</strong>”(1968, p. 100). Foi então, num momentode êxtase sexual, que ele viu a“gigantesca serpente de nuvens brancascercan<strong>do</strong> o globo terrestre e morden<strong>do</strong>sua própria cauda”. Lá no alto, envoltopela morte, posto que “as regiões maisaltas, onde não há ar, estão repletas demorte pura”, sua consciênciacontemplou a união de corpo e espírito,o gigantesco anel-serpente que supera aspolarida<strong>des</strong>. O círculo da serpente revelavao mistério: “a carne e o espírito, o sensuale o intelectual, o dentro e o fora, vão<strong>des</strong>prender-se <strong>do</strong> chão e, mais alto, mais,mais alto até <strong>do</strong> ponto onde o círculoserpentede nuvens brancas que cerca aterra, todas as coisas vão se encontrar”(1968, p. 89). “O mun<strong>do</strong> interior e omun<strong>do</strong> exterior tinham se invadi<strong>do</strong> mutuamentee se tor<strong>na</strong><strong>do</strong> completamenteintercambiáveis” (1968, p.100).Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano226


O Seppuku: a derradeira erotizaçãoda morteNo processo criativo de seus romancese dramas, Mishima só começava a escreverquan<strong>do</strong> determi<strong>na</strong>va claramente o fi<strong>na</strong>l.Depois pensava em como levar àconclusão, ten<strong>do</strong> em vista a última ce<strong>na</strong>.E isso ele também praticou <strong>na</strong> sua existência.O escritor esculpiu o seu corpocomo uma obra de arte, que segun<strong>do</strong> asua estética estava irremediavelmentefada<strong>do</strong> à <strong>des</strong>truição, a tragédia derradeira.Dois anos antes de cometer o seppukuMishima revela em Sol e aço a suainsatisfação com a literatura, pois nelaembora a morte seja a força condutora<strong>na</strong> construção de ficções, a arte nãomorre, ela é eter<strong>na</strong>, cria uma flor imortal,artificial, ficção. Ao passo que <strong>na</strong> ação semorre com a flor que não é imortal. “Naliteratura, a morte é mantida em xequemas, ao mesmo <strong>tempo</strong>, usada como umaforça condutora [...] Ação é morrer coma flor; literatura é criar uma flor imortal.E uma flor imortal, evidentemente, sópode ser uma flor artificial” (1968, p. 49).Com a sua morte Mishima combi<strong>na</strong> açãoe arte, a flor que fenece e a flor que durapara sempre, mistura a um só <strong>tempo</strong> os<strong>do</strong>is <strong>des</strong>ejos mais contraditórios dahumanidade e os respectivos sonhos darealização <strong>des</strong>ses <strong>des</strong>ejos.A forma de negação da castração <strong>do</strong>Outro: a VerleugnungEm “Esboço de Psicanálise”(1940 [1938]), especificamente <strong>na</strong> parteVIII, intitulada “O aparelho psíquico e omun<strong>do</strong> exterior”, Freud dá uma enormeatenção à “divisão <strong>do</strong> eu” e ao“<strong>des</strong>menti<strong>do</strong>”. Esse importante trabalhoFreud nos dá subsídios para supor omo<strong>do</strong> que Mishima encontrou paranegar a castração <strong>do</strong> Outro: a Verleugnug.Mishima tentou constituir <strong>do</strong>is pólos depureza e perfeição, <strong>do</strong>is absolutos, poruma separação que exclui a mistura deles.Os <strong>des</strong>ejos divergentes representam duassoluções das quais cada uma traz um<strong>des</strong>menti<strong>do</strong> à castração mater<strong>na</strong> e que,embora contraditórias, se reforçammutuamente. Mishima perseguiu asolução da divisão <strong>do</strong> eu que seapresentava <strong>na</strong>s polarida<strong>des</strong>. No entanto,a fenda entre os pólos opostos não sepreencheu, ao contrário só ressaltou airremediável incompletude de cada um<strong>do</strong>s termos. “As flores artificiais da arte”e as “flores perecíveis da ação” são umao ideal da outra. O gozo <strong>do</strong> instante e oda eternidade respondem a votoscontrários. Só a morte pode resolver adiscordância deles. Só a morte <strong>do</strong> beloherói conjuga a arte e a ação. A morte seafigura a única resolução possível dadualidade que o habita e a única maneirade parar o incessante movimento que oprojeta de um pólo ao outro de suasubjetividade dilacerada.Referências BibliográficasFREUD, Sigmund. (1905) Obras completas.“Tres ensaios de teoria sexual” Buenos Aires:Amorrortu, 2005._________. (1927) Obras completas: “Fetichismo”.Buenos Aires: Amorrortu, 2005._________. (1940 [1938]) Obras completas.“La escisión del yo em el processodefensivo”. Buenos Aires: Amorrortu, 2005._________. (1940 [1938]) Obras completas.“El aparato psíquico y el mun<strong>do</strong> exterior”.In: “Esquema Del psicoanálisis”. BuenosAires: Amorrortu, 2005.KUSANO, Darci. Yukio Mishima: O homem deteatro e cinema. São Paulo: Perspectiva:Fundação Japão, 2006.LACAN, Jacques. O Seminário, livro 4: a relaçãode objeto (1956-57)._________. “Kant com Sade”. (1963). In:Escritos. Rio de Janeiro: Zahar, 1998._________. O Seminário, livro 18: de um discursoque não seria <strong>do</strong> semblante (1971), inédito.MILLOR, Catherine. Gide, Genet, Mishima:inteligência da perversão. Rio de Janeiro:Companhia de Freud, 2004.MISHIMA, Yukio. (1949) Confissões de umamáscara. São Paulo: Vertente Editora Ltda,sem data.________. (1956) O templo <strong>do</strong> pavilhão <strong>do</strong>ura<strong>do</strong>.Rio de Janeiro: Rocco, 1988.________. (1968) Sol e Aço. São Paulo:Editora Brasiliense, 1985.STOKES, Henry S. A vida e a morte deMishima. Porto Alegre: L&PM Ltda, 1986.VALAS, Patrick. Freud e a perversão Rio deJaneiro: Jorge Zahar Editor, 1990.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano227


Como se a<strong>na</strong>lisa “hoje” a perversão?▪ Tempo e strutture clinicheMaria Lucia AraujoAideia axial <strong>des</strong>se trabalhoé partir de algumas consideraçõesdas noções de<strong>des</strong>ejo e gozo para interrogarcomo nós, a<strong>na</strong>listas,temos nos atualiza<strong>do</strong>em relação à análise daestrutura perversa.Sabe-se que não há consenso entre osa<strong>na</strong>listas a respeito da possível análise deum sujeito de estrutura perversa. Um aspectopreocupante, e que chama a atenção,é o fato de existir uma tendência,dentro <strong>do</strong> campo psica<strong>na</strong>lítico, de dizerque o perverso não demanda análise. Enfatiza-se:o sujeito perverso não temquestão...Os sujeitos, realmente perversos,ficam pouco <strong>tempo</strong> e interrompem o<strong>tratamento</strong>..., etc. Nesse senti<strong>do</strong>, ocorreunospensar em que ponto estamos <strong>na</strong>pesquisa e <strong>tratamento</strong> <strong>des</strong>ses sujeitos, apartir da <strong>des</strong>coberta freudia<strong>na</strong> e após osavanços lacanianos, pois sabemos <strong>des</strong>deFreud que perversidade não é perversãoe que há traços perversos em todas asestruturas.Freud, quan<strong>do</strong> apresenta o fetichecomo paradigma da perversão, já faz umadistinção entre neurose, psicose eperversão. Jacques Lacan vai, então, apartir da dupla função <strong>do</strong> véu, que é aum só <strong>tempo</strong> o que esconde e o que <strong>des</strong>ig<strong>na</strong>,nos apresentar a estrutura de todaa perversão.Nesse senti<strong>do</strong>, chega a causar estranhezaouvir alguns a<strong>na</strong>listas afirmarem que odispositivo a<strong>na</strong>lítico não é adequa<strong>do</strong> paraos perversos. Todavia, consideramos apartir de nossa pesquisa teórico-clínica,que o perverso procura análise, estabelecetransferência e há manejos a partir dasquais o a<strong>na</strong>lista opera. Além disso, entendemosque é um dever pauta<strong>do</strong> <strong>na</strong> éticaatender tais sujeitos, pois o a<strong>na</strong>lista sabeque em tal dispositivo trabalha-se a partirda relação <strong>do</strong> sujeito ao significante e daposição <strong>do</strong> sujeito <strong>na</strong> fantasia, e não apartir da realidade. Assim, é a partir<strong>des</strong>ses <strong>do</strong>is opera<strong>do</strong>res que o a<strong>na</strong>listapoderá identificar as estratégias de <strong>des</strong>ejo<strong>do</strong> sujeito e sua modalidade de gozo. Opróprio Lacan nunca esteve de acor<strong>do</strong>com não a<strong>na</strong>lisabilidade <strong>do</strong> sujeitoperverso e a prova disso é que muitas sãoas referências à perversão durante to<strong>do</strong> opercurso de sua obra, onde ele seempenhou em demonstrar a possívelanálise de tais sujeitos, sempreconsideran<strong>do</strong> que existem diferenças <strong>na</strong>direção <strong>do</strong> <strong>tratamento</strong>.Nogueira nos lembra que: “... a linguagemé condição <strong>do</strong> inconsciente...” e que“A relação simbólica que a linguagemconstitui possibilita a investigação, e simultaneamente,a modificação <strong>do</strong> queestá além da linguagem, mas que ela indica:a sexualidade huma<strong>na</strong> enquanto umaeconomia de gozo, e não ape<strong>na</strong>s oexercício das relações de reprodução ou aprática <strong>do</strong> prazer <strong>do</strong> sexo”. O autor diz,ainda, que “Lacan se preocupou emestabelecer a Lógica <strong>des</strong>sa economiapropon<strong>do</strong> o que ele chamou de “lógica<strong>do</strong> significante”, estudan<strong>do</strong> a realidadedas fantasias inconscientes. Significanteporque <strong>na</strong> investigação psica<strong>na</strong>lítica oque vai ser privilegia<strong>do</strong>, pela escuta <strong>do</strong>a<strong>na</strong>lista, decorrente da fala <strong>do</strong> a<strong>na</strong>lisanteserá a manifestação mesma da língua, <strong>do</strong>enuncia<strong>do</strong>, enquanto indica<strong>do</strong>r dasubjetividade <strong>do</strong> falante e não areferência a realidade. E fantasia porqueé ela que estabelece o ponto de partida<strong>des</strong>sa lógica que está articulan<strong>do</strong> eorientan<strong>do</strong> essa economia, saben<strong>do</strong> que afantasia é um significante construí<strong>do</strong> apartir da indicação da associação livre.”No seminário A angustia, Lacan consideraque se alguma coisa é revela<strong>do</strong>rapela experiência a<strong>na</strong>lítica, é que mesmoEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano228


<strong>na</strong> perversão onde o <strong>des</strong>ejo em sumaapareceria como aquilo que faz a lei, ouseja, por uma subversão da lei, ele é defato, verdadeiramente o suporte de umalei. Ele nos chama a atenção para o fatode que “Se há algo que sabemos agora<strong>do</strong> perverso, é que isso que aparece exter<strong>na</strong>mentecomo satisfação sem freio édefesa, e verdadeiramente colocação emjogo, exercício de uma lei <strong>na</strong> medida emque ela freia, suspende, detém, precisamentesobre o caminho <strong>do</strong> gozo. A vontadede gozo no perverso,..., é vontadeque fracassa, que encontra seu próprio limite,seu próprio freio, no exercíciocomo tal <strong>do</strong> <strong>des</strong>ejo perverso.”Ao comentar esse seminário, Bicalhoesclarece que a fantasia é um <strong>do</strong>s lugaresque permite uma diferenciação das estruturasclínicas. Isso a partir de várias leiturasque Lacan fez da fantasia para a lógicada fantasia. Assim, o lugar que a angustiaocupa, diz ela, é o mesmo lugar dafantasia, o que permite tratar da angustialigada às defesas <strong>do</strong> eu, isso além de umconceito é um opera<strong>do</strong>r clínico. Sublinha,ainda, que a garantia <strong>do</strong> campo <strong>do</strong> <strong>des</strong>ejo<strong>na</strong> perversão é o fetiche, e há um tipo defantasia no fetiche. Sen<strong>do</strong> assim, se hácampo <strong>do</strong> <strong>des</strong>ejo, há barreira ao gozo, e aangustia é media<strong>na</strong> entre eles. Dessamaneira, <strong>na</strong> neurose temos o campo <strong>do</strong><strong>des</strong>ejo, enquanto que <strong>na</strong> perversão temoso <strong>des</strong>ejo transforma<strong>do</strong> em vontade degozo.Cabe ainda ressaltar, que o nosso trabalhoclínico vem nos revelan<strong>do</strong> que ademanda de análise de um sujeito perversoé feita quan<strong>do</strong> há perturbação com ogozo, pois aí sobrevêm sintomas. O perversotem a vontade decidida de gozar,realizan<strong>do</strong> sua fantasia. É uma formapossível <strong>do</strong> <strong>des</strong>ejo perverso, isto é, transforman<strong>do</strong>o <strong>des</strong>ejo em vontade de gozo.Em seu artigo “O fetichismo”, Freud observaque o fetiche representa frequentementeo último objeto que o sujeito viuantes de ser traumatiza<strong>do</strong> pela castraçãofemini<strong>na</strong>. Constitui como uma espécie deparada <strong>na</strong> imagem, <strong>des</strong>locadametonimicamente pela relação da faltafálica.Assim, guiamo-nos <strong>na</strong> análise de umperverso seguin<strong>do</strong> sua cadeia significante,e diagnosticamos a partir <strong>do</strong> enquadre dafantasia, ten<strong>do</strong> o fetiche como prova clínicada estrutura.Entretanto, para o perverso não há sustentaçãono campo <strong>do</strong> <strong>des</strong>ejo como <strong>des</strong>ejo<strong>do</strong> Outro, como acontece <strong>na</strong> neurose,pois ele faz um curto-circuito <strong>na</strong> questão<strong>do</strong> <strong>des</strong>ejo e inverte o axioma da fantasia,in<strong>do</strong> em direção ao gozo <strong>do</strong> Outro. Dessaforma, ele tenta inverter o jogo <strong>na</strong> direçãoda análise com a intenção de angustiaro outro; é sua maneira de lidarcom o corte, com a castração. Do pontode vista da transferência, o jogo quemjoga é ele. Ele não se interessa pelo jogo<strong>do</strong> outro. A identificação <strong>na</strong> perversão écom o gozo da mãe e não com o <strong>des</strong>ejoda mãe, há repetição por inversão. Acriança que foi objeto de tal gozo perpetuaesse gozo, gozan<strong>do</strong> por sua vez deum objeto semelhante ao que ela foi. Entra,então, em uma relação imaginária aserviço <strong>do</strong> gozo <strong>do</strong> Outro a ser manti<strong>do</strong>.Aliás, convém sublinhar que, JacquesLacan, em seu texto: “De uma questãoprelimi<strong>na</strong>r a to<strong>do</strong> <strong>tratamento</strong> possível dapsicose” salienta que “To<strong>do</strong> problemadas perversões consiste em concebercomo a criança, em sua relação com amãe, relação esta constituída <strong>na</strong> análise,não por sua dependência vital, mas peladependência de seu amor, isto é, pelo <strong>des</strong>ejode seu <strong>des</strong>ejo, identifica-se com oobjeto imaginário <strong>des</strong>se <strong>des</strong>ejo, <strong>na</strong> medidaem que a própria mãe o simboliza nofalo”.Assim, “O que define se uma estruturaé perversa não são os atos a ela associa<strong>do</strong>s,mas sim a posição <strong>do</strong> sujeito <strong>na</strong> tramaedípica”, conforme nos lembra Chermann.Na verdade o Édipo é um opera<strong>do</strong>r <strong>do</strong>discurso <strong>do</strong> <strong>des</strong>ejo. Nas considerações deAntonio Quinet, “Alguns a<strong>na</strong>listas seequivocam ao aban<strong>do</strong><strong>na</strong>r a referência àsestruturas clínicas, e ao não considerar aposição <strong>do</strong> sujeito no Édipo, a relação àcastração”. “A clínica <strong>do</strong>s discursos, dizele, como propõe Lacan ao inserir a psicanáliseno campo <strong>do</strong> gozo a partir <strong>do</strong>sanos 70, permite um acréscimo à clínicaEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano229


das estruturas subjetivas orde<strong>na</strong>das peloÉdipo, e não a exclusão <strong>des</strong>ta”.Sabe-se que para Freud, a criança é umperverso polimorfo e que a polimorfiadas perversões se aplica a todas as estruturas,todavia, para que se estruture psiquicamentea perversão é necessário queo sujeito passe por uma sucessão de <strong>tempo</strong>slógicos e que a isto se acrescentetranstornos no percurso edípico. Comoobserva Chermann “Nesta estrutura atransgressão e o <strong>des</strong>afio andam juntos. Éo <strong>des</strong>afio que angustia o outro e o deixasem saída muitas vezes. Ele convoca ooutro como testemunha de um segre<strong>do</strong>,pois precisa <strong>do</strong> olhar <strong>do</strong> outro como terceiro”.Como o perverso se fixa no segun<strong>do</strong><strong>tempo</strong> <strong>do</strong> Édipo, isto é, no <strong>tempo</strong> da privação,ele fica atrela<strong>do</strong> ao <strong>des</strong>ejo da mãee não articula <strong>des</strong>ejo à lei. A fórmula dametáfora perde a possibilidade de substituição,mas não perde a condição <strong>des</strong>ejante,há acesso ao simbólico, mas comoo x <strong>do</strong> <strong>des</strong>ejo da mãe não é enigmáticocomo <strong>na</strong> neurose o próprio sujeito faz alei. O falo tem estatuto imaginário, é positiva<strong>do</strong>e o objeto “a” é revesti<strong>do</strong> pelofetiche, sen<strong>do</strong> este a prova clínica da recusada castração mater<strong>na</strong>. Para a perversão,o não Ter é transforma<strong>do</strong> em Ter,através <strong>do</strong> mecanismo <strong>do</strong> <strong>des</strong>menti<strong>do</strong> dacastração. Na verdade o perverso está interessa<strong>do</strong>no gozo <strong>do</strong> Outro. Como eleentende que o Outro não sabe gozar, elese dedica a fazer o Outro gozar.Seguin<strong>do</strong> os ensi<strong>na</strong>mentos lacanianospodemos encontrar no Seminário intitula<strong>do</strong>O <strong>des</strong>ejo e sua Interpretação a seguintecitação de Lacan que nos apontauma das diferenças em relação ao <strong>des</strong>ejoe gozo <strong>na</strong> neurose e <strong>na</strong> perversão: “Se,no neurótico, o <strong>des</strong>ejo está no horizontede todas as suas demandas longamente<strong>des</strong><strong>do</strong>bradas e literalmente intermináveis,pode-se dizer que o <strong>des</strong>ejo <strong>do</strong> perversoestá no coração de todas as suasdemandas”.Após estas breves considerações convémnos interrogarmos a respeito deuma questão crucial: qual é o pivô quesuportaria a transferência de tal estruturano curso de uma análise?Uma possível elucidação <strong>des</strong>sa questãopodemos encontrar no Seminário “Mais,ainda” em que Lacan nos diz: “A transferênciaé o <strong>des</strong>ejo <strong>do</strong> a<strong>na</strong>lista e que é ele(o <strong>des</strong>ejo <strong>do</strong> a<strong>na</strong>lista) o pivô e motor <strong>do</strong><strong>tratamento</strong>. Que o a<strong>na</strong>lista não deve cederde seu <strong>des</strong>ejo e abrir mão de seu realcujo nome é não há relação sexual”. Ora,sabemos que o <strong>des</strong>ejo <strong>do</strong> a<strong>na</strong>lista devejustamente ser defini<strong>do</strong> em oposição ao<strong>des</strong>ejo <strong>do</strong> perverso e que a ética da psicanálisenão nos deixa opção para qualqueracor<strong>do</strong> com a perversão.Serge André, um psica<strong>na</strong>lista que háanos se debruça sobre a complexidadeteórico-clínica da estrutura perversa, afirmaque “Os a<strong>na</strong>listas, parece que concordamque os perversos interrompem prematuramentesua análise. A questão éidentificar o ponto exato em que elespõem fim à sua análise. Na maioria dasvezes ele assi<strong>na</strong>la o momento em que osujeito, repetin<strong>do</strong> sua sujeição primordialsignificante, que o determi<strong>na</strong> no inconsciente,escolhe ou, pelo menos, a<strong>do</strong>ta suaperversão. Fica faltan<strong>do</strong> uma modificaçãode sua postura em relação àfantasia”. Assim, “... onde o perversopara, começa o <strong>des</strong>ejo <strong>do</strong> a<strong>na</strong>lista". Eacrescenta, “ninguém solicita melhor <strong>do</strong>que o sujeito perverso a expressão <strong>des</strong>se<strong>des</strong>ejo no a<strong>na</strong>lista, pois ninguémreivindica mais <strong>do</strong> que o perverso apossibilidade de fazer de seu sintomauma escolha”.Para concluir, ressaltamos que ao a<strong>na</strong>listacabe operar em termos de <strong>des</strong>ejo,isto é, ser causa de <strong>des</strong>ejo, pois como nosadverte Rabinovich “Operar em termosde gozo é operar em termos de recuperação.Por essa razão, não há gozo para oa<strong>na</strong>lista no exercício de sua função, nãohá gozo <strong>do</strong> “ser psica<strong>na</strong>lista”. Lacan é categóricoa esse respeito em seu texto Televisão,quan<strong>do</strong> afirma, com severida<strong>des</strong>ardônica, que o lugar <strong>do</strong> a<strong>na</strong>lista,enquanto ele <strong>des</strong>empenha a função quelhe é própria, é um lugar dre<strong>na</strong><strong>do</strong>,esvazia<strong>do</strong> de gozo...”Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano230


BibliografiaANDRÉ, S, A impostura perversa, Jorge ZaharEditor, Rio de Janeiro (1995, p.27).BICALHO, H, “O fantasma <strong>na</strong> direção daanálise”, tese de <strong>do</strong>utora<strong>do</strong> no IPUSP, 1990.BICALHO, H, Aula ministrada no Institutode Piscologia da Universidade de São Paulo,no dia 13/09/2004 (trabalho não publica<strong>do</strong>).CHERMANN, E, Perversão em Ce<strong>na</strong> ,EditoraEscuta, São Paulo, (2004).FREUD, S, (1976) O Fetichismo. In. S.Freud, Edição Standart Brasileira das ObrasPsicológicas Completas de Sigmund Freud(VOL.XXI) Rio de Janeiro:Imago (trabalhoorigi<strong>na</strong>l publica<strong>do</strong> em 1927).LACAN, J, (1995) O Seminário Livro 4: A relaçãode Objeto. Rio de Janeiro: Jorge Zahar. (trabalhoorigi<strong>na</strong>l publica<strong>do</strong> em 1957-1958).LACAN, J. (2000) O Seminário Livro 10: AAngustia. Seminário Inédito, Publicação Inter<strong>na</strong>da Associação Freudia<strong>na</strong> Inter<strong>na</strong>cio<strong>na</strong>l.Recife: Centro de Estu<strong>do</strong>s Freudianos <strong>do</strong>Recife, (1962).LACAN, J. (1998). De uma questão prelimi<strong>na</strong>ra to<strong>do</strong> <strong>tratamento</strong> possível da Psicose.In. Escritos Rio de Janeiro: Jorge Zahar(trabalho publica<strong>do</strong> em 1957-1958).LACAN, J. (1972-1973) Livro 20, mais, ainda.Versão brasileira de M. D. Magno, Rio de Janeiro,Jorge Zahar Editor. (1985).NOGUEIRA, L. C. , A psicanálise: Uma experiênciaorigi<strong>na</strong>l; o <strong>tempo</strong> de Lacan e a nova ciência.Tese de Livre-<strong>do</strong>cência, Instituto de Psicologia, Universidade de São Paulo.(1997,p.151).QUINET, A, Psicose e laço social, esquizofrenia,paranóia e melancolia. Jorge Zahar Editor, Riode Janeiro, (2006).RABINOVICH, D., O <strong>des</strong>ejo <strong>do</strong> psica<strong>na</strong>lista- liberdadee determi<strong>na</strong>ção em psicanálise. Companhiade Freud editora, Rio de Janeiro (2000,p.128).(Como se a<strong>na</strong>lisa”hoje” a perversão, título <strong>des</strong>te trabalho, foiinspira<strong>do</strong> no título <strong>do</strong> Terceiro Encontro Inter<strong>na</strong>cio<strong>na</strong>l <strong>do</strong> CampoFreudiano: Como se a<strong>na</strong>lisa hoje?. Publica<strong>do</strong> em livro. Editora:Ma<strong>na</strong>ncial. Buenos Aires. Argenti<strong>na</strong>, 1987).Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano231


▪ La psicoa<strong>na</strong>lisi nel suo <strong>tempo</strong>Formação <strong>do</strong> a<strong>na</strong>lista e Transmissão daPsicanálise: qual articulação possível?Beatriz OliveiraEm seu texto de 1919 245 ,Freud deixa claro qual aimportância da formaçãoem uma sociedadepsica<strong>na</strong>lítica. Além <strong>do</strong>trabalho de análise pessoal,Freud considerafundamental a troca com a<strong>na</strong>listas experientesem sessões científicas, bem comoo trabalho de supervisão e análisedidática com a<strong>na</strong>listas reconheci<strong>do</strong>s.Assim, sua proposta institucio<strong>na</strong>l sesustenta como um lugar onde aformação psica<strong>na</strong>lítica deveria acontecer.Desde sua formação <strong>na</strong> Sociedade Psica<strong>na</strong>líticade Paris, instituição ligada à Inter<strong>na</strong>cio<strong>na</strong>l– IPA – Lacan sustenta umacrítica assídua aos abusos transferenciaise <strong>des</strong>vios em relação à direção <strong>do</strong>s <strong>tratamento</strong>sdispensa<strong>do</strong>s, a ponto de rompercom a SPP em 53. Em 56 246 , Lacanesclarece que estrutura de formação daIPA era consequência da própria direção<strong>do</strong> <strong>tratamento</strong> ali estabelecida. Ou seja,para se formar a<strong>na</strong>lista, era necessáriauma graduação obtida no instituto deformação, bem como a autorizaçãoobtida <strong>do</strong> próprio a<strong>na</strong>lista. Ora, estaautorização estava relacio<strong>na</strong>da com adireção <strong>do</strong> <strong>tratamento</strong> ali dispensada: ofim de uma análise pela identificação aoa<strong>na</strong>lista, pela “introjeção <strong>do</strong> bomobjeto” 247A transferência é um ponto nodal paraa crítica realizada por Lacan à IPA.Lacan fará referência ao texto freudianoPsicologia das Massas para argumentarcontra a formação dispensada <strong>na</strong> IPA.245FREUD, S. (1919) Deve ensi<strong>na</strong>r-se apsicanálise <strong>na</strong> universidade? In Obras Completas.Amorrortu Ed., vol. XVII246LACAN, J. - Situação da psicanálise eformação <strong>do</strong> psica<strong>na</strong>lista em 1956 In Escritos.Jorge Zahar, E. 1998.247Op. Cit, p. 466Essa dimensão da transferência pela qualo a<strong>na</strong>lisante, ao fi<strong>na</strong>l, identifica-se ao eu<strong>do</strong> a<strong>na</strong>lista será o elemento constituinte<strong>do</strong> funcio<strong>na</strong>mento das socieda<strong>des</strong>a<strong>na</strong>líticas, tal como acontecia <strong>na</strong> igrejaou exército: os indivíduos colocavam as“suficiências” - nome da<strong>do</strong> aos a<strong>na</strong>listasreconheci<strong>do</strong>s como tal- no lugar de Idealaos quais to<strong>do</strong>s se identificavam. Aconsequência disto seria o silêncio <strong>do</strong>sa<strong>na</strong>lisan<strong>do</strong>s mais jovens. Diz Lacan:A função da identificação <strong>na</strong>teoria – sua prevalência- assimcomo a distorção de reduzir a elao término da análise, estão ligadasà constituição dada por Freud àssocieda<strong>des</strong> – e levantam a questão<strong>do</strong> limite que com isso elepretendeu dar a suamensagem 248 ”.A questão que preten<strong>do</strong> discutir nestetrabalho refere-se à proposta deformação a<strong>na</strong>lítica introduzida porLacan. Em que esta se diferenciaria dade Freud e quais seriam os elementosque permitiriam uma saída institucio<strong>na</strong>lque não reproduzisse os efeitos deidentificação e hierarquia tal comoverifica<strong>do</strong> <strong>na</strong> IPA?A Proposição de 67 é um texto fundamentalpois é a primeira vez que Lacanfaz uma proposta efetiva de Formação<strong>do</strong>s psica<strong>na</strong>listas em sua Escola,articulan<strong>do</strong>-a necessariamente com opróprio funcio<strong>na</strong>mento de umasociedade psica<strong>na</strong>lítica: “trata-se defundamentar as garantias mediante as quaisnossa Escola poderá autorizar um psica<strong>na</strong>listapor sua formação e... responder por ela (...).248LACAN, J. – Primeira versão da “Proposiçãode 9 de outubro de 1967 sobre o Psica<strong>na</strong>lista daEscola” In Outros Escritos. Jorge Zahar Ed.2003Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano232


Pode também constituir o meio de experiência ede crítica que estabeleça ou sustente as condiçõesde melhores garantias”. 249Crítico da concepção de fi<strong>na</strong>l deanálise pela via da identificação, Lacansustentará que o a<strong>na</strong>lista autoriza-se de simesmo. Ou seja, a questão <strong>do</strong> lugar efunção <strong>do</strong> psica<strong>na</strong>lista, no início e fim dapsicanálise, está orientada pelo conceitode transferência como Lacan formalizará<strong>na</strong> proposição. “ O sujeito suposto saber é,para nós, o eixo a partir <strong>do</strong> qual se articulatu<strong>do</strong> o que acontece com a transferência” 250 . Atransferência se verifica <strong>na</strong> articulação deum significante qualquer <strong>do</strong> a<strong>na</strong>lista coma cadeia significante <strong>do</strong> a<strong>na</strong>lisan<strong>do</strong>.Neste senti<strong>do</strong>, Lacan será claro aoafirmar que a transferência fazresistência à intersubjetividade,<strong>des</strong>construin<strong>do</strong> a idéia de relação dualentre a<strong>na</strong>lisan<strong>do</strong> e a<strong>na</strong>lista e sustentan<strong>do</strong>o fi<strong>na</strong>l da análise não pela via daidentificação, mas pela via da <strong>des</strong>tituiçãosubjetiva.Lacan articulará <strong>do</strong>is pontos de junção,onde tem que funcio<strong>na</strong>r seus órgãos de garantia: a intensão e a extensão dapsicanálise e o início e o fim dapsicanálise – tal como a partida dexadrez, sen<strong>do</strong> que o ponto de encontroé justamente a passagem depsica<strong>na</strong>lisante a psica<strong>na</strong>lista. Nesteponto a transferência é o pivô em torno<strong>do</strong> qual a passagem se articula. Ou seja,como transmitir o que se foi para oOutro e o mo<strong>do</strong> particular de como sesaiu disso? Como fazer passar <strong>do</strong>particular ao universal um <strong>des</strong>ejo que seextrai nesta passagem?Lacan se refere ao <strong>des</strong>ejo <strong>do</strong>psica<strong>na</strong>lista, uma enunciação que ocupao lugar <strong>do</strong> x em uma função, “resto que,como determi<strong>na</strong>nte de sua divisão, o faz decairde sua fantasia e o <strong>des</strong>titui como sujeito” 251 .Em 79, Lacan dirá que foi por isso queinstaurou o dispositivo <strong>do</strong> Passe: “ o quefaz com que , após ter si<strong>do</strong> a<strong>na</strong>lisante, nostor<strong>na</strong>mos psica<strong>na</strong>listas?” 252 . Com isto,podemos dizer que Lacan faz um giroem relação à saída pela identificação aosituar a transmissão da psicanálise nocerne de sua proposta institucio<strong>na</strong>l.Dessa forma ele <strong>des</strong>loca o lugar <strong>do</strong>objeto como ideal, tal como <strong>na</strong>sinstituições freudia<strong>na</strong>s, para o lugar decausa, o que implica em manter aberta apergunta a respeito <strong>do</strong> que faz apassagem de a<strong>na</strong>lisan<strong>do</strong> a a<strong>na</strong>lista.Se por um la<strong>do</strong> esta pareceu ser umaproposta subversiva e audaciosa, por outro,e por sua estrutura mesma, nos fazquestio<strong>na</strong>r a respeito de suas consequências.Na Carta de Dissolução da EFP ,Lacan afirma que“A Inter<strong>na</strong>cio<strong>na</strong>l reduz-se aosintoma que é daquilo queFreud dela esperava. Sabemos oque custou o fato de Freudhaver permiti<strong>do</strong> que o grupopsica<strong>na</strong>lítico prevalecesse sobreo discurso, tor<strong>na</strong>n<strong>do</strong>-se Igreja.”Assim critica os rumos pelos quais apsicanálise se orientou, qual seja, a via <strong>do</strong>senti<strong>do</strong> e conclui: “a estabilidade da religiãoprovém de o senti<strong>do</strong> ser sempre religioso 253 ”.Aqui situamos o ponto problemáticodas socieda<strong>des</strong> psica<strong>na</strong>líticas. Lacan, em1980, critica e dissolve a EFP por questõessemelhantes às que verificava <strong>na</strong> Inter<strong>na</strong>cio<strong>na</strong>l,por seus efeitos de grupo. Aquestão que se coloca é se sua propostade Escola permitiria um outro tipo delaço que fizesse “resistência àintersubjetividade”, que barrasse osefeitos de grupo inerentes ao Ideal, quepermitisse um avanço em relação àproposta freudia<strong>na</strong> de formaçãoa<strong>na</strong>lítica. Lacan dirá claramente que suaEscola pretende dissipar a sombra queencobre este ponto de junção, depassagem de psica<strong>na</strong>lisante a psica<strong>na</strong>lista,muito embora diagnostique:249Lacan, J. Proposição de 9 de outubro de 1967sobre o psica<strong>na</strong>lista da Escola. In Outros Escritos.Jorge Zahar Ed., 2003250Op. Cit. p. 253251Idem, p. 2572529º Congrès de l’École Freudienne de Paris sur“La transmission”. Parue dans les Lettres del’École, 1979, nº 25, vol. II, pp 219-220.253Lacan J. Carta de Dissolução In Outros escritosJorge Zahar ed., 2003., p. 320.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano233


“há um real em jogo <strong>na</strong>formação <strong>do</strong> psica<strong>na</strong>lista e que associeda<strong>des</strong> existentes fundam-senesse Real. Esse Real provocaseu próprio <strong>des</strong>conhecimento,até mesmo sua negação sistemática254 ”Ora, como tratar esta negação sistemática,própria da estrutura <strong>do</strong> senti<strong>do</strong>, <strong>do</strong>significante, da neurose, que promove oefeito de cola <strong>na</strong>s instituições,constituin<strong>do</strong> igrejas? Poderia odispositivo <strong>do</strong> passe barrar isso?Se apostamos no passe como um dispositivode transmissão <strong>do</strong> que fez uma<strong>na</strong>lista autorizar-se, podemos encontraraí um princípio de dissolução que barrea constituição de igrejas? Se acompanhamosa advertência em relação à via <strong>do</strong>senti<strong>do</strong> – sempre religioso- poderíamosesperar <strong>do</strong> Passe, a cada testemunho,uma reinvenção <strong>do</strong> intransmissível dapsicanálise, tal como Lacan articula em79? Dessa forma, cada saída encontradacolocaria em questão um senti<strong>do</strong>unívoco, ao mesmo <strong>tempo</strong> quepermitiria dar um testemunho <strong>do</strong> que seriapreciso para colocar o a<strong>na</strong>lista no passo de suafunção 255 . Foi por isso que Lacanperseverou em seu caminho de matemas,como diz em 1980.Assim, a proposta de Escola inclui aTransmissão como mais um elemento <strong>na</strong>formação <strong>do</strong>s a<strong>na</strong>listas hoje.Transmissão esta que se verifica aposteriori, tal como a função <strong>do</strong> maisumem um cartel; tal como o discursoa<strong>na</strong>lítico que propicia os giros. O que seobtêm são efeitos de Escola.Ora, neste senti<strong>do</strong>, me parece que esteefeito articula o que Lacan procurou <strong>des</strong>envolvercom sua proposta de ponto dejunção <strong>na</strong> proposição. A Escola seria acausa de se fazer esta junção: <strong>do</strong> particularao universal. Neste senti<strong>do</strong> que, parafazer a psicanálise durar, preocupação<strong>des</strong>de Freud, me parece que não só análise,a teoria e a supervisão seriam necessárias,mas algo mais. Não ape<strong>na</strong>s umlugar onde isto possa ocorrer – comoFreud propôs- mas um laço a mais, umaquarta enodação que tenha uma funçãode sustentar um <strong>des</strong>ejo que não seja anônimo,uma nomi<strong>na</strong>ção 256 consequênciadas três instâncias freudia<strong>na</strong>s, que permita,<strong>na</strong> presentificação da psicanálise nomun<strong>do</strong>, manter aberta a fenda, o furo, oestilo cortante da psicanálise. Parece-meque a Escola se presentifica pelo efeitode corte que seu estilo pode transmitir.A questão que me parece fundamentalcolocarmos hoje é: estamos fazen<strong>do</strong> Escola?254LACAN, J. Proposição de 9 de outubro, p.249255LACAN, J. Carta de Dissolução, p. 320.256No Houaiss, o verbete nomi<strong>na</strong>ção refere-se à“figura de retórica que consiste em denomi<strong>na</strong>ralgo que não tenha nomeEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano234


▪ La psicoa<strong>na</strong>lisi nel suo <strong>tempo</strong>Instituciones psicoa<strong>na</strong>liticas (¿?) en la era de laglobalizaciónVivia<strong>na</strong> GómezA mo<strong>do</strong> de introducciónesde la fundación de laDIPA, pasan<strong>do</strong> por laEFP de Lacan hastanuestros días sostenerla presencia del discursoa<strong>na</strong>lítico dentro deu<strong>na</strong> comunidad cuyodevenir científico eideológico la empujaba con frenesí haciala forclusión del sujeto, fue la apuesta.Lejos de ideales de adaptabilidad, elpsicoanálisis supo leer la particularidad,el caso por caso y aun axial establecer tiposclínicos y estructuras de la subjetividadintentan<strong>do</strong> vencer la tendencia delpsicoanálisis a la “religiosidad”En este trabajo intento reflexio<strong>na</strong>r sobreel quehacer de cierto conjunto de InstitucionesPsicoa<strong>na</strong>líticas que funcio<strong>na</strong>nen la actualidad en Argenti<strong>na</strong> y ofrecensus servicios asistenciales.Reflexio<strong>na</strong>re si, tal como lo hicieronFreud y Lacan pueden ellas mismas reconocerseherederas, no solo del aspectoterapéutico de u<strong>na</strong> cura sino de responsabilizarsepor la permanencia del discursoa<strong>na</strong>lítico en la época actual.La psicofarmacologia o el conductismose nos presentan como adversariostemibles, pero, son ellos por quienes tenemosque preocuparnos? O tal vez elriesgo de la <strong>des</strong>aparición del psicoanálisissea responsabilidad de nosotros mismos,los psicoa<strong>na</strong>listas, que atravesa<strong>do</strong>spor el discurso capitalista estamos siguien<strong>do</strong>u<strong>na</strong> huella que creemos nosacerca a extender tanto el psicoanálisiscomo la formación de los a<strong>na</strong>listas dentrode la comunidad y en vez de eso estamoscontribuyen<strong>do</strong> a su sepultamiento.Tal vez lo peligroso, lo <strong>des</strong>basta<strong>do</strong>r delpensamiento del hombre no sea “el olvi<strong>do</strong>,sino olvidar que haolvida<strong>do</strong>”(Nietzche).Dos testimonios1er. Testimonio: Mi transito por u<strong>na</strong>Institución Psicoa<strong>na</strong>lítica con objetivosde “formación y asistenciales” se extendiópor tres años.Fui <strong>do</strong>cente y supervisora de un grupode alumnos que acababan de egresar dela Carrera de Psicología de la UBA, ámbitoen el cual también fui <strong>do</strong>cente.Mi tarea consistía en u<strong>na</strong> supervisiónsema<strong>na</strong>l “grupal” <strong>do</strong>nde cada participantecomentaba el caso de algún pacienteque había si<strong>do</strong> deriva<strong>do</strong> <strong>des</strong>de u<strong>na</strong>entrevista de admisión.El participante podía tener hasta 6 pacientesen el año y pertenecía a la Institució<strong>na</strong>bo<strong>na</strong>n<strong>do</strong> u<strong>na</strong> cuota mensual.Por cada paciente que atendía, él recibíaun porcentaje de los honorariosacorda<strong>do</strong>s y el otro porcentaje lo recibíala institución.Los pacientes pactaban con el psicólogoel monto de los honorarios pero sipor algu<strong>na</strong> razón no podía pagar debíaser atendi<strong>do</strong> en forma gratuita.Las derivaciones eran hechas por u<strong>na</strong> secretaria,la cual adjudicaba los pacientesde acuer<strong>do</strong> a la disponibilidad de horariosde los practicantes. El tratamientoduraba, como mínimo, un año en la institución,y luego podían continuar enforma privada (fin)2<strong>do</strong> testimonio: Me llamo Andrés.Salí hace un año de la Universidad, soyLic. En Psicología, tengo formación sicoa<strong>na</strong>lítica, me interesa la clínica y quieroatender pacientes.Me anote en el examen de “ResidenciaHospitalaria” pero como solo habían 20vacantes para 2000 inscriptos y quede enel lugar 280, lo cual me permitió aplicarEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano235


para la concurrencia en el HospitalMoyano.Pensé si hacia esos 4 años comoconcurrente o me inscribía en u<strong>na</strong> delas Instituciones Asistenciales que ofrecen“residencias privadas” y opte por losegun<strong>do</strong>, entendí que era lo mejor meiba a formar, e iba poder empezar aatender pacientes. En el Hospital no tepagan al ser concurrente y además tenseque pagar un seguro de mala praxis.En la institución pagas por mes ytense pacientes , también “te incluye”semi<strong>na</strong>rios y supervisiones grupales yademás te dejan llevarte a los pacientes<strong>des</strong>pués de un año de atenderlos allí.Si pagas la cuota un porcentaje alto delo que abo<strong>na</strong> el paciente es para mi sinou<strong>na</strong> parte es para mi y otra para la instituciónmas o menos un 60 para mi y un40 para ellos.Po<strong>des</strong> tener hasta 6 pacientes y si u<strong>na</strong>se va, te derivan otro. Eso si, el pacienteque no puede pagar lo atended gratis.Elegís, un modulo de horas y allí te acomoda<strong>na</strong> los pacientes, si que<strong>des</strong> adultoso niños.Yo todavía no me a<strong>na</strong>lizo. No se conquien, tendré que ver cuan<strong>do</strong> comiencea atender porque no cuento con muchodinero.Tal vez también me empiecen a derivarpacientes para el consultorio priva<strong>do</strong>y axial con los pacientes de la institucióny los priva<strong>do</strong>s me pueda sostener económicamente(fin)To<strong>do</strong> le cierra, verdad? He aquí unpsicólogo que pertenece a la nueva generación.Andrés, plantea sus inquietu<strong>des</strong> e relació<strong>na</strong> u<strong>na</strong> practica en la cual <strong>des</strong>ea hacersu experiencia. Tal vez haya afirmacionescuestio<strong>na</strong>bles de las cuales no podemosquitarnos parte de la responsabilidadquienes fuimos sus <strong>do</strong>centes, muchosde nosotros, practicantes del psicoanálisis.Tal vez, Andrés crea que su titulo deLic. En Psicología incluye u<strong>na</strong> formació<strong>na</strong><strong>na</strong>lítica suficiente sin saber que esetitulo se ubica en el lugar que las InstitucionesSicoa<strong>na</strong>líticas deben ocuparrespecto de esa autorización y deja vacíoel espacio del análisis perso<strong>na</strong>l comofundamento del <strong>des</strong>eo del a<strong>na</strong>lista.Pero nosotros, los a<strong>na</strong>listas, sabemosque no son los títulos universitarios losque sostienen la garantía sino el pase ylos reconocimientos sosteni<strong>do</strong>s en untrabajo permanente.El pase, en tanto verifica el momentoclínico del surgimiento del <strong>des</strong>eo del a<strong>na</strong>listay el reconocimiento como a<strong>na</strong>listade u<strong>na</strong> Escuela de aquel que ha da<strong>do</strong>pruebas de ser tal.A lo mejor Andrés crea que el “quehacera<strong>na</strong>lítico” como objeto de conocimiento,pueda capturarlo al fi<strong>na</strong>l del recorri<strong>do</strong>de su postgra<strong>do</strong> o aprehenderlocuan<strong>do</strong> fi<strong>na</strong>lice su concurrencia y “seaun a<strong>na</strong>lista” producto de u<strong>na</strong> carrera yno producto de un análisis…Andrés cree, pero quienes hace algúntiempo que sostenemos u<strong>na</strong> práctica yu<strong>na</strong> formación sabemos que eso no esmás que “va<strong>na</strong> ilusión”.Lo urticante es que algu<strong>na</strong>s institucionesasistenciales,”verdaderamente”psicoa<strong>na</strong>líticas prometan conseguir “loimposible”, que en acto de ofertar formaciónque haga lugar ala demanda delmerca<strong>do</strong> socave los fundamentos del psicoanálisisque intenta sostener.En esta misma línea, encontramos elobstáculo de las instituciones hospitalarias.Me pregunto, Cual es esa demanda dirigidaal “orden medico” de ser reconoci<strong>do</strong>scomo a<strong>na</strong>listas, cuan<strong>do</strong> sabemosque el psicoanálisis mismo necesito separarsede la medici<strong>na</strong> para poder existir,hacien<strong>do</strong> lugar a u<strong>na</strong> clínica de la escuchaen vez de u<strong>na</strong> clínica de la mirada,un saber del la<strong>do</strong> del a<strong>na</strong>lizante y no delmedico, toman<strong>do</strong> el error como objetode estudio y no como falencia.Dice Freud. En “El Psicoanálisis Profano”:El neurótico constituye u<strong>na</strong> condiciónin<strong>des</strong>eada para la Medici<strong>na</strong>, tantocomo para los tribu<strong>na</strong>les de justicia opara el servicio militar (…) Ahora bien,la formación medica universitaria noproporcio<strong>na</strong> medio alguno para suestudio o su tratamiento (…) Lasituación seria aun soportable si laformación académica de los médicos seEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano236


limitase a impedirles orientarse hacia elterreno de la neurosis”.Tiempo-transferencia-pagoTomare estos tres ejes, y los interrogareen relación al lugar que ocupan ennuestra práctica a<strong>na</strong>lítica y a la significaciónque corren el riesgo de correr en laera actual <strong>do</strong>nde se valoriza lo eficaz, elrápi<strong>do</strong> reestablecimiento, el consumo yel merca<strong>do</strong>.Dice Cristian Ferrer en su texto“El ni<strong>do</strong> roto”: Inexistente hasta comienzosde los noventa, la palabra deorden, GLOBALIZACION llego a lamanera de ciertos productos importa<strong>do</strong>s,con instrucciones de uso especificadasen idioma ingles en el manual correspondiente.Su inclusión en los lenguajespúblicos ha si<strong>do</strong> rápida, rampantee imperativa y pronto se dispuso ante laopinión publica como <strong>des</strong>ideratum humanistay funcio<strong>na</strong>l cuya <strong>na</strong>turalidad seriaindiscutible. Pero el proceso de globalizaciónno solamente reorganiza espaciossociales y modifica los tiemposantropológicos, o los apla<strong>na</strong>, también<strong>des</strong>pliega u<strong>na</strong> imagen del mun<strong>do</strong> al interiorde cuyos confines ciertas formasde vida se hacen posibles y otras cancelablese incluso informulables. En la lógicade la globalización “to<strong>do</strong>s losbienes humanos del mun<strong>do</strong> están sien<strong>do</strong>tasa<strong>do</strong>s y formatea<strong>do</strong>s como mercancías”.Y agrego no olvidemos que los“humano” también se ha transforma<strong>do</strong>en un “recurso” junto a los recursos materiales…Cuantas veces se ha plantea<strong>do</strong> el psicoanálisissu duración. Sin lugar a dudassu <strong>tempo</strong>ralidad armoniza aparentementecon un romanticismo que se llevamejor con los valses de Strauss que conla época actual, pero su razón sintonizacon su fundamento. Freud nosrecuerda:”Un trayecto que en tiempo depaz recorre un tren en pocas horas,puede costar sema<strong>na</strong>s enteras a un ejercitosi tiene que ir vencien<strong>do</strong> la existenciadel enemigo. Tales combates necesitantiempo en la vida anímica, todas lastentativas realizadas hasta el dia (dehoy)para apresurar la cura, han fracasa<strong>do</strong>.El mejor medio de abreviarla es <strong>des</strong>arrollarlacorrectamente.”Es claro pues, que cualquier escansiónque no este vinculada a u<strong>na</strong> intervenció<strong>na</strong><strong>na</strong>lítica introduce la incidencia del discursodel amo parametran<strong>do</strong> el tiempoen relación a circunstancias situacio<strong>na</strong>leso reglamentarias que apuntan a que“to<strong>do</strong> ande” evitan<strong>do</strong> el encuentro falli<strong>do</strong>con lo real.La Institución, regida necesariamentepor el discurso del amo existe con u<strong>na</strong>lógica que no se articula a la lógica deldiscurso a<strong>na</strong>lítico sino que mantiene conél u<strong>na</strong> relación de “tensión”.Del mismo mo<strong>do</strong> cuan<strong>do</strong> un practicanteentiende que el paciente es de laInstitución, y lo es porque ella mismapuede sancio<strong>na</strong>r a quien se lo apropieantes de tiempo, con qué concepto detransferencia nos estamos manejan<strong>do</strong>?Volvamos a Freud :”El neurótico prestasu colaboración porque tiene fe en ela<strong>na</strong>lítico y este sentimiento va constituyén<strong>do</strong>sedurante la cura. Tampoco elniño cree sino a aquellos a quienesquiere. Esta influencia “sugestiva” tanimportante, no la utilizamos para yugularlos síntomas y esto diferencia el méto<strong>do</strong>a<strong>na</strong>lítico de otros procedimientos psicoterapéuticos,sino como fuerza impulsivapara mover al yo a vencer sus resistencias,para darle un gran impulso hacia su<strong>des</strong>enlace”.Para fi<strong>na</strong>lizar la cuestión del Dinero articuladaal pago.Quien paga?. Si el psicoanálisis se sostieneen u<strong>na</strong> platica que implica u<strong>na</strong> perdida,pagar es estar dispuesto a perder,perder qué…goce, por ello paga el sujeto.Dice Lacan “Sabemos la importanciaque tiene el pago en psicoanálisis, no esalgo para tomar a la ligera y dejarlo libra<strong>do</strong>a la interpretación munda<strong>na</strong>”.Si el que paga es el que trabaja, cuan<strong>do</strong>el a<strong>na</strong>lizante no paga, quien trabaja?, responderésin mas, el a<strong>na</strong>lista, si no cobra,paga.¿A qué posición de altruismo debemoseste quehacer del presunto a<strong>na</strong>lista, esacaso cura<strong>do</strong>r? ¿el que tiene?, ¿el quesabe?, ¿aquel que escamotea su castra-Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano237


ción al mostrarse poderoso pudien<strong>do</strong>escuchar y soportar la transferencia?El problema esta bastante generaliza<strong>do</strong>en el ambiente del psicoanálisis entanto que hemos hecho de nuestra prácticau<strong>na</strong> discusión religiosa, somos sacer<strong>do</strong>tesy humanitarios, sostenemosprincipios que no se solidarizan connuestra labor.En su articulo sobre “La iniciación deltratamiento” Freud, escribe: “El tratamientogratuito intensifica enormementealgu<strong>na</strong>s de las resistencias delneurótico (…) La ausencia decompensación que supone el pago dehonorarios se hace sentir penosamenteal enfermo, la relación entre ambospierde to<strong>do</strong> carácter real quedan<strong>do</strong> elpaciente priva<strong>do</strong> de uno de los motivosprincipales para atender a la termi<strong>na</strong>ciónde la cura”No pocas veces en mis tiempos de supervisoraen aquella institución escuchabaintervenciones que los practicanteshacían a “esos” pacientes en las que sevehiculizaban sentimientos de impotenciay hostilidad hacia aquel que regulabasu pago y por lo tanto su goce.Consideraciones.Me pregunto, si no somos practicantesde la medici<strong>na</strong> y el psicoanálisis aunqueconserva el dicho “tratamiento” tampocolo es.Cual es la razón por la cual necesitamosque en ese orden sea reconoci<strong>do</strong>para poder autorizarnos.No será acaso que nos ocurrirá comoal sacer<strong>do</strong>te que quiso convertir al vende<strong>do</strong>rde seguros y en vez de lograrlo resultoél asegura<strong>do</strong> contra to<strong>do</strong> riesgo?,según comenta FreudNo nos pasara como a Einstein quepara que resulte mas comprensible laTeoría de la Relatividad la simplifico tantoque termino sien<strong>do</strong> otra cosa?.Entien<strong>do</strong> que, si la consistencia del discursoa<strong>na</strong>lítico se verifica en el Pase talvez solo necesitemos un Campo y u<strong>na</strong>Escuela <strong>do</strong>nde trabajar en torno a la preguntaQue es un a<strong>na</strong>lista y que la practicavuelva a los consultorios y que de suanálisis perso<strong>na</strong>l se responsabilice cadacual.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano238


▪ La psicoa<strong>na</strong>lisi nel suo <strong>tempo</strong>Duração e profundidade: algumasconsiderações sobre espaço e <strong>tempo</strong> a partirda pintura re<strong>na</strong>scentistam seu texto O TempoELógico e a asserção da certezaantecipada, Lacanutiliza o que ele denomi<strong>na</strong>um sofisma paradiscutir a insuficiênciada lógica clássica <strong>na</strong>resolução deproblemas que envolvam a dimensão<strong>tempo</strong>ral. A dificuldade residiriasegun<strong>do</strong> Lacan, <strong>na</strong> redução <strong>do</strong> <strong>tempo</strong> auma única dimensão, a duração, queseria representada de maneiraespacializada: ao que pode ser visto de umúnico golpe 257 . No entanto a crítica deLacan à espacialização <strong>do</strong> <strong>tempo</strong> nãodeve ser entendida como uma recusa aqualquer tentativa de articulação entreessas duas dimensões, o recurso à topologiamostra um esforço paraultrapassar uma concepção queconsidera o <strong>tempo</strong> uma sucessão deinstantes e o representa espacialmenteora congelan<strong>do</strong> um <strong>des</strong>ses instantes, oraenlaçan<strong>do</strong>-os em ce<strong>na</strong>s das quais sedepreenderia uma dimensão cronológica.No entanto, seriam essas asduas únicas formas de tratar as relaçõesespaço-<strong>tempo</strong>? Não haveria uma formade espacialização <strong>do</strong> <strong>tempo</strong> (além da topológica)que seguisse outros critériosque os da linearidade? Vejamos as formaspelas quais esta questão foienfrentada em um momento específicoda história da arte e se as articulações aíproduzidas podem contribuir para onosso propósito. No que se refere à artede maneira geral o início <strong>do</strong>Re<strong>na</strong>scimento representa um momentode profundas modificações <strong>na</strong>s formaspelas quais os homens e suas relações257LACAN, J. O Tempo Lógico e a asserção da certezaantecipada. In: Escritos. Rio de Janeiro, JorgeZahar, 1998, p.202.Luís Guilherme Molacom o mun<strong>do</strong> são representadas. Noentanto, é talvez <strong>na</strong> pintura que essasmodificações se mostram maiscontundentes. As figuras “chapadas” ejustaposição de ce<strong>na</strong>s para representar apassagem <strong>do</strong> <strong>tempo</strong>, tão típicos dapintura medieval, já não são maissuficientes para dar conta <strong>do</strong> olhar <strong>do</strong>artista da Re<strong>na</strong>scença. Tor<strong>na</strong>-senecessário encontrar novas maneiras derepresentar uma realidade que adquiriunovas dimensões. As relações entreespaço e <strong>tempo</strong> tiveram que ser revistasou mesmo subvertidas, a partir <strong>do</strong>momento em que a visão passa a serconcebida mais como uma atividade damente <strong>do</strong> que como uma funçãoóptica 258 . Entendida como função óptica,a visão receberia da realidade suasformas, cores e relações caben<strong>do</strong> aoartista reproduzi-los a seu mo<strong>do</strong>. Se, noentanto, a visão passa a ser entendidacomo uma ação <strong>do</strong> intelecto <strong>na</strong> qual oolho é ape<strong>na</strong>s um instrumento, omovimento se dá <strong>do</strong> sujeito para oexterior, ação que organiza o espaço, queo submete a regras, que o deforma paraque ele, para<strong>do</strong>xalmente, se torne maissemelhante ao que pretende representar.A visão perspectiva é o oposto da visãoóptica. O ponto de vista <strong>do</strong> artistaencontra-se projeta<strong>do</strong> no ponto de fugada representação que ele constrói. Umbelo exemplo de como o olho <strong>do</strong> artistaé “coloca<strong>do</strong>” no quadro encontra-se emuma das primeiras experiências sobre adetermi<strong>na</strong>ção das leis da perspectivarealizada por Brunelleschi. Ele pinta umretábulo representan<strong>do</strong> o Batistério deFlorença que para fornecer a ilusão deprofundidade deveria ser posto diante de258ARGAN, G. C. Clássico e anticlássico: oRe<strong>na</strong>scimento de Brunelleschi a Bruegel. São Paulo,Companhia das Letras, 1999.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano239


um espelho colocan<strong>do</strong>-se o observa<strong>do</strong>ratrás <strong>do</strong> quadro e observan<strong>do</strong> seureflexo por meio de um orifício feito <strong>na</strong>própria pintura. Nesse esquema óptico,o olho ocupa um ponto fixo, calcula<strong>do</strong>para que a imagem no espelho lhedevolva a visão <strong>do</strong> artista.Posteriormente esse artifício não serámais necessário, basta fazer com que oolhar escoe pelas linhas que conduzema esse ponto para que o especta<strong>do</strong>rtenha a sensação de profundidadecalculada pelo cria<strong>do</strong>r da ce<strong>na</strong>. Aperspectiva fornece às pinturas umterceiro eixo que lhes confere volume eamplia o espaço permitin<strong>do</strong> assimnovas formas de representação para adimensão <strong>tempo</strong>ral. Sen<strong>do</strong> talvez maispreciso, a questão que aqui se coloca é apossibilidade de se derivar umaestrutura <strong>tempo</strong>ral a partir de umarepresentação espacial. Vejamos comoessa questão é tratada por um <strong>do</strong>s maisrepresentativos nomes da pintura <strong>des</strong>seperío<strong>do</strong>: Masaccio. Nasci<strong>do</strong> em 1401em Castel San Giovanni, cidadepróxima a Florença, Masaccio constituicom Brunelleschi e Do<strong>na</strong>tello ospioneiros da revolução re<strong>na</strong>scentista dapintura, arquitetura e esculturarespectivamente. Influencia<strong>do</strong>, segun<strong>do</strong>Argan, pela retomada de umaconcepção teológica em que a verdadereligiosa embora racio<strong>na</strong>l deveriarevelar-se pela “evidência literal daforma 259 ” e não por demonstraçãoargumentativa, Masaccio procuraalcançar a “forma total”, isto é “aunidade formal absoluta entre espaço e<strong>tempo</strong>.” Um exemplo <strong>des</strong>sa tentativapode ser encontra<strong>do</strong> em sua obra ATrindade. Ocupan<strong>do</strong> toda uma parede daIgreja de Santa Maria Novella, Masacciorepresenta Cristo crucifica<strong>do</strong> encima<strong>do</strong>pelo Espírito Santo sustenta<strong>do</strong>s pelafigura de Deus Pai (cuja representaçãoera pouco usual até então). Aperspectiva aqui é utilizada para marcarum corte entre o espaço profano,cotidiano (representa<strong>do</strong> pelas figuras<strong>do</strong>s patroci<strong>na</strong><strong>do</strong>res da obra) e o espaçosagra<strong>do</strong>, absoluto, daquilo que já foi,259Idem, p.42.ainda é, e sempre será; o lugar portanto,<strong>do</strong> eterno. O espaço não é aqui um vazioa ser preenchi<strong>do</strong> por uma ce<strong>na</strong> qualquerou uma sucessão de eventos, mas umespaço que engendra uma determi<strong>na</strong>da<strong>tempo</strong>ralidade. Nas palavras de Argan:“Masaccio compreende que, pararepresentar o verdadeiro senti<strong>do</strong> <strong>do</strong><strong>do</strong>gma, é preciso representar <strong>na</strong> mesmace<strong>na</strong> a causa e o efeito, até torná-losidênticos. Assim essa trindade, todaconstituída por triangulações espaciais,não ilustra seu tema, mas o representaestruturalmente. Consegue evitar osímbolo e a alegoria, substituin<strong>do</strong>-os poruma representação que encar<strong>na</strong> e tor<strong>na</strong>evidente por si mesma 260 ”. Masaccio“enforma” o <strong>tempo</strong> sem que issoconduza ao singular <strong>do</strong> instante, o que seencontra aí é o universal <strong>do</strong> eterno. Mas,como articular <strong>tempo</strong> e espaço em umaobra que retrata um episódio compostode várias ce<strong>na</strong>s sem necessariamenteutilizar uma sucessão cronológica? Oquadro O Tributo foi pinta<strong>do</strong> porMasaccio nos anos de 1427-28 para aCapela Brancacci e representa o episódioem que ao ser cobra<strong>do</strong> para entrar <strong>na</strong>cidade de Cafar<strong>na</strong>um, Cristo diz a Pedropara pescar um peixe quemilagrosamente trará em sua boca umamoeda para pagar o imposto. Emboratrate de eventos que se sucedem no<strong>tempo</strong> a ce<strong>na</strong> não está representadaconvencio<strong>na</strong>lmente da esquerda paradireita, mas organizada segun<strong>do</strong> ahierarquia <strong>do</strong>s fatos o que implica umahierarquização <strong>do</strong> espaço, a organizaçãoespacial <strong>do</strong> quadro segue uma exigênciaética: o centro deve ser ocupa<strong>do</strong> peloevento mais significativo, ainda que issocontrarie a sucessão <strong>tempo</strong>ral <strong>do</strong>episódio. Masaccio sabe que o fatofundamental <strong>des</strong>sa passagem não omilagre (tanto que o representa demaneira pouco definida e à margem <strong>do</strong>quadro), mas a simultaneidade <strong>do</strong>sgestos de Cristo e Pedro: “À indicaçãoali!, corresponde a execução ali! 261 ”. Omovimento é condensa<strong>do</strong> em umaforma única: a ação e a reação tor<strong>na</strong>m-se260Idem, p.43.261Idem, p.46.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano240


uma coisa só. A articulação entre asce<strong>na</strong>s representadas não é cronológica,“antes” e “depois” não são relevantespara o entendimento da ce<strong>na</strong>, embora adimensão <strong>tempo</strong>ral esteja fortementepresente no quadro. Uma vez maisArgan: “É preciso então traduzir o<strong>tempo</strong> em termos visíveis, e portantoem termos de espaço: fazer coexistir nomesmo espaço aquilo que não podecoexistir no mesmo momento. O quevem a ser, então, esse espaço? A<strong>na</strong>tureza, talvez? Não, porque a<strong>na</strong>tureza não pode abranger presençassimultâneas. É uma quarta dimensão, é<strong>tempo</strong> condensa<strong>do</strong>, solidifica<strong>do</strong> oucoagula<strong>do</strong>, visualiza<strong>do</strong>. Mas continuasen<strong>do</strong> <strong>tempo</strong> 262 ”. Esses exemplos, queconstituem o início de um trabalho depesquisa, procuram mostrar que aespacialização <strong>do</strong> pensamento emboraimplique em uma espacialização <strong>do</strong><strong>tempo</strong>, como afirma Porge 263 , nãonecessariamente conduz a umarepresentação estática que “<strong>na</strong>da trazque não possa ser visto de uma só vez”,mas que possibilita, ou melhor dizen<strong>do</strong>,exige novas formas de nodulação entreessas duas dimensões.Lacan encontra <strong>na</strong> topologiapossibilida<strong>des</strong> de superar a representaçãounidimensio<strong>na</strong>l <strong>do</strong> <strong>tempo</strong>, haveriaoutras? As respostas sugeridas pelaanálise das obras aqui apresentadasindicam outros caminhos ou podem serconsideradas “intuições” de umaestruturação topológica de espaço e<strong>tempo</strong>? Que cortes seriam possíveis ounecessários para que se precipite osujeito implica<strong>do</strong> nessas construções?Ainda mais, que conceito de sujeito estáimplica<strong>do</strong> nessas concepções? Talvezaquele que se oculta no ponto de fuga edali, invisível, organiza toda a ce<strong>na</strong> queoferece ao olhar <strong>do</strong> Outro? Embora artee psicanálise constituam camposdistintos, talvez as produções artísticaspossam provocar e instigar o psica<strong>na</strong>listaa “ocupar seu <strong>tempo</strong>” <strong>na</strong> investigação<strong>do</strong>s pressupostos que fundamentam suaprática.262Idem, p.45.263PORGE, E. Psicanálise e Tempo: o <strong>tempo</strong> lógico deLacan. Rio de Janeiro, Companhia de Freud,1998.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano241


▪ La psicoa<strong>na</strong>lisi nel suo <strong>tempo</strong>A eternidade <strong>do</strong> espaço, ou o que podemosaprender com a pintura de Francis Bacon?Sonia Xavier de Almeida Borgesrancis Bacon foi capaz deFformalizar a sensação de<strong>tempo</strong> no espaço da tela.Para ele, o objetivo daarte deve ser o de rompercom as percepçõesordinárias e escapar <strong>do</strong>sclichês. Pintar assensações, de mo<strong>do</strong> a provocá-lastambém no recepta<strong>do</strong>r, foi oprocedimento que escolheu para isto,ainda que o considerasse uma tarefaimpossível. Queimava suas telas pornão o haver consegui<strong>do</strong>,mas nãoadmitia outra possibilidade.As características absolutamenteorigi<strong>na</strong>is <strong>do</strong> seu trabalho e esta ênfaseque concede à função da sensação etambém ao acaso <strong>na</strong> produção da obrade arte me instigaram a uma maioraproximação de sua pintura e da<strong>des</strong>crição que apresenta de suaatividade criativa <strong>na</strong>s entrevistas queconcedeu a David Sylvester por vinteanos. Mas, o que a pintura de Baconpode nos ensi<strong>na</strong>r sobre o <strong>tempo</strong>?No texto “O inconsciente” de 1915,Freud mencio<strong>na</strong> três características <strong>do</strong><strong>tempo</strong> em psicanálise: organização <strong>des</strong>contínua,ou não linear, eternidade ouimutabilidade e independência <strong>do</strong><strong>tempo</strong> cronológico tal como percebi<strong>do</strong>pela consciência como <strong>tempo</strong> vivi<strong>do</strong>.Estas ideias adquirem ainda maiorprecisão quan<strong>do</strong> em 1920, em “Maisalém <strong>do</strong> princípio <strong>do</strong> prazer”, onde põeem dúvida a afirmação kantia<strong>na</strong> de que<strong>tempo</strong> e espaço seriam duas categoriasnecessárias e i<strong>na</strong>tas constitutivas denosso pensamento. Mas, pode-se dizerque é, ainda neste mesmo ano, em“Uma nota sobre o bloco mágico” queapresenta a sua teoria sobre o <strong>tempo</strong>:“É como se o inconsciente esten<strong>des</strong>sesensores, mediante o veiculo <strong>do</strong> sistemaPcpt-Cs. Orienta<strong>do</strong>s para o mun<strong>do</strong> externo,e rapidamente os retirasse assim quetivesse classifica<strong>do</strong> as excitações provenientesdele (...) Tive ainda a suspeita deque este méto<strong>do</strong> <strong>des</strong>contínuo de funcio<strong>na</strong>mento<strong>do</strong> sistema Pcpt – Cs jaz nofun<strong>do</strong> da origem <strong>do</strong> conceito de <strong>tempo</strong>.(Freud, O Bloco mágico”, v. XIX, p.290)Poeticamente podemos resumir a perspectivada psicanálise sobre o <strong>tempo</strong> comas palavras de Hamlet: “O <strong>tempo</strong> estáfora <strong>do</strong>s gonzos”. Tempo que rompecom os critérios científicos – filosóficosclássicos de uma somatória de instantes, etampouco se alinha à <strong>des</strong>crição moder<strong>na</strong>,bergsonia<strong>na</strong>, de um fluxo contínuo. Tempolivre de toda medida, intervalo, número.Independente <strong>do</strong> que seria a permanência,a sucessão ou a simultaneidadeporque submeti<strong>do</strong> à lógica indissociável<strong>do</strong>s efeitos de <strong>tempo</strong>ralidade relativos àincidência das cadeias significantes que,como mais tarde Lacan enfatizaria, condicio<strong>na</strong>ma modulação <strong>tempo</strong>ral de cadasujeito. O Nachträglich põe em jogo um<strong>tempo</strong> que é para<strong>do</strong>xalmente. reversível e<strong>des</strong>contínuo. Trata-se de um vir –a –serno <strong>tempo</strong> e no espaço, feito de cortes,rupturas, como Freud o apresenta no livro<strong>do</strong>s sonhos:Como você sabe, estou trabalhan<strong>do</strong>com a hipótese de que nosso mecanismopsíquico tenha se forma<strong>do</strong> por um processode estratificação material presentesob a forma de traços mnêmicos fica sujeitode <strong>tempo</strong>s em <strong>tempo</strong>s [sic] a umrearranj, de acor<strong>do</strong> com novas circunstâncias,a uma retranscrição. Assim, o quehá de essencialmente novo em minhateoria é a tese de que a memória não sefaz presente de uma só vez, e sim ao lon-Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano242


go de diversas vezes. [e] que é registradapor vários tipos de indicações. ( Freud,1900: 209)Considero importante registrar, poisnos leva à concepção de <strong>tempo</strong> já aí implícita,que <strong>des</strong>de o “Projeto”, Freud jános remete à consideração de quequan<strong>do</strong> se trata da memóriainconsciente, a repetição, implicada <strong>na</strong>reprodução ou <strong>na</strong> transncrição, é lugar dadiferença, e não da mimésis ou da cópia.Estão, portanto, em jogo, segun<strong>do</strong>Freud, relações que não remetem a umorigi<strong>na</strong>l, mas, como explica Derrida, àdiferença invisível e indiscernível entre ostrilhamento (1973).Identidade, presença, <strong>tempo</strong> e espaço,como constructos da filosofia clássica,sempre estiveram sob suspeita paraFreud..A ideia de repetição em Freudnão diz respeito nem à qualidade, nem àquantidade, mas à grandeza, àmagnitude , à força, noções que não sãoexplicativas, mas, ajudam em sua <strong>des</strong>crição.É uma grandeza que varia em umespaço - <strong>tempo</strong>;Em arte não se trataria de reproduzirou inventar formas, mas de captarforças. Bacon é pintor da força, daintensidade, <strong>do</strong> movimento e também<strong>do</strong> <strong>tempo</strong>. Em sua obra há umpre<strong>do</strong>mínio da força sobre a forma. Eletopologisa a força <strong>do</strong> <strong>tempo</strong> no espaçoem branco da tela. Mas, de onde partirpara se chegar a estas conclusões?Antes de mais <strong>na</strong>da, de uma concepçãoestética que reconheça <strong>na</strong> obra de arteuma realidade ontológica, isto é, reconheçaque nela existem elementosnuma tensão inter<strong>na</strong> capaz de provocarsensações. Sensações advindas e quedevem ser exami<strong>na</strong>das <strong>na</strong> própria obra,e não <strong>na</strong> mente <strong>do</strong> artista ou <strong>do</strong> frui<strong>do</strong>r.O esforço de Bacon é de subjetivação eformalização <strong>na</strong> pintura <strong>do</strong> que lhe atiçaos senti<strong>do</strong>s. ´Em linguagem dapsicanálise, diríamos que quer <strong>des</strong>tituiras determi<strong>na</strong>ções <strong>na</strong>rcísicas e asrepetições fantasmáticas <strong>na</strong>quilo quepodem representar de limitação àcriação. Um exemplo disto são as váriastelas em que, sucessivamente, representao Grito buscan<strong>do</strong> fazê-lo“como jamais alguém o teria feito”. Eafirma que o seu intuito nunca foi pintaro horror, que supostamente origi<strong>na</strong>ria oGrito, mas, o próprio Grito, de mo<strong>do</strong> ator<strong>na</strong>r audível o i<strong>na</strong>udível.Este é o fio que liga o seu trabalho aode Cézanne e Paul Klee que também consideravamque a música e a pintura deveriamtor<strong>na</strong>r visíveis forças invisíveis, sonorasforças não sonoras. Como pintarou fazer ouvir o <strong>tempo</strong> que é insonoro einvisível? Referin<strong>do</strong>-se a Van Gogh, Baco<strong>na</strong>firma que seus quadros não mostramgirassóis, mas, sensações advindasda força invisível de sua germi<strong>na</strong>ção. Emseu belo livro sobre Bacon, “A lógica dassensações” Deleuze comenta quepintar para Bacon é como equilibrar-seem uma corda tensio<strong>na</strong>daentre aquilo que se costumachamar de pintura figurativa eaquilo que é abstração, mas, <strong>na</strong>verdade, <strong>na</strong>da tem a ver com ela.É uma tentativa de fazer comoque a coisa figurativa atinja o sistemanervoso de uma maneiramais violenta e penetrante.(2007:.12)Para Bacon, a tela nunca está em branco,mas, preenchida por clichês, de que énecessário se livrar. E só haveriam <strong>do</strong>iscaminhos para isto: a pintura abstrata, ou,<strong>na</strong> via aberta por Cézanne, a pintura dasensação. Nas entrevistas a Sylvester, expressoua inusitada opinião de que a pinturaabstrata ainda lhe parecia insuficientepara <strong>des</strong>empenhar a tarefa. E pergunta:Não haveria outra via mais direta e sensívelpara isto?A via da sensação, afirma. Para ele, asensação dirige-se à carne, ao corpo, emenos ao intelecto. Na sensação, a distinçãosujeito–objeto é confusa, não só nocorpo <strong>do</strong> sujeito que sente, mas também<strong>na</strong> coisa sentida. Ao falar de seusesforços para a consecução <strong>des</strong>ta tarefa,Bacon se refere a “ordens de sensações”,“níveis sensitivos”, “<strong>do</strong>mínios sensíveis”,“sequencias moventes”. Um quadro seriauma “sequencia movente” d sensaçõesque são ou estão em diversos níveis.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano243


A formalização da sua pintura dá-sesempre através de uma. Mesmaorganização topológica de seuselementos ou planos, constitutivos dafigura, em que entram em conexão (ou“contração”): a própria “figura”, a“grande superfície pla<strong>na</strong>” e a “áreare<strong>do</strong>nda”. Trata-se sempre de umafiguração <strong>des</strong>figurada pela variação edeformação <strong>des</strong>tes planos topológico,sobretu<strong>do</strong> das cabeças e corpos, quetem como efeito a emergência de ressonânciasinter<strong>na</strong>s como ritmo emovimento e <strong>tempo</strong>. Nos quadros deBacon, não se trata de passar <strong>do</strong>espacial ao <strong>tempo</strong>ral, mas de realizá-losa um só <strong>tempo</strong>.A <strong>des</strong>tituição <strong>do</strong>s processosintelectuais visada por Bacon, porquenecessária à criação, se dá pelavalorização da sensação e também <strong>do</strong>acaso <strong>na</strong> criação: “Pode-se, - diz ele - deum jeito muito pareci<strong>do</strong> com a pinturaabstrata, fazer marcas involuntáriassobre a tela, que sugerem outroscaminhos muito mais penetrantes paraapreender o fato que você persegue”:Um <strong>do</strong>s quadros que pintei em1946, aquele que parece umaçougue, surgiu diante de mimpor acaso. Eu estava tentan<strong>do</strong>fazer um pássaro pousan<strong>do</strong>num campo [...] de repente aslinhas que eu tinha <strong>des</strong>enha<strong>do</strong>sugeriram uma coisa muitodiferente, e <strong>des</strong>ta sugestãobrotou o quadro. [...]Na pintura de Bacon, o que conta é aproximidade absoluta <strong>do</strong>s elementos,que faz com que possam se imantar,organizan<strong>do</strong> um regime de forçassensíveis que possibilita que a figurapasseie pelos vários planos. Bacon aceitao <strong>des</strong>afio de <strong>des</strong>figurar a figura,principalmente cabeças e corpos, para,<strong>des</strong>figuran<strong>do</strong>-a, figurá-la de forma aromper com o que seria considera<strong>do</strong>como identidade <strong>do</strong> objeto pinta<strong>do</strong>. Afigura é distorcida, contorcida nummovimento de vai e vem em que passa deuma ordem para outra, ou provoca a suacontração. Os corpos se alongamqueren<strong>do</strong> fugir, ou se diluir, ou estãosain<strong>do</strong> de uma convulsão inter<strong>na</strong>? AGrande área também se movimenta,numa fuga ou aproximação da figura.Seus múltiplos planos <strong>des</strong>territorializamas figuras, <strong>des</strong>materializam os corpos, jáque as sensações que promovem vêm depercepções que, porque nunca estão acabadas,sempre nos ultrapassam. Estesmesmos processos de imantação e ressonânciasmútuas ocorre nos trípticos.As imagens de Bacon são lugar de movimento,<strong>tempo</strong>, espaço de múltiplos deviresque impedem estabilida<strong>des</strong> e identida<strong>des</strong>perceptivas.Em 64, Lacan ensaia representar topologicamentea relação <strong>tempo</strong>-espaço coma garrafa de Klein. Desde então se pergunta:“como definir aquilo que em umconjunto de dimensões faz de uma só vezsuperfície e <strong>tempo</strong>?” Em 1973, no. Sem.21, afirma: “O espaço implica o <strong>tempo</strong> eo <strong>tempo</strong> não é <strong>na</strong>da mais que uma sucessãode instantes de contração. O <strong>tempo</strong> étalvez a eternidade <strong>do</strong> espaço”. (Lição de11.12.1973).Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano244


▪ La psicoa<strong>na</strong>lisi nel suo <strong>tempo</strong>Inland Empire: El cine de David Lynch comoacontecimiento para el psicoanálisisLaura Sali<strong>na</strong>sl momento del comenta-de la película suele re-Eriosultar tan grato como elmomento de su proyección.Comentario quepuede tener la oportunidadde la charla apasio<strong>na</strong>daen la pizzería o el café,o lo inoportuno de surgir justo en esemomento en que nuestra pareja está apunto de lograr el sueño.Estar hoy aquí con Uds. intentarenovar esa incauta experiencia de lacharla sobre cine para poder, erran<strong>do</strong>,decir algo que importe al psicoanálisis yno tal vez a David Lynch.El mo<strong>do</strong> en que Lacan realiza suhome<strong>na</strong>je a Marguerite Duras 264 , abreu<strong>na</strong> nueva operación en la relación delpsicoanálisis con el arte; operación quese hace necesaria no al arte, sino alpsicoanálisis. Esta nueva relación nosaparta de la vía del psicoanálisis aplica<strong>do</strong>como trabajo de revelar lo incc reprimi<strong>do</strong>del autor en la obra. Lacan insistirá en laadvertencia freudia<strong>na</strong> que alcanza alpropio Freud en algu<strong>na</strong>s oportunida<strong>des</strong>:es el artista quien viaja adelante delpsicólogo en el <strong>des</strong>broza<strong>do</strong> del camino.Lynch, así, concita nuestro asombro nosólo como especta<strong>do</strong>res sino en tantopsicoa<strong>na</strong>listas, al mo<strong>do</strong> en que Lacan seanoticia de cómo “Marguerite Duras evidenciasaber sin él, lo que él enseña. 265Tendríamos que aceptar para empezar,que no hay psicoanálisis sin experienciadel tiempo. “Con el tiempo pasará”... esla fórmula a veces resig<strong>na</strong>da a veces decidida,que vulgarmente suele ofrecerse264LACAN, J. (1985) “Home<strong>na</strong>je a MargueriteDuras, del rapto de Lol V. Stein”, Intervencionesy Textos 2, Editorial Ma<strong>na</strong>ntial, 1988.265Ibid, 1985, pag. 66.como tratamiento para la repetición delsíntoma. Aunque no dé resulta<strong>do</strong> en lamayoría de los casos, hay un sabercolectivo que mantiene anuda<strong>do</strong>s dealgún mo<strong>do</strong>, tiempo y sujeto. Tanto esasí, que Freud funda su propuesta para elpsicoanálisis, incluyen<strong>do</strong> en eltratamiento la experiencia del tiempo.En Recordar, repetir, reelaborar dirá: “Ela<strong>na</strong>liza<strong>do</strong> repite en vez de recordar yrepite bajo las condiciones de laresistencia” Pero, agregará “nombrar laresistencia no puede producir su ceseinmediato. Es preciso dar tiempo alenfermo para enfrascarse en laresistencia, no consabida para él...Sólo enel apogeo de la resistencia <strong>des</strong>cubre uno,dentro del trabajo en común con ela<strong>na</strong>liza<strong>do</strong>, las mociones pulsio<strong>na</strong>lesreprimidas que la alimentan y de cuyaexistencia y poder el paciente seconvence en virtud de tal vivencia”.Mientras el enfermo vivencia estacondición patológica artificial de laneurosis de transferencia “como algoreal-objetivo y actual, tenemos nosotrosque realizar el trabajo terapéutico, que enbue<strong>na</strong> parte consiste en la reconducció<strong>na</strong>l pasa<strong>do</strong>” Es decir que es en la acciónde este tiempo de la repetición en la queel pasa<strong>do</strong> habita el presente, por <strong>do</strong>nde elpsicoanálisis encuentra el motor de lacura.Inland Empire o Imperio como se la tradujo,puede ser entendida como invitació<strong>na</strong> hacer la experiencia del tiempo.U<strong>na</strong> invitación a transitar otro tiempoque el lineal, con perso<strong>na</strong>jes que se debatensobre un tiempo <strong>des</strong>calibra<strong>do</strong>. Un pasa<strong>do</strong>que aparece en el futuro, y un presentecontinuo que no puede consumarse,fi<strong>na</strong>lizar, devenir pasa<strong>do</strong>. Los re-Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano245


lojes escoltan<strong>do</strong> esce<strong>na</strong>s muestran su incapacidadpara medir las horas.Este perso<strong>na</strong>je ominoso viene a encargarsede interrogar la responsabilidad delsujeto por el sendero del olvi<strong>do</strong>. El olvi<strong>do</strong>,es el tiempo del amo que avanza en lacertidumbre de un tiempo que progresajunto a un pasa<strong>do</strong> que ya ha aconteci<strong>do</strong> yun futuro que vendrá.Pero Lynch se muestra fasci<strong>na</strong><strong>do</strong> poresta reversión del tiempo como sustentode la experiencia huma<strong>na</strong>. Ese tiempo reversivoque parecien<strong>do</strong> ir hacia el futurova a mostrar simultáneamente, su inscripciónen el pasa<strong>do</strong>. “No te acuerdas: sihoy fuera maña<strong>na</strong>, estarías sentada ahí ysucedería eso.”En el film, recordar no es el regodeonostálgico de la fantasía encubri<strong>do</strong>ra,sino un ver-se ahí. Ver-se en un lugar<strong>do</strong>nde el ser ya no puede reconocerse.La repetición como encuentro falli<strong>do</strong>con lo Real, es este tiempo que no pasa alpasa<strong>do</strong>, que vuelve y que no cesa de noescribirse.La imagen de esa incesante púa quesurca, sobre un disco de vinilo en movimiento.A partir de allí, comenzará un abismodel ser. Un abismo del ser que ya nopuede reconocerse en la imagen alie<strong>na</strong>dadel espejo. Ese Yo que ahora es otro yque aquí se da a ver en el encuentro delperso<strong>na</strong>je con su <strong>do</strong>ble; en ese espejoque refleja las <strong>do</strong>s siluetas de Nikkiseparán<strong>do</strong>se de sí; en la venta<strong>na</strong> que dejaver al parte<strong>na</strong>ire pero que notransparenta su propia imagen. Así, elvidrio del televisor es u<strong>na</strong> venta<strong>na</strong> real<strong>do</strong>nde especta<strong>do</strong>r y perso<strong>na</strong>je conformanlas <strong>do</strong>s caras moebia<strong>na</strong>s de un mismosujeto. La joven prostituida del inicio quemira del otro la<strong>do</strong> del televisor lloran<strong>do</strong>,será con quien Nikki se reencuentra al fi<strong>na</strong>ldel periplo. El perso<strong>na</strong>je, Sue y la actriz,Nikki, integran ahora a un único sujetoque ha <strong>des</strong>cubierto el otro la<strong>do</strong> de labanda moebia<strong>na</strong> pero no puede acceder aél. Así como Nikki en la esce<strong>na</strong> de lacama le reclama al parte<strong>na</strong>ire quecontinúe sien<strong>do</strong> él, el amante-actor,podrá pasar luego a buscar a “Billy” elamante en la ficción.Lynch parece interesarse además poru<strong>na</strong> alie<strong>na</strong>ción que no sólo se visualiza enlo Imagi<strong>na</strong>rio, sino por aquella otra alie<strong>na</strong>ción–simbólica- que revela la divisióndel sujeto entre <strong>do</strong>s esta<strong>do</strong>s del ser: el esta<strong>do</strong>del senti<strong>do</strong> y el del sinsenti<strong>do</strong>.Convoca a pensar ese otro mo<strong>do</strong> deltiempo que es el inconsciente y querevela la subversión del cogito que funda eldiscurso de la ciencia moder<strong>na</strong>: el cogitocartesiano. El psicoanálisis encuentra unsujeto, dividi<strong>do</strong> entre el soy <strong>do</strong>nde nopienso (ese inconsciente) y el pienso (elinconsciente) <strong>do</strong>nde no soy.Podría entenderse así, el mo<strong>do</strong> en queLynch hace transitar a su perso<strong>na</strong>je <strong>des</strong>deesta posición inicial del no pienso; <strong>des</strong>deu<strong>na</strong> cierta comodidad de la existencia queha encontra<strong>do</strong> en el olvi<strong>do</strong> el mo<strong>do</strong> derechazar el saber sobre su posición deobjeto, a u<strong>na</strong> posición de encontrarsecon el no ser; el no-ser bajo historiarechazada, enviada al olvi<strong>do</strong>.En la cohabitación de este esta<strong>do</strong> delno ser, se ve a u<strong>na</strong> Nikki que ahora se encuentraentre prostitutas. Ambiguamentepasa a ser la crimi<strong>na</strong>l o la víctima del crimenque va a perpetrarse. U<strong>na</strong> frase larepresenta como sujeto incapaz de responsabilizarsesubjetivamente en tanto<strong>des</strong>localiza<strong>do</strong> en el tiempo de la repetición:<strong>des</strong>pei<strong>na</strong>da, <strong>des</strong>encajada; visiblementegolpeada y lastimada y con un<strong>des</strong>tornilla<strong>do</strong>r en la mano, reflexio<strong>na</strong> anteun interlocutor que la escucha ensilencio: “Un día supuse que al <strong>des</strong>pertar<strong>des</strong>cubriría qué diablos sucedió ayer”Lynch propone que es necesaria u<strong>na</strong>presencia, un semblante, para que estapregunta del sujeto pueda <strong>des</strong>plegarse?“No sé qué hago acá”. “No fue fácil encontrarel lugar, eh?” “Vine porque medijeron que podría ayudarme” Frases conocidaspara un a<strong>na</strong>lista y que son aquellascon las que esta Nikki se anuncia alllegar hasta este interlocutor: ¿AludeLynch a la figura de un a<strong>na</strong>lista? Si lo fuera,parece difumi<strong>na</strong>rse en la imagen de ungor<strong>do</strong> que soporta semblantes de idiota,de detective priva<strong>do</strong> y de alcahuete delamo.Podría arriesgarse u<strong>na</strong> hipótesis mássobre el film de Lynch. En ‘Imperio’ seEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano246


<strong>des</strong>pliega u<strong>na</strong> invitación a la experienciadel tiempo simultáneamente en <strong>do</strong>s planos:en el del enuncia<strong>do</strong> y en el de laenunciación.Lo <strong>des</strong>cripto hasta aquí podría demarcarla experiencia del tiempo en el planodel enuncia<strong>do</strong>, es decir aquello que ocurrién<strong>do</strong>lea los perso<strong>na</strong>jes es un mensaje atransmitir.Pero hay u<strong>na</strong> apuesta de Lynch que suponeun acto: el hacer que la experienciadel tiempo se realice ya no en elperso<strong>na</strong>je sino en el especta<strong>do</strong>r mismo.El film parece constituir un nuevo génerode cine en el que el montaje 266obliga a salir del cine para estar en elcine. No en el senti<strong>do</strong> de los muchos quedeben aban<strong>do</strong><strong>na</strong>r la sala por la sensaciónde molestia o fraude que les produce elfilm, sino en el senti<strong>do</strong> de que es un cineque se escucha. Necesita para ello unsegun<strong>do</strong> momento <strong>do</strong>nde el decir setransforme en dicho, en texto.El cine de Hitchcock por ejemplo,constituye en sí mismo un género por elmo<strong>do</strong> de comprometer la identificacióndel especta<strong>do</strong>r en el <strong>des</strong>arrollo de la trama,con un uso del montaje que pone nítidala disyunción entre la visión y la mirada.Si bien este uso del montaje estápresente to<strong>do</strong> el tiempo en Imperio, eldato no puede ser completa<strong>do</strong> por elespecta<strong>do</strong>r como en el filmhitchcockiano <strong>do</strong>nde el especta<strong>do</strong>r es unYo que sabe y ocupa un lugar similar aldel detective. Aquí Lynch se dirige a unYo que debe ser puesto en suspenso parapoder escuchar, para que el saber puestoen juego, advenga.Ver Imperio resulta u<strong>na</strong> vivencia deu<strong>na</strong> belleza insoportable, ya que es untránsito regi<strong>do</strong> por la fragmentación delos episodios, las situaciones<strong>des</strong>conectadas y la reiteración deestribillos. Ver el film por segunda otercera vez deja ver que la aparente<strong>des</strong>conexión cobra otra lógica y surge unguión imposible de situar en un primerintento.266Montaje: en cine el montaje se define como lamanipulación que el director realiza con lo realpara crear un espacio cinematográfico realizardelo conComo en el axioma del fantasmainconsciente, hay u<strong>na</strong> trama quepermanece por la que se <strong>des</strong>lizanperso<strong>na</strong>jes superpuestos y tiemposfragmentarios. Llamativamente unmismo perso<strong>na</strong>je –como el del esposopuedeocupar lugares distintos en elrelato. Habitualmente en un relato elperso<strong>na</strong>je funcio<strong>na</strong> como un opera<strong>do</strong>restable que realiza ciertas funciones en la<strong>na</strong>rrativa de la historia. A lo sumo, la funciónpuede ser cambiar de perso<strong>na</strong>lidad,de edad, metamorfosear en otro simultáneamente,pero mantenien<strong>do</strong> u<strong>na</strong> relacióncon los acontecimientos que experimentanlos otros perso<strong>na</strong>jes de la trama.Aquí no. Lynch hace que en las <strong>do</strong>s historias,la de la mafia polaca de los años30 y la de la mafia del nuevo milenio, losperso<strong>na</strong>jes roten como en el <strong>des</strong>plazamientodel sueño. Mezclan<strong>do</strong> sus características,pasan<strong>do</strong> la función de un actora otro pero hacien<strong>do</strong> permanecer u<strong>na</strong>trama que se repite: la mujer prostituídapresa entre el amor por su amante y elmafioso crimi<strong>na</strong>l por celos, seráasesi<strong>na</strong>da. El amante que la entrega, quele suelta la mano como se dice en loscódigos mafiosos, también por su culpava a morir.En la historia actual, Devon el actor esel amante; en la historia polaca el mari<strong>do</strong>es el amante, el amor verdadero de la chicaprostituta. El perso<strong>na</strong>je del proxenetapolaco de la vieja historia, reitera el rasgode crimi<strong>na</strong>l por celos del perso<strong>na</strong>je delmari<strong>do</strong> de la historia actual como asítambién su imposibilidad para procrear.¿Lynch se interesa por cómo está <strong>des</strong>figuraciónde los datos está al servicio dehacer que la trama subsista en el tiempo?Como en la figurabilidad del sueño segúnlo enseñara Freud a principios del otrosiglo, las imágenes están al servicio de<strong>des</strong>figurar la realización del <strong>des</strong>eo. Comoel síntoma, que bajo el sufrimientoenmascara la satisfacción prohibida.¿La hipótesis psicológica o un intentode lectura del sujeto posmoderno y lasegregación?No resulta sencillo discernir –y tal vezno sea demasia<strong>do</strong> fructífero hacerlo- cuálEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano247


de las <strong>do</strong>s lecturas posibles cabría paralos eventos que vive el perso<strong>na</strong>jeconstrui<strong>do</strong> por Lynch.La hipótesis psi es denostada engeneral por los segui<strong>do</strong>res del director yaque consideran –tal vez legítimamentequela variante de análisis psi del film esinfructuosa y estéril para <strong>des</strong>entrañar elfin expresivo de la estética puesta enjuego.Para quienes estamos habitua<strong>do</strong>s aescuchar <strong>des</strong>de el psicoanálisis eldiscurso de la psicosis con las vías queabrió la teorización del delirio y del<strong>des</strong>encade<strong>na</strong>miento a partir de Lacan,concita asombro la coherencia de unrelato 267 que conserva varios de loselementos y temas que pueden poblar el<strong>des</strong>encade<strong>na</strong>miento de u<strong>na</strong> psicosis y elintento restitutivo del delirio.Vemos al perso<strong>na</strong>je enfrenta<strong>do</strong> a ladisolución de su mun<strong>do</strong> frente apresencias ominosas y fenómenos delenguaje; lo vemos ante el encuentro conla presencia real de su <strong>do</strong>ble, y tambié<strong>na</strong>nte el fenómeno del empuje-a-la-mujerto<strong>do</strong>s fenómenos propios del<strong>des</strong>encade<strong>na</strong>miento de la psicosis.Tan absur<strong>do</strong> como pensar que fueranecesario haber leí<strong>do</strong> a Lacan o a Freudpara escribir Hamlet, es absurda lapregunta sobre si Lynch leyó o no aLacan.De to<strong>do</strong>s mo<strong>do</strong>s, habitar ese tiempodel no-soy sin la apoyatura del amor detransferencia, nos habla o de la pesadillao de los fenómenos de las psicosis.En la última clase del Semi<strong>na</strong>rio 11,Lacan dice: ... “la religión, entre losmo<strong>do</strong>s que tiene el hombre de hacerse lapregunta por su existencia en el mun<strong>do</strong> y,más allá como mo<strong>do</strong> de subsistir delsujeto que se hace preguntas, se distinguepor u<strong>na</strong> dimensión que le es propia y queesta sig<strong>na</strong>da por el olvi<strong>do</strong>.”La muerte de dios de laposmodernidad, con el <strong>na</strong>cimiento delindividuo, ha cedi<strong>do</strong> paso267Aceptar que Lynch ha filma<strong>do</strong> sin guión,podría hacer caer en la ingenuidad de que porqueno lo tiene escrito, creer que no sabe lo quequiere transmitir. Los psicoa<strong>na</strong>listas sabemosalgo de eso.llamativamente al recrudecimiento de lasreligiones. El capitalismo como otrareligión, no ayuda a mantener ni acontestar las preguntas, pero puedeprometer a los individuos u<strong>na</strong> pequeñagarantía para la falta de ser. La publicidadparece u<strong>na</strong> tentativa. Las boquitasatomizadas y besuco<strong>na</strong>s bajo el lema‘Coca-cola fábrica de felicidad’ que seveía hasta hace unos días en nuestrocartel de Corrientes y Callao, representanese intento. En otro extremo como lohacía notar Jorge Alemán con respecto ala estrategia publicitaria de hace unospocos años de Benetton de mostrar elhorror para acercarnos a la moda: elmerca<strong>do</strong> ya no necesitaría velo paraconvocar la mirada: no hay más que estehorror que te mostramos, así que vístetecon Benetton que sólo queda tuapariencia.”Lynch gusta de transitar los bor<strong>des</strong> dela gran maqui<strong>na</strong>ria legitima<strong>do</strong>ra que esHollywood. Está más atento a lapenumbra de los estudios de filmación, alos basti<strong>do</strong>res de los esce<strong>na</strong>rios, y a lasocultas re<strong>des</strong> de poder que sustentan losfilms. Está atento a aquello que esrechaza<strong>do</strong> de este discurso en suproducción como maqui<strong>na</strong>ria ideológica.Nikki, emblema identificatorio para lacultura globalizada, puede ser u<strong>na</strong> másentre esos seres-<strong>des</strong>echo que moran enlos bor<strong>des</strong> del consumo, que habita<strong>do</strong>spor la locura o la debilidad mentalmuestran sin velo el saber de lasegregación.Como Lacan lo señala en marzo de1970, es del tiempo de la repetición de locual el discurso del capitalismo sesustenta. Como resulta<strong>do</strong> de lacopulación entre el discurso del amo y laciencia, su motor se reanuda al serviciode la forclusión de la verdad de lacastración.El discurso capitalista se alimenta de supropuesta para el goce sin lazo social, esdecir la promesa de u<strong>na</strong> conexión directacon el objeto de goce.La lógica del supermerca<strong>do</strong> gobier<strong>na</strong>no sólo la pulverización de los idealessino del objeto de goce. Bajo el ideal deun tiempo que progresa, lo nuevo seEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano248


instala como promesa de satisfacció<strong>na</strong>celeran<strong>do</strong> los ritmos de producción conobjetos cada vez más perecederos. Juntoa la plusvalía de un capital que sehipertrofia, Lacan encuentra algo más: loin<strong>des</strong>eable de la entropía de laproducción, que borra progresivamenteel límite entre el <strong>des</strong>echo y el producto.La entropía del la<strong>do</strong> de la materia, labasura. Del la<strong>do</strong> de las socieda<strong>des</strong>, lasegregación. Entropía es aquello que nose puede usar ni sacárselo de encima.Así el cine de Lynch puede pensarsecomo acontecimiento para el cineporque rompe no solo con el cineposible de hacer, sino que constituye uncine imposible de ver. Es un cine quecuestio<strong>na</strong> la posibilidad de su consumoya que es un cine que necesita serescucha<strong>do</strong> y por ello se emparenta máscon la literatura.Un acontecimiento para el psicoanálisistambién, porque en el avance de u<strong>na</strong>civilización global que intenta curarse delo Real instituyen<strong>do</strong> el discurso delindividuo, hay mucho lugar para los filmssobre terapeutas como “a<strong>na</strong>lízame” o“secretos de diván” pero poco lugar paradar testimonio de la experiencia delsujeto.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano249


▪ La psicoa<strong>na</strong>lisi nel suo <strong>tempo</strong>Tempo e política <strong>na</strong> clínica psica<strong>na</strong>líticaMarcelo Amorim Checchiam 1961 foi criada pelaEIPA (Inter<strong>na</strong>tio<strong>na</strong>l Psychoa<strong>na</strong>lyticalAssociation) umacomissão que ficouconhecida como ComissãoTurquet, por ser dirigidapelo psica<strong>na</strong>lista inglêsPierre Turquet, cuja missão era a deinvestigar a SFP (Société Française dePsycha<strong>na</strong>lyse) e, principalmente, o uso<strong>do</strong> <strong>tempo</strong> <strong>na</strong> prática clínica lacania<strong>na</strong>.Essa comissão chegou a convocara<strong>na</strong>lisan<strong>do</strong>s de Lacan para obter informaçõessobre seu méto<strong>do</strong> e, mais especificamente,sobre o <strong>tempo</strong> de duraçãodas sessões (Didier-Weil, Alain; Weiss,Emil; Gravas, Florence;, 2007). Isto porque,já há algum <strong>tempo</strong>, ao longo da décadade 1950, Lacan ficou conheci<strong>do</strong> porconduzir as análises didáticas sem seguiros padrões estabeleci<strong>do</strong>s pela IPA,principalmente no que diz respeito àarbitrariedade <strong>do</strong>s 50 minutos de sessão.A variabilidade e o encurtamento <strong>do</strong><strong>tempo</strong> da sessão lacania<strong>na</strong> suscitaramuma questão propriamente política. Osdirigentes da IPA – primeira instituiçãopsica<strong>na</strong>lítica inter<strong>na</strong>cio<strong>na</strong>l, fundada porFreud e Ferenczi em 1910 –, fizeram valero poder a eles investi<strong>do</strong> pela própriacomunidade de a<strong>na</strong>listas da qual Lacanqueria fazer parte e negaram oreconhecimento da SFP. Em 1963 aComissão Turquet emitiu seu parecerfi<strong>na</strong>l negan<strong>do</strong> o pedi<strong>do</strong> de filiação daSFP à IPA. O que estava em jogo,portanto, era a legitimação ou não deuma instituição psica<strong>na</strong>lítica em função,essencialmente, <strong>do</strong> respeito ao <strong>tempo</strong>cronológico da sessão. É a políticainterferin<strong>do</strong> diretamente no <strong>tratamento</strong><strong>do</strong> sujeito.Mas a conjunção entre <strong>tempo</strong> e políticaapresenta ainda outras interferências <strong>na</strong>clínica psica<strong>na</strong>lítica. O <strong>tempo</strong> <strong>do</strong>scidadãos <strong>des</strong>ti<strong>na</strong><strong>do</strong> ao trabalho, ao lazerou ao cuida<strong>do</strong> de si é também de <strong>do</strong>mínioda política. Nas gran<strong>des</strong> cida<strong>des</strong> dasociedade con<strong>tempo</strong>rânea os homens seorganizaram de tal forma, com base emtal sistema econômico, que <strong>tempo</strong> passoua significar dinheiro. O <strong>tempo</strong> de produção,de consumo e mesmo das relaçõesinterpessoais fora <strong>do</strong> âmbito profissio<strong>na</strong>lfoi abrevia<strong>do</strong>. No nível da organização<strong>do</strong> trabalho, as corporações exigem altaprodutividade num curto espaço de<strong>tempo</strong>; no nível ideológico, aspropagandas demandam alto consumoem ritmo acelera<strong>do</strong>. A maioria <strong>do</strong>scidadãos está submetida a essa política<strong>do</strong> <strong>tempo</strong>.Olhan<strong>do</strong> por essa perspectiva, poderse-iadizer que as sessões lacania<strong>na</strong>s maiscurtas enquadram-se perfeitamente nessapolítica. Inclusive, essa era uma dascríticas que Lacan recebia: ele podia atendermuito mais pessoas e assim enriquecermais facilmente. “Lacan era um capitalista!”,poderiam bradar seus críticos.Trata-se, obviamente, de um grande equívoco.Em seu sétimo seminário, A éticada psicanálise (1959-1960/1997), Lacandeixa bem claro que a clínica psica<strong>na</strong>líticanão deve seguir <strong>na</strong> direção da política defelicidade (e seu equivalente <strong>na</strong> idéia <strong>des</strong>ucesso da análise como conforto individual)própria daquilo que ele denominoude “serviço <strong>do</strong>s bens” . A garantia debem-estar no plano político não passa deuma falácia: o orde<strong>na</strong>mento universal <strong>do</strong>serviço <strong>do</strong>s bens implica sacrifícios, renúncias,o que <strong>na</strong> verdade complica a relação<strong>do</strong> homem com seu <strong>des</strong>ejo. Portanto,além de questio<strong>na</strong>r e mesmo criticarqualquer associação da clínica psica<strong>na</strong>líticacom o propósito de re-educação emocio<strong>na</strong>lpor meio da harmonização entreas instâncias psíquicas e de adaptação eadequação ao sistema social, Lacan, emseguida, denuncia o poder <strong>do</strong> “serviço deEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano250


ens”, cuja moral é a de não deixar espaçopara a manifestação <strong>do</strong> <strong>des</strong>ejo. Aposição <strong>des</strong>se poder em relação ao<strong>des</strong>ejo sempre foi, segun<strong>do</strong> Lacan, emqualquer circunstância histórica, amesma: “Continuem trabalhan<strong>do</strong>. Que otrabalho não pare. (...) A moral <strong>do</strong> poder,<strong>do</strong> serviço <strong>do</strong>s bens é – quanto aos<strong>des</strong>ejos, vocês podem ficar esperan<strong>do</strong>senta<strong>do</strong>s” (1959-1960/1997, pp. 377-378).A política lacania<strong>na</strong> de <strong>tratamento</strong> nãosegue, portanto, a lógica <strong>do</strong> capital, mas a<strong>do</strong> inconsciente, da falta-a-ser, tal comoele afirma em A direção <strong>do</strong> <strong>tratamento</strong> eos princípios de seu poder (1958/1998).O <strong>tempo</strong> da sessão está submeti<strong>do</strong> a essapolítica que, por sua vez, fundamenta-seno <strong>tempo</strong> lógico <strong>do</strong> inconsciente. Aorecusar o estabelecimento de umcontrato modela<strong>do</strong> no serviço <strong>do</strong>s bens,contrato no qual o sujeito pagaria peloserviço de análise e teria assim o direitode consumi<strong>do</strong>r, de usufruir de to<strong>do</strong> o<strong>tempo</strong> combi<strong>na</strong><strong>do</strong> nesse contrato, opsica<strong>na</strong>lista indica de outro mo<strong>do</strong> que ocerne <strong>des</strong>sa experiência é a fala. Ambosestão submeti<strong>do</strong>s a(o) isso, o que nostraz uma questão bem interessante: a <strong>do</strong>estatuto <strong>do</strong> poder <strong>na</strong> experiênciapsica<strong>na</strong>lítica.Atualmente, não se pode pensar empolítica sem se referir também à noçãode poder. “O poder político pertence àcategoria <strong>do</strong> poder de um homem sobreoutro homem”, afirma NorbertoBobbio, poder, por exemplo, que osgover<strong>na</strong>ntes exercem sobre osgover<strong>na</strong><strong>do</strong>s, poder que é exerci<strong>do</strong> pela“posse <strong>do</strong>s meios que permitem obter os‘efeitos <strong>des</strong>eja<strong>do</strong>s’” (Bobbio, 2000, p.161). De certo mo<strong>do</strong>, um sujeito elegeum psica<strong>na</strong>lista para tratá-lo, atribuin<strong>do</strong> aele, pela suposição de saber, o poder degover<strong>na</strong>r o <strong>tratamento</strong>. Ademais, opsica<strong>na</strong>lista possui uma experiência (a daprópria análise) e uma teoria que procuraformalizar essa experiência para que sepossa transmiti-la. Isso pode lhe dar opoder de ocupar um lugar particular quefaz funcio<strong>na</strong>r o dispositivo a<strong>na</strong>lítico, defazer intervenções que visam obter os“efeitos <strong>des</strong>eja<strong>do</strong>s”, como umaassociação livre. Mas esse poder não pareceser propriamente um poder político,pois este é caracteriza<strong>do</strong> também pelapossibilidade de uso da força para obtençãode seus fins, tal como ocorre <strong>na</strong> sugestão.É curioso, contu<strong>do</strong>, que Lacan tenharecorri<strong>do</strong> a Clausewitz, filósofo daguerra, cuja noção de política está estreitamenteassociada às estratégias e táticasde <strong>do</strong>mínio sobre o outro <strong>na</strong> experiênciada guerra, para tratar da política <strong>do</strong> <strong>tratamento</strong>.É claro que reduzir a noção lacania<strong>na</strong>de política às influências de Clausewitzsó pode ser uma espécie de witz,uma vez que o uso da força pela sugestãofoi aban<strong>do</strong><strong>na</strong><strong>do</strong> por Freud há muito <strong>tempo</strong>.Mas o lugar <strong>do</strong> psica<strong>na</strong>lista não deixade “impor” algo ao a<strong>na</strong>lisan<strong>do</strong>. O que se“impõe” ao sujeito em análise é a experiênciada falta, <strong>do</strong> <strong>des</strong>ejo, que o leva aretificar suas relações com o gozo e coma realidade. O psica<strong>na</strong>lista não deverecuar diante disso, por isso ele é tãomenos livre em sua política <strong>do</strong> que emsua estratégia e tática.Se o poder da sugestão deve serrecusa<strong>do</strong>, o poder atribuí<strong>do</strong> ao psica<strong>na</strong>listapela transferência deve ser maneja<strong>do</strong>.Ele não recusa totalmente esse poder quelhe é da<strong>do</strong>, mas o utiliza com a fi<strong>na</strong>lidadede fazer o sujeito associar e trazer significantesque liberam significa<strong>do</strong>s até entãorecalca<strong>do</strong>s. É aqui que entra também afunção <strong>do</strong> corte da sessão. Esse corte,como qualquer outra intervenção <strong>do</strong> psica<strong>na</strong>lista,deve ter um estatuto significantee deve ser realiza<strong>do</strong> sob transferência.Esta, por sua vez, tem íntima relaçãocom a <strong>tempo</strong>ralidade <strong>do</strong> inconsciente: “atransferência é uma relaçãoessencialmente ligada ao <strong>tempo</strong> e a seumanejo”, afirma Lacan em Posição <strong>do</strong>Inconsciente (1960/1998). Avariabilidade <strong>do</strong> <strong>tempo</strong> da sessão estáassim associada ao manejo transferencial.Mas fica ainda a questão sobre oestatuto <strong>do</strong> poder <strong>na</strong> clínica psica<strong>na</strong>lítica.É evidente que ele não deve ser exerci<strong>do</strong>de forma arbitrária, <strong>des</strong>pótica ou sugestiva,mas fundamenta<strong>do</strong> <strong>na</strong> ética <strong>do</strong> <strong>des</strong>ejo.Contu<strong>do</strong>, mesmo aí não há também umuso de poder? Embora não saiba no iní-Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano251


cio da sessão quanto <strong>tempo</strong> esta durará,é o psica<strong>na</strong>lista que em ato realiza ocorte, seja isso <strong>do</strong> agra<strong>do</strong> <strong>do</strong> a<strong>na</strong>lisan<strong>do</strong>ou não. Mas ele só o faz com base<strong>na</strong>quilo que foi dito ou enuncia<strong>do</strong> pelosujeito. Que tipo de poder é esse, então,liga<strong>do</strong> à <strong>tempo</strong>ralidade <strong>do</strong> inconsciente?Qual a potência <strong>des</strong>se poder? Pois o fato<strong>do</strong> psica<strong>na</strong>lista operar o corte nãogarante que este tenha efeito de ato. Eesse ato pode ser considera<strong>do</strong> tambémum ato político? Deixo essas questõespara nosso debate.Obras citadasBOBBIO, N. (2000). Teoria Geral da Política- a filosofia política e a lição <strong>do</strong>s clássicos.Rio de Janeiro: Elsevier.DIDIER-WEIL, Alain; Weiss, Emil; Gravas,Florence;. (2007). Entrevista com ChristianSimatos. In: A. Didier-Weil, E. Weiss, & F.Gravas, Quartier Lacan. Rio de Janeiro: Ciade Freud.LACAN, J. (1958/1998). A direção <strong>do</strong><strong>tratamento</strong> e os princípios de seu poder. In:J. Lacan, Escritos. Rio de Janeiro: JorgeZahar Ed.LACAN, J. (1959-1960/1997). O Seminário,livro 7: a ética da psicanálise. Rio de Janeiro:Jorge Zahar Ed.LACAN, J. (1960/1998). Posição <strong>do</strong>Inconsciente. In: J. Lacan, Escritos. Rio deJaneiro: Jorge Zahar Ed.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano252


▪ La psicoa<strong>na</strong>lisi nel suo <strong>tempo</strong>A causa fi<strong>na</strong>l <strong>na</strong> psicanálise e <strong>na</strong> arteSilva<strong>na</strong> Pessoaual é o <strong>tempo</strong> necessá-à transformação de Qriouma estrutura, seja elade um bloco de mármoreou <strong>do</strong> sujeito emanálise? Depende. Se oartista for muito perfeccionista,o processo deconstrução não acabará nunca. Se o a<strong>na</strong>lisan<strong>do</strong>e o a<strong>na</strong>lista colocarem o fi<strong>na</strong>lcomo um ideal, a resposta será a mesma.Se não houver aban<strong>do</strong>no da obra ou daanálise - que serão considera<strong>do</strong>s i<strong>na</strong>caba<strong>do</strong>s-, chegará o momento de concluir.Nas artes, o momento de uma exposiçãoou publicação precipita a produção,mesmo que haja procrasti<strong>na</strong>ção duranteto<strong>do</strong> o processo. Assim foi com Leo<strong>na</strong>r<strong>do</strong>da Vinci, assim é com muitos escritores,pintores e escultores que trabalhamcom datas marcadas para a entrega daobra. Na psicanálise, a pressa também énecessária para a conclusão. Entretanto,não se pode fixar uma data para a “fi<strong>na</strong>lização<strong>do</strong> produto”, pois não há produtofi<strong>na</strong>l, e uma antecipação <strong>des</strong>se <strong>tempo</strong>pode deixar o sujeito prisioneiro <strong>na</strong> suaprópria repetição.A duração de um processo psica<strong>na</strong>líticoprecisa ser indefinida, pois não podemosprever o <strong>tempo</strong> necessário paracompreender e o <strong>tempo</strong> que levará oalargamento das tramas discursivas, a(de)formação ou a <strong>des</strong>tituição subjetiva.Mas é preciso verificar o que encontramosno percurso ou ao fi<strong>na</strong>l de uma análise,após decorri<strong>do</strong> um <strong>tempo</strong>: a transformação<strong>do</strong> mesmo ou a emergência <strong>do</strong>novo?A<strong>na</strong>lisaremos o que as artes, particularmente<strong>na</strong> literatura e <strong>na</strong> música, podemnos ensi<strong>na</strong>r a esse respeito.Nem sempre, a um primeiro olhar deuma ce<strong>na</strong> qualquer, percebe-se a existênciade algo novo: e, quan<strong>do</strong> isso se dá, noinstante seguinte tenta-se explicar o diferente,dar um nome, associá-lo a algo visto,inseri-lo num mun<strong>do</strong> das coisas conhecidas.Busca-se reduzir o <strong>des</strong>conheci<strong>do</strong>,o que nos causa preocupação, ao familiar,ao “mesmo”, que nos acalma.Mas, com isso, lamentavelmente perde-seo novo.Esse mecanismo também acontece <strong>na</strong>leitura: adquirimos o vício de não ler ounão ler direito. Buscamos, no que lemose no que escutamos, aquilo que tem relaçãocom as nossas verda<strong>des</strong>. Inventamos,para nós mesmos, boa parte <strong>do</strong> fato. Somosto<strong>do</strong>s inventores. Mas vemos e ouvimoso geral segun<strong>do</strong> as nossasverda<strong>des</strong> e perdemos o detalhe. Issotambém pode ocorrer em algumasanálises, quan<strong>do</strong> não entende-se alinguagem como causa <strong>do</strong> inconsciente.Na psicanálise, temos familiaridadecom os chistes, que são importantes porterem a característica de uma escuta quecapta o detalhe. Eles <strong>des</strong>pertam prazernos ouvintes pelo seu jogo com as palavrase por estarem liga<strong>do</strong>s a fontes reprimidasou a hostilida<strong>des</strong>. Através da técnicade condensação acompanhada de umsubstituto, <strong>do</strong> nonsense ou o duplo senti<strong>do</strong>das palavras, nós nos vingamos <strong>do</strong>nosso inimigo ao trazemos o outro, umterceiro, para rir <strong>do</strong> nosso la<strong>do</strong>. Naturalmente,alteramos a estrutura discursiva –é como abrir lugar para a emergência dealgo diferente, algo novo.Dar <strong>tempo</strong> para a coisa aparecer, deixara coisa ser, sem pensar em <strong>na</strong>da, sememitir parecer ou julgamento, deixar acoisa se mostrar, é a orientação nessescampos: o da linguagem, o da arte e o dapsicanálise - talvez particularmente nopasse. Entretanto, nem sempre se consegueisso – um momento difícil de capturar,difícil de se apresentar e de passar.Deixar as imagens irem e virem, semjulgar a priori – sentir o mun<strong>do</strong> sem tentarexplicá-lo, mesmo que num segun<strong>do</strong>Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano253


momento possamos rotulá-lo - o que éinevitável. Criar o silêncio, um espaço,um momento, entre esses <strong>do</strong>is <strong>tempo</strong>s,para ter o aparecimento das coisas comorecompensa – estrutura de linguagemque possibilita a aparição <strong>do</strong> sujeito <strong>do</strong>inconsciente entre <strong>do</strong>is significantes.A música de John Cage nos ensi<strong>na</strong> afazer isso <strong>na</strong> sua forma dadaísta de compor.Cage impõe, <strong>na</strong> sua obra, o uso delibera<strong>do</strong><strong>do</strong> acaso, ‘da indetermi<strong>na</strong>ção e daindistinção entre som estrutura<strong>do</strong> e ruí<strong>do</strong>svin<strong>do</strong>s da vida ordinária. Ele “[...]leva às últimas conseqüências seu projetode crítica à racio<strong>na</strong>lidade da música ocidental”. Racio<strong>na</strong>lidade que, ao contrário,tem uma ansiedade enorme de dizer, comentar,murmurar, remedar, expressarse,buscar senti<strong>do</strong> – expressa <strong>na</strong>s estruturas<strong>do</strong>s romances, <strong>na</strong>s gran<strong>des</strong> sinfonias,<strong>na</strong>s falas <strong>do</strong>s a<strong>na</strong>lisan<strong>do</strong>s.“To<strong>do</strong>s querem através da palavra, enão <strong>do</strong> silêncio, provar que estão vivos”,e perdem a oportunidade de permitir quese instale um espaço para outras vozes irromperem.Um horror a vacui, expressãoutilizada <strong>na</strong> era <strong>do</strong> Re<strong>na</strong>scimento, quan<strong>do</strong>os pintores não deixavam um pedaçode sua tela sem cor, por menor que fosseo espaço, e os compositores criavampriorizan<strong>do</strong> o senti<strong>do</strong> e os afetos – pensan<strong>do</strong>em termos de progressão, expectativae resolução.Mas é no vazio que as coisas acontecem.( ). O que pretendemos com essetrabalho é investigar a capacidade decriação de um significante novo no percursoou no fi<strong>na</strong>l de análise, ou seja, deum novo saber que colocamos nesse vazio,da nossa capacidade de depor nossojulgamento e deixar os sons serem elesmesmos, como nos aponta Cage <strong>na</strong> conjugaçãoda sua “gramática da<strong>des</strong>afecção”. Gramática que podemosaproximar <strong>do</strong> a<strong>na</strong>lista como alguém “nãoafeta<strong>do</strong>” pelas paixões ou ignorância.O movimento de dialética que umapsicanálise instaura “não determi<strong>na</strong> somenteo sujeito, à sua revelia (...), mas oconstitui numa ordem que só pode serexcêntrica em relação a qualquer realizaçãoda consciência de si”. Os a<strong>na</strong>listas,que fazem parte <strong>des</strong>se movimento - epara quem se dirige a fala -, devemaprender a “agir com a linguagem comose faz com o som: seguir a velocidadedela para romper o seu muro” , muroque lhe é próprio, e passar esse mo<strong>do</strong> defuncio<strong>na</strong>mento ao a<strong>na</strong>lisan<strong>do</strong>,transmitin<strong>do</strong>-lhe, com isso, a psicanálise .A rapidez é exigida para antecipar-se àsdefesas <strong>do</strong> sujeito, às crenças a que essesujeito se apega <strong>na</strong> civilização e constituemuma variedade de delírio. É precisoseguir a velocidade própria da linguagempara que possa emergir o <strong>des</strong>ejo, capta<strong>do</strong>pela brincadeira <strong>do</strong> Fort-Da, mas que osujeito faz abolir, <strong>des</strong>aparecer cem vezespara poder vê-lo aparecer novamente,<strong>na</strong>s repetições que voltam para ser elaboradas.Para adquirir essa prática, convém nãonos enga<strong>na</strong>rmos com regras, modas eproibições presentes em to<strong>do</strong>s os la<strong>do</strong>s,principalmente <strong>na</strong>s instituições. Esse éum risco que sempre corremos.Lacan sugere que os a<strong>na</strong>listas abram osouvi<strong>do</strong>s para as canções populares e paraos maravilhosos diálogos de rua. Essasugestão aponta para um aspecto quenunca enga<strong>na</strong>: que toda sabe<strong>do</strong>ria é umgaio saber, <strong>des</strong>de que o homem começoua enfrentar o seu <strong>des</strong>tino, como ele diz.Uma linguagem que subverte, canta,instrui e ri, um gaio saber. Alimentam-se<strong>des</strong>sa tradição, para citar alguns: Joyce,Macha<strong>do</strong> de Assis, Rabelais, esse último,representante da sátira menipeia , gêneroliterário que <strong>des</strong>taco neste trabalho porqueconsiste em produzir um tipo particularmentefragmentário de <strong>na</strong>rrativa einclui particularida<strong>des</strong> que, quan<strong>do</strong> nãodetectadas ou bem a<strong>na</strong>lisadas, são geralmenteconsideradas como aberrações ouirregularida<strong>des</strong>, que aproximamos da estratégiade <strong>des</strong>construção <strong>do</strong> mesmo ouemergência <strong>do</strong> significante novo propostapor Lacan.Tanto a psicanálise como a obra de Rabelaisconvidam os a<strong>na</strong>lisan<strong>do</strong>s ou leitoresa realizar, eles mesmos, a tarefa deprocurar sua própria sabe<strong>do</strong>ria. A pedagogiarabelaisia<strong>na</strong> e a lacania<strong>na</strong> ensi<strong>na</strong>mque é necessário dissolver as fórmulas, asideias recebidas e, no lugar delas, <strong>des</strong>envolver-seum espírito critico, ampliar aEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano254


trama discursiva, aquela em que to<strong>do</strong>sestamos pea<strong>do</strong>s.Pantagruel, perso<strong>na</strong>gem cria<strong>do</strong> por Rabelais,acolhe, no Terceiro Livro , a angústiade Panurge – que, tal como umneurótico obsessivo, buscava garantias <strong>do</strong>futuro e procrasti<strong>na</strong>va a decisão decontrair matrimônio. Pantagruel acolhe oque vem <strong>do</strong> outro por saber que existeigualdade <strong>na</strong> imperfeição - situação essencialmentehuma<strong>na</strong>, que jamais deveser pretexto para a intolerância.Pantagruel, tal como os a<strong>na</strong>listas, sabea limitação e a incapacidade de adaptaçãoque as viseiras das ideias feitas tendem aimpor aos seres humanos, que, através dapsicanálise, da literatura e/ou das artes,procuram minimamente libertar-se.“Tu<strong>do</strong> o que impede a multiplicidade darealidade, da constante <strong>des</strong>coberta <strong>do</strong>mun<strong>do</strong> são vícios. É essa forma de estupidezque se apresenta em Panurge. Suaobsessão em não aceitar as verda<strong>des</strong> e asmudanças da vida fazem com que o própriocurso <strong>des</strong>sa se repita incessantementedizen<strong>do</strong>-lhe sempre a mesmaverdade”[sic].Qual a verdade em questão? Para a filosofiade Pantagruel: casar ou não casardá no mesmo. Crer ou não crer dá nomesmo, já que, para Rabelais e vários outros,vivemos num lusco-fusco da consciência,nunca certos de quem somos ousupomos ser; há sempre um erro cujoângulo não sabemos. Estamos falan<strong>do</strong>de autores que ensi<strong>na</strong>m sobre o indecidível,sobre a impossibilidade de fazer umaescolha acertada, sem dúvidas, baseadano porvir. A psicanálise segue o mesmotrilho.Panurge tem dúvidas deve casar-se,pois teme ser traí<strong>do</strong> pela esposa. Nada<strong>do</strong> que lhe digam o convence de quedeve seguir o seu <strong>des</strong>ejo. O que quer quese diga, já foi. Para Rabelais, melhormesmo que se esqueça. Pessoa diz que,depois que escreve, já não mais sereconhece, e Lacan, que os significantesque nos são da<strong>do</strong>s <strong>do</strong> Outro, apesar deterem diversas combi<strong>na</strong>tórias, seguemum determi<strong>na</strong><strong>do</strong> padrão e estrutura,representantes <strong>do</strong> mesmo, que, aindaassim, nos causam estranheza.Na verdade, não há a opinião verdadeirae única - já que há para<strong>do</strong>xos. Não valeconfrontar, <strong>des</strong>afiar as coisas. Resta-nos,ao fi<strong>na</strong>l, respeitá-las no seu <strong>tempo</strong> comhumor, valorizan<strong>do</strong> os chistes e tropeçosda linguagem <strong>na</strong> clínica, com a certezaque há o indecidível demonstra<strong>do</strong> porRabelais, assim como os mun<strong>do</strong>s simultâneose mun<strong>do</strong>s impossíveis, representa<strong>do</strong>spor Escher; ou, <strong>na</strong> música criadapor John Cage, formas possíveis <strong>do</strong>fim, que podem vir em socorro e transformaralgo <strong>do</strong> mesmo (transformaçãoinerente à própria estrutura de linguagem)em um significante novo, que podeemergir <strong>do</strong> silêncio, no vazio entre <strong>do</strong>issignificantes, durante to<strong>do</strong> o processo etambém no fi<strong>na</strong>l.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano255


▪ La psicoa<strong>na</strong>lisi nel suo <strong>tempo</strong>Sucesión de instantes de tirón en tiempos decompulsiónAlicia Donghi“Para no ver pasar el tiempo,nos tapamos los ojos con el pañuelo de la eternidad”Proverbio chinoiempo y magia: dimen-enigmática solo para Tsiónlos seres parlantes perono así para los restantes.Subjetivamente a vecespasa vertiginosamente, estan frenético ysubyugante que hastaasombra que la cronología no coincida,en tanto en otras situaciones la brumadel aburrimiento lo envuelve y no fluye:pasa “<strong>na</strong>da”. Por la lógica de la razón,sabemos que para los sujetos, ni eltiempo ni el espacio son eternos oinfinitos, pero es sólo en esa otra lógicade la experiencia vivida en unpsicoanálisis, que se pueden evidenciarlos “contratiempos” o “<strong>des</strong>- encuentros”cuan<strong>do</strong> se <strong>des</strong>cubre que somos losúnicos animales vivientes que solemostropezar más de u<strong>na</strong> vez con la mismapiedra. También en lo inexplicable de “lacompulsión a la repetición”, así como en eldiscurso como “insistencia significante”cuan<strong>do</strong> se <strong>des</strong>cubre el enre<strong>do</strong> en hechosy actos que le dan consistencia y fijeza alsíntoma. Insistir en lo que no anda,quedarse en el padecimiento, es u<strong>na</strong>manera de permanecer vara<strong>do</strong> en eltiempo tormentoso y subyugante de lamagia de ese extraño goce, que Lacandenomi<strong>na</strong>ra, “plus de goce” y que loautorizara a proclamar: “ Sin goce es vano eluniverso”. Tiempo lindante con u<strong>na</strong>eternidad a la que no se renuncia. Aveces <strong>des</strong>enredar esos nu<strong>do</strong>s hechos detiempo y trauma y sortear ese maleficio(¿mal - beneficio?) para pasar a otracosa, significa sostener u<strong>na</strong> lógica queno es la del senti<strong>do</strong> común, sino la delacto a<strong>na</strong>lítico, que alivia y libera al sujetode un trozo o “pedazo de real 268 ” quecomparte raíces con la eternidad.“Presencias del objeto a”, lugar al que ela<strong>na</strong>lista deberá advenir y semblantearpara que un sujeto pueda transitar <strong>des</strong>dela barrera del bien, que no es el soberanobien, sino el inherente a “la ética del <strong>des</strong>eo”,para poder acampar en la barrera de labelleza, el “tiempo” que haga falta paraque su vivir incorpore el goce como“aperitivo” o sea de muerte tan solo unpoco.Lacan dice: “Entre lo simbólico, loimagi<strong>na</strong>rio y lo real el tiempo se lo pasatironean<strong>do</strong>, ´sucesión de instantes de tirón´…presencias del objeto a”, dimensión tambiénespacial con movilidad, giros, nu<strong>do</strong>s.Esto demuestra que la medida, la horajusta o la cantidad precisa, no son de estemun<strong>do</strong>, constituyen<strong>do</strong> otra forma de leerla falta de proporción sexual. La prisa si<strong>na</strong>cto, el apremio, la urgencia <strong>des</strong>orientada,hacen de la aceleración elfuncio<strong>na</strong>miento privilegia<strong>do</strong> del mun<strong>do</strong>con<strong>tempo</strong>ráneo. Es en este tiempo<strong>do</strong>nde el “no pienso” produce uncortocircuito entre “el instante de ver” y “elmomento de concluir”.Hay tres cuestiones ligadas entre si, respectodel psicoanálisis en el tiempo de laimpulsión y/ o compulsión al consumo,las cuales tienen cada u<strong>na</strong> su propialógica y se relacio<strong>na</strong>n con fenómenos demasa: la droga, las adicciones, y latoxicomanía. Cada u<strong>na</strong> tiene su propiahistoria, su propia época, su propia<strong>na</strong>rrativa. Por un la<strong>do</strong> la droga es tanvieja como el hombre y lo haacompaña<strong>do</strong> tanto en la producción de268Asi denomi<strong>na</strong> Lacan al objeto a en elSemi<strong>na</strong>rio X ( La angustia)Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano256


mitos colectivos, como en ceremoniassagradas de diversas creencias y religiones.La adicción, en cambio, ha i<strong>do</strong>aparecien<strong>do</strong> ligada a pruebas médicaspara la a<strong>na</strong>lgesia y luego a la industria delmedicamento más tributaria de undiscurso de la ciencia incipiente: Lasdrogas pasan al campo medico, al<strong>des</strong>cubrirse los problemas colaterales aluso de sustancias (“el síndrome deabstinencia”). Es el momento <strong>do</strong>nde seempieza a utilizar la morfi<strong>na</strong> para calmarlos <strong>do</strong>lores de los heri<strong>do</strong>s de la guerracivil america<strong>na</strong> de fines del siglo XIX enEEUU y se los llamaba “habitua<strong>do</strong>s”,término aun <strong>des</strong>provisto de u<strong>na</strong>connotación teológica o moral. Es laépoca de Freud cuan<strong>do</strong> el uso de<strong>na</strong>rcóticos está asocia<strong>do</strong> a u<strong>na</strong> estrategiamás frente al “malestar en la cultura” osea un medio para un fin. En estasinstancias cada adicto era u<strong>na</strong> entidadsingular en si misma y, como dice Lacan,era un asunto de la polis, u<strong>na</strong> contravenciónligada a lo policial. Enconso<strong>na</strong>ncia con esta posición se han i<strong>do</strong>con el tiempo construyen<strong>do</strong>representaciones que consolidarían a losadictos como delincuentes <strong>des</strong>deparadigmas ético-jurídicos, o comoenfermos <strong>des</strong>de paradigmas medicosanitarios.Luego, aparece un tercer momento,hacia fines del siglo pasa<strong>do</strong> vigenteen los últimos años, en que elconsumo se transforma en un fin en simismo, algo generaliza<strong>do</strong> y producto dela globalización. En otras culturas lasdrogas eran sagradas, el grupoparticipaba de los consumos, el lazosocial orde<strong>na</strong>ba los intercambios y no setransformaban estas practicas en u<strong>na</strong>satisfacción en si misma, es decir no secerraba el circuito pulsio<strong>na</strong>l y esto nogeneraba toxicomanía.Voy a hacer un rodeo y diferenciar dependenciade nu<strong>do</strong> adictivo. To<strong>do</strong> fenómenode dependencia es un proceso objetal,que puede tener diferentes formas(televisión, sexo, psicoanálisis, velocidad,juego, etc.) El nu<strong>do</strong> adictivo es la adicció<strong>na</strong> un efecto, a un cambio de esta<strong>do</strong>que tiene que ver con la capacidad quetiene el yo para lograrlo. Lo problemáticono es el efecto, sino el camino para lograrlo- en el caso de las drogas- que salteani mas ni menos que el circuito del tiempodel <strong>des</strong>eo que supone u<strong>na</strong> espera.Entonces en la compulsión al consumo,es adicción a un efecto, a un cambio deesta<strong>do</strong> inmediato en el yo, mas que la clásicafijación a un objeto. Esta inmediatezsupone saltear el tiempo de comprender,que es el tiempo de inscripción. No envano en los tres tiempos lógicos, Lacansitúa un instante de ver y un momento deconcluir pero <strong>do</strong>nde ubica el tiempo, esen el de comprender. Como decia Borgespara<strong>do</strong>jalmente: “Lo único que puede ser modifica<strong>do</strong>en la vida de alguien es el pasa<strong>do</strong>” Sihay algo no inscripto, si hay u<strong>na</strong> pulsación<strong>tempo</strong>ral que no termi<strong>na</strong> de permitirla inscripción, eso circula en un presentecontinuo, es decir se tor<strong>na</strong> menester historizarlo,entramarlo en un tiempo. En elanálisis se establece u<strong>na</strong> vía de escrituraque hace necesario dejar que “la lenguavaya delante de uno”, delante incluso dela<strong>na</strong>lista como sujeto para devenir” semblante”de…La familia de X (23 años), joven toxicómanode larga data, tras largas e infructuosasinter<strong>na</strong>ciones en distintas institucionespor diferentes practicas de riesgo,consulta por un dispositivo ambulatoriomas perso<strong>na</strong>liza<strong>do</strong> en u<strong>na</strong> institución especializadacon un marco psicoa<strong>na</strong>líticode abordaje. U<strong>na</strong> de las practicas adictivasse recorta con fijeza a lo largo de losúltimos 5 años: el consumo de cocaí<strong>na</strong>,fumada tras coci<strong>na</strong>rla (crack), solo, encerra<strong>do</strong>en su habitación. Nega<strong>do</strong> a cualquierexperiencia terapéutica individual,acepta solo entrevistas con su familia conquien vive. Se logra situar el origen deese consumo, tras la muerte de su abuelamater<strong>na</strong> “cocinera”, cuan<strong>do</strong> pasacasualmente “a acampar” en la habitación<strong>do</strong>nde ella muere, a causa de un cáncertermi<strong>na</strong>l que la postra. Lospsicofármacos que “ella deja por azar”escondi<strong>do</strong>s antes de fallecer le sirven depuntapié al inicio de un consumo querápidamente se <strong>des</strong>liza a la “fetichizacióndel ritual 269 ”, lectura retroactiva mediante.269“Cualquier ritual tiene ese <strong>do</strong>ble matiz: ayuda aelaborar u<strong>na</strong> perdida, pero al mismo tiempo elEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano257


Hicieron falta diferentes prácticas(acompañamientos terapéuticos, encuentrosgrupales, etc) para que algo dela historización y de la subjetivación adviniese.Le costó separarse de este consumofatídico, recurso identificatorio degoce propicio también para sus allega<strong>do</strong>s,nega<strong>do</strong>s por supuesto a emprender cualquiertrabajo de duelo, tapo<strong>na</strong>n<strong>do</strong> coneste sujeto ” elegi<strong>do</strong>” , identificación almuerto mediante, la existencia de aquellapara quien “supo ser su falta 270 ”. U<strong>na</strong> pesadillaque se repite: “compro cocaí<strong>na</strong> demala calidad, al coci<strong>na</strong>rla se estropea yno pue<strong>do</strong> fumarla” y su trabajo deelaboración inicio un derrotero a<strong>na</strong>líticoque permitió que la compulsión ingresaraen el <strong>des</strong>filadero de las formaciones delinconsciente. Se <strong>des</strong>pierta cada vezangustia<strong>do</strong> ante esta repetición onírica,pero no recurre al consumo - no sin u<strong>na</strong>cto de por medio- mudarse con supareja y la apuesta sublimatoria decomenzar estudios de Chef. Estodetermi<strong>na</strong> la caída perdurable yabsoluta de u<strong>na</strong> adicción, que yainstala<strong>do</strong> en su análisis, el definirácomo “de otro tiempo, de otra vida”¿La vida de quien?...” De allí las más omenos bruscas apariciones, en el cursodel análisis, no tanto del sentimiento deltiempo, como de la repenti<strong>na</strong> concienciade su existencia (sucesión de instantes detiron?) a veces, con un tinte de angustia.Es preciso, entonces, distinguir estesentimiento, que sin duda vuelve presenteal tiempo, de los momentos de realizacióndel tiempo, cuyo efecto de<strong>des</strong>eo es evidente. Quizás para estepsicoanálisis el ofrecimiento consistió enposibilitar que pueda ni más ni menosque volver a decidir acerca de su goce,con otro tipo de libertad, <strong>des</strong>pués deestar adverti<strong>do</strong> sobre las condiciones enque “eso” gozaba. En ese senti<strong>do</strong>, estedispositivo perso<strong>na</strong>liza<strong>do</strong> de tratamiento,funcionó como prelimi<strong>na</strong>r a la entrada e<strong>na</strong>nálisis, entendi<strong>do</strong> como tiempo deimplicación subjetiva de un goce quedevino <strong>des</strong>eo, no sin su perdidapertinente.Nadie puede gestio<strong>na</strong>r el goce intrínsecoal cambio de esta<strong>do</strong> sin un espaciopara la angustia como indica<strong>do</strong>r <strong>tempo</strong>ralfundamental. De gober<strong>na</strong>rla y educarla seocupan las psicoterapias y losdispositivos que, creyen<strong>do</strong> en lavoluntad, obedecen a formas de controlsocial que propician la dilución de lassingularida<strong>des</strong> en pro de la masa. Eltiempo del psicoanálisis, con su intervaloentre el impulso y la acción, por un la<strong>do</strong>y el manejo de la transferencia (entre azary cálculo) como “intromisión -inmixion- deltiempo de saber” por el otro, hacenobjeción al presente continuo del “nopienso”. Su principal misión: vectorizarel goce de u<strong>na</strong> eternidad con prescindenciadel tiempo del Otro hacia la in<strong>tempo</strong>ralidadde la repetición del goce fálicodel síntoma con un a<strong>na</strong>lista,adverti<strong>do</strong> de la finitud en su acto. Dan<strong>do</strong>el rodeo exigi<strong>do</strong> por su sumisión altiempo del sujeto, tiempo propio quedetermi<strong>na</strong> la incompresible duración <strong>des</strong>u recorri<strong>do</strong>. Que esta no pueda seranticipada no quiere decir que el a<strong>na</strong>listala ignore. A condición de que consigaaprehender la estructura lógica en la cualél mismo se encuentra. Es decir, acondición de situar los instantes de ver,de respetar los tiempos para comprendery de reconocer los momentos de concluirque no advienen sin él.recusarla… suerte de fetichización… permite seguir conla vida… perdida a medias” Hechizos del tiempo deO. Lamorgia270“No estamos de duelo, sino de ´alguien´ de quienpodemos decirnos: yo era su falta…No sabemos quellevamos (por nuestro camino) esa ´funcion´, a saber : lade estar en el lugar de su falta” J. Lacan , Semi<strong>na</strong>rioX, la angustia. Clase del 30/1/ 63 (fragmentos)Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano258


▪ La psicoa<strong>na</strong>lisi e il discorso capitalistaA posição <strong>do</strong> sujeito no laço totalitário <strong>do</strong>capitalismo con<strong>tempo</strong>râneoRaul Albino Pacheco Filhoconstituição <strong>do</strong> sujeito eAseu ingresso no simbólico,<strong>na</strong> linguagem e <strong>na</strong> cultura,‘cobra o preço’ dacisão/alie<strong>na</strong>çãooriginárias, que sere<strong>do</strong>bram a cada vez queele fala. A entrada <strong>do</strong>sujeito em to<strong>do</strong> e qualquer laço socialsempre implica essa alie<strong>na</strong>ção originária econstitutiva, que é da ordem da estruturae não da contingência: poderíamos dizêla‘trans-histórica’. Na esperança deassim estar servin<strong>do</strong> a uma instânciaabsoluta e sem falhas, potente para lheassegurar escapar aos sofrimentosordinários da vida huma<strong>na</strong>, os sujeitosinventam um Outro/Pai Absoluto quelhes permita sustentar o ideal impossívelde um gozo absoluto e ilimita<strong>do</strong>; masque, ao mesmo <strong>tempo</strong>, os proteja contraessa mesma possibilidade de gozo. Iludi<strong>do</strong>sde que estão juntos <strong>na</strong> mesma fantasia,e de que se remetem a um único emesmo Outro absoluto e sem falhas, ossujeitos com estrutura neurótica entregam-secomo instrumentos <strong>des</strong>se saber.E isto está <strong>na</strong> origem de inúmerastragédias sociais: os totalitarismos dedireita ou esquerda, os fundamentalismosreligiosos, os genocídios e massacresracistas ou xenófobos e assim por diante.Dispara<strong>do</strong> esse processo, ele prossegue<strong>na</strong> direção de uma alie<strong>na</strong>ção total <strong>do</strong> sujeito,em um movimento de progressivaredução da participação de sua singularidade,<strong>na</strong>s ações em sociedade. Aqui voume referir a isto como a ‘inércia totalitária’<strong>do</strong> laço social. O Outro não existe,mas, mesmo assim, o sujeito deve sustentarsua pseu<strong>do</strong>-existência: mesmo queseja às custas da sua insatisfação ouimpotência.O objetivo <strong>des</strong>te trabalho é ressaltar aexistência de um adicio<strong>na</strong>l de alie<strong>na</strong>çãoespecífico <strong>do</strong> laço social implica<strong>do</strong> pelocapitalismo, que está para além da alie<strong>na</strong>çãoestrutural anteriormentemencio<strong>na</strong>da; e que responde por umaaceleração exponencial da referida‘inércia totalitária’, nessa forma históricade sociedade. Consiste, portanto, emuma tentativa de contribuir para a crítica<strong>do</strong> capitalismo, a partir da consideraçãoda questão <strong>do</strong> sujeito: ou seja, ofereceruma contribuição da Psicanálise para ainterlocução com o pensamento e asteorias sobre a sociedade.Em um de seus textos, Lacan diz que a“integração vertical extremamente complexae elevada da colaboração social”exigida pelo sistema de produção capitalistaconduz a um “plano de assimilaçãocada vez mais horizontal” <strong>do</strong>s ideais, noqual (...) os indivíduos <strong>des</strong>cobrem-se tenden<strong>do</strong>para um esta<strong>do</strong> em que pensam,sentem, fazem e amam exatamente asmesmas coisas <strong>na</strong>s mesmas horas, emporções <strong>do</strong> espaço estritamente equivalentes.Meu propósito é explorar este aspecto<strong>do</strong> laço social capitalista, esmiuçan<strong>do</strong>as bases sobre as quais ele se assenta.Enten<strong>do</strong> que uma crítica <strong>do</strong> capitalismo,que não se pretenda fundamentadaem um ponto de vista meramente’moral’, não pode alegar uma pretensa‘<strong>des</strong>umanização’ <strong>do</strong> sujeito peloatrelamento <strong>do</strong> seu <strong>des</strong>ejo à posse demerca<strong>do</strong>rias. Kojève nos lembra que o<strong>des</strong>ejo propriamente humano,‘antropogênico’, não busca um objetoreal ‘positivo’, mas sim o <strong>des</strong>ejo de umoutro ser humano. O <strong>des</strong>ejo por umobjeto só é ‘humano’, se for mediatiza<strong>do</strong>pelo <strong>des</strong>ejo de um outro ser humanopelo mesmo objeto. E, no que dizrespeito a isto, ninguém poderia acusar oEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano259


capitalismo de ‘<strong>des</strong>umanizar’ o sujeito. Acriação da ‘forma-valor’, a<strong>na</strong>lisada porMarx em “O Capital”, possibilita apadronização e universalização <strong>do</strong>sprocedimentos de medida <strong>do</strong> valor dasmerca<strong>do</strong>rias, por meio <strong>do</strong> ‘valor-detroca’.E isto viabiliza uma amplificaçãoinusitada da referida mediação, pelaarticulação <strong>do</strong> <strong>des</strong>ejo <strong>do</strong>s distintossujeitos aos objetos-merca<strong>do</strong>rias. Aqui épossível estabelecer-se uma seguintearticulação relevante (poder-se-ia dizerhomologia?) entre ‘função pater<strong>na</strong>’ e oprocesso de instituição social <strong>do</strong> ‘valorde-troca’:a) Ainda que o significa<strong>do</strong> <strong>do</strong>Desejo da Mãe seja um enigma para osujeito, o Nome-<strong>do</strong>-Pai permite‘significantizá-lo’, crian<strong>do</strong> a significaçãofálica e possibilitan<strong>do</strong> a circulação <strong>do</strong>falo; b) Ainda que o significa<strong>do</strong> último<strong>do</strong> valor <strong>do</strong> objeto seja um enigma para osujeito, o ‘equivalente-geral’ (e sua formamais bem acabada, o dinheiro) permite‘significantizá-lo, crian<strong>do</strong> o valor-de-trocae possibilitan<strong>do</strong> a circulação demerca<strong>do</strong>rias.Os <strong>des</strong>ejos por objetos também sãomediatiza<strong>do</strong>s pelos <strong>des</strong>ejos de outrem,em culturas não capitalistas, como é ocaso <strong>do</strong> valor de um bom arco, entre osíndios de uma tribo. Até mesmo o querelacio<strong>na</strong> os seres humanos ao seualimento é <strong>des</strong>ejo humano, <strong>na</strong> medida emque, já se disse, comemos signos. Lévi-Strauss não mostrou algo <strong>des</strong>ta ordem,em “O cru e o cozi<strong>do</strong>”? Porém, pormeio <strong>do</strong> valor-de-troca, a culturacapitalista criou um poderoso e inéditoinstrumento de articulação, fixação epadronização da ‘<strong>des</strong>ejabilidade’ pelosobjetos <strong>do</strong> mun<strong>do</strong>: talvez pudéssemosnos referir a isto como a fixação/padronização/homogeneização<strong>do</strong> ‘valor<strong>des</strong>ejo’de um objeto, para to<strong>do</strong>s osmembros <strong>do</strong> corpo social. Acredito quese possa relacio<strong>na</strong>r isto à observação deLacan, de que o capitalismo talvez tenhaproduzi<strong>do</strong> um ponto crítico de ruptura,ao articular o sujeito ao ‘objeto causa <strong>do</strong><strong>des</strong>ejo’. Aliás, Marx propôs que a passagemà forma-valor-geral constituiu umsalto qualitativo, pois se dissolveu <strong>na</strong> totalida<strong>des</strong>ocial a antiga relação em que ovalor-de-uso ainda pre<strong>do</strong>mi<strong>na</strong>va sobre ovalor-de-troca.Proponho que a saída de um mun<strong>do</strong> devalores-de-uso, para um mun<strong>do</strong> de valores-de-troca,apresenta uma homologiacom o processo de compartilhamentosignificante, que é possibilita<strong>do</strong> pelainstituição de uma língua. Uma línguacria as ‘amarrações’ de significaçõesoperadas pelos signos, viabilizan<strong>do</strong> acomunicação e a cultura huma<strong>na</strong>(respeitada, é óbvio, a prevalência <strong>do</strong>significante no que diz respeito àemergência <strong>do</strong> sujeito <strong>do</strong> inconsciente).E algo como um ‘valor-<strong>des</strong>ejo’ pelosobjetos pode ser significantiza<strong>do</strong> peloequivalente-geral, em processo queguarda relação de homologia com aquelepelo qual o ‘Desejo da Mãe’ pode sersignificantiza<strong>do</strong> pelo ‘Nome-<strong>do</strong>-Pai’.Portanto, não me parece absur<strong>do</strong> chamara atenção para uma conexão entre: a) Afunção <strong>do</strong> Nome-<strong>do</strong>-Pai, que, ao serincluída no lugar <strong>do</strong> Outro, funcio<strong>na</strong>como ponto-de-basta e possibilita que osujeito confira significação aos seussignificantes; b) E o que seria uma‘função equivalente-geral’, que, ao serestabelecida no seio da sociedade,introduz algum tipo dehomogeneização/ padronização darelação <strong>do</strong>s sujeitos com os objetos <strong>do</strong>mun<strong>do</strong>, por meio da criação de algo da<strong>na</strong>tureza de um ‘valor-<strong>des</strong>ejo’.A linguagem possibilita um certo compartilhamentoparcial <strong>do</strong>s objetos <strong>do</strong>mun<strong>do</strong> e uma certa unificação das açõesa eles dirigidas, mas com uma ‘perda’ –registrada pela extração <strong>do</strong> ‘objeto a’, emfunção daquilo a que o simbólico nãopode dar conta –, produzida pela equivocida<strong>des</strong>ignificante. Equivocidade significanteque, de algum mo<strong>do</strong>, responde pelasingularidade <strong>na</strong> relação <strong>des</strong>ejante <strong>do</strong> sujeitocom o mun<strong>do</strong>. Proponho a seguintequestão: não seria, a função equivalentegeral,responsável pela produção de umalimitação sem precedentes <strong>na</strong> margem <strong>des</strong>ingularidade da relação <strong>do</strong> sujeito com omun<strong>do</strong>? Limitação produzida pelo fatodela capturar algo da ordem de um‘valor-<strong>des</strong>ejo’ pelos objetos, em suasmalhas? Não foi isso, aliás, queEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano260


possibilitou o <strong>des</strong>envolvimento detecnologias sociais de administração <strong>do</strong><strong>des</strong>ejo, como é o caso da publicidade e<strong>do</strong> marketing? Cito o Seminário 17:“Aqui, <strong>na</strong> encruzilhada, enunciamos queo que a psicanálise nos permite conceber<strong>na</strong>da mais é <strong>do</strong> que isto, que está <strong>na</strong> viaaberta pelo marxismo – a saber, que odiscurso está liga<strong>do</strong> aos interesses <strong>do</strong>sujeito. É o que <strong>na</strong> ocasião Marx chamoude economia, porque esses interesses são,<strong>na</strong> sociedade capitalista, inteiramentemercantis. Só que, sen<strong>do</strong> a merca<strong>do</strong>rialigada ao significante-mestre, <strong>na</strong>daadianta denunciá-lo assim.”Uni<strong>do</strong>s pelo compartilhamento <strong>do</strong>ideal de consumo, não me parece que ossujeitos <strong>do</strong> capitalismo estejam ata<strong>do</strong>spor um laço social frágil, nem imersosem um <strong>na</strong>rcisismo metapsicológico‘stricto sensu’, como certas análisesparecem pretender. Neles, o que mais meassusta é a disposição para se entregaremà ‘inércia totalitária’ <strong>do</strong> ‘discurso <strong>do</strong>capitalista’. Se existe possibilidade de seproduzir abalos <strong>na</strong> ilusão <strong>do</strong>s sujeitos, deque estão juntos <strong>na</strong> mesma fantasia e seremetem a um único e mesmo Outro,isso depende de que percebam ascontradições entre as diferentes formasde relação com o mun<strong>do</strong>, que decorremdas distintas concepções que eles (osdiferentes sujeitos) têm a respeito <strong>do</strong>mun<strong>do</strong>. Porém, como é possívelquestio<strong>na</strong>r-se a convicção de que to<strong>do</strong>scompartilhamos a única e mesma‘realidade’, se, como mencio<strong>na</strong><strong>do</strong>anteriormente, Lacan nos lembra queestamos <strong>na</strong> sociedade em que to<strong>do</strong>s“pensam, sentem, fazem e amamexatamente as mesmas coisas”, <strong>na</strong>smesmas horas e lugares?Disparada por uma padronização semprecedentes históricos <strong>do</strong>s ‘valores-<strong>des</strong>ejo’pelos objetos <strong>do</strong> mun<strong>do</strong>, lança-se àsalturas a disponibilidade para entrega àalie<strong>na</strong>ção produzida pela fantasia coletivade referência a um único e mesmo OutroAbsoluto. É este, assim o enten<strong>do</strong>, o perigomaior <strong>des</strong>ta forma de estruturaçãoda sociedade: a ‘inércia totalitária’ <strong>do</strong> laçosocial capitalista. Perigo tão maior quantotambém o próprio sujeito deixe de representarum ‘enigma’, para tor<strong>na</strong>r-se, igualmente,ape<strong>na</strong>s um objeto com ‘valor-<strong>des</strong>ejo’quantifica<strong>do</strong> e padroniza<strong>do</strong>: umamerca<strong>do</strong>ria (seu trabalho), com valor socialmentedefini<strong>do</strong> pela medida <strong>do</strong> equivalente-geral.Cito Marx: [No mo<strong>do</strong> capitalistade produção] o próprio operáriosomente aparece como vende<strong>do</strong>r demerca<strong>do</strong>rias (...). Os principais agentes<strong>des</strong>te mo<strong>do</strong> de produção, o capitalista e ooperário assalaria<strong>do</strong>, não são, como tais,senão encar<strong>na</strong>ções <strong>do</strong> capital e <strong>do</strong>trabalho assalaria<strong>do</strong>, determi<strong>na</strong>dascaracterísticas sociais que o processosocial de produção imprime <strong>na</strong>s pessoas,produtos <strong>des</strong>tas relações determi<strong>na</strong>das deprodução.O sujeito <strong>do</strong> capitalismo ensaiou seusprimeiros passos, <strong>na</strong> História, substituin<strong>do</strong>a obediência ao Pai da Igreja Católicapela obediência ao Pai da Reforma Protestante.Prosseguiu, ensaian<strong>do</strong> uma tentativade libertação da alie<strong>na</strong>ção esubmissão a qualquer Pai Absoluto,tentan<strong>do</strong> posicio<strong>na</strong>r-se como cria<strong>do</strong>r <strong>do</strong>seu próprio mun<strong>do</strong>, responsável pela suaCiência e autor de sua própria história.Mas o fetichismo da merca<strong>do</strong>riaamarrou-o em suas malhas e <strong>des</strong>viou-o<strong>do</strong> percurso busca<strong>do</strong>, deresponsabilidade pelo seu próprio<strong>des</strong>tino. Fetichismo, este, operan<strong>do</strong> nos<strong>do</strong>is senti<strong>do</strong>s, marxiano e freudiano,conforme a distinção proposta porZizek: (...) no marxismo, o fetiche ocultaa rede positiva de relações sociais, aopasso que, em Freud, o fetiche oculta afalta (‘castração’) em torno da qual searticula a rede simbólica. Esquivar-se <strong>des</strong>e submeter a qualquer totalizaçãopositiva, sustentan<strong>do</strong> o próprio <strong>des</strong>ejocomo norte, e assumin<strong>do</strong> as contradiçõese conflitos inerentes ao laço social, talvezseja este o único mo<strong>do</strong> pelo qual o serhumano possa retomar o progresso <strong>na</strong>História, <strong>na</strong> condição que é própria <strong>do</strong>seu ‘ser’. Termino citan<strong>do</strong> Kojéve (...) opróprio Ser <strong>des</strong>se Eu será devir, e aforma universal <strong>des</strong>se Ser não seráespaço, mas <strong>tempo</strong>. Manter-se <strong>na</strong>existência significará, pois, para esse Eu:“não ser o que ele é (Ser estático e da<strong>do</strong>,Ser <strong>na</strong>tural, caráter i<strong>na</strong>to) e ser (isto é,Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano261


devir) o que ele não é.” Esse Eu seráassim sua própria obra: ele será (no futuro)o que ele se tornou pela negação (nopresente) <strong>do</strong> que ele foi (no passa<strong>do</strong>),sen<strong>do</strong> essa negação efetuada em vista <strong>do</strong>que ele se tor<strong>na</strong>rá.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano262


▪ La psicoa<strong>na</strong>lisi e il discorso capitalistaCapitalismo, Imperio y Subjetividad: el derecho,la guerra y el tiempoMario Uribea instauraciónLcon<strong>tempo</strong>ránea de u<strong>na</strong>nueva forma de soberaníasolidaria de laglobalización irreversiblede los intercambios económicosy culturales hacesurgir un nuevo sujetodistinto del sujeto freudiano de la épocavictoria<strong>na</strong>. A diferencia del sujeto delmalestar freudiano, <strong>do</strong>mi<strong>na</strong><strong>do</strong> por laculpa y la vergüenza inherentes a la preeminenciade un Otro que juzga, el nuevosujeto “<strong>des</strong>nu<strong>do</strong>” del Imperio obedece au<strong>na</strong> lógica de auto fundación subjetiva,tiende inercialmente al goce, al acto, y suobscenidad consiste en no mostrarse particularmenteproclive ni a la culpa ni a lavergüenza. Exami<strong>na</strong>ré ese cambio de estatutode la subjetividad, el malestar en lacultura asocia<strong>do</strong> y la dificultad para elpsicoanálisis de operar sobre el sujeto enesta nueva cultura capitalista <strong>do</strong>nde lasrelaciones entre el derecho y la guerrason solidarias de la precariedad simbólicade la época.El psicoanálisis encuentra al sujetodividi<strong>do</strong> del malestar freudiano y suscondiciones de posibilidad en laspostrimerías de la época victoria<strong>na</strong>,fuertemente discipli<strong>na</strong>ria, y <strong>do</strong>mi<strong>na</strong>dapor el puritanismo, la represión de lasexualidad, u<strong>na</strong> neta demarcación entreespacio priva<strong>do</strong> y espacio público y u<strong>na</strong>muy conocida <strong>do</strong>ble moralidad. En esecontexto, Freud define un mito delorigen de la cultura, de la ley y de laguerra a partir del efecto creacionista deun crimen primordial: el parricidio.Desde entonces la familia del neuróticose opone a la familia primitiva y seescande un gap irreductible entre goce y<strong>des</strong>eo. Freud propone i<strong>na</strong>uguralmente laguerra ontra el padre de la horda y lalógica triunfal de “unión de los másdébiles” contra la ley del “más fuerte”,con lo cual no hace otra cosa quehumanizar el crimen y definir de paso lacultura como u<strong>na</strong> manifestación eróticacontraria a la <strong>des</strong>tructividad inherente ala pura pulsión de muerte. Se instaura asíun mo<strong>do</strong> de lazo social cuya estabilida<strong>des</strong> el efecto de la libi<strong>do</strong> y de la lógica delas identificaciones. De la misma manera,define u<strong>na</strong> teoría de la “guerra justa”<strong>do</strong>nde, más allá del clásico jus ad bellumo derecho a hacer la guerra asocia<strong>do</strong> a lasimple percepción de u<strong>na</strong> ame<strong>na</strong>za deagresión o peligro para la integridadterritorial o política del esta<strong>do</strong>, lalegitimidad de la guerra va a depender deque en su <strong>des</strong>encade<strong>na</strong>miento hayaprima<strong>do</strong> Eros o la unión erótica de losmuchos por sobre Thá<strong>na</strong>tos o laviolencia <strong>des</strong>tructiva del uno. En suartículo ¿Por qué la guerra? y frente aldebilitamiento de la Liga de las Naciones,Freud concluye que la materialización delideal pacifista de posguerra va adepender de que los esta<strong>do</strong>s-<strong>na</strong>ciónuni<strong>do</strong>s sean capaces de otorgarle poder yestabilidad permanente y duradera a estainstitución de violencia centralmedia<strong>do</strong>ra. Pero, ¿qué unifica en nuestraépoca <strong>do</strong>nde el Imperio implica u<strong>na</strong>soberanía distinta de aquella de losesta<strong>do</strong>s-<strong>na</strong>ción? ¿Qué une al sujeto en unmun<strong>do</strong> <strong>do</strong>nde se elogia o ba<strong>na</strong>liza laguerra luego del resurgimiento del viejoconcepto de guerra justa en torno a laguerra del Golfo según lo denunciaraAntonio Negri?Lo que une en tiempos de Freud es uncierto estilo de erotismo y u<strong>na</strong> lógica deidentificaciones <strong>do</strong>nde <strong>des</strong>taca la figurapreeminente de un padre fuerte comoOtro en el lugar de la ley. La mo<strong>na</strong>rquía,el esta<strong>do</strong>, la iglesia y el ejército, entreEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano263


otras, son algu<strong>na</strong>s de las estructurassimbólicas fuertes que inciden en lasubjetividad de la cultura freudia<strong>na</strong> cuyodenomi<strong>na</strong><strong>do</strong>r común es el padre. Noobstante y paradójicamente, al mismotiempo que une, el padre divide. Enefecto, algu<strong>na</strong>s de sus decli<strong>na</strong>ciones: lamirada panóptica de un Otro que juzga,prohíbe, sancio<strong>na</strong> y <strong>des</strong>nuda la intimidaddel sujeto hasta el pu<strong>do</strong>r y la vergüenza,el significante de la ley, el Otro quelegitima la guerra justa en tanto culta yerótica, en fin el padre del Edipo, no soloconstituyen el eje creacionista alrede<strong>do</strong>rdel cual gravita en última instancia todala clínica de la culpa, el <strong>des</strong>eo, lavergüenza, la inhibición, el síntoma y laangustia, sino también el malestar en lacultura del neurótico. Más aún, el sujetodividi<strong>do</strong> que recrea la posibilidad delpsicoanálisis en sus orígenes es un efectode la marca imborrable o rasgo u<strong>na</strong>rioque deja el padre en él bajo la forma delsuperyó.Para bien o para mal, no se puede decirlo mismo a propósito de la subjetividad ydel psicoanálisis en los albores del sigloXXI. El paso de u<strong>na</strong> sociedad normativa<strong>do</strong>mi<strong>na</strong>da por u<strong>na</strong> función pater<strong>na</strong>poderosa y eficaz a un modelo de lazosocial caracteriza<strong>do</strong> por la decli<strong>na</strong>ciónprogresiva y la falta de ubicuidad delOtro constituye un terrenoparticularmente ári<strong>do</strong> para el <strong>des</strong>arrollodel psicoanálisis. De manera general y adiferencia del modelo cultural victoriano,la clínica a<strong>na</strong>lítica y la reflexión filosóficay sociológica, coinciden en que el lazosocial con<strong>tempo</strong>ráneo conlleva un déficitde subjetivación, u<strong>na</strong> decadencia de laexperiencia colectiva, y unempobrecimiento de la experienciaprivada.La Cultura del Nuevo Capitalismo deRichard Sennett revela, por ejemplo, eldéficit de cultura del capitalismo toda vezque u<strong>na</strong> economía tan flexible y enconstante reestructuración modifica elparadigma de prácticas y valores quetradicio<strong>na</strong>lmente unían a la gente comola lealtad con sus empresas einstituciones, el valor de la calificación yexperiencia profesio<strong>na</strong>les, el sentimientode continuidad y la posesividad, en otros.Al igual que Freud, el autor se interrogasobre aquello que une a los ciudadanoshoy cuan<strong>do</strong> las instituciones en las cualesviven se fragmentan y se disuelven losaprendizajes pasa<strong>do</strong>s. Tres aristas de estenuevo malestar debieran interesar alpsicoa<strong>na</strong>lista. Primero, la imposibilidadpara el sujeto asalaria<strong>do</strong> de instituir unrelato sobre su vivencia en el marco <strong>des</strong>u relación con el trabajo y laconsecuente incapacidad de interpretarsu historia, apropiarse de ella y suscitar laacción. Segun<strong>do</strong>, la herida <strong>na</strong>rcisista delsujeto en el plano de la competenciaprofesio<strong>na</strong>l, producto de la imposibilidadde constituir u<strong>na</strong> experienciaacumulativa, en u<strong>na</strong> cultura <strong>do</strong>mi<strong>na</strong>dapor u<strong>na</strong> <strong>tempo</strong>ralidad del orden de u<strong>na</strong>sincronía del presente, y <strong>do</strong>nde elcontexto económico disipaconstantemente la experiencia pasada.Tercero, el carácter insostenible ei<strong>na</strong>ceptable para un sujeto de cierta edadde tener que partir a menu<strong>do</strong> de cero enel contexto de instituciones flexiblesinteresadas en el <strong>des</strong>arrollo de nuevascompetencias entre sus asalaria<strong>do</strong>s.En cuanto a Lacan, <strong>des</strong>de Los ComplejosFamiliares ya nos había alerta<strong>do</strong> sobre losriesgos aludi<strong>do</strong>s de la decli<strong>na</strong>ciónsimbólica de la época, particularmente dela función pater<strong>na</strong>. Posteriormente, endistintos momentos de su obra, alude almalestar en la cultura con<strong>tempo</strong>ránea enlos términos de u<strong>na</strong> obturación de lasposibilida<strong>des</strong> de subjetivación delciudadano común como efecto deldiscurso capitalista y su instrumento, laciencia positiva, la cual pone sobre elmerca<strong>do</strong> u<strong>na</strong> enorme producción deobjetos de consumo que colmatan la faltaen ser. Dos aspectos de este malestarmerecen u<strong>na</strong> particular mención.Primero, la pérdida de la significación dela sanción en un mun<strong>do</strong> <strong>do</strong>mi<strong>na</strong><strong>do</strong> por elutilitarismo. Segun<strong>do</strong>, el empuje a laobscenidad en un sistema <strong>do</strong>nde “nohay vergüenza”.A propósito del senti<strong>do</strong> de la sanciónen un mun<strong>do</strong> <strong>do</strong>mi<strong>na</strong><strong>do</strong> por elneoliberalismo de merca<strong>do</strong>, Laca<strong>na</strong>nticipa ya en los años 50 su tendencia aEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano264


la <strong>des</strong>aparición. Para Lacan, la marca delsuperyó o del padre en el sujeto implicau<strong>na</strong> necesidad estructural de castigo. Porsu parte, el senti<strong>do</strong> expiatorio del castigoimplica que la ley positiva del corpussociocultural que lo decrete encuentreu<strong>na</strong> reso<strong>na</strong>ncia en el nivel de la leysimbólica del sujeto. Esta reso<strong>na</strong>ncia soloes posible mediante el asentimientosubjetivo, condición suficiente para quela sanción tenga un efecto retributivo yeventualmente curativo, ya que permite alsujeto admitir su responsabilidadverdadera y aceptar la sanción como“su justo castigo”. Al no recrear elterreno favorable a la subjetivación oasentimiento, nuestra época no favorecela responsabilidad sino la producción deu<strong>na</strong> irresponsabilidad generalizada.En fin, a propósito de la vergüenza, enel Reverso del psicoanálisis…, Lacanproclama un mun<strong>do</strong> <strong>do</strong>nde “no hayvergüenza”. La fórmula implica uncambio de estatuto de la mirada enrelación con la decadencia del Otro. Lavergüenza, entendida como el índice deun momento <strong>do</strong>nde falta ese campo delOtro que determi<strong>na</strong> la función del rasgou<strong>na</strong>rio y del Ideal del Yo, es un afectoraro en u<strong>na</strong> época proclive a la autofundación del sujeto o a la escisión entreel sujeto y el Otro. La vergüenza es u<strong>na</strong>fecto que presupone u<strong>na</strong> mirada,representa un intento de esconder larealidad de la castración, y surge cuan<strong>do</strong>la coyuntura muestra la falla de laidentificación fálica. Afirmar que no hayvergüenza implica entonces admitir uncambio del estatuto del Otro que mira, oen otros términos, admitir que se trata,sea de un Otro que no existe, sea de unOtro cuya mirada está <strong>des</strong>provista de lapotencia de provocar vergüenza. Ahorabien, en estricto rigor, al mismo tiempoque anuncia la muerte de aquellavergüenza ligada al honor, la dignidad yla nobleza, es decir de la vergüenza comoantónimo del pu<strong>do</strong>r, Lacan afirma entrelíneas que no es posible escapar a un tipode vergüenza primordial: la vergüenza devivir. Esta forma de vergüenzaontológica, ligada al goce más íntimo delser, es el efecto de la relación del sujetocon un Otro distinto del Otro freudianode la culpa, refleja bien la relación actualdel sujeto con el Otro, y condicio<strong>na</strong> eladvenimiento de la era de la vida nudita,tan bien identificada por Agamben.Frente al panorama esboza<strong>do</strong>, el pasode un Otro que empuja al <strong>des</strong>eo a unOtro que empuja al goce y su correlatoúltimo, es decir un sujeto que no quieresaber <strong>na</strong>da sobre su falta en ser, implicala pregunta para el psicoa<strong>na</strong>lista sobre el<strong>des</strong>arrollo y difusión de su arte. ¿Quéestrategia futura? ¿Qué actitud frente alderecho a la guerra? En Los caminos dela terapia psicoa<strong>na</strong>lítica, Freud anticipaalgu<strong>na</strong>s soluciones posibles. Se evoca allíla “adaptación de nuestra técnica a lasnuevas condiciones” y el uso de méto<strong>do</strong>s“más activos”. Para el Freud de Loscaminos…la adaptación del discursoa<strong>na</strong>lítico implicaría ir más allá del sujetoindividual y considerar seriamente laposibilidad de impacto sobre gran<strong>des</strong>masas de individuos en el marco de lasinstituciones públicas o privadas <strong>des</strong>alud, incluyen<strong>do</strong> incluso la polémicaposibilidad de un acceso gratuito alpsicoanálisis para las clases populares. Enla perspectiva de la ética freudia<strong>na</strong> de laadaptación, creo pertinente operar hoyu<strong>na</strong> sutura entre la realidad psíquicaindividual y la aplicación del arte de lacura en el nivel de la masa. Esta difíciltarea implicaría posicio<strong>na</strong>r el discursoa<strong>na</strong>lítico en to<strong>do</strong>s aquellos nivelespolíticos en que se trate de contrarrestarel imperativo al goce inherente alsuperyó de la cultura con<strong>tempo</strong>ránea.Para ello se necesitan estrategiasadecuadas y psicoa<strong>na</strong>listas decidi<strong>do</strong>s adejar la comodidad de la consulta privaday crear activamente la demanda con laoferta en el seno del espacio público, talcual lo hiciera Freud a propósito de ladifusión de la peste. Entendien<strong>do</strong> que eldiscurso a<strong>na</strong>lítico opera como regula<strong>do</strong>rde goce, creo <strong>des</strong>eable y pertinente, porejemplo, su inclusión en programaspúblicos de prevención orienta<strong>do</strong>s aestimular la responsabilidad del sujeto yde las instituciones del Imperio. Crear unespacio para la palabra allí <strong>do</strong>ndeactualmente <strong>do</strong>mi<strong>na</strong> el goce, es decir enEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano265


los ámbitos del comportamiento sexual,del consumo, y de la delincuencia,contribuiría a reposicio<strong>na</strong>r el <strong>des</strong>eo, aemancipar al sujeto de las leyes delmerca<strong>do</strong> y a favorecer la reso<strong>na</strong>ncia de laley pe<strong>na</strong>l positiva en el nivel de la leysimbólica del sujeto. De esta manera yentre otras fórmulas, las estrategias decontrol social y los programas derehabilitación de delincuentes ga<strong>na</strong>ríanen eficacia. En fin, a propósito de laguerra en un mun<strong>do</strong> <strong>do</strong>nde ni el padre nila ONU cumplen eficazmente su rolagregativo y resurgen viejos discursosque el secularismo moderno ya habíaborra<strong>do</strong>, lo menos que un psicoa<strong>na</strong>listapuede exhibir es u<strong>na</strong> actitud críticafrente a fórmulas apologéticas comoaquella de David Frum, tan biendenunciada por Norman Mailer, y queidentifica a la Ex Mesopotamia con “eleje del mal”. En efecto, muy lejos de losdiscursos moralistas de legitimación de laguerra inspira<strong>do</strong>s en la lucha medievaldel bien contra el mal, al fundar lasrelaciones entre la cultura y la guerrasobre u<strong>na</strong> metapsicología, Freud sitúa deentrada el jus ad bellum más allá del bieny del mal.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano266


▪ La psicoa<strong>na</strong>lisi e il discorso capitalistaO nó <strong>do</strong> <strong>tempo</strong> nos <strong>tempo</strong>s atuais, vicissitu<strong>des</strong> damemóriaÂngela Mucidaa Carta 52 FreudNapresenta um aparelhopsíquico constituin<strong>do</strong>-sepor traços.De um la<strong>do</strong> e <strong>do</strong> outro,separa<strong>do</strong>s por intervalosde três <strong>tempo</strong>s,situa-se o sistemapercepção-consciência. Os primeiros traçosda percepção constituem-se os primeirostraços da memória e o 1º <strong>tempo</strong>da constituição <strong>do</strong> sujeito, delimitan<strong>do</strong>uma relação estreita entre sujeito, <strong>tempo</strong>e memória. Podemos afirmar com Freudque o sujeito é também um efeito <strong>do</strong><strong>tempo</strong> e da memória, já que esta é a primeiraapreensão <strong>do</strong> <strong>tempo</strong>. Esse <strong>tempo</strong>primordial escrito por traços que não seapagam, só pode ser traduzi<strong>do</strong> parcialmentepelo 2º <strong>tempo</strong>, de ligação, e o 3ºdas representações verbais. Relen<strong>do</strong> essasindicações com as indicações de Lacanem Mais Ainda, diremos que esse 1º <strong>tempo</strong>,marca<strong>do</strong> pela simultaneidade, constitui-sede significantes esvazia<strong>do</strong>s de senti<strong>do</strong>,denomi<strong>na</strong><strong>do</strong>s por Lacan de letra.Eles são aquilo que são, não fazem cadeiae não sofrem a erosão <strong>do</strong> <strong>tempo</strong>. É um<strong>tempo</strong> real; tem incidência sobre o sujeito,não se apaga, mas não pode ser percebi<strong>do</strong>ou apreendi<strong>do</strong>. Entre o 1º e o 2º<strong>tempo</strong>, há uma barra ao senti<strong>do</strong>, impon<strong>do</strong>uma falha originária no <strong>tempo</strong> quepercorrerá to<strong>do</strong> o funcio<strong>na</strong>mento damemória, traduzin<strong>do</strong> a nosso ver o queLacan nomeia de “debilidade” <strong>do</strong> sujeitopara tratar a precoce incidência <strong>do</strong> Outroem sua constituição. Essa falha i<strong>na</strong>ugural,marca a primeira e fundamental vicissitudeda memória. Antes de falar, articularum discurso e tentar traduzir o <strong>tempo</strong>marca<strong>do</strong>, o sujeito já foi fala<strong>do</strong>, nomea<strong>do</strong>,conta<strong>do</strong> por um <strong>tempo</strong> anterior, quenão se recupera jamais. O 2º e 3º <strong>tempo</strong>permite certo <strong>tratamento</strong> <strong>do</strong> real <strong>do</strong> <strong>tempo</strong>pelas ligações, traduções e rearranjoscontingentes, suporta<strong>do</strong>s por um impossívela traduzir e recuperar. Esse“bom <strong>tempo</strong>” de cada dia, não operasem essa alie<strong>na</strong>ção fundamental e i<strong>na</strong>ugural.A memória é o que se recorda ecomo se recorda no <strong>tempo</strong> que passa,marca<strong>do</strong> por essa barra à recordação;proteção <strong>do</strong> aparelho psíquico contra oexcesso de sofrimento, limite à sincroniae ao <strong>des</strong>lizamento significante. Com Lacan:“O aparecimento evanescente se fazentre <strong>do</strong>is pontos, o inicial e o termi<strong>na</strong>l,<strong>des</strong>se <strong>tempo</strong> lógico – entre um instantede ver em que algo é sempre elidi<strong>do</strong>, senão perdi<strong>do</strong>, da intuição mesma, e essemomento elusivo em que, precisamente,a apreensão <strong>do</strong> inconsciente não conclui,em que se trata sempre de uma recuperaçãolograda” (Lacan,1998, pp. 35, 36).“Recuperação lograda” que abre à neurosesenti<strong>do</strong>s possíveis, transitórios,contingentes diante de um <strong>tempo</strong> perdi<strong>do</strong>.Se a memória é uma função <strong>do</strong> <strong>tempo</strong>,ela o atualiza, carregan<strong>do</strong> suas falhas,buracos, interstícios i<strong>na</strong>ssimiláveis presentes<strong>na</strong> realidade psíquica; conceitoque, segun<strong>do</strong> Lacan, enodaria em Freu<strong>do</strong>s três <strong>tempo</strong>s.Lacan indica uma associação entre topologiae <strong>tempo</strong> e em O Sinthoma propõeum enodamento entre RSI por umquarto termo, o sinthoma. Trata-se deum enodamento que permite reparar acadeia, manten<strong>do</strong> juntos RSI e a especificidadede cada um como ex-sistência, buracoe consistência. Independente da estrutura,o sinthoma refere-se a uma invençãosingular <strong>do</strong> sujeito, diante da debilidadeface à sua constituição. Na análise,acentua Lacan, trata-se de ensi<strong>na</strong>r oa<strong>na</strong>lisante a emendar seu sinthoma e oreal que paralisa o gozo a um gozo possível(Lacan, 2005, p.71), afirman<strong>do</strong> <strong>des</strong>samaneira um enodamento <strong>do</strong>s <strong>tempo</strong>s.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano267


Na obra de Proust para além <strong>do</strong> <strong>tempo</strong>perdi<strong>do</strong> ou a ser re<strong>des</strong>coberto, o extra<strong>tempo</strong>ralexpõe, a nosso ver, um entrelaçamentodas três dimensões por umtraço singular e intraduzível: ”(...) o ruí<strong>do</strong>da colher no prato, a <strong>des</strong>igualdade daspedras, o sabor da madeleine fazen<strong>do</strong> opassa<strong>do</strong> permear o presente a ponto deme tor<strong>na</strong>r hesitante, sem saber em qual<strong>do</strong>s <strong>do</strong>is me encontrava; <strong>na</strong> verdade, oser em mim então gozava <strong>des</strong>sa impressãoe lhe <strong>des</strong>frutava o conteú<strong>do</strong> extra<strong>tempo</strong>ral,reparti<strong>do</strong> entre antigo e oatual, era um ser que só surgia quan<strong>do</strong>,por uma <strong>des</strong>sas identificações entre opassa<strong>do</strong> e o presente, se conseguia situarum único meio por onde poderia viver,gozar a essência das coisas, isto é, fora <strong>do</strong><strong>tempo</strong>.”(Proust, 1994, p.152). Se o gostoda peque<strong>na</strong> madeleine, o pisar no calçamentoirregular, os ruí<strong>do</strong>s e cheiros deoutrora lhe serviram <strong>na</strong>quele momentopara acalmar os temores da morte, foiporque, ali ele pode encontrar um traçosingular enodadan<strong>do</strong> os <strong>tempo</strong>s.Utilizamos “<strong>tempo</strong>s” para indicar astraduções possíveis <strong>do</strong> real <strong>do</strong> <strong>tempo</strong>.Tempos que circulam, vão com o <strong>tempo</strong>ral,aliam-se aos discursos e incidem sobreos sintomas, provocan<strong>do</strong> outras vicissitu<strong>des</strong>da memória. Nos quatro discursosformaliza<strong>do</strong>s por Lacan, há trêsformas de incidência <strong>do</strong> significante ($,S1, S2) e o objeto a que podem se li<strong>do</strong>scomo quatro versões <strong>do</strong> <strong>tempo</strong>. No DM,nos <strong>do</strong>is <strong>tempo</strong>s da constituição <strong>do</strong> sujeitoS1(<strong>tempo</strong> real e intraduzível) e S2(<strong>tempo</strong> da produção <strong>do</strong> senti<strong>do</strong>) persisteum intervalo, uma perda, marcan<strong>do</strong> a divisãosubjetiva, e como produto <strong>des</strong>saoperação <strong>do</strong> <strong>tempo</strong>, um resto (objeto a);<strong>tempo</strong> que excede e não se apreende. NoDC prevalecem <strong>do</strong>is <strong>tempo</strong>s: S1 sobre S2sem a barra <strong>do</strong> impossível e o <strong>tempo</strong> <strong>do</strong>sobjetos que, mesclan<strong>do</strong>-se como objetosde um <strong>tempo</strong> que se recupera, incide diretamentesobre o <strong>tempo</strong> <strong>do</strong> sujeito, tentan<strong>do</strong>anulá-lo e convocan<strong>do</strong>-o ao <strong>tempo</strong><strong>do</strong> mais-de-gozar. Tempo bizarro que,buscan<strong>do</strong> apagar o i<strong>na</strong>preensível, apresentan<strong>do</strong>-secomo factível e assimilável,produzin<strong>do</strong> sujeitos “enlouqueci<strong>do</strong>s”pelo <strong>tempo</strong>, toma<strong>do</strong>s pelo <strong>tempo</strong>, sem<strong>tempo</strong>... Objeto a ser consumi<strong>do</strong>,precioso e agalmático, o <strong>tempo</strong> é regi<strong>do</strong>por uma contradição fundamental,quan<strong>do</strong> não o têm o querem, ao tê-lodevem consumi-lo. No <strong>tempo</strong> dassimultaneida<strong>des</strong>, algumas criançasaceleram demais, já que o <strong>tempo</strong> étambém da <strong>des</strong>medida, passan<strong>do</strong> de umobjeto e atividade a outros sem que <strong>na</strong>dalhes detenha a atenção. Os hiper-ativossi<strong>na</strong>lizam os efeitos <strong>do</strong> real que retor<strong>na</strong>de um <strong>tempo</strong> que <strong>des</strong>liza sem o si<strong>na</strong>l <strong>do</strong>“basta”.O imperativo de que tu<strong>do</strong> circule emum <strong>tempo</strong> mínimo, com passagens rápidasde um objeto a outro, incide diretamentesobre a memória. Atualizar, renovar,modernizar em um <strong>tempo</strong> cada vezmais curto, impõe uma forma de memorizaçãoalheia à memória subjetiva quedemanda um intervalo para que a retençãose processe. Uma a<strong>na</strong>lisante de 73anos acentua sua dificuldade em memorizarsenhas bancárias e números de telefonescelulares ao contrário <strong>do</strong>s fixos“que têm uma lógica”. Entre o fixo e omóvel, uma lógica se impõe: cada um éconvoca<strong>do</strong> a memorizar uma gama enormede senhas para acessar simplestransações bancárias. Uma vez escolhida,deve-se mudá-las frequentemente pararesguardar o sigilo. O i<strong>do</strong>so que tende aescolher números liga<strong>do</strong>s à sua história éorienta<strong>do</strong> a não fazê-lo, pois são facilmente<strong>des</strong>cobertos. Na nova ordem damemorização instantânea e artificial imperao corte com a história. Nacontramão <strong>do</strong> novo, os i<strong>do</strong>sos são convida<strong>do</strong>sa esquecerem suas lembranças e ahistória, sempre fora <strong>do</strong>s <strong>tempo</strong>s atuais e,sem espaços para os lutos- cada vez maisevasivos-, de perdas que se agudizam, encontraminúmeras dificulda<strong>des</strong> para enodaremos <strong>tempo</strong>s, atualizan<strong>do</strong> suamemória. Esquecer e deixar cair são palavras<strong>do</strong>s novos <strong>tempo</strong>s que não levamem conta o <strong>tempo</strong> particular. Esqueci<strong>do</strong>s,muitos i<strong>do</strong>sos a<strong>do</strong>ecem, não falam, perdema palavra ou se agarram “ao seu<strong>tempo</strong>”. Por essa via, qual o <strong>tempo</strong> <strong>do</strong>Alzheimer? De imediato poderíamos responder;é um fora <strong>do</strong> <strong>tempo</strong> de umaEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano268


memória que se apaga, mas qualmemória se apaga?Da clínica com sujeitos diagnostica<strong>do</strong>scom Alzheimer ou com suspeita <strong>des</strong>sapatologia, depreendi a existência de umponto singular, já que to<strong>do</strong> <strong>des</strong>encadeamentopassa pelo sujeito, que toca umrombo <strong>na</strong> relação com o Outro e que,sem um trabalho de luto- movimentoque permite enlaçar os <strong>tempo</strong>s, abrin<strong>do</strong>as vias ao <strong>des</strong>ejo-, provoca o <strong>des</strong>enlaçamento<strong>do</strong> <strong>tempo</strong> e da vida. Sem as emendasàs suturas-, possibilitan<strong>do</strong> que RSImantenham-se juntos sem se confundirem-,no Alzheimer prevalece a perdagradativa da cadeia e, consequentemente,a mistura <strong>do</strong>s <strong>tempo</strong>s e uma indistinçãoavassala<strong>do</strong>ra entre RSI. Sem essas amarraso sujeito tende a se agarrar a um passa<strong>do</strong>conheci<strong>do</strong>, como medida protetoracontra um real devasta<strong>do</strong>r. Sem os meiossimbólicos e imaginários e, portanto, semretenção <strong>do</strong> simbólico e imaginário, persisteum real <strong>do</strong> <strong>tempo</strong> que <strong>des</strong>liza. Restamape<strong>na</strong>s fragmentos de cada registro,sem relação entre si. Um sujeito com 93anos acentua que depois da perda <strong>do</strong> mari<strong>do</strong>começou a esquecer os nomes dascoisas. Afásica para alguns nomes cotidianos,tenta enlaçar com muitos fios suahistória de amor, <strong>tempo</strong> que não se apaga,à vida que continua.Como falar <strong>na</strong> falta <strong>do</strong>s referentes?Como pensar sem as palavras? Insiste emfalar pelas lembranças, mas não todas;não quer se lembrar da perda, mas ape<strong>na</strong>s<strong>do</strong> que vive <strong>do</strong> objeto ama<strong>do</strong>. Talvezcomo Garcia Márquez e Yource<strong>na</strong>r, pudéssemospensar que “(...) a memória <strong>do</strong>shomens assemelha os viajantes fatiga<strong>do</strong>sque se <strong>des</strong>fazem das bagagens inúteis acada pausa <strong>do</strong> caminho” (Yource<strong>na</strong>r,1983, p.17), mas não é possível <strong>des</strong>fazermosde tu<strong>do</strong>. “Se ao menos pu<strong>des</strong>se sonharcom ele!”. Tempo real <strong>do</strong> sonho,onde o objeto perdi<strong>do</strong> pode retor<strong>na</strong>r talcomo foi, sem os limites <strong>do</strong>s <strong>tempo</strong>s quecorroem até as lembranças. Mesmo comafasias esse sujeito agarra-se às lembrançasque lhe interessam e isto não a deixasair <strong>do</strong> <strong>tempo</strong>. Para outros, ao contrário,<strong>na</strong> falta <strong>do</strong> espaço para o luto, o buracoaberto com as perdas (marcadas inicialmente,sobretu<strong>do</strong>, no corpo, com buracossubstanciais sobre a consistência imaginária)e o <strong>do</strong>mínio de um real sem oamparo <strong>do</strong> simbólico e imaginário, imperaa demissão <strong>do</strong>s <strong>tempo</strong>s com recuo ao<strong>tempo</strong> primordial, real.Observa-se que no fi<strong>na</strong>l <strong>des</strong>sa via crucis<strong>do</strong>s <strong>tempo</strong>s, vários sujeitos retor<strong>na</strong>mao <strong>tempo</strong> <strong>do</strong> balbucio, pequenos sonsconheci<strong>do</strong>s, peque<strong>na</strong>s letras tocadascomo música, frases escutadas, traçosque marca<strong>do</strong>s não morrem jamais e encontram-seainda disponíveis, mas semos recursos da tradução e da amarração.Se Joyce pode corrigir os erros <strong>do</strong> enodamentoentre RSI pelo sinthoma de suaescrita, dirigin<strong>do</strong>-se diretamente ao realda linguagem, estilhaçan<strong>do</strong>-a, quebran<strong>do</strong>as palavras e fazen<strong>do</strong> das letras uma invençãoorigi<strong>na</strong>l de escrita, <strong>do</strong> la<strong>do</strong> <strong>do</strong>Alzheimer permanece também um encontrocom um <strong>tempo</strong> real (especialmenteno fi<strong>na</strong>l), mas sem possibilidadede invenção, amarração ou costura. Essasletras, restos metonímicos, resquícios dacadeia que se esgarça, memória de um<strong>tempo</strong> primordial, talvez seja o último recursoa que alguns sujeitos com Alzheimerse agarram para tratar o real avassala<strong>do</strong>r<strong>des</strong>se <strong>tempo</strong> que realmente <strong>des</strong>lizae não pára.Referências bibliográficasFREUD, Sigmund. Carta 52([1896]. ESB,Rio de Janeiro: Imago, 1977. v.LACAN, Jacques. O Seminário.Os quatroconceitos fundamentais da psicanálise.(1964).Rio de Janeiro, Zahar, 1988.-----------------------. O Seminário [1972-1973]. Livro 20: Mais ainda. Rio de Janeiro:Zahar, 1985---------------------. RSI. O Seminário (1974-1975). Inédito.---------------------. Topologie du temps. O Seminário.(1979).In: http://www.ecole-lacanienne.net/bibliotheque.php---------------------. O Seminário. O Sinthoma(1975-76). Rio de Janeiro, Zahar, 2005, p. 90.MÁRQUEZ, Gabriel. Memória de minhasputas tristes. Rio de Janeiro - São Paulo: Record,2005,p. 14.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano269


PROUST, Marcel. O <strong>tempo</strong> re<strong>des</strong>coberto.São Paulo: Globo, 1994.YOURCENAR. Marguerite. O <strong>tempo</strong> essegrande escultor. 2ª ed., Rio de Janeiro, NovaFronteira, 1983.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano270


▪ La psicoa<strong>na</strong>lisi e il discorso capitalistaEl psicoanálisis aplica<strong>do</strong> en la enseñanzaorigi<strong>na</strong>ria de Laca<strong>na</strong>can sostuvo a lo largo deLsu práctica tres caminos deexperiencia que recorriósin cesar: la enseñanza, ensu semi<strong>na</strong>rio <strong>des</strong>de 1949,aunque se publicó <strong>des</strong>de1953; la práctica del psicoanálisisen su gabineteen el 5, rue de Lille; y u<strong>na</strong> actividad en elHospital Saint-Anne, <strong>do</strong>nde llevó adelantede mo<strong>do</strong> ininterrumpi<strong>do</strong> sus célebresy demasia<strong>do</strong> <strong>des</strong>conocidas presentacionesde enfermos.Cuan<strong>do</strong> fundó su primer Escuela, laEscuela Francesa de Psicoanálisis (EFP),planteó la actividad en tres secciones, u<strong>na</strong>sección de estudio de la <strong>do</strong>ctri<strong>na</strong> y lostextos del campo freudiano, u<strong>na</strong> secciónde psicoanálisis puro y u<strong>na</strong> sección quellamo de psicoanálisis aplica<strong>do</strong> .El paralelo y cierto equilibrio es notorioentre los lugares en la Escuela y losejes de su experiencia como psicoa<strong>na</strong>lista.Un equilibro en el que sostenía las <strong>do</strong>scuestiones que le importaban, practicar elpsicoanálisis y mantener abierta la preguntaqué es un psicoa<strong>na</strong>lista ? Considerabaque de otro mo<strong>do</strong> la cuestión seríacerrada, y además, <strong>des</strong>de otros discursos,con otros fines.En esta Escuela de Psicoanálisis quecreo Lacan en 1964 había entonces tressecciones. A su vez, para cada u<strong>na</strong> de estassecciones hay un proyecto de trabajoespecífico y orienta<strong>do</strong> <strong>des</strong>de el psicoanálisis.En mo<strong>do</strong> alguno se trata en estas seccionesde gra<strong>do</strong>s o degradaciones de laopción lacania<strong>na</strong>. En to<strong>do</strong> caso, podríanconsiderarse las tareas de cada seccióncon los pares conceptuales enseñanza ytransmisión, por un la<strong>do</strong>, trabajo a<strong>na</strong>líticoen intención y en extensión, por otrola<strong>do</strong>.Anibal DreyzinVamos a avanzar aquí algunos temasrelativos al Psicoanálisis Aplica<strong>do</strong>.En la propuesta origi<strong>na</strong>ria de Lacan nose trataba con relación a las tareas de laSección de Psicoanálisis Aplica<strong>do</strong> decuestiones de duración del tratamiento,terapia más o menos corta, ni de valoracionesclasistas del estilo de psicoanálisispara algunos, psicoanálisis para muchossegún las posibilida<strong>des</strong> materiales o lugares<strong>do</strong>nde se <strong>des</strong>arrolla.Se trata de distintos ejes o lugares deinserción de la práctica de los psicoa<strong>na</strong>listas.Rescatar la perspectiva lacania<strong>na</strong> cuan<strong>do</strong>fundamentó la sección de PsicoanálisisAplica<strong>do</strong> en su Escuela en 1964 nosresulta de interés clínico y ético en la actualidadpues con el paso de los años laarticulación origi<strong>na</strong>l que Lacan habíaplantea<strong>do</strong> para estos distintos ejes oprácticas de los psicoa<strong>na</strong>listas se ha i<strong>do</strong><strong>des</strong>dibujan<strong>do</strong>. A falta de esa articulaciónorigi<strong>na</strong>l se ha genera<strong>do</strong> mucho rui<strong>do</strong> ylos practicantes, incluso las institucionespierden la posibilidad de sostener conclaridad sus fundamentos. La confusiónse generaliza. La práctica se degrada y fi<strong>na</strong>lmentevienen a poner orden en el psicoanálisis<strong>des</strong>de otros discursos, <strong>des</strong>de laUniversidad o <strong>des</strong>de el Esta<strong>do</strong>.Pero allí ya no importará sostenerabierta la pregunta qué es un psicoa<strong>na</strong>lista? Mucho menos encontrar la respuestaen los análisis mismos y en aquello quede ello puedan decir quienes concluyeronla experiencia tal como lo propuso Lacan.¿ Cómo definía Lacan la Sección dePsicoanálisis Aplica<strong>do</strong> ?Recordemos muy brevemente y paraque uste<strong>des</strong> puedan medir la diferencia,que la sección de psicoanálisis denomi<strong>na</strong><strong>do</strong>puro en 1964 era aquella cuya actividadera la praxis <strong>do</strong>nde se producía elEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano271


nuevo a<strong>na</strong>lista, es decir, el psicoanálisisdidáctico. Luego los términos cambiaríanpero seguirá tratán<strong>do</strong>se de la prácticaa<strong>na</strong>lítica que apunta hacia el fi<strong>na</strong>l deanálisis del cual surge el nuevo a<strong>na</strong>lista,aquel de quien la Institución A<strong>na</strong>líticaespera que en el frescor de ese momento,llama<strong>do</strong> momento del pase, nos puedadecir algo sobre qué es un a<strong>na</strong>lista, sobrelos puntos más relevantes de u<strong>na</strong> cura ydel fi<strong>na</strong>l de un análisis.La sección de psicoanálisis aplica<strong>do</strong> dela Escuela en cambio, es aquella que cobijabaproyectos terapéuticos, lleva<strong>do</strong>sadelante por “sujetos psicoa<strong>na</strong>liza<strong>do</strong>s ono por poco se hallen en condiciones decontribuir a la experiencia psicoa<strong>na</strong>lítica”.¿ De qué mo<strong>do</strong> ?“...mediante la crítica de sus indicacionesen sus resulta<strong>do</strong>s... por la puesta aprueba de los términos categóricos y delas estructuras que en ellos introduje... enel examen clínico, en las definiciones nosográficas,en la posición misma de losproyectos terapéuticos” .Vamos a <strong>des</strong>arrollar ahora en este trabajolos fundamentos de u<strong>na</strong> experienciaque bien hubiera podi<strong>do</strong> en 1964 ubicarsebajo la rúbrica de la sección de PsicoanálisisAplica<strong>do</strong> en la EFP. Plantearemosparticularmente aquellos conceptosque sostienen nuestra actividad en la direcciónde un Centro de Día y Hogarpsiquiátrico que venimos llevan<strong>do</strong> adelante<strong>des</strong>de hace pronto quince años .¿ Cuáles fueron las definiciones delProyecto terapéutico en cuestión ?Para comenzar, en el inicio de la experiencia,cuan<strong>do</strong> fundamos la clínica, hicimospie en las estructuras freu<strong>do</strong>-lacania<strong>na</strong>sde la subjetividad.Así fue que nos pusimos las primerasbalizas y condiciones de posibilidad. Nospropusimos trabajar con sujetos psicóticos.Es decir, no atendemos en ningu<strong>na</strong>de las modalida<strong>des</strong> que <strong>des</strong>arrollamos yque son de inter<strong>na</strong>ción y de centro de díaa pacientes neuróticos, ni perversos. Noatendemos pacientes adictos a las drogas,alcoholistas, menores delincuentes niotras patologías que golpean a las puertas.Es decir que la primera pauta estáapoyada en un eje nosográfico y declínica diferencial según las estructurasfreu<strong>do</strong>-lacania<strong>na</strong>s.Segun<strong>do</strong> concepto, este muy específicode Lacan que guía nuestro trabajo, elconcepto de no-to<strong>do</strong>, que tuvo para nosotrosu<strong>na</strong> especificidad clínica de enormeincidencia.Podemos presentar algu<strong>na</strong>s decli<strong>na</strong>cioneso consecuencias clínicas del trabajocon este riquísimo concepto.U<strong>na</strong> de ellas es que trabajamos con estaorientación pero que no to<strong>do</strong>s somospsicoa<strong>na</strong>listas, no to<strong>do</strong>s psicoa<strong>na</strong>liza<strong>do</strong>sni psicoa<strong>na</strong>lizantes. Damos además elmayor valor a la interdiscipli<strong>na</strong>riedad delequipo.No to<strong>do</strong> lo que hacemos es psicoanálisis.No somos u<strong>na</strong> institución psicoa<strong>na</strong>líticasino u<strong>na</strong> Institución de Salud Mental.Consideren uste<strong>des</strong> que el dispositivo esde inter<strong>na</strong>ción o de centro de día, es decirque los pacientes están con nosotrosal menos 15 horas sema<strong>na</strong>les. El pacientesuele llegar a nosotros con diversostrastornos psicóticos o asocia<strong>do</strong>s alas psicosis, motricidad deteriorada, dificulta<strong>des</strong>cognitivas, aban<strong>do</strong>nos diversosliga<strong>do</strong>s a los tratamientos o inter<strong>na</strong>cionespsiquiátricas <strong>do</strong>nde sólo importa la compensacióndejan<strong>do</strong> de la<strong>do</strong> cuestionessubjetivas o relativas al lazo social y presentandiversos deterioros deriva<strong>do</strong>s de laestructura.Tercer concepto que nos guía entonces,- recuerden que el primero fue el de diagnósticoestructural y el segun<strong>do</strong> el deno-to<strong>do</strong> -, hacemos de secretarios delalie<strong>na</strong><strong>do</strong>, de prótesis, de cuarto nu<strong>do</strong> y<strong>des</strong>de esa perspectiva surgen las estrategiasterapéuticas.Si u<strong>na</strong> de las consecuencias existencialesde la estructura psicótica es la segregación,la imposibilidad para el sujetode sostenerse en el lazo social, el proyectoterapéutico se orienta allí para paliaresa inercia mortificante de la estructurapresente en el campo de las psicosis.Esto lo hacemos en lo cotidiano de lasactivida<strong>des</strong> que proponemos con granflexibilidad. Hay para quienes apoyamosmás en tal o cual aspecto, pero en to<strong>do</strong>slos casos apuntamos a inscribir al sujetoEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano272


psicótico en aquello <strong>do</strong>nde el neuróticose inscribe habitualmente solo y el psicóticono puede hacerlo. Esto va de la escolaridadal cybercafe, del gim<strong>na</strong>sio a la utilizacióndel transporte, de la <strong>na</strong>tación a lacapacidad de escribir, producir objetosde valor social reconocible, reanudar unlazo familiar caí<strong>do</strong>, la lista es tan largacomo avatares hay en la vida de cerca decuarenta perso<strong>na</strong>s.Cuarto concepto. La cuestión subjetiva<strong>des</strong>de el inicio: la inversión de la demanda<strong>des</strong>de la admisión. Aún el sujeto autistamás profun<strong>do</strong> tiene la eficacia subjetivanecesaria para consentir o no a u<strong>na</strong>propuesta terapéutica. Desde éste hastael sujeto paranoico en su <strong>des</strong>pliegue yaún en su reticencia cada uno de ellospuede consentir o no al proyecto terapéuticoque proponemos. De allí surge lamodalidad singular de admisión quesiempre practicamos. U<strong>na</strong> admisión esentonces un proceso, puede llevar un díao tres meses, <strong>do</strong>s encuentros al menos, oquince. Siempre más de un tiempo puesun tiempo es el del sujeto traí<strong>do</strong>, a partirde allí hay que instaurar otro tiempo queinicia la dialéctica de la demanda. Esto esinusual y genera sorpresas interesantes e<strong>na</strong>lgunos casos. Así como el sujeto neuróticotiene en la praxis a<strong>na</strong>lítica un perío<strong>do</strong>de entrevistas prelimi<strong>na</strong>res que puedenllevar o no al comienzo de un análisis,así un proceso de admisión de un sujetopsicótico en esta Institución puedellevar a comenzar con él en u<strong>na</strong> modalidadprestacio<strong>na</strong>l de Inter<strong>na</strong>ción o Centrode Día o no.Quinto concepto. Un dispositivo terapéuticobien construi<strong>do</strong>, u<strong>na</strong> estrategiaterapéutica para cada cual. Hay proyectoterapéutico, hay dispositivos, programas,un territorio baliza<strong>do</strong> que apunta a presentaru<strong>na</strong> suerte de “ruta principal” . Apartir de esa consistencia cada pacientehará fallar el dispositivo a su mo<strong>do</strong>, loutilizará a su mo<strong>do</strong>, nos interpelará a sumo<strong>do</strong> y según sus tiempos y así se irá dibujan<strong>do</strong>la estrategia terapéutica paracada cual. U<strong>na</strong> paciente utilizará el Centrode Día de Media Jor<strong>na</strong>da para estabilizarsu jor<strong>na</strong>da como esposa, un pacienteutilizó los productos de la huerta yel taller de coci<strong>na</strong> para ser recibi<strong>do</strong> comonovio capaz de proveer en la casa de susuegra.Cada uno pondrá también en juego suparticular eficacia subjetiva y nosotros<strong>des</strong>de la perspectiva lacania<strong>na</strong> que nosevita volver a transitar los caminos rebati<strong>do</strong>sdel furor curandis no buscamos surehabilitación al merca<strong>do</strong> capitalista deltrabajo, somos flexibles a la estructura.Sexta. Los talleres, la producción deobjeto y su subjetivación. En otro lugarya planteamos el debate acerca de lacuestión de los talleres en el dispositivo .El dispositivo interdiscipli<strong>na</strong>rio <strong>do</strong>nde se<strong>des</strong>pliegan diversos talleres y activida<strong>des</strong>terapéuticas, educativas, de socializacióne inscripción del sujeto en las más diversosplanos de la actividad huma<strong>na</strong> puedetener lugar en ese marco institucio<strong>na</strong>l ylenguajero amplio <strong>do</strong>nde también tienelugar la psicoterapia o el tratamiento individual.No para to<strong>do</strong>s o en to<strong>do</strong>s loscasos, sino allí <strong>do</strong>nde se plantea ya seaporque la estrategia terapéutica lo requiere,ya sea por la demanda del sujeto.El espacio del psicoa<strong>na</strong>lista no requierenecesariamente de un marco externo .Recordemos la postura de Maude Mannonicuan<strong>do</strong> fundó Bonneil: era de rechazode los dispositivos de talleres yotros que <strong>des</strong>de su ideología antipsiquiátricaen ese momento rechazaba. El demandade los pacientes fue contundente:los pacientes demandaron un dispositivoque incluyera esas activida<strong>des</strong> rechazadaspor la funda<strong>do</strong>ra de Bonneuil y ésta volviósobre sus pasos reconocien<strong>do</strong> su prejuicio.Un dispositivo to<strong>do</strong>-psicoanálisisdeja a los pacientes libra<strong>do</strong>s, en su noinscripción, a la inercia de las pulsiones ylos libra a la agresividad y la mortificación.Ese no es el campo para el encuentrocon la palabra. Nosotros planteamosun dispositivo con talleres y activida<strong>des</strong>que posibilitan el <strong>des</strong>arrollo de la subjetivadaen las áreas cognitiva, de la motricidad,ocupacio<strong>na</strong>l y expresiva. Insistimosen la especificidad de cada saber y cadapráctica. En particular evitamos todas lasactivida<strong>des</strong> infantilizantes que hacían a latradición asilar y nos vedamos los caminosque conducen a la producción de ob-Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano273


jetos que reduplican la segregación propiade la estructura, objetos que algunosllaman esquizofrénicos. Los pacientes ensu medida producen objetos de valor demerca<strong>do</strong>, hay un trabajo apropiación ysubjetivación de esas producciones. En lahora de pisci<strong>na</strong> no se interpreta. En cambiohay un momento específico para eltratamiento individual.La extraterritorialidad del tratamientoindividual no es formal. La demandasurge allí <strong>do</strong>nde está la oferta y esa ofertaes posible en el dispositivo.La palabra encuentra su lugar en espaciosparticulariza<strong>do</strong>s de la vida institucio<strong>na</strong>l,que no empuja, ni siquiera a la palabra.El goce empuja, el psicoa<strong>na</strong>lista noempuja. El dispositivo terapéutico notiene que empujar.Séptima cuestión. La duración del tratamiento.La psicosis acompaña al sujetoa lo largo de su vida. Nosotros no noshacemos en consecuencia ningún planteode fi<strong>na</strong>lización del tratamiento. En to<strong>do</strong>caso acompañamos al sujeto en el <strong>des</strong>plieguey nos prestamos a modificar eldispositivo propuesto toda vez que eso lees útil al sujeto. Así, un mismo pacientepuede estar inter<strong>na</strong><strong>do</strong> y luego en u<strong>na</strong>modalidad ambulatoria o al revés, puedeconcurrir to<strong>do</strong> el día o medio día o tresveces a la sema<strong>na</strong>, estar inter<strong>na</strong><strong>do</strong> sietedías a la sema<strong>na</strong> o cinco o cuatro. Lofundamental es que el sujeto sabe quenos prestaremos flexiblemente a sus procesos,que cuenta con nosotros.Lo fundamental es que a lo largo deltiempo el sujeto sepa más de cómo manejarsecon su estructura en la vida.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano274


▪ La psicoa<strong>na</strong>lisi e il discorso capitalistaA brevidade como princípio da eficiência: aspsicoterapias e a clínica <strong>do</strong> ensurdecimentoConra<strong>do</strong> Ramosm Freud (1988) escreveu:E“sem dúvida é <strong>des</strong>ejávelabreviar a duração <strong>do</strong><strong>tratamento</strong> a<strong>na</strong>lítico, massó podemos conseguirnosso intuito terapêuticoaumentan<strong>do</strong> o poder daanálise em vir em assistência<strong>do</strong> eu 271 ” (p.245). Essa passagemindica a relação que há entre a abreviação<strong>do</strong> <strong>tempo</strong> de <strong>tratamento</strong> a<strong>na</strong>lítico e osdispositivos de socorro terapêutico calca<strong>do</strong>sno imaginário e <strong>na</strong> sugestão. As modalida<strong>des</strong>de <strong>tratamento</strong> conhecidascomo psicoterapias breves, que sustentamclínicas ortopédicas, educativas oude apoio, ao buscarem o alívio imediato<strong>do</strong>s sintomas assemelham-se à práticamédica que, após o diagnóstico da“<strong>do</strong>ença”, prescreve a conduta mais adequadaà elimi<strong>na</strong>ção <strong>do</strong> sintoma (e não aoseu questio<strong>na</strong>mento), o que cala o sujeitoque deveria escutar.A função da pressa, que dentro <strong>do</strong> <strong>tempo</strong>lógico nos aponta àquele momentoem que, por um ato de fala, o sujeito seimplica deixan<strong>do</strong>-se representar <strong>na</strong>cadeia de significantes, fora <strong>do</strong> <strong>tempo</strong>lógico – isto é, no <strong>tempo</strong> cronológicolinear – corresponde ao princípio deeficiência da lógica capitalista que devealcançar o máximo de produção nomínimo de <strong>tempo</strong>. Neste caso, <strong>na</strong>spsicoterapias o equivalente à função dapressa assume a forma da brevidade e opaciente é chama<strong>do</strong> a produzir tãorápi<strong>do</strong> quanto puder, deven<strong>do</strong>, pois,concentrar to<strong>do</strong>s seus esforços no foco(ou seja, <strong>na</strong> associação não-livre).271Cientes de que Freud jamais escreveu eu e issocom os respectivos termos gregos ego e ida<strong>do</strong>ta<strong>do</strong>s <strong>na</strong> tradução inglesa, optamos porefetuar as correções <strong>na</strong>s citações da ediçãostandard brasileira, originária da versão inglesa.Além disso, sob a perspectiva <strong>do</strong> aumentoda produção num mínimo de<strong>tempo</strong>, vários recursos são convida<strong>do</strong>sao <strong>tratamento</strong>: da hermenêutica ecodificação da comunicação corporal(facial, gestual e postural) e <strong>do</strong> clima deacolhimento afetivo ao uso combi<strong>na</strong><strong>do</strong> detécnicas de relaxamento e catarse (comoa aplicação de socos em almofadas); <strong>do</strong>planejamento de situações-problema e demanipulações ambientais para além <strong>do</strong> settingao uso <strong>do</strong> dispositivo de repetição defrases com vistas à reprogramação <strong>des</strong>istemas cognitivos danifica<strong>do</strong>s emanejos de correção perceptiva e emocio<strong>na</strong>l.Para lembrar Lacan (1960/1998): “oafeto é incapaz de <strong>des</strong>empenhar o papel<strong>do</strong> sujeito protopático, uma vez que esseé um cargo que não tem titular ali”(p.813). De certo mo<strong>do</strong>, to<strong>do</strong>s esses sãodispositivos clínicos de produção de senti<strong>do</strong>s,códigos de enredamento <strong>do</strong>s afetosnuma imagem cristalizada. Vale dizer quesão clínicas da linguagem intersubjetiva, masno senti<strong>do</strong> que esses termos ganham aopensarmos <strong>na</strong> relação especular e <strong>na</strong> comunicaçãocibernética.Se além <strong>do</strong> princípio de eficiência dalógica capitalista recordarmos também dalei geral da cibernética – para a qual nummínimo de energia consumida um máximode informação deve ser tratada (PO-CIELLO, 1995) – e sua vertente dentroda propaganda sublimi<strong>na</strong>r – que propõeque quanto maior a quantidade de estímulosem menor <strong>tempo</strong> de exposição,maior a sublimi<strong>na</strong>ridade (CALAZANS,1992) –, podemos sustentar a existênciade uma fórmula comum para os dispositivosadministrativos de controle e <strong>do</strong>mi<strong>na</strong>çãopresentes em nossos dias: a associação<strong>do</strong> grau de eficiência ao númerode informações processadas num mesmoEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano275


intervalo de <strong>tempo</strong> 272 . Quanto maior onúmero de informações num <strong>tempo</strong> da<strong>do</strong>, maioro grau de eficiência. Isto dá à noção debrevidade um valor imperativo cujo adágiomais conheci<strong>do</strong> é o time is money.Uma fórmula como essa nós podemosencontrar em diversos campos da culturaque vão da propaganda e <strong>do</strong> videoclipe àtecnologia de ensino e às relações interpessoais(que devem ser intensas enquantoduram, graças ao <strong>des</strong>ígnio moral pre<strong>do</strong>mi<strong>na</strong>ntede que a qualidade da presença é muitomais significativa <strong>do</strong> que a quantidadeda presença: é assim que se fazem os paiseficientes, os parceiros eficientes, os amigoseficientes e os trabalha<strong>do</strong>res por produção).Não seria de se estranhar que essa fórmulase fizesse presente também <strong>na</strong>s psicoterapias273 .Pois bem, quan<strong>do</strong> num <strong>tratamento</strong> apressa é retirada de sua função lógica pararesponder por sua função social imperativa(como brevidade), as justificativas damanutenção <strong>des</strong>sas opções clínicas nãoconseguem se distanciar <strong>des</strong>sa mesmafórmula.Invariavelmente, critérios objetivos ouobjetiváveis acabam sen<strong>do</strong> chama<strong>do</strong>s aresponder em nome da eficiência. Nestecaso, maior é o grau de eficiência de um<strong>tratamento</strong> quanto maior o número debenefícios alcança<strong>do</strong>s num mesmo espaçode <strong>tempo</strong>.Parecem-nos inevitáveis, então, quatroconsequências para essas clínicas 274 : 1) o<strong>tempo</strong> como denomi<strong>na</strong><strong>do</strong>r comum ecom função imperativa nesta proporçãobenefícios/duração; 2) o princípio pragmáticoe relativista da eficiência como a“verdade possível” sustentada por essaproporção; 3) é entre a brevidade (como272No. informações processadasEficiência = ________________________<strong>tempo</strong>273Valeria a pe<strong>na</strong> interrogar e investigar asassociações que podem ser feitas entre o caráterespecular e cibernético próprio <strong>des</strong>sesdispositivos de <strong>do</strong>mi<strong>na</strong>ção e as mais diversascorrentes que postulam uma sociedade <strong>na</strong>rcísica.274Aplican<strong>do</strong> os termos ao discurso <strong>do</strong> mestre,temos:Brevidade Pragmatismo________ __________ = lógica utilitarista <strong>do</strong>consumoEficiência // Benefícios mensuráveissignificante-mestre) e o pragmatismo(como um “saber-fazer” técnico) que taisclínicas acabam, em geral, porrepresentar sua eficiência; e 4) é <strong>na</strong>produção de benefícios mensuráveis queencontram sua justificativa. Estas são ascondições <strong>na</strong>s quais situamos to<strong>do</strong>s osesforços de formalização presentes nocampo das psicoterapias. Basta ir aostextos de psicoterapias breves que afórmula e a lista de benefícios, muitasvezes mensuráveis, estão lá, comoargumentos lógicos de sua eficiência efundamento “teórico” <strong>do</strong> marketing de suaprática. Estes textos funcio<strong>na</strong>m comobulas, <strong>des</strong>creven<strong>do</strong> as composições de suastécnicas, suas indicações e contra-indicações,precauções e advertências, posologia e resulta<strong>do</strong>sespera<strong>do</strong>s; comparam-se entre si por meio<strong>do</strong>s resulta<strong>do</strong>s que obtiveram com umnúmero significativo de pacientes comdetermi<strong>na</strong><strong>do</strong>s transtornos; oferecem-secomo modernização em relação atécnicas ultrapassadas e última novidadeno <strong>tratamento</strong> de distúrbios específicos;são pa<strong>na</strong>céias com benefícios medi<strong>do</strong>sem função <strong>do</strong> <strong>tempo</strong>, mais <strong>do</strong> que emrazão <strong>do</strong>s sintomas.Quanto à discussão <strong>do</strong>s benefícios, <strong>na</strong>condição que adquirem de critérios objetivosou objetiváveis, precisamos voltar àFreud. Na parte III <strong>do</strong> Análise terminável einterminável (ou finita e infinita), Freud(1937/1988) discute a relação econômicaentre força das pulsões e força <strong>do</strong> eu,apontan<strong>do</strong> o fator quantitativo <strong>na</strong> etiologiada neurose. Este é um ponto muitocita<strong>do</strong> em textos de psicoterapia breve,posto que, se a força <strong>do</strong> eu diminui, aforça das pulsões têm suas exigências aumentadas,decorren<strong>do</strong> daí a importância<strong>do</strong>s fatores cotidianos e objetivos <strong>na</strong>etiologia das neuroses ou crises e aorientação clínica em direção ao eu. Masobservemos o que escreve o próprioFreud (1937/1988):Temos aqui uma justificação <strong>do</strong>direito à importância etiológica defatores não específicos, tais comoo trabalho excessivo, o choque etc.Esses fatores sempre gozaram dereconhecimento geral, mas foramrelega<strong>do</strong>s para o segun<strong>do</strong> planoEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano276


exatamente pela psicanálise. Éimpossível definir saúde, excetoem termos metapsicológicos, istoé, por referência às relaçõesdinâmicas entre as instâncias <strong>do</strong>aparelho psíquico que foramidentificadas – ou (se se preferir)inferidas ou conjecturadas – pornós. ( p. 241, nota 3)Assim, podemos supor que para Freud,definir saúde por meios não metapsicológicos,isto é, por benefícios objetivos ouobjetiváveis, leva a psicanálise mais facilmenteàs práticas ortopédicas adaptativas(tor<strong>na</strong>-se ajustamento segun<strong>do</strong> critérios cotidianos).Freud escreve, no mesmo texto,que a psicanálise vai orientar-se peloamansamento das pulsões, ou seja, pela intervençãono campo das fantasias quesustentam a força das pulsões, e sabemoso quanto as psicoterapias breves, ao contrário,vão dar preferência ao fortalecimento<strong>do</strong> eu, trabalhan<strong>do</strong> no campo dasdefesas.A perspectiva clínica de que ossintomas respondem como crises provocadaspor acidentes externos e que o <strong>tratamento</strong>deve levar à recuperação <strong>do</strong>sajustamentos cotidianos <strong>do</strong> eu, remetenosao seguinte trecho de Colette Soler(2004):A ênfase dada à causalidadetraumática da neurose nosinteressa muito particularmenteporque faz <strong>do</strong> sintoma o resulta<strong>do</strong>de um acidente da história, deuma das contingências da vida, <strong>na</strong>qual, no fun<strong>do</strong>, o sujeito, mesmocom alguma nuança, é essencialmentevítima: vítima <strong>do</strong> mauencontro mais que parteinteressada. (p.48)Via de regra, quanto mais os psicodiagnósticospauta<strong>do</strong>s pelo modelo médicoseguem critérios a<strong>na</strong>mnésicos, mais buscamresponsabilizar a causalidade traumáticae mais “inocentam” o sujeito.Vale dizer, com Soler (2004), que a medici<strong>na</strong>e as ciências <strong>na</strong>turais conhecem bemo trauma, mas <strong>des</strong>conhecem a fantasia. Apsicanálise, por sua vez, por conhecerbem a fantasia, coloca em questão o modelomédico calca<strong>do</strong> no trauma e tomacomo uma dimensão ética a implicação<strong>do</strong> sujeito <strong>na</strong> sua neurose. Esta é uma diferençafundamental porque nos leva aleituras conflitantes da clínica: se <strong>do</strong> la<strong>do</strong>da psicanálise, Lacan caminhou para aformalização <strong>do</strong> ato e da constituição <strong>do</strong>sujeito por retroação, para aspsicoterapias pautadas no modelomédico, os opera<strong>do</strong>res clínicosconduziram à via psicológica e<strong>des</strong>envolvimentista da regressão e àcompreensão <strong>do</strong> sujeito como um da<strong>do</strong><strong>na</strong>tural. Aqui chegamos novamente àsdiferenças clínicas entre <strong>tempo</strong> lógico e<strong>tempo</strong> cronológico e às suas respectivasfunções da pressa e da brevidade.No fi<strong>na</strong>l de seu escrito sobre o <strong>tempo</strong>lógico, Lacan (1945/1998) nos diz que apressa em autorizar-se e reconhecer-sepor si mesmo, vem em resposta ao me<strong>do</strong>de não ser reconheci<strong>do</strong> pelo Outro. Essaposição é diferente daquela presente <strong>na</strong>dialética <strong>do</strong> senhor e <strong>do</strong> escravo, pelaqual, por me<strong>do</strong> de ser morto, <strong>na</strong>urgência, o escravo cede e reconhece osenhor, oferecen<strong>do</strong>-se a ele como objeto.Ao invés de buscar o reconhecimento <strong>do</strong>outro (<strong>des</strong>ejo de reconhecimento, ten<strong>do</strong>a brevidade como imperativo), trata-sede, também <strong>na</strong> urgência, reconhecer-sepor meio <strong>do</strong> ato de fala (reconhecimento<strong>do</strong> <strong>des</strong>ejo ou a pressa como funçãológica). A diferença entre as duasurgências acima pode ser esclarecidaquan<strong>do</strong> recordamos que “<strong>na</strong>da há decria<strong>do</strong> que não apareça <strong>na</strong> urgência, e<strong>na</strong>da <strong>na</strong> urgência que não gere suasuperação <strong>na</strong> fala” (LACAN, 1953/1998,p.242).As psicoterapias breves, ao pautaremsepelo imperativo <strong>do</strong> <strong>tempo</strong> e não pelaética <strong>do</strong> <strong>des</strong>ejo, conduzem a clínica àlógica <strong>do</strong> senhor e <strong>do</strong> escravo, pedin<strong>do</strong>que o sujeito se ajuste ao seu lugar decria<strong>do</strong> o mais rápi<strong>do</strong> possível, ten<strong>do</strong> porpreço o seu <strong>des</strong>ejo. Por esta via, para osujeito trata-se de ceder em seu <strong>des</strong>ejo,guia<strong>do</strong> pelo mestre e pelo alívio imediato<strong>do</strong> sintoma <strong>na</strong> produção de uma novaposição de objeto ou <strong>na</strong> correção daposição rompida, num campo que é o dadireção <strong>do</strong> paciente, isto é, da sugestão, eEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano277


não <strong>do</strong> <strong>tratamento</strong>, ou seja, datransferência. O <strong>tempo</strong> paracompreender, aqui, se conclui por seuengessamento, quan<strong>do</strong> um máximo deinformações num mínimo de <strong>tempo</strong> eenergia reduz o sujeito à sua imagem, perenizan<strong>do</strong>-o<strong>na</strong>s relações <strong>do</strong>s sujeitos recíprocosou refleti<strong>do</strong>s <strong>do</strong> sofisma <strong>do</strong><strong>tempo</strong> lógico, imerso no campo da linguagemem sua acepção cibernética aplicadaàs relações imaginárias (PORGE,1994). Estamos no muro da linguagem,a-a’, e <strong>na</strong> codificação de zeros e uns, pelaqual as máqui<strong>na</strong>s se conversam e os psicoterapeutasse tor<strong>na</strong>m sur<strong>do</strong>s ao sujeito<strong>do</strong> inconsciente.Parafrasean<strong>do</strong> a crítica de Lacan(1960/1998) à psicologia <strong>do</strong> ego, podemosdizer que estamos falan<strong>do</strong>, “bementendi<strong>do</strong>, da extraordinária transferêncialateral pela qual vêm recobrar-se <strong>na</strong>psicanálise as categorias de uma psicologiaque com isso revigora seus usos visde exploração social” (p.812).Diante disso, cumpre questio<strong>na</strong>rmosse a psicanálise que coloca o <strong>tempo</strong>como imperativo clínico não ruma aopior. É preciso opor a ética <strong>do</strong> <strong>des</strong>ejo aoprincípio da eficiência, o que nos leva asustentar o momento simbólico da linguagem,isto é, a fala, que é estranha àsmáqui<strong>na</strong>s e à fórmula reducionista da cibernética,e que se introduz “a partir <strong>do</strong>momento em que o sujeito [<strong>do</strong> sofisma<strong>do</strong> <strong>tempo</strong> lógico] executa essa ação pelaqual afirma ‘eu sou branco’” (PORGE,1994, p.77). Mas opor a ética <strong>do</strong> <strong>des</strong>ejoao princípio da eficiência implicatambém, e fundamentalmente, operarpela via da extração <strong>do</strong> objeto a.Referências bibliográficasCALAZANS, F. Propaganda sublimi<strong>na</strong>rmultimídia. São Paulo: Summus, 1992.FREUD, S. (1937). Análise terminável einterminável. In: Obras completas de SigmundFreud: edição standard brasileira. Rio deJaneiro: Imago, 1988, vol. XXIII, pg. 225-270.LACAN, J. (1945). O <strong>tempo</strong> lógico e aasserção da certeza antecipada. In: Escritos.Rio de Janeiro: Jorge Zahar, 1998, p.197-213.LACAN, J. (1953). Função e campo da fala eda linguagem em psicanálise. In: Escritos. Riode Janeiro: Jorge Zahar, 1998, p.238-324.LACAN, J. (1960). Subversão <strong>do</strong> sujeito edialética <strong>do</strong> <strong>des</strong>ejo no inconscientefreudiano. In: Escritos. Rio de Janeiro: JorgeZahar, 1998, p.807-842.POCIELLO, C. Os <strong>des</strong>afios da leveza: aspráticas corporais em mutação. In:SANT'ANNA, D.B. de (org), Políticas <strong>do</strong> corpo.São Paulo: Estação Liberdade, 1995, p. 115-20.PORGE, E. Psicanálise e <strong>tempo</strong>: o <strong>tempo</strong>lógico de Lacan. Rio de Janeiro: CampoMatêmico, 1994.SOLER, C. Trauma e fantasia. Stylus: revistade psicanálise. Rio de Janeiro: AssociaçãoFóruns <strong>do</strong> Campo Lacaniano, n.9, p.45-59,outubro de 2004.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano278


▪ La psicoa<strong>na</strong>lisi e il discorso capitalistaLe couple psychiatrie/psycha<strong>na</strong>lyse :du temps<strong>des</strong> amours au temps du divorce ?Jean-Pierre DrapierNous sommes passés àl’époque dutrouble(je parle de lanosographie biensûr…quoid’autre ?) qui n’estrien d’autre qu’untour de passe-passesémantique pour imposer la pensée ( ?)anglo-saxonne, le « <strong>des</strong>order » américain.Les cliniciens de la vieille Europe, <strong>do</strong>ntnous nous revendiquons sans aucunevergogne, avaient l’habitude d’utiliser lesignifiant trouble , en particulier dans laclinique d’enfant, mais ils l’employaientau pluriel : les troubles du comportement,de la relation, les troubles de la paroleetc.… comme un vrai synonyme de« difficultés ». Ce pluriel classait simplementces troubles du côté de la <strong>des</strong>criptionsymptomatique ; ils voulaient dire :tel enfant a du mal dans ses relations,son symptôme s’exprime par l’agitationqui est UN trouble du comportementetc.… Cela ne disait rien sur la cause dutrouble et encore moins qu’il était uneentité en lui-même. Les troubles sontcompatibles avec la psychopathologie,solubles dans une clinique dy<strong>na</strong>mique.Avec the <strong>des</strong>order, LE trouble anglosaxonon passe à autre chose, à toutautre chose : le trouble est à lui-même sapropre cause ; la simple approche purementphénoménologique et <strong>des</strong>criptivesuffit à créer de nouvelles entités nosographiques,débarrassés <strong>des</strong> approchesdy<strong>na</strong>miques singulières et pouvant renvoyerà <strong>des</strong> structures diverses. Lestroubles du comportement de l’enfantsont <strong>des</strong> phénomènes aussi bien compatiblesavec la névrose ou la psychose etqui y trouvent leurs causes, pluriellescomme les sujets. A contrario LEtrouble <strong>des</strong> conduites est une entité etsurtout une entité a-subjective,universalisante, qui est plus causequ’effet : cause de conduite anti-socialeou asociale, de sociopathie etc.… Causesans cause, objet à dépister, prévenir,guérir ou réprimer. LE trouble n’est passoluble ni compatible avec la clinique, ilest plutôt là pour la dissoudre.Bref, LE trouble n’est ni à écouter, ni àentendre et encore moins à interpréter : il<strong>do</strong>nne enfin à la psychiatrie une nosographieacéphale, jetant encore plus letrouble ,le désordre,dans le drôle decouple qu’elle forme avec la psycha<strong>na</strong>lyse.Et pourtant, pendant <strong>des</strong> déca<strong>des</strong> psychiatrieet psycha<strong>na</strong>lyse se sont tant aimées!Elles ont été objet d’amour l’unepour l’autre.« Et si je t’aime prends garde à toi ! »Ce sont les paroles de la Carmen de Bizetqui me trottaient dans la tête en préparantce texte sur l’articulation psychiatrie-psycha<strong>na</strong>lyse.Et aussi <strong>des</strong> phrases deLacan sur l’amour : « l’horizon du rapportà l’objet n’est pas avant tout un rapportconservatif. Il s’agit d’interrogerl’objet sur ce qu’il a dans le ventre…/…Jusqu’où l’objet peut-il supporter la question? Peut-être …/… jusqu’au point oùla question se confond avec la <strong>des</strong>tructionmême de l’objet. » (1)Rien que ça.-Dans l’amour de la psychiatrie pour lapsycha<strong>na</strong>lyse il y a ce rapport de curiosité,d’investigation <strong>des</strong>tructive mais aussicomme dans tout amour une tromperiedans la rencontre, un malentendu debase : quand le sujet croit dire « jet’aime » il dit en fait : « je m’aime à traverstoi », et quand il demande à l’autre, ilne sait pas que l’autre ne peut rien lui<strong>do</strong>nner hormis ce qu’il n’a pas.Je prendrai quatre exemples <strong>des</strong>amours malheureuses de Monsieur Psy-Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano279


chiatrie et Madame Psycha<strong>na</strong>lyse. Puisj’essaierai d’augurer du devenir de cecouple improbable .1. « Je te <strong>do</strong>nnerai une belle nosographie» se sont-ils promis l’un à l’autre autemps de leurs belles fiançailles… Etvoilà la psychiatrie prêtant son hystérie àla psycha<strong>na</strong>lyse qui lui cède la névroseobsessionnelle, remise en forme et enraison de la vieille psychasthénie. La catégorienévrose au sens moderne a<strong>do</strong>ptéepar la psychiatrie lui vient directementde Freud et de ses élèves. Ceux-cien revanche ont tiré vers eux les psychosesqu’elles soient schizophréniquesou paranoïaques. Une langue communec’est bien pratique pour s’aimer … maisderrière cette rencontre apparente secache un malentendu de fond :La psychiatrie classait à partir de signeset de syndromes c’est-à-dire utilisait uneclassification in fine phénoménologique ;la psycha<strong>na</strong>lyse s’oriente à partir d’élémentsstructuraux tels que le rapport à lacastration, la fonction paternelle ou lemode de jouissance, ce qui l’amène à privilégieravant tout le discours du sujetplus que son comportement.Lorsque,pour tel sujet, Monsieur parled’hystérie (« il y a conversion ou suggestibilité» dit-il) Madame parle d’obsession(« Satisfaction impossible » « positionmortifère » dit elle) ; lorsqu’elle parle paranoïaau nom du déchaînement dejouissance de l’Autre, il n’y voit qu’hystérieou schizophrénie selon les cas. Rappelons-nousle malentendu historique représentépar le cas du Président Schreber: schizophrénie classique en psychiatriepour sa dissociation, son morcellementet sa jargonophasie ; paranoïa évidenteen psycha<strong>na</strong>lyse par l’instaurationd’un Autre absolu de méchanceté jouissantsans mé<strong>na</strong>gement du corps dupauvre Schreber.Malentendu re<strong>do</strong>ublé quand la psychiatriese simplifie la vie en simplifiantsa nosographie, recourt encore plusmassivement à la phénoménologie voireaux effets <strong>des</strong> médicaments pour établirune classification sans queue ni tête deplusieurs centaines de pages. Le DSM 4,rejeton adultérin de Monsieur Psychiatrie,aboutit à <strong>des</strong> perles savoureuses tellecelle-ci que j’aime à citer sans me lasser :« la dépression est ce qui guérit sous antidépresseur» (2) ! Fi de l’étiopathogéniequi divise, vive la robuste simplicité del’effet médicamenteux qui unit les praticienset les maladies : pourquoi s’embarrasserde dépression névrotique ou demélancolies, alors qu’avec une telle définitionle melting-pot <strong>des</strong> « maladies dépressives» sera parfait.Dans les deux dernières décennies ,cequ’il y a de remarquable c’est la préexistencechronologique ou logique du médicamentà chaque « invention » « nosographique» pilotée par les laboratoires. Préexistencelogique : « la dépression est cequi guérit sous anti-dépresseur » osaient<strong>do</strong>nc écrire dans « les maladies dépressives» nos confrères Olié, Poirier etLoo. Et dans ce qui se voulait être labible de la dépression <strong>des</strong> années 90 (480p. <strong>do</strong>nt de nombreux exemplaires offertsgracieusement par un laboratoire pharmaceutique)ils lançaient un découpagede la dépression en dépression sérotoninergiqueou dépression <strong>do</strong>paminergiquepoussant à ses ultimes conséquences lemécanisme de formation de cette nouvellenosographie : à partir de la pharmacody<strong>na</strong>mique<strong>des</strong> médicaments ,ce quiévidemment économise la question de lacause .Mais aussi préexistence chronologiquedu médicament, l’existence de celui-ci entraî<strong>na</strong>ntla <strong>na</strong>issance d’un mutant nosographique: ainsi de la Ritaline pour laquelleon a inventé le syndrome hyperkinétique(HTDA) en piquant l’agitation etles troubles de l’attention tantôt chezl’enfant dépressif, tantôt chez l’enfantpsychotique, tantôt chez l’enfant angoissé,en autonomisant ces troubles et en lesélevant à la dignité d’une nouvelle maladie.Et puis tant qu’à faire éten<strong>do</strong>nsl’HTDA à l’a<strong>do</strong>lescent et à l’adulte, çaétend les indications de la Ritaline….et<strong>do</strong>nc ses ventesIdem pour les anxiolytiques, insuffisammentutilisées pour les névroses et lespsychoses. Alors piquons l’angoisse,nommons la syndrome « d’angoisse gé-Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano280


néralisée » ou « attaque de panique » eten avant les grosses <strong>do</strong>ses.Et les antidépresseurs croyez-vousqu’il soit raison<strong>na</strong>ble de réserver ces excellentsmédicaments à la seule dépression,même si on a vu qu’ils la définissaient? Et si on appelait T.O.C. les compulsionsobsessionnelles ou psychotiques? Et si de l’évitement ou de l’isolationon faisait une nouvelle phobie, appeléedisons … phobie sociale ? Hébien, on pourrait <strong>do</strong>nner les anti-dépresseursà deux ou trois fois leur <strong>do</strong>seusuelle et puis étendre l’indication auxa<strong>do</strong>lescents et puis aux enfants. Et aussiles <strong>do</strong>nner dans la prévention <strong>des</strong>troubles maniaco-dépressifs …et accessoirementdans la prévention de la psycha<strong>na</strong>lyse: exit culpabilité, objet perduet deuil ; exit pulsion, fantasme et désir ;exit le symptôme a<strong>na</strong>lytique, sa mise autravail et le transfert – que d’économies !.mais aussi que de profits !Avouons-le : dans ce couple maudit cen’est plus un malentendu, c’est une trahison.Madame Psycha<strong>na</strong>lyse aurait biendu mal à croire ou même à faire semblantde recon<strong>na</strong>ître <strong>des</strong> enfants communsdans ces rejetons .2. Il lui avait dit aussi : « aide-moi àguérir tous ces malheureux ». Elle,vaillante, s’était mise au travail. Et puis,chemin faisant elle s’est aperçue quedans la vie elle n’était pas faite pour soignermais pour éclairer, que son éthiqueétait celle du bien-dire .En vérité, la psychiatrie n’arrive pas àsoigner les symptômes du névrosé –mais elle le croit alors qu’elle ne fait queles déplacer ou les masquer. La psycha<strong>na</strong>lyse,avec Freud, pensait y arriver :pour lui le symptôme est la trace d’unconflit oublié <strong>do</strong>nt le sens est enfoui.C’est <strong>do</strong>nc un hiéroglyphe qu’il faut déchiffrerpar l’interprétation. Celle-ci suffità faire céder le symptôme qui a perdusa valeur ce compromis ou de satisfactionsubstitutive. Avec Lacan la psycha<strong>na</strong>lyseest plus prudente et considère lesymptôme comme une réponse à l’insatisfactionstructurelle du rapport sexuel,comme un autre mode de jouissance. Ilne s’agit plus d’un compromis, d’un ratage,d’une clocherie mais en quelquesorte d’une réussite qui vient combler lesujet – d’où l’amour qu’il lui porte… et larobustesse du symptôme. Il ne s’agit plusde guérir du symptôme mais de « faireavec ». Alors, la psycha<strong>na</strong>lyse se <strong>do</strong>nnepour but le savoir, ce qui n’est pas la guérisonmais peut l’amener « de surcroît »comme elle peut conduire à une simplepacification un sujet qui s’assujettit au« malheur ba<strong>na</strong>l ». Quand il dit : »je veuxguérir et libérer l’individu » et qu‘elle luirépond : »Je vise le savoir et pour moi laguérison est de surcroît » ,ça ne peut quedégénérer : « Trahison, traînée ! « lui criet-il« Cause toujours… je t’écoute » répond-elle.Sur cette question du symptôme leurdésaccord ne fit que croître. Avec les médicamentset les thérapies comportementalesil se pensait redevenu maître du jeuet, en effet, il assurait ou en tout cas lecroyait. « Tu vois, lui dit-il, je guéris lesnévrosés mainte<strong>na</strong>nt » « Crétin ! tumasques les symptômes et aggrave leurs<strong>des</strong>tinées ! ». « Ecoute au moins ce que jefais avec les neuroleptiques sur les délireset sur… ». Elle l’interrompt d’un : « apprendsà t’en servir et sache ce que tuvises, empoté : si c’est faire taire le symptômeet le sujet alors là bravo tu y arrivesmais je t’avertis je te quitte. Le silence <strong>des</strong>organes, l’homéostase du corps, l’harmonieantérieure c’est bon pour la médecinepas pour nous, rêveur. Tu frappes surtout ce qui bouge content quand tuécrases à bon escient les effets de jouissancetelles que l’agitation ou les halluci<strong>na</strong>tionsaussi bien que lorsque tu écrabouillesmaladroitement les effets de sujettels que les délires, les identificationset autres tentatives de construction »« Bêcheuse » lui répond-il et il s’en va. (3)3. Monsieur psychiatrie a une autre récrimi<strong>na</strong>tionenvers sa belle. Il voulaitfaire mé<strong>na</strong>ge avec elle pour qu’elle vienne<strong>do</strong>nner du sens à ce qui n’en avait guère.Toujours la même histoire, au début ellelui a fait plaisir, elle est allé dans son senssi j’ose équivoquer . Avec Freud et son« symptôme – hiéroglyphe », ses tracessur la neige et son retour du refoulé la vieétait belle et ils roucoulaient : on passeEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano281


du signe au sens, du signifiant à sonsignifié et en avant pour la signification.Mais voilà ,avec Lacan, elle est devenuesophistiquée, compliquée, rebelle àl’usage simplifié, quasi <strong>do</strong>mestique qu’ilespérait d’elle. Déjà il n’appréciait pas sasophistication du symptôme-jouissance,mainte<strong>na</strong>nt ne la voilà-t-elle pas qui leprive du sens, le précipite dans le horssensen parlant de logique de la chaînesignifiante, raccordant un signifiant nonpas à un signifié mais à un autresignifiant et cela sans fin…Encore un espoir déçu et le couple quise déchire un peu plus.4. Et puis ils s’aperçoivent un beaujour qu’ils ne sont mêmes pas d’accordpolitiquement. Pour lui, il y a un idéalavec <strong>des</strong> signifiants-maîtres qui leconfortent : soigner, guérir même, protéger(le patient ou la société à l’occasion)… il y croît et il n’a pas tort puisque c’estsa fonction même, son être qui s’ytrouve engagé. Et en effet Il y a une unitéentre discours sécuritaire, discoursscientiste et tentative de réduire le sujet àl’individu, le corps à l’organisme, la thérapeutiqueau médicament et le symptômeau silence. Cette unité est devenuévidente avec le rapport de l’INSERMsur les troubles prédictifs de la délinquance: c’était un discours scientiste àcommande sécuritaire et à solutions sécuritairesfaisant appel aux thérapeutiquesscientistes telles les thérapiescomportementales et cognitivistes –<strong>do</strong>nt le préalable est la réduction dusymptôme à un trouble trans-nosographique,du coup hors-sens particulier àchaque sujet et impossible à appréhenderd’une manière articulée aux autressymptômes et mo<strong>des</strong> de défense propresà chaque structure.Mais la catin, elle, se la joue subversivese méfiant <strong>des</strong> idéaux comme de lapeste, de l’universalisation comme dudiscours de la Science et l’accuse, lui, decollaborer avec le Maître et son avatarmoderne, le Capitaliste. Déjà que la situationn’est pas facile avec ces derniersqui veulent lui couper les crédits, il se demandeoù il va avec une compagne quin’a qu’une boussole : l’objet cause dudésir.Tout cela fait beaucoup ! D’autant quedans ce vieux couple s’il y a un rejeto<strong>na</strong>dultérin c’est qu’il y a une maîtresse,d’abord tapie dans l’ombre et qui mainte<strong>na</strong>nts’affiche sans vergogne. Elle plaitbeaucoup à Monsieur car elle est <strong>do</strong>téede multiples facettes : MademoiselleNeurosciences avec sa neurophysiologie,sa psycho-pharmacologie, sa neurochimie,sa biologie moléculaire, etc.…Et enplus la <strong>do</strong>nzelle paraît tellement plusjeune !Elle va lui <strong>do</strong>nner, via les neuro-transmetteurset leurs dysfonctionnements, lesens qu’il réclame. Tant pis si le sujetrisque d’avoir du mal à y trouver le sien,qui passe par la recon<strong>na</strong>issance d’un certainnon-sens. Rationnel, Monsieur Psychiatriepréfère les molécules… au risquede s’y perdre ,de perdre son nom pourredevenir Monsieur Neuropsychiatrie etde disparaître dans le grand corps de lamédecine.Avec la psycha<strong>na</strong>lyse, il constitue uncouple conflictuel, basé sur <strong>des</strong> malentendus: en somme un couple ba<strong>na</strong>l. Avecles neurosciences il constituerait uncouple tranquille : celui du boa en trainde digérer la souris. Pour ma part je préfèrele bruit <strong>des</strong> disputes, encore mieuxcelui de la disputation, au silence de lapensée et au consensus bêlifiant. C’estpeut-être dans cette certitude d’êtreétouffée puis digérée dans les tentacules<strong>des</strong> neurosciences que la psychiatrie trouverale courage de continuer sa vie infer<strong>na</strong>leavec la psycha<strong>na</strong>lyse et de luicrier : »reviens ,je te haime »Il y a une remarque à faire sur mon petitapologue et que je me suis faite dansl’après-coup : dans la distribution <strong>des</strong>rôles je n’ai pas hésité une minute et nesuis jamais revenu sur la distribution <strong>des</strong>rôles, Monsieur Psychiatrie et MadamePsycha<strong>na</strong>lyse.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano282


La psychiatrie du côté de la positionphallique, de celui qui n’est pas sansl’avoir et la psycha<strong>na</strong>lyse du côté du pastout.La psychiatrie du côté masculin : dece côté le parte<strong>na</strong>ire est un symptôme eten effet la psychiatrie met bien souventla psycha<strong>na</strong>lyse en place de compléterson manque, de suppléer à l’insatisfactionfondamentale qui est la sienne.Dans « Encore » (p.75) Lacan n’écrivaitilpas que côté masculin « le sujet n’a jamaisaffaire, en tant que parte<strong>na</strong>ire, qu’àl’objet (a) inscrit de l’autre côté de labarre », d’où il concluait que pour leshommes « la conjonction de ce $ et dece (a) ce n’est rien d’autre que le fantasme» ($ ◊ a). La relation d’amourentre Monsieur Psychiatrie et MadamePsycha<strong>na</strong>lyse tient du fantasme pour luiet du danger pour elle car on peut,comme Lacan, se poser la question « jusqu’oùl’objet peut-il supporter la question? Peut-être …/… jusqu’au point oùla question se confond avec la <strong>des</strong>tructionmême de l’objet ? »Et en effet mettre la psycha<strong>na</strong>lyse ducôté féminin n’est pas anodin :le parte<strong>na</strong>ire pour la femme n’est pas unsymptôme mais un ravage et on comprendbien pourquoi à la lumière de ceque je viens de dire. Alors la psychiatrieravage pour la psycha<strong>na</strong>lyse ? Sûrementsi elle se laisse piéger à n’avoir affairequ’au phallus du parte<strong>na</strong>ire, éblouir parsa brillance et au semblant de pouvoirqu’il confère. Ce leurre a souvent fonctionnéavec la psychiatrie…comme avecl’université, d’ailleurs. Mais situer la psycha<strong>na</strong>lysedu côté féminin c’est aussi ladéfinir comme pas-toute, ayant affaire àune autre jouissance que la jouissancephallique. Bref, mettre la psycha<strong>na</strong>lyse ducôté féminin c’est avoir l’idée qu’elle peutse sauver du piège phallique et du mêmecoup sauver son parte<strong>na</strong>ire, la psychiatrie.Et pourquoi pas, puisque comme le dit lepoète la femme est l’avenir de l’homme ?Bibliographie :1. Lacan J. : Le Sémi<strong>na</strong>ire livre VIII « LeTransfert », Paris, Seuil, 1991 – p.4532. Olié J.P., Poirier M.F., Lôo M. : « Les maladiesdépressives », Paris, Flammarion, 1995 – p.XXV3. cf. L’Enfant et les Sortilèges, VIIIèmesRencontres du C.M.P.P. d’Orly, chapitre« Les médications du caractère » Orly 1998,Association R.O.S.E. éditeur, p.5 à 30.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano283


Maña<strong>na</strong>, el Campo Lacaniano▪ La psicoa<strong>na</strong>lisi e il discorso capitalistaEduar<strong>do</strong> Fernández SánchezEl concepto de Campo lacanianocomo herramienta contra la crisis y elcolapsoHace cuarenta años, losabundantes conflictosque atravesaban elmun<strong>do</strong> hicieron signoa u<strong>na</strong> primera generaciónde posguerra endistintos lugares delplaneta. En esa coyunturahistórica el <strong>do</strong>ctor J. Lacan forjó u<strong>na</strong>magnifica herramienta conceptual quetrascendió a la experiencia psicoa<strong>na</strong>lítica:la teoría de los discursos.Dicha teoría cobra enorme relevanciaen la actualidad como herramienta paracaptar el instante de ver que el mun<strong>do</strong>está entran<strong>do</strong> en u<strong>na</strong> crisis de u<strong>na</strong> magnitudinédita en la historia de la humanidad,comprender su <strong>na</strong>turaleza y actuar enfunción de sus posibles salidas.El discurso del a<strong>na</strong>listaPensar la dirección de la cura <strong>des</strong>de losdiscursos nos ayuda a entender de quémanera el a<strong>na</strong>lista puede intervenir paraque el a<strong>na</strong>lizante circule por la ronda delos discursos. Nos ayuda a entender quesin histerización, es decir, sin que el sujetodividi<strong>do</strong> ocupe el lugar del agente, nohay posibilidad de psicoanálisis. Nos ayudaa entender que sin intervención deldiscurso a<strong>na</strong>lítico el saber produci<strong>do</strong> noocupará el lugar de la verdad del sujeto yentonces ni los significantes amos que dirigiero<strong>na</strong>l sujeto ni otros nuevos aparecerán.Algo homólogo al discurso del a<strong>na</strong>listaemerge cuan<strong>do</strong> en la sociedad hay cambiosde discurso, cuan<strong>do</strong> aparecen nuevossemblantes de la causa del <strong>des</strong>eo y el plusde gozar y se producen nuevos significantesamos.La pregunta que me hago y les transmitoes: ¿de qué manera el saber deposita<strong>do</strong>por la experiencia del discurso dela<strong>na</strong>lista y la teoría de los discursos puedencontribuir a u<strong>na</strong> lógica colectiva queaborde los inevitables cambios en y deldiscurso capitalista inherentes a la crisisdel sistema productivo que lo sostiene?Algunos dichos de Lacan sobre el discursocapitalistaDice Lacan en Televisión: “…al discursocapitalista, yo lo denuncio. Indico solamenteque no pue<strong>do</strong> hacerlo seriamente,porque al denunciarlo lo refuerzo – lonormativizo, a saber, lo perfecciono.”El senti<strong>do</strong> de la afirmación resulta inequívocopues es la misma tesis formuladasobre el hallazgo de la función de laplusvalía por Marx. Demostrar que laplusvalía es la clave del capitalismo, nosólo ha ayuda<strong>do</strong> al capitalista a obtenerla,sino que ha hecho de la plusvalía el objetoa recuperar por el trabaja<strong>do</strong>r, transforman<strong>do</strong>así la plusvalía en la causa de <strong>des</strong>eode toda u<strong>na</strong> economía.Efectivamente, no se trata de denunciarlo,se trata de entenderlo a fon<strong>do</strong> y valorarsi podemos estar entran<strong>do</strong> en eltiempo del “reventón”.Dice Lacan en la conferencia de Milánde mayo de 1972: “(…) la crisis, no deldiscurso del amo, sino del discurso capitalista,que es el sustituto, está abierta (…)discurso astuto pero aboca<strong>do</strong> al reventón.Es insostenible (…) porque no puedemarchar mejor, marcha demasia<strong>do</strong> rápi<strong>do</strong>,se consuma, se consuma, de mo<strong>do</strong> que seconsume.”Contingencia histórica del discursocapitalistaPodemos formular la pregunta en losmismos términos que emplea Lacan. ¿Enque momento nos encontramos respectoa la insostenibilidad y al reventón?Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano284


Nos encontramos, por un la<strong>do</strong>, con u<strong>na</strong>crisis fi<strong>na</strong>nciera y de sobreproducción demercancías, inherentes y proporcio<strong>na</strong>lesal gra<strong>do</strong> de expansión e inter<strong>na</strong>cio<strong>na</strong>lizacióndel sistema, es decir a la constitucióndel merca<strong>do</strong> mundial; por otro la<strong>do</strong> nostopamos ya con los límites impuestos porla <strong>na</strong>turaleza a to<strong>do</strong> sistema de producción,manifesta<strong>do</strong>s <strong>des</strong>de hace algúntiempo en subproducción (disminuciónprogresiva por habitante del planeta) deenergía y alimentos, y en enormes riesgosmedioambientales, inclui<strong>do</strong> el cambioclimático. Los cambios de las civilizacioneshistóricas, más o menos violentosy traumáticos, han si<strong>do</strong> siempre consecuenciade este tipo de crisis de subproduccióny medioambientales.El <strong>des</strong>menti<strong>do</strong> de la dependencia de la<strong>na</strong>turaleza, producto de la pasión de laignorancia, de no querer saber de qué gozamosrealmente, con sus variantes de indiferenciay <strong>des</strong>precio, comporta laconsecuencia de dejar a la humanidad encondiciones de gran vulnerabilidad.La ideología marxista a remolque del“progreso” científico-técnico capitalista– al contrario que Marx – <strong>des</strong>deñó el hechode que to<strong>do</strong> trabajo, toda transformación,no puede ser más que sobre y de la<strong>na</strong>turaleza; hecho éste que Marx expusopor <strong>do</strong>quier en su obra y que hoy se noshace evidente.Crisis energética y cenit de la extracciónde petróleoLa aceleración del proceso de produccióny consumo de la era industrial hasi<strong>do</strong> posible, entre otros factores, por ladisponibilidad de u<strong>na</strong> fuente de energíade gran valor de uso por su enorme capacidadenergética y, hasta el momento, fácilmenteobtenible: los hidrocarburos. Elcarbón, el petróleo y el gas, recursos limita<strong>do</strong>sde la <strong>na</strong>turaleza, han tarda<strong>do</strong> millonesde años en formarse.La extracción de petróleo se encuentraal límite de su capacidad, es decir en sucénit, y en pocos años entraremos en lafase de declive. Después de la carestíavendrá la escasez.Confiar en que el merca<strong>do</strong> permitiráadaptarse a la carestía, próxima escasez ya la tasa de agotamiento geológica futura,pasan<strong>do</strong> la factura a los más <strong>des</strong>protegi<strong>do</strong>sen el mun<strong>do</strong>, constituye u<strong>na</strong> actitudsuicida para las clases medias de los países<strong>des</strong>arrolla<strong>do</strong>s que son igualmente vulnerables,da<strong>do</strong> que el sistema fi<strong>na</strong>nciero sesostiene en el supuesto de un crecimientofuturo.Es difícil hacerse u<strong>na</strong> idea del gra<strong>do</strong> dedependencia que la sociedad actual tienedel petróleo. La correlación entre ProductoInterior Bruto (PIB) del planeta y elconsumo de petróleo es del 99,74 %.Dos datos relevantes:1º) El transporte – necesario para la escalay productividad en la que están organizadasla producción y distribución – dependeen más de un 90% del petróleo.2º) En la alimentación huma<strong>na</strong>, cincode cada seis calorías provienen de laenergía fósil, y solamente u<strong>na</strong> de laenergía solar directa. La producción agrícolaactual –la llamada revolución verdedependedel uso intensivo de maqui<strong>na</strong>s,fertilizantes y pesticidas. Además de ladependencia del petróleo, la posibilidadde aumentar las tierras cultivables y la disponibilidadde agua para regadío estánmuy limitadas a nivel mundial.No pue<strong>do</strong> extenderme aquí sobre lasenormes dificulta<strong>des</strong> para sustituir loshidrocarburos y disponer de fuentesenergéticas suficientes y económicas parasostener la producción y el consumo enun futuro próximo.Espero haber transmiti<strong>do</strong> suficientementela magnitud y urgencia del problemaal que más de 6.500 millones (2.500en 1.950) de habitantes del planeta nosenfrentamos.El discurso tecno-político capitalista,amplifica<strong>do</strong> hasta la saturación por losmedios llama<strong>do</strong>s de comunicación, se esfuerzaen creer y hacer creer en la cienciay la tecnología como si fueran la divi<strong>na</strong>providencia.Por el contrario, la ciencia y la técnicaponen de manifiesto tanto su dependenciade la <strong>na</strong>turaleza como los límites a latransformación de la misma, tanto su incapacidadpara sustituirla como su capacidadpara violentarla, agotarla y <strong>des</strong>truirla.La ciencia y la técnica muestran la inviabi-Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano285


lidad y ba<strong>na</strong>lidad de las gran<strong>des</strong> solucionesque el discurso <strong>do</strong>mi<strong>na</strong>nte prometea través de sus colosales medios <strong>des</strong>ugestión.Lo posible de hacer para evitar la catástrofea la que está abocada la crisis, resultaantinómico y antagónico con el discursocapitalista. Confiar su gestión al sistemaque la produce es sencillamente suicidapara gran parte de la humanidad.Entrelazamiento de las diversas crisisPodemos apreciar ya <strong>des</strong>de el inicio dela crisis cómo las medidas tomadas parapaliarla no hacen más que agravarla.El intento de sustituir un pequeño porcentajedel petróleo por agro-carburantesrepercute inmediatamente sobre la alimentaciónhuma<strong>na</strong>. Si a esto añadimosque, por efecto de la crisis económico-fi<strong>na</strong>nciera,ingentes cantida<strong>des</strong> de capital seinvierten en lo único rentable en estosmomentos (algu<strong>na</strong>s materias primas, petróleoy cereales) el resulta<strong>do</strong> inevitablees la carestía de esos productos básicos.Tomémoslo con un poco de ironía,como afirman nuestros gober<strong>na</strong>ntes lasolución es sencilla. La crisis de sobreproducciónde mercancías se resuelve aumentan<strong>do</strong>el consumo, y la crisis de recursos<strong>na</strong>turales reducien<strong>do</strong> el consumo.Guerra contra el terrorismo, guerraspor el petróleoLa estrategia de las gran<strong>des</strong> potencias selimita a intentar asegurarse el suministro ycontrolar las reservas, en la medida <strong>des</strong>us fuerzas, mediante alianzas militares.La militarización y la guerra ya han comenza<strong>do</strong>en torno a las gran<strong>des</strong> reservas,principalmente el Golfo Pérsico y el MarCaspioEl control y apropiación de las reservasde petróleo y de los alimentos constituyenla estrategia fundamental esta<strong>do</strong>unidensepara afrontar la crisis y su propiodeclive. “Controla el petróleo y controlarásla economía, controla los alimentosy controlarás a las poblaciones”, viene dicien<strong>do</strong>Henry Kissinger <strong>des</strong>de hace tiempo.Para <strong>des</strong>arrollar tal agenda hace falta elconsentimiento de las poblaciones, de laopinión pública, lograda mediante la opiniónpublicada. Si no se consigue pormedio de la sugestión pacífica, entoncesu<strong>na</strong> bue<strong>na</strong> <strong>do</strong>sis de “choque y pavor”hará a las gentes más sugestio<strong>na</strong>bles.Esce<strong>na</strong>rios probables y goce mortíferoCualquier esce<strong>na</strong>rio futuro, inclui<strong>do</strong> elmejor, resulta siniestro.Si la recesión económica aplaza el iniciodel declive del petróleo, la gober<strong>na</strong>bilidaden el mun<strong>do</strong> tendrá algu<strong>na</strong> oportunidadde mejorar y el inevitable decrecimientopodría resultar más regulable. Más probableserá que eso no ocurra e inclusoque la situación se agrave como consecuenciade las luchas y guerras por elcontrol de las reservas, especialmente depetróleo y alimentos.El esce<strong>na</strong>rio más probable resulta ser elde un mun<strong>do</strong> <strong>do</strong>nde la crisis sistémica, lade recursos, especialmente energéticos, yla medio ambiental se entrelacen y potencienentre si. Es previsible un proceso decolapso progresivo de los distintos nivelesde la compleja organización social mundial,de reorde<strong>na</strong>miento de <strong>na</strong>cio<strong>na</strong>lismosenfrenta<strong>do</strong>s, de migraciones y <strong>des</strong>plazamientosmasivos, de empobrecimiento,carestía, escasez, epidemias, hambre yguerras. La pulsión de muerte <strong>des</strong>anudaday manifestada bajo su forma de odio y<strong>des</strong>trucción campeará a lo largo y anchodel planeta.La evolución ha <strong>do</strong>ta<strong>do</strong> a los humanosde amplios recursos para la supervivencia,pero limita<strong>do</strong>s a los grupos reduci<strong>do</strong>s yejerci<strong>do</strong>s sobre otros grupos y especies.Durante este proceso los cambios dediscurso, el cuestio<strong>na</strong>miento de los significantesamos actuales, la aparición deotros nuevos y la reaparición de antiguosserá u<strong>na</strong> constante.Sabemos que solamente la aceptacióndel derecho a gozar del usufructo de laTierra y la renuncia a su posesión permitiráconservar ésta para las futuras generaciones,pero sabemos también lo lejosque los humanos estamos de actuar enconsecuencia y renunciar a los gocesconsumistas y <strong>des</strong>tructivos.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano286


El campo lacaniano y la teoría de losdiscursosEl concepto de campo lacaniano, comocampo del goce, y la teoría de los discursosconstituyen u<strong>na</strong> valiosísima contribucióndel Psicoanálisis a la posibilidad depensar y anticiparse, sin precipitarse, e<strong>na</strong>lgu<strong>na</strong> medida, a lo que está por venir.En to<strong>do</strong> caso, sea probable o improbablela hipótesis de esce<strong>na</strong>rio que he<strong>des</strong>crito, la prudencia y sensatez aconsejanque sea toma<strong>do</strong> en consideración ypuesto a prueba.Les propongo, en palabras de Lacan,u<strong>na</strong> primera herramienta:“… quizás si la gente trabajara un poco, siverdaderamente interrogaran el significante,el funcio<strong>na</strong>miento del lenguaje, dela misma manera que lo interroga un a<strong>na</strong>lizanteentonces quizás saliera algo.” (J.Lacan, “Conferencia en Milan”, mayo de1972).Gijón, julio de 2008POSTDATAA los pocos meses de haber escrito loanterior, las crisis fi<strong>na</strong>nciera y económicase han hecho evidentes para to<strong>do</strong> el mun<strong>do</strong>.Resulta necesario plantearse la <strong>na</strong>turalezade la crisis y el momento de su evolución,pues las elites dirigentes y los poderespúblicos en el mun<strong>do</strong> han toma<strong>do</strong>el camino del <strong>des</strong>astre para la mayor partede la humanidad con el fin de mantenerun sistema de producción y u<strong>na</strong>civilización agota<strong>do</strong>s¿Depresión económica y fi<strong>na</strong>l de ciclolargo capitalista o imposibilidad delsistema para sostener la civilización?Nos encontramos en el fi<strong>na</strong>l del cuartociclo largo de la historia del sistema capitalista.La pregunta a plantearse es si <strong>des</strong>puésde la <strong>des</strong>trucción de la sobreproducciónse relanzará un nuevo ciclo de acumulacióno si comprenderemos que yanos encontrábamos en la senilidad y <strong>des</strong>composicióndel mismo.¿Por qué ha dura<strong>do</strong> este ciclo más de lohabitual y se ha demora<strong>do</strong> tantos años laactual crisis de sobreproducción? ¿Quécambios ha experimenta<strong>do</strong> el sistema?El ciclo largo inicia<strong>do</strong> en los años cuarentay que ahora fi<strong>na</strong>liza, cuya fase ascendenteduró hasta fi<strong>na</strong>les de los sesenta,comenzó a partir de los primeros setentaun largo declive en la tasa de beneficiodel capital, causa<strong>do</strong> ya por la sobrecapacidadinstalada en las industrias manufacturerasmundiales.Los numerosos países, que fueron <strong>des</strong>arrollan<strong>do</strong>su industria manufacturera eincorporán<strong>do</strong>se al merca<strong>do</strong> mundial, produjeronlos mismos bienes que los anteriorespero más baratos. El exceso deoferta en relación a la demanda condujo aprecios y beneficios más bajos, las empresasrecurrieron entonces a la innovacióntecnológica para aumentar su productividadcon la consecuencia de aumentar lasobrecapacidad productiva instalada enrelación a la demanda.Los beneficios decrecientes de las inversionesaminoraron el crecimiento enmaqui<strong>na</strong>ria, equipo y empleo, y rebajaronlos salarios reales mientras los gobiernosreducían el gasto social.Esta adaptación del capital a la decrecientetasa de ga<strong>na</strong>ncia se tradujo en políticaen u<strong>na</strong> nueva etapa de liberalismoeconómico. Los beneficios se orientaronen gran medida hacia el capital fi<strong>na</strong>ncieroy especulativo, mientras la reducción delos déficits y deuda de los esta<strong>do</strong>s, encondiciones de baja rentabilidad delcapital, infligieron un duro golpe a lademanda. La consecuencia fue u<strong>na</strong>importante recesión a principios de losaños noventa.Para estimular la demanda las autorida<strong>des</strong>fi<strong>na</strong>ncieras sacaron de la chistera elcrédito barato orienta<strong>do</strong> a la compra deactivos fi<strong>na</strong>ncieros. Cuan<strong>do</strong> la burbuja delos merca<strong>do</strong>s bursátiles se <strong>des</strong>infló a fi<strong>na</strong>lesde los noventa, la manera de estimularla demanda y el crecimiento consistióen recurrir a un tan pequeño comoútil objeto, aparentemente menos volátilque la bolsa de valores: el ladrillo.Ya se podía prestar a cualquiera, aunqueno pudiera pagar. La deuda titulizada yempaquetada con falsas certificacionescomenzó a distribuirse por el mun<strong>do</strong> en-Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano287


tero a la búsqueda de incautos con dineroy confianza ciega en el sistema.A fi<strong>na</strong>les de 2007 la suma del valor alcanza<strong>do</strong>por los merca<strong>do</strong>s fi<strong>na</strong>ncieros deEEUU era equivalente a 5,8 veces el PIBesta<strong>do</strong>unidense y el merca<strong>do</strong> de los seguroscontra impagos de crédito u<strong>na</strong>s 3,7veces el mismo PIB, equivalente al 63%del PIB mundial. Se calcula el valor de losactivos fi<strong>na</strong>ncieros existentes en el mun<strong>do</strong>en unos mil billones de dólares, u<strong>na</strong>s19 veces el valor de los bienes reales a losque representan.El estalli<strong>do</strong> de la burbuja inmobiliaria yel inicio de la crisis fi<strong>na</strong>nciera en EEUUsupuso que el gobierno diera ingentescantida<strong>des</strong> de dinero a los bancos, nopara sanearlos como se afirma sinopara…que la estafa continúe.A la tendencia del sistema a la insuficienciade la demanda, se ha añadi<strong>do</strong> enlos últimos tiempos un extraordi<strong>na</strong>riotrasvase de rentas del trabajo al capital ypara rematar la demanda ha dependi<strong>do</strong> enenorme medida del crédito.A las deudas de los particulares se sumanlas de los esta<strong>do</strong>s a to<strong>do</strong>s los nivelesadministrativos convirtién<strong>do</strong>las sencillamenteen impagables. Queda un recurso“Padre nuestro que estas en los cielos(…) per<strong>do</strong><strong>na</strong> nuestras deudas así comonosotros per<strong>do</strong><strong>na</strong>mos a nuestrosdeu<strong>do</strong>res…”¿Podría haber si<strong>do</strong> de otra manera?No son errores ni excesos regulables.La acumulación de capital ha dependi<strong>do</strong>en los últimos tiempos de oleadas de especulacióncuida<strong>do</strong>samente diseñadas yreguladas por los responsables de las políticaspúblicas de las metrópolis y coreadaspor las elites dirigentes del mun<strong>do</strong>. Elcortoplacismo, la especulación y el parasitismoson los rasgos definitorios del capitalismoen su etapa de merca<strong>do</strong> mundial yhegemonía fi<strong>na</strong>nciera.To<strong>do</strong> sistema económico-social lleva ensu germen <strong>des</strong>de el <strong>na</strong>cimiento las causasde su auto<strong>des</strong>trucción. La clave del capitalismo,la obtención de plusvalía por elcapital de la fuerza de trabajo no pagada,y la reinversión de ésta en más medios deproducción, implica la tendencia a que lacapacidad productiva instalada supere lacapacidad de consumo de la sociedad, lademanda. Ésta es siempre la causa de lascrisis de sobreproducción capitalistas. La<strong>des</strong>trucción de esa sobrecapacidad, de sussectores más obsoletos e improductivoses condición necesaria para la soluciónque el sistema da a sus crisis. Otra condiciónnecesaria es la reactivación de la demanda.En la anterior gran crisis esa reactivaciónde la demanda la proporcio<strong>na</strong>ronlos gastos en armamento de la GuerraMundial.El problema es que el <strong>des</strong>arrollo de unciclo largo de acumulación capitalista precisade nuevos productos de consumomasivo, tecnologías y especialmentefuentes energéticas. Un primer ciclo deacumulación capitalista lo protagonizaronla máqui<strong>na</strong> de vapor (creada precisamentepara extraer el carbón de las mi<strong>na</strong>s, antela carencia de madera combustible en lasciuda<strong>des</strong> inglesas) y la industria textil, graciasal carbón. Un segun<strong>do</strong> ciclo dependióde las industrias siderúrgicas y metalúrgicasy el ferrocarril, también posiblespor el uso del carbón. El tercer ciclose basó en la química y los motores yla generalización de la electricidad (engran medida de origen térmico, obteni<strong>do</strong>mediante la quema de carbón). El cuarto,que ahora fi<strong>na</strong>liza, se basó en laelectrónica, petroquímica y automoción,tenien<strong>do</strong> como fuente energética elpetróleo.Ni las condiciones para un nuevo ciclode acumulación y crecimiento existen, niexiste la posibilidad de que aparezcan.¿Cuál es la situación?Los límites del crecimientoEn el año 1972 auspicia<strong>do</strong> por el Clubde Roma fue elabora<strong>do</strong> un informe, publica<strong>do</strong>con el título Los límites del crecimiento,en él se planteaba la necesidad deponer freno a la utilización <strong>des</strong>controladade los recursos <strong>na</strong>turales, la imposibilidadde un crecimiento económico sosteniblesi continuaba la misma dinámica. En1992 se publicó u<strong>na</strong> edición revisada delinforme, titulada Más allá de los límites delcrecimiento, las conclusiones no dejaban lugarpara las dudas, las tendencias no soloEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano288


continuaban sino que se habían acentua<strong>do</strong>manifiestamente; la humanidad yahabía traspasa<strong>do</strong> los límites de la capacidadde carga de la Tierra. U<strong>na</strong> tercera ediciónLos límites del crecimiento 30 <strong>des</strong>pués demuestrala extralimitación en que nos encontramos,la capacidad de carga del planetaes decir la capacidad para suministrarlos recursos consumi<strong>do</strong>s por lahumanidad y para absorber sus emisionesha si<strong>do</strong> sobrepasada en más del 20%.Estamos instala<strong>do</strong>s en la insostenibilidad.Solo un ingente y consciente esfuerzopodría modificar el rumbo. Si a la enormedificultad de los humanos para renunciara los goces inmediatos añadimosla lógica inherente al sistema de produccióncapitalista y en particular a su etapaúltima parasitaria y depreda<strong>do</strong>ra, la preguntapertinente es cuan<strong>do</strong> y de que manerase producirá el colapso.La actual crisis de sobreproducciónsería teóricamente u<strong>na</strong> bue<strong>na</strong> oportunidadpara planificar y organizar el decrecimiento.Desgraciadamente los hechos, lasmedidas tomadas y las políticas decididasvan en el senti<strong>do</strong> opuesto.Estoy convenci<strong>do</strong> de que el psicoanálisisy en particular la teoría de los discursospueden y deben contribuir a auxiliar ala humanidad en los próximos tiempos.Para ello lo primero es librarse de la sugestióndel discurso <strong>do</strong>mi<strong>na</strong>nte, para poderver y comprender la lógica del procesoen curso.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano289


▪ La psicoa<strong>na</strong>lisi e il discorso capitalistaHá, ainda, <strong>tempo</strong> para a Psicanálise?Sérgio Marinho de Carvalhociência moder<strong>na</strong> provocoutransformaçõesAfundamentais no eixo decompreensão que ohomem possui de simesmo. Até o fim daIdade Média era o poderda religião que <strong>do</strong>mi<strong>na</strong>vaas mentes huma<strong>na</strong>s. A ciência moder<strong>na</strong>,por sua vez, trouxe à baila uma novaconcepção de autoridade. A querelaenvolven<strong>do</strong> Galileu é um momentoexemplar <strong>des</strong>sa questão e marcou oconflito radical entre um principio deautoridade calca<strong>do</strong> no enuncia<strong>do</strong>r – opoder <strong>tempo</strong>ral da Igreja – e umprincípio de autoridade funda<strong>do</strong> <strong>na</strong>lógica inter<strong>na</strong> <strong>do</strong>s enuncia<strong>do</strong>s,independente <strong>do</strong> enuncia<strong>do</strong>r, que passoua caracterizar o novo saber emergente, aciência. A ciência, e o discurso que lhe ésubjacente, criaram uma nova situaçãosocial caracterizada pela substituição darelação mestre-sujeito por uma relaçãosaber-sujeito. 275 Esse novo saber nãopossui um enuncia<strong>do</strong>r mas estrutura-se<strong>na</strong>s leis e relações lógicas que lhe sãopróprias e que independem de qualquerautoridade enuncia<strong>do</strong>ra. Esse aspecto ébastante relevante pois aponta para ofato de que o sujeito, no discurso daciência, é excluí<strong>do</strong>.Outro aspecto importante a ser salienta<strong>do</strong>é que o surgimento da ciência moder<strong>na</strong>coincide com o surgimento <strong>do</strong>mo<strong>do</strong> de produção capitalista. Quemaponta com clareza essa questão é osociólogo Robert Kurz. Diz ele: “Otriunfo da ciência <strong>na</strong>tural sobre opensamento crítico da sociedade e suaentronização como "a ciência não é obra<strong>do</strong> acaso. Isso porque a ciência <strong>na</strong>turalmoder<strong>na</strong> e a ordem social capitalista<strong>do</strong>mi<strong>na</strong>nte têm uma origem histórica275Ver LEBRUN, J-P. op. cit., pág. 53comum”. 276 Para Kurz, a prevalência dasciências <strong>na</strong>turais como o modelo deciência tem sua razão de ser no<strong>des</strong>envolvimento <strong>do</strong> sistema capitalista <strong>na</strong>medida em que elas “forneceram umparadigma de ‘objetividade’ sem sujeito”.Isso permitiu ao capitalismo atingir seuestágio atual de transformação em quetu<strong>do</strong> é intercambiável e tem um preçobem definível.Do ponto de vista da ciência, esse processoculminou <strong>na</strong> “medicalização davida”, isto é, <strong>na</strong> difusão social, medianteo discurso da ciência, de que osproblemas habituais da existênciahuma<strong>na</strong>, que causam angústia,sofrimento, <strong>des</strong>amparo, etc, são, <strong>na</strong>verdade, oriun<strong>do</strong>s de disfunçõesbioquímicas perfeitamente corrigíveismediante o devi<strong>do</strong> diagnóstico e a devidaprescrição médica. Essa “coisificação” daexistência huma<strong>na</strong>, tal qual promovidapelas ciências biológicas, é concomitanteà “coisificação” da existência huma<strong>na</strong>promovida pelo sistema capitalista. Lebrunsalienta que a con<strong>tempo</strong>raneidade édetermi<strong>na</strong>da pela substituição das ideologiasantigas pela ideologia da tecnociência:“(...) Doravante, não há mais necessidadede projeto para sustentar a existência,nem de recurso ao mito para inventaro senti<strong>do</strong>, não há mais necessidade de reconhecerao Terceiro seu lugar (...)”. 277De fato, não se trata de que não existammais ideais, mas que o ideal adquiriu conotaçõesnegativas, isto é, o ideal é nãoter ideal algum, é ser, simplesmente, conformeaquilo que se apresenta. Com isso,o sofrimento humano <strong>des</strong>prende-se dafrustração provocada pelo registro <strong>do</strong>Simbólico e liga-se, justamente, à recusaem aceitar os limites que o Simbólico impõe.A incerteza e o risco, que movem o276KURZ, R. O Homem reduzi<strong>do</strong>. Folha de SãoPaulo – 3.10.1999.277LEBRUN, J-P. op. cit.; pág. 132Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano290


<strong>des</strong>ejo, são ataca<strong>do</strong>s, tanto quanto o <strong>tempo</strong>da espera. Em seu lugar surgem “ascategorias de segurança e de imediatezsem limite, já que estas são abusiva eenganosamente prometidas pelosimplícitos de nosso social”. 278 Emespecial, pelo discurso da ciência, quetor<strong>na</strong> o sujeito reivindica<strong>do</strong>r, <strong>na</strong> medidaem que promete o “tu<strong>do</strong> é possível”.Dessa forma, o sujeito é posto comocre<strong>do</strong>r insistente de uma dívida que nãoé, contu<strong>do</strong>, passível de simbolização.Esse processo de avanço <strong>do</strong> capitalismopara as esferas mais íntimas dasubjetividade permitiu a ingerência <strong>do</strong>discurso da ciência <strong>na</strong>quilo que sempreesteve fora de seus <strong>do</strong>mínios. A subjetividade,de um la<strong>do</strong>, se coisifica, então, emneurônios, em bioquímica, em genética,e, de outro, se imagi<strong>na</strong>riza, num processocomplementar ao primeiro, tor<strong>na</strong>n<strong>do</strong> virtualas insígnias <strong>do</strong> ser, num simbólicoque não marca mais a falta-a-ser mas que,ao contrário, alimenta uma promessa de“tu<strong>do</strong> é possível”.As chamadas “novas patologias”relacio<strong>na</strong>m-se, então, “a uma defesa contraa <strong>des</strong>ordem consequente à <strong>des</strong>inscrição<strong>do</strong> significante fálico”. Trata-se deuma tentativa de se <strong>des</strong>embaraçar <strong>do</strong> terceiroatravés <strong>do</strong> <strong>des</strong>embaraçamento <strong>do</strong>pai. O movimento realiza<strong>do</strong> pelo sujeito,então, intenta <strong>des</strong>fazer essa relação como terceiro, num correr da cadeiasignificante, sem ponto-de-estofoprovoca<strong>do</strong> pelo recalque. A consequência<strong>des</strong>se processo é a produção de um tipode gozo mais liga<strong>do</strong> à imediatez e menosàs representações <strong>do</strong> simbólico. Comisso, há uma ênfase <strong>na</strong> economia <strong>do</strong>ssignos e o corpo – <strong>des</strong>significantiza<strong>do</strong> –tor<strong>na</strong>-se a sede <strong>des</strong>se gozo semsimbólico.Uma outra consequência <strong>des</strong>seprocesso pode ser constatada <strong>na</strong> progressivanecessidade de reconhecimento imagináriopor parte <strong>do</strong> sujeito – antes sustenta<strong>do</strong>e garanti<strong>do</strong> pelo simbólico. Essanecessidade de reconhecimento imagináriotem como característica tor<strong>na</strong>r o outrouma mera prótese contra a angústia,comprometen<strong>do</strong> sensivelmente a capaci-278LEBRUN, J-P. op. cit.; pág. 132dade de construção de laços sociais estáveis.“Seguramente, nos lembra Lebrun,podemos pensar que, no fim das contas,sempre foi assim, que a alteridade semprefoi traumática, o que é verdadeiro, mas oque parece atualmente novo é aamplitude da reação que ela suscita, éconsiderar que esse traumatismo nãodeveria ter aconteci<strong>do</strong>; tu<strong>do</strong> se passacomo se tivesse havi<strong>do</strong> não só oapagamento da diferença, masapagamento <strong>do</strong> apagamento; e quan<strong>do</strong> adiferença, entretanto, é encontrada,assistimos seja a um comportamento deesfola<strong>do</strong> vivo, seja à indiferençaabsoluta”. 279 Nesse contexto, em que oOutro é visto como quem oferta bens eobjetos de satisfação (capitalismo); ouque diz que <strong>na</strong>da é impossível (ciência), osujeito depara-se com a ausência dereferências. Isso provoca uma invasão degozo e o outro adquire, não raras vezes,características meramente operacio<strong>na</strong>is.Se as chamadas “novas patologias” são,<strong>na</strong> verdade, formas con<strong>tempo</strong>râneas <strong>des</strong>e evitar a castração, há aí uma diferençafundamental: os discursos da ciência e <strong>do</strong>capitalista fundam um simbólico virtual,calca<strong>do</strong> basicamente <strong>na</strong> troca e noestabelecimento de imagens. O simbólicode uma época marcada pela religião eraum simbólico de to<strong>do</strong>s, “coextensivo àhumanidade, preexistente a to<strong>do</strong>s nós,não pertencente a ninguém”. Isso permitiaao sujeito se situar numa genealogiaque lhe era própria; fundar sua sexualidadeem termos que não se resumiam aomero biológico <strong>do</strong> corpo, o fazer deve<strong>do</strong>rperante a linguagem; ou seja, lhe permitialançar-se no social tecen<strong>do</strong> inúmeras relações.O simbólico essencialmente virtual,introduzi<strong>do</strong> pelos discursos <strong>do</strong>mi<strong>na</strong>ntes,<strong>des</strong>trói “a falta comum a to<strong>do</strong>s” e esgarçao teci<strong>do</strong> social. 280 Para Lebrun isso representaum germe totalitário presente nodiscurso da ciência que, “liberan<strong>do</strong>-se daobrigação mítica <strong>do</strong> Pai, crê poder liberar-seda lógica <strong>do</strong> terceiro”. O discursoda ciência “<strong>des</strong>titui a legitimidade da autoridadee que, por aban<strong>do</strong><strong>na</strong>r sua tarefa279LEBRUN, J-P. op. cit.; pág. 168280Ver LEBRUN, J-P., op. cit.; pág. 169Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano291


de refletir o caráter fundamentalmentedecepcio<strong>na</strong>nte da ordem simbólica, semostra <strong>des</strong>simbolígeno e que, por essefato, não constitui mais limite para umimaginário <strong>des</strong>vaira<strong>do</strong>, favorecen<strong>do</strong>,assim, a vitimização tanto quanto ainflação das expectativas”. 281Estabeleci<strong>do</strong> o quadro sócio-psíquicocon<strong>tempo</strong>râneo, resta-nos, a seguir,tentar traçar algumas possibilida<strong>des</strong> deatuação <strong>do</strong> psica<strong>na</strong>lista. Parece-nos que aintervenção <strong>do</strong> psica<strong>na</strong>lista (ou <strong>do</strong> saberpsica<strong>na</strong>lítico) no ambiente social – emsenti<strong>do</strong> amplo – é cada vez mais necessáriaem função <strong>do</strong>s processos patologicamente<strong>des</strong>agrega<strong>do</strong>res mencio<strong>na</strong><strong>do</strong>s atéaqui, cada vez mais dispersos e mais intensos.É preciso salientar, antes, que a ciênciae seu discurso, falham. A ciência não écapaz de tu<strong>do</strong> dizer sobre a verdade dascoisas ou da verdade <strong>do</strong> homem. Comonos recorda Lebrun, “com efeito, alionde, antes de seu <strong>na</strong>scimento, Real eSimbólico estavam intrinca<strong>do</strong>s, o que o‘projeto matemático da <strong>na</strong>tureza’ instala éum Simbólico que, sozinho, <strong>do</strong>ravante,elidin<strong>do</strong> a enunciação, pretende dar conta<strong>do</strong> real (...); um real com o qual, a partirde então, a ciência não para de querer coincidir,‘esquecen<strong>do</strong>’ a intrincação daqual, no entanto, procede; seguramente,não pode chegar a isso, é uma impossibilidadeestrutural (...)”. 282Haven<strong>do</strong> uma impossibilidade estrutural,a realidade trabalhada pela ciênciae o Real não se confundem jamais. Se,de um la<strong>do</strong>, isso alimenta o discurso daciência (real e realidade se equipararãoum dia); de outro, delimita o lugar deonde a psicanálise pode trazer algo denovo, algo que permita <strong>des</strong>construir essediscurso, ressaltan<strong>do</strong> o lugar <strong>do</strong> sujeito.A função da psicanálise, portanto, é a deressaltar o lugar <strong>do</strong> sujeito, contrapon<strong>do</strong>seà função da ciência e de seu discurso.Lacan utiliza o termo constituição <strong>do</strong>sujeito para marcar o caráter de positividadeque ele possui. O sujeito, para apsicanálise, não surge da interação de exteriorida<strong>des</strong>,mas, ao contrário, ele se281LEBRUN, J-P. op. cit.; pág. 170282LEBRUN, J-P. op. cit.; pág. 61constitui. O sujeito “é a prova positiva econcreta de que é não ape<strong>na</strong>s possívelcomo absolutamente exigível e necessárioque se conceba o vetor em torno <strong>do</strong> qualse organiza o campo de atuação dapsicanálise como ten<strong>do</strong> um mo<strong>do</strong> deprodução que não é nem i<strong>na</strong>to nemaprendi<strong>do</strong>”. 283O sujeito tem sua origem <strong>na</strong> linguagem.Não é o caso aqui de nos depararmoscom o <strong>des</strong>envolvimento da teoria <strong>do</strong>sujeito em Lacan, mas faz-se necessárioapontar o caráter social de sua teoria. Istoé, a psicanálise é antes de tu<strong>do</strong>, articuladaao mun<strong>do</strong> social. O bebê humano só setransforma em um sujeito humano se forinseri<strong>do</strong> numa ordem familiar e socialespecífica. A esse <strong>des</strong>amparo de basedeve corresponder uma resposta. Essaresposta, como sabemos <strong>des</strong>de Lacan,provém <strong>do</strong> Outro. Esse Outro, no entanto,deve ser encar<strong>na</strong><strong>do</strong>, deve ser alguém,deve, antes de tu<strong>do</strong>, ser capaz de representara ordem simbólica. É a partir <strong>des</strong>taordem simbólica que chegam ao bebê humanoos significantes – marcas materiaise simbólicas – que “suscitarão em seucorpo, um ato de resposta que se chamade sujeito”. 284 Os significantes recebi<strong>do</strong>s,portanto, gerarão respostas de senti<strong>do</strong>que constituirão o novo sujeito.Esse sujeito, que nenhuma relaçãopossui com a biologia, é o que nos caracterizacomo humanos. É esse sujeito queestá sen<strong>do</strong> ameaça<strong>do</strong> pela lógica <strong>do</strong>s discursoscapitalista e da ciência pois, comodiscursos da cultura, emitem, através <strong>do</strong>Outro, significantes enrijeci<strong>do</strong>s e comprometi<strong>do</strong>scom uma lógica“coisificante”. Essa lógica, como vimos,tenta inserir o próprio sujeito numa cadeiade objetos consumíveis. Reside aí orisco <strong>do</strong>s fenômenos culturais con<strong>tempo</strong>râneose suas respectivas conseqüências,refletidas <strong>na</strong> eclosão <strong>do</strong>s “novos sintomas”.Se observarmos bem,verificaremos que esses sintomascaracterizam-se pela progressiva<strong>des</strong>subjetivação, isto é, pela ausência dereferências a qualquer processo de283ELIA, L. O Conceito de Sujeito – Jorge ZaharEditor – 2004 – Rio de Janeiro; pág. 36284ELIA, L. op. cit.; pág. 41Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano292


subjetivação. Isso gera a emergência deum gozo sem limites e o único remédiopara isso, como sabemos, é o <strong>des</strong>ejo. É o<strong>des</strong>ejo que faz barreira ao gozo e é o<strong>des</strong>ejo que faz barreira à emergência daangústia. E o que assistimos hoje éjustamente a dificuldade de lidar com adimensão <strong>do</strong> <strong>des</strong>ejo.A psicanálise, portanto, possui a funçãode legislar sobre o gozo, isto é, “(...)introduzir significantes que separem osujeito e suas demandas da busca de satisfaçãoimediata, estabelecen<strong>do</strong> umanova posição subjetiva que se efetive pelavia <strong>do</strong> <strong>des</strong>ejo e não por uma submissãopassiva ao gozo <strong>do</strong> Outro”. 285 O que aanálise tem a fazer, como lembra Ocariz,é resgatar o direito à singularidade <strong>do</strong>ssintomas. Garantir a construção de umasingularidade <strong>do</strong> sintoma consiste em trabalharas relações con<strong>tempo</strong>râneas relacio<strong>na</strong>dasà compulsão para com o objeto– isto é, ao consumo <strong>des</strong>enfrea<strong>do</strong> e abusca incessante por um objeto <strong>des</strong>atisfação ple<strong>na</strong> -- procuran<strong>do</strong> ressaltarsignificantes que permitam separar osujeito da procura por satisfaçãoimediata, que representa uma submissãonão questio<strong>na</strong>da ao gozo <strong>do</strong> Outro.Esse Outro con<strong>tempo</strong>râneo impõe fidelidadeao consumo <strong>des</strong>enfrea<strong>do</strong> e se apresentacomo to<strong>do</strong> poderoso, um Outronão barra<strong>do</strong>, nos termos lacanianos.Do ponto de vista social, cabe aos a<strong>na</strong>listasuma militância em nome <strong>do</strong> sujeito.Não se trata, evidentemente, de uma militânciapolítica qualquer, mas de uma inserçãosocial que lhe permita fazer circularo discurso da psicanálise. Trata-se deocupar um lugar não previsto <strong>na</strong> lógica<strong>do</strong> merca<strong>do</strong> e da ciência masfundamental para sustentar laços sociaisconsistentes. Ao fazer isso, a psicanálisemarca seu caráter de resistência aosdiscursos <strong>do</strong>mi<strong>na</strong>ntes. Resistência <strong>do</strong>sujeito que requer a resistência de umlugar que possa ser Outro, barra<strong>do</strong> esimbólico.285OCARIZ, M. C. – op. cit.; pág. 109Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano293


Amor y presura capitalista▪ La psicoa<strong>na</strong>lisi e il discorso capitalistaJorge Zanghellinia época nos grita, ple<strong>na</strong>Lde gigas de aumento diario,que es de la velocidadde aquello que no es posiblemoderar. El impulsoveloz, contra los duelos ycontra las relaciones deamor, justamente cuandioamor y duelo son imposibles sin tiempo.Es un lugar común sostener la diferenciaen la esce<strong>na</strong> de amor de la época respectoa otros tiempos asi como dar cuenta delos sin tiempos de to<strong>do</strong> lazo al otro.Pero así como en esa famosa melodíade la película Casablanca, '''As Time GoesBy''', el así pasan los años, película del año1942, el tema ya había si<strong>do</strong> estre<strong>na</strong><strong>do</strong> en1931 en u<strong>na</strong> obra musical de Broadway.La primera estrofa del tema origi<strong>na</strong>l, es elsiguiente: El día y epoca que estamos vivien<strong>do</strong>Nos da causa de aprehensiónCon velocidad y nuevas invencionesY cosas que gustan de la cuarta dimensiónTermi<strong>na</strong>n<strong>do</strong> de hacer referencia a Einsteiny su teoría y la necesidad de bajarnuestra ansiedad al tiempo que pasa. Despuésvendría You must remember thisA kiss is just a kiss, a sigh is just a sigh.The fundamental things applyAs time goes by.YA FREUD lo precisaba en los añosdiez.Pero es que los mismos albores del sigloveinte nos trajo el empuje al vértigo oes que ello no es solo consecuencia de latecnociencia y si, u<strong>na</strong> consecuencia de lamisma lógica capitalista, <strong>do</strong>nde el tiemporegi<strong>do</strong> no es el propio del sujeto sino loque conlleva la necesariedad del merca<strong>do</strong>?Y si es así, puede hablarse de amorcomo si su definición fuera sin tiempo?Pensar primero si aquello que se llamaamor en la época ¿qué supone? da<strong>do</strong>s estosrasgos del tiempo capitalista, no si esnecesario para dar cuenta de ese lazo, llamarloapego romántico, como hace elcognitivismo.El APEGO es u<strong>na</strong> propiedad de las relacionespsicosociales <strong>do</strong>nde un sujetomás débil y menos capaz confía en la protecciónque le brinda otro sujeto máscompetente y poderoso. Ambos sujetos<strong>des</strong>arrollan vínculos emocio<strong>na</strong>les recíprocosy construyen u<strong>na</strong> representación inter<strong>na</strong>de la relación vincular. La representaciónmental inter<strong>na</strong> que construyen losinfantes es denomi<strong>na</strong>da por un científicocognitivo ,Bowlby, ¨ working model ¨.Bowlby (1982) considera que los sistemasde apego infantiles son similares, ensu <strong>na</strong>turaleza, a los que más tarde se ponenen juego en las relaciones amorosas y,en realidad, señala pocas diferencias entrelas relaciones cerca<strong>na</strong>s, sean éstas entrepadres e hijos o entre pares. Ainsworth(1991) remarcó la función del sistema deapego en las relaciones adultas, enfatizan<strong>do</strong>el fenómeno de base segura como unelemento crítico a ellas. U<strong>na</strong> relación deapego seguro facilita el funcio<strong>na</strong>miento yla competencia exterior a ella misma.El concepto de apego permite <strong>des</strong>-subjetivarlo que en el amor supone el ser implica<strong>do</strong>.Sostienen los cognitivistas que : Un adultomuestra un <strong>des</strong>eo hacia la proximidadde figuras de apego en situaciones de malestar.Siente bienestar ante la presenciade esa figura y ansiedad si ésta es i<strong>na</strong>ccesible.La aflicción es esperable ante la pérdidade u<strong>na</strong> figura de apego.( Simpson,Steven Rholes, 1998).De allí que pueda hacerse u<strong>na</strong> clasificaciónen relacin acuatro formas de apegoque sew denomi<strong>na</strong>n seguro, ansioso, evitativoy temeroso. En el estilo seguro, lasperso<strong>na</strong>s tienen u<strong>na</strong> bue<strong>na</strong> imagen de símisma y del otro, por lo tanto se sientendig<strong>na</strong>s de captar la atención y el amor delos otros y esperan que sus expresionesEterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano294


de amor sean bien recibidas. En cambio,los de estilo <strong>des</strong>preocupa<strong>do</strong> tienen u<strong>na</strong>imagen positiva de sí mismos peronegativa de los otros, lo cual los lleva aautoprotegerse de <strong>des</strong>encuentrosamorosos, evitan<strong>do</strong> relaciones muyíntimas y mantenien<strong>do</strong> el senti<strong>do</strong> deindependencia. Los preocupa<strong>do</strong>smuestran un modelo negativo de símismo y positivo de los demás: seesfuerzan continuamente por seracepta<strong>do</strong>s por otras perso<strong>na</strong>s, altamentevaloradas por ellos. Fi<strong>na</strong>lmente, losmie<strong>do</strong>sos o inseguros tienen modelosnegativos de sí mismos y de los otros, porlo cual tienden a evitar relacionesrománticas firmes.Las perso<strong>na</strong>s que están expuestas socialmentea mayores niveles de estrés especialmentepaternida<strong>des</strong> de tipo insensitivas,ambientes físicamente violentos ygraves inconvenientes económicos tiende<strong>na</strong> <strong>des</strong>arrollar estilos de apego insegurosasocia<strong>do</strong>s con estrategias de elecciónde pareja de corto plazo.Sujetos de contextos sociales con estrésmás bajo, como perso<strong>na</strong>s que viven enculturas con amplios recursos, tienden a<strong>des</strong>arrollar estilos de apego romántico segurosasocia<strong>do</strong>s con estrategias de elecciónde parejas monógamas.Lo mismo sucedió al comparar el productobruto: encontraron que un PBIper cápita alto estaba asocia<strong>do</strong> con bajosniveles de apego <strong>des</strong>preocupa<strong>do</strong>.Otra intelectual, muy celebrada en elambiente académico esta<strong>do</strong>unidense yque ha recibi<strong>do</strong> el Distinguidhed ServiceAward de la Asociación Norteamerica<strong>na</strong>de Antropología y a la que se considerau<strong>na</strong> autoridad en las cuestiones del amorromántico, Helen Fisher 286 plantea que…Amamos porque, hace millones de años,nuestros ante apasa<strong>do</strong>s necesitaban eseflujo cerebral, estos impulsos y sentimientospara dirigir su cortejo, apareamiento,reproducción y paternidad. El impulsodel amor está profundamente imbrica<strong>do</strong>en el cerebro humano. Por lo tanto, elamor es u<strong>na</strong> necesidad fisiológica, un286FISHER. H. Por que amamos? Editorial: PuntoDe Lectura. Buenos Aires. 2007.instinto animal y también el resulta<strong>do</strong> deun flujo químico en el cerebro.Se trata de sustancias que campean porlas llanuras del cerebro, subsidiadas por lanecesidad animal, sin otra significaciónque el instinto. Luego vendrán las palabras,lo que se llama la subjetividad a vestirese real de la pura química. La ciencia,ha podi<strong>do</strong> por fin reducir los brillos tontosdel amor a la nomi<strong>na</strong>ción de sustanciasque son causa.Y la principal, la <strong>do</strong>pami<strong>na</strong>.En el amor to<strong>do</strong> es química? Sin duda.Cada vez que pensamos, tenemos u<strong>na</strong> motivacióno u<strong>na</strong> emoción, siempre se trata de química (dela <strong>do</strong>pami<strong>na</strong>, uno de los estimulante más poderososde la <strong>na</strong>turaleza, por dar un caso); sin embargo,por más que se conozcan to<strong>do</strong> los ingredientesdel pastel amoroso …Como se ve, no faltan las metáforas, apesar de que toda causa sea química. Elpastel amoroso, tiene los ingredientes delas sustancias dulces y saladas, pero suforma depende de cómo ello se organice.Y para tal efecto, quienes serían lo mejor,sino los encarga<strong>do</strong>s en el mun<strong>do</strong> capitalistade dar forma a los objetos <strong>des</strong>eables:las agencias de publicidad.En el mun<strong>do</strong> complejo entonces delapego romántico, intervienen los antropólogosacadémicos, los químicos delas farmacopeas importantes y las agenciasde publicidad.Es indudable la asociacióncomplementaria entre las definicionescognitivistas del amor y la políticade los gran<strong>des</strong> laboratorios.Porque quizáslos que no están nomi<strong>na</strong><strong>do</strong>s como integrantesdel pastel son los psiquiatras ypsicólogos cognitivos que tienen su ubicaciónfundamental cuan<strong>do</strong> el pastel, a losumo, 18 meses <strong>des</strong>pués(según serias investigaciones),comienza a derruirse,cuan<strong>do</strong> las migajas adquieren mala imagen,cuan<strong>do</strong> los olores evidencian quealgo dejó de ser perfuma<strong>do</strong> y brilloso. Lasinvestigaciones sobre la <strong>do</strong>pami<strong>na</strong> y otrassustancias, llevan sostener conclusivos, ano pocos investiga<strong>do</strong>res como OrtizQuesada (cirujano mejicano) que "cuan<strong>do</strong><strong>do</strong>s perso<strong>na</strong>s se atraen sexualmente, u<strong>na</strong> cascadade neurotransmisores recorre su cerebro y sucuerpo. Tales agentes son oxitoci<strong>na</strong>, fenilenetilami<strong>na</strong>,adre<strong>na</strong>li<strong>na</strong>, noradre<strong>na</strong>li<strong>na</strong>, serotoni<strong>na</strong>, <strong>do</strong>-Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano295


pami<strong>na</strong>, vasopresi<strong>na</strong>, en<strong>do</strong>rfi<strong>na</strong>, así como lashormo<strong>na</strong>s sexuales testostero<strong>na</strong> y estrógenos. Esdecir, que si se explica que es el amor, escuan<strong>do</strong> la serotini<strong>na</strong> no es más del 40% yel amor loco, pasio<strong>na</strong>l con el exceso de<strong>do</strong>pami<strong>na</strong>. En cambio, cuan<strong>do</strong> usted sequeda con la misma perso<strong>na</strong> por tiempoconsiderable, es la presencia de u<strong>na</strong> determi<strong>na</strong>datasa de ocytoci<strong>na</strong>, llamada la hormo<strong>na</strong>del amor. Está muy claro que elamor es entendi<strong>do</strong> con la lógica cuantitivistay hacia lo que tiende el merca<strong>do</strong>.Esos elementos químicos, posibles entoncesde ser elabora<strong>do</strong>s permitirá lapróxima modificación de los males deamor.El contrato capitalista impulsa a hacerdel otro del amor, incierto e i<strong>na</strong>prensible,de u<strong>na</strong> consistencia definible y de un valorpreciso, como bien diría un psicólogocientífico. El otro del apego será, en u<strong>na</strong>elección adaptada a la lógica de la globalización,un otro con ropajes de Dior y conesencia de caja de seguridad. No es acasola principal cuestión, para el merca<strong>do</strong>, lascuestiones de seguridad? De allí que elamor es anticapitalista en tanto que poneen juego el no tener con la falta en ser.Por ello, de uno u otro la<strong>do</strong>, un-amor eslo que hace suplencia en la esce<strong>na</strong> de negociaciónde la diferencia y <strong>do</strong>nde se dirimenlas elecciones subjetivas. De allí loque comporta la tesis lacania<strong>na</strong> devenidadel no hay relación proporción sexual.Valentía ante fatal <strong>des</strong>tino. Es el enfrentaresa valentía la posición fuerte del psicoanálisisen la época y el lugar posiblepara u<strong>na</strong> clínica de la in-pareja lacania<strong>na</strong>:el hacer falta al tiempo.Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano296


Eterità 7Commissione editoriale (Eterità 7): CRIF 2008-2010Cristi<strong>na</strong> ToroDominique FingermannEsther FayeLola LopezMarc StraussMaria Teresa MaiocchiMiquel Àngel FabraRicar<strong>do</strong> RojasÉquipe di realizzazioneDominique FingermannMiquel Àngel FabraLola LopezMaquette e impagi<strong>na</strong>zioneCícero OliveiraCoperti<strong>na</strong>Danilo CarvalhoDominique FingermannCommissione scientifica del V Rendez-Vous de l'IF-SPFCLA<strong>na</strong> Diaz Patron (Argentine - CRIF)Angelia Teixeira (Brésil - CIOE)Antonio Quinet (Direteur del'EPFCL - Brésil)Colette Soler (France - CRIF)Dominique Fingermann (Brésil - présidente du V Rendez-vous)Luis Fer<strong>na</strong>n<strong>do</strong> Palacio (Colombie - CRIF)Marc Strauss (France- CIOE)Mario Bi<strong>na</strong>sco (Italie - CRIF)Ramón Miralpeix (Espagne - CIOE)Sonia Alberti (Brésil - CRIF)Eterità 7Inter<strong>na</strong>zio<strong>na</strong>le dei <strong>Forums</strong>-Scuola di Psicoa<strong>na</strong>lisi dei <strong>Forums</strong> del Campo Lacaniano297


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