josé da silva carvalho - DSpace CEU

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II y a encoré d'autres ressources de bien d'importance, mais elles ne sont pas du moment. Les douanes, qui en 1823 rendaient six-cents cinquante mille livres, rendent aujourd'hui plus d'un million, et ce progrés devra maintenant mieux se faire sentir, au moyen du nouveau Tarif. La Decima, díme, qui est presque le seul impot direct payó aujourd'hui par le peuple, va étre soumise á un nouveau réglement, dont il faut espórer un accroissement de vingt cinq pour cent. Et d'un autre cótó, si le Gouvernement peut parvenir á faire ses payements régu- liérement, on peut calculer sur une économie de plus de deux-cents mille livres par an, au Commissariat, á l'Arsénal de Guerre, et de Marine. Et si le Gouvernement peut obtenir une prompte vente des Biens Nationaux, et que l'on construise de grandes routes pour faci- liter le commerce de l'intérieur, qui se trouve dans un ótat de retar- dement difficile de concevoir, il est presque de certitude mathématique que la recette genérale pourra, sous peu d'annóes, équipoller la dé- pense; surtout si en méme temps on introduit un systéme d'économie bien combiné, dans toutes les repartitions par oü l'argent coule. Pour suppléer au retardement des payements du Trésor et faire face au déficit de l'année prochaine (que j'espere sera diminuó au moyen des réductions que j'ai l'intention de proposer, d'accord avec mes collégues), le tout, d'apres ce qui precede, montera á un million et sept-cents mille livres; j'ai l'intention de demander á la chambre electivo l'autorisation pour lever l'argent nécessaire par le moyen des emprunts contractos dans le pays, fondant leurs intéréts et amor- tissement, autant sur l'accroissement des revenus des douanes, pro- venant du nouveau Tarif, mais aussi sur un nouvel impót que je proposerai dans ce but. Votre Altesse Royale connaitra facilement que les tributs directs en Portugal étant bornes, á la simple Decima, díme, et celle-ci, dans la plus grande partie du Royaume, tres mal distribuée, on ne peut trouver ótrange qu'on impose quelque tribut sur la Kation. Cependant je serai sobre en cela, paree que je ne prétends pas que d'une année a l'autre on puisse égaler la recette á la dépense. La différence, qui existe aujourd'hui entre l'une et l'autre, date depuis bien d'années, et vouloir tout-d'un-coup l'équipoller amenerait la ruine inevitable du progrés de l'industrie. Pourvu que la nouvelle recette paye l'intérét du nouveau emprunt et donne un excédant pour diminuer le déficit des années suivantes, je suis persuade que nous ne devons pas aspirer a d'autres avantages pour le moment. Nóanmoins je puis assurer a Votre Altesse Royale que ees mesures principales et d'autres moins importantes, que j'espere obtenir des chambres, nous mettront a méme de nous rétirer des embarras oü des

circonstances bien eonnues de tout le monde nous ont lances; parce qu'en effet notre situation n'est pas enrayante, pourvu que l'ordre soit maintenue et qu'il y ait de la stabilite. Toute autre Nation qui efit éprouvé les revers et contre-temps que nous avons essuyés, depuis l'invasion de l'année française jusqu'á l'époque oü nous sommes, ne serait certainement pas dans une position aussi avantageuse que la notre. Dieu veuille conserver la vie tres précieuse de Votre Altesse Royale, ainsi que nous le souhaitons et tous les portugais en ont besoin. Lisbonne, le 14 mai 1836. J'ai l'honneur d'étre, de Votre Altesse Royale, le tres-humble et trés-obóissant serviteur.=José da Silva Carvalho. Nota de Silva Carvalho.—Entreguei o original a S. A. em 14 de maio de 1836, de que elle gostou. DOC. CCCXCVIII Carla do bardo da Torre de Moncorvo a Silva Carvalho Sobre negocios flnanoeiros Londres, 22 de malo de 1836. » Particular.—Ill. m0 e ex. m0 sr.—Nao escrevo hoje de officio, porque nada mais tenho a dizer, e porque as operaçSes para reduzir os bonds a dinheiro, ou para sobre elles se levantarem fundos, seráo molida­ mente narradas ao sr. Paiva, a quem esse negocio está a cargo, juntamente com o nosso amigo e servieal Van-Zeller. O certo é que o Ricardo já recebeu 50:000 libras, amanhá terá mais 20:000 libras, e antes do fim de junho espero receba tudo, para entáo cuidarmos em Batisfazer o Rothschild. Agora o peor de tudo ó a baixa e o pánico de hontem, justamente dia anniversario do principio do pánico terrivel do anno passado. Espero que nao vá adeante e que se verifique o que dizem de Paris e me repetiu Rothschild, de que Mendizabal cedo tornava a ser chamado, pelas diffieuldades que Isturiz teria a encontrar. Os acontecimentos do Stock-exchange de hontem e de antes de hontem me nao permittiram tratar de mais cousa alguma; porque seria imprudente tentar nada para me expor a urna recusa. Mas esteja v. ex. a persuadido de que, se o mercado melhorar esta semana, como se espera, eu alo deixarei de fazer quanto em mim possa para alcançar alguma cousa, por pouco que seja.

circonstances bien eonnues de tout le monde nous ont lances; parce<br />

qu'en effet notre situation n'est pas enrayante, pourvu que l'ordre<br />

soit maintenue et qu'il y ait de la stabilite.<br />

Toute autre Nation qui efit éprouvé les revers et contre-temps<br />

que nous avons essuyés, depuis l'invasion de l'année française jusqu'á<br />

l'époque oü nous sommes, ne serait certainement pas <strong>da</strong>ns une position<br />

aussi avantageuse que la notre.<br />

Dieu veuille conserver la vie tres précieuse de Votre Altesse Royale,<br />

ainsi que nous le souhaitons et tous les portugais en ont besoin.<br />

Lisbonne, le 14 mai 1836.<br />

J'ai l'honneur d'étre, de Votre Altesse Royale, le tres-humble et<br />

trés-obóissant serviteur.=José <strong>da</strong> Silva Carvalho.<br />

Nota de Silva Carvalho.—Entreguei o original a S. A. em 14<br />

de maio de 1836, de que elle gostou.<br />

DOC. CCCXCVIII<br />

Carla do bardo <strong>da</strong> Torre de Moncorvo a Silva Carvalho<br />

Sobre negocios flnanoeiros<br />

Londres, 22 de malo de 1836. »<br />

Particular.—Ill. m0<br />

e ex. m0<br />

sr.—Nao escrevo hoje de officio, porque<br />

na<strong>da</strong> mais tenho a dizer, e porque as operaçSes para reduzir os bonds<br />

a dinheiro, ou para sobre elles se levantarem fundos, seráo moli<strong>da</strong>­<br />

mente narra<strong>da</strong>s ao sr. Paiva, a quem esse negocio está a cargo,<br />

juntamente com o nosso amigo e servieal Van-Zeller. O certo é que<br />

o Ricardo já recebeu 50:000 libras, amanhá terá mais 20:000 libras,<br />

e antes do fim de junho espero receba tudo, para entáo cui<strong>da</strong>rmos em<br />

Batisfazer o Rothschild.<br />

Agora o peor de tudo ó a baixa e o pánico de hontem, justamente<br />

dia anniversario do principio do pánico terrivel do anno passado.<br />

Espero que nao vá adeante e que se verifique o que dizem de Paris e<br />

me repetiu Rothschild, de que Mendizabal cedo tornava a ser chamado,<br />

pelas diffieul<strong>da</strong>des que Isturiz teria a encontrar.<br />

Os acontecimentos do Stock-exchange de hontem e de antes de<br />

hontem me nao permittiram tratar de mais cousa alguma; porque seria<br />

imprudente tentar na<strong>da</strong> para me expor a urna recusa. Mas esteja v. ex. a<br />

persuadido de que, se o mercado melhorar esta semana, como se<br />

espera, eu alo deixarei de fazer quanto em mim possa para alcançar<br />

alguma cousa, por pouco que seja.

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