josé da silva carvalho - DSpace CEU

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15.04.2013 Views

Queira recommendar-me muito, muito aos seus vizinhos, e dizer-lb.es que nao tenho reeebido cartas suas, e que portanto se terá extraviado qualquer que me escrevessem; nao sei mesmo se o sr. Manuel Joaquim da Costa Gk es recebeu ou nao a minha de 23 do passado, na mesma data da que escrevi a v. ex.* Freiré nao deve repugnar entrar numa administracáo liberal; contra elle ha poucas repugnancias mesmo ñas massas irracionaes, e cortamente é elle, a meu ver, homem necessario numa nova combinacáo, que nao deve conter palmellistas nem irracionaes. Fassos e os seus amigos sao homens verdaderamente liberaos, da maior independencia de carácter, incapazes de faltar aos seus amigos e aos seus principios; sempre seráo encontrados no caminho da honra sem a menor quebra ou deslealdade. Pretende-se arrastal-os; um convite está para lhes ser feito pelo club irracional, que nao está todo unido, mas espero bem que d'esta negociacáo resulte serem papados os que querem papar. Ella é ditada pela consciencia da debilidade do Club. Dias ó tido por perígoso, dá-se como a causa principal de toda a resistencia, attribue-se-lhe urna importancia e urna finura no manejo d'estes negocios, que elle cortamente nao tem, e nao sei se a sua reputacáo, como juiz, o pora a coberto de qualquer desastre, que elle todavia mostra desprezar. A prefeitura faz-lhes a guerra, mas com pouca força, porque nem todos os seus agentes combinam. Adeus, minha querida amiga, conté sempre com a fiel vontade da sua do coraçao.=Bernarda Clara. DOC. cccxxxvm Rascunlio de nina caria de Silra Carralbo a lord Wellioglon Sobre a penaao por serviços prestados na guerra da Península Lisbonne, S (de julho 7) Monseigneur.—Quand j'ai reçu la lettre que V. £. me fit l'honneur de m'écrire au sujet du payement de sa pensión, par le Trésor de Portugal, on avait adopté comme mesure du gouvernement, et déjá en exécution, de ne point payer les dettes de cette nature, encourues jusqu'au 1 er aoút de 1833, avant que d'établir une regle genérale á suivre sur ce payement. Je me reserváis pour agir dans cette occasion afin d'adopter le moyen le plus convenable. Mais les Cortes, au moment de décréter la vente des biens nationaux, adopterent, comme un des moyens de payer cette méme espéce de dettes, celui de dólivrer

des billets qui doivent étre admis dans l'achat de ees biens. Cependant cette decisión n'exclua point une autre métbode, car il a été entendu que les billets seraient consideres une forme de payement. II me semblait que sur cette considération on pouvait satisfaire les 8ommes qui sont dúes á V. E., en argent comptant; car je crai- gnais qu'il n'y eút une sorte de violence d'obliger les créanciers de hors du royaume ;i acheter des biens ici, malgré eux. Je me preparáis done á proposer cette opinión en Conseil, presque sdr de róussir, et j'esperáis de pouvoir aussi satisfaire une dette sacrée par son origine. Cet object m'occupait depuis quelque temps, il avait essuyé quelque retard dü aux óvénements, mais il est decide que le Portugal doit considérer le premier de ses devoirs le payement d'une dette qui lui rappele les services óclatants que V. E. rendit á cette nation, dans l'ópoque la plus glorieuse des temps modernes. Je me flatte que ceux que succédérent au cabinet dont je fis part agiront sur ees principes. J'ai l'honneur d'étre, Monseigneur, de V. E. le trés-humble et trés-obóissant serviteur. = José da Silva Carvalho. DOC. CCCXXXIX Rascunho de urna carta de Silva Carvalho a lord Bercsford Sobre a pensao por servioos prestados na guerra da Península (Juihot) Milord.—J'ai eu l'honneur de recevoir votre tres obligeante lettre, sans date, mais que je crois du 15 ou 16 du mois passó. Je suis extrémement sensible á la délicatesse que V. E. daigne employer avec moi, choisissant le moment de ma sortie de l'adminis- tration, pour me tómoigner ses sentiments de bienveillance. Quoique je n'eusse jamáis joui de l'honneur de votre connaissance, je ne pouvais ignorer, ou, pour mieux diré, oublier les services écla- tants que V. E. a rendus á mon pays. La seule considération de ees services et de la haute qualité de celui qui les a rendus devait m'intéresser en sa faveur. D'ailleurs la loi ótait en votre faveur, et je ne fis que rendre justice. Je comptais égaler votre affaire á celle du duc de Wellington, vous faisant payer en argent, depuis aoüt de 1833, et, quant au passé, vous faisant passer des bonds, ou de l'argent comptant, selon les cir- constances, qui me semblaient devoir devenir favorables.

des billets qui doivent étre admis <strong>da</strong>ns l'achat de ees biens. Cepen<strong>da</strong>nt<br />

cette decisión n'exclua point une autre métbode, car il a été entendu<br />

que les billets seraient consideres une forme de payement.<br />

II me semblait que sur cette considération on pouvait satisfaire<br />

les 8ommes qui sont dúes á V. E., en argent comptant; car je crai-<br />

gnais qu'il n'y eút une sorte de violence d'obliger les créanciers de<br />

hors du royaume ;i acheter des biens ici, malgré eux. Je me preparáis<br />

done á proposer cette opinión en Conseil, presque sdr de róussir, et<br />

j'esperáis de pouvoir aussi satisfaire une dette sacrée par son origine.<br />

Cet object m'occupait depuis quelque temps, il avait essuyé quelque<br />

retard dü aux óvénements, mais il est decide que le Portugal doit<br />

considérer le premier de ses devoirs le payement d'une dette qui lui<br />

rappele les services óclatants que V. E. rendit á cette nation, <strong>da</strong>ns<br />

l'ópoque la plus glorieuse des temps modernes.<br />

Je me flatte que ceux que succédérent au cabinet dont je fis part<br />

agiront sur ees principes.<br />

J'ai l'honneur d'étre, Monseigneur, de V. E. le trés-humble et<br />

trés-obóissant serviteur. = José <strong>da</strong> Silva Carvalho.<br />

DOC. CCCXXXIX<br />

Rascunho de urna carta de Silva Carvalho a lord Bercsford<br />

Sobre a pensao por servioos prestados na guerra <strong>da</strong> Península<br />

(Juihot)<br />

Milord.—J'ai eu l'honneur de recevoir votre tres obligeante lettre,<br />

sans <strong>da</strong>te, mais que je crois du 15 ou 16 du mois passó.<br />

Je suis extrémement sensible á la délicatesse que V. E. <strong>da</strong>igne<br />

employer avec moi, choisissant le moment de ma sortie de l'adminis-<br />

tration, pour me tómoigner ses sentiments de bienveillance.<br />

Quoique je n'eusse jamáis joui de l'honneur de votre connaissance,<br />

je ne pouvais ignorer, ou, pour mieux diré, oublier les services écla-<br />

tants que V. E. a rendus á mon pays. La seule considération de<br />

ees services et de la haute qualité de celui qui les a rendus devait<br />

m'intéresser en sa faveur. D'ailleurs la loi ótait en votre faveur, et<br />

je ne fis que rendre justice.<br />

Je comptais égaler votre affaire á celle du duc de Wellington, vous<br />

faisant payer en argent, depuis aoüt de 1833, et, quant au passé,<br />

vous faisant passer des bonds, ou de l'argent comptant, selon les cir-<br />

constances, qui me semblaient devoir devenir favorables.

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