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SOCIEDADE BROTERIANA - Biblioteca Digital de Botânica ...

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la seule qui puisse fournir <strong>de</strong>s données positives sur la parenté <strong>de</strong>s hybri<strong>de</strong>s;<br />

dans ce sens, la publication <strong>de</strong>s recherches d'un savant, aussi<br />

consciencieux que M. Bornet, serait fort désirable et éclaircirait bien <strong>de</strong>s<br />

points douteux.<br />

Nous citerons encore la Flore <strong>de</strong> Montpellier 1<br />

où M. M. Loret et Barrandon<br />

ont décrit 8 hybri<strong>de</strong>s trouvées dans le département <strong>de</strong> l'Hérault.<br />

Ce sont :<br />

C. albido χ crispus = C. crispo χ albidus Timbal.<br />

C. crispo χ albidus = C. albido χ crispus Timbal.<br />

C. monspeliensi χ salviaefolius = C. salviaefolio χ monspeliensis Timbal.<br />

C. salviaefolio χ monspeliensis Loret non Timbal.<br />

C. monspeliensi χ ladaniferus Loret.<br />

C. laurifolio χ monspeliensis Loret et Barrandon non Timbal. = (£ Ledon<br />

Lamk.)<br />

C. monspeliensi χ laurifolius Loret.<br />

De même que M. Timbal Lagrave, les auteurs ont placé en premier<br />

lieu, le nom <strong>de</strong> celle <strong>de</strong>s espèces créatrices que les apparences désignaient<br />

comme masculine, en s'appuyant toutefois sur ce raisonnement, que selon<br />

toute probabilité, celle <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux espèces qui se trouve la plus proche <strong>de</strong><br />

l'hybri<strong>de</strong> doit être le porte­graines, c'est à dire la mère <strong>de</strong> celui­ci. M. M.<br />

Loret et Barrandon déclarent en outre qu'en l'absence <strong>de</strong> ce critérium, le<br />

rôle <strong>de</strong>s parents est, dans la plupart <strong>de</strong>s cas, impossible à <strong>de</strong>viner.<br />

Sans vouloir contester aucunement la valeur du caractère invoqué, nous<br />

ferons seulement remarquer que les auteurs <strong>de</strong> la Flore, quoique partant<br />

d'un même principe que M. Timbal Lagrave, sont arrivés à un résultat<br />

diamétralement opposé. En effet, la plupart <strong>de</strong>s hybri<strong>de</strong>s décrits dans la<br />

flore <strong>de</strong> Montpellier sont les mêmes que ceux <strong>de</strong> M. Timbal, mais avec<br />

une transposition du rôle supposé <strong>de</strong>s parents. En outre, on ne peut se<br />

baser sur ce caractère pour l'étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s exsiccata, à moins d'indications<br />

précises prises sur le terrain par le collecteur, ce qui arrive rarement.<br />

Ce résumé <strong>de</strong>s travaux publiés sur les hybri<strong>de</strong>s <strong>de</strong>s Cistinées est loin<br />

d'être complet et nous ne nous dissimulons pas les gran<strong>de</strong>s lacunes qu'il<br />

contient, lacunes dues en partie à l'insuffisance <strong>de</strong> la bibliothèque dont<br />

nous disposons.<br />

1<br />

Loret et Barrandon — Flore <strong>de</strong> Montpellier, 2 vol. — Paris, 1876.

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