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sements nourris de l’assemblée. S’en suivi la passation de pouvoir
des anciens aux nouveaux Gouverneurs, directement dans
la salle, répétant à l’unisson les phrases sorties du micro du Dr.
AGGARWAL. Très impressionnant. Ainsi notre efficace et très
présent auprès des membres, notre Gouverneur du District 112D,
Francis Borgnet passa-t-il le pouvoir au petit nouveau mais combien
aimable et sympathique Gérard Stelleman (LC Laclaireau
Comte De Chiny). Et quelle ambiance ! Imaginez les 184 pays
représentés fêtant comme il se doit leurs nouveaux Gouverneurs.
Mais Naresh Aggarwal n’a pas encore l’expérience de son
prédécesseur. Voulant bien faire, il demanda aux 40.000 Lions
présents de se serrer tous la main, comme à la messe le dimanche.
Belle symbolique mais un peu tombée comme un soufflet. Puis,
voulant sans doute mieux définir son territoire, répéta ce que Bob
Corlew avait martelé depuis le début, lassant tout le monde par la
longueur de ses propos.
Tout se termina enfin par des chants et des danses mais la moitié
des ballons restèrent dans leurs filets, les autres, du sommet du
toit de la salle, virent la foule sortir calmement.
Il y eût aussi les bureaux de votes dans une salle à côté aussi
grande que la première.
La vente d’objets Lion s’y déroula, dans une ambiance de
sympathique kermesse, soit dans les échoppes officielles, soit chez
les concurrents asiatiques. On y trouvait cravates, pins, sweats,
pulls, doudous lions, parapluies et autres objets de vénération tout
aussi utiles les uns que les autres.
Je retiendrai de ceci l’ordre, la discipline (pas un papier par
terre), la préparation par des grands professionnels de la communication,
la sécurité présente partout. Les lumières, les micros, les
sonos : Tout fonctionnait parfaitement. Et aussi le rythme qui fait
que pratiquement aucun temps mort n’a perturbé le déroulement
des 3 sessions.
2. LA VISITE D’OAK BROOK :
La plus belle chose que je retiendrai de cette visite est l’affichage
sur un mur des affiches pour la paix (1988>2015) dessinées
par les enfants de moins de 10 ans. Très beau (merci les parents)
et symbolique.
Le bureau de Melvin Jones est là dans toute sa splendeur originale.
Et on passe tous devant plein d’admiration devant tant de
beautés style ‘ô le beau diplôme affiché, ô la belle peau de lion rugissant
tapie sous le bureau, ô le beau porte-plume, ô le beau fauteuil,
ô la belle paire de lunettes! Pardi, ce sont les siennes ! Et j’en
passe…
Comme la statue du Maître, debout, dehors, par tous les
temps, bien planté sur ses pieds coulés dans le bronze. On a tous
posé pour la photo, à côté de lui, la main droite autour de son
épaule ou le long de son buste, prête à le chatouiller. J’en ai même
vu certains qui lui parlaient tout haut presqu’en s’agenouillant
pour lui réciter une prière genre ‘Merci ô Saint Patron d’avoir pu
me prosterner devant vous’. Mais lui ne bronche pas. Toujours
d’accord.
Heureusement que notre esprit critique nous fera revenir
après à la réalité. Cette idolâtrie passagère, dont nous nous sommes
tous pris les pieds dans le tapis, mérite réflexion sinon débat.
3. LA PARADE :
Ce qui est génial, c’est que tous les pays du monde ou presque
étaient représentés sur 10 kms d’avenues. Ayant trouvé notre place
devant la Bolivie, nous avions pu voir et parler avec des tas de gens
improbables. Tous heureux d’être là. Souvent, des groupes folkloriques
les accompagnaient. Je n’oublierai jamais les belles dames
mexicaines assises en amazone sur leur pur-sang et les hommes
avec leur sombrero sur le nez, pardon sur la tête. Aussi l’humour
22 oktober 2017 octobre