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DEPARTEMENT / AGENCEMENTS7 DEMARCHES POUR LA CONSTITUTION DE LA COLLECTION PINAULT, TRIPOSTAL LILLE 2006# 1 VOORSTEL VOOR EEN MARCEL BROODTHAERS KABINET, SMAK GENT 2006 # 2DEMARCHE #1 REGARDER I VOIR I PERCEVOIRDEMARCHE #2DEMARCHE #3LE CINEMA, C’EST VOIR EN HAUT.LA TELEVISION, C’EST VOIR EN BAS. [JEAN-LUC GODARD]LA PHOTGRAPHIE, C’EST VOIR EN HORIZONTAL [-]SCHEMA I THEMAPEUT-ON ENCORE FAIRE DES SCHEMAS EN PARTANT DE “THEMAS”?PORTRAIT I PAYSAGEUNE SCENE DE VIE, C’EST UN PORTRAIT OU UN PAYSAGE?VERTICAL I HORIZONTALPOURQUOI LES IMAGES VIDEO SONT-ELLES TOUJOURS A L’HORIZONTAL?LUMIERE I OMBREPEUT-ON CONSTITUER UNE OMBRE DANS LA LUMIERE?DEMARCHE #4 MON I TON I SON [JEAN-LUC GODARD]MOI I VOIS I TOI [REMY ZAUGG]DEMARCHE #5 LA CHAMBRE CLAIRE [ROLAND BARTHES]OPAQUE I NOIRELE SUJETDEMARCHE #6VOIR I SAVOIR I PERCEVOIREen Departement voor Marcel Broodthaers in het Stedelijk Museum voor Actuele Kunstte Gent. Het museum op zich is geen nieuwbouw maar een aanpassing van een gebouw.Het Departement Broodthaers vraagt ook geen nieuwbouw, maar een aanpassing- mentaal, fysiek -. Voor Marcel Broodthaers wordt niet gebouwd [moule]. Door MarcelBroodthaers wordt wel verder nagedacht. In deze zin [phrase/sens] is zijn werk eenspiegel [miroir].L’OBJETDe huidige ruimte van KUNST wordt als object genomen omdat ze er reeds is: een soortvan ingesloten ruimte in het geheel van het museum [moule/coquille]. Ze is dubbelhoog,lift en trappen sluiten er op aan. Door één lange balk [poutre porteur/portant] te plaatsendie het nieuwe plateau draagt ontstaat er een tweede laag voor de denkwereld [pense/pensée]. De onderste laag wordt deze van het tonen [exposer/exploser], de tweede laagdeze van nadenken [imploser]. De lift wordt doorgetrokken, langs beide zijden wordter een traparm met bordes bijgeplaatst. De buitenzijde van het volume naar de groteFloraliahall toe wordt geschilderd in koolzwart [noir charbon]. Mentale en fysieketoegankelijkheid [accès/accessibilité].LE SENS / L’ESSENTIELDoel van deze implosie is het verkrijgen van een nieuwe interne dynamiek: de bezoeker,de tentoonstellingsmaker, de directeur van het departement moeten nu nadenken overhet gehele museum. Marcel Broodthaers daagt hen uit [l’architecte est absent]. Deevidentie van het gevondene is niet meer. De essentie van kunst geeft nu een nieuwebestaansreden aan het museum. Tijd voor iets anders.DEMARCHE #7VOIR I CONCEVOIR I PERCEVOIRL’exposition François Pinault au Tri Postal à Lille se constituera dans un bâtiment industrielavec les contraintes spécifiques, ainsi limitant les cas-de-figures.En partant des démarches décrites, une exposition sur la photographie et les projectionsde l’image se fait en réflexion sur le regard des objets, la perception des sujets et la conceptiond’un ensemble spécifique vis-à-vis d’un regard ‘grand publique’.Ainsi une exposition montre et démontre au même moment. Elle montre les images-perception- et démontre à première vue la conception.L’idée de base de cette agencement se fait par une trilogie de pensées/niveaux/espaces/compréhensions comme une série d’espèces d’espaces.Une première espace -chambre noire- se présente comme une logique de contradictiondu monde réel: un interval nécessaire et premier aperçu indiquant les cas-de-figuredécrite par le commissaire. Un parcours obligatoire.Une deuxième espace -chambre opaque- joue avec la lumière et contre-lumiére, le fixecontre l’image [é]mouvant, le son versus la silence. Un parcours en ligne directive.Une troisième espace se prend le rôle de la perception en partant des objets. Une chambreclaire ou se trouvent les visiteurs -comme une scène de vie, un paysage- avec desvues vers une série d’ensembles de compositions d’images, cadrées, assemblées et quien font la position. Un parcours libre.La trilogie d’espaces ne veut pas être une ligne en sens unique. La fin n’en constitue pasla fin, le regard en contre-sens en donne un autre sens, une autre lecture. La perceptionest différente.Position. Conception. Perception. Exposition. Les 4 mots se retrouvent dans cettedémarche pour que chaque Lecture individuelle donne une consistence pertinente de lavue vers le monde à l’extérieur, le regard “ailleurs”.Les cadrages sont-ils différents du réel? Les compositions sont-elles des réflexions surl’actuel? Le réel est une réflexion? L’actuel est une projection?Cette ex-position doit en résulter qu’elle mettra en évidence une im-position naturelle, unauto-portrait dans le paysage. Une projection d’agencements.