Briefwisseling van Hugo Grotius. Deel 2

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auquel on faict paier jusques au deux centiesme denier, voiant que nous emploions
si mal nos moiens etc. Je sçai bien qu'on dit que par ce moien nous nous
conserverons la faveur d'un grand Roy: voilà la vraie cause du mal descouverte:
on pense que c'est un peché veniel de laisser arriver ce qui est juste et equitable
lors qu'il y a apparence qu'il en adviendra quelque notable proufit: en quoy nous
nous montrons pires que les Paiens etc.’. Dit hebbende gerefuteert in 't lanck ende
breedt, als oock dat men den Papisten ende anderen vryheyt van Rel. vergonnen
off immers conniveren wil, ende op dit stuck geallegeert hebbende uyt Simlero 1 dat
de Switsers alliantie hebben met Franckrijck op dese conditie: ‘Que si le Roy esmeut
une guerre injuste il est en leur puissance de lui denier secours’, appliceert hy dat
aldus: ‘Vous deviez aussi entendre ceci, et vous garder d'aider de vos forces un
Roy possédé par le Pape et par le clergé ennemis jurez de la Relig. pour opprimer
l'Eglise, postposant ainsi l'alliance que nous avons avec Dieu Roy des Rois, à celle
d'un Prince terrien, et vous fians plus en lui qu'en Dieu. Faisans la guerre à vos
frères vous la faittes à Dieu mesmes, et c'est un péché qui crie en la présence de
Dieu’. Daernae hebbende veel gesproken van verscheyden plagen, die alreede
over 't landt vallen om dese ende diergelycke oorsaecken, als 't verlies van Breda,
van den Prins, ende van der Baye 2 - daer hy voor vreest als de rechte tyding noch
niet hebbende, gelijck hy doe oock gheen tyding schijnt gehadt te hebben van de
victorie tegen Soubize - ende ander plagen meer, vermaent hy tot boete over dit
stuck ende seydt: ‘Or voulons nous éviter ces jugemens ici, retirons nos navires et
nos gens qui assiègent ceste place, qui est le rampart des pouvres Eglises affligées
de France, remonstrons au Roy comment nous ne pouvons joindre nos forces avec
les siennes pour opprimer nos frères, faisons valoir le murmure et le
mescontentement du peuple de ces provinces qui deteste un tel acte, intercedons
envers luy pour les pouvres Eglises qui ne demandent rien sinon que la foy publicque
soit gardée etc’. Ende hyervan scheydende, seydt hy: ‘C'est ce que nous avions à
dire aux Seig rs ., aux Gouverneurs et Magistrats du pais, lesquels démentent la
profession qu'ils font de la Rel. par leurs oeuvres, et qui monstrent qu'ils n'ont la foy
qu'au bout des levres.’ Willende daernae eenige predicanten bestraffen, onder
anderen omdat sy gheen mondt hebben om te spreecken als hy, seydt hy: ‘Nous
avons remarqué des désordres notables en cest estat, et surtout celuy qui se commet
en faisant la guerre à nos frères, et persecutant J. Christ en ses membres, qui est
le comble d'impieté, un péché qui approche de celuy du S t . Esprit, et qui seul est
capable de ruiner cest estat. Et où sont les pasteurs qui facent leur devoir de le
reprendre etc. et remonstrer librement ceste impieté?’ Een wijl daernae: ‘Aussi a
on veu cy devant que lorsqu'il estoit question de sçavoir si une guerre ou une
entreprinse ou quelque action d'importance estoit légitime ou non, les Rois et Princes,
les Estats et Republ. consultoyent les théol., les Pasteurs et Docteurs, les Synodes
et Academies. Mais aujourdhuy on ne s'en soucie guerre etc.’ Dese predicatie,
sijnde gedruct met kennisse van den autheur - soe de preface seydt - doch sonder
des autheurs [naam] off de plaets des drucx te melden, is t' Amsterdam ingetogen
sonder meer, maer wordt in ander steden opentlick vercocht, soe ons schryven
houdt. 't Waer een fray discours om in den Merc. franchois gestelt
1 Josias Simler, professor te Zurich, overleden 1576.
2 Zie p. 478 n. 5.
Hugo de Groot, Briefwisseling van Hugo Grotius. Deel 2