Briefwisseling van Hugo Grotius. Deel 2

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Maer naedat hy, Vlam., van de vrient vertogen was, seydt hy yewers verstaen te
hebben dat Douza 1 de beste diensten niet en doet met raden, ende dat hy soecken
soude te wege te brengen dat de vriendt belast soude werden by den factoor 2 niet
te komen ongeroepen. Dan hy, Vlam., houdt dit onseecker.
Ick weet niet off U.E. gehoort heeft van een predicatie gedaen in de Walsche
kercke t'Amsterdam den 14 Septemb. lestleden 3 daer - onder vele bovenmaten
stoute exorbitantiën - dapper ende sine ulla circumitione overgehaelt wordt 't senden
van schepen tot secours des Conincx tegen Rochelle: ‘Satan - dit il - nous a amenez
jusques là qu'il nous a persuadé de prester nos navires et nos forces pour la ruine
de l'Eglise de Dieu, et pour persécutor nos frères membres de J. Christ, car il faut
parler onnestement et crier à plein gosier contre ceste impieté qui est suffisante
pour enflamber l'ire de Dieu contre ce pais et nous destruire entièrement’. Ende op
de objectie dattet niet is tegen de Religie, maer contre des personnes rebelles à
leur Roy, justifieert hy in 't lang ende breedt dat sy geen Rebellen en sijn, niet meer
als d'onse tegen Spaenien, poocht te bewyse dat men d'oorloch voert tegen
Spaenien, niet om de privilegiën, maer om de religie: seggende voorts ‘que la foy
a esté violée à ceux de la Rel. en France en infinis endroicts’. Seydt dat haere saeck
rechtveerdich is ‘aussi juste - seydt hy - comme elle estoit il y a quatre ans, que les
chaires retentissoient d'ardentes prières pour la conservation de ces Eglises là, et
qu'en ceste ville mesme nous faisions des collectes pour les aider. C'est le Pape -
seydt hy - les cardinaux et les Jésuites, lesquels ont tant faict qu'ils nous ont armés
contre nos frères: car il ne faut nullement douter que ces conseils ne viennent de
la Cour de Rome, la Babilon etc. Ce fut - seydt hy - en la mesme Cour que fust
bastie il y avoit quatre ans passez la Ligue de France contre les pouvres fidelles,
qui a cousté la vie à plus de trois cens mille personnes’. Gaet voort schrickelick aen
op de excessen die doe mogen sijn geadmitteert: onder anderen ‘qu'après avoir
violé les femmes et les filles on a pris plaisir à leur emplir le ventre de poudre à
canon et mettre de feu dedans pour leur faire sauter les entrailles’. Men can de
Spaensche wreetheyden in desen deel niet grouwelicker affmaelen, als hy hyerin
spreeckt van de Franchoysen. ‘A tout cela - seydt hy - le Pape a usé de tant d'artifices
qu'il nous a des-unis et induicts à joindre nos vaisseaux à ceux de France pour
travailler à sa ruine: et nous rendre sans y penser bourreaux et exécuteurs des
conseils sanguinaires du Pape: et pour exterminer la Religion’. Hierop lang hebbende
geparatragediëert seydt hy voorts: ‘La chose est très-certaine que si nous n'eussions
joinct nos forces avec celles de France, le Roy auroit dès longtemps donné la paix
aux Eglises, mais maintenant qu'il y a de si grandes forces préparées contre ceste
ville-là (Rochel) par le moyens de nos navires et de nos mariniers, quand le Roy
auroit la volonté de la laisser en paix, il ne le sçauroit sans mescontenter le pape
et le clergé.’ Daernae: ‘Quels remords de conscience, quels bourcellemens devrons
nous sentir au dedans, voians que nous avons presté nos mains et nos forces pour
faire ce dégast en l'Eglise, pour rompre les hayes et cloisons de l'héritage du
Seigneur etc. Tout le sang juste viendra sur nous et criera de terre etc. Et que dira
nostre peuple chargé de tant de tributs et péages
1 o
De raad van den Prins, Mr. Jacob van der Does; zie n . 470 n. 4.
2 Frederik Hendrik.
3 o
Door den predikant Jean Doucher. De preek bij Knuttel, Pamflet n . 3620 vv.
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