DE STRIJD TEGEN DE PROSTIT[1TIE - digitale bibliotheek voor de ...

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Réponse (avec une minorite) : L'inégalite que les lois, les
meeurs, l'ignorance et le réglementation de la prostitution introduisent
entre les hommes et les femmes.
2 0 Serait-il possible de remédier à cette infériorité ?
Réponse : Qui, par des lois égales, par l'amelioration des meeurs,
par l'abolition de la prostitution réglementée, par l'enseignement
general et professionnel.
V. Queues sont ou seront les consequences, pour le sort économique
et moral des femmes, de leur emploi dans la grande industrie
(manufactures, fabriques, etc.) ?
Réponse : Ces consequences varieront selon les circonstances.
La Section estime que, en principe, it ne faut fermer a la femme
aucun des emplois industriels qui peuvent la soustaire par le
travail, á la misère et a la prostitution.
VI. L'intervention gouvernementale ou legale en faveur des
femmes, dans le regime de la grande industrie (durée du travail,
taux du salaire, etc.), est-elle desirable ?
Réponse (avec une minorite de deux voix) : Non.
VII. Quel parti les femmes pourraient-elles tirer du principe
d'association pour ameliorer leur sort an point de vue économique ?
Réponse : Le même que les hommes.
VIII. Comment doit-on concevoir et organiser l'instruction et
1'éducation pour contribuer au relèvement moral, social et economique
de la femme ?
Reponse : En ne fermant aux femmes aucune branche d'instruction
et d'éducation, et en assurant une parité de sacrifices de 1'État
et de la société en faveur des deux sexes.
D. Section de Bienfaisance.
I. Que les idées que comporte le systéme de la réglementation
du vice sont incompatibles avec toute ceuvre de sauvetage.
II. Qu'il est prouvé que la réglementation de la prostitution est
un grand empéchement a la reussite des oeuvres de secours, puree
que 1'inscription et la visite médicale sont opposées à tons les