DE STRIJD TEGEN DE PROSTIT[1TIE - digitale bibliotheek voor de ...

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Iv-. Que la visite me dicale obligatoire des femmes, base de toute
réglementation, est un outrage à la femme, d'autant plus odieux
qu'il tend à sonsommer la perte des malheureuses forcées de le
subir et méme a détruire, chez les plus dégradees, ce qui peut
leur rester de pudeur.
V. Que l'inscription d'office est une atteinte à la liberté et an
droit commun.
VI. Que par la réglementation, 1'Etat oubliant qu'il doit une
egale protection aux deux sexes, les corrompt en realité et avilit
la femme.
VII. Que 1'État, dont la mission est de protéger le mineur et
de le soutenir dans sa Tutte pour - le bien, l'excite au contraire a la
debauche en la lui facilitant par la re0glementation.
VIII. Qu'en autorisant les lieux de débauche et en faisant du
désordre l'exercice d'une profession reguliere, 1'État sanctionne le
préjugé immoral que la débauche est une nécessité pour 1'homme.
IX. Qu'un appel sera adressé a la conscience de tous les auteurs,
éditeurs, libraires et colporteurs des deux continents, pour les
engager a ne favoriser en aucune manière la vente ou la diffusion
de la littérature corruptrice, des ouvrages licencieux et des gravures
obscénes.
C. Section d'Economie sociale.
I. Les intérets, les droits et 1'indépendance economique du sexe
féininin sont-ils suffisament respectés et sauvegardés de notre temps
par les lois, 1'opinion, les coutumes et les mceurs ?
Reponse : Non.
II. L'exercice continu d'une profession de main-d'oeuvre est-il
conciliable pour la femme avec son role dans la famille et an
foyer domestique ?
Réponse : Cela depend de la profession et de la position individuelle
de chaque femme.
III. Le salaire de main-d'oeuvre d'une femme est-il suffisant
pour satisfaire à ses besoins légitimes ?
Reponse (avec une minorite) : Non.
IV. 1 0 Quelles sont les causes principales de 1'insuffisance du
salaire des femmes dans 1'industrie ?