epistolarum tam ab 10. cal vino quam ad eum - Archive ouverte UNIGE
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521 1557 IUN. ' 522<br />
et doléances desquelles nous ne pouvons estre sola- point de la religion mais leur r<strong>ad</strong>oucir ce qui pourgez<br />
sinon par tel moyen, Et aussi que vous ne volez rait les fa8cher i/nsistans tousiours sur cela que rien<br />
faire donner occasion aux seigneurs de Berne de se ne soit change de ce qui est le plus equit<strong>ab</strong>le au re<br />
jrriter, pource que nous ne procurons sinon de gard de toutes les deux parties: Toteffois finalement<br />
maintenir paisiblement nostre droit.<br />
vous laisserez la chose en leur discretion apres les<br />
La conclusion sera quoy quil en soit que les avoir priez davoir esgard'a ce que nous ne soyons<br />
seigneurs des ligues silz désirent de nous ayder a point par trop molestes attendu mesme comme déjà<br />
maintenir noz franchises et libertés ne nous laissent pour complaire aux seigneurs de Berne nous avons<br />
point sans telle provision, protestant que nous avons accorde que le lieu des marches fut change a nostre<br />
nostre recours envers eux pource que nous sommes grande jncommodite et a leur aisance.<br />
assez persu<strong>ad</strong>ez quilz désirent de subvenir a tous Silz vous parlent de lallianoe comme senqueleurs<br />
voisins affin que raison et équité soit gardée .rans quelle nous entendons lobtenir vous leur direz<br />
par tout et aussi que par especial nous avons aper- deux choses, que nous les suplions destre en tel<br />
ceu la bonne amitié quilz nous portent. Quant a degré que ceux deRotwyl pour estre maintenuz et<br />
tordes les raisons qui les pourront induite nous les gardez deulx en lestât auquel nous sommes aujourd-<br />
remectons a vostre discretion vous en laissant la charge huy par la grace de Dieu en rendant de nostre<br />
avec plain pouvoir de ne rien laisser ne mectre en coste le debvoir tel quil sera requys, Et pource que<br />
oubly.<br />
cela depend de leur bonne grace et libéralité que<br />
Si après avoir délibère jlz vous rapellent et vous estes la pour en ouïr leur responce ami<strong>ab</strong>le.<br />
vous parlent de la combourgoisie de Berne pour Si on vous rapelle pour scavoir quelles sont<br />
estre moyenneurs quelle se face vous leur, declairerez les raisons urgentes qui nous contraignent a de<br />
que si leur bon conseil et <strong>ad</strong>vys est tel que nous mander que pour totes ces querelles et différons<br />
sommes prestz a suyvre comme nous avons com que peult avoir une ville a laultre jl y ait journée<br />
mence et dautant que nous avons accepte totes con de marche est<strong>ab</strong>lie vous protesterez en premier lieu<br />
ditions a nous possibles mesme que a ce dernier que vous nestes point la pour accuser les seigneurs<br />
voyage nous avons consenty avec la condition sus- de Berne mais que vous priez destre excuses si<br />
dicte larticle lequel seul avoit empêche cy devant pour obtenir une juste demande VOUB proposez les<br />
que la combourgoisie fut conclue quil leur plaise griefz que nous avons souffers jusques icy et les-<br />
maintenant jnduire leurs allies de Berne a se conquelz nous sont jnsuport<strong>ab</strong>les sinon quil si trouve<br />
tenter de telle raison. Que si vous ne les trouvez bientost remède.<br />
favor<strong>ab</strong>les envers, nous quant au point du secours Secondement vous protesterez de ne point faire<br />
mutuel vous leur pourrez finalement dire que nous ne une déduite de tout ce qui se pourroit alléguer<br />
lavions pas mys comme pour les contraindre a Mais seulement faire ung brefz récit par lequel<br />
changer le traieté ancien, mais pource que nous messieurs des ligues entendent combien nous avons<br />
pensons cela estre si equit<strong>ab</strong>le que rien plus nous grand besoing destre secouruz pour tel besoing de<br />
le leur avons bien volu remonstrer par forme de justice si nous ne voulions estre du tout opprimez.<br />
prière. Toteffois que nous laissons cela a la discre La dessus vous exposerez les jnnovations quilz<br />
tion et jugement de messieurs des ligues.<br />
nous ont faites depuys la combourgoisie finie comme<br />
Silz vous parlent des tailles vous respondrez de la traite des graines de la fuste et choses sem<br />
que nous ne prétendons point d'aquerir privilege bl<strong>ab</strong>les, Et combien quilz se soient modérez avec le<br />
nouveau ou de plus usurper quil ne nous apartient temps toteffois que cela na pas este sans nostre<br />
mais seulement que nous prétendons quil en soit grand dommage, Et comme occasion a noz bourgeois<br />
cogneu parvoye de droit Ce que se doibt faire soit de se fâcher ou estonner, comme on scait que telles<br />
quil y ait combourgoisie ou non. Ainsin quant a deffenoes esmeuvent toujours grand trobles en ung<br />
cela quil ny a nul propos si nous avons justes til- populaire. Mesme quant par amitié nous leur avons<br />
tres danoiennete que nous en soyons despoulliez et allègue quelques tiltres jlz les ont mesprisez disant<br />
privez pour achepter la combourgoisie de Berne puys quilz ont conquiste le pays a lespee nestre<br />
Car aussi en ce faisant ce ne seroit point nous tenuz a observer ce que les ducz de Savoye nous<br />
allier pour garder noz libertez et franchises mais ont promy8 encore que ce fut avec obligation de<br />
pour les rompre et annulier, ainsin que nous ne tous les biens tant de luy que de ses successeurs.<br />
leur faisons nul tort en requérant quilz nous laissent En quoy on peut juger sil ny avoit justice moyenne<br />
quant a ce point en nostre condition sans nous quelle raison nous pourrions obtenir. Mais sans<br />
oster ny donner rien.<br />
aller plus loing vous leur direz quil suffit bien de<br />
Quant au superarbitre vous leur ferez les re prendre ung exemple. En tant de supportz quilz<br />
monstrances quant destre este faiotes par cy devant ont fait a noz condamnez sans avoir esgard que<br />
<strong>ad</strong>visans bien quilz ne soient point offencez sus le du temps que jceux senfuirent pour éviter la puni-