epistolarum tam ab 10. cal vino quam ad eum - Archive ouverte UNIGE

291 EPISTOLAE 2537—2538 * 292
et ei Y. a des compaignons que cela ne le descharge
du faict demande terme a le prouver.
2. Diet A. quil ne propose rien pour infirmer
la sentence de Monsr. Œoberg, mais accuse le Met
de Yàlerand.
4. Réplique A. quil leur estoit licite de parler
en public attendu quilz estoient trois anciens voulans
proposer ce qui attouchoit leur office.
6. Demande A. Quant cest que M. Y. a este
advoue niant que iammais il y ait intervenu approbation.
Et quant au premier sermon: ou M. Y.
diet avoir este conforme quil n'y en fut mention
aulcune. Pour, le second, que le billet que le d.
M. Y. a allègue ne contenoit rien de cela. Item
qu'après que 2 ) le d. A. eut contredict au propos
le d. M. Y. de rechef en sermon déclara quil maintenoit
le tout estre vray. En qùoy le d. A. estoit
charge comme menteur et mutin.
7. A. réplique que cela ne pouvoit estre par
inadvertence, attendu quon fit ' grande instance a M.
Y. de visiter les billetz a quoy il ne voulut consentir,
et que desia auparavant on y avoit apperceu
faulte. Et quant ce vint a revisiter finallement
on y trouva faultes lourdes 3 ) en grand nombre jusque
a avoir omis *) 22 noms 5 ) en un billet aux aultres
18. 10. 7. ou plus ou moins.
8. Réplique A que 6 ) M. Y. n'a pas garde ce
quil avoit promis.
11. Réplique A. quil ne scait si quelquun a
usé de propos oultrageux vers M. Y. et ne le croit.
Mais trop bien scait il qu'avec grand désir ilz vinrent
le prier a mains ioiactes de se vouloir accorder
a quelque bon moien, que leglise fut en repos
i et ainsi que leur zèle estoit bon et droict.
' 16. Réplique A. Que cest le faict propre dudit'
M. Y. et quil mesla en son presche telle accusation,
en quoy luy seul luy a faict iniure.
17. Réplique A. avoir accorde a Monsr. Cldberg
laisser toutes aultres quereles, moiennant que la seconde
election fut cassée, mais puisque M. Y. ne
sy accorda que le d. M. Y. n'avoit nulle raison 7 )
de proposer que le d. A. neust rien contre luy.
17. 8 ) A. réplique que led. A. a este convaincu
en la discipline tant de frauldes que de bordes, cest
quaiant 9 ) loue une maison au nom de deux, il fit
acroire quil lavoit louée a condition que ce ne seroit
que pour un seul, ce qui-se trouva faux. Item
quil donna a entendre faulsement lavoir loué 12
2) Au lieu de: que, Br. met un S.
3) liardes Br.
4) émis Br.
5) nous Br.
6) comme à la note 2.
7) cause Br.
8) sic.
9) quant Br.
fix et ny en devoit 10 ) que 10. Quant a la mere
de M. Bobert il fit acroire a la d. que l'homme 11 )
auquel appartenoit la maison en vouloit avoir plus
de louage. Et sest trouve que iammais il nen avoit
este tenu propos.
20. Le d. A. a nomme Noel de fowrne.
22. Réplique A. que ce quil a propose au 5
article est de ce nombre. Item ce quil a mis en
avant que son ministère a este deux fois approve,
requérant que les escritz soient produiotz.
23. A. conformant le propos quil a mis en
avant, soffre, quant terme luy seroit donne produire
attestation de Messieurs le 12 ) Basle ou ilz requièrent
quon en face iustice quelque part 1S ) quil sera
trouvé.
.24. Dit A. quil a escrit en. commun aux frères
Danvers. 14 ) Ne scait si les lettres sont escrites
au nom particulier du d. M. Yàlerand, ou comment.
2538.
CALVINI IUDICIUM IN CAUSA POLLANI.
(Bibl. Genev. fascic. documentorum solatoram. Apographon
coaevum. Exstat etiam in Archivis Thomanis Argentorati.)
Iudicium quod dicunt arbitrale Oalvini aliorumque
doctorum virorum inter Valerandum Polanum concionatorem
ecclesiae peregrinae Francofurtensis et
Augustinum Le Grand meroatorem.
Quum iam a longo tempore quaedam exstiterint
inter Magistrum Valerandum Pdanum verbi Dei
ministrum in ecclesia gallicana quae est Francofurti,
et Augustinum Legrand mercatorem eiusdem urbis
civem controversiae, quae quum ad communem statum
ecclesiae pertinerent causam dederunt multis
offendiculis, cum magno taedio et dolore bonorum
omnium, et quanquam tentata erant varia media sedandis
illis et prorsus abolendis, adeoque nobilis
D. Ioannes a Glawbwrgo senator et consularis, praefectus
etiam in tutelam et patrooinium eiusdem
ecclesiae, qui tandem electus fuerat arbiter, sententiam
tulerat qua sperabatur finem impositum iri
omnibus iurgiis et litibus, bis tarnen omnibus remediis
hueusque profectum non fuerat, quin semper '
10) avoir Br.
11) Ohonner Br.
12) sie.
13) pour Br.
14) Danners Br.