epistolarum tam ab 10. cal vino quam ad eum - Archive ouverte UNIGE

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2501. L'ÉGLISE D'ANVERS A CELLE D'EMDEN. Les membres de l'église d'Anvers font part à ceux d'Emden des troubles éclatés dans l'église française de Francfort et les engagent à prier Cahin de s'y rendre en personne. (Archives de l'Église wallonne d'Amsterdam. Une copie de l'original nous a- • été transmise par. les soins obligeans de M. le pasteur F. H. Gagnebin.) A noz tresaymes frères de leglize francoyse. A Emden. La grace et paix par Jesuscrit soit avec nous. Treschers frères et bons amys Nous rendons graces a Dieu des bonnes nouvelles quavons journellement de lunite et concorde qui est entre vous Non seullement nous mays aussi tous noz frères voysins des villes de pardeca Lesquelz ont veu aucunement lordre et amitié qui est entre vous dont ne scaurions asses suffisament rendre graces au seigneur des grandes graces quil fayt a son église Luy priant par sa miséricorde infinie parachever ce quU a commence en vous. Et dautant quavons cause de nous resjouyre de vostre dicte unite, Aussi au contrayre avons occasion grande de gémir et plourer de ce que Sathan sefforce tous les jours de mettre trouble et discors entre noz frères en leglise de Franquefort Car journellement nous oyons desxappors et plaintes pitoyables de ladicte église Et mesmes puys na gueres on nous a fayt raport Quilz ont refuze le mariage a aucuns frères desquels Ion avoit bon tesmognage de leur vye et conversation, et ce a cause dun edict quilz ont fayt que nul contrat de mariage ne se feroit en ladicte église sans y appeller presens les ministres ou aucuns des anciens. Et aussi avons entendu par gens fîdelles quilz ont deffendu que nul ne porra demander ou alléguer aulcune proposition en la profesie l ) lesquelles chozes nous samblent contrevenir f(miliaris (N. 577). Selig II. 1140 fallitur quum dicit eum a. 1560 Francofurtnm vemsse, oblitus scû., disputationis inter eum et Galvinum Franeofurti habitue, de qua ipse p. 1121. (Frankf. Bel. Angel. U. 107, §. 16.) Fuerat nuper Coloniae professa, ubi tarnen propter réligionem in vinada coniectus fuerat. (Bat/le.) 2501.1) Sur cette institution particulière dans ces églises réformées voyez: Lasoo, Forma ao ratio ministerii eocl. in peregrinornm eeolesia. Fr. 1555 (.Kuyper H. 101): Ratio prophe- Sae .... ut in ecolesia exouterentur et approbarentur omnia er mutuam looornm e soripturis oollationem quae in totius Sebdomadis conoionibus videri poterant Tel non recte Tel non àd plenum omnino fuisse explioata. EPISTOLAE 2501—2508 2*6 directement a la parolle de Dieu, et seroit mettre sur le doz des frères ung joue pire que papistique. Et qui plus est avons entendu et sommes certains Quilz ont deffendu la communion de la sâincte cène du Seigneur a aucuns frères desquelz avons tousjours heu bonne estime voyre mesmes aucuns desquelz ont habandonne leur vye pour le tesmognage de Jesuscrist Lesquelz sont telz que povez congnoistre, comme M e Jaques Lespagnol, Remys Belevant, 2 ) Symon Judas, Grant Noel, Augustin le grant et Prancoys Le Clerc, sans les autres desquels les noms nous sont incongnus dont sommes mervelleusement esbays, et plusieurs scandalizes, sans encore plusieurs autres rapors qui journellement surviennent Tant de' lambition du ministre que de ses supostz: en telle manière quilz nous ont escript que vueillons divulguer leurs lettres playnes dé troubles aulx autres églises Ce que navons vollu fere : desirans que lesdicts troubles fussent ensevelis plustost que les reveler. Et affin que congnoissiez myeulx les afferes vous envoyons icy une lettre qua este envoyée a ung de noz frères dung lequel scest retire par delà pour fere quelque fruyt et comme H diet est sorty de la grant Babillonne pour entrer en une petite Avec autres propos comme verrez en sadicte lettre Parquoy frères tresaymes voyans Sathan avoyr mys tel trouble et fayt une telle playe entre noz frères delaquelle nous sentons la douleur Nous avons par ce dun commun accord estez esmeuz a TOUS escripre et advertir de ces chozes. Affin que vous et noz frères de Yesell nous soyez en ayde conseil et consort en cest endroit pour tellement remédier par bons moyens que tous lesdicts troubles avec Sathan soyent mys soubz les piedz. Et pour ce fayre Nous a 8amble bon que vous au nom de nous tous avec conference de nosdietz frères de Vezell, eussiez a escripre une Lettre a M. Cahin et a leglise den haut entaquelle supplierez humblement lediot M. Calvin qui Luy plakq se transporter audict Lyeu de Franquefort 8 ) pour H}e.c #par bons moyens remédier ausdietz troubles lesquelz auguementent tous les jours et ont trop long tamps duré' a nostre trèsgrand regret et de toute leglise de Dieu. Parquoy est choze tresnecessayre Sil playsoit audict seigneur luy mesmes en personne se transporter audict lyeu de Franquefort. Car quelque lettre quil ayt escript et tant de gens de bien qui sen sont mêliez que bien congnoissés ny ont peu prouffiter avons espoir aveo layde du Seigneur que si lediot M. Calvin y estoit en personne et ayant ouy les causes des deulx partyes y porroit mettre bon remède Que tout seroit a la gloyre de Dieu et auguementation 2) ou Belénaut. 3) H y alla en effet au mois d'Août-

387 1556 IUL. 238 de son église. Et après quaurez rescript audict M. Calvin porrez envoyer lediot escript ausdiotz frères de Vezell pour Hlec le soubsigner Et quieeulx après avoyr ce' fayt le nous envoyeroint pour iey aussi le soubsigner et lenvoyer puis après audict Seigneur espérant que le tout auroit bon succès. Cependant chiers &eres vous prions quavec nous vueilHez fere prières au Seigneur pour ladicte église affin que Jesuscrist regne paysiblement partout Nous reoommandans tousjours aussi a TOZ sainctes prières Comme aussi nous avons souvenance de vous. De Capernaum le lô. Juillet 1556. par les vostres humbles frères dudict Lyeu lesquelz bien congnoissés. 2502. HALLERUS BULLINGERO. Negotiationes cum Genevensibus usque pendent, variisque âe causis animi ad compositionem minus proclives, maxime etiam ex Begis edicto de non exportandd annona. (Excerptum ex autographo Archiv. Tarie. Plut. VT. Vol. 154, olim Serin. B. Bpp. Tom. 32, fol. 224. — Simler. Vol. 88.) Clarissimo viro D. Henrico Bullingero Tigurinae ecclesiae pastori fidelissimo domino et compatri honorando et oarissimo suo. G-enevense negotium pendet adhuc *) et quo magis cupimus consociari eo magis dissooiantur animi. Ad petitionem Genevensium nostri diem dixerant Paterniaci ut ageretur denuo de renovando foedere, et iam lecti erant legati : sed nescio qua de causa Genevenses denuo venire recusaverint. Interea accidit aliud. Gallus propter fruges nimio aestu solis deperditas mandavit in vicinia ditionis nostratum atque etiam passim alibi per regnum, ne quae fruges e regno evehantur et divendantur. Metuit enim ne •annonae gravis sequatur Caritas. Nostri hoc aegre ferre, utpote ad quos ex ditione illius plurimae fruges invehi solebant. Scripserunt itaque ea de re ad Regem. Rex amice se excusavit non alia de causa se hoc fecisse quam propter caritatis metum. Nöstri ergo suis quoque prospioere cupientes interdixerunt in Sabaudia vicissim ne quid frugum extra suam ditionem evehatur. Genevenses, de suo corio ludi existimantes, mox diflamarunt nostros, quasi propter ipsos hoc edictum fuerit evulgatùm. 2 ) Neo dubito quin ad vos quoque aliquid huius rumoris pervenerit. Sed rêvera tantum hoc Regis edictum occasionem dédit ut nostri hoc sancirent, Genevensium nulla faota mentione. Quum ergo Genevenses apud senatum quoque nostrum ea de re conquererentur, facta est illls declaratio qua puto ipsos fore contentos. Sic nunc res habent. Interea feruntur varia, sed nescio quam certa, de consiliis regis de occupanda Gèveva. Item Cardinalem de Guysen creatum esse episcopum Genevensem, ut hac occasione insidiae ipsis parentur. Sed nibil certe hic affirmare possum. 3 ) Metuo ne contingat ipsis quod Constantiensibus. Nos vero quidquid ipsis contigerit, velimus nolimus, eodem aut forte etiam preiori involvemur malo. Bernae 24. lulii 1556. 2503. BULLINGERÜS CALYINO. I. H. tnns. Hortatur ut ad pacem concüiandam precious apud Deum agant pads studiosi, quum alia via iam proficere non posse videantur. Vermilius in PéUicani locum suffectus iam adest. Lutheranorum in Germania furiae principïbus placent. Lascus cum Brentio colloquutus est, sed frustra. (Ex autographo Aroh. Tarie. Pint. VI. Vol. 117b, 0lim Serin. C. Epp. Tom. 2, fol. 332. — Exstat quoque in Cod. Genev. 107«, fol. 88 et ap. Simlerum Vol. 88.) Clarissimo viro D. Ioanni Cal vino Genevensis ecclesiae fido pastori, domino colendissimo et fratri honorando et caro meo. S. D. Diu nullas ad te, honorande frater, literas scripsi, diu nullas a te accepi vicissim. *) Sed certo scio, nibilominus me diligi a te. Nam et ego te 2) Et fartasse non sine causa. MaUerus Bernensis, quantumvis milis index, tarnen a suorum partibus «tat. 3) Vani erant rumores quibus tarnen fides Genevae habebatur propter statum rerum inter utramque rempublicam minus faustum. 2503.1) Mireris eum N. 2492 nondum aeeepisse. Serait 2602.1) De fugitivis et foedere renovando. Paucissimapraehic plura quae Calvinus dudum reseiverat, de PéUicani sucbet Buchat VI. 185 sq. cessore, de Lasco, de Levero.

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de son église. Et après quaurez rescript audict M.<br />

Calvin porrez envoyer lediot escript ausdiotz frères<br />

de Vezell pour Hlec le soubsigner Et quieeulx après<br />

avoyr ce' fayt le nous envoyeroint pour iey aussi<br />

le soubsigner et lenvoyer puis après audict Seigneur<br />

espérant que le tout auroit bon succès. Cependant<br />

chiers &eres vous prions quavec nous vueilHez fere<br />

prières au Seigneur pour l<strong>ad</strong>icte église affin que<br />

Jesuscrist regne paysiblement partout Nous reoommandans<br />

tousjours aussi a TOZ sainctes prières<br />

Comme aussi nous avons souvenance de vous. De<br />

Capernaum le lô. Juillet 1556. par les vostres<br />

humbles frères dudict Lyeu lesquelz bien congnoissés.<br />

2502.<br />

HALLERUS BULLINGERO.<br />

Negotiationes cum Genevensibus usque pendent,<br />

variisque âe causis animi <strong>ad</strong> compositionem minus<br />

proclives, maxime etiam ex Begis edicto de non exportandd<br />

annona.<br />

(Excerptum ex autographo Archiv. Tarie. Plut. VT. Vol. 154,<br />

olim Serin. B. Bpp. Tom. 32, fol. 224. — Simler. Vol. 88.)<br />

Clarissimo viro D. Henrico Bullingero Tigurinae<br />

ecclesiae pastori fidelissimo domino et compatri honorando<br />

et oarissimo suo.<br />

G-enevense negotium pendet <strong>ad</strong>huc *) et quo magis<br />

cupimus consociari eo magis dissooiantur animi. Ad<br />

petitionem Genevensium nostri diem dixerant Paterniaci<br />

ut ageretur denuo de renovando foedere, et<br />

iam lecti erant legati : sed nescio qua de causa Genevenses<br />

denuo venire recusaverint. Interea accidit<br />

aliud. Gallus propter fruges nimio aestu solis deperditas<br />

mandavit in vicinia ditionis nostratum atque<br />

etiam passim alibi per regnum, ne quae fruges e<br />

regno evehantur et divendantur. Metuit enim ne<br />

•annonae gravis sequatur Caritas. Nostri hoc aegre<br />

ferre, utpote <strong>ad</strong> quos ex ditione illius plurimae<br />

fruges invehi solebant. Scripserunt itaque ea de<br />

re <strong>ad</strong> Regem. Rex amice se excusavit non alia de<br />

causa se hoc fecisse <strong>quam</strong> propter caritatis metum.<br />

Nöstri ergo suis quoque prospioere cupientes interdixerunt<br />

in S<strong>ab</strong>audia vicissim ne quid frugum extra<br />

suam ditionem evehatur. Genevenses, de suo corio<br />

ludi existimantes, mox diflamarunt nostros, quasi<br />

propter ipsos hoc edictum fuerit evulgatùm. 2 ) Neo<br />

dubito quin <strong>ad</strong> vos quoque aliquid huius rumoris<br />

pervenerit. Sed rêvera tantum hoc Regis edictum<br />

occasionem dédit ut nostri hoc sancirent, Genevensium<br />

nulla faota mentione. Quum ergo Genevenses<br />

apud senatum quoque nostrum ea de re conquererentur,<br />

facta est illls declaratio qua puto ipsos fore<br />

contentos. Sic nunc res h<strong>ab</strong>ent. Interea feruntur<br />

varia, sed nescio <strong>quam</strong> certa, de consiliis regis de<br />

occupanda Gèveva. Item Cardinalem de Guysen<br />

creatum esse episcopum Genevensem, ut hac occasione<br />

insidiae ipsis parentur. Sed nibil certe hic<br />

affirmare possum. 3 ) Metuo ne contingat ipsis quod<br />

Constantiensibus. Nos vero quidquid ipsis contigerit,<br />

velimus nolimus, eodem aut forte etiam preiori<br />

involvemur malo.<br />

Bernae 24. lulii 1556.<br />

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BULLINGERÜS CALYINO.<br />

I. H. tnns.<br />

Hortatur ut <strong>ad</strong> pacem concüiandam precious apud<br />

D<strong>eum</strong> agant p<strong>ad</strong>s studiosi, quum alia via iam proficere<br />

non posse videantur. Vermilius in PéUicani locum<br />

suffectus iam <strong>ad</strong>est. Lutheranorum in Germania furiae<br />

principïbus placent. Lascus cum Brentio colloquutus<br />

est, sed frustra.<br />

(Ex autographo Aroh. Tarie. Pint. VI. Vol. 117b, 0lim Serin.<br />

C. Epp. Tom. 2, fol. 332. — Exstat quoque in Cod. Genev.<br />

107«, fol. 88 et ap. Simlerum Vol. 88.)<br />

Clarissimo viro D. Ioanni Cal <strong>vino</strong> Genevensis ecclesiae<br />

fido pastori, domino colendissimo et fratri<br />

honorando et caro meo.<br />

S. D. Diu nullas <strong>ad</strong> te, honorande frater, literas<br />

scripsi, diu nullas a te accepi vicissim. *) Sed certo<br />

scio, nibilominus me diligi a te. Nam et ego te<br />

2) Et fartasse non sine causa. MaUerus Bernensis,<br />

quantumvis milis index, tarnen a suorum partibus «tat.<br />

3) Vani erant rumores quibus tarnen fides Genevae<br />

h<strong>ab</strong>ebatur propter statum rerum inter utramque rempublicam<br />

minus faustum.<br />

2503.1) Mireris <strong>eum</strong> N. 2492 nondum aeeepisse. Serait<br />

2602.1) De fugitivis et foedere renovando. Paucissimapraehic<br />

plura quae Calvinus dudum reseiverat, de PéUicani sucbet<br />

Buchat VI. 185 sq.<br />

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