opera quae supersünt omnia. - ARCHIVE OUVERTE UNIGE

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ram dare ne alii ounctationem afferant. Video
quam multa desiderari possint et antehac tibi scripsi
quam mihi displiceat minus liberaliter tractari hoc
negotium, non tarnen ideo videtur iusta tibi esse
recusandi causa quia si nondum Deo placeat ianuam
aperire, reptandum est per fenestras vel per exiguas
rimas penetrandum potius quam rei bene gerendae
facultas effluat. Audio quidem Regis matrem ita
esse tui audiendi cupidam ut sine multorum querimoniis
longius differre tibi iam integrum non sit.
Etsi autem magis te voluntarium esse mihi persuadeo
quam ut stimulis vel ulla exhortatione indigeas,
fratres tarnen nostros admonitos esse volo, si
quid inter principia titubatum fuerit vituperationi
fore obnoxios ac si in Senatu excitando non satis
alacres fuerint. Si expeditionem hanc suscipere in
animo sit, brevius iter erit per Burgundiam, sed
non tanti erit compendium, quin nos in transitu
invisas. 4 ) Vale, ornatissime vir et mihi venerande
frater. D. Bullingerum et omnes symmystas, fratres
mihi vere observandos, saluta diligenter meo nomine.
Dominus te spiritu suo regere pergat et suis donis
locupletare. Uxori quoque et familiae multam salutem
precor. Genevae 17. Augusti 1561.
Iohannes Calvinus tuus.
3484.
LE SÉNAT DE GENÈVE AU ROI DE
NAVARRE.
Recommandation de Th. de Bese envoyé au colloque
de Poissy. *)
(Minute originale de la main de Calvin. Arch, de Genève.
Lettres de la Seigneurie. Anne* 1561. — Bonnet IL 424. —
Trad. angl. IV. 207.)
Sire, nous avons receu les lettres quil a pieu
a vostre Majesté nous escrire. Nous ne scaurions
assez vous remercier de la bonne affection que de vostre
grace nous portez, et nous estimons bien heureus
davoir un tel prince qui nous soit si favorable.
Quant a spectable Theodore de Beee, nostre bon
pasteur et ministre, nous sommes contraincts de
vous confesser, Sire, que ca bien este a nostre
grand regret quil entreprint ce voiage, non pas que
nous ne faussions prestz et appareillez, Sire, de
nous emploier a vous faire service de nostre petite
faculté tant quelle se pourroit estendre. Mais nous
scavons quel dommage portera tant lEglise que
leschole pour son absence. Mais sil plait a Dieu
que son travail apporte tel fruict, comme nous devons
espérer, nous scavons bien quil nous convient
oublier tout regard particulier. Car nous devons
bien plus que cela a nostre Seigneur Jesuschrist
duquel nous tenons tout, et a son Eglise. Tant y
a, Sire, quen nous acquitant dune partie de nostre
devoir, nous avons este fort ioieus de faire service
a vostre Majesté. Car nous estimerons tousiours
un grand bien pour nous, davoir moien de faire
chose qui vous soit aggreable. Et vous prions,
Sire, quil vous plaise prendre en garde une partie
de noz thresors en la personne de celuy quil nest
besoing de vous recommander.
Sire, après nous estre treshumblement recommandes
a vostre bonne grace nous supplierons nostre
bon Dieu conserver vostre Majesté en son estât,
lavoir en protection et laugmenter en tout bien.
Vos bien humbles et affectionnez serviteurs,
Les Syndicques et Conseil de Geneve.
3485.
CALVINUS PUS GALLIS.
Praefatio in suarum in Danielem praelectimum
ediiionem.*)
(Ex editione principe Genev. 1561. fol. Exstat quoque in
Thesauro Bezano éd. Gêner, p. 242, Laos. p. 506, Hanov.
p. 568, Chouet p. 330, Amst. p. 151.)
Iohannes Calvinus pus omnibus Dei cultoribus qui
4) Non Geneva transiü sed per Solodurum et Neoco-
regnum Christi in Gallia recte constitui cupiunt,
mum Her fecit.
S. D.
3484.1) Il est plusieurs fois question dams les Begistres du
Conseil de cette mission (21. Juillet. 5. 8. Août.) Nous donnerons
les extraits textuels dans les annales. Ici ü suffira,
pour déterminer la date de la présente lettre, de constater 3485.1) Mira canit de hoc dedications Henry T. III. 484
que la lettre du roi, demandant Bèse, était écrite le 12, qu'elle scü. Calvmum a proceribus Lutetiam vocatum fuisse, verum
arriva à Genève le 16, et que le 18 ü fut décidé en séance a suo senatu non dimissum hoc animi sui erga Gallos docu-
secrète qu'il partirait tout de suite et emporterait une lettre mentum edidisse. Fraudi fuit viro doctissimo quod autor
de recommandation rédigée séance tenante.
dieu in fine, sibi fas non esse stationem suam deserere.
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