opera quae supersünt omnia. - ARCHIVE OUVERTE UNIGE

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Grace et paix par Jesus Ohrist vous soit multipliée.
Amen.
Messieurs et très honnores pères, ces jours
passes messieurs du consistoire de Niâmes ont fait
assembler certains ministres, 2 ) de la plus grande
partie desquels j'ay esté renvoyé par devers vous
et ce pendant suspendu de ma charge, de laquelle
sentence je me suis porté pour appellant au prochain
synode provincial dautant que plusieurs des
frères nestoyent pas principalement serv... de nostre
colloque ne aucun de celuy de Montpellier : toutesfois
et pour estre réputé obéissant, non obstant
mon appel, j'avoie délibéré et du tout arresté avec
moy dacquiescer a leur advis, mais ne m'a esté
poussible dobtenir congé de nostre consistoire:
Ains m'ont requis de presoher comme de coustume:
ensemble quelques uns des frères reconnoissans ne
m'ont aussi conseillé d'en bouger. Parquoy j'ay
esté contraint de leur obeyr non sans grand regret
de ma conscience, craignant d'estre accusé de rebellion,
le vous envoyé la lettre des frères par
laquelle entendres de quoy je suis accusé. Quant
a moy je puis bien tesmoigner devant dieu que je
n'ay rien fait sinon pour un bon zèle et pour prévenir
beaucoup de scandalles qui pouvoient survenir,
et ce non pour seul, mais avec les consuls de
la ville: Comme l'entendres tout par nostre diacre
present porteur lequel cognoisses bien. Pour ce je
vous supplie, treshonnores pères, de me mander ail
vous plaist comment je me doive gouverner : si je
dois continuer de prescher ou bien désister. Car
j'ay beaucop de menaces de Nismes de jour en jour
jusques a ce que je seray excommunié et deschassé.
Voila en quelque perplexité je suys. Une chose me
console, c'est que comme Dieu m'a assisté jusques
a present par sa miséricorde qu'il le faira aussi
pour l'advenir. Ou sera l'endroit de prier leternel,
Messieurs et pères, vous tenir en sa grace pour
l'amour de Jesuschrist son fils. De Sauve le 13.
d'Aoust.
Vostre treshumble serviteur
Paris (?) Tartas.
2) Ménard, Eist, de Nimes IV. 280: Le consistoire de
Nîmes instruit de ces déportements délibéra le 16. da mois
de Juillet de convoquer à Nîmes tons les ministres de la province
pour déterminer ce qu'on avait à faire snr ce point, et
d'envoyer en attendant Pierre Maltrait à Sanve ponr y faire
les inquisitions nécessaires, et les rapporter ensuite an colloque.
Il fut ajouté qu'on écrirait là dessus an Sr. de Sauzet
qui était à la cour pour qu'il prévint les impressions fâcheuses
que les catholiques pourraient donner à ce sujet dans l'esprit
du roi contre ceux de la religion.
Calvini opera. Vol. XVIII.
3481.
VBRMDLIÜ8 CAL-vTNO.
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Denuo affirmai se paratum esse ad profectionem
m GaUiam si quid certius ex aula acceperit.
(Ex Appendice Loco, theol. Ed. 1580, fol. 580 v. Ed. 1587 p.
1135.)
Curavit legatus regius, 1 ) vir clarissimus, publicam
fidem regis Galliae 8 ) huo afferri. Quam quum
legerim iudicavi satis firmam atque idoneam esse.
Hlam BuUingerus utrique consuli ostendit: qui responderunt,
sibi videri iam rem serio agi, non tarnen
de profectione aliquid tantisper statuendum existimant,
dum aliquid hac de re scribatur ex Gallia
recentius. Quod etiam ex iis quae ad me scripsisti
iudicium tuum esse cognovi. Quod vero ad me attinet,
maneo in eadem sententia et voluntate quam
Berne*) fratri amantissimo hio sum testatus, et
proximis Uteris 4 ) tibi signifie»vi. Non muto animum,
sed in hac causa me polliceor alacriter facturum
quaecunque per gratiam Dei potero, nec mqram
ullam traham quam primum fuero dimissus.
De libellis 8 ) gratias ingentes ago. Illos per
occupationes adhuc non legi: sed ipsos minime dubito
pietatem et eruditionem vestrae officinae spirare.
Literas vero ad regem 6 ) perscriptas admodum
prudenter, tum legimus, tum libenter probavimus.
Nec dubites nos diligenter operam daturos ne vel
spargantur vel temere aberrent. Salutant vos Bullingerus
et caeteri symmystae. Deus te, vir ornatissime,
diu incolumem servet ac tuis laboribus
opulenter benedicat. 15. Augusti 1561. Tiguri.
3481.1) Matth. Coignet, gui Soloduri sedébat.
2) sàkum conductum. Turicenses usque de securitate
itineris dubitabant (Baum H. 184. 272 et App. 41. Schmidt,
Verm. 246.)
3) Qui d. 21. lui. Turicum venerat cum Claudio de
Pradélle, qui literas Navarreni et prmcipum protestantium
afferebat quibus Märtyrern ad colloquium mvitabant.
(Baum I. I.)
4) N. 3460.
5) Quosnam hic respieiat non assequimw. An de diatribe
contra Balduinum loquatur, tu videos.
6) Navarrenum?
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