opera quae supersünt omnia. - ARCHIVE OUVERTE UNIGE
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605 1561 A<br />
teur nommé Parran que ses semblables. Nous ne<br />
parlons point aussi de vostre jngratitude envers<br />
nous, laquelle se monstre aux plaintes que TOUS<br />
faites. Ce nous est assez davoir faict ce qui nous<br />
estoit possible. Doresenavant nous serons quictes<br />
de oe coste. Quant à ce que TOUS desirez Mr.<br />
Tachard, *) si TOUS le pouTez aToir nous n'en serons<br />
point marris. Quand il eust este pardeca, comme<br />
on vous l'avoit mal raporte, estant libre de sa<br />
charge, nous eussions tasché a l'induire de TOUS<br />
aller Teoir. Mais nous ne pouTons pas et ne debvons<br />
luy donner conseil de quieter l'église à laquelle<br />
jl est obligé, pendant qu'il y Toit fructifier<br />
sa peine et qu'elle le Teult retenir. Si on peult<br />
impetrer qu'il desloge aTec congé licite, il ne tiendra<br />
pas à nous qu'il ne TOUS aille servir. Cependant<br />
jl TOUS plaira renToyer bien tost nostre frère Monsieur<br />
de Faverge, comme nous pensons bien que<br />
vous n'en ferez pas grande difficulté.<br />
Sur quoy, Messieurs, après nous estre de bon<br />
coeur recommandez à TOUS et à TOZ prières, nous<br />
supplierons le père celeste TOUS tenir en sa garde<br />
et TOUS gouTerner par son esprit. Oe xj. d'Aoust<br />
1561.<br />
3476.<br />
LES MINISTRES DE GENÈVE A FAVERGE.<br />
Même affaire. La compagnie témoigne sa satisfaction<br />
au ministre qu'elle rappelle et lui offre une<br />
place dans le pays même.<br />
(Copie, 1. c. fol. 139 v.)<br />
La Compagnie a Mons. PaTerge ministre de<br />
Montauban.<br />
Trescher seigneur et frère, on a mal pense<br />
pardela que Monsieur Tachard fust yci. Encore<br />
qu'il y eust este, sinon qu'il eust este descharge,<br />
nous n'eussions pas ose linduire à quitter et abandonner<br />
l'église *) laquelle l'aime et en laquelle il<br />
2) Hist. eeeï. I. 846.- Deux iours après (26. Août) arrive<br />
de Geneve (à Montauban) Martin Taschard qui estoit du<br />
païs et avoit esté longuement désiré de ceux de l'une et de<br />
l'autre religion pour sa singulière preudhomie et plusieurs<br />
excellentes vertus desquelles il avoit tesmoignage devant mesme<br />
qu'il fust appelle à l'Evangile. Sa venne doneques apporta<br />
grand ioye à l'Eglise au milieu de la peur où elle estoit.<br />
3476.1) On n'apprend pas quelle était cette église.<br />
GUST. • 606<br />
travaille avec grand fruict. Toutesfois nous ne<br />
laisserons pas pour cela de l'exhorter que s'il peult<br />
obtenir congé de se retirer au lieu ou il est tant<br />
désiré, il contente ceulx au nom desquels TOUS nous<br />
en avez requis. Nous louons Dieu de vostre patience<br />
de ce que vous aTez continué jusqu'ici a<br />
faire vostre debvoir, combien que vous eussiez à faire<br />
a gens si délicats et difficiles a contenter. Mais<br />
d'autant que nous avons cognu par leurs lettres<br />
mesmes combien ils sont ingrats, nous avons trouve<br />
bon de vous mettre en oeuvre pardeca. C'est a<br />
Neydan au lieu de Me Jehan Perreri, 2 ) auquel il a<br />
este permis de retourner a Merindol qui est sa<br />
paroisse ancienne. Or, pour ce qu'il nous seroit<br />
penible de supplier à longue absence, nous vous<br />
prions de demander congé le plustost quil vous sera<br />
possible et vous mettre en chemin quant et quant.<br />
Surquoy après nous estre de bon coeur recommandez<br />
à vous et à voz prières, nous supplierons nostre<br />
bon Dieu vous avoir en sa protection, vous augmenter<br />
les dons de son esprit et vous ramener<br />
bientost en prospérité. Ce xi e d'Aoust 1561.<br />
3477,<br />
LE ROI DE NAVARRE AU SÉNAT DE<br />
GENÈVE.<br />
M presse le départ de Bèee pour le colloque.*)<br />
(Archives de Genève. Pièces historiques N. 1704. Signatures<br />
autographes.)<br />
Aux magnificques Seigneurs les sindic et conseil<br />
de la seigneurye de Geneve.<br />
Magnificques seigneurs. Ayant pieu a ce bon<br />
Dieu qui tient les couraiges des roys en sa main<br />
disposer ceulx du roy mon seigneur, de la royne<br />
sa mere et de son conseil aujourdhuy de telle sorte<br />
quil ny a moyen quilz ne recherchent pour apporter<br />
quelque bon accord sur les troubles qui se<br />
voyent de tous costez pour les diflerens et contro-<br />
2) Beg. de la Compagnie 5. Août 1560.- Merindol demande<br />
Iehan du Perey. Refusé. Arehinard, Genève ecclés.<br />
p. 36: 1561 lean Du Perril à Bossey et Neidan desservoit<br />
aussi Veirier, jnsqnes à oe que les Savoyards eurent le pays.<br />
Resta seul à Neidan. Si ces renseignements sont exacts les<br />
dispositions annoncées ici ont dû être changées.<br />
3477.1) Cette lettre fut provoquée par les scrupules du Sénat<br />
qui n'avait pas reçu d'avis officiel (N. 3474, not. 1).