opera quae supersünt omnia. - ARCHIVE OUVERTE UNIGE
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523 EPISTOLAE 3422—3425 524<br />
du passe vous supplie pour ladvenir que sy les<br />
frères par bon conseil et pour causes suffisantes<br />
ordonnent quelque chose de quelq'un des nostres le<br />
prenez en la bonne port. Ainsy que nous vous<br />
refferonz la solution des difficultés de lescripture et<br />
lautorite de former leglise du Seigneur aveq la supériorité<br />
dicelle. Aussy vous attendez vous aux<br />
églises lointaines de la police et de plusieurs choses<br />
moyennes qui sont a faire selon les lieux et meurs<br />
des peuples. Je dy. cecy pour lextremite d'aulcuns<br />
selon le scrupule desquelz il fauldroit pour un rien<br />
envoyer tous les iours vers vous. Je vous supplie<br />
au nom de Dieu que mescrivez tant pour moster<br />
de la fâcherie que jay prinse en oyant que vous<br />
auriez este mal contentz de moy que pour respondre<br />
au reste de ceste mienne lettre par laquelle je<br />
me recommande très affectionemenfc a vos prières.<br />
Je ne me puiz tenir de vous dire que jay veu tel<br />
advancement du royaulme de Dieu au pais de Oaulx<br />
que je ne pense estre la pareille en cartier du<br />
monde. Car si y avoit ministres lantichrist en seroit<br />
baslye en un mois. Dieu leur veuille assister.<br />
Le signeur perface ses haultz ouvrages. Amen. De<br />
Languerville ce 20 de Juin 1561 par vostre serviteur<br />
suscrit.<br />
3433.<br />
La Bocheplatte.<br />
MICHEL OHASTILLON A. SON ONCLE<br />
SEBASTD3N.<br />
Plusieurs de ses parents sont traduits devant le<br />
consistoire de Genève pour avofr défendu la réputation<br />
chrétienne de leur oncle.<br />
(Autographe de la Bibliothèque de Baie.)<br />
A M. Bastian Chastillon soyt donne a baie au fauxbourg<br />
de St. Aubant.<br />
Grase vous soyt et paix de par Dieu nostre père<br />
et de par le Sgr. Iesus Christ. Amen.<br />
Mon honcle après mes humbles recommandations<br />
faites a vous et a ma tante voutre femme a<br />
Natanael et la jeune ma cousine et a tous ceux de<br />
la maison de moy et de ma feme, ma tante Jeanne<br />
voutre seur et tous ses enfans se recommandent<br />
aussi fort bien a vos et a tous ceux de vostre<br />
maison scaches que nous nous pourtons tous bien,<br />
la grase a Dieu auquel prions quainsi soyt de vous<br />
tous amen. Mon honcle Mohs. Matieu et tousiours<br />
en prouvence lequel nous a mande que son labeur<br />
proufite fort grasse a ,Dieu et .quil doit venir a<br />
Geneve a ceste S. Michel. Ma tante Jeane et luy<br />
ont mis leur filz Jan a ung maître mercier au dessus<br />
de la fusterie lequel maitre et maîtresse se contentent<br />
fort bien Dieu grasse. Or ledit Jean alloyt<br />
un jor sur les prins de la fusterie la ou se trouva<br />
deux franscoys qui devisoyt ensemble et disoyent<br />
que vous estes heretioque, lequel Jean respondit et<br />
dit que non, quil avoyt este avec vous ung an et<br />
quil navoit vu en vous que chose crestienne et que<br />
vous esties aussi homme de bien que perconne de<br />
Geneve. Lesquelz franscoys suivoit Jan de pas a<br />
pas et lay vouloyt faire redire son propos et luy<br />
disoyt nas tu pas dit quil estoyt plus homme de<br />
bien que personne de Geneve: lors Jan dit non je<br />
ne lay pas dit. Quelques jours après ces deux<br />
Francoys menèrent M. Èaimon vers Jan et firent<br />
venir Jan et sa mere au Consistoyre la ou ils furent<br />
fort bien interrogue de beaucoup de poins par<br />
deux foys et mesme les menèrent 1 ) pour estre davantage<br />
interrogue en la maison de M. le Marqui<br />
et leur veulent faire croire que vous estes le plus<br />
meschant diable denfer, ce que ne voulons croire<br />
et avons tousjours maintenu voutre droit et quils<br />
ne luy croiroit point si on ne leur montre le contraire,<br />
ils dicent quilz feront quelle croye que vous<br />
estes le plus meschant diable denfert. Par quoy<br />
ma tante Jane et moy aussy vous mandons que<br />
vous vous donniez garde de Satan le grand tentateur<br />
quil ne vous tente point et sommes bien<br />
marry que ne parlâmes davantage ensemble, nous<br />
ne croions nullement que soyez tel que le monde<br />
vous dit estre. Mandez nous de vos nouvelles par<br />
le plus tost. A Dieu de Geneve ce 20 de Juin<br />
1561.<br />
par le voustre nepveux<br />
Michel Chasteillon.<br />
3434.<br />
SCHENOKIUS CALVINO.<br />
Mittit ei denuo libeïlum Lutheranam doetrinam<br />
asserentem recens editum.<br />
(Es autographo Ood. Genev. 196, fol. 152.)<br />
3423.1) mot iUisibk.