opera quae supersünt omnia. - ARCHIVE OUVERTE UNIGE
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521 1561 IÜN. 52$<br />
i<br />
donner vie longue et heureuse et ce quil conoistra<br />
par TOUS prières estre nécessaire. De Grenoble es<br />
prisonz dicelle ce xviii juing.<br />
Vostre oblige serviteur<br />
Pierre Girard dit Oorderi<br />
filz de M e geoys de Mpusider villier me veindrent prier et que-,<br />
rir. Me voiant audit lieu avoir ou bien memploier<br />
et me faire penser pour une griefve malladie de la<br />
quelle encor a present ne suis pas bien guary je<br />
me tein audict Moustier Villier et ayant prinz lad-;<br />
vis des ministres de Lislebone, Harfleu et du Hable<br />
. Pierre Girard notaire de Grenoble. aveq leurs lettres jescrivy aussy aux églises de<br />
Oaen et S. Lo et a quelques gentilz hommes aux<br />
quelz on mavoit dit que i'avoez affaire. Lesdites<br />
églises ayant entendu le fruict et la nécessité qui<br />
estoit en Caulx mescrivirent que puis que les assemblées<br />
estoient telles que de 3000 et de 5000.<br />
3423,<br />
Et puis que nous nous préparions de faire la S.<br />
Coene audit Moustier villier, Dz estoient d'avis que<br />
GODDARD A CALVIN.<br />
ie y attendisse la pasque, veu aussy que il ny<br />
avoit encor commencement deglise a Constances. Ce<br />
Nouvelles du mouvement religieux en Normandie. la veu je besoigne sy heureusement que des gens<br />
L'auteur se justifie à Végard de certains soupçons re au long catechises en assista a la S. Coene 850,<br />
latifs à son ministère.<br />
Aussy a quelques paroisses prochains pour un iour<br />
je fey exortation entre treze mil personnes. Puis<br />
(Autographe de la Bibl. de Genève MS. 197a, fol. 117.) me sentant quelque peu myeulx dispos je me fei<br />
porter a Caen. Ou les frères voulloient que ie de<br />
A maistre Charles Deppeville.<br />
meurasse tant pour ma santé que pour ce que leur<br />
Ville franche. peuple me desiroit. Toutes fois après quelques<br />
presches je passe icy. Ou faisant plus que force<br />
Iacques Goddard a ses très honorez et aymes pères ma malladie redoubla tellement quil me fallut aller<br />
et frères Charles Deppeville caephas V. *) et leurs faire mediciner a S. Lo. Maintenant me trouvant<br />
, compaignons Sal.<br />
un peu myeux ie memploie a gaigner pais en fort<br />
grande estendue, car il me fault ministrer aux Bri-<br />
Tresohers frères. Quand ma femme et mes enquevilles, Sauvigny, S. Denis, Vaudebec, aux lanfans<br />
ont este descenduz jusques icy j'ay entendu des de Coustances, Languerville, Gaure, Sourdeval,<br />
par eux qu'on m'avoit accuse vers vouz et que de sorte que ma charge est de plus de six lieues<br />
vous ayoiez este offencez de ce quayant este par destendue. Et me fault tel iour marcher 8 lieues,<br />
vous ordonne et envoyé a Constances je me seroez encor vay ie assaillir Haulteville, un S. Barnabe et<br />
trop long temps arreste au pais de Caulx. Je voy Graieville, je fay ce que ie puiz et plus que force.<br />
bien que n'avoez tenu la lettre que je vous avoez Or ie pense quil soit passe un homme de Noyers<br />
sur ce envoyée, par quoy vous prie prendre ceste vers vous qui vous demandera ou a demande un<br />
cy pour ma purgation.<br />
homme; Et que cedit homme soit pour mettre en<br />
Quand ie parti daveq vous ie dy a Joan Girard<br />
mon lieu. Et que ie men aille tenir a Caen dou<br />
quil m'ëstoit nécessaire passer par mon pais prez de<br />
ie pourre ministrer ausdit Noyers a Baron et Villy.<br />
Rouen. Je dresse donq mon chemin par la cour<br />
Je men remetz a lordre des frères. Sur le tout je<br />
qui estoit a Fontainebleau ou ie trouve cinq des<br />
vous prie dentendre que quand vous me ordoniez<br />
principaux gentiz homes auxquelz i'avoez affaire<br />
vous me dittos que ie men alloez a Coustances que<br />
qui aussy saccorderent voluntiers que ie passasse<br />
je oognoissoie et ou jeusse peu estudier et ministrer<br />
par mon diet pais. Mais ayant trove en cest<br />
en moyen travail. Mais il ny a encor moien dy<br />
diète cour plusieurs poursuivans pour le bien de<br />
entrer. Je ne voy moien de pouvoir suffire a sy<br />
la religion ie y seiourne 3 iours pour solliciter pour<br />
grande estendue, en temps diver. Car je suis vieil.<br />
ledict affair et sentant une malladie qui me pressoit<br />
Je suis grève et fort afoibli du mauvais temps quil<br />
en party: et tant sur rivieres que chevaulx me<br />
ma fallu endurer aux montaigues de Piedmont Je<br />
feiz porter a Paris et Rouen, voire jusques au lieu<br />
scay que quand vous envoyez gens en besoingne<br />
de ma nativité. Ou je trouve bien 800 personnes<br />
cest souvent a des lieux a vous iucogneuz. Et vous<br />
qui mattendent entre lesquelz je fei exortatious<br />
suffit quilz soient ydoines suffisans et de bon tes-<br />
tous les iours continuant tant audict heu quaux<br />
moignage. Au reste vous reposanz sur la prudence<br />
paroisses oirconvoisins. Sur le 12 jour les bourdes<br />
ministres et églises voisines des lieux ou les<br />
envoyez a ordonner du ; reste. Mais que tout soit<br />
a plus grande edification. Parquoy mestant purgte<br />
3422.1) ». e. Petrus Viretus.