opera quae supersünt omnia. - ARCHIVE OUVERTE UNIGE
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453 1561 MAL 454<br />
deux poinotz. LUD est de quelques letres que Mr.<br />
Nicolas Parent" 1 ) vous a voulu produyre au nom<br />
de Mr. Chrestophïe pour vous donner a entendre<br />
quil estoit appelle par vostre sceu. Lautre de ce<br />
que nous vous avons escript par Mr. Pierre Fornelet<br />
allant a vous. 3 ) En quoy voyons que la cause<br />
de vostre fascherie na esté sinon pour avoir este<br />
mal jnformez.<br />
Car quant au premier poinct voicy comme il<br />
en va. Le cousin de nostre cher frère Mr. Guillaume<br />
Farel accompagné de deux aultres venant<br />
vers nous pour demander ung ministre pour Dignes<br />
nous dist quil avoit conféré de ce avec vous, et<br />
les frères estans assemblez pour ceste affaire leur<br />
ottroyerent maistre Nicolas Parent a cause quil estoit<br />
libre sans avoir aucune charge. Et ce jourdhui<br />
ayans demandé a maistre Ckrestophîe sil vous avoit<br />
escript de ceste affaire avons trouvé que ne luy<br />
ny aucun aultre dentre nous vous en a escript.<br />
Seulement nostre cher frère Mr. Guillaume escripvoit<br />
par luy a leglise a laquelle il alloit. Nous ne<br />
scavons si cestoient ces letres la que ledit Nicolas<br />
vous a voulu produyre.<br />
Quant au second de ne vous avoir escript par<br />
nostre frère le diacre, la cause a este que ledit<br />
ayant receu letres de Mr. Giles*) nous demanda<br />
destre envoyé de quoy nous fusmes d'advis dautant<br />
que la vocation ne nous sembla assez legitime et<br />
exhortasmes ledit Fornelet de demeurer en sa charge<br />
attendant plus claire vocation. Lautre congregation<br />
generale suyvante ledit insta derechef pour avoir<br />
son congé et nous pria de pourvoir en son lieu et<br />
quil esperoit en brief destre appelle. Auquel respondismes<br />
que ne le voulions ny envoyer ny retenir<br />
et que sil sen alloit ainsi ce seroit sans nostre<br />
adveu. Neantmoins ce pendant quavions homme<br />
propre pour pourvoir en son lieu voulusmes bien<br />
faire election en condition si ledit Fornelet sen alloit<br />
ou estoit appelle le frère esleu luy succederoit.<br />
Or ledit entendant nostre response voulut aller vers<br />
vous pour consulter de son affaire et ne fusmes<br />
dadvis de vous escripre a cause quil ne se vouloit<br />
tenir a nostre conseil, et sommes marrys si ledit<br />
vous a informé autrement. Car ce que desirons le<br />
plus est dentretenir la bonne amitié et union avec<br />
vous.<br />
Au reste ce jourdhuy nous luy avons ottroyé<br />
ce poinct avec vous considerans le grand désir quil<br />
a de semployer en la nouvelle moisson que sil peult<br />
2) Pasteur à Neuchâtel (N. 3381).<br />
3) se rendant à Lyon (ibid.) Ultérieurement il se trouve<br />
à Châlons sur Marne. {Voyez la lettre de Saussure du 13<br />
Sept.) 4) Un ministre de ce nom si trouve à Bordeaux en<br />
Bée. 1658, Vannée suivante à Montaigut (Gaberél I. 197).<br />
avoir son congé de monsieur le gouverneur et de<br />
Messieurs du conseil nous consentons quil se retire<br />
vers vous pour estre envoyé ou congnoistres quil<br />
sera expedient. Et auoun dentre nous au nota de<br />
lassemblee luy assistera pour demander sondit<br />
congé. Ce pendant le present porteur que nous<br />
espérions mettre en son lieu nous a déclaré que<br />
son affection estoit plus de servir aux églises de<br />
franco que de sarrester par deçà. Et aussy M e .<br />
Enard 6 ) en fait mention en ses letres et le desire.<br />
Parquoy navons voulu empescher la vocation laquelle<br />
il avoit plus a cueur. Attendu aussy quavons<br />
aultre personne assez propre pour succéder<br />
audit Fornelet si ainsi est quil puisse obtenir son<br />
congé. Et en tesmoignage de la coniunction que<br />
desirons et avons tousiours taschè dentretenir avec<br />
vous nous vous adressons le present porteur qui<br />
sen va vers Mr. Enard si vostre advis nestoit de<br />
lenvoyer alleurs comme nous ne doubtons que ledit<br />
frère ne se soubmette du tout a ce que luy conseillerez.<br />
Et a ce ferons fin prians leternel quil vous<br />
augmente ses dons et graces et vous maintienne<br />
longuement en prospérité pour lentretenement de<br />
son église. De Neufchastel ce 15. de may 1561.<br />
Vostre humble frère Jaques Sorel<br />
au nom de tous.<br />
3391.<br />
BRENTIUS MARBACHIO.<br />
Agit de dissidio in schola Argentoratensi exorto<br />
et docet principiis dbstandum esse. *)<br />
5) Il accompagna Farel dans le Dauphiné {Lettre du<br />
l r Nov.) et resta comme ministre à Grenoble de 1561 à 1563.<br />
8391.1) Pertinet haec epistola ad controversiam inter Zanchum<br />
et Marbachium ortam m. Febr. 1561. lue <strong>quae</strong> de Antichristo<br />
docet scriptura non ad papam referenda putabat, in loco de<br />
praedestinatione strictius Calvinismum vinâieabat, electos nunquam<br />
gratia excidere posse, reprobatos nunquam salvos fieri<br />
posse affirmantem, denique ubiquitatem corporis Christi negabat.<br />
Quae <strong>omnia</strong> ex schedis scholasticorum congesta Marbachius<br />
Sturmio rectori proposuerat, hic vero Capitulo Thomano.<br />
Quum autem Marbachius etiam e suggestu Zanchum impetiisset,<br />
conventus ecclesiasticus controversiam utpote dogmatical»<br />
ad suum forum trahere voluit- lam gliscente discepiatione<br />
etcteri theologi ab alterutra parte de sua sententia interrogati<br />
sunt, Marburgenses, Heidelhergenses, Tubingenses, Basileenses,<br />
Bullingerus, Martyr; quid quod et principes de dirimenda<br />
lite sollicitati sunt, inter quos dux Christophorus. Tandem<br />
concinnata fuit formula consensus qua conciliatio aliqua ad<br />
tempus, saltern in speciem, procurata est. Sed Zanchus a.<br />
1563 Argentorato relicto Glavennam vocatus concessit. Vide<br />
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