opera quae supersünt omnia. - ARCHIVE OUVERTE UNIGE
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439 EPISTOLAE 3381—3383 440<br />
nelot l ) soit venu vers nous, pour une matière de<br />
ei grande importance, sans avoir lettres de vous,<br />
lesquelles ! nous déclarassent vostre intention'. Vray<br />
est quil nous a mis quelques raisons en avant, lesquelles<br />
nous laissons à vostre discretion. Tant y<br />
a que nous sommés contraints de vous declarer<br />
quil nous semble bien que si vous esties tels que<br />
inöüs-'ebiumes; nous communiquerions enséïhble'pltiâ<br />
rondement. Quand Maistre Nicolas 2 ) passa nagueres<br />
par ci, il nous'voulut faire à croire quil estoit<br />
appelle par vostre sceu et consentement, de quoy<br />
il« voulut produire letres de maistre Christofle, 8 )<br />
lesquelles nous rie voulusmes point voir, pour Crainte<br />
dentrer en contention, sachans quil nen estoit 1 rien.<br />
-Maintenant; il semble que vous faciès tout le contraire.''f<br />
Car selon le récit de nostre frerô maistre<br />
Pierre Fornelot, vous estes contèns quil söiteinploye^ailleursi.<br />
; ' III semble aussi par quelque brevet<br />
qui' 'nous' ai este monstre, que vous ''aye's' élu sous<br />
condition' uri homme en sa place.' Ce pendant' rien<br />
de certain ; quant & -nous, (pour savoir comment il<br />
nous^yî faut> conduire, Puis quainsi est, nous vous<br />
dirons en bref ce que desia nous avons respoûdu<br />
sur ce fait. Quand on nous a parle de maistre<br />
Pierre Fornelot, nous requerrant, sil estoit possible<br />
de moyénner quil fust envoyé en quelque lieu,<br />
nous ayons respondu simplement quil ne se faloit<br />
point adresser a nous, mais a lEglise a laquelle il<br />
estöit obligé. Et"daütant quil né nous estoit licite<br />
dentre^réndré sur vous, que devant toutes choses<br />
on devoit en avoir vostre iugement par lequel il fust<br />
mis en liberté. Persistans donc en cela, nous ne<br />
povons dire autre chose sinon quil pourrait bien<br />
estre employe en lieu auquel son labeur seroit<br />
bien profitable, pour avancer le regne de nostre<br />
Seigneur Iesus Christ. Ainsi quand il sera quite<br />
de la vocation a laquelle il est auiourdhuy astreint,<br />
il;y' a7bien.lieu ailleurs ou il seroit: bieri requis.<br />
'>.v'l<br />
3381. l\'J?ie,i;re fornelet. ofîginqdre^ Normandie commença<br />
en Oct. 1546 de prescher à Lion en une maison •particulière<br />
à 14. on 15 personnes, tous bons marchans et hpmmes d'ap-<br />
était devenu 1 'dtàtré 1 à NeùèhâteV' L'appel ' qui se faisait entendre<br />
de tontes les parties de la France, on les villes et les<br />
campagnes, demandaient des ministres, ne pouvait past rester<br />
sans éçnô chez ks réfugiés français, qui servaient,au dehors.<br />
Dans leur impatience ils négligeaient de rechercher le 'donséiitement<br />
de lenrs églises comme l'exigeaient les règles de la<br />
discipline. Fornelet espérait peut-être obtenir plus facilement<br />
un congé par l'intermédiaire de la Compagnie de Genève,,. La<br />
claèse de Neuchâtel de son côté ne parait pas avoir observé<br />
les 'formes prescrites. Fornelet se rendit en Champagne.<br />
(Voirait 6. Octobre.) Bulletin XII. 359.<br />
... 2) Parent, ministre de l'église de Neuchâtel paraît avoir<br />
été'dans te même cas que Fornelet.<br />
3) Libertet. ><br />
Seulement que vous le permetties, et quil ait congé<br />
de ceux äusquels il est debteur, a savoir du prince^<br />
et des seigneurs du conseil. Quand nous aurons<br />
tel tesmoignàge, nous avons si grande nécessite de<br />
gemî propres pour servir fidèlement a lEglise de<br />
Dieu, quil ne tardera pas un iour quil ne soit mis<br />
en oeuvre. Le frère que vous aves reserve pour<br />
successeur a promis de ne point faillir a se rendre<br />
vers vous, en cas que vous trouvies bon de ' donner<br />
congé a maistre Pierre Fornelot.<br />
Surquoy, tresohers frères, après nous estre re L<br />
commendez a vos bonnes prières, nous supplierons<br />
Dieu de vous avoir en sa garde, vous gouverner<br />
tousiours par son Esprit et vous augmenter en tout<br />
bien. De Geneve ce v. de may Mvlxi.<br />
Yostre humble frère et entier amy,<br />
Iehan Calvin, pour tous.<br />
3382.<br />
L'ÉGLISE DU VIGAN AUX MINISTRES DE<br />
GENÈVE. .<br />
Demande d'un pasteur-<br />
(Autographe de la bibliothèque de Genève. Vol. 197i>, fol. 85.<br />
' • : - Bulletin XVII. 48.1.) , r '<br />
A nos t^eshonores pères les ministres dé<br />
Geneve.<br />
•... I ....... a Geneve. :<br />
La miséricorde la paix et charité >de nostre Dieu<br />
; vous aoit multipliée. ,<br />
Tréshonorés Peres au moys doctobre dernier<br />
passe nous avyôns envoyé homme expressément avec<br />
missive par laquelle vous advertissions que Dieu<br />
ayant par sa grace chasse une grand partie dés<br />
erreurs ausquelles avions esté plongés par le passé<br />
auroit aussi par sa grace et par les ministres circumvoisins<br />
ediffie en ceste ville du Vigan ') Trille<br />
principalle et chef de Ce Pais une esglise iusques<br />
au nombre de mil cinq cens personnes centré les 1<br />
quèlz y a de > gens litterés mesmes aux ! sainotes<br />
scriptures. i! Lequel pourtour estant de' retournons<br />
à réfféré que