opera quae supersünt omnia. - ARCHIVE OUVERTE UNIGE

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nous en aurions encores cinquante a peine pourrions
nous satisfaire à la moitié des charges qui sy présentent
Au moyen de quoy suivant vostre conseil
•avons envoyé quelques jeunes gens à Geneve pour
se preparer au ministère, et des a present y envoyons
les presens porteurs desquels pourrez mieulx
, entendre les graces et la prospérité que Dieu nous
faict veoir en ces lieux. A raison de quoy ne vous
,retiendray plus longuement pour le present: si ce
n'est que ie vous presenteray tant l'humble recommandation
de nostre église que de tous les pasteurs
de ceste province. Comme ien ay prins la charge
au Synode provincial tenu en ceste ville le premier
de mars Et sur ce ie prieray Dieu quil luy plaise,
Monsieur et père, vous conserver aux siens, à sa
gloire éternellement.
De Xaintes ce sixiesme de Mars 1561.
Vostre humble et obéissant filz
C. Boissiere.
3355.
BLAURERUS BÜLLINGERO.
Laudat Calvini libeUum contra Heshusiwm,
(Ex autographo Âroh. Turic. Pint. VI. Vol. 163, olim Serin.
B. Epp. Tom. 28, fol. 497. —Simler Vol. 99.)
D. Bullingero suo.
S. Remitto Calvini libeUum *) quo meam tibi
fidem libèrent, nec fallam tuam exspectationem,
quanquam non totum perlegere licuit, sed bonam
tarnen partem, unde reliqua facile qualia sint eoniioio.
Valde mirabor Heshusii impudentiam si ruraum
pugnaturus prodeat: adeo misère confossus et
excarnificatus. Utinam vero ad sanam mentem rediens
quam primum resipiscat.
7. Martii 1561.
T. Ambr. Bl.
8866.1) Düuddam explicationem doctrinae de coena etc. {Opp.
T. IX.).
3356.
CHERPONT OALYINO.
Satis obscure agit de turhis a monacho quodam
ecclesiae suae parotis, item öbscurius etiam de causa
nescio qua matrimoniali. ')
(Ex antographo Cod. Genev. 196, fol. 109.)
Monsieur Monsieur Despeville.
S. Dici non potest, domine, quantas turbas,
quantas tempestates in hac urbe cucullatus quidam
monachus exoitavit: ac eo ipso gravius angor quod
videam pauperculam ecclesiae plebem huiusmodi
monstri fascinis ac theenis * sie corruptam ao distractam,
utvix ad sanam mentem, nisiDeus pro bonitate
sua summum manum admoveat, reduoi posait
Sed malo te omnia (ne Uteris meis offendam) ab eo
qui me comitatus est cognoscere. Fideliorem Interpretern
huiu8ce status habere non potes : nee vereor
ne non pondus addat narrationi patriae pietas. Caeterum
negotium eius ita transactum est, ut nihil in
eo restare putem, quominus illius opera et fide in
omnibus uti possitis. Non omnino falsus fuit rumor
sponsionis matrimonialis: sed deprehendi omnia
malignitate quadam aut invidia meretricis, maxime
ut sibi liberorum cura adimeretur, fictitia fuisse.
Quarum rerum testimonia vera ac obsignata cum
literis consilii congregationia nostrae exhibere vobis
poterit. Amplius super hac re quod scribam non
3356.1) Eue per tinere videntur notitiae sequentes-Synode not.
d'Orléans 25. Avril 1562 Faits partie. Art. 8. Aymon p. 25:
Sur la remontrance faite par l'église de Poitiers tonohant
l'appel interjette par le peuple de Londnn de la sentence dn
concile provincial de Poitou, tenn à Niort, concernant le fait
de Mathurin Sibelleau, le dit appel signifié à l'église de Poitiers
de la part dn penple de Loudun, vues et considérées les
sentences tant du concile provincial tenn à Partenay, quo dn
concile de Niort, le présent conoile renvoie la connaissance de
cette canse an synode provincial de Tonraine prochain pour en
jnger définitivement etc. Fortassis haec referenda ad cucnllatnm
illum de quo noster in sua epistola. Lièvre p. 93: Un
moine défroqué troublait depnis assez longtemps l'église de
Loudun, dans laquelle il s'était formé un parti, et aspirait an
ministère, quoique, au dire de Calvin (v. Bonnet p. 464), il
méritât plus d'être pendu en un gibet que de monter en
chaire. Le ministre La Gaucherie, précepteur dn jeune Henri
de Navarre, était déjà venu pour y rétablir l'harmonie. Le
moine s'était retiré, mais avait conservé des partisans qui le
rappelèrent et manifestèrent l'intention de demander au Synode
de l'adjoindre au.ministre Cherpont qui exerçait à Loudun,
(vide ad 15. Maiï). Le synode d Orléans s'occupa en effet
de pacifier un différend entre les membres de cette église et
un nommé M. Sibellean. Cette affaire, portée déjà devant
deux synodes provinciaux, fut renvoyée à celui de Tonraine
pour là terminer. Mais les faits ne sont pas assez précisés
ponr qn'on puisse dire s'il s'agit du même personnage.