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615 ADDENDA ET CORRIGENDA. 616
en Gascogne et Pierre Henry de Barran, connu
en Bearn sous le nom de maistre Henri, dont
les predications commencèrent avant le mois de
mars 1557 (v. st.) dans l'église de Nay. Par
lettre du 16. fevr. 1559 (v. st.) Antoine de
Bourbon et Jeanne d'Albret lui ordonnèrent de
prescher le caresme à Nay etc. Comp. p. 84
suiv. et Olhagaray, Hist, des comtes de Poix.
P. 1629. Haag I. 263. (N. 2956. 3030. 3061).
2870. Cette confession, ainsi que les autres pièces
relatives au procès de Gentilis, vient d'être
publiée par M. Henri Fazy dans le Tome
XIV. des mémoires de l'Institut national
Genevois et séparément. 1879. 4.
2886. Not. 6. Pierium dudum sùspicati sumus Hispanum
fuisse, proprie Perez dictum, de quo
Beza in Iconibus. Oalvini catechismum hispanice
vertit. Eiusdem cornes fuitFrancofurtum
proficiscentis. lam certissime id affirmare
audemus ab ill. Boehmero edocti, viro in rebus
bispanicis illius saeculi quam maxime
versati.
2919. Not. 6. Colladonus quidem Gentilem Nonis
Sept. Geneva a'ufugisse dicit: verum a. d.
XVI. Cal. Oct. adhuc adfuit teste Commentario
senatus fol. 286.
2946. Not. 4. Duo erant fratres Bidenbachii, alter,
qui hic laudatur, Eberhardus erat superintendens
Vaihingae et inde ab a. 1560 Bebenbausiae,
cf. Duvernoy p. 278. Eundem habebis
N. 3280, not. 3. Alter Balthasar concionator
aulicus Stuttgardiae Brentio successit
in summo episcopatu (Probst), vide
3489, not. 7 et 3530, not. 4.
2955. An Villerochius qui ap. Metenses agebat idem
fuerit atque ille qui antea (N. 2819. 2851) in
aula Navarrena commorabatur, et ille qui
postea in Aquitania rem habuit cum synodo
(N. 3464. 3469. 3543. 3620) et dimissus fuit,
ambigi potest. Interea diversos fuisse nullis
certis argumentis probari nobis videtur.
2969. Not. 4. Vix affirmare ausimus ministrum
hune du Buisson eundem fuisse ac Io. de
Bosco qui saepius alibi occurrit. Teste Hist,
eccl. I. 56 fuerat hic olim Iacobita apud
Bituriges, a. 1547 minister Uxelloduni (ibid.
p. 166). Tononii eundem obvium habemus
N. 3035, not. 3, unde Lausannam vocatus
postea (N. 3787, not. 1) in Occitaniam se
contulit. Anno 1562 eundem Hist. eccl. I. 873
in oppido Puy Velaunorum ministerio functum
sistit.
3005. Notre texte a été copié sur celui publié par
Crottet parce que nous n'avions d'abord pas
jugé nécessaire d'insérer cette lettre dans
notre recueil. Nous la reproduisons ici d'après
l'autographe du MS. de Genève 121, fol. 3,
le texte de Crottet s'étant trouvé très-fautif.
(Les corrections en italique.)
A Monsieur Monsieur du pont au chasteau
de S. Gervaix.
Monsieur ie vous escri en particulier comme
escrivant a tous messieurs vos frères, ce que
cause la familiarité que m'avez pourtee de
pardéla. Par ceste présente ie vous advertis
donc tous qu'a mon arrivée (qui fut
seullement le 13. de décembre, tant pour
l'incommodité du temps que pouroe que i'ay
veu en passant les trois principales Eglises
de Berri, lesquelles croissent graces au Seigneur)
ie ne trouvay pas Mr. mon frère Pane
car il estoit aile a Poictiers. Luy arrive il
me présenta au consistoire un vendredi 16
du susdit mois, la ou il fut arreste que ie
ferois trois exhortations assemblant noz quentons
qui sont cinq en nombre, en trois assemblées
afin que tout le corps de l'église
m'ouist avant ma reception. Ce que fis
ledit Vendredy Samedy et Dymanche suyvantg
qu'estoyent le 16, 17 et 18 du susdit mois.
Et s'est grace a Dieu l'Eglise aucunement contentée
de moy, ioinct aussi que Mr. pane mon
frère remonstra que n'estois exercé à la predication
ce que de l'autre costé a fait que i'ay
este supporté. Au reste, Messieurs, i'ay veu
une telle assemblée et en si bonne disposition
et sainct ordre qu'elle a liberté jusques au
Baptesme et Mariage pur et jmpollu de superstition,
et jusques à l'enterrement de noz
mortz a la manière de par delà, ce que i'ay
veu quant aux trespassez, et desia plusieurs
fois moymesmes pratiqué quant aux Baptesmes
et mariages. Enquoy nous avons matière
et occasion de glorifier nostre bon Dieu,
Lequel aussi estend tellement sa Benediction
sur ceste ville que les Papistes et nous vivons
en telle paix les uns parmi les autres qu'on
jugeroit que nous ne sommes qu'un corps,
mesmes a nostre exemple et exhortation se
chastient aucunement de leurs vices comme
des juremens jeux et autres, ce qui nous fait
espérer que le Seigneur en adjoindra tousiours
quelques uns a son trouppeau. Au demeurant,
Messieurs, i'ay esté humainement
receu de Mr. Pane mon frère, lequel m'a
logé en sa chambre et y demeurons ensemble,
là ou ie n'ay point faute de Livres, car il
en est bien garni. J'ay aussi esté fort bien
receu de toute L'assemblée, à laquelle j'espère
aidant Dieu proufßer, L'édifiant de mon