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Y-mail 37 FR - août 2021

HÔPITAL DE JOUR DOCTEUR

HÔPITAL DE JOUR DOCTEUR JOHAN FIERENS (CHIRURGIE GÉNÉRALE/ABDOMINALE) « La chirurgie des tissus mous et les interventions en proctologie sont devenues des procédures courantes en hôpital de jour. On y traite aussi les hernies inguinales, par laparoscopie ou opération ouverte. Il arrive parfois même que l’on y pratique une opération de la vésicule biliaire, mais pas toujours. La sécurité passe avant tout. » DRE ANNELEEN VERBRUGGHE (UROLOGIE) « Nous pratiquons ici une grande variété d’interventions mineures: vasectomie, réparation d’hydrocèle, élimination de calculs urétraux… Depuis peu, la pose d’un neurostimulateur contre les fuites urinaires peut aussi se faire en hôpital de jour. » 63 collaborateurs (hors médecins) DOCTEUR OLIVIER BROUCKAERT (GYNÉCOLOGIE) « En gynécologie aussi, la tendance est à pratiquer un nombre croissant d’interventions en hôpital de jour. C’est de plus en plus souvent le cas pour la chirurgie mammaire, la stérilisation, l’ablation des ovaires et parfois l’hystérectomie. Chaque dossier est bien sûr évalué au cas par cas afin de garantir une sécurité optimale pour les patientes. » DOCTEUR JENS VANBIERVLIET (ORTHO) « Les interventions fréquentes en hôpital de jour sont les arthroscopies de l’épaule et de la hanche, l’arthroscopie du genou et presque toutes les interventions à la main et au pied, comme la libération du canal carpien, la libération du doigt à ressaut et la correction de l’avantpied. Même la pose d’une prothèse de hanche peut se faire en hôpital de jour, moyennant un suivi strict et une bonne communication. » 8

+35% d’interventions en dix ans Docteur Fierens et docteur Sohier même. « C’est rassurant. S’ils me laissent partir ce soir, c’est que l’intervention n’est pas trop lourde. » Le docteur Stefan Sohier reconnaît cette réaction : « C’est le raisonnement de nombreux patients à leur arrivée à la clinique de jour. Il est plus agréable pour le patient. Cela rend les soins plus accessibles tout en réduisant l’anxiété et le stress. Autre avantage : l’anesthésie locorégionale a un impact plus limité pour le patient. » PLUS JEUNES ET PLUS ÂGÉS La chirurgie de la cataracte est un des grands classiques de l’hôpital de jour. L’anesthésiant est administré sous forme de gouttes dans l’œil et trois heures après l’intervention, le patient peut rentrer chez lui. Les vasectomies, les hernies inguinales ... la tendance est claire : l’hôpital de jour va attirer de plus en plus de patients. L’âge des patients évolue à la fois vers le haut et vers le bas. Parallèlement à cela, la palette des interventions pratiquées se diversifie elle aussi. Dr Jan Somers : « D’une part, nous devons abandonner notre ancienne façon de penser. Certaines interventions peuvent vraiment être réalisées en hôpital de jour et nous devons nous adapter à ces possibilités. D’autre part, je me demande constamment si nous avons atteint la limite. La sécurité passe avant tout. Cela nécessite d’évaluer la situation individuelle de chaque patient. » Le suivi est assuré en grande partie par le médecin généraliste et les soins à domicile. On attend donc beaucoup des soins de première ligne. Les points d’attention sont la douleur et le soin des plaies, mais le suivi doit aussi porter sur la nutrition, les médicaments et les antibiotiques. Dr Jan Somers : « On n’a pas une infirmière ou un médecin hospitalier qui passe toutes les deux ou trois heures au chevet du patient pour vérifier tous ses paramètres et discuter avec lui. C’est là que se situent les limites du système. Le patient doit être capable d’exprimer ses symptômes et il doit pouvoir compter sur son entourage à domicile. Si ces conditions ne sont pas remplies, nous ne sommes pas autorisés à le laisser repartir et nous recommandons une hospitalisation. » SUIVI PAR TÉLÉPHONE Plus tard dans l’après-midi, nous voyons Bart repasser devant le bureau des entrées. Il lève le pouce. Tout s’est bien passé. Il a reçu une lettre destinée à son généraliste et au personnel soignant à domicile, avec tous les soins postopératoires nécessaires. Parallèlement à cela, toutes les informations ont aussi été envoyées au médecin généraliste. Dr Stefan Sohier : « Nous laissons le patient entre les mains expertes de son médecin généraliste et de l’équipe de soins à domicile. Nous travaillons par ailleurs sur un plan de soins plus large. Notre objectif est d’appeler nos patients par téléphone quelques jours après l’opération pour leur demander si tout se passe comme promis. De cette façon, nous montrons au patient que nous nous soucions de lui et il n’a pas l’impression d’être abandonné à son sort. Nous espérons déployer ce nouveau plan à l’automne ». 9

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