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Y-mail 37 FR - août 2021

VISITE D’EXPERTS SEP

VISITE D’EXPERTS SEP Le service de neurologie du centre hospitalier Jan Yperman Ziekenhuis va collaborer avec le Centre national de la sclérose en plaques (NMSC) de Melsbroek. Les médecins de ce centre se joindront plusieurs fois par an aux neurologues du centre hospitalier Jan Yperman dans le cadre d’une concertation multidisciplinaire sur les patients SEP. 12.000 Belges sont atteints de SEP 60% dont 60 % de femmes La sclérose en plaques est une affection chronique grave. Des médicaments nouveaux permettent aujourd’hui de mieux la contrôler et d’améliorer nettement l’espérance de vie des patients. Cette maladie reste cependant une affection complexe et hétérogène qui nécessite un traitement sur mesure. Les médicaments ne suffisent pas, confirme la dre Katrien De Ridder, spécialiste de la SEP au service de neurologie : « Les patients ont non seulement des problèmes médicaux, mais ils se posent aussi des questions. Beaucoup d’entre eux souhaitent par exemple rester actifs, mais comment faire lorsque leur emploi devient difficile pour eux ? Il existe aussi des interventions financières pour aider à compenser les effets de la maladie, mais comment s’y retrouver dans ce labyrinthe administratif ? Ce genre de questions passe parfois entre les mailles du filet. » EN MISSION L’équipe transmurale SEP est rattachée à l’UZ Leuven et à l’UZ Bruxelles et cela fait à présent six ans qu’elle envoie des équipes SEP en mission. Gertie Dalemens (coordinatrice en chef) : « Nous voulions offrir notre expertise aussi en dehors de l’enceinte de notre centre. Nous coopérons donc avec plusieurs hôpitaux du pays. Ces derniers sont déjà au nombre de 11 en 6 ans. Nous envoyons dans ces hôpitaux des équipes composées de personnes qui ont une grande expertise de la SEP dans leur domaine, en complément du traitement prescrit par le neurologue de l’hôpital. » 4

3 HEURES 6 EXPERTS Au centre hospitalier Jan Yperman, deux neurologues sont reconnus comme experts SEP : la dre Katrien De Ridder et le dr Johan Van Cauwenbergh. À eux deux, ils suivent une centaine de patients SEP. Ils se réjouissent de la première visite de l’équipe TMS de Melsbroek, qui est prévue cet automne. Dre De Ridder : « Le centre hospitalier Jan Yperman est le deuxième hôpital de Flandre occidentale à coopérer de cette manière avec le Centre national de la sclérose en plaques. Ces spécialistes se concentrent sur des sujets que les neurologues n’ont pas toujours le temps d’aborder ou qui échappent à leur attention, comme les interventions de la VAPH. Cela apportera une valeur ajoutée pour nos patients. » Dans la pratique, chaque round de consultation dure trois heures et permet de passer six patients en revue. Dre De Ridder : « Avant le début du round de consultation, nous présentons nos patients et leurs problèmes à l’équipe. Les patients sont ensuite vus successivement par nous-mêmes et par les cinq membres de l’équipe : infirmière SEP, médecin de revalidation, kiné, assistante sociale et diététicien. Les entretiens successifs durent une demiheure chacun. À la fin du tour de consultations, les conclusions sont discutées dans le cadre d’une concertation de synthèse entre les membres de l’équipe. » Docteure Katrien De Ridder Cette expertise est vaste. Le médecin de rééducation et le kiné examineront les muscles. L’assistant social aide à résoudre les problèmes pratiques du quotidien. Gertie Dalemans : « Cette personne sait tout ce qui concerne les possibilités de remboursement, par exemple, et peut expliquer aux patients SEP à quoi ils ont droit. L’Agence flamande pour les personnes porteuses d’un handicap (VAPH) rembourse par exemple les frais de sécurisation de la salle de bain. L’assistant social peut aussi donner des conseils sur une éventuelle reprise du travail ou sur les adaptations possibles sur le lieu de travail. » L’équipe comprend également une infirmière spécialisée en SEP et un diététicien. Gertie Dalemans : « Les patients modifient parfois leur régime alimentaire de leur propre chef après avoir appris le diagnostic ou pendant une crise. Ce n’est pas toujours bon ou sain. Notre diététicien peut répondre aux questions et donner des conseils pour une alimentation équilibrée. Pendant une crise, les patients n’ont pas toujours l’énergie ou la mobilité nécessaires pour préparer des repas sains, alors que c’est exactement ce dont ils ont besoin dans ces moments-là. » Service de neurologie 057 35 74 40 ou secneuro@yperman.net 5

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