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Y-mail 37 FR - août 2021

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is werk BONNE NUIT La clinique du sommeil fête son 5 e anniversaire La clinique du sommeil du centre hospitalier Jan Yperman souffle ses 5 bougies. Et elle accueille de plus en plus de patients. Environ 1 300 personnes sont actuellement traitées pour des troubles du sommeil. « Le ronflement et l’apnée du sommeil sont des pathologies fréquentes. On s’en est pourtant peu préoccupé pendant longtemps », explique la pneumologue Greta Bral. « De nos jours, les troubles du sommeil sont mieux connus : ils sont souvent évoqués dans les médias et sont devenus un sujet dont on ose parler. Et c’est très bien parce que ces patients peuvent être aidés. » C’est d’ailleurs dans ce but que la clinique du sommeil a été créée il y a cinq ans, avec un effectif de 5 médecins de différentes disciplines, 6 infirmières et 1 coordinateur du sommeil. Dre Bral : « Au début, nous visions 250 patients. Aujourd’hui, nous traitons près de 1 300 personnes. La majorité de ces patients dorment avec un CPAP, une machine munie d’un masque qui maintient les voies respiratoires ouvertes en fournissant un apport d’air constant. Environ 70 patients portent une orthèse ARM, qui aide également à lutter contre le ronflement et l’apnée du sommeil. Les 4 lits de notre laboratoire de sommeil sont occupés toutes les nuits. Avant, les médecins généralistes ne savaient pas où envoyer leurs patients souffrant de troubles du sommeil. Maintenant, il y a un point de contact : la clinique du sommeil. » Dokteure Greta Bral 1.200 patients avec une machine CPAP 70 patients avec une orthèse ARM FORMATIONS Prêt pour demain L’innovation ne se limite pas à l’aspect purement technologie. Elle passe aussi par l’humain. C’est pourquoi le centre hospitalier Jan Yperman veut préparer son personnel aux défis de demain. Avec le soutien du Fonds social européen et de la Flandre, les personnes ayant un niveau d’éducation faible ou moyen et les personnes de plus de 50 ans peuvent se familiariser avec les compétences du 21e siècle d’une manière accessible à tous. Jusqu’en mai 2022, chaque salarié est autorisé à consacrer au moins 16 heures de son temps de travail à une des formations proposées. RH - formations 057 35 85 70 63 Vlaanderen AUDITORIUM Équipement dernier cri Cet automne, l’auditorium du centre hospitalier Jan Yperman sera entièrement rénové. Rik Persyn du service technique : « Outre les travaux de peinture, la salle sera équipée d’un nouvel écran, d’un nouvel éclairage LED, de microphones au plafond et de caméras dernier cri. Les participants à nos symposiums hybrides bénéficient d’un confort amélioré grâce à ces nouveaux systèmes audio et vidéo. » L’auditorium se trouve sur la route 36 SYMPOSIUM Estomac intestin foie L’introduction du symposium « Maladies gastro-intestinales et hépatiques pour et par le médecin généraliste » sera présentée par le dr Thorrez (chef de service). Au programme : « 1.000 coloscopies négatives ou 1 cancer d’intervalle ? » (dr Vlaemynck, CHJY), « Maladie du foie gras : que puis-je faire en tant que médecin généraliste ? » (dr Gallant, CHJY) et « Le sens ou non-sens des régimes » (prof. De Looze, UZ Gent). Le symposium aura lieu le jeudi 16 septembre, à partir de 20h00, à l’auditorium. S’inscrire : symposia.yperman.net 16

TRAJET DE SOINS Mardi, jour de la COM Le 1 er juillet 2001, le dr Kurt Geldhof commençait sa carrière en tant qu’oncologue médical au centre hospitalier Jan Yperman. La consultation oncologique multidisciplinaire (COM) a-t-elle également vu le jour il y a 20 ans ? Dr Kurt Geldhof : « En fait, non. Quelques années plus tôt, le docteur Willy Deloof avait déjà lancé une concertation hebdomadaire pour les patients oncologiques. À l’époque, cette initiative modeste se limitait à un radiologue et un radiothérapeute. J’ai perpétué la tradition. Au début, cela se faisait d’ailleurs sur une base bénévole. Ce n’est C’est une tradition à Ypres : chaque mardi soir à 17 heures a lieu la consultation oncologique multidisciplinaire. Le message aux médecins généralistes ? « Soyez les bienvenus, en présentiel ou en ligne. » que quelques années plus tard qu’une nomenclature INAMI a été créée avec un honoraire à la clé. » FORT FRÉQUENTÉ La COM est entre-temps devenue un événement multidisciplinaire fort fréquenté. Se retrouvent autour de la table les oncologues médicaux (qui organisent la COM), l’infirmière en oncologie, les spécialistes qui viennent présenter leur patient ainsi que les autres médecins impliqués dans le diagnostic et la recommandation de traitement, comme l’anatomopathologiste, le radiologue et le radiothérapeute. Dr Geldhof : « La présence d’experts dans tous ces domaines de spécialisation constitue une valeur ajoutée pour le patient. Mais c’est également très utile pour nous, les médecins hospitaliers. Cela nous permet de nous consulter les uns les autres pour obtenir un deuxième avis sur les cas difficiles ou douteux. Au tout début, certains médecins avaient du mal à accepter qu’un collègue d’une autre spécialité puisse avoir un avis différent. Je pense que c’est avant tout une évolution positive. Il y a plus dans plusieurs têtes que dans une seule. C’est d’ailleurs pour cette raison que nous organisons parfois une super-COM pour les pathologies rares, de manière à avoir une concertation avec la troisième ligne. Le 17

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