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Y-mail 37 FR - août 2021

TÉLÉMONITORING Traiter

TÉLÉMONITORING Traiter les patients au bon moment et au bon endroit : voilà l’avenir des soins de santé. Le centre hospitalier Jan Yperman a été l’un des premiers hôpitaux en Flandre à assurer un suivi à distance de certains patients COVID-19. Dès l’automne, d’autres patients bénéficieront également de ce suivi à domicile. Soins à distance Caroline Gheysen Dans le cadre d’un projet pilote mené au centre hospitalier Jan Yperman à la fin de l’année dernière, 70 patients COVID-19 ont été suivis par télémonitoring. Parce qu’une hospitalisation n’était pas (encore) nécessaire ou parce qu’il n’était pas nécessaire qu’ils restent à l’hôpital pour la suite de leur convalescence. Caroline Gheysen, directrice de l’Information, de l’Innovation et des Réseaux : « Les patients ont reçu une boîte COVID Care@Home et une application à utiliser pour transmettre leur température, leur saturation et leur pouls trois fois par jour. Cela peut paraître simple, mais les implications sont multiples : au niveau médicolégal, pour les médecins, pour l’intimité des patients, pour l’équipe d’intervention rapide qui les suit 24 heures sur 24, et pour les médecins généralistes et les infirmières à domicile qui doivent être prévenus. Depuis lors, nous avons mis au point une procédure qui a été approuvée par l’INAMI. » ÉCRAN ROUGE Lorsque le médecin (urgentiste) décide qu’un patient peut être suivi à domicile, c’est une infirmière ad hoc qui fait le nécessaire pour la mise en place du télémonitoring. « Elle s’occupe de tout, informe le patient et informe — par lettre, courriel et téléphone — notre équipe de réponse rapide ainsi que le médecin généraliste et, s’il y a lieu, les infirmières à domicile. En fonction des paramètres transmis par le patient, celui-ci reçoit un écran vert, orange ou rouge. Le vert signifie que tout va bien tandis que l’orange signifie qu’il doit reprendre ses paramètres. En cas d’écran rouge, l’équipe d’intervention rapide est automatiquement alertée, mais nous demandons aussi au patient de prendre lui-même contact. Cette double vérification est bonne pour son implication dans les soins. » Toutes les données sont conservées dans un dossier numérique consultable par le médecin généraliste. « Il est important que celui-ci reste informé de l’état de son patient. Il peut également envoyer un patient aux urgences en sachant que cela ne conduira pas forcément à une hospitalisation immédiate. » DÉVELOPPEMENT Même après le COVID et la pénurie de lits qui en a découlé, le télémonitoring continuera à faire partie de l’offre de soins. « Il s’inscrit dans l’évolution vers une plus grande continuité des soins, avec une attention accordée à un mode de vie sain, à la prévention et au suivi des patients après leur sortie. Grâce aux smartphones, aux applications et aux wearables, la technologie permet d’assurer un monitoring 24 heures sur 24. Un tel monitoring n’était pas nécessaire pour le COVID, mais il l’est pour d’autres pathologies comme le diabète ou les maladies cardiaques. Nous développons le télémonitoring progressivement. Un test avec des patients victimes d’un AVC sera mené à l’automne. Les patches permettent un monitoring Holter continu pouvant aller jusqu’à quatre semaines. Cela nous permet de dépister la fibrillation auriculaire sans nécessiter un séjour à l’hôpital. » 10

LA NOUVELLE CONSTRUCTION EN CHIFFRES SOUS UN MÊME TOIT La nouvelle aile de l’hôpital en construction accueillera la pédopsychiatrie, située pour l’instant au PZ Heilig Hart, et les lits SP du centre hospitalier Jan Yperman de Wervik. Le service de dialyse y occupera également des locaux ultramodernes. Locaux techniques et 120 panneaux solaires 38 places de dialyse Espace de rangement avec accès au bloc gériatrique Pédopsychiatrie avec parking distinct et petit terrain de jeu et de football 5.100 m² DE SURFACE AU SOL 24 lits SP DÉBUT DES TRAVAUX OCTOBRE 2021 DÉMÉNAGEMENT OCTOBRE/NOVEMBRE 2023 11

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