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Y-mail 27 FR - septembre 2015

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6 TaTME double

6 TaTME double intervention Le docteur Lieven Dedrye Chirurgie ‘fast track’ Actuellement les patients constatent que la récupération après une intervention de chirurgie abdominale, même après une chirurgie ouverte, se fait de plus en plus vite. Ceci a été possible parce qu’on a abandonné la préparation intestinale, explique le docteur Lieven Dedrye (chirurgie abdominale). «C’est en effet un des principaux piliers de la récupération rapide après chirurgie. Ce concept est connu dans le monde anglo-saxon sous le nom de ‘Enhanced Recovery After Surgery’ ou ERAS en abrégé. Le patient ne doit être à jeun que quelques heures avant l’intervention et il peut boire très vite après l’opération. Un intestin qui n’a pas fait l’objet d’une préparation se remet à fonctionner beaucoup plus rapidement. Cette méthode permet de raccourcir la durée de l’hospitalisation. Nous appliquons déjà ce principe de ‘fast track’ au sein du service, mais nous allons bientôt formaliser cette pratique dans un protocole, pour permettre au patient et au médecin généraliste d’être informés clairement sur ce qui va exactement se passer.» > Pour procéder à l’ablation de polypes et de tumeurs superficielles au niveau du rectum, il n’est, dans la plupart de cas, plus nécessaire d’opérer en incisant l’abdomen. L’opération endoscopique transanale (TEO) permet une autre approche. Cette même technique TEO s’avère aussi très utile pour procéder à une proctectomie. < Un tube rigide muni d’une caméra et de deux canaux de travail et que le chirurgien introduit par voie anale permet de procéder à l’ablation de polypes et de certaines tumeurs rectales. Les instruments utilisés sont comparables à ceux utilisés dans le cadre d’une opération endoscopique et il n’est donc plus nécessaire de faire des incisions dans la peau. «Une opération endoscopique transanale ou TEO permet dans beaucoup de cas de procéder à l’ablation de polypes d’un certain volume et de tumeurs rectales, sans devoir sacrifier le rectum», comme l’explique le docteur Lieven Dedrye. «Il faut cependant qu’il s’agisse de tumeurs invasives T1 précoces, à faible risque de métastase. En pareil cas, la TEO est une solution moins invasive qu’une opération classique consistant à procéder à l’ablation complète du rectum par une opération classique ou laparoscopique. Cette intervention classique est plus lourde et le risque de complications est plus élevé.» Une étude d’Oncozuidwest (la synergie oncologique entre le CH Jan Yperman, l’hôpital ‘OLV van Lourdes’ de Waregem et l’AZ Groeninge Kortrijk) a montré que la TEO est effectivement une bonne alternative pour l’ablation des grands polypes rectaux et que l’ablation totale du rectum a pu être évitée dans la moitié des cas de tumeurs rectales invasives précoces. Cette étude KBC-Votre Partenaire pour une vie meilleure a été présentée au congrès annuel de la European Society of Coloproctology (ESCP) à Barcelone. OPÉRATION SIMULTANÉE La TEO est appliquée au CH Jan Yperman depuis peu et récemment, cette technique a fait l’objet d’une nouvelle application. Lorsqu’il est nécessaire de procéder à l’ablation complète du rectum, cette technique offre une solution à un problème ancien. Dr Dedrye: «Lorsqu’une proctectomie est inévitable, nous préférons la réaliser par opération endoscopique. Le résultat est aussi satisfaisant qu’avec la chirurgie ouverte, mais le patient récupère plus vite. L’anatomie spécifique du rectum rend cependant difficile d’atteindre d’une façon correcte les derniers centimètres qui se situent littéralement dans un angle difficile. C’est alors qu’il faut avoir recours à l’exérèse totale du mésorectum par voie transanale (TaTME). Il s’agit de la combinaison d’une opération laparoscopique abdominale et d’une intervention endoscopique par voie anale. Nous parvenons ainsi à retirer convenablement le rectum dans sa totalité. Cette technique combinée nécessite l’intervention simultanée de deux chirurgiens spécialisés dans l’endoscopie colorectale: un qui s’occupe de la laparoscopie abdominale et un qui s’occupe de l’endoscopie transanale.» La TaTME a été appliquée pour la première fois en 2013. L’équipe chirurgicale du centre hospitalier yprois a suivi rapidement. Cette intervention a déjà été pratiquée chez 5 patients depuis mars 2015. Info: Secrétariat Chirurgie, 057 35 72 00 secheelkunde@yperman.net Portez-vous mieux. Vous voulez rester en bonne santé. Aussi en tant qu’établissement de soins. En tant qu’entreprise, vous voulez rester maître de l’évolution des affaires. Continuer à planifier. Relever tous les défis. Nuit et jour. Nuit après nuit. Votre remède ? Un véritable partenaire à part entière. Quelqu’un qui vous comprend. Qui vous assiste. Quelqu’un qui partage votre conception des choses. Quelqu’un qui connaît bien les difficultés propres à votre secteur. Quelqu’un de la trempe du Chargé de relations «Social Profit KBC» qui vous garantit le meilleur service, qui vous aide à investir. Dans le matériel. Dans le personnel. Dans les gens qui sont prêts à payer de leur personne. Pour le bien de tous. Pour le bien d’autrui. Afin que tous aient une qualité de vie meilleure. Y compris vous ! www.kbc.be Ymail_27_FR_v1.indd 6 26/08/15 17:37

De gauche à droite: les docteurs Johan Boury, Filip Lefevere et Luc Verbanck. Etre rapidement sur pied… > Une durée d’hospitalisation plus courte, un rétablissement plus rapide et un patient satisfait: voilà les objectifs du Rapid Recovery. Ce concept a été conçu pour accompagner le patient qui subit une opération de la hanche ou du genou. < Les patients qui ont reçu une prothèse de la hanche ou du genou au CH Jan Yperman bénéficient depuis plus de 10 ans d’un programme d’accompagnement baptisé ‘Avanti’. Récemment ce programme de soins a été amélioré en y introduisant le concept de ‘Rapid Recovery’. Dr Johan Boury (service d’orthopédietraumatologie): “Actuellement nous allons encore plus loin au niveau de l’information, de l’anesthésie, de la chirurgie, des soins de plaie et de la rééducation, le tout avec le concours d’un expert externe. L’objectif reste inchangé: limiter la durée de l’hospitalisation et d’avoir un patient satisfait qui est rapidement sur pied. Pour y arriver, nous faisons en sorte de limiter au maximum l’impact psychologique pour le patient et ses proches.” Tout d’abord, on pratique ce qu’on appelle la ‘gestion des attentes’. «Certains patients sont trop optimistes quant au résultat, tandis que d’autres sont trop inquiets. Nous essayons d’orienter le patient vers la réalité en lui expliquant clairement ce que l’on peut attendre de l’intervention.» L’approche immédiatement avant, pendant et après l’opération a également été affinée. En concertation avec le docteur Luc Verbanck et ses collègues anesthésistes, on évite les narcoses qui provoquent un état nauséeux au réveil ou qui affectent le système locomoteur. On préfère utiliser une anesthésie locale par infiltration, en combinaison avec un neurobloquant local. Dr Boury: «En optant pour ce mode d’anesthésie, les patients sont rapidement capables de se lever d’une façon autonome et de marcher, disons déjà après une petite heure de l’intervention. Grâce à cela, le Dr Filip Lefevere et ses collègues peuvent démarrer plus rapidement la rééducation. Rapid Recovery est un exemple parfait de coopération multidisciplinaire entre les chirurgiens, les anesthésistes, le personnel infirmier, les kinés, les ergothérapeutes, le service des admissions, le service social… Chaque maillon de la chaîne est important.» Info: Service Orthopédie - traumatologie, 057 35 73 70, secortho@yperman.net Le ménisque artificiel sous la loupe > Lorsqu’un patient qui a subi une opération du ménisque, continue à se plaindre de douleurs au niveau du genou, un implant méniscal s’impose dans la plupart des cas. Le docteur François Hardeman (Orthopédie-Traumatologie) a étudié la meilleure manière d’implanter un ménisque artificiel. < Le ménisque fonctionne comme un amortisseur dans le genou. Si on le retire (ne fût-ce qu’en partie), le cartilage risque de subir une pression trop importante. Certains patients ressentent des douleurs persistantes et, en pareil cas, la pose d’un ménisque artificiel s’impose. Depuis la première implantation d’un ménisque il y a quinze ans, la technique a fortement évolué. Dr Hardeman: «Les premiers implants méniscaux étaient fabriqués à partir de tissus animaliers. Actuellement ces implants sont en matière synthétique et plus précisément en polyuréthane. Une bonne fixation est la clé pour obtenir un bon résultat.» Au cours de sa dernière année d’orthopédie à la KU Leuven, le Dr Hardeman a étudié les techniques utilisées pour fixer un ménisque artificiel. Il fut le premier à se pencher sur la question. «J’ai cousu de diverses manières les implants dans des ménisques provenant de genoux de porcs. Des tests biomécaniques au banc d’étirement ont permis de montrer que la structure diagonale est la plus solide. J’ai aussi comparé les Le docteur François Hardeman matériaux de suture et je me suis rendu compte que les sutures lisses ont une meilleure résistance biomécanique que les sutures tressées.» Cela fait déjà trois ans que le docteur Hardeman applique cette technique au centre hospitalier. Au mois de janvier, son étude a été publié dans la revue ‘Knee Surgery, Sports, Traumatology, Arthroscopy’. «Cela reste malgré tout une opération assez rare», explique-t-il. «Un ménisque artificiel coûte cher et seuls les patients qui n’ont aucune lésion au niveau du cartilage entrent en ligne de compte.» Pour le texte complet de l’étude, voir www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23579226 Info: Secrétariat Orthopédie-traumatologie, 057 35 73 70, secortho@yperman.net 7 Ymail_27_FR_v1.indd 7 26/08/15 17:37

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