ultimo... lo nuevo, lo ultimo... lo nuevo, lo ultimo... lo ... - Marcelo Burlon

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13 PRODUCTOS DESEOS SALVADORES o... lo 7(y más) PARA nuevo, SAN VALENTIN lo ultimo... lo nuevo, lo ultimo... lo nuevo, lo ultimo... lo fotos: derechos reservados. Harper’s Bazaar nº 10 febrero 2012 moda inteligente Febrero 2012 MADonnA SeXo, PoDer Y MUJereS A TODA EDAD PIEL DIEZ Rock& anticipo 2012 moda lo nuevo, lo ultimo bELLEzA ORgANIcA vintAge en Argentina $15,00 Capital Federal y GBA, Recargo envío al Interior $0,50 buenos Uruguay ROU $70,00 aires sigan la ruta... Siri Tollerod, por Val y Musso. Burlon lookeado en Givenchy. Diana Moldovan para Numero. MARCELO BURLON ENTERPRISE • Press Review • March 2012 4 Naima produjo en Nueva York su primera campaña. en foco de fantasia Patricja Zilinskaite. Escenas de campaña para Chanel Pre Fall, Ange ou Nueva tienda de Bellmur Couture en de Demon de Givenchy y Fan di Fendi fueron sus últimos La Barra. la lumière, revelados. LUCIANA VAL y FRANCO MUSSO, los Numero Korea. fotógrafos its que hermosean el sistema de la moda hace una década, no se detienen. Sus pictóricas imágenes, remix referencial al trabajo de grandes de la lente como Helmut Newton, Man Ray o Richard Avedon, formarán parte este 2012 de prestigiosas publicaciones editoriales, como el Catálogo del Museo de Arte Decorativo de París y Dior Joaillerie (de Michele Heuze, Victoire de Castellane, Editorial Rizzoli) . Desde París, cuentan sobre sus primeras experiencias: “Al principio fue duro, no hablábamos francés y tuvimos que rehacer todo nuestro trabajo. Agentes y magazines mostraban interés, pero repetían: ‘Volvé a verme en un par de meses’. Hasta que ganamos el primer premio de fotografía de moda del Festival de Hyères, que fue cuando empezaron a llamarnos ellos a nosotros”. Luego, sus oníricas imágenes, caracterizadas por la iluminación teatral y cinematográfica y el peculiar uso del color, plagaron las capitales de la moda. Aunque repletos de ocupaciones, siguen cuidando hasta el último detalle de cada cuadro. Solemos dibujar las tomas antes de realizarlas –aclara Luciana–. Pensamos las fotos más como artistas plásticos que como fotógrafos”. 5bolson de ideas entre amigos MARCELO BURLON es el hombre de las mil facetas. Nativo de El Bolsón, pero milanés de papeles, este estilista, relacionista público, DJ, director de video, fotógrafo, editor de Rodeo Magazine y consultor de moda es la cara más vista en las capitales del mundo. En diciembre, vino a Buenos Aires y, además de pasar sus días con la familia Trosman (Marcelo es el PR de Jessica a nivel global), organizó en Casa Cruz la fiesta “Pink is Punk”, conocida como una de las mejores noches europeas. “El concepto es ‘fiesta en la casa de tu mejor amigo’: buena música, gente divertida y mucha moda”, explica Burlon. En estos días, se encuentra oficiando de RRPP de los eventos de Prada, Chanel, Gucci y Givenchy (¿mencionamos que es el mejor amigo de Riccardo Tisci?) de las semanas del prêt-à-porter, además de music designer de los desfiles de Iceberg y Missoni. Al finalizar, lo esperan el estilismo para GQ Style de Berlín, Hero de Londres y Hunter Magazine, sumado el trabajo para su blog (www.marceloburlonblog.com), sus viajes como DJ las fiestas de Silvia Prada o las de Silencio Clude b de París –diseñado por David Lynch– y la grabación del video de “Mamarracho”, tema que lleva su voz junto a The Barking Dogs. 59
26 Mode Le Temps l Mercredi 16 mai 2012 COOL KID MarceloBurlon, conjugueurdetalents A 35 ans, il est presque aussi célèbre dans le monde de la mode milanaise que le dôme dans celui du tourisme. De Versace à Gucci en passant par Prada, les marques de prêt-à-porter s’arrachent son flair avant-gardiste et son carnet d’adresses. Et son meilleur ami s’appelle Riccardo Tisci. Rencontre. Par Catherine Cochard, de retour de Milan Il nous a donné rendez-vous chez Gattullo, sa cafétéria de prédilection à deux pas de chez lui. Cinq minutes avant le rendez-vous, il envoie un SMS pour excuser son éventuel retard. Une politesse prompte à flatter notre versant suisse. Le café a tout de l’adresse italienne où l’on boit son petit noir au comptoir pour quelques centimes d’euro. Une classe milanaise surannée, nappes roses sur tables rondes, chaises à piètements dorés, étalage coloré de paninis dégoulinants de rucola et pâtisseries saupoudrées de sucre glace se pavanant en vitrine. A peine at-on le temps de se dire que la SON ART À LUI C’EST DE SAVOIR RASSEMBLER LES TALENTS DE DEMAIN décoration frôle le kitsch sans jamais l’atteindre, le voici qui arrive. Dans un élan d’excuses, il dit avoir passé la nuit à faire la fête et n’avoir pas assez dormi. Il est impeccable, solaire malgré son total look noir. La fête à laquelle il a sacrifié quelques heures de sommeil fait partie intégrante de son job puisqu’il organisait la veille au soir dans un palais baroque un cocktail de présentation pour le compte d’une griffe de prêt-à-porter, bellinis et coupes de champagne à volonté, le tout mis en sons par un DJ réputé. Tour à tour photographe, styliste, directeur artistique, consultant, rédacteur en chef de magazines pointus (comme Rodeo Magazine), DJ et organisateur de soirées (il est l’instigateur des fameuses fêtes «Pink is Punk» qui font danser les capitales du monde entier), Marcelo Burlon résiste aux tentatives de définitions tant il est passé maître dans l’art du multitasking. Son art à lui c’est de savoir s’entourer des bonnes personnes, rassembler les talents de demain, les prescripteurs de tendances, pour faire court: l’avant-garde. La plupart du temps, ces personnes sont aussi ses amis. Ou le deviennent. «Je représente une nouvelle ère en matière de communication, explique-t-il. Si les gens veulent travailler avec moi, c’est parce que j’apporte à ce milieu des idées nouvelles, une fraîcheur qui manque à leur manière de penser leur marque.» Si de nombreuses maisons font appel à lui c’est pour toucher une clientèle jeune, exigeante et internationale, des consommateurs qui sont en demande d’idées innovantes, loin de la surenchère putassière prônée par les chaînes de télévision et les magazines italiens, dont la majeure partie appartient à Silvio Berlusconi. «Si une marque commerciale vient me voir et me demande de m’occuper d’organiser leur event, ils doivent me laisser carte blanche. C’est moi qui décide de tout: l’endroit, le DJ, la nourriture. Je me charge du contenant et surtout du contenu. Les gens que j’invite me font confiance. Ils apportent à la fête leur bonne humeur et leur aura mais si la musique ou l’endroit laissaient à désirer, ils ne MARCELO BURLON ENTERPRISE • Press Review • March 2012 me feraient plus confiance, ne voudraient plus me suivre. Ils auraient l’impression d’avoir été invités pour donner de la valeur à quelque chose qui n’en a pas.» Né en Patagonie de parents d’origines italienne et libanaise, Marcelo Burlon fait ses premiers pas à El Boslon, un petit village de gauchos argentins tendance hippie. «A la fin des années 80, mes parents ont décidé de quitter l’Argentine touchée depuis plusieurs années par une grave crise économique. Nous nous sommes installés en Italie, au bord de l’Adriatique, dans la station balnéaire de Porto Potenza Picena, une région connue pour ses usines de chaussures. Nous avons alors complètement changé de vie, toute la famille s’est mise à travailler dans les fabriques alentour.» Le jeune Marcelo commence l’école mais n’y reste pas, participant comme le reste de sa famille à l’effort collectif en travaillant lui aussi. Agé d’à peine 15 ans, il commence à sortir en boîte. «Très vite, des gens m’ont repéré. Ils aimaient mon style et ils m’ont demandé de danser dans leur club.» C’était au début des années 90, il était alors fréquent de payer les adolescents pour qu’ils animent les dancefloors. «J’étais un «cool kid» et on me payait pour mettre l’ambiance. D’abord le dimanche après-midi – je n’étais pas encore majeur –, puis également les vendredis et les samedis. Bientôt, je gagnais plus d’argent que mes parents, simplement en m’amusant!» En 1998, Marcelo Burlon décide de quitter les bords de mer et de s’installer dans la cité lom- barde pour saisir les opportunités offertes par la grande ville et bâtir sa carrière. Il commence par faire du mannequinat, côtoie les clubs les plus pointus du moment. «Je suis arrivé sans un sou et sans ami à Milan, mais très vite j’ai rencontré des personnes avec qui je partageais les mêmes centres d’intérêt. A tour de rôle, on organisait des soirées chacun dans son appartement. Des fêtes durant lesquelles, un mélange très riche de personnes se côtoyait. C’est ainsi que j’ai rencontré le directeur de Magazzini Generali, le night-club le plus important de l’époque. Il m’a demandé de m’occuper de la sélection à l’entrée de son club.» La boîte de nuit est alors fréquentée par les personnes les plus importantes du milieu de la mode, de Dries Van Noten (lire interview dans le HS Mode du 5 mai 2010) à David Lachapelle en passant par Domenico Dolce, Stefano Gabbana et Raf Simons. «Je buvais à l’œil, j’avais des tonnes d’entrées gratuites à distribuer, j’avais le pouvoir de décider qui pouvait rentrer et qui ne pouvait pas. Tout le monde voulait me connaître et devenir mon ami, c’était dingue!» Parmi les nombreuses fréquentations du club Magazzini Generali, un certain Riccardo Tisci (lire interview dans le HS Mode du 14septembre 2011). «A l’époque, il venait de terminer le Central Saint Martins College à Londres. Un soir, il est venu vers moi et m’a dit: «Tu voudrais t’occuper de mon service de presse?» J’ai répondu oui alors que je n’avais jamais fait ce genre de boulot et que je ne le connaissais pas. Riccardo est aujourd’hui mon meilleur ami.» C’est ainsi que le prince des nuits milanaises est devenu le roi des relations publiques. «Au début, je traversais la ville à vélo avec le portfolio de Riccardo dans mon sac à dos et je faisais du forcing auprès des journalistes pour qu’ils me reçoivent. Je leur disais: «Regardez ce que fait ce jeune designer qui s’appelle Riccardo Tisci, il vient de sortir de Saint Martins, il est vraiment très doué…» Vous vous rendez compte? Les gens qui, à l’époque, n’ont rien voulu savoir doivent s’en mordre les doigts depuis qu’il est chez Givenchy…» Lorsque l’actuel directeur artistique de la maison française sort de l’anonymat, Marcelo Burlon est pris dans ce mouvement ascendant. «Tout s’est enchaîné. Domenico Dolce, Alessandro dell’Acqua, ils m’ont tous demandé de travailler avec eux, je m’occupais notamment d’asseoir des célébrités au premier rang des défilés.» Le milieu milanais ne parle alors plus que de Marcelo Burlon et de ses contacts. «Comme tous les designers voulaient mettre la main sur mon carnet d’adresses, je me suis dit qu’il fallait que j’ouvre ma propre société de relations presse.» A sa manière. «Je crois que c’est ma nature chaleureuse et spontanée qui a fait toute la différence, cette façon très personnelle de gravir les échelons, sans vraiment le vouloir ou du moins sans chercher à passer devant les autres, mais toujours en valorisant ma vision personnelle, mon réseau. Ça et le fait qu’en toutes choses je mets beaucoup de ma personne, beaucoup de sentiments. J’ai en quelque sorte remis Ce hors-série ne peut être vendu séparément Le Temps Mercredi 16 mai 2012 MODE CORSETERIE ET HOT COUTURE L’HOMME EN MODE AMÉRICAINE BUONOMO & COMETTI
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