Programma - Provincia di Lucca

emphasizing the importance on the reliance on figures. This particular stylistic tradition is also borneout in Boccherini’s Six Quintets for flute or oboe and strings, Op. 17. In his obituary on Boccherini,included in Volume 1 (1805) of the Berlinische musikalische Zeitung (p. 252), Johann FriedrichReichardt (1752-1814) indicated that out composer «had already fallen into oblivion during his ownlifetime» («[…] sei von der musikalischen Welt bereits im Leben vergessen worden», as reproduced inSpeck’s article on Boccherini in MGG2, col. 133). This quest continues at present, with Boccherinirarely surfacing in modern textbooks on music history and theory. The examination of Boccherini’schamber music needs to be extended beyond the music composed for string sextet, string quintetand string quartet, with the latter genre discussed in the secondary literature, especially in ChristianSpeck’s path breaking monograph, entitled Boccherinis Streichquartette: Studien zur Kompositionsweiseund zur gattungsgeschichtlichen Stellung (Munich, 1987), to include the aforementioned quintets forstrings and flute or oboe, the first quintets for a mixed chamber ensemble, and in the case of the fluteor oboe featuring repertory for either wind instrument which had received favourable recognitionin the works of the principal Viennese Classicists, among them Franz Joseph Haydn, with whomBoccherini cherished a brief correspondence in 1781.• Germán Labrador (Universidad Autónoma de Madrid):An Approach to don Luis de Borbón and Music: Re-evaluating Luigi Boccherini’s Works fromthe Arenas PeriodThe musical interests of Don Luis de Borbón influenced everyday life during his retreat at Arenasde San Pedro, whilst exiled from the Spanish Court. Luigi Boccherini accompanied Don Luisduring the last ten years of his life, but little is known about the repertoire that was played at theInfante’s Palace, near Talavera, and about musical practices in this context. Based on the evidenceof recently-discovered documentation, which confirms that the Infante was extremely fond ofmusic and left behind an important and unknown legacy, I intend to shed light on this period ofBoccherini’s activity and practice as a composer, and also on the repertoire other than Boccherini’sthat was performed during the years at Arenas de San Pedro.• Priscille Lachat-Sarrete (Université de Paris ‘La Sorbonne’):Le soliste dans les concertos de Boccherini : le violoncelle-soliste comme dessus d’une sonateen trioL’écriture de concertos pour violoncelle suppose d’affronter deux contraintes pour permettre uncertain équilibre entre le soliste et l’orchestre : celle du timbre, car le violoncelle doit se différencierdes autres instruments à cordes de l’orchestre et celle de l’intensité sonore. Dans ses 12 concertos pourvioloncelle, Boccherini réussit un tour de force : permettre au soliste de s’imposer face à l’orchestresans obliger celui-ci à s’effacer pour autant. Les deux modes d’expressions favoris du violoncellistesoliste sont la virtuosité de la main droite — par la rapidité et la variété des traits —, et de la maingauche — par le jeu dans l’aigu développant notamment la technique du pouce. Cette virtuositéne doit pas seulement éblouir, elle doit aussi produire du volume sonore et permettre au soliste dese distinguer par le timbre tendu dans l’aigu de l’instrument. La virtuosité que Boccherini exige duvioloncelle soliste a quelque chose de spécifique : ses qualités de concertiste s’unissent à son intérêtpour la musique de chambre. Une des techniques de mise en valeur du violoncelle soliste qu’il utilisefréquemment est une transformation de l’écriture de la sonate en trio. Il adapte une écriture courantedans la musique de chambre pour lui donner un nouveau visage dans le concerto pour soliste. Entraitant le violoncelle comme un dessus, c’est-à-dire comme un violon, Boccherini crée une inégalitéqui est absente de l’écriture usuelle pour deux dessus. Il utilise aussi ce type d’écriture dans ses