Summaries / Resúmenes - Studia Moralia
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224 RÉAL TREMBLAYà la première situation de péché, mort qui se trouve déjà inscritedans le Christ glorifié dans la mort.Ce que Dieu a commencé, il le mène à terme justementdans la mort. C’est ainsi que l’auteur ouvre son dixième chapitreintitulé “la création à son terme” (199). De quelle morts’agit-il? Non pas celle dont Satan a perverti le sens, mais lamort pour laquelle l’homme est créé. Qu’est-ce à dire? C’est lamort assumée par le Fils et donc chemin vers le Père, communionavec lui. Être créé pour la mort équivaut donc pourl’homme à converger vers le Fils. Du reste, il est de la foi del’Église que le fidèle rencontre le Christ dans la mort et quecette rencontre signifie pour lui entrée dans le Royaume. Lamort est propre à chacun. Mais Jésus peut assumer les hommesen lui.Car sa mort est immense, infiniment ouverte; elle est celle duFils de Dieu qui, dans la puissance illimitée de l’Esprit-Saint, vavers le Père, fleuve sans rives capable de drainer vers l’éternité cesêtres-pour la mort qui sont créés en lui (202).Cette mort est évidemment communion éternelle où aucuneséparation n’est à craindre.À la mort de l’individu fait suite le jugement particulier, lieuoù s’impose la justice, la sainteté divine qui ne dépend que deDieu et de son Esprit. Le jugement est donc une œuvre d’amour.Dieu juge en aimant. Jésus est le médiateur de la justice. Il jugeen sa mort et en sa résurrection. Jugement particulier et purgatoiresont deux noms d’une même action miséricordieuse deDieu dans le Christ rédempteur. C’est une purification qui procurede la joie, mais qui ne va pas aussi sans souffrances. Jésusa dû souffrir pour accueillir en son être terrestre limité l’infinide la gloire du Père.Le jugement prononcé dans la mort est une étape etl’annonce du jugement général que Dieu prononcera dans larésurrection finale. Notre auteur pose la question: ce qui sepasse dans la mort individuelle, ne serait-ce pas aussi une étapeet l’annonce de la résurrection finale? Il répond à cette questionen ces termes:La résurrection finale n’est pas un événement entièrementinédit, sans étapes préalables qui le préparent. Dieu ne commence
EN PARCOURANT LE DERNIER OUVRAGE DU R.P. FRANÇOIS-XAVIER DURRWELL 225pas par créer l’homme dans l’unité d’un corps et d’une âme, la destinantà se briser, pour laisser l’âme survivre seule, blessée dansson rapport essentiel avec le corps, et pour ressouder l’unité aprèsune attente multimillénaire.Puis il enchaîne:En son “homme intérieur”, le chrétien “se connaît par leterme vers lequel il est créé, le Christ ressuscité dans la mort. Si lamort des fidèles est leur dies natalis…, la mort n’est pas la cassurede leur être. Les sacrements qui jalonnent la route sont les pierresmilliaires d’une résurrection progressive. La mort en est l’étape laplus décisive (211).Cela ne veut pas dire cependant que le dies natalis de chacunsoit “le plein jour de l’humanité”. Car chacun est sanctifiédans le tissu de la sainteté de la communauté ecclésiale.Hormis le Christ et sa mère, résumé de l’histoire de la sanctificationde l’Église, aucun saint n’a atteint sa pleine perfectiontant et aussi longtemps que ses membres terrestres sont encoreoccupés à se sanctifier. Quelle est la grâce du dernier jour? LeChrist pleinement révélé et communiqué avec son pendant,l’homme vivant en pleine donation de soi, ““amorisé”” au maximum,dans le Christ pro-existant universel (213) et ainsi tête ànouveaux frais de la création tout entière. Et la résurrectionfinale? Difficile de le dire avec exactitude puisque nous enavons encore une idée approximative. Nous le pressentons eneffet de loin par le Christ ressuscité et par ce que nous sommesdéjà devenus en lui. À propos du jugement dernier, Durrwellpense que l’Écriture voit le Christ exercer la justice par sonaction ressuscitante et l’exercer soit pour la vie, soit pour lamort.Le ciel des hommes sera le Fils comme il l’est pour le Pèrequi l’a engendré pour eux dans le monde. Communion avec leFils plus intime que celle déjà possédée ici-bas. Ciel aussi trinitairepuisque faire ainsi l’expérience du Fils, c’est faire l’expériencede celui que le Père engendre en l’aimant dans l’EspritSaint (219). Cette expérience ou cette connaissance du Pèresera immédiate, car les élus partageront la connaissance que leFils possède du Père. Connaissance incomparable. Ils connaîtrontleur Père dans l’action en laquelle ils sont engendrés-
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