Summaries / Resúmenes - Studia Moralia

LE MARTYRE, GARANT DE LA VÉRITÉ MORALE 349larron”, ne peut être forgé que par un Dieu qui “est amour” (1 Jn4, 8, 16) 44 .RÉAL TREMBLAY, C.SS.R.—————The author is Ordinary Professor at the Alphonsian Academy.El autor es professor ordinario en la Academia Alfonsiana.—————d’une mesure de représailles en réponse à la protestation des évêques hollandaiscontre la persécution nazie infligée aux Juifs d’abord et aux chrétiensd’origine juive ensuite. On trouve l’expression de cette protestation dans leurLettre pastorale du 20 juillet 1942 lue dans toutes les églises de Hollande.Pour plus de détails sur la question, voir E. DE MIRIBEL, o.c., 203-210. Cetauteur cite à la p. 210 de son ouvrage un texte du P. Hopster qui, à la suitede l’étude détaillée de ces événements, écrit: “Après avoir entendu les explicationsdu commissaire Schmidt, on peut estimer que les religieux et les religieusesainsi appréhendés sont morts en témoins de la foi. Leur arrestations’est faite en haine de la parole de nos évêques. Ce sont donc les évêques etl’Église qui étaient visés et atteints par la déportation des religieux et catholiquesd’origine juive”. Pour plus de détails sur ce point, voir la Positio supermartyrio et super virtutibus: CONGREGATIO PRO CAUSIS SANCTORUM, P.N. 1182,Colonien., Canonizationis Servae Dei Teresiae Benedictae a Cruce (in saeculoEdith Stein), monialis Professae Ordinis Carmelitarum Discalceatorum (1891-1942), Romae, 1986. – L’on sait que le titre de martyre octroyé à Édith Steinpar l’Église catholique fut contesté par de nombreux juifs, y compris par sanièce, Suzanne Batzorff. Voir sur ce point le livre de cette dernière traduit del’américain: S. BATZORFF, Édith Stein ma tante, Bruxelles, 2000, 213. Sur cequi pourrait apparaître comme un fait négatif, on lira toutefois lesremarques pertinentes du carme A.-M.-Z. IGIRUKWAYO, En lisant “Edith Steinma tante” de Suzanne Batzorff, dans Annales de l’École Théologique Saint-Cyprien 11(2002), 431-434.44C’est au fond la consistance de cet amour qui justifie les dernièreslignes du travail déjà cité de Sleiman que je fais miennes: “Con il martirio diTeresa Benedetta della Croce, non è Dio che tace, si rivela impotente e addiritturamuore ad Auschwitz, è piuttosto l’anticristo che, dopo aver esauritotutti i suoi infernali metodi, si suicida. Con Edith Stein, Auschwitz non è piùla fine della storia, meno ancora l’inizio di una nuova storia, non è lo sterminiodella speranza” (a.c., 402).