Scarica l'edizione di Novembre - Fondazione Biblioteca di via Senato

novembre 2010 – la Biblioteca di via Senato Milano 57
Copertina del Fascicolo 20
con disegno di JIM-Jean Cocteau
tre che del disegno Le raté furono tirate
100 prove su carta Japon a colori
da vendere separatamente.
Di ogni numero della rivista
venivano poi tirati alcuni esemplari
di lusso venduti al prezzo di 2 Franchi
anziché 10 centesimi. Il Fascicolo
4 (2 Gennaio 1915) di quattro carte
ha in copertina il disegno Notre
joujou di Paul Iribe e l’intestazione Le
Kaiser wilaine, elementi che sembrano
annunciare le amare parole dell’editoriale:
«Voici 1915. La grande
guerre entre dans une nouvelle phase.
Les profonds instincts qui dirigent
une race nous la font pressentir.
Le point mort des corbes, l’acte inerte
des drames, la période confuse des
germes s’achèvent. Le “future” est
une mine pleine de surprises. Voici
l’heure grave où nul ne fait loi […]».
Seguono poi in forma anonima i disegni
Le bonhomme Noel e La semaine
des anges, i brevi racconti Le petit garçon,
Hérode e L’alouette e il componimento
poetico Action de Grâces au Roi
de Belgique.
Il Fascicolo 5 (9 Gennaio 1915)
di quattro carte si apre con la xilografia
di Paul Iribe e il titolo Après l’exécution;
seguono il testo in lingua inglese
di Jean Cocteau, firmato dalle
sole iniziali, A word or two with Maximilian
Harden, A Frédéric-Guillaume,
Kronprinz d’Allemagne, colonel des
Hussards de la mort dello stesso Jean
Cocteau (che firma per esteso), autore
anche dei disegni Embusqué, La
lettre du camp de concentration e Beethoven,
che firma con l’amato pseudonimo
di JIM. A pagina 7 compare
poi un avviso al lettore che rende noti
programmi e intenti e testimonia
la buona riuscita di Le Mot: «Rien de
plus gai que de réussir; rien de plus
doux que de voir ceux qui s’en réjouissent;
rien de plus drôle que de
voir ceux qui en deviennet amers.
D’abord merci pour la réussite du
MOT. A vrai dire nous ne la supposions
pas si prompte. Chaque jour,
les lettres nous émeuvent et le lien
s’affirme. Alors que tant de feuilles
ont de la peine à se trouver un public,
le MOT, tout de suite, A SU SE FAI-
RE DES AMIS. […]. Notre programme,
c’est de faire un journal né
de la guerre et nourri de la guerre: un
journal qui montre toujours le même
visage, mais animé chaque semaine
d’une différente expression. Nul qui
se permette un dogme à une heure
tellement grave; mais il ne nous déplairait
pas qu’on vît dans la plus indépendante
des feuilles, un plaisir
peut-être maniaque à remettre les
choses en ordre et même à se contredire
au besoin. […]».
Il Fascicolo 6 (16 Gennaio
1915) di quattro carte ha come titolo