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IL NIPOTE DEL RE IN SAVOIA<br />
www.tricolore-italia.com<br />
T R I C O L O R E<br />
Mensile d’informazione<br />
S.A.R. IL PRINCIPE SERGIO DI JUGOSLAVIA IN SAVOIA<br />
AUGURI DI PASQUA DALLA “REGINA ELENA” IN TUTTA ITALIA<br />
L’ORDINE DI SANTO STEFANO PAPA E MARTIRE - IV<br />
FIRENZE: AFFRESCHI DI GIOTTO NELLA CAPPELLA PERUZZI<br />
DARWIN NON AVEVA RAGIONE. LO DICONO ANCHE GLI ATEI<br />
PARIGI: IL PANTHEON<br />
Fedele alla Tradizione di Casa Savoia, il<br />
Presidente Internazionale dell’Associazione<br />
Internazionale Regina Elena è tornato in<br />
Savoia, la culla della dinastia sabauda, dove<br />
viene spesso invitato dalle autorità in occasione<br />
di eventi significativi, sia sotto il profilo<br />
storico sia dal punto di vista culturale.<br />
NUMERO 241<br />
Maggio<br />
2010<br />
Reg. Trib. Bergamo<br />
n. 25 del 28/09/04<br />
UN DDL SULLE CURE PALLIATIVE E LE TERAPIE DEL DOLORE<br />
ROMA, CONFERENZA SULLE PROSPETTIVE DI RICERCA SULL’ARTICO<br />
OMAGGIO DEL CINEMA AL RE DI JUGOSLAVIA ALESSANDRO I - II<br />
RICONFIGURAZIONE NORMATIVA DELL’ENTE ORDINE MAURIZIANO<br />
ROCCARASO, DUE SOLCHI SULLA NEVE LUNGHI 100 ANNI<br />
CHI SI PROCLAMA TEMPLARE È SCOMUNICATO<br />
pagina 1 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com<br />
ATTIVITÀ DEL CMI
« Nous célébrons le 27ème anniversaire<br />
du rappel à Dieu de mon regretté grandpère,<br />
le Roi Humbert II, auquel j'ai voulu<br />
associer le souvenir de ma grand-mère, la<br />
Reine Marie-José.<br />
27 ans, c’est une période longue, mais en<br />
même temps courte à l'échelle d'une vie,<br />
qui plus est sur plusieurs générations.<br />
Mais c’est aussi le temps des réflexions.<br />
Je suis très sensible à la nombreuse assistance<br />
qui s'est spontanément réunie hier à<br />
Aiguebelle et aujoud'hui en l'Abbaye Royale<br />
de Hautecombe.<br />
La mémoire ne trahit pas l’image de mes<br />
aieux, leur gentillesse, leur attention aux<br />
autres, leur compétence historique ainsi<br />
que leur engagement. Mon grand regret<br />
est de n’avoir pas pu recevoir tout ce<br />
qu’un grand-père peut donner à son petitfils.<br />
Par son sacrifice, mais aussi par sa<br />
vie qu’il a essayé de consacrer totalement<br />
au bonheur de sa Patrie et de son peuple,<br />
Humbert II reste pour nous tous un<br />
exemple. La lecture de son message du<br />
13 juin 1946 doit toujours nous servir de<br />
méditation. Par delà la douleur et la solitude<br />
qui furent les compagnes de ses 37<br />
interminables années d'exil, il nous a<br />
fermement invités à refuser toute haine et<br />
tout ressentiment. Nous devons méditer<br />
ses paroles empreintes de respect humain<br />
et de tolérance. Dans le monde si dur et<br />
souvent si plein de pessimisme dans lequel<br />
nous vivons, ce message nous éclaire<br />
et nous renforce. Il doit nous encourager<br />
à conserver les repères que nous ont laissés<br />
mes aïeux, des repères si importants<br />
au moment où le monde semble en manquer.<br />
Notre chance n’est elle pas de posséder<br />
une tradition vieille de plus de mille<br />
COMITATO 1858-2011<br />
S.A.R. IL PRINCIPE SERGIO DI JUGOSLAVIA IN SAVOIA<br />
ans qui a vu le jour<br />
en Savoie, en<br />
ce cher comté de<br />
Maurienne où nous<br />
étions hier ?<br />
Mais au-delà du<br />
droit et de la<br />
coutume ou de<br />
l'usage, il est une<br />
autre dimension<br />
que je tiens à<br />
rappeler, c'est celle<br />
du coeur et au-delà<br />
celle de la fidélité.<br />
Aucun de nous ne<br />
sait ce de quoi<br />
demain sera fait,<br />
mais nous savons, en revanche, que cet<br />
avenir peut devenir ce que nous en<br />
ferons, sans qu'il n'y ait de place pour la<br />
fatalité. Il est ce que notre volonté voudra<br />
qu’il soit.<br />
Tel était aussi le message de toute une vie<br />
du Roi Humbert II et de la Reine Marie-<br />
José qui ont toujours agi pour que l'Italie<br />
retrouve le sens de son histoire, de ses<br />
valeurs et de sa tradition. Ils m'ont appris<br />
que, quand on exerce une responsabilité,<br />
on est facilement accablé de soucis et de<br />
tâches diverses. Il y a un danger de se<br />
disperser. Il faut s’appliquer à être tout<br />
entier à sa tâche, à chaque tâche, tout en<br />
sachant rester simple dans son intention.<br />
Cette simplicité est source de paix :<br />
l’homme divisé en lui-même est troublé<br />
et devient à son tour source de trouble<br />
pour son entourage.<br />
Mais il faut être patient, car le temps aide<br />
à se construire et à construire. Le temps,<br />
c’est celui que Dieu donne à l’homme<br />
pour avancer.<br />
Je tiens à remercier toutes celles et tous<br />
ceux qui aujourd’hui sont nourris par une<br />
vision d’avenir, celle-là même qui a déjà<br />
bâti la Maison de Savoie millénaire, et je<br />
leur dis de garder confiance et espérance.<br />
Quel beau symbole de voir que nous<br />
savons encore nous retrouver autour de<br />
valeurs !<br />
Le monde vit des temps difficiles où les<br />
fausses certitudes d’hier sont remises en<br />
cause, où beaucoup de théories chancellent<br />
faute de socle solide, voire même de<br />
fondation.<br />
Notre premier devoir est un devoir de<br />
mémoire et de fidélité aux valeurs et aux<br />
principes incarnés par la royauté. Telle<br />
Primapagina<br />
Messaggio del 21 marzo 2010 dal Presidente Internazionale dell’AIRH dopo la cerimonia ad Altacomba<br />
est aussi la mission que se donnent toutes<br />
les associations, groupes et organismes<br />
qui, au sein du CMI, se sont voués à cet<br />
objectif et que je tiens à les remercier<br />
vivement pour leur inlassable activité.<br />
Vous tous ici, par votre présence, vous<br />
renforcez le lien de fidélité et de la tradition<br />
qui se perpétue et nous unit les uns<br />
aux autres à travers les générations,<br />
autour des dirigeants des associations présentes<br />
et de tous celles et tous ceux qui<br />
ont oeu-vré à la réussite de ces deux journées<br />
empreintes de reconnaissance, de<br />
certitude et d'espérance.<br />
Le patrimoine est d'abord une réalité<br />
fragile et vivante comme le sont les<br />
matériaux anciens : le bois, la pierre, l'ardoise...<br />
Mais le patrimoine possède aussi<br />
une dimension spirituelle, qui oblige à<br />
veiller à un équilibre invisible entre nos<br />
désirs et le sens du monument dont nous<br />
ne som-mes que les dépositaires.<br />
Certes, les circonstances actuelles semblent<br />
ne pas faciliter le respect de la Tradition<br />
et ne faire de la royauté qu'un droit<br />
virtuel mais l'histoire n'est-elle pas là<br />
pour nous dire en permanence que rien<br />
n'est impossible. Que le désespoir n'a pas<br />
cours pour ceux qui croient. C'est pourquoi,<br />
en restant fidèles aux lois fondamentales<br />
du royaume et aux obligations<br />
de ma famille, je ne prétends à rien si ce<br />
n'est à poursuivre mon devoir de mémoire<br />
dans la fidélité à la Tradition.<br />
Je suis convaincu que vos efforts contribueront<br />
à montrer avec éclat la justesse<br />
de l'aphorisme de Henri Bergson : "l'avenir<br />
n'est pas ce qui va arriver, c'est ce que<br />
nous allons faire".<br />
Aucun de nous ne peut connaître de quoi<br />
sera fait demain, en revanche, chacun<br />
peut aider par son attitude personnelle et<br />
familiale, sa démarche professionnelle,<br />
mais aussi sa prière, à construire notre<br />
avenir commun.<br />
La Maison de Savoie a élevé en son sein<br />
de grandes figures que l’Église a fait<br />
accéder à la béatification, en particulier le<br />
8ème Comte de Savoie Humbert III, le<br />
premier Prince a avoir été inhumé en<br />
l'Abbaye Royale d'Hautecombe fondée<br />
par son père, le Comte Amédée III, mort<br />
Croisé à Nicosie en 1148.<br />
Confions leur nos prières pour notre avenir,<br />
pour celui de la Tradition, de l’antique<br />
duché de Savoie, de l'Italie et de<br />
l'Europe chrétienne ! ».<br />
pagina 2 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com
COMITATO 1858-2011<br />
2010-2011: UNA VERA OCCASIONE D’UNITÀ TRA L’ITALIA E LA SAVOIA<br />
Commemorazione del Trattato di Torino nella Reale Abbazia di Altacomba il 21 marzo 2010<br />
Domenica 21 marzo, prima della solenne<br />
celebrazione nella chiesa della Reale Abbazia<br />
di Altacomba, si è svolta una riunione<br />
organizzata dal Comitato francoitaliano<br />
1858-2011 - Centocinquantenario<br />
della riunione della Savoia alla Francia<br />
- Edificazione dell'Unità italiana.<br />
Durante la cerimonia è stato commemorato<br />
l’importante Trattato di Torino del 24<br />
marzo 1860 e consegnato un diploma a<br />
ricordo della giornata a 18 associazioni<br />
storiche e culturali e a diverse personalità,<br />
tra le quali il Sen. Giorgio Bornacin.<br />
Tra gli enti rappresentati c’era il Comitato<br />
di Chambéry della Società Dante Aligheri<br />
con la sua Presidente, Renée Constantin,<br />
che ha preso la parola dopo la<br />
consegna del diploma (foto a lato).<br />
« Monseigneur,<br />
Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les représentants d'associations,<br />
au nom du Comité de Chambéry de la Société Dante Alighieri que j'ai l'honneur de<br />
représenter ici, je vous remercie de m'avoir invitée à participer à cette cérémonie<br />
hautement symbolique.<br />
Notre association - présente sur les cinq continents au sein de plus de 500 comités -<br />
fut fondée en 1889, dans une Italie récemment unifiée et qui voyait ses ressortissants<br />
émigrer en masse. Destinée d'abord à constituer pour ces derniers un lien avec la<br />
mère-patrie, c'est le poète Carducci qui suggéra de lui donner le nom de Dante, le<br />
génial auteur de la Divine Comédie, considéré comme le père de la langue italienne<br />
devenue, depuis l'unité, langue nationale.<br />
Dante ne fut pas seulement un grand poète dont l'oeuvre appartient au patri-moine de<br />
l'humanité, ce fut aussi un visionnaire et, comme le disait le Président Ciampi<br />
inaugu-rant un buste de Dante à Moscou en novembre 2.000 : « È soprattutto grazie<br />
alla sua opera e anche alla sua intelligenza politica, se l'<strong>Italia</strong> ha potuto<br />
riconoscersi nazione, nella sua identità culturale e spirituale, molti secoli prima<br />
dell'unità politica », se référant sans doute à la célèbre invective du chant VI du<br />
Purgatoire « Ahi, serva <strong>Italia</strong>...». De nos jours, la Dante Alighieri se consacre surtout<br />
à la diffusion de la langue et de la culture italiennes dans le monde. A ce titre, elle a<br />
reçu, en 2005, en même temps que l'Alliance Française, le Goethe Institut, le British<br />
Council, l'Institut Cervantès et l'Institut Camoès, le 25ème Prix Prince des Asturies<br />
pour: « l'apport de ces institutions… à la préservation et à la diffusion du patrimoine<br />
culturel européen à travers l'enseignement, à des millions de personnes sur tous les<br />
continents, de leurs langues nationales respectives, comme des traditions littéraires et<br />
artistique et des valeurs éthiques et humanistes sur lesquelles se fonde la civilisation<br />
occidentale ».<br />
En Savoie, depuis bientôt 50 ans, avec nos amis de Maurienne, nous nous efforçons<br />
de remplir ce beau rôle de passeurs en travaillant à renforcer les liens qui nous unissent<br />
à l'Italie par l'enseignement de la langue, outil indispensable d'échanges fructueux,<br />
par la connaissance de la littérature contemporaine au sein du Festival du<br />
premier roman qui est en train de prendre, grâce à l'introduction italienne, une<br />
dimen-sion européenne, par l'action en direction des jeunes, par notre présence,<br />
enfin, au sein des célébrations de ces anniversaires qui devraient s'ouvrir sur de<br />
nouveaux et toujours plus vastes horizons ».<br />
Renée Constantin<br />
La Presidente della Pro-Loco di Torriglia,<br />
Daniela Segale, riceve il diploma a testimonianza<br />
della forte partecipazione della<br />
città ligure che s’impegna sempre maggiormente<br />
a favore della storia di questo<br />
bellissimo territorio, probabilmente di<br />
origine romana che, nel 972, aveva il<br />
possesso dell'abbazia di S. Colombano<br />
di Bobbio, confermato dall'Imperatore<br />
Ottone II. Marchesato dal 1547, diviene<br />
Principato nel 1760 fino all’invasione del<br />
Buonaparte nel 1797.<br />
Nel 1814 il Trattato di Vienna lo incorporò<br />
negli Stati del Regno di Sardegna.<br />
Il comune fa parte del Parco naturale<br />
regionale dell’Antola e della Comunità<br />
montana delle Alte Valli Trebbia e Bisagno.<br />
pagina 3 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com
COMITATO 1858-2011<br />
ALLA RISCOPERTA DI 850 ANNI DI RADICI COMUNI CON CASA SAVOIA<br />
Commemorazione del Trattato di Torino nella Reale Abbazia di Altacomba il 21 marzo 2010<br />
Catherina Latard, Presidente del<br />
Comitato di gemellaggio<br />
Avrieux-Piedicavallo<br />
Michel Lacroix, Presidente del gruppo<br />
storico militare Militaria Sabaudiae<br />
Orietta Franco, Presidente del gruppo<br />
storico militare Carignano-Sallières<br />
pagina 4 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com
IN PRIMO PIANO<br />
CMI ED IRCS A MADRID PER RICORDARE UTRECHT<br />
L’11 aprile, a Madrid, il CMI e l’IRCS<br />
hanno ricordato la firma dei Trattati di<br />
Utrecht, cioè dei principali trattati firmati<br />
a Utrecht l’11aprile 1713, per porre un<br />
termine alla guerra di successione spagnola,<br />
scoppiata nel 1700 e provocata dal<br />
testamento del Re di Spagna Carlo II, che<br />
aveva scelto come successore il nipote di<br />
sua sorella Maria Teresa d’Austria, consorte<br />
del Re di Francia Luigi XIV.<br />
La prima edizione del Trattato di Utrecht<br />
fu stampata in spagnolo, latino ed inglese.<br />
In base alle condizioni del trattato, il nipote<br />
di Luigi XIV, Filippo, Duca d'Angiò,<br />
venne riconosciuto come Filippo V,<br />
Re di Spagna, ma l'impero europeo spagnolo<br />
venne diviso.<br />
Purtroppo, si fa ancora molta confusione<br />
a proposito di Utrecht.<br />
Innanzi tutto, spesso si confondono i<br />
Trattati con l’Unione di Utrecht, alleanza<br />
politico-militare delle sette province settentrionali<br />
dei Paesi Bassi (tra cui l’Olanda,<br />
spesso confusa con l’intero Regno dei<br />
Paesi Bassi), conclusa il 23 gennaio 1579.<br />
Nel 1581, gli stati aderenti all’Unione<br />
non riconobbero più come sovrano il Re<br />
di Spagna Filippo II, organizzandosi in<br />
Confederazione indipendente sotto la<br />
Vittorio Amedeo II<br />
XV Duca di Savoia<br />
I Re di Sicilia poi di Sardegna<br />
guida di Guglielmo di Orange-Nassau,<br />
Guglielmo I.<br />
Spesso si parla “del” Trattato, mentre ve<br />
ne furono ben cinque, iniziati nel gennaio<br />
1712 e conclusi l’11 aprile 1713. I Trattati<br />
ebbero quali contraenti la Francia da un<br />
lato, e l’Inghilterra, l’Olanda, il Portogallo,<br />
la Prussia e la Savoia dall’altro.<br />
Il Trattato franco-britannico prevedeva il<br />
riconoscimento da parte francese della<br />
successione hannoveriana sul Trono britannico<br />
da parte del protestante Giorgio I,<br />
l’espulsione dalla Francia di Giacomo III<br />
Stuart (figlio del cattolico Giacomo II, i<br />
cui diritti erano sempre stati riconosciuti<br />
dall’alleato Luigi XIV), la separazione<br />
perpetua delle Corone di Francia e di<br />
Spagna, la demolizione delle fortificazioni<br />
di Dunkerque e l’interramento del relativo<br />
porto, la cessione all’Inghilterra dei<br />
territori americani della baia di Hudson,<br />
nella Nuova Scozia, e delle isole di Terranova<br />
e San Cristoforo.<br />
Negli altri Trattati, la Francia riconosceva<br />
all’Olanda il diritto di occupare nei Paesi<br />
Bassi una serie di piazzaforti, mentre alla<br />
Prussia cedeva la Gheldria, riconosceva<br />
la successione di Federico I di Hohenzollern<br />
nel principato di Neuchatel e il titolo<br />
di Re di Prussia (fino ad allora Re in<br />
Prussia).<br />
In cambio la Francia annetteva il territorio<br />
di Orange alla Provenza.<br />
Con il Portogallo la Francia procedeva a<br />
rettifiche territoriali in Brasile, mentre al<br />
Duca di Savoia Vittorio Amedeo II riconosceva<br />
la sovranità sulla Sicilia con il<br />
Alberto Casirati<br />
titolo regio, il diritto alla successione per<br />
lui o i suoi discendenti al trono di Spagna<br />
qualora la dinastia dei Borbone di Spagna<br />
si fosse estinta e l’acquisto dei territori<br />
monferrini e lombardi promessi dall’Austria<br />
ai Savoia nel 1703.<br />
(continua a pag. 6)<br />
Filippo di Francia Duca d’Angiò<br />
Re di Spagna Filippo V (1700-46)<br />
sposò la figlia di Vittorio Amedeo II,<br />
Maria Luisa Gabriella di Savoia,<br />
che fu sei volte Reggente della Spagna<br />
pagina 5 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com
IN PRIMO PIANO<br />
RE VITTORIO AMEDEO II: NONNO DI LUIGI XV E FILIPPO V<br />
Luigi XV Re di Francia (1715-74)<br />
Nipote del Re di Sardegna<br />
Vittorio Amedeo III<br />
Luigi di Borbone di Francia (1682-1712)<br />
Duca di Borgogna poi Delfino di Francia<br />
Maria Adelaide di Savoia (1685-1712)<br />
La Spagna concluse due Trattati bilaterali:<br />
quello con l’Inghilterra, alla quale cedeva<br />
Minorca e Gibilterra, assicurava il<br />
monopolio del commercio degli schiavi<br />
tra l’Africa e l’America e riconosceva gli<br />
Hannover come legittimi sovrani britannici,<br />
e quello con i Savoia, ai quali cedeva<br />
la Sicilia e riconosceva la loro eventuale<br />
successione al Trono di Spagna.<br />
Con il suo Trattato il Portogallo cedeva<br />
alla Spagna la colonia di Santo Sacramento,<br />
sul Rio de la Plata.<br />
I Trattati di Utrecht hanno cambiato la<br />
fisionomia dell’Europa: la dinastia britannica,<br />
felicemente regnante da allora, Casa<br />
Hannover (detta recentemente Windsor),<br />
fu riconosciuta da tutti. Vennero così abolite<br />
per sempre Vittorio le pretese Amedeo degli II Stuart. Gli<br />
Asburgo, che XV Duca regnavano di Savoia dal 1516 sulla<br />
I Re di Sicilia poi di Sardegna<br />
Spagna, furono spodestati a favore dei<br />
Borbone; i Savoia ricevettero un titolo<br />
regio che si aggiunse a quelli “de jure” su<br />
Cipro, Gerusalemme e l’Armenia, ricevuti<br />
nel 1485 dal Duca Carlo I; Federico<br />
Guglielmo I coronò il sogno paterno di<br />
Federico I (Elettore di Brandeburgo con il<br />
nome di Federico III), che si era proclamato<br />
Re nel 1701 con l’assenso dell’Imperatore<br />
Leopoldo I.<br />
Nelle negoziazioni ebbero un ruolo importante<br />
due figlie del Duca di Savoia<br />
Vittorio Amedeo II.<br />
Luigi (1661-1711), figlio di Luigi XIV,<br />
morì prima del padre e il Delfino divenne<br />
Luigi Duca di Borgogna, nato nel 1682,<br />
fratello del Re di Spagna Filippo V.<br />
Il Duca di Borgogna sposò a Versailles il<br />
7 dicembre 1697 Maria Adelaide, Principessa<br />
di Savoia. Il loro terzo figlio divenne<br />
il Re di Francia Luigi XV. Nelle sue<br />
Memorie, Louville scrive: « C’est une<br />
des Princesses qui constitue une éternelle<br />
réprobation contre la loi salique ».<br />
Luigi XIV riconobbe le grandi qualità di<br />
Maria Adelaide di Savoia e scelse per il<br />
nipote Luigi la sorella di sua cognata,<br />
Maria Luisa Gabriella di Savoia, alla quale<br />
l’Associazione Internazionale Regina<br />
Elena tributò solenni commemorazioni a<br />
Torino, Versailles, Madrid ed all’Escurial<br />
(dove attende la Risurrezione alla sinistra<br />
dell’altare del Pantheon) in occasione del<br />
tricentenario della nascita (1988) e del<br />
matrimonio (2001), nonché una monografia<br />
(nel 1993), con introduzione del Conte<br />
d’Amelio e del Barone Ventura.<br />
Benché molto giovane, Maria Luisa Gabriella<br />
esercitò per sei volte la Reggenza<br />
in tredici anni ed ebbe un ruolo di primaria<br />
importanza durante la guerra, nei consigli<br />
dei ministri e nella negoziazione<br />
della pace di Utrecht, alla quale sopravvivrà<br />
per meno di un anno.<br />
Due dei suoi figli furono Re di Spagna:<br />
Luigi I, per sei mesi nel 1724, e Ferdinando<br />
VI, dal 1746 al 1759. Molto amata dal<br />
popolo, quando Filippo V sposò Elisabetta<br />
Farnese, i madrileni gridavano al suo<br />
passaggio: “Viva la Saboyana!”.<br />
pagina 6 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com
IN PRIMO PIANO<br />
A MARSIGLIA UN MONUMENTO DEDICATO AI PIEMONTESI<br />
Su invito della Comunità Piemontese a<br />
Marsiglia, il 9 maggio 2009 il Presidente<br />
Internazionale dell’Associazione Internazionale<br />
Regina Elena, S.A.R. il Principe<br />
Sergio di Jugoslavia, si recò nella città<br />
provenzale per inaugurare il monumento<br />
all’immigrazione piemontese in Provenza.<br />
Un fatto naturale per l'unico discendente<br />
della Regina Elena che ha scelto di<br />
vivere nell'antica capitale sabauda.<br />
La comunità italiana in Provenza è composta<br />
da circa 35.000 persone, distribuite<br />
in 9 province (da Mentone a Perpignano,<br />
inclusa la Corsica), delle quali circa 5.000<br />
solo nella città di Marsiglia.<br />
Tuttavia i francesi di origine italiana sono<br />
oltre 300.000 in quell'area, che rappresenta<br />
le regioni Provenza-Alpi-Costa Azzurra,<br />
Corsica e Linguadoca-Rossiglione.<br />
Gli italiani sono legati a questa bellissima<br />
zona da secoli. Come ha ricordato in un<br />
interessante discorso il Console Generale<br />
d'<strong>Italia</strong> a Marsiglia, nel 1911 gli italiani in<br />
città erano circa 100.000, cioè il 25%<br />
della popolazione. Questa città della<br />
Francia meridionale, capoluogo della<br />
regione Provenza-Alpi-Costa Azzurra e<br />
del dipartimento delle Bocche del Rodano,<br />
si affaccia sul golfo del Leone, ampia<br />
insenatura del mar Mediterraneo. Prima<br />
città della Francia per popolazione dopo<br />
Parigi, Marsiglia è un rilevante porto marittimo,<br />
sede di cantieri navali e centro<br />
industriale. La città ospita cinque università,<br />
numerosi istituti culturali e musei.<br />
In occasione dell’inaugurazione, il Principe<br />
ha pronunciato queste sentite parole:<br />
“Sono particolarmente commosso e felice<br />
di essere tra di Voi per rendere omaggio<br />
al nostro caro Piemonte ed ai suoi emigrati<br />
in Provenza, in occasione del 35°<br />
anniversario della creazione dell'Associazione<br />
dei Piemontesi di Marsiglia.<br />
Oddone I, figlio del fondatore di Casa<br />
Savoia Umberto I, valicò le Alpi nel 1046<br />
per sposare Adelaide, figlia di Olderico<br />
Manfredi. Così iniziò questa storia d’amore<br />
e di rispetto, che prosegue da quasi<br />
un millennio. La loro figlia Berta sposò il<br />
Re dei Germani ed Imperatore del Sacro<br />
Romano Impero Enrico IV e trasmise la<br />
vita all'Imperatore Enrico V. Conoscete<br />
la storia dei nove secoli che seguirono,<br />
con l’arrivo della contea di Nizza nel<br />
ducato di Savoia grazie ad Amedeo VII.<br />
Le quattro figlie di Re Vittorio Emanuele<br />
I, l’autentico torinese Re di Sardegna che<br />
fondò la gloriosa Arma dei Carabinieri,<br />
lasciarono un segno indelebile sull'<strong>Italia</strong><br />
e sull'Europa, regnando, 150 anni fa, sul<br />
Ducato di Lucca, sul Ducato di Modena,<br />
sul Regno delle Due Sicilie e sull’Impero<br />
austro-ungarico! Gli eventi si complicarono<br />
con il trasferimento della capitale a<br />
Firenze e poi a Roma, ma i Re dell'<strong>Italia</strong><br />
unificata non hanno mai dimenticato il<br />
Piemonte, del quale hanno sempre amato<br />
parlare la lingua. Avendo avuto la fortuna<br />
di recarmi regolarmente a Cascais<br />
durante l’infanzia, sentivo quotidianamente<br />
mio nonno parlare del Piemonte,<br />
del quale era orgoglioso di portare il<br />
titolo principesco.<br />
L'<strong>Italia</strong> è e deve rimanere una ed indivisibile<br />
ma il Piemonte ed i suoi abitanti<br />
hanno un posto particolare nel nostro<br />
cuore.<br />
Quest’anno avevo deciso di venire a rendere<br />
omaggio a Re Alessandro I, nel 75°<br />
anniversario della sua tragica morte.<br />
Sono passato molto spesso vicino a Voi<br />
per andare a Montpellier e sono molto<br />
felice che, proprio grazie ai Piemontesi,<br />
conosco Marsiglia all’inizio dell'Anno<br />
del Piemonte in Provenza. Ringrazio per<br />
la loro accoglienza il Sindaco Jean-<br />
Claude Gaudin, Vice Presidente del Senato,<br />
e il Signor Console Generale d'<strong>Italia</strong><br />
a Marsiglia, Dr. Bernardino Mancini,<br />
e mi congratulo calorosamente con gli<br />
organizzatori di questa iniziativa che si<br />
inserisce, tra l’altro, nel contesto del 15-<br />
0° anniversario della II Guerra d'Indipendenza<br />
italiana, che permise a Henry<br />
Dunant di concepire la Croce Rossa Internazionale<br />
dopo la vittoria di Solferino.<br />
Ringrazio per la Sua presenza il Console<br />
Generale del Portogallo a Marsiglia, Dr.<br />
Maria Conceicao Pilar, che rappresenta<br />
un Paese a me così caro e verso il quale<br />
provo sempre gratitudine e riconoscenza.<br />
Formulo i migliori auspici per la comunità<br />
piemontese in Provenza. Che sia sempre<br />
orgogliosa delle sue origini. Senza<br />
nostalgia, ma con passione e fierezza, che<br />
sia sempre attiva a favore della<br />
solidarietà, della Tradizione, della fraternità<br />
e della cultura per creare nuove sinergie<br />
tra il Piemonte e la Provenza.<br />
Viva l'amicizia franco-italiana!”.<br />
(continua a pag.7)<br />
pagina 7 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com
IN PRIMO PIANO<br />
FEDELTÀ AGLI EMIGRATI ITALIANI IN PROVENZA<br />
(continua da pag. 6)<br />
Il monumento era stato inaugurato davanti<br />
ad un’antica chiesa legata all’immigrazione<br />
piemontese in Provenza.<br />
Era soltanto un luogo provvisorio perché<br />
il 20 marzo scorso il monumento ha trovato<br />
il suo luogo definitivo nel bellissimo<br />
parco Bortoli, alla presenza del Console<br />
Generale d'<strong>Italia</strong> a Marsiglia, Dr. Bernardino<br />
Mancini; del Consigliere Provinciale<br />
Didier Réault in rappresentanza del Sindaco<br />
del IX Municipio Guy Teissier; della<br />
rappresentanza del Municipio IV di<br />
Marsiglia; di una folta delegazione dell’-<br />
Associazione dei Piemontesi di Marsiglia<br />
con la Presidente Mariuccia Flosi, i Consiglieri<br />
culturali Pierre Allio e Francis<br />
Buffile, tutti i membri del Consiglio Direttivo<br />
e numerosi soci; il Direttore della<br />
scuola di orticoltura, il Dirigente dei spazi<br />
verdi della città, la Presidente dell’Association<br />
des Mutilés de Guerre Italiens<br />
ecc.<br />
Dopo il benvenuto della Presidente Mariuccia<br />
Flosi, Francis Buffille e Pierre<br />
Allio hanno letto il messaggio di S.A.R. il<br />
Principe Sergio di Jugoslavia, Presidente<br />
dell’Associazione Internazionale Regina<br />
Elena, impegnato in quel momento in<br />
Savoia, ad Aiguebelle, dove presiedeva<br />
l’apertura delle celebrazioni del 150° anniversario<br />
del Trattato di Torino (24 marzo<br />
1860) e del “rattachement” del ducato<br />
di Savoia e della contea di Nizza alla<br />
Francia.<br />
Per cortesia verso le numerose autorità<br />
francesi, il nipote di Re Umberto II ha<br />
inviato il suo graditissimo saluto in lingua<br />
francese :<br />
“Mon Père,<br />
Mesdames et Messieurs les Elus,<br />
Monsieur le Consul Général,<br />
Madame le Président,<br />
Chers Amis,<br />
j'ai appris avec plaisir que le Monument<br />
dédié aux Piémontais de Marseille (ou de<br />
Provence), que j'ai eu l'honneur et le<br />
plai-sir d'inaugurer le 9 mai dernier à<br />
Marseil-le, sera transféré le 20 mars<br />
prochain à son emplacement définitif.<br />
Je regrette de ne pouvoir etre parmi vous<br />
mais je suis en Savoie, à Aiguebelle, pour<br />
l'ouverture des commémorations du 150°<br />
anniversaire du Traité de Turin qui eur<br />
une importance fondamentale pour le<br />
rattachement du comté de Nice et du<br />
duché de Savoie à la France, mais aussi<br />
pour la construction de l'unité italienne et<br />
la proclamation du Royaume d'Italie le<br />
17 mars 1861, il y a 149 ans aujourd'hui.<br />
Ce Traité fut décisif pour ce projet<br />
national qui trouva sa consécration le 4<br />
novembre 1918 à Vittorio Veneto.<br />
Je remercie la Ville de Marseille et la<br />
Mairie du 4ème secteur pour leur geste<br />
significatif envers la communauté italienne<br />
et l'ensemble des Français d'origine<br />
italienne. Il permettra certainement de<br />
nombreux échanges, en particulier culturels.<br />
Durant sa présence à Marseille, M. Bernardino<br />
Mancini a montré la voie et ses<br />
réalisations sont encourageantes. Je souhaite<br />
lui exprimer publiquement ma vive<br />
gratitude et mes félicitations. J'espère<br />
que son exemple sera suivi par son<br />
successeur.<br />
Veuillez me croire spirituellement présent<br />
avec vous et soyez assurés que je n'oublie<br />
pas mes devoirs envers vous puisque vous<br />
avez me faire membre d'honneur de<br />
l'Association des Piémontais de Marseille.<br />
Vive Marseille et le Piémont.<br />
Vive l'amitié franco-italienne.<br />
Vive l'Europe!“.<br />
Sopra: alcune delle autorità francesi ed<br />
italiane dopo la cerimonia<br />
pagina 8 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com
IN PRIMO PIANO<br />
LA “REGINA ELENA” CON LA KFOR PER IL KOSOVO<br />
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IN PRIMO PIANO<br />
pagina 10 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com
IN PRIMO PIANO<br />
AUGURI DI PASQUA DALLA “REGINA ELENA” IN TUTTA ITALIA<br />
Latisana<br />
Come ogni anno, in tutta <strong>Italia</strong>,<br />
l’Associazione Internazionale<br />
Regina Elena Onlus ha<br />
portato un dono pasquale e<br />
porto i migliori auguri, in<br />
particolare agli anziani, ai<br />
bambini ed ai ricoverati.<br />
Ne sono un esempio le tre<br />
donazioni che documentiamo<br />
qui, scelte fra le tante realizzate: una al nord una al<br />
centro ed una al sud.<br />
Ancona<br />
Pompei<br />
Latisana (UD). Dopo le delegazioni comunali di<br />
Reggio nell’Emilia, Formigine (MO), Modena, Torino<br />
ed Alessandria, la delegazione provinciale di Udine ha<br />
portato i consueti doni pasquali ad anziani, a<br />
beneficati della Croce Rossa <strong>Italia</strong>na ed a bambini di<br />
tutta la provincia. Il Comm. Gaetano Casella ha distribuito<br />
tanti doni, anche a due scuole di Latisana, presente<br />
il Gr. Uff. Dr. Enrico Cottignoli.<br />
La delegazione è stata ricevuta dall'Assessore comunale<br />
alle Politiche Sociali, Dr. Ezio Simonin, dal Consigliere<br />
Comunale Giacomo Perosa, da un Sacerdote e<br />
da una Suora della Tanzania, membri della Comunità<br />
Parrocchiale di Latisana.<br />
All’Asilo (110 bambini) c'erano il Presidente, Rita<br />
Fantin, la Direttrice, Dott. Michela Tisiotto, le Insegnanti,<br />
Elena Ambrosio, Rosa Maria Celona, Erika<br />
Lirussi e Cinzia Regeni, l’Educatrice Annarita Colavitti.<br />
Alla Scuola dell’infanzia “Don Giacomo Baradello”<br />
della frazione di Latisanotta, erano presenti la<br />
Direttrice Adelina Grandin, Suor Margherita e le Maestre<br />
Greta Lenardon, Silvia Mauro e Gian Paola Pelizzon.<br />
Ancona. Da anni la delegazione AIRH guidata dal<br />
Cav. Giovanni Luciano Scarsato, con l’instancabile<br />
Fiorisa Zepponi, è molto vicina alle realtà locali, in<br />
particolare le parrocchie, tra le quali la chiesa della<br />
Misericordia guidata da Don Cesare Caimmi, assistito<br />
dalla Signora Raffaella e dal devoto personale della<br />
Caritas.<br />
Pompei (NA). Uova di cioccolato per gli ospiti della<br />
casa di riposo “Carmine Borrelli” sono stati consegnati<br />
dal Sindaco di Pompei, Claudio D’Alessio e dal<br />
Delegato di Pompei, Cav. Rodolfo Armenio, accolti<br />
dal Cappellano Don Giovanni Russo, dalla Prof. Maddalena<br />
Malafronte, Presidente dell’azienda Aspide,<br />
dalla Dott. Margherita Blasio, dal Dott. Sirano, Direttore<br />
della Casa e da Anna Vaiano.<br />
Erano presenti il Capo del Cerimoniale, Gen. Albano<br />
Gianni, l´Assessore Domenico Mancino, e la delegazione<br />
di Pompei dell´AIRH. Grande eco nei siti e nella<br />
stampa (TorreSette.it, StabiaChannel.it, Cancello ed<br />
Arnone News, Roma, Il Giornale di Napoli e Cronache<br />
di Napoli).<br />
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IN PRIMO PIANO<br />
DA MODENA PER LE SUORE ITALIANE IN ROMANIA<br />
Giovedì 25 marzo a Modena, alle ore<br />
12.30, Mons. Angelo Cocca ha benedetto<br />
un furgone carico di aiuti alimentari destinati<br />
ad una benemerita fondazione di<br />
Suore italiane in Romania.<br />
Nel 2001 l'Associazione Internazionale<br />
Regina Elena è intervenuta per la prima<br />
volta in Romania a favore di questa Congregazione,<br />
che ha sede in Piemonte.<br />
Attiva in Francia dall’autunno 1985, l'Associazione<br />
riunisce soci per attività caritatevoli,<br />
spirituali e culturali sull’esempio<br />
di Elena del Montenegro, Rosa d’oro della<br />
Cristianità, definita dal Papa “Regina<br />
della Carità”. Alla cerimonia erano presenti<br />
la Polizia di Stato, la Polizia Municipali,<br />
i Vigili Urbani, insigniti nel Sovrano<br />
Militare Ordine di Malta e nell'Ordine<br />
dei SS. Maurizio e Lazzaro, soci e volontari<br />
AIRH con il Delegato Provinciale, il<br />
Tesoriere ed il Presidente Nazionale.<br />
Hanno inviato un messaggio sia il Presidente<br />
Internazionale sia il Patrono del<br />
benemerito sodalizio, nonché numerose<br />
autorità e personalità.<br />
Una parte dei partecipanti in una delle strade principali<br />
del capoluogo emiliano<br />
LA S. SINDONE VISSUTA ATTRAVERSO IL CULTO<br />
Il 9 maggio 1506, Papa Giulio II concede agli Stati sabaudi una liturgia propria per la Sacra Sindone.<br />
Il culto c’era sempre stato, ma da quel momento viene ufficializzato con un giorno preciso (il 4 maggio, successivo alla festa del<br />
rinvenimento della S. Croce, che allora si celebrava il 3 maggio) e con preghiere specifiche del Breviario e della S. Messa.<br />
La S. Sindone soggiornò a Nizza dal 1536 al 1540, durante il trasferimento da Chambéry a Torino, e lì sorse la Confraternita del<br />
Santo Sudario, detta anche "Confraternita dei Penitenti Rossi". La confraternita è ancor oggi attiva nella chiesa che, danneggiata<br />
dai rivoluzionari, fu ricostruita dal Re di Sardegna, Duca di Savoia e Conte di Nizza Carlo Felice, XXXVIII ed ultimo sovrano<br />
del ramo primogenito della Dinastia Sabauda.<br />
L'Associazione Internazionale Regina Elena ha scelto questa data per venerare la Sacra Sindone.<br />
Per informazioni: airh.it@tiscalinet.it<br />
SULLA SACRA SINDONE SCRITTE NELL’ANTICA LINGUA DEI PICENI<br />
Lo studioso marchigiano Giovanni Rocchi afferma che i segni interpretati da alcuni studiosi come caratteri greci, latini e aramaici,<br />
sono in realtà iscrizioni nell’antico linguaggio dei Piceni: "La corte di Ponzio Pilato era composta di persone di origini<br />
sabine e picene".<br />
Fermo, 16 marzo 2010 - Giovanni Rocchi, studioso marchigiano, sostiene che i segni sulla Sindone, interpretati da alcuni studiosi<br />
come caratteri greci, latini e aramaici, sono in realtà iscrizioni nell’antico linguaggio dei Piceni, un popolo italico, di cui si hanno<br />
tracce a partire dal 1.500 a.C., che cadde poi sotto la dominazione dei romani.<br />
Rocchi, esperto della lingua dell’antica popolazione dei Piceni, è anche autore di un libro sull’argomento, pubblicato nel 2001.<br />
Una lingua misteriosa e sconosciuta, come l’etrusco, ma non per Rocchi, che sostiene di avere trovato e interpretato 150 iscrizioni,<br />
‘contro le 23 riconosciute ufficialmente’ e di essere in grado di tradurre anche l’etrusco. Nel 1994 alcuni scienziati francesi<br />
dell’Institut Superieur d’Optique d’Orsay hanno ravvisato nei segni della Sindone vere e proprie parole, ma senza individuare la<br />
lingua dei piceni. "Io invece - racconta all’Ansa - ho riconosciuto delle scritte a spirale intorno al viso, che formano una decina di<br />
parole, alcune delle quali conosciute solo da me". Una specie di certificazione, scritta con inchiostro nero nel lenzuolo funebre<br />
sigillato: "Gesù Nazareno morto sta in questo (sepolcro), in quanto re dei Giudei".<br />
L’ipotesi che nell’antica Palestina, al tempo della crocifissione di Gesù, qualcuno parlasse il piceno non è affatto peregrina - sostiene<br />
lo studioso -: "la corte di Ponzio Pilato era composta di persone di origini sabine e picene".<br />
E Rocchi ha identificato l’antica lingua picena 'anche nell’epitaffio di Tito Muzio’, sempre di area palestinese. Dopo "La tarda<br />
lingua-grafia piceno-italica in area palestinese e in ambito cristologico", Rocchi, ex sindaco del minuscolo centro di Monsapietro<br />
Morico e docente presso l’Istituto Professionale per il Commercio a Santa Vittoria in Matenano in provincia di Fermo, nel cuore<br />
dei Monti Sibillini, ha pubblicato vari libri e ne ha altri in cantiere: il prossimo sarà dedicato ai Templari e al Santo Graal.<br />
pagina 12 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com
IN PRIMO PIANO<br />
SACRA SINDONE: IL PELLEGRINAGGIO DELL’AIRH<br />
Il pellegrinaggio a Torino per l'ostensione<br />
straordinaria della Sacra Sindone è per<br />
molti soci ed amici italiani e stranieri<br />
anche l'occasione per visitare i luoghi<br />
sacri di Torino e dei suoi Santi.<br />
Due visite sono particolarmente raccomandate.<br />
La prima per il Beato Pier Giorgio Frassati,<br />
di cui si festeggeranno il prossimo<br />
20 maggio i 20 anni dalla beatificazione.<br />
Una Cappella del Duomo, posta proprio<br />
sul percorso per arrivare alla Sacra Sindone,<br />
ospita le sue spoglie. Inoltre è stata<br />
allestita la mostra Conosci Pier Giorgio<br />
Frassati nei locali della chiesa di San<br />
Domenico, vicinissima al Duomo, che<br />
sarà aperta per tutta la durata dell'ostensione<br />
(ore 9-12.30 e 14.30-18.30; sabato e<br />
domenica 9-18.30). Negli<br />
stessi giorni e orari,<br />
sarà possibile visitare in<br />
San Domenico anche la<br />
mostra Universi dipinti.<br />
Affreschi sindonici en<br />
plein air sull'immagine<br />
della Sacra Sindone in<br />
Piemonte. Infine,<br />
c'è un'altra mostra sul<br />
Beato Frassati presso il<br />
Seminario maggiore, che<br />
ospiterà alcune migliaia<br />
di giovani per tutto il<br />
periodo dell'ostensione.<br />
La seconda visita particolarmente importante<br />
è quella al Museo della Sacra Sindone,<br />
collocato nella cripta della chiesa del<br />
L'anno filatelico del Sovrano Militare Ordine di Malta è iniziato con i tre valori (più<br />
un foglietto) dedicati all'Ostensione della Sacra Sindone (fino al 23 maggio a Torino)<br />
i cui soggetti sono ripresi dal quadro "Compianto sul Cristo morto" di Petrus Christus,<br />
conservato al Musée Royaux des Beaux-Arts di Bruxelles.<br />
In particolare, sul nominale da 1,40 € figura un particolare della Maddalena, sull'1,50<br />
€ un dettaglio della Madonna e sul valore da 2,20 € un particolare del Cristo.<br />
Il foglietto è invece costituito da due francobolli: sul 2,50 € è raffigurato un particolare<br />
del discepolo che sorregge i lembi della Sindone mentre sull'alto valore da 5,20<br />
€ un dettaglio del Cristo. Il costo totale della serie è di 12,80 €.<br />
SS. Sudario. Il museo nasce<br />
nel 1936, per ripercorrere le<br />
tappe della storia del lenzuolo<br />
in cui giacquero le spoglie di<br />
Gesù e delle ricerche scientifiche<br />
che hanno indagato sulla<br />
sua immagine, raccogliendo<br />
i reperti conservati dalla<br />
Confraternita del SS. Sudario.<br />
Il museo propone un'informazione<br />
completa sulle ricerche<br />
sindonologiche dal 1500 ad<br />
oggi, cogliendone gli aspetti<br />
storici, scientifici, devozionali<br />
ed artistici. Sono esposte le lastre ufficiali<br />
delle riprese fotografiche effettuate<br />
nel 1898 da Secondo Pia e quelle scattate<br />
nel 1931 da Giuseppe Enrie.<br />
Da esse presero il via tutte le indagini<br />
scientifiche successive, che sono documentate<br />
nel museo, culminate nella stupefacente<br />
immagine tridimensionale del<br />
volto dell'uomo della Sindone elaborata<br />
da Giovanni Tamburelli nel 1978. Ampio<br />
spazio è dedicato ad ulteriori studi: sul<br />
tessuto e sulla sua tessitura, sulle microtracce<br />
(pollini, sangue, aloe, mirra, aragonite),<br />
sulle indagini medico-legali, sulle<br />
impronte delle monete lasciate sul lenzuolo<br />
e sull'analisi iconografica. Una sezione<br />
particolare traccia la storia (quella<br />
ipotetica e quella certa) della Sacra Sindone<br />
e della sua venerazione, molto viva<br />
a Torino ed in Piemonte a partire dalla<br />
seconda metà del XV secolo, quando il<br />
lenzuolo divenne proprietà di Casa Savoia.<br />
Fulcro di tale venerazione, che si<br />
manifesta nelle periodiche pubbliche o-<br />
stensioni, ben documentate con molto<br />
materiale iconografico e numismatico, è<br />
proprio la Confraternita del SS. Sudario.<br />
Gen. Ennio Reggiani<br />
Presidente<br />
Delegazione <strong>Italia</strong>na Onlus<br />
Associazione Internazionale<br />
Regina Elena<br />
pagina 13 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com
IN PRIMO PIANO<br />
ARMENI: A 95 ANNI DAL PRIMO GENOCIDIO DEL XX SECOLO<br />
“I massacri perpetrati dalla Turchia<br />
durante la Prima Guerra Mondiale costituiscono<br />
crimini riconosciuti dall'O-<br />
NU come genocidio.<br />
La Turchia è obbligata a riconoscere<br />
tale genocidio e le sue conseguenze”.<br />
(Parlamento Europeo, 1987)<br />
Messaggio di S.E. Sig. Rouben Karapetian<br />
Ambasciatore della Repubblica d’Armenia in <strong>Italia</strong><br />
in occasione delle manifestazioni dedicate<br />
al 95° anniversario del Genocidio degli Armeni<br />
Signor Presidente,<br />
Cari amici,<br />
Apprezzo molto le manifestazioni organizzate a Napoli dedicate al 95-esimo anniversario<br />
del Genocidio degli Armeni perpetrato dall’Impero Ottomano nel 1915.<br />
In questi giorni l’intera umanità civile commemora il primo Genocidio del XX secolo.<br />
I crimini contro l’umanità non hanno limiti nel tempo per riconoscerli e condannarli.<br />
Oggi solo la Turchia non è pronta a riconciliarsi con il proprio passato e continua a<br />
negare e falsificare la storia. Quindi è importante che in ogni Stato, in ogni luogo<br />
venga onorata la memoria delle vittime innocenti.<br />
Permettetemi di ringraziarvi tutti e soprattutto l’Associazione Internazionale Regina<br />
Elena che a fianco del popolo armeno hanno voluto commemorare questo tragico<br />
evento.<br />
Rouben Karapetian<br />
in <strong>Italia</strong>, della Regione Campania e della<br />
Provincia, a Napoli, l’AIRH ha inaugurato<br />
la mostra Una<br />
tragedia senza parole<br />
(curata dall'armeno<br />
Gevorg Tovmasyan),<br />
allestita<br />
nei saloni della<br />
chiesa di S. Caterina<br />
a Chiaia, prima della<br />
S. Messa di suffragio<br />
per tutte le<br />
vittime del genocidio<br />
armeno dove<br />
aspetta la Risurrezione<br />
la Venerabile<br />
Martiri (Piazza<br />
dei Martiri), per la<br />
consueta deposizione<br />
di una corona d’alloro benedetta dal<br />
Cav. Padre Calogero Favata. E´ seguita la<br />
lettura della preghiera recitata dal Servo<br />
di Dio Giovanni Paolo II, al Memoriale di<br />
Tzitzernakaberd di Erevan, quando il<br />
defunto Pontefice si recò in Armenia il 26<br />
settembre 2001.<br />
La Corona d'alloro dell’Airh, deposta in Piazza dei Martiri<br />
Come ogni 24 aprile, dal 1985 l’AIRH<br />
commemora l’inizio del primo genocidio<br />
del XX secolo, quello subito dal popolo<br />
armeno dal 24 aprile 1915.<br />
Quest’anno, l’Associazione Internazionale<br />
Regina Elena Onlus ha organizzato<br />
numerose celebrazioni, petizioni e commemorazioni,<br />
in particolare in Francia ed<br />
in <strong>Italia</strong>. Con il patrocinio del Consiglio<br />
per la comunità armena di Roma, dell'Ambasciata<br />
della Repubblica d'Armenia<br />
Maria Clotilde di<br />
Borbone di Francia,<br />
Regina di<br />
Sardegna e terziaria<br />
francescana.<br />
Quindi si è formato<br />
un corteo, fino<br />
al Monumento ai<br />
Inaugurazione della mostra<br />
Desidero ringraziare per il cortese invito alla Mostra "Una tragedia che non ha parole"<br />
ed alla successiva Messa che si terrà il 24 aprile, per ricordare una pagina buia<br />
della storia contemporanea. A tal proposito sono spiacente di comunicare che non<br />
potrò partecipare alla significativa iniziativa. Con viva cordialità,<br />
Rosa Iervolino Russo<br />
Sindaco di Napoli<br />
La ragione di questa cerimonia annuale<br />
non è soltanto il desiderio di pregare per<br />
il milione e mezzo di vittime armene innocenti<br />
di quasi un secolo fa, ma anche<br />
una manifestazione di solidarietà per l’attuale<br />
comunità. Dopo una lunghissima<br />
attesa, ora gli Armeni ed i loro amici, tra i<br />
quali noi, aspettano che il Presidente degli<br />
USA mantenga integralmente nei fatti<br />
la sua dichiarazione del gennaio 2008,<br />
cioè la sua “ferma convinzione che il Genocidio<br />
degli Armeni non è né una allusione,<br />
né una opinione personale e nem-<br />
pagina 14 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com
IN PRIMO PIANO<br />
(Continua da pagina 14)<br />
meno un punto di vista ma piuttosto un<br />
fatto largamente documentato e sostenuto<br />
da inconfutabili dati storici”.<br />
Obama nell’autunno 2008 ha confermato<br />
il suo impegno a sostenere l’adozione<br />
della risoluzione sul Genocidio Armeno,<br />
affermando “come Presidente, riconoscerò<br />
il Genocidio Armeno”.<br />
Il 4 marzo 2010 la commissione della<br />
Camera dei rappresentanti ha approvato<br />
una risoluzione in cui il massacro degli<br />
armeni avvenuto durante l'impero ottomano<br />
viene definito un genocidio. Questo<br />
voto non solo ristabilisce un diritto ma<br />
aiuterà sicuramente la Turchia a comprendere<br />
meglio il proprio passato e sarà<br />
un grande sostegno alle forze democratiche<br />
ed all’opinione pubblica che sta scoprendo<br />
non senza fatica la verità storica<br />
riguardante il primo Genocidio del XX<br />
secolo. Anche se “non vincolante” questo<br />
riconoscimento degli USA dovrebbe dare<br />
un’accelerazione senza precedenti al processo<br />
di riconciliazione e dialogo tra la<br />
Turchia e l’Armenia, chiarire che negare<br />
questo crimine contro l’umanità non può<br />
essere più tollerato ed aiutare a placare le<br />
tensioni regionali a favore di una pace<br />
vera e duratura.<br />
Quest’anno il genocidio è stato riconosciuto<br />
dal Parlamento del Regno di Svezia.<br />
Aumenta così il doveroso sostegno<br />
europeo: Corte di Giustizia, Ginevra<br />
(1981), Parlamento di Cipro (1982, 1983,<br />
1990, 1995), Parlamento Europeo (1987,<br />
2000), Corte di Giustizia, Parigi (1995),<br />
Duma della Federazione Russa (1995),<br />
Parlamento di Bulgaria (1995), Parlamento<br />
di Grecia (1996), Lega dei Diritti dell’Uomo,<br />
Parigi (1998), Senato del Regno<br />
del Belgio (1998), Assemblea Nazionale<br />
Francia (1998, 2000), Consiglio dell’Assemblea<br />
Parlamento Europeo (1998, 200-<br />
1), Senato di Francia (2000), Vaticano<br />
(2000, 2001), Camera dei Deputati d’<strong>Italia</strong><br />
(2000), Legge Francese (2001), Parlamento<br />
Europeo (2002), Consiglio Nazionale<br />
della Svizzera (2003), Parlamento<br />
della Slovacchia (2004), Parlamento della<br />
Polonia (2005), Risoluzione Parlamento<br />
Europeo (2005), Parlamento della Germania<br />
(2005) ed Assemblea della Lituania<br />
(2005).<br />
“Il governo turco si è reso colpevole di<br />
un massacro la cui atrocità eguaglia e<br />
supera qualsiasi altro che la storia abbia<br />
mai registrato”.<br />
Georges Clémenceau,<br />
Primo Ministro di Francia<br />
A Erevan, il 24 aprile è sfilato un lungo<br />
corteo con decine di migliaia di partecipanti<br />
uniti per ricordare il genocidio degli<br />
armeni iniziato nel 1915 e continuato negli<br />
anni seguenti, al tramonto dell’Impero<br />
ottomano. In prima fila c’era il capo dello<br />
Stato, che ha sottolineato il grande valore<br />
simbolico di un riconoscimento ufficiale<br />
di questo drammatico episodio della storia<br />
armena da parte di tutta la comunità<br />
internazionale del genocidio.<br />
Un primo segnale di cambiamento è arrivato<br />
da Istanbul dove un gruppo di turchi<br />
ha ricordato i massacri del passato, che<br />
secondo gli storici portarono alla morte di<br />
circa un milione e mezzo di armeni. Un<br />
segno importante perché anche nel recente<br />
passato intellettuali, storici, attivisti<br />
impegnati nel campo dei diritti umani<br />
avevano pagato la loro presa di posizione<br />
in favore degli armeni. Nel suo intervento<br />
Barack Obama non ha usato la parola<br />
“genocidio”, che l’anno scorso aveva provocato<br />
la dura reazione del governo di<br />
Ankara, ma ha detto che è stato una delle<br />
peggiori atrocità commesse nel Novecento,<br />
un “momento oscuro” della storia.<br />
Per evitare che ciò si ripeta sarebbe quindi<br />
utile una seria e sincera riflessione storica<br />
su questi eventi, come previsto nell’-<br />
accordo tra Armenia e Turchia, che il<br />
governo di Erevan ha deciso di congelare<br />
in attesa di vedere più chiare e decise posizioni<br />
da parte turca.<br />
Vedremo se Armenia e Turchia seguiranno<br />
Russia e Polonia a Katyn, un riavvicinamento<br />
difficile ma diverso di quello fra<br />
Erevan e Ankara.<br />
Discorso commemorativo per il genocidio del popolo Armeno<br />
Sono sinceramente rammaricato per non essere personalmente presente in questa<br />
importante giornata della memoria e del ricordo di quanto accaduto sin dal lontano<br />
anno 1915 che ha visto il popolo armeno perseguitato e miseramente decimato<br />
Nonostante ciò è per me un privilegio poter lasciare almeno il segno della mia presenza<br />
e della presenza del Comune di Napoli che rappresento in una giornata dedicata<br />
alla memoria dello scempio umano che rappresenta un triste esempio di soppressione<br />
delle minoranze etnico - religiose. Raccontare cosa accadde non è certamente<br />
mio compito, ne è mia intenzione sostituirmi alla voce di storici ed esperti che si<br />
sono avvicendati nello studio e nel racconto dello sterminio armeno.<br />
Sono invece a ricordare quanto la presenza delle Istituzioni, che si sono espresse<br />
attraverso il riconoscimento di una Giornata alla Memoria del genocidio Armeno, sia<br />
di fondamentale importanza affinché nessuno dimentichi le atrocità commesse all'inizio<br />
del scorso secolo e che ha tristemente annunciato le guerre e gli stermini che<br />
sarebbero avvenuti poco dopo. Una data importante per tutti è infatti l’anno 2000,<br />
l’anno in cui Istituzioni come la Comunità Europea, il Vaticano ed il parlamento<br />
italiano hanno voluto riconoscere il genocidio del popolo armeno seppur solo dopo<br />
ottantacinque anni dagli accadimenti del 1915.<br />
Anche il Comune di Napoli, dunque, vuole partecipare a questa commemorazione e<br />
si unisce al dolore di tante persone che persero la vita, nella profonda speranza che<br />
questo possa servire a non far cadere nell'oblio un pezzo di storia buia ed oscura dell’umanità.<br />
Non basta, comunque, fermarsi qui, alle semplici commemorazioni: è<br />
necessario contrastare quei poteri che ancor oggi per ignobili motivi vogliono nascondere<br />
o negano lo sterminio di milioni di persone: resta indispensabile una maggiore<br />
responsabilizzazione. Oggi, sono a rappresentare, con questa mia nota, il Comune<br />
di Napoli, da sempre pronto a sostenere i diritti dei più deboli, e di quanti non<br />
vogliono dimenticare evitando, così, il perpetuarsi di altri scempi umani.<br />
Proprio le cause politico - religiose dello sterminio armeno dovrebbero spingere a<br />
riflettere sulla stupidità e l'ambizione degli uomini che, in nome di idee di indipendenza<br />
nazionale e di purezza razziale, troppe volte ignorano i limiti del vivere civile<br />
e della pacifica convivenza tra i popoli.<br />
Ringrazio, dunque, l'Associazione Regina Elena e il Cavaliere Rodolfo Armenio per<br />
avermi dato parola in questo giorno della memoria, sono, infatti, fermamente convinto<br />
che resti necessaria una continua azione di informazione su ciò che accadde per<br />
rendere giustizia a quanti persero la vita ed a tutti coloro che seppur più fortunati<br />
perché riusciti a sfuggire alla morte, furono costretti ad abbandonare la propria casa<br />
e il proprio paese.<br />
Diego Guida - Assessore alla Memoria della Città<br />
pagina 15 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com
IN PRIMO PIANO<br />
BACOLI: IL PRINCIPE SERGIO DI JUGOSLAVIA PER UN BEL RESTAURO<br />
Tra le tante bellezze<br />
che vi si conservavano<br />
vi erano affreschi ed<br />
arredi oltre alla memoria<br />
documentata dal<br />
ritrovamento di numerosi<br />
frammenti di “riggiole<br />
napoletane” appartenute<br />
all’antico<br />
pavimento e decorate<br />
in celestino con motivi<br />
floreali gialli, bianchi e<br />
bruno rosso.<br />
Alcuni frammenti recano ancora ben visibile<br />
il bollo con la scritta “Giustiniani”<br />
un’antica e prestigiosa fabbrica di maioliche<br />
già molto attiva in Napoli alla fine<br />
del Settecento. Il recente ed impegnativo<br />
restauro ha riportato all’antico splendore<br />
l’intero complesso comprendente oltre<br />
alla Casina anche altri edifici collegati da<br />
un ampio parco.<br />
A testimonianza dell’intervento, lunedì 8<br />
marzo vi si è tenuta la presentazione del<br />
volume Fusaro, il restauro del complesso<br />
borbonico curata dagli autori Giovanni<br />
E’ tornata allo splendore la Casina Vanvitelliana,<br />
riserva di caccia dei Borbone.<br />
Nel 1752 Re Ferdinando IV l'adibì a casino<br />
di caccia e pesca, e affidò a Carlo<br />
Vanvitelli la realizzazione su un isolotto<br />
naturale del lago. Fu decorato dal famoso<br />
pittore di corte tedesco Philipp Jacob Hackert<br />
con i dipinti delle Quattro stagioni<br />
che abbellivano l’ambiente centrale del<br />
piano superiore. Completato nel 1782,<br />
diventò il Casino Reale di caccia sul lago<br />
Fusaro. Negli anni ha accolto ospiti illustri,<br />
come i compositori Mozart e Rossini.<br />
Tipica struttura architettonica settecentesca,<br />
in stile rococò, è accompagnata da<br />
una costruzione del 1817 in stile neoclassico<br />
chiamata Ostrichina (in passato erano<br />
collegate a questo fabbricato le ceste<br />
con le ostriche, coltivate nel lago).<br />
E’ stato anche ben restaurato il bellissimo<br />
giardino storico che fa da contorno.<br />
Barrella, Gian Carlo Garzoni,<br />
Guido Gullo, Savin o<br />
Mastrullo, Maria Teresa<br />
Minervini, Cosimo Tarì<br />
(Giannini editore).<br />
I lavori sono stati diretti dalla<br />
Soprintendeza BAPSAE<br />
di Napoli e provincia. Dopo<br />
decenni di abbandono torna<br />
fruibile al mondo del turismo<br />
e della cultura uno dei<br />
più bei gioielli del regno<br />
borbonico.<br />
Il Consigliere Provinciale<br />
Tommaso ha sottolineato<br />
l'importanza di recuperare<br />
opere monumentali e ambientali<br />
che rendono i Campi<br />
Flegrei unici nel loro genere.<br />
pagina 16 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com
IN PRIMO PIANO<br />
FUSARO: TORNATA ALLO SPLENDORE LA CASCINA VANVITELLIANA<br />
Vari gli interventi della giornata: Soprintendente<br />
Gizzi, Arch. Tarì, Arch. Minervini<br />
e S.A..R il Principe Sergio di Jugoslavia,<br />
che ha conferito il “Premio Internazionale<br />
del Patrimonio” dell'Associazione<br />
Internazionale Regina Elena al Soprintendente<br />
Stefano Gizzi, per l'impregno<br />
profuso. L’anno scorso l’ambito premio<br />
era stato conferito in Savoia.<br />
Alla cerimonia coordinata da Franco<br />
Mancusi sono intervenuti oltre agli autori,<br />
il Soprintendente di Napoli Arch. Stefano<br />
Gizzi, il Progettista e direttore dei lavori<br />
Arch. Cosimo Tarì della Soprintendenza<br />
ai Beni Architettonici e Paesaggistici per<br />
Napoli e Provincia, e S.A.R. il Principe<br />
Sergio di Jugoslavia nella veste di Presidente<br />
dell’Associazione Internazionale<br />
Regina Elena, benemerito sodalizio presente<br />
in 56 Paesi che festeggia quest’anno<br />
i suoi 25 anni di fondazione.<br />
La bellissima manifestazione ha visto la<br />
partecipazione di numerose autorità e<br />
delle imprese edili ed artigianali che hanno<br />
eseguito i lavori di restauro, di numerosi<br />
giornalisti della Rai, di Rai International,<br />
delle televisioni regionali, della<br />
radio e dei giornali, oltre a trecento persone<br />
che hanno avuto modo di visitare il<br />
sito ed apprezzare quanto è stato fatto.<br />
S.A.R. il Principe Carlo di Borbone delle<br />
Due Sicilie, Duca di Castro, ha inviato un<br />
messaggio riprodotto nel catalogo.<br />
Il lavoro è stato eseguito a mano, i mattoni<br />
foggiati, rifiniti e poi cotti ad una temperatura<br />
di 1080° in appositi forni, sono<br />
stati successivamente smaltati per aspersione<br />
con uno smalto celestino e decorati<br />
con l’aiuto di stampini realizzati in plastica<br />
(anticamente si usava la carta paglia)<br />
montati su un telaio di legno; attraverso<br />
una regolare spennellatura sono state dipinte<br />
le parti principali del disegno, mentre<br />
i particolari ed i contorni sono stati<br />
dipinti a mano libera. I mattoni decorati<br />
sono stati poi alloggiati in speciali moduli<br />
refrattari per la seconda cottura ad una<br />
temperatura di 970°. Solo alla fine del<br />
lavoro è stato possibile rendersi conto<br />
della riuscita e dell’accostamento alle<br />
tonalità originarie, in quanto i colori ottenuti<br />
con miscele varie cambiano notevolmente<br />
dopo la cottura.<br />
I media hanno dato ampio rilievo al restauro<br />
ed alla manifestazione, in particolare<br />
la Rai ed il quotidiano Il Mattino che<br />
ha dedicato una pagina all’evento.<br />
Il Parco Vanvitelliano del Fusaro è gestito<br />
dal Centro Ittico Campano ed è visitabile<br />
dal lunedì al sabato (ore 16-19) e la<br />
domenica (ore 11-13 e 16-19).<br />
pagina 17 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com
IN PRIMO PIANO<br />
“POESIA VISIVA” DI BICE GARZONI IN MOSTRA AL FUSARO<br />
Il 7 e l’8 marzo, nella Casina Vanvitelliana<br />
del Fusaro, recentemente restaurata, si<br />
è svolta l’ultima mostra di Bice Garzoni,<br />
inaugurata da S.A.R. il Principe Sergio di<br />
Jugoslavia, Presidente Internazionale<br />
dell’AIRH.<br />
Dopo una entusiasmante esperienza come<br />
gallerista quest’artista napoletana ha iniziato<br />
una propria produzione artistica.<br />
Il suo interesse per la poesia, la letteratura,<br />
la grafia e le arti visive, l'hanno portata<br />
a mescolare i vari generi sovrapponendo<br />
e/o inserendo le proprie poesie ad immagini,<br />
foto e collage.<br />
La poesia visiva nasce dallo scontro fertile<br />
della grafica con la parola condensata<br />
nella forma poetica. Il segno grafico catalizza<br />
la lettura altrimenti disattenta.<br />
Le sue creazioni vi-sive reinventano i<br />
temi iconografici della tradizione napoletana<br />
in serie e sequenze grafiche di profonda<br />
e non banale semplicità: poesie da<br />
guardare e quadri da leggere. La mostra è<br />
stata la prima allestita nella restaurata<br />
Casina settecentesca del complete borbonico<br />
ed è stata visitata ed apprezzata da<br />
numerose autorità, personalità ed artisti e<br />
da un folto pubblico.<br />
Sotto a destra l’artista accoglie l’Arch.<br />
Stefano Gizzi, Soprintendente ai beni<br />
architettonici, paesaggistici, storici, artistici<br />
ed etnoantropologici per Napoli e<br />
provincia.<br />
Sotto a sinistra: Bice e S.A.R. il Principe<br />
Sergio di Jugoslavia, con membri del<br />
Comitato per la tutela del patrimonio e<br />
delle tradizioni napoletane<br />
dell’Associazione Internazionale<br />
Regina Elena presieduto<br />
dall’Arch. Gian<br />
Carlo Garzoni ed il Cav.<br />
Paolo Facelli, Fiduciario di<br />
Cuneo dell’AIRH Onlus,<br />
venuto appositamente.<br />
pagina 18 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com
ORDINI<br />
L’ORDINE DI SANTO STEFANO PAPA E MARTIRE - IV<br />
Quando, con motuproprio del 20 gennaio<br />
del 1750, si decise la soppressione della<br />
squadra delle galere stefaniane, si provvide,<br />
di lì a pochi mesi, anche a promulgare<br />
un nuovo regolamento per il servizio militare<br />
per mare dei Cavalieri dell'Ordine.<br />
Il tirocinio venne eseguito sui tre vascelli<br />
a vela che sostituirono le galere, sotto il<br />
comando di abili comandanti, non Cavalieri<br />
più anziani stavolta, ma ufficiali inglesi<br />
pratici delle nuove imbarcazioni.<br />
Gli stefaniani infatti non avevano sufficienti<br />
conoscenze tecniche per poter ricoprire<br />
incarichi gerarchicamente rilevanti a<br />
bordo e si riducevano ad un ruolo subordinato,<br />
riservando a John F.E. Acton il<br />
titolo di comandante, nominando Lutton e<br />
Wäller come secondo e terzo capitano,<br />
mentre per i luogotenenti vennero reclutate<br />
guardie marine francesi e inglesi.<br />
Ai carovanisti si riservava, tutt’al più, il<br />
ruolo di aiutanti del capitano o del comandante<br />
di vascello ed il loro salario fu<br />
il più basso tra tutti quelli degli ufficiali<br />
superiori.<br />
Tra le disposizioni più significative vi era<br />
l’obbligo per tutti i carovanisti, il cui numero<br />
era lasciato di volta in volta a discrezione<br />
del Granduca e Gran Maestro,<br />
ad assistere a speciali corsi di nautica ed<br />
idrografia, impartiti da istruttori a bordo<br />
assunti a spese del Sovrano, e a lezioni<br />
pratiche impartite dai cannonieri e dagli<br />
ufficiali della guarnigione. In tal modo si<br />
sperava, nel giro di alcuni anni, di formare<br />
un certo numero di soggetti con conoscenze<br />
tecniche sufficienti a poter condurre<br />
e capitanare quei vascelli.<br />
Particolare attenzione era riservata alle<br />
misure disciplinari tese ad assicurare che<br />
gli stefaniani portassero il dovuto rispetto<br />
al capitano ed agli altri ufficiali, nel timore<br />
che l’estrema eterogeneità degli equipaggi<br />
fosse causa di conflitti e pericolose<br />
competizioni.<br />
Nel giugno si provvide alla pubblicazione<br />
di una serie di regolamenti<br />
generali per assicurare il<br />
miglior servizio a bordo.<br />
Ci si soffermi, in particolare, sulle<br />
istruzioni impartite al primo capitano<br />
di vascello ed ai carovanisti.<br />
Oltre a dichiararne esplicitamente<br />
l’impegno alla sicurezza delle<br />
coste marittime del granducato ed<br />
alla difesa dai pirati, si davano<br />
indicazioni precise quanto a quella<br />
specifica spedizione.<br />
Il primo capitano di ciascun vascello<br />
sarebbe stato uno stefaniano, però,<br />
qualora non se ne fossero trovati di abbastanza<br />
abili o edotti di nautica, gli si sarebbe<br />
affiancato un capitano di nave, dal<br />
quale, di fatto, sarebbe rimasto dipendente.<br />
Pur restando al Cavaliere tutti i primi o-<br />
nori, tanto a bordo che a terra, sarebbe<br />
stato l’altro capitano a regolare e disporre<br />
riguardo a «la navigazione, la manovra, la<br />
partenza e generalmente tutte le cose riguardanti<br />
il servizio», insomma si dotava<br />
quest’ultimo di ogni autorità di comando,<br />
sia sull’equipaggio che sulla guarnigione,<br />
dal momento della partenza fino a quello<br />
del successivo ormeggio.<br />
Le iniziative per incrementare le conoscenze<br />
dei membri della Religione in ambito<br />
marittimo e permetterne l’aggiornamento<br />
si susseguirono, nel tentativo di<br />
conciliare l’esigenza della formazione di<br />
nuovi quadri per la marina toscana con la<br />
sopravvivenza dell’Ordine cavalleresco.<br />
Di fatto però, col passare degli anni, erano<br />
sempre meno i Cavalieri disposti a<br />
sottoporsi al servizio nautico attivo e la<br />
loro motivazione lasciava davvero molto<br />
a desiderare.<br />
Così, nel luglio del 1765, oltre a sanzionare<br />
l'obbligo per tutti i Cavalieri militi<br />
per giustizia di effettuare il tirocinio della<br />
PRINCIPI E GRAN MAESTRI<br />
Si è svolta nel Palazzo Magistrale del Sovrano Militare Ordine di Malta a Roma<br />
la visita di S.A.R. il Principe Carlo di Borbone delle Due Sicilie, Duca di Castro,<br />
accompagnato dalle più alte cariche dell’-<br />
Ordine Costantiniano, che ha decorato<br />
dell’Insigne Real Ordine di San Gennaro<br />
e del Collare del Sacro Militare Ordine<br />
Costantiniano di S. Giorgio il 79° Principe<br />
e Gran Maestro S.A.E. Fra’ Matthew<br />
Festing, alla presenza dell’intero Sovrano<br />
Consiglio dell’Ordine di Malta.<br />
Bandiera delle galee della flotta stefaniana<br />
Carovana sulle navi granducali da guerra,<br />
si istituì un più moderno corpo di tecnici<br />
navigatori, quello delle Guardie marine,<br />
il cui regolamento venne emanato nell'anno<br />
successivo. Si trattava di selezionare<br />
una decina di giovani abili e intenzionati<br />
a dedicarsi all'arte nautica, rampolli di<br />
nobili famiglie da indirizzare alla carriera<br />
di ufficiali delle navi della Marina militare<br />
granducale.<br />
I prescelti si sarebbero imbarcati agli ordini<br />
del comandante e si sarebbero dedicati<br />
quotidianamente allo studio di pilotaggio,<br />
idrografia, nautica di altura e matematiche<br />
nautiche, all'esercizio delle<br />
armi e del cannone, alla manovra delle<br />
vele e all'apprendimento della lingua francese<br />
ed inglese, indispensabili per poter<br />
interagire con ciurme e marinai provenienti<br />
da altre parti d'Europa.<br />
Tali attività dovevano essere approfondite<br />
anche a terra, durante i mesi invernali,<br />
dedicandosi allo studio delle fortificazioni<br />
e delle scienze tattiche.<br />
I giovani più meritevoli avrebbero potuto<br />
aspirare al manto stefaniano o ad assurgere<br />
al rango di ufficiale di mare.<br />
L'istituzione non riscosse troppo successo,<br />
anzi, dal momento della sua creazione<br />
al settembre 1818 si contarono solo 30<br />
guardie marine.<br />
pagina 19 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com
ORDINI<br />
SACRO MILITARE ORDINE DI SANTO STEFANO PAPA E MARTIRE<br />
Ricorrenza annuale della Fondazione e Consacrazione del Sacro Militare Ordine<br />
di Santo Stefano Papa e Martire. Firenze, Basilica di San Lorenzo, 13 marzo 2010<br />
Il 15 marzo 1562 Cosimo I de’ Medici,<br />
Granduca di Toscana, ricevette solennemente<br />
dalle mani del Nunzio Pontificio<br />
Mons. l’Arcivescovo Comaro, in nome di<br />
Sua Santità il Sommo Pontefice Pio IV,<br />
l’abito di Gran Maestro dell’Ordine di S.<br />
Stefano Papa e Martire.<br />
Sabato 13 marzo, nella ricorrenza della<br />
fondazione e della consacrazione del Sacro<br />
Militare Ordine, è stata tenuta, come<br />
di consueto, una cerimonia religiosa nella<br />
Insigne Basilica di S. Lorenzo a Firenze,<br />
chiesa di riferimento dell’Ordine in Firenze,<br />
gentilmente messa a disposizione dal<br />
Priore Mitrato Mons. Angelo Livi, Cavaliere<br />
Sacerdote dell’Ordine. La Santa<br />
Messa è stata celebrata alle ore 11,30 nella<br />
Cappella del Santissimo (presso la<br />
Tomba della Granduchessa Marianna<br />
Carolina di Sassonia, moglie<br />
del Granduca Leopoldo<br />
II). Al termine, sono<br />
state recitate le preghiere<br />
del Cavaliere di Santo<br />
Stefano ed a Maria, Madre<br />
dell’Unità, dinanzi all’icona<br />
fatta appositamente<br />
realizzare dall’Ordine.<br />
Prima della celebrazione<br />
eucaristica, i Cavalieri si<br />
sono radunati nella cappella<br />
del Capitolo, sita nel<br />
chiostro, dove hanno indossato<br />
i manti da chiesa,<br />
per poi procedere in corteo processionale.<br />
Il sacro rito è stato officiato dal Cappellano<br />
Maggiore e Cavaliere Sacerdote di<br />
Gran Croce dell’Ordine, Mons. Giovanni<br />
Scarabelli.<br />
In rappresentanza del Gran Maestro,<br />
S.A.I.e R. l’Arciduca Sigismondo di A-<br />
sburgo-Lorena, Granduca Titolare di Toscana,<br />
che non è potuto intervenire per<br />
precedenti impegni inderogabili di carattere<br />
familiare, è intervenuto S.A.I. e R.<br />
l’Arciduca Martino di Asburgo Este, figlio<br />
dell’Arciduca Roberto e di S.A.R. la<br />
Principessa Margherita di Savoia-Aosta.<br />
Ricordiamo che l’Arciduca Roberto è uno<br />
dei figli dell’Imperatore Carlo I d’Austria,<br />
Re d’Ungheria.<br />
Alla cerimonia erano presenti il Gran<br />
Cancelliere, Conte Neri Capponi, il Gran<br />
Tesoriere, Marchese<br />
Vittorio Pancrazi, il<br />
Vice Cancelliere e Gran<br />
Conservatore, Marchese<br />
Don Domenico Serlupi<br />
Crescenzi Ottoboni, il<br />
Principe Don Filippo<br />
Corsini, il Marchese<br />
Clemente Zileri dal<br />
Verme, il Marchese<br />
Giuseppe d’Ayala Valva,<br />
il Nobile Francesco<br />
dei Marchesi d’Ayala<br />
Valva, il Nobile Francesco<br />
Carlo Griccioli della<br />
S.A.I. e R. Sigismondo d’Asburgo Lorena<br />
Granduca titolare di Toscana<br />
Gran Maestro dell’Ordine<br />
Grigia, il Marchese Niccolò Ridolfi, il<br />
Conte Agostino Agostini Venerosi della<br />
Seta ed altri nobili Cavalieri.<br />
Alla cerimonia è successivamente seguita<br />
una colazione al Circolo dell’Unione a<br />
Firenze, presieduta da S.A.I. e R. l’Arciduca<br />
Martino.<br />
19 MARZO: CERIMONIA DELL’ORDINE DI SAN GIUSEPPE<br />
Venerdì 19 marzo 2010 alle ore 11.30, in occasione della Festa di San Giuseppe, è stata concelebrata<br />
dal Cappellano Cav. Padre Carlo Guarnieri e dal Cav. Mons. Alberto Vallini, assistiti da altri sacerdoti,<br />
una solenne S. Messa nella Chiesa Parrocchiale di San Giuseppe in Firenze, tradizionalmente chiesa<br />
di riferimento dell’Ordine del Merito sotto il titolo di San Giuseppe, di collazione dell’Imperiale e<br />
Reale Casa Granducale di Toscana.<br />
Insieme a numerosi cavalieri erano presenti, sistemati negli scranni del coro, il Cav. Gr. Cr. M.se Vittorio<br />
Pancrazi, Gran Cancelliere, in rappresentanza del Gran Maestro S.A.I.R l’Arciduca Sigismondo<br />
d’Asburgo Lorena, e il Vice Cancelliere Cav. Gr. Cr. M.se Don Domenico Serlupi Crescenzi Ottoboni.<br />
Notati, fra gli altri cavalieri, il Comm. Maurizio Bettoja, il Comm. Conte Luigi Guelfi Camajani, il<br />
Cav. Prof. Luigi Borgia, il Cav. Nob. Urbano Alli Maccarani Palazzuoli Bevilacqua di Colle, l’Ambasciatore<br />
d’<strong>Italia</strong> in Guatemala Cav. Dr. Mainardo Benardelli, il Cav. Prof. Marco Gemignani, il Cav.<br />
Avv. Alfonso Marini Dettina, il Cav. Prof. Vittorio Parlato, il Comm. Dr. Marco Matteucci, Archivista<br />
dell’Ordine, il Cav. Dr. Franco Biagini, il pittore Cav. Prof. Sergio Nardoni e il Cav. Dr. Massimiliano<br />
Pescini. Successivamente, i cavalieri si sono ritrovati per una colazione presso il Plaza Hotel Lucchesi.<br />
Dopo la colazione, il Prof. Vittorio Parlato, già ordinario di diritto ecclesiastico nell’Università di Urbino, ha intrattenuto i presenti<br />
con una conversazione sull’attività riformatrice del Granduca Pietro Leopoldo, che è stata seguita con molto interesse.<br />
Infine è stata distribuita una nota della Dott.ssa dama Eva Gregorovicova, Vice Direttore del Dipartimento Archivi Privati dell’-<br />
Archivio Nazionale di Praga, sull’Ordine di San Giuseppe ed in particolare in merito agli ultimi ritrovamenti archivistici sulla sua<br />
fondazione.<br />
pagina 20 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com
ORDINI<br />
ORDINI CAVALLERESCHI ED ORDINI CAVALLERESCHI DI MERITO<br />
Alberto Casirati<br />
Nonostante la distinzione sia praticata da<br />
secoli, si fa ancora molta confusione, specialmente<br />
fra i meno esperti, fra Ordini<br />
Cavallereschi ed Ordini Cavallereschi di<br />
merito. Una confusione non solo di carattere<br />
terminologico, bensì di sostanza, come<br />
avremo modo di vedere.<br />
E’ però necessaria una premessa.<br />
A differenza di chi persegue evidentemente<br />
altri scopi, non tenteremo di piegare<br />
la realtà alle nostre convinzioni; ci limiteremo<br />
ad osservarla, con buon senso,<br />
allo scopo di fare un po’ di chiarezza, a<br />
beneficio dei non “addetti ai lavori”, secondo<br />
lo spirito di servizio di un’utile e<br />
corretta attività informativa e culturale.<br />
E’ noto che il fenomeno degli Ordini cavallereschi<br />
s’inserisce a pieno titolo nella<br />
tradizione degli Ordini religioso-militari<br />
nati in Terra Santa del XII secolo.<br />
Realtà del tutto nuove per quei tempi,<br />
questi sodalizi d’origine laica associarono<br />
il desiderio d’una vita monastica alle necessità<br />
di proteggere e di curare i pellegrini<br />
cristiani che si recavano a visitare i<br />
luoghi della vita di Cristo, infestati dalla<br />
minaccia islamica.<br />
Definiti teologicamente nel loro operato,<br />
con il suo De laude novae militiae, da un<br />
grande Santo e dottore della Chiesa, S.<br />
Benedetto di Chiaravalle, questi Ordini,<br />
successivamente riconosciuti dal Papa,<br />
incarnarono l’ideale della cavalleria cristiana<br />
ed affiancarono ad una brillante e<br />
valorosa operatività militare una generosa<br />
attività caritatevole. Si accedeva all’Ordine<br />
per contribuire al raggiungimento dei<br />
suoi scopi, passando dalla vita mondana a<br />
quella monastica.<br />
Sulla scia di queste esperienze, e del fascino<br />
sempre crescente esercitato dalla<br />
figura del cavaliere cristiano, in Europa<br />
furono fondati altri Ordini cavallereschi.<br />
Alcuni con scopi del tutto simili a quelli<br />
degli Ordini precedenti (basti pensare, ad<br />
esempio e per limitarsi alla storia italiana,<br />
al Sacro Militare Ordine di Santo Stefano<br />
Papa e Martire ed alla Sacra Religione ed<br />
Ordine Militare dei SS. Maurizio e Lazzaro),<br />
altri con finalità per così dire politiche<br />
o, meglio, istituzionali.<br />
Relativamente a questi ultimi, entrare a<br />
far parte dell’Ordine non significava cambiare<br />
vita per votarsi ad un’attività di servizio,<br />
bensì assurgere<br />
ad uno<br />
status sociale<br />
elevato, qualche<br />
volta nobilitante e<br />
quasi sempre<br />
legato alla figura<br />
di un Sovrano.<br />
Nacquero così gli<br />
Ordini cavallereschi<br />
di merito,<br />
che già nel XIV<br />
Sacro Militare<br />
Ordine di S. Stefano<br />
Papa e Martire<br />
Ordine dei SS.<br />
Maurizio<br />
e Lazzaro<br />
secolo venivano<br />
concessi allo scopo<br />
di ricompensare<br />
eminenti servigi<br />
o di evitare contese,<br />
perché appartenere<br />
all’Ordine<br />
significava, sul<br />
proprio onore, assicurare<br />
lealtà nei<br />
rapporti con i propri<br />
confratelli.<br />
Da allora, gli Ordini<br />
cavallereschi<br />
di merito hanno<br />
conosciuto uno s-<br />
viluppo rigoglioso.<br />
Ogni Stato europeo<br />
dispone dei propri,<br />
che vengono concessi<br />
allo scopo di ricompensare benemerenze<br />
particolari, sia militari sia civili.<br />
E’ illuminante, a questo proposito, il preambolo<br />
allo Statuto dell’Ordine Civile di<br />
Savoia, istituito da Re Carlo Alberto il 29<br />
ottobre 1931:<br />
CARLO ALBERTO<br />
per Grazia di Dio Re di Sardegna,<br />
di Cipro e di Gerusalemme,<br />
Duca di Savoia, di Genova, ecc.<br />
Principe di Piemonte, ecc. ecc. ecc.<br />
L'esperienza degli antichi tempi confermata<br />
da quella della moderna età ha dimostrato<br />
in maniera indubitata che le<br />
ricompense speciali stabilite per le diverse<br />
specie di merito e distribuite con giustizia<br />
imparziale, contribuiscono potentemente,<br />
col mezzo dell'emulazione che<br />
eccitano, alla gloria e prosperità degli<br />
Ordine Civile<br />
di Savoia<br />
Stati, indirizzando verso tutto ciò che è<br />
utile, bello e grande, ogni maniera di<br />
virtù e di talenti.<br />
Il Re Vittorio Emanuele predecessore<br />
Nostro di gloriosa rimembranza istituì<br />
così nell'anno 1815 l'Ordine Militare di<br />
Savoia per segnalare con onorevole guiderdone<br />
il merito luminoso acquistato<br />
nella carriera dell'arme. Noi abbiamo<br />
divisato di compiere e perfezionare l'opera<br />
di lui privilegiando con contrassegni<br />
d'onore quelli i quali dedicatisi ad altre<br />
professioni non meno utili di quella delle<br />
armi, sono diventati con profondi e lunghi<br />
studi l'ornamento del genere umano, ovvero<br />
hanno, con le dotte loro fatiche giovato<br />
grandemente al comun bene.<br />
La nostra intenzione si è che le ricompense<br />
da noi stabilite per onorare il merito<br />
civile non sieno concedute che dopo una<br />
disamina rigorosa delle ragioni degli<br />
aspiranti.<br />
A tal uopo Noi abbiamo determinato di<br />
commettere questo esame alle persone<br />
istesse che trovansi più impegnate a conservare<br />
l'istituzione in tutto il suo splendore.<br />
Le divise dell'Ordine novello conseguiranno<br />
così quella considerazione maggiore<br />
che aver deggiono, venendo solamente<br />
portate da<br />
uomini di merito riconosciuto,<br />
irreprensibili<br />
nella condotta e<br />
nei loro principii e<br />
commendati per devozione<br />
alla Nostra<br />
persona e per lo zelo<br />
che manifestano nell'obbedienza<br />
alle<br />
leggi.<br />
Quindi è che in vigore<br />
delle presenti di<br />
Nostra certa scienza<br />
ed autorità sovrana,<br />
avuto il parere del<br />
Nostro Consiglio,<br />
Noi abbiamo stabilito<br />
ed ordinato quanto<br />
segue:<br />
ART. 1<br />
È creato, instituito e fondato da Noi in<br />
perpetuo un Ordine Civile di Savoia (…<br />
omissis…)<br />
Ecco dunque che un Ordine cavalleresco<br />
(poiché conferisce agli insigniti il diritto<br />
(Continua a pagina 22)<br />
pagina 21 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com
ORDINI<br />
(Continua da pagina 21)<br />
Ordine Equestre del<br />
Santo Sepolcro<br />
di Gerusalemme<br />
d’essere riconosciuti e di qualificarsi come<br />
Cavalieri) viene creato allo scopo di<br />
spronare le persone di migliori qualità al<br />
raggiungimento di grandi risultati, utili<br />
alla collettività. L’ammissione all’Ordine<br />
costituisce una ricompensa e presuppone<br />
lo svolgimento d’attività eccellenti, ovviamente<br />
del tutto slegate dalle finalità<br />
del sodalizio. A titolo d’esempio, ricordiamo<br />
che furono ammessi all’Ordine i<br />
premi Nobel Giosuè Carducci e Guglielmo<br />
Marconi.<br />
Quanto a finalità e filosofia, e con le inevitabili<br />
differenze<br />
non fondamentali,<br />
sono<br />
del tutto<br />
simili all’Ordine<br />
Civile di<br />
Savoia l’Ordine<br />
al Merito<br />
della Repubblica<br />
<strong>Italia</strong>na,<br />
l’Ordine<br />
della Legion<br />
d’Onore<br />
francese e,<br />
fondamentalmente,<br />
quasi<br />
tutti gli Ordini<br />
statuali.<br />
La differenza<br />
fra Ordini Cavallereschi<br />
ed<br />
Ordini Cavallereschi<br />
di merito<br />
risulta a questo<br />
punto chiara: i<br />
primi sono caratterizzati<br />
da<br />
Croce al Merito una propria missione<br />
e chi vi<br />
del Santo<br />
Sepolcro di viene ammesso<br />
Gerusalemme<br />
si assume l’onere<br />
di contribuire fattivamente al suo compimento<br />
(in caso contrario, la sua presenza<br />
nell’Ordine non avrebbe senso alcuno).<br />
I secondi, invece, retribuiscono un merito<br />
acquisito in altri campi, mediante lo svolgimento<br />
d’attività illustri che normalmente<br />
nulla hanno a che vedere con le finalità<br />
dell’Ordine, le quali non vanno oltre, appunto,<br />
quelle di riconoscere e ricompensare<br />
un merito acquisito in attività culturali,<br />
professionali, sociali e così via.<br />
Questa distinzione è talmente netta che<br />
due Ordini Cavallereschi hanno istituito<br />
un Ordine di merito: si tratta dell’Ordine<br />
Sovrano Militare<br />
Ordine di Malta<br />
al Merito Melitense<br />
del Sovrano<br />
Militare Ordine<br />
di Malta e<br />
dell’Ordine al<br />
Merito dell’Ordine<br />
Civile di<br />
Savoia.<br />
L’Ordine Equestre<br />
del Santo<br />
Sepolcro di Gerusalemme<br />
ha<br />
istituito la Croce<br />
al Merito del<br />
Santo Sepolcro,<br />
L’Ordine dei SS.<br />
Maurizio e Lazzaro<br />
ed il Sacro<br />
Militare Ordine<br />
Costantiniano di<br />
San Giorgio hanno<br />
istituito la<br />
propria medaglia<br />
di benemerenza.<br />
Fin qui i principi.<br />
Ma nella pratica?<br />
Nella pratica,<br />
si fa purtroppo,<br />
e non raramente,<br />
molta<br />
confusione, soprattutto<br />
da parte<br />
di chi aspira ad<br />
essere insignito.<br />
Ad esempio, si<br />
ritiene spesso che per accedere ad un<br />
qualsiasi Ordine sia necessario poter vantare<br />
dei meriti, mentre ciò è vero, come<br />
abbiamo visto, solo per gli Ordini di merito.<br />
Nel contempo, ci si dimentica facilmente<br />
che far parte di un Ordine Cavalleresco<br />
implica la necessità di contribuire al<br />
compimento della sua missione, mediante<br />
lo svolgimento d’attività concrete<br />
in spirito d’umiltà e di<br />
servizio.<br />
Medaglia Benemerenti<br />
dell’Ordine dei<br />
SS. Maurizio e Lazzaro<br />
Ordine al Merito<br />
Melitense del Sovrano<br />
Militare Ordine<br />
di Malta<br />
D’altra parte, purtroppo,<br />
qualche volta sono proprio i<br />
delegati o, addirittura, gli<br />
organi centrali di qualche<br />
Ordine che, seppur incolpevolmente,<br />
tendono ad ingenerare<br />
l’equivoco.<br />
Nell’interesse generale di tutti gli Ordini,<br />
cavallereschi e di merito, è dunque auspicabile<br />
ed urgente che la gestione di questi<br />
prestigiosi sodalizi, sempre attuali, sia<br />
improntata a criteri di assoluta correttezza<br />
e chiarezza, rispettosi non solo della storia<br />
ma anche della natura di ogni Ordine.<br />
Sacro Militare<br />
Ordine<br />
Costantiniano<br />
di S. Giorgio<br />
Medaglia di<br />
benemerenza<br />
del Sacro<br />
Militare<br />
Ordine<br />
Costantiniano<br />
di S. Giorgio<br />
Alberto Casirati<br />
pagina 22 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com
CULTURA<br />
FIRENZE: AFFRESCHI DI GIOTTO NELLA CAPPELLA PERUZZI<br />
I raggi ultravioletti hanno rivelato dettagli<br />
finora sconosciuti degli affreschi di Giotto<br />
situati nella Cappella Peruzzi della<br />
Basilica di Santa Croce a Firenze. Sono<br />
dei dipinti che narrano episodi della vita<br />
di S. Giovanni Battista e S. Giovanni E-<br />
vangelista che risalgono al 1320.<br />
I restauratori hanno potuto ammirare volumi,<br />
decorazioni e dettagli di sorprendente<br />
naturalismo, che rendono queste<br />
opere ancor più preziose e ciò potrebbe<br />
rappresentare una pietra miliare negli<br />
studi sul celebre artista. Purtroppo, nel<br />
XVIII secolo gli affreschi sono stati coperti<br />
con calce, nel XIX sono stati riscoperti<br />
dal pittore e restauratore Gaetano<br />
Bianchi, che ha ridipinto le parti danneggiate.<br />
Infine, nel 1958, sono state eliminate<br />
le parti che erano state aggiunte da<br />
Bianchi, il che ha indebolito le figure e ha<br />
fatto sì che si vedessero in modo molto<br />
tenue. Ora, grazie ai raggi ultravioletti, è<br />
possibile contemplarle com'erano in origine.<br />
Si pensa per ora alla digitalizzazione<br />
di queste immagini, che permetterebbe<br />
ai visitatori di godere di una Cappella<br />
virtuale. Si sa poco della vita di Giotto, i<br />
cui dipinti sono caratterizzati dalla rappresentazione<br />
tridimensionale dello<br />
spazio, dal recupero del naturalismo<br />
dell'immagine della figura umana e<br />
dall'introduzione di una dimensione<br />
affettiva.<br />
Nella Basilica gotica di S. Francesco<br />
ad Assisi, l'artista dipinse uno<br />
dei suoi capolavori, le principali<br />
scene della vita del Poverello: la<br />
conversione, l'abbandono dei beni,<br />
un momento di estasi, la canonizzazione...<br />
Giotto passò così dallo stile bizantino<br />
a uno più realistico e innovatore.<br />
Raggiunse il suo massimo splendore in<br />
risposta agli incarichi di Papa Bonifacio<br />
VIII. Seppe rappresentare non solo persone,<br />
cose e paesaggi, ma anche, per la prima<br />
volta, lo stato psicologico dei personaggi<br />
attraverso gli atteggiamenti e le<br />
espressioni del volto.<br />
Il progetto di diagnostica, condotto dal<br />
2007 dalla Getty Foundation di Los Angeles,<br />
in collaborazione con l'Opificio<br />
delle pietre dure cambierà il corso degli<br />
studi giotteschi. Il vero Giotto riemerge,<br />
in quanto il maestro usò la pittura a secco<br />
per superare alcuni limiti propri dell' affresco<br />
adoperando leganti proteici che<br />
non hanno resistito al tempo e che hanno<br />
nascosto fino ad oggi l'immagine complessiva<br />
dell'affresco originale, ritenuto<br />
dai contemporanei il caposaldo fiorentino<br />
del maestro, copiato anche da Masaccio e<br />
Michelangelo. Le nuove tecnologie hanno<br />
permesso di riscoprire i volumi, i volti, i<br />
ricchi panneggi e i decori sontuosi delle<br />
vesti, i modellati, la tridimensionalità dei<br />
dipinti come sono stai realmente creati<br />
dal pittore. Saranno necessari almeno tre<br />
anni per concludere gli esami e pubblicarli<br />
in modo da renderli visibili per tutto gli<br />
studiosi di Giotto nel mondo.<br />
Successivamente, inizieranno i restauri e<br />
solo al termine di essi la cappella tornerà<br />
visibile anche a tutti i visitatori.<br />
PANTHEON DI ROMA<br />
Sono cominciati i lavori per la manutenzione ordinaria della copertura<br />
del celebre monumento romano.<br />
Il Pantheon è avvolto da ponteggi i quali non permetteranno la<br />
vista del monumento per circa un semestre. Il Pantheon, edificato<br />
nel 27 a.C. dal genero di Augusto, Marco Vipsiano Agrippa, fu<br />
decorato da Diogene di Atene. Sul timpano è ancora visibile l’iscrizione<br />
di bronzo originaria su cui si legge M.AGRIPPA L.F.<br />
CON. TERTIUM. FECIT. CIO (Marco Agrippa figlio di Lucio<br />
console per la terza volta edificò). E' il meglio conservato dei<br />
monumenti dell’antica Roma. La sua cupola in muratura è la più<br />
grande della storia dell’architettura e sicuramente l’opera dell’antichità<br />
più copiata. Michelangelo la definiva “Opera degli Angeli”.<br />
Il nome deriva dalla due parole greche: pan, “tutto” e theon<br />
“divino”. Il Pantheon sorge in un sito dove, secondo la leggenda<br />
romana, il fondatore di Roma Romolo, dopo la sua morte, fu preso<br />
da un’aquila e portato in cielo tra gli dei. Distrutto da un incendio nell’anno 80 d.C., il monumento fu restaurato da Domiziano.<br />
Durante il regno dell’Imperatore Traiano subì un nuovo danneggiamento. Adriano lo fece ricostruire completamente nel 118<br />
invertendone l’orientamento e dandogli la forma attuale frutto dell’unione di una perfetta combinazione tra la forma cilindrica,<br />
tipica romana, e lo splendido colonnato esterno d’ispirazione ellenica. L’edificio era preceduto da una piazza con porticati su tre<br />
lati e pavimentata con travertino. Il monumento è formato da un cilindro che sostiene la più grande cupola mai costruita in muratura,<br />
infatti, il suo diametro misura 43,3 metri.<br />
La cupola è decorata da cinque file di cassettoni concentrici che terminano in un’apertura circolare di nove metri di diametro;<br />
ogni 21 giugno alle ore 12 , solstizio d’estate, un raggio di sole attraversa “l’oculus” irradiandosi all’interno del monumento.<br />
L’edificio fu donato nel 608 dall’Imperatore Foca al Papa Bonifacio IV, il quale lo trasformò in chiesa cristiana oggi conosciuta<br />
come Santa Maria ad Martyres ed è l’unico esempio di un tempio pagano riutilizzato per il culto cristiano.<br />
Nel 1878 il Pantheon fu scelto quale sepoltura del primo Re d’<strong>Italia</strong> Vittorio Emanuele II, poi è diventato la sepoltura dei Reali<br />
d'<strong>Italia</strong> con la tumulazione nel 1900 di Umberto I, secondo Re d’<strong>Italia</strong>, e nel 1926 della sua consorte Margherita di Savoia-<br />
Genova, prima Regina d’<strong>Italia</strong>. Tra i numerosi altri sepolti da secoli c'è anche il grande pittore Raffaello Sanzio.<br />
pagina 23 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com
CULTURA: L’INSERTO<br />
I SEGRETI DELL’ARCHIVIO VATICANO<br />
E il Khan ordinò al Papa: «Inginocchiati»<br />
Dal processo ai Templari sino alle lettere di Pio XI a Hitler: un volume fotografico raccoglie<br />
il meglio e il curioso dell’enorme mole di documenti conservati nei faldoni della Santa Sede.<br />
Tra le battaglie che appassionano meno<br />
intellettuali e politici, c’è senz’altro quella<br />
in difesa di archivi e biblioteche. È<br />
comprensibile. Sottoscrivere un appello<br />
contro la mafia, per dire, fa una certa scena<br />
nonostante produca risultati incerti. Un<br />
appello per la salvaguardia degli incunaboli<br />
non avrebbe lo stesso appeal. Ogni<br />
tanto qualcuno lancia un grido di dolore,<br />
di solito Galli della Loggia, per una settimana<br />
i commentatori fanno un coro di<br />
cicale, e poi chi s’è visto, s’è visto. Mettere<br />
ordine nella secolare bolgia che affligge<br />
biblioteche e archivi, ovvero stilarne<br />
il catalogo, è incompatibile con i tempi<br />
della politica che vuole innanzitutto risultati<br />
spendibili nell’immediato e quindi<br />
punta su tante belle inaugurazioni, frequentate<br />
da tanta bella gente armata di<br />
tanti bei prosecchini.<br />
A volte però partono iniziative e vengono<br />
pubblicati libri che vorrebbero ricordare a<br />
tutti cos’è la cultura: conoscenza, rispetto<br />
e tutela del passato. Ad esempio, l’editore<br />
belga VdHBooks pubblica in questi giorni<br />
un libro illustrato di pregio dal titolo<br />
L’Archivio Segreto Vaticano (pagg. 252,<br />
euro 49,9).<br />
L’Archivio Segreto Vaticano nasce intorno<br />
al 1610-1612 per evitare la dispersione<br />
dei documenti sulla Chiesa Romana.<br />
Ha avuto una storia travagliata, a dir poco.<br />
Ad esempio i faldoni della Santa Sede<br />
nel 1810 furono trasferiti a Parigi per<br />
ordine di Napoleone.<br />
Con danni irreparabili, basti pensare che i<br />
verbali del processo a Galileo sono probabilmente<br />
finiti in vendita nelle bancarelle<br />
lungo la Senna. L’Archivio potrebbe<br />
riservare numerose sorprese.<br />
L’intera documentazione ammonta a 84<br />
chilometri lineari di scaffalatura, è divisa<br />
in oltre 630 fondi, ed è in continuo aumento.<br />
Il materiale copre un arco cronologico<br />
di un millennio.<br />
Il volume in questione, oltre a mostrare<br />
con splendide immagini le zone riservate<br />
dell’Archivio, offre la riproduzione di<br />
decine di documenti accompagnati da<br />
brevi saggi specialistici. Ci sono carte che<br />
hanno fatto i manuali di storia: gli atti del<br />
Concilio di Costanza, quelli del Concilio<br />
di Trento, la bolla di scomunica di Martin<br />
Lutero, l’Editto di Worms, mappe e lettere<br />
relative a Giovanni III Sobieski, re di<br />
Polonia ed eroico salvatore di Vienna<br />
dall’avanzata turca (1683). Per venire a<br />
tempi più recenti, ci sono una lettera a<br />
Hitler di Pio XI e la bolla di convocazione<br />
del Concilio Vaticano II. C’è anche la<br />
ratifica del dogma dell’immacolata concezione,<br />
datata 1854, unico caso in cui un<br />
dogma non nasce per via storica (cioè<br />
dalle Scritture) ma dall’«approfondimento<br />
del sensus fidelium e del Magistero»<br />
(così Alfredo Tuzi<br />
nel saggio a catalogo).<br />
Non manca il rotolo contenente<br />
il resoconto del<br />
processo ai Templari.<br />
C’è il sommario del processo<br />
contro Giordano<br />
Bruno. Ci sono gli atti<br />
del processo contro Galileo<br />
Galilei. Compare una<br />
pletora di umanisti e artisti<br />
in rapporti col Vaticano:<br />
Maestro Eckhart,<br />
Petrarca, Boccaccia ma<br />
anche Manzoni e Leopardi.<br />
Il milanese in cerca<br />
del permesso di poter<br />
leggere anche i libri messi<br />
all’indice dall’Inquisizione.<br />
Il recanatese in<br />
cerca di un lavoro presso la Curia al fine<br />
di fuggire una volta per tutte dalle grinfie<br />
del padre conte Monaldo. Tra gli artisti<br />
incontriamo contratti, pagamenti e progetti<br />
di Michelangelo Buonarroti, Raffaello<br />
Sanzio e poi Cellini, Bernini, Tintoretto<br />
e moltissimi altri.<br />
Accanto a queste testimonianze fondamentali,<br />
si sono altri faldoni, a volte meno<br />
importanti, certo singolari.<br />
Tra i documenti antichi, c’è una lettera<br />
del Gran Khan Guyuk a Papa Innocenzo<br />
IV. Le cose erano andate così. Morto<br />
Gengis Khan, il pontefice aveva inviato<br />
in missione «al re e al popolo dei Tartari»<br />
il francescano Giovanni di Pian del Carpine.<br />
Il frate fu presente all’incoronazione<br />
di Guyuk, nipote di Gengis.<br />
A nome del Papa, chiese un accordo che<br />
risparmiasse i cristiani da conquista e<br />
sottomissione. La risposta giunta a Roma<br />
è questa: «Questo è un ordine inviato al<br />
gran Papa affinché lo conosca e lo comprenda.<br />
Tu in persona alla testa dei re,<br />
tutti insieme, senza eccezione, venite a<br />
offrirci servizi e omaggi. In quel momento<br />
noi conosceremo la vostra sottomissione».<br />
E al diavolo la diplomazia...<br />
Quando furono scoperte le Americhe, si<br />
aprì una controversia: a chi appartenevano?<br />
La corona di Castiglia in particolare<br />
temeva la concorrenza dei rivali portoghesi.<br />
A tutto c’è soluzione. Secondo la<br />
concezione giuridica del<br />
tempo, radicata nel diritto<br />
medievale, il Papa era considerato<br />
formalmente<br />
«proprietario» del mondo<br />
intero in quanto rappresentante<br />
di Dio in terra. Toccò<br />
quindi ad Alessandro VI<br />
dirimere la controversia con<br />
la bolla Inter Cetera. La<br />
prima versione 1493, troppo<br />
filo spagnola, scatenò un<br />
putiferio.<br />
Ne fu redatta una seconda<br />
che fissava minuziosamente<br />
il discrimine fra sfere d’influenza.<br />
E proprio dal Nuovo Mondo<br />
arrivò in Vaticano uno<br />
dei documenti più curiosi<br />
oggi conservati nell’Archivio. Nel 1887<br />
Leone XIII si vide recapitare una lettera,<br />
vergata su corteccia di betulla, dagli indiani<br />
d’America. Gli Ojibwe dei Grassy<br />
Lakes (Ontario, Canada) scrivevano al<br />
pontefice, definito con termini della cultura<br />
indiana come «il<br />
grande maestro della preghiera», ringraziandolo<br />
per aver mandato un evangelizzatore.<br />
Altri dettagli interessanti: il testo è redatto<br />
in caratteri latini ma nella lingua di<br />
quel popolo (per essere compreso dovette<br />
essere ritradotto in francese); la datazione<br />
è «Là dove vi sono le Grandi Erbe, nel<br />
Mese dei Fiori». Mettere tutto insieme<br />
e avrete una toccante testimonianza di<br />
un’evangelizzazione che, secondo il precetto,<br />
in questo caso ha raggiunto una<br />
cultura diversa rispettandone l’identità.<br />
Alessandro Gnocchi<br />
Il Giornale, 7 aprile 2010<br />
pagina 24 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com<br />
L’INSERTO
INFORMAZIONI<br />
INTERVENTI UMANITARI DELL’AIRH<br />
Viveri, dolci pasquali, colombe ed uova<br />
di cioccolato a:<br />
- Ancona, alla Parrocchia di S. Maria<br />
della Misericordia (2 distribuzioni) ed<br />
alla Casa d’accoglienza di Padre Bernardino(2<br />
distribuzioni);<br />
- Casinalbo di Formigine (MO), alla parrocchia<br />
di S. Luigi;<br />
- Latisana (UD, alla Scuola materna Gaspari<br />
Egregis ed alla Scuola dell’infanzia<br />
Don Giacomo Baradello;<br />
- Modena, alle famiglie beneficate dall’-<br />
Abbazia di S. Pietro ed a strutture sociali;<br />
- Palmanova (UD), al Comitato femminile<br />
della CRI ed alla Scuola dell’infanzia<br />
Regina Margherita;<br />
- Pompei (NA), alla Casa C. Borrelli<br />
- S. Maria la Longa (UD), alla Casa S.<br />
Giovanni Bosco (2 distribuzioni);<br />
- Trieste, al Convento dei Frati Minori<br />
Cappuccini di Montuzza, alla Parrocchia<br />
di S. Pasquale Baylon ed alla Scuola di<br />
bambini “La Madre” (2 distribuzioni);<br />
- Alessandria, Asti, Cuneo, Parma, Reggio<br />
Emilia e Torino: a famiglie bisognose.<br />
DOMINI .COM<br />
I domini .com compiono 25 anni: un<br />
piccolo produttore di Pc ebbe l'onore di<br />
essere il primo ad avere un sito Internet<br />
identificato da un dominio divenuto<br />
simbolo di Internet stessa: Symbolics.com<br />
BBN, arrivò più di un mese<br />
dopo e poi Hp, Ibm, AT&T, Intel e Apple;<br />
Microsoft arrivò solo nel 1991.<br />
Il primo dominio italiano fu nel 1987<br />
Cnr.it, anche perché il Registro italiano<br />
ha sede proprio presso il Cnr di Pisa<br />
che, solo nel 2009, è riuscito ad abbandonare<br />
il fax.<br />
ITALIANI SULL’HIMALAYA<br />
Sotto una bufera di neve con -15 gradi, la squadra del Comitato Evk2Cnr ha installato la prima stazione di monitoraggio glaciale<br />
dell’Himalaya, sul ghiacciaio del Changri Nup, a 5.700 metri di quota, che registra ogni 30 minuti il regime dei venti, la temperatura,<br />
l’umidità e l’energia solare in arrivo e riflessa dal ghiacciaio. Share è il punto di riferimento mondiale per il monitoraggio<br />
climatico d’alta quota con 15 stazioni installate sulle montagne più alte del mondo, dall’Asia all’Africa.<br />
Una nuova conferma del ruolo da pioniere che il Comitato EvK2Cnr ricopre da vent’anni nella ricerca scientifica d’alta quota.<br />
La fusione di nevi e ghiaccio non sarebbe trascurabile per le portate estive dei grandi fiumi asiatici come il Gange, l’Indo e il<br />
Brahmaputra. La stazione si trova ad una quota che ne fa un perfetto campione di apparato glaciale adatto allo studio dell’evoluzione<br />
dei ghiacciai Himalayani.<br />
CONSERVATORIO DI S. CECILIA<br />
L’Orchestra del Conservatorio S. Cecilia, diretto dal M° Francesco Carotenuto, ha inaugurato un lavoro che costerà ai giovani<br />
allievi fatica, impegno e rigore, lontano da modelli di successo facile e fugace promesso da tanti “falsi profeti” dell’arte o della<br />
televisione. Si ricorderanno cosa diceva Bartók ai musicologi che lo biasimavano per il tempo che le ricerche musicologiche<br />
rubavano alle sue composizioni: “Posso dire che il tempo impiegato in questo genere di lavoro è il più bello della mia vita e non<br />
lo cambierei con nessun'altra cosa al mondo”. Il convento delle Suore Orsoline, da 134 anni ospita il Conservatorio intitolato<br />
alla vergine martire romana del II secolo. L’Istituto continua la sua opera di alta formazione artistica e musicale dando una spinta<br />
nuova al processo formativo generale. L’istituzione trae le sue radici storiche e culturali dall’antica Vertuosa compagnia de’<br />
musici, poi Congregazione de’ Musici di Roma sotto l’invocazione di S. Cecilia (1565), diventata Accademia, pontificia poi regia,<br />
definendosi, infine, Accademia Nazionale di S. Cecilia. Nel suo seno nasce, nei primi decenni del XIX secolo, una scuola di<br />
musica che, nel 1875, diviene Liceo Musicale che, nel 1911 si separa definitivamente dall’Accademia. Nel 1919, con il Regio<br />
Decreto di Re Vittorio Emanuele III, assume l’attuale denominazione di Conservatorio di Musica S. Cecilia.<br />
I suoi direttori ed i suoi docenti sono sempre stati prestigiose personalità artistiche internazionale, che hanno formato schiere di<br />
allievi diventati a loro volta, spesso, artisti di grande levatura. La neonata Orchestra del Conservatorio è organizzata in forma<br />
laboratoriale e disciplinata da un regolamento. Gli studenti iscritti alle varie classi di strumento sono stati selezionati tramite<br />
apposite audizioni e parteciperanno a tutte le attività dell’Orchestra previste nel corso dell’anno accademico.<br />
Il Cardinale Ambrozic, Arcivescovo emerito di Toronto, ha compiuto 80 anni.<br />
Quindi, il Collegio cardinalizio risulta attualmente composto da 182 porporati, di cui 111 elettori. Entro il prossimo mese di novembre<br />
altri 10 Cardinali compiranno 80 anni: gli americani Maida e McCarrick, gli italiani De Giorgi e Giordano, lo spagnolo<br />
Herranz, il neozelandese Williams, il francese Poupard, il siriano Daoud, il camerunese Tumi e il lettone Pujats.<br />
E' probabile entro l'anno un concistoro per la creazione di almeno 19 Cardinali, se il Santo Padre rispetta il numero massimo di<br />
120 elettori, perché nei primi due mesi del 2011 altri cinque porporati compiranno ottanta anni. Gli ecclesiastici della Curia romana<br />
per i quali la porpora è probabile sono i responsabili di: Bilancio (De Paolis), Segnatura (Burke), Penitenzieria (Baldelli),<br />
Cause dei Santi (Amato), Ordine di Malta (Sardi), S. Paolo fuori le Mura (Monterisi), Unità dei cristiani (Koch, imminente successore<br />
di Kasper), nonché delle congregazioni per il Clero, i Religiosi e i Vescovi la cui nomina verrà ufficializzata nei prossimi<br />
mesi al pari di quella degli Arcivescovo di Torino e di Milano. Tra i dirigenti dei Pontifici Consigli si evocano quelli di: Sanità<br />
(Zimowski), Immigrati (Vegliò), Testi legislativi (Coccopalmerio), Comunicazione (Celli), anche se le nomine di italiani non<br />
potrà eccedere vista la volontà del Papa di continuare ad internazionalizzare il Collegio cardinalizio. Nelle diocesi la berretta<br />
rossa potrebbe andare agli Arcivescovi Betori (Firenze), Dolan (New York), Duka (Praga), Léonard (Bruxelles), Marx<br />
(Monaco), Nichols (Westminster), Nycz (Varsavia), Rodriguez Plaza (Toledo, Primate di Spagna ), Romeo (Palermo), Tempesta<br />
(Rio de Janeiro), ma anche Bakot (Yaoundé), Collins (Toronto), Fanizzi (Montevideo), Lwanga (Kampala), Maung Bo<br />
(Yangon), Okada (Tokyo), Pasinya (Kinshasa), Ranjith (Colombo) e Twal (Patriarca latino di Gerusalemme).<br />
pagina 25 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com
STAMPA<br />
LE PERIPEZIE DEI MANUFATTI ARTISTICI NELLA STORIA D’ITALIA<br />
Da sempre, le opere d’arte viaggiano in<br />
lungo ed in largo, trasportate in ogni angolo<br />
del mondo per i più svariati motivi,<br />
in primis per essere inserite nelle mostre e<br />
nelle esposizioni. Numerose testimonianze<br />
e documenti parlano di questi particolari<br />
viaggi, rivelandone dettagli curiosi ed<br />
interessanti. Nel ‘500, infatti, si sa dalla<br />
Storia che anche il Cenacolo Vinciano di<br />
Milano, dipinto con grande impegno e<br />
fatica da Leonardo Da Vinci, ha rischiato<br />
di essere trasportato altrove, perché, con<br />
la caduta degli Sforza e la vittoria della<br />
Francia sulla città di Milano, i Francesi,<br />
in quanto parenti dei Visconti, volevano<br />
rivendicarlo come di loro proprietà; Luigi<br />
XII infatti aveva manifestato la ferma<br />
intenzione di scalpellare il dipinto e di<br />
portarlo presso la propria corte in Francia;<br />
solo abili magheggi diplomatici riuscirono<br />
a fermare gli intenti del sovrano.<br />
Continuando il nostro viaggio nella Storia,<br />
arriviamo a parlare della Casa della<br />
Vergine a Loreto e della leggenda che<br />
narra come essa sia stata trasportata in<br />
volo dagli angeli, dalla Palestina alle colline<br />
marchigiane; essa, in effetti, proviene<br />
realmente dalla Palestina, in quanto alcune<br />
scritte al suo interno testimoniano come<br />
essa fosse già stata venerata, fin dall’-<br />
Antichità, da Greci e Latini; in seguito, fu<br />
realmente spostata, ma smontandola pezzo<br />
per pezzo; i pezzi vennero poi affidati<br />
alla Famiglia Angeli, che aveva residenza<br />
a Costantinopoli e imparentata con gli<br />
Angiò di Napoli; in occasione del matrimonio<br />
di Giovanna II di Napoli con Giacomo<br />
di Borbone, i suddetti pezzi della<br />
Casa di Nazareth furono portati da Costantinopoli<br />
a Napoli, come regalo di nozze,<br />
e poi affidati alla tutela del camerlengo<br />
di Recanati, a cui poi passarono definitivamente;<br />
egli li fece rimontare a Loreto,<br />
proprio in occasione della costruzione<br />
del famoso Santuario di Loreto.<br />
Passiamo ora a parlare di un avvenimento<br />
ottocentesco, ovvero lo spostamento del<br />
David di Michelangelo a Firenze, per<br />
un’esposizione che sarebbe stata allestita<br />
in occasione delle celebrazioni del quattrocentenario<br />
della nascita dell’artista nel<br />
1875; per trasportare l’enorme statua fu<br />
appaltata alle Ferrovie <strong>Italia</strong>ne la costruzione<br />
di una ferrovia. E fu così che il David<br />
fu caricato su una carrozza ferroviaria<br />
che gli venne costruita appositamente<br />
intorno, dal momento che non esistevano<br />
carrozze su misura, a causa delle grandi<br />
dimensioni della scultura.<br />
Arrivando ai nostri giorni, è doveroso<br />
ricordare la figura di Ettore Modigliani,<br />
soprintendente a Milano fino agli anni<br />
’40 circa del XX secolo; alla fine della<br />
Prima Guerra Modiale si recò in Austria<br />
per farsi restituire, per conto del Regno<br />
D’<strong>Italia</strong>, che era uscito vittorioso dalla<br />
guerra, tutte le opere d’arte sottratte dagli<br />
Austriaci alla Pinacoteca di Brera. Grazie<br />
a questa sua abilità diplomatica ed alle<br />
sue competenze, mantenne la carica anche<br />
sotto il Fascismo; in quel periodo<br />
Mussolini puntava a promuovere grandi<br />
mostre all’Estero, per arricchire di prestigio<br />
l’<strong>Italia</strong> a livello internazionale, tramite<br />
i numerosi tesori artistici da mostrare.<br />
Negli Anni ’30 il Duce ordinò quindi a<br />
Modigliani di allestire una grande mostra<br />
a Londra, dal momento che i rapporti<br />
diplomatici erano ancora buoni, che racchiudesse<br />
tutte le più grandi opere dell’-<br />
arte italiana (per fare un esempio, nella<br />
mostra sarebbero stati esposti tutti i più<br />
bei dipinti di Firenze). Proprio per non<br />
rischiare troppo, si decise di far viaggiare<br />
tutti i capolavori in territorio italiano,<br />
quindi via mare; le casse contenenti le<br />
opere d’arte furono così imbarcate su una<br />
nave da crociera, la Leonardo Da Vinci,<br />
che sarebbe stata affiancata da un rimorchiatore,<br />
il Teseo. Fu così che avvenne<br />
una grossa tempesta, e Modigliani, sobillato<br />
dagli appelli radio dall’<strong>Italia</strong> e dall’Inghilterra,<br />
decise volutamente di non<br />
rispondervi; in tutta Europa si diffuse così<br />
la notizia che la nave era affondata.<br />
Quando, calmatesi le acque, la Leonardo<br />
Da Vinci giunse a Londra a destinazione,<br />
la sorpresa fu tale a Londra, che l’accoglienza<br />
fu ancora più calda ed entusiasta.<br />
A causa della vicenda e delle peripezie di<br />
viaggio la mostra fu un enorme successo<br />
di pubblico, e gli incassi furono stratosferici<br />
per l’epoca; grazie al ricavato, fu possibile<br />
acquistare molte delle opere che si<br />
trovano attualmente a Brera, tra cui un<br />
dipinto di Caravaggio.<br />
Arrivati a questo punto, come non parlare<br />
di Dell’Acqua e Rotondi, due figure e-<br />
semplari per la salvaguardia del patrimonio<br />
artistico? A Rotondi, proprio per le<br />
sue notevoli capacità, capitò, negli anni<br />
’40, anche se giovanissimo, la soprintendenza<br />
di Urbino, città ricchissima di tesori<br />
d’arte. Prima dello scoppio della Seconda<br />
Guerra Mondiale, si pensò che il<br />
posto migliore per salvaguardare molte<br />
delle opere d’arte italiane, soprattutto<br />
quelle veneziane, fossero le zone dell’Appennino<br />
Umbro-Marchigiano; per questo,<br />
pressoché quasi tutto il patrimonio artistico<br />
del Nord <strong>Italia</strong> fu affidato a Rotondi,<br />
che lo confinò nel Palazzo di Carpegna e<br />
nel Castello di San Leo. Purtroppo, però,<br />
dopo l’8 settembre ’43, tutto il Centro-<br />
<strong>Italia</strong>, come si sa, divenne fronte di guerra,<br />
in quanto uno dei principali luoghi<br />
della Resistenza; Rotondi, mostrando una<br />
grande fermezza d’animo ed una grande<br />
astuzia, staccò tutti i cartellini dalle casse,<br />
cosicché i tedeschi, arrivati in <strong>Italia</strong>, a-<br />
prendone una a caso, trovarono solo le<br />
partiture musicali originali di Rossigni,<br />
per questo non si spinsero oltre nella ricerca.<br />
Inoltre, si prese carico personalmente<br />
della Tempesta di Giorgine, nascondendola<br />
sotto il proprio letto; il resto<br />
dei capolavori fu affidato all’Arcivescovo<br />
di Urbino che, intercedendo presso i tedeschi,<br />
chiese loro di portarli tutti in Vaticano<br />
e di affidarli poi a Dell’Acqua, che<br />
entrò così in gioco. Anch’egli, con grande<br />
coraggio e prontezza, ne prese una parte e<br />
la caricò sui carri, per riportarla ad Urbino,<br />
eccetto le opere di Brera, che avrebbe<br />
riportato a Milano, perché non c’era fronte<br />
di guerra; a questa ingente parte di patrimonio<br />
furono affiancate anche le opere<br />
della Pinacoteca di Bologna (tra le quali<br />
era inclusa la Santa Cecilia di Raffaello),<br />
per essere trasportate in luogo più sicuro.<br />
Arrivato in prossimità del Po’, Dell’Acqua<br />
cercò un ponte per attraversare la<br />
pianura, ma, purtroppo, erano stati fatti<br />
saltare tutti; per questo, in territorio mantovano,<br />
egli si trovò braccato, insieme a<br />
tutte le opere che stava traendo in salvo,<br />
dai carri armati tedeschi e dai bombardamenti;<br />
con abile diplomazia e con grande<br />
spirito coraggioso, riuscì a compiere la<br />
missione illeso, portando al sicuro tutto il<br />
patrimonio che aveva con sé presso la<br />
Villa Cavallini di Lesa, sul Lago Maggiore.<br />
Anche Bergamo correva il rischio di<br />
essere bombardata, così Dell’Acqua vi si<br />
recò subito, per salvare le opere di Lotto,<br />
che portò sull’Isola Bella, che gli fu concessa<br />
in prestito dai Borromeo; pensate<br />
che il camion su cui furono trasportate le<br />
tele di Lotto si rovesciò, rischiando di<br />
cadere nel lago, danneggiando irrimediabilmente<br />
i capolavori.<br />
Insomma, tutto è bene quel che finisce<br />
bene, per fortuna! Non si direbbe, a prima<br />
vista, che le opere d’arte abbiano avuto<br />
una vita così dinamica ed avventurosa.<br />
Irene Ramponi.<br />
2duerighe, 12 marzo 2010<br />
pagina 26 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com
STAMPA<br />
FU L’ESERCITO REGIO A COMBATTERE PIÙ DURAMENTE I NAZISTI<br />
Caro Romano,<br />
con riferimento alla ricorrenza del 25<br />
Aprile, e per verità storica, desidero ricordare<br />
i nostri soldati. Al di sopra<br />
di ogni fazione politica, fedeli al<br />
giuramento prestato al Re e inquadrati<br />
nel Corpo italiano di<br />
Liberazione, costituito su impulso<br />
del principe Umberto di Savoia,<br />
parteciparono a quasi tutta la<br />
campagna d’<strong>Italia</strong>, dal dicembre<br />
1943 al maggio 1945, combattendo<br />
valorosamente a fianco degli<br />
alleati. Migliaia di nostri altri<br />
soldati, internati dai nazisti, rifiutarono<br />
di aderire alla Rsi e pagarono<br />
la loro lealtà con la vita.<br />
Secondo l’Ufficio Storico dell’Esercito,<br />
i Caduti militari italiani<br />
nella guerra di liberazione furono<br />
almeno 80.000.<br />
Basta questo a dimostrare che costituirono<br />
il maggior fattore italiano di resistenza<br />
al nazifascismo.<br />
È assolutamente ingiusto dimenticarli;<br />
ricordiamoli invece con ammirazione e<br />
gratitudine.<br />
Alberto Casirati,<br />
Azzano San Paolo (Bg)<br />
(Corriere della Sera, 27/04/10)<br />
25 Aprile<br />
Militari caduti per la libertà<br />
Con riferimento alla<br />
ricorrenza del 25 aprile,<br />
e per amor di verità<br />
storica, desidero ricordare<br />
i nostri soldati. Al<br />
di sopra d’ogni fazione<br />
politica, fedeli al giuramento<br />
prestato al Re ed<br />
inquadrati nel Corpo<br />
<strong>Italia</strong>no di Liberazione,<br />
costituito su impulso di<br />
Umberto di Savoia,<br />
parteciparono a quasi<br />
tutta la campagna d’<strong>Italia</strong>,<br />
dal dicembre 19-<br />
43 al maggio 1945,<br />
combattendo valorosamente<br />
a fianco degli<br />
alleati. Migliaia di nostri<br />
altri soldati, internati<br />
dai nazisti, rifiutarono<br />
d’aderire alla Rsi<br />
e pagarono la loro lealtà<br />
con la vita.<br />
Secondo l’Ufficio Storico<br />
dell’Esercito, i Caduti<br />
militari italiani nella guerra di liberazione<br />
furono almeno 80.000. Basta questo<br />
a dimostrare che costituirono certamente<br />
Nelle immagini: alcune istantanee scattate durante i giorni<br />
delle due battaglie di Monte Lungo, dove i soldati del regio<br />
Primo Raggruppamento Motorizzato combatterono valorosamente<br />
e vinsero<br />
il maggior fattore italiano di resistenza al<br />
nazifascismo. È ingiusto dimenticarli;<br />
ricordiamoli invece con ammirazione e<br />
gratitudine.<br />
Alberto Casirati - Bergamo<br />
(La Stampa, 27/04/10)<br />
La liberazione e<br />
il sacrificio<br />
dei nostri soldati<br />
Con riferimento alla ricorrenza<br />
del 25 aprile, e per amor di<br />
verità storica, desidero ricordare<br />
i nostri soldati. Al di sopra<br />
d’ogni fazione politica, fedeli<br />
al giuramento prestato al Re ed<br />
inquadrati nel Corpo <strong>Italia</strong>no di<br />
Liberazione, costituito<br />
su impulso di Umberto<br />
di Savoia, parteciparono<br />
a quasi tutta la<br />
campagna d’<strong>Italia</strong>, dal<br />
dicembre 1943 al<br />
maggio 1945, combattendo<br />
valorosamente a<br />
fianco degli alleati.<br />
Migliaia di nostri altri<br />
soldati, internati dai<br />
nazisti, rifiutarono<br />
d’aderire alla Rsi e<br />
pagarono la loro lealtà<br />
con la vita. Secondo<br />
l’Ufficio Storico dell’-<br />
Esercito, i Caduti militari italiani nella<br />
guerra di liberazione furono almeno 8-<br />
0.000. Basta questo a dimostrare che costituirono<br />
certamente il maggior fattore<br />
italiano di resistenza al nazifascismo.<br />
È ingiusto dimenticarli; ricordiamoli invece<br />
con ammirazione e gratitudine.<br />
Alberto Casirati - Azzano S. Paolo<br />
(L’Eco di Bergamo, 27/04/10)<br />
(lettera pubblicata anche<br />
da Libero, 27/04/10)<br />
pagina 27 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com
STAMPA: L’INSERTO<br />
DARWIN NON AVEVA RAGIONE. LO DICONO ANCHE GLI ATEI<br />
Il saggio di Jerry Fodor e Massimo Piattelli<br />
Palmarini dimostra che la teoria evoluzionista<br />
fa caqua. Persino per i positivisti.<br />
Nei viventi ci sono strane costanti che<br />
si ripetono, forme perfette ed armoniche<br />
Esiste una particolare specie di vespa<br />
(Ampulex compressa) che usa un cocktail<br />
di veleni per manipolare il comportamento<br />
della sua preda, uno scarafaggio. La<br />
vespa femmina paralizza lo scarafaggio<br />
senza ucciderlo, poi lo trasporta nel suo<br />
nido e deposita le sue uova nel ventre<br />
della preda, in modo che i neonati possano<br />
nutrirsi del corpo vivente dello scarafaggio.<br />
Mediante due punture consecutive,<br />
separate da un intervallo temporale<br />
molto preciso e in due parti diverse del<br />
sistema nervoso dello scarafaggio, la vespa<br />
riesce letteralmente a «guidare» nel<br />
suo nido già predisposto la preda trasformata<br />
in uno «zombie». La prima puntura<br />
nel torace provoca una paralisi momentanea<br />
delle zampe anteriori, che dura qualche<br />
minuto, bloccando alcuni comportamenti<br />
ma non altri. La seconda puntura,<br />
parecchi minuti più tardi, è direttamente<br />
sul capo. La vespa dunque non deve trascinare<br />
fisicamente lo scarafaggio nel suo<br />
rifugio, perché può manipolare le antenne<br />
della preda, o letteralmente cavalcarla,<br />
dirigendola come se fosse un cane al<br />
guinzaglio o un cavallo alla briglia. Il<br />
risultato è che la vespa può afferrare una<br />
delle antenne dello scarafaggio e farlo<br />
andare fino al luogo adatto all’ovodeposizione.<br />
Lo scarafaggio segue la vespa docilmente<br />
come un cane al guinzaglio.<br />
Pochi giorni più tardi, lo scarafaggio,<br />
immobilizzato, funge da fonte di cibo<br />
fresco per la prole della vespa.<br />
Questa macabra ma illuminante storia<br />
entomologica è presentata dai cognitivisti<br />
Jerry Fodor e Massimo Piattelli Palmarini<br />
nel libro, appena stampato da Feltrinelli,<br />
?<br />
Gli errori di Darwin, come uno degli argomenti<br />
più efficaci per confutare l’evoluzionismo<br />
darwiniano secondo cui gli<br />
organismi viventi traggono la loro origine<br />
da una «casuale» selezione naturale.<br />
Nel simile comportamento delle vespe,<br />
infatti, molte cose avrebbero potuto andare<br />
in altro modo. «La natura biochimica<br />
del cocktail di veleni - osservano gli autori<br />
- avrebbe potuto essere molto diversa,<br />
risultando o del tutto inefficace o, per<br />
eccesso, letale per la preda. La scelta del<br />
momento e dei punti in cui pungere a-<br />
vrebbe potuto essere sbagliata in molti<br />
modi, per esempio consentendo allo scarafaggio<br />
di riprendersi e di uccidere la<br />
vespa, di lui molto più piccola. La vespa<br />
avrebbe potuto non “capire” che la preda<br />
può essere guidata al guinzaglio, dopo le<br />
due magistrali punture, e avrebbe potuto<br />
tentare di trascinare faticosamente il corpo<br />
piuttosto voluminoso nel suo nido.<br />
E via di questo passo. I modi in cui questa<br />
sequenza comportamentale avrebbe<br />
potuto uscire di strada sono in effetti innumerevoli.<br />
Neanche il più convinto fra gli adattamentisti<br />
neo-darwinisti suppone che gli<br />
antenati della vespa abbiano tentato alla<br />
cieca tutti i tipi di alternative e che siano<br />
state progressivamente selezionate soluzioni<br />
sempre più valide, fino a che non è<br />
stata trovata la soluzione ottimale, che è<br />
stata conservata e codificata nei geni» (p.<br />
108). Per quanto lungo possa essere il<br />
tempo in cui le vespe sono in circolazione,<br />
non è possibile immaginare l’emergere<br />
«a casaccio» di un comportamento così<br />
complesso, sequenziale, rigidamente preprogrammato.<br />
«E allora? Nessuno lo sa,<br />
al momento. Simili casi di programmi<br />
comportamentali innati complessi<br />
(raffinate ragnatele, procacciamento del<br />
cibo nelle api come abbiamo visto prima,<br />
e molti altri) non possono essere spiegati<br />
direttamente mediante fattori ottimizzanti<br />
fisico-chimici o geometrici.<br />
Ma non possono essere spiegati nemmeno<br />
dall’adattamento gradualistico. È corretto<br />
ammettere che, anche se siamo disposti a<br />
scommettere che un giorno si troverà una<br />
spiegazione naturalistica, per il momento<br />
non ne abbiamo nessuna. E se insistiamo<br />
che la selezione naturale è l’unica via da<br />
esplorare, non ne avremo mai una» (p.<br />
109).<br />
Per i darwinisti tutto ciò che esiste è<br />
«imperfetto», perché in continua evoluzione.<br />
La selezione naturale non<br />
«ottimizza» mai, ma si limita a trovare<br />
soluzioni localmente soddisfacenti. Fodor<br />
e Piattelli Palmarini, invece, dimostrano<br />
l’esistenza di casi di soluzioni ottimali<br />
che smentiscono la tesi darwiniana.<br />
«Quando morfologie specifiche simili si<br />
osservano nelle nebulose a spirale, nella<br />
disposizione geometrica di goccioline<br />
magnetizzate sulla superficie di un liquido,<br />
nelle conchiglie marine, nell’alternarsi<br />
delle foglie sui fusti delle piante e nella<br />
disposizione dei semi in un girasole -<br />
scrivono i nostri due autori - è molto improbabile<br />
che ne sia responsabile la selezione<br />
naturale» (pp. 88-89).<br />
Fodor e Piattelli Palmarini non vogliono<br />
avere niente a che fare con il «disegno<br />
intelligente», ma il loro libro va letto accanto<br />
a quello di Michael J. Behe, La<br />
scatola nera di Darwin. La sfida biochimica<br />
all’evoluzione (Alfa & Omega, 200-<br />
7). Professore di biologia alla Lehigh<br />
University in Pennsylvania, Behe ha dimostrato<br />
come l’evoluzionismo non è in<br />
grado di spiegare strutture e processi<br />
«irriducibilmente complessi» come quelli<br />
(Continua a pagina 29)<br />
pagina 28 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com<br />
L’INSERTO
INSERTO<br />
(Continua da pagina 28)<br />
esemplificati dalla biochimica<br />
degli organismi viventi. La complessità<br />
biochimica di un microbo<br />
non è inferiore a quella di una<br />
pianta o di un animale.<br />
L’evoluzionismo suppone che le<br />
specie viventi siano state precedute<br />
da strutture imperfette e incompiute,<br />
progressivamente trasformatesi<br />
nelle attuali. Tanto i reperti<br />
paleontologi quanto le specie viventi<br />
provano invece l’esistenza di<br />
specie tra loro distinte con strutture<br />
in sé compiute. Nella scala dei<br />
viventi e nella gerarchia delle specie<br />
esistono evidentemente gradi<br />
di perfezione diversi. Ogni specie<br />
tuttavia può definirsi perfetta nella sua<br />
struttura e nessun organismo in natura<br />
mostra di essere in evoluzione verso una<br />
complessità maggiore.<br />
Tutti gli animali a<br />
noi noti, a cominciare<br />
dall’uomo, sono<br />
«produzioni high<br />
tech», ha osservato il<br />
biologo Pierre Rabischong<br />
(in Evoluzionismo:<br />
il tramonto di<br />
una ipotesi, Cantagalli,<br />
2009, pp. 177-194,<br />
a mia cura).<br />
Dove si deve cercare<br />
la soluzione? Esistono<br />
«regole», «norme», «vincoli alla stabilità»<br />
che Peter Timothy Saunders ha chiamato<br />
«leggi della forma» (An Introduction<br />
to Catastrophe<br />
Theory, Cambridge,<br />
1980), riecheggiando<br />
quanto già Sir D’Arcy<br />
Wentworth Thompson<br />
sosteneva nel 1917 nel<br />
suo Growth and Form.<br />
Fodor e Palmarini ricordano<br />
anche la successione<br />
del matematico<br />
pisano Fibonacci, secondo<br />
cui ogni termine<br />
è uguale alla somma dei<br />
due precedenti. È la<br />
nota «sezione aurea» o<br />
«proporzione divina»,<br />
che si riscontra nelle leggi<br />
armoniche della fisica, della<br />
chimica, della biologia, della<br />
mineralogia e che disturba<br />
non poco i teorici dell’evoluzionismo.<br />
Tutto ciò che è vivente ha una<br />
sua struttura biologica e si<br />
presenta come espressione di<br />
una «forma» che va oltre le<br />
sue componenti materiali. La<br />
forma è la perfezione prima<br />
di quanto esiste, ciò che determina<br />
la differenza di un<br />
essere dall’altro, determinandone<br />
la sua originalità. La<br />
forma rinvia alla specie, che<br />
prima di essere l’unità di base<br />
della classificazione tassonomica<br />
degli esseri viventi, è<br />
una categoria logica che ha<br />
un fondamento nelle cose.<br />
Nella filosofia tradizionale la<br />
specie di ogni cosa deriva da<br />
quella forma che la rende una cosa concreta,<br />
con un’essenza specifica. Nella<br />
riflessione filosofica, infatti, è il principio<br />
che determina l’essenza e la struttura dell’essere<br />
come tale (Aristotele, Fisica, III,<br />
2, 194 b 26; Metafisica, V, 2, 1013 b 23).<br />
L’evoluzionismo, come già osservava<br />
Etienne Gilson, è un ibrido connubio fra<br />
una teoria filosofica e una teoria scientifica,<br />
che è impossibile dissociare.<br />
La posizione di Fodor e Piattelli Palmarini<br />
capovolge quella dei cosiddetti «teoevoluzionisti».<br />
Questi ultimi rifiutano la<br />
concezione filosofica di Darwin, ma ne<br />
salvano la teoria scientifica, cercando di<br />
conciliarla con il «creazionismo».<br />
Fodor e Piattelli Palmarini mettono in<br />
discussione l’ipotesi scientifica della selezione<br />
naturale, ma riaffermano la loro<br />
fede filosofica nell’ateismo evoluzionista.<br />
Per criticare Darwin, l’Accademia esige<br />
infatti una professione pubblica di<br />
«anticreazionismo». Gli autori del saggio<br />
che abbiamo presentato ribadiscono di<br />
voler essere iscritti all’albo degli<br />
«umanisti ufficialmente laici». «In effetti<br />
- scrivono - entrambi ci proclamiamo atei,<br />
completamente, ufficialmente, fino all’osso<br />
e irriducibilmente atei» (p. 11). È questo<br />
il prezzo pagato per ammettere candidamente<br />
che «non sappiamo molto bene<br />
come funzioni l’evoluzione» (p. 12).<br />
C’è bisogno di proclamarsi «cattolici,<br />
completamente, ufficialmente, fino all’osso<br />
e irrimediabilmente cattolici», per<br />
spiegare che la macroevoluzione non funziona<br />
semplicemente perché è una teoria,<br />
filosofica e scientifica, falsa e infondata?<br />
Roberto de Mattei<br />
Vicepresidente<br />
Consiglio Nazionale delle Ricerche.<br />
(Il Giornale, 2 aprile 2010)<br />
pagina 29 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com<br />
L’INSERTO
DOSSIER<br />
PARIGI: IL PANTHEON<br />
La chiesa che avrebbe dovuto rivaleggiare con la Basilica di S. Pietro è diventata un tempio laico<br />
Il Pantheon di Parigi è un monumento<br />
situato nel noto Quartiere latino, in cima<br />
al colle di Sainte-Geneviève. È circondato<br />
dalla chiesa Saint-Étienne-du-Mont,<br />
dalla biblioteca Sainte-Geneviève, dall’Università<br />
della Sorbona e da altri edifici<br />
monumentali.<br />
Malato, nel 1744 il Re di Francia Luigi<br />
XV fece il voto di edificare sulle rovine<br />
della chiesa di S. Genoveffa una nuova<br />
costruzione degna della santa patrona di<br />
Parigi se fosse guarito. Dalla progettazione<br />
venne incaricato l'architetto Jacques-<br />
Germain Soufflot che realizzò un progetto<br />
in stile neoclassico, che doveva competere<br />
con la Basilica di S. Pietro in Roma,<br />
lungo circa 110 metri, largo 84 ed alto 83.<br />
Iniziato nel 1758, l’edificio venne eseguito<br />
dopo la morte di Soufflot, dal suo alievo<br />
Jean-Baptiste Rondelet, nel 1789, e la<br />
destinazione dell'edificio venne commutata<br />
dai rivoluzionari da santuario a mausoleo<br />
per le importanti personalità nazionali.<br />
Nel 1821 il Re di Francia Luigi<br />
XVIII riconsegnò il Pantheon alla sua<br />
destinazione originaria e cioè una chiesa<br />
cattolica consacrata al culto della patrona<br />
di Parigi. Tuttavia il 15 agosto 1830 il Re<br />
dei Francesi Luigi Filippo ripristina la<br />
destinazione laica del monumento che<br />
ridiventerà chiesa nel 1851 grazie alla<br />
Seconda repubblica. Nel periodo nessuna<br />
personalità viene sepolta ad eccezione di<br />
Soufflot nel 1829.<br />
Nel Pantheon viene custodito il Pendolo<br />
di Léon Foucault, che dimostra la rotazione<br />
terrestre, installato per la prima volta<br />
nel 1851 nella cupola centrale (lungo 67<br />
m). Nel 1885, con la sepoltura di Victor<br />
Hugo, viene decisa la perenne destinazione<br />
laica del Pantheon. La cripta ospita<br />
uomini importanti: Emile Zola, Alexandre<br />
Dumas, Girolamo Durazzo unico Doge<br />
della Repubblica Ligure, i Cardinali<br />
Giovanni Battista Caprara Montecuccoli<br />
ed Ippolito Antonio Vincenti Mareri,<br />
Louis Braille, René Cassin, Jean Monnet.<br />
Gli ultimi ad esservi tumulati furono i<br />
Premi Nobel Pierre e Marie Curie, André<br />
Malraux ed Alessandro Dumas padre.<br />
pagina 30 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com
DOSSIER<br />
UN SOVRANO INCOMPRESO: RE VITTORIO EMANUELE III<br />
Francesco Carlo Griccioli della Grigia<br />
“Re per tant’anni bestemmiato e pianto”.<br />
Queste parole di Carducci che si riferiscono<br />
a Carlo Alberto Re di Sardegna<br />
possono essere riferite benissimo, a mio<br />
parere, anche al suo bisnipote, il terzo Re<br />
d’<strong>Italia</strong> Vittorio Emanuele III.<br />
Dico questo perché ancora recentemente,<br />
malgrado che numerosi libri, interventi<br />
politici anche di Presidenti certamente<br />
non monarchici come lo è Ciampi, discussioni<br />
e polemiche varie modifichino<br />
sostanzialmente il giudizio quasi sempre<br />
negativo su questo sovrano, si continua<br />
da parte di varie persone e giornalisti ad<br />
incolpare Re Vittorio Emanuele III sia<br />
per i fatti dell’8 Settembre, come per l’-<br />
entrata in guerra del 1940, nonché per le<br />
leggi razziali ed altro ancora. Dimenticando<br />
artatamente chi fosse il Re Soldato<br />
e di Vittorio Veneto, il Re di Peschiera<br />
che, un’altra volta ancora, salvò l’<strong>Italia</strong>.<br />
Desidero in questo caso riferirmi particolarmente<br />
a Mario Cervi: pochi giorni fa,<br />
per due volte, su “Il Giornale” di Feltri,<br />
egli ha accusato il penultimo (almeno per<br />
ora!) Re d’<strong>Italia</strong> di essere responsabile di<br />
quanto accadde l’8 Settembre 1943 dopo<br />
la proclamazione da parte alleata della<br />
firma dell’armistizio con l’<strong>Italia</strong>, e che di<br />
tutto questo il Re non ha scuse.<br />
Il primo commento negativo sull’8 Settembre<br />
e sul Re è stato scritto nella recensione<br />
sul recente libro di Petacco e Mazzuca<br />
“La Resistenza tricolore”, edito da<br />
Mondadori. Cervi accusa gli autori di<br />
essere stati “eccessivamente indulgenti”<br />
nei confronti del Re e di Badoglio, avendo<br />
scritto, a pag. 12: «Una storia più obbiettiva<br />
probabilmente un giorno dirà che<br />
la decisione del sovrano di trasferirsi in<br />
luogo più sicuro, ma sempre italiano, per<br />
garantire la continuità dello Stato, fu saggia<br />
e forse anche eroica». Secondo Cervi,<br />
Vittorio Emanuele III e il Maresciallo<br />
Badoglio non erano minacciati «da incalzanti<br />
e possenti forze tedesche quando fu<br />
annunciata la resa italiana».<br />
Questa totale - e mi auguro non voluta -<br />
ignoranza della reale situazione italiana di<br />
quel periodo, è incomprensibile da parte<br />
di un giornalista generalmente bene informato<br />
e corretto, come lo è Cervi. Per la<br />
verità storica lo spiegamento di forze<br />
tedesche attorno a Roma era veramente<br />
imponente e dislocato chiaramente non<br />
per controbattere un eventuale sbarco<br />
alleato (come invece da tempo aveva ripetutamente<br />
chiesto lo Stato<br />
Maggiore italiano, fin dallo<br />
sbarco alleato in Sicilia), ma<br />
esclusivamente per abbattere<br />
il governo Badoglio ed instaurare<br />
di nuovo il regime<br />
fascista. È noto che fu solo<br />
dopo il 25 Luglio 1943 che i<br />
Tedeschi cominciarono a far<br />
affluire numerose divisioni in<br />
<strong>Italia</strong>, in netto contrasto con<br />
quanto detto a Mussolini nel<br />
suo incontro con Hitler a<br />
Klessheim (7-10 Aprile 194-<br />
3), quando la richiesta impellente<br />
italiana di mandare altre<br />
truppe in <strong>Italia</strong> per controbattere<br />
quello che era facilmente<br />
prevedibile sarebbe stato il<br />
prossimo sbarco in <strong>Italia</strong> degli<br />
Alleati, fu freddamente<br />
respinta.<br />
Nel suo libro “The End of an<br />
Alliance” di Friedrich-Karl<br />
von Plehwe, allora Addetto<br />
Militare aggiunto presso l’-<br />
Ambasciata tedesca a Roma,<br />
si dice senza esitazione: «The<br />
<strong>Italia</strong>n requests for military<br />
aid were rebuffed. All they<br />
secured was a vague assurance [...]» (“Le<br />
richieste italiane per aiuti militari furono<br />
respinte. Tutto quello che gli italiani ottennero<br />
furono delle vaghe assicurazioni<br />
in merito”).<br />
Questa impossibilità di dare agli italiani<br />
un efficace aiuto tedesco, per potere continuare<br />
con qualche chance di resistenza,<br />
la guerra con gli Alleati, fu ripetutamente<br />
affermata da Hitler e i suoi generali a<br />
Mussolini, ma successivamente clamorosamente<br />
smentita, quando - appena Mussolini<br />
cadde - numerose divisioni tedesche,<br />
tutte provenienti dal fronte russo,<br />
cominciarono ad entrare in <strong>Italia</strong> passando<br />
dal Brennero. Senza però poi essere<br />
affatto impiegate in Sicilia, ma dislocate<br />
al Nord e al Centro <strong>Italia</strong> per controllare<br />
le poche forze italiane disponibili.<br />
Da parte italiana infatti l’unica grande<br />
unità in grado di potere, molto temporaneamente,<br />
fermare un attacco tedesco su<br />
Roma era la Divisione “Ariete”, comandata<br />
dal Generale Conte Carlo Calvi di<br />
Bergolo, genero del Re, che faceva parte<br />
del Corpo d’Armata Corazzato del Generale<br />
Carboni. Ricordiamo che l’“Ariete”<br />
era però la ex Divisione “Littorio” composta<br />
da fascisti ed armata di carri ed<br />
armamenti, forniti dai Tedeschi esclusivamente<br />
a questa unità poco prima del 25<br />
Luglio in quanto composta di Camicie<br />
Nere. Non era quindi un’unità molto affidabile<br />
all’8 Settembre, malgrado l’ottimo<br />
lavoro compiuto dal Generale Calvi di<br />
Bergolo.<br />
Non si può pertanto sostenere, come dice<br />
Cervi, che il Re e Badoglio non erano<br />
minacciati “da incalzanti e possenti forze<br />
tedesche”. Una cosa è dire che il Feldmaresciallo<br />
Kesserling fosse preoccupato<br />
della situazione delle sue truppe e lo si<br />
può anche capire dato che gli Alleati stavano<br />
per sbarcare a Salerno, ma un’altra è<br />
sostenere che temesse di non poter reggere<br />
ad un eventuale attacco italiano. Cosa<br />
del resto esclusa dal comunicato di Badoglio,<br />
dove si diceva chiaramente che le<br />
truppe italiane avrebbero agito soltanto se<br />
attaccate. Kesserling conosceva benissimo<br />
le debolezze in quel momento dell’Esercito<br />
italiano, con divisioni demotivate,<br />
ridotte come effettivi, male armate (fatte<br />
(Continua a pagina 32)<br />
pagina 31 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com
DOSSIER<br />
(Continua da pagina 31)<br />
rare eccezioni), che i Tedeschi avrebbero<br />
quindi facilmente liquidate. Altro che<br />
temere gli italiani!<br />
Certamente il Maresciallo Badoglio, come<br />
Primo Ministro, era preoccupato per<br />
la sicurezza del Re e della Famiglia Reale<br />
nonché per quella del suo Stato Maggiore<br />
e non credo sia da biasimarsi. Sempre nel<br />
suo libro “The End of an Alliance”, Friedrich-Karl<br />
von Plehwe dice chiaramente<br />
che immediatamente dopo la caduta di<br />
Mussolini Hitler inviò da Kesserling il<br />
Generale della Luftwaffe Student. Questi<br />
tenne una riunione con il Feldmaresciallo<br />
Kesserling ed altri alti ufficiali al suo<br />
comando di Frascati il 31 Luglio pomeriggio<br />
ed alla quale Plehwe fu presente.<br />
Student aveva ricevuto chiarissime istruzioni<br />
da Hitler, tutte esclusivamente verbali<br />
per non far trapelare nulla agli italiani,<br />
di impiegare immediatamente le truppe<br />
tedesche già in <strong>Italia</strong> per procedere ad<br />
un colpo di mano militare ed arrestare a<br />
Villa Savoia non solo il Re e la Regina,<br />
ma anche il Principe e la Principessa di<br />
Piemonte, portandoli subito in Germania.<br />
Hitler voleva anche impossessarsi di almeno<br />
due dei Principini, figli del Principe<br />
Ereditario portando così tutta la Famiglia<br />
in Germania dove era facile prevedere il<br />
loro destino. L’elenco di Student comprendeva<br />
i nomi di altre quaranta persone<br />
tra le quali il Maresciallo Badoglio, il<br />
Ministro degli Esteri Guariglia ed il Generale<br />
Ambrosio, Capo di Stato Maggiore<br />
Generale, oltre alla Principessa Isabel<br />
Colonna, Ciano, Grandi, Volpi e Suvich!<br />
Questo scritto dell’allora Addetto Militare<br />
Aggiunto tedesco a Roma, presente a<br />
tutte queste riunioni, conferma quanto<br />
fosse giusto il timore di una completa<br />
decapitazione del governo e delle istituzioni<br />
italiane succedutesi in <strong>Italia</strong> alla<br />
caduta di Mussolini. Del resto il Re era<br />
ben al corrente di questo pericolo e di<br />
quello che un suo arresto avrebbe significato<br />
per l’<strong>Italia</strong>; parlando con il suo Aiutante<br />
di Campo Generale Puntoni (come<br />
scritto nelle memorie di quest’ultimo)<br />
disse, ordinandogli fin da Agosto di preparare<br />
un eventuale ritiro da Roma della<br />
Famiglia Reale (traduco dal testo inglese<br />
del libro di Plehwe): «Io non rischierò il<br />
fato del Re dei Belgi. Voglio continuare<br />
ad esercitare le mie funzioni di Capo di<br />
Stato e di essere in condizioni di decidere<br />
in assoluta libertà e secondo le mie volontà».<br />
Con lucida chiarezza il Re aveva<br />
già compreso la volontà di Hitler di vendicarsi<br />
della caduta di Mussolini facendolo<br />
arrestare. Come successiva soluzione<br />
poteva esservi una sua uccisione o un<br />
forzamento delle sue volontà, facendogli<br />
rinnegare sia la nomina di Badoglio sia<br />
arrivare ad un disconoscimento di qualsiasi<br />
sua altra decisione che egli e il suo<br />
Governo avrebbero potuto prendere per<br />
evitare all’<strong>Italia</strong> gli orrori della continuazione<br />
di una guerra in condizioni disperate.<br />
Se si pensa a quello che accadde al<br />
Reggente d’Ungheria Horty nel Giugno<br />
1944 non si può non riconoscere al Sovrano<br />
italiano una lucidità ed una chiarezza<br />
di giudizio veramente eccezionale.<br />
Incidentalmente, fu solo perché - in linea<br />
di principio e correttezza militare - sia<br />
Kesserling che l’Assetto Militare tedesco<br />
a Roma Generale von Rintelen ed anche<br />
il suo Capo di Stato Maggiore Generale<br />
Westphalen, riuscirono ad impedire con<br />
varie scuse di portare a termine il piano<br />
nefasto di Hitler e di Student. Questi ufficiali<br />
erano inorriditi che si potesse tentare<br />
un colpo del genere in un paese indipendente,<br />
come allora lo era ancora l’<strong>Italia</strong>, e<br />
contro l’onore militare. Student se ne<br />
tornò scornato da Hitler.<br />
Di fronte a queste “verità” - ripeto che ci<br />
provengono da una fonte assolutamente<br />
insospettabile - come si può sostenere che<br />
la decisione di lasciare Roma nel Settembre<br />
1943 non fu veramente una decisione<br />
eroica da parte di Re Vittorio Emanuele<br />
III? Il Sovrano era troppo intelligente per<br />
non rendersi perfettamente conto delle<br />
critiche feroci che il suo ritiro da Roma<br />
avrebbe suscitato sia tra i fascisti nuovi e<br />
vecchi che ancora credevano nel fascismo,<br />
sia tra gli oppositori della Monarchia<br />
in campo democratico. Del resto la<br />
storiografia repubblicana in <strong>Italia</strong>, dal<br />
1943 e molto dopo il 1946 ed ancora oggi,<br />
non parla mai di questi eventi con spirito<br />
equanime e di riconoscimento della<br />
verità storica come molto candidamente<br />
scritta da questo ufficiale tedesco. La<br />
permanenza del Sovrano e della Casa<br />
Reale a Roma, il loro inevitabile arresto<br />
da parte dei Tedeschi e forse anche il<br />
sacrificio della vita del Re e del Principe<br />
Ereditario, avrebbero senz’altro salvato il<br />
prestigio della Dinastia, sacrificatasi eroicamente<br />
ma sarebbe stato un gesto che<br />
non aveva nessuna ragione di essere fatto,<br />
soprattutto per salvare il futuro della Nazione.<br />
Infatti nel deprecabile caso di un arresto<br />
del Re della sua Famiglia è l’<strong>Italia</strong> che ci<br />
sarebbe andata di mezzo, dovendo continuare<br />
la guerra accanto alla Germania<br />
fino alla sconfitta e distruzione totale del<br />
paese, delle istituzioni e della Nazione,<br />
come accadde ai Tedeschi nel 1945. Di<br />
tutto questo, della continuità istituzionale<br />
assicurata con il ritiro del Re e di quelli<br />
del suo Governo che potettero seguirlo a<br />
Brindisi; della assicurazione e fiducia<br />
data agli Alleati dalla sua presenza in<br />
territorio non ancora occupato dagli Alleati<br />
stessi e non in mano tedesca, la storiografia<br />
italiana di oggi non ne parla mai e<br />
non vuole riconoscerlo. Nessuno vuole<br />
mai farne un merito al vecchio Sovrano:<br />
Vittorio Emanuele III non era certo un<br />
pauroso e non era certamente attaccato ad<br />
un Trono al quale era asceso nelle tragiche<br />
circostanze dell’assassinio del Padre<br />
ed al quale, come carattere, non teneva<br />
affatto. Ricordiamoci che fu definito “il<br />
Re borghese”.<br />
Ma dal momento che era il Re ne conosceva<br />
i doveri e giustamente voleva che<br />
ricadessero su di lui tutte le responsabilità<br />
e il peso di un Capo dello Stato. Nelle<br />
circostanze del momento non c’era per lui<br />
scelta: non era possibile abdicare a favore<br />
del figlio lasciando al Principe di Piemonte<br />
la bega di sbrigare lui la conclusione<br />
della guerra, l’armistizio e le trattative<br />
di pace di un’<strong>Italia</strong> sconfitta sotto il suo<br />
Regno. L’avrebbe trovata una scappatoia<br />
vigliacca.<br />
La grandezza di questo atteggiamento<br />
non viene mai ricordata. L’<strong>Italia</strong> non è<br />
(Continua a pagina 33)<br />
pagina 32 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com
DOSSIER<br />
(Continua da pagina 32)<br />
stata mai riconoscente a Vittorio Emanuele<br />
III se, grazie soltanto al suo coraggio e<br />
alla sua abnegazione nel lasciare Roma<br />
(che gli costò moltissimo moralmente,<br />
come del resto allo stesso Erede, con tutte<br />
le conseguenze che questo suo abbandono<br />
sapeva avrebbero comportato successivamente<br />
per la Dinastia), fu possibile che<br />
uno Stato <strong>Italia</strong>no legale e costituzionalmente<br />
valido facesse il salto da una dittatura<br />
qual era stata quella fascista ad una<br />
democrazia come poi cercò di diventare<br />
l’<strong>Italia</strong>.<br />
Se il Re non avesse avuto questo coraggio,<br />
che ripeto fu eroico, l’<strong>Italia</strong> non a-<br />
vrebbe avuto nessuna democrazia prima<br />
del 1945 e non sarebbe stata preparata ad<br />
un’eventuale scelta istituzionale che, anche<br />
se con un referendum molto prematuro<br />
nei tempi, pur tuttavia fu possibile tenere<br />
nel 1946. Ovviamente non voglio<br />
commentare qui il risultato<br />
più o meno fasullo di questo<br />
referendum.<br />
Oltre a tutte le ragioni suddette,<br />
vi fu un’altra pressione<br />
fortissima - e non soltanto<br />
morale - sul Re e sul suo Governo<br />
in quel fatale Settembre<br />
1943. Poco prima, ed<br />
ancora di più all’annuncio<br />
dell’armistizio, il Vaticano<br />
fece sapere, trasmettendo il<br />
suo messaggio direttamente<br />
al Governo <strong>Italia</strong>no e in termini<br />
anche piuttosto duri ed<br />
espliciti, che il Papa, come<br />
Vescovo di Roma, si riteneva<br />
responsabile della sicurezza<br />
della popolazione della capitale<br />
e che quindi non voleva<br />
assolutamente che la Città<br />
Eterna ed i suoi immediati<br />
dintorni fossero coinvolti in<br />
azioni militari, come avrebbe potuto esserlo<br />
una difesa della città contro un attacco<br />
tedesco. Ed anche di questo nulla si<br />
sa ufficialmente!<br />
Il libro “The End of an Alliance” di Friedrich-Karl<br />
von Plehwe (tradotto in italiano<br />
da Lucia Mazzucchelli e pubblicato da<br />
Longanesi nel 1967 con il titolo “Il Patto<br />
d’Acciaio da Mussolini a Badoglio: una<br />
testimonianza tedesca di Friedrich-Karl<br />
von Plehwe”), non è che molto poco conosciuto<br />
in <strong>Italia</strong>. Soprattutto non viene<br />
mai menzionato quanto scritto da questo<br />
ufficiale tedesco (poi diplomatico della<br />
Repubblica Federale di alto livello, anche<br />
presso l’ONU) che dipinge chiaramente<br />
la situazione militare italiana e l’aggressività<br />
tedesca nei confronti del nuovo governo<br />
di Badoglio.<br />
Non si ricorda mai che lo Stato Maggiore<br />
del Regio Esercito <strong>Italia</strong>no, quando fu<br />
presieduto dal Generale<br />
Ambrosio dopo Cavallero,<br />
fece di tutto per<br />
cercare di ottenere da<br />
Hitler e dalla Germania<br />
quegli indispensabili<br />
aiuti militari che avrebbero<br />
permesso di migliorare<br />
la situazione<br />
militare nel Mediterraneo<br />
e offrire così all’<strong>Italia</strong><br />
e (come Ambrosio<br />
si illudeva, purtroppo,<br />
essendoci Hitler), unitamente<br />
alla Germania, di<br />
negoziare una cessazione<br />
delle ostilità con gli Alleati su basi più<br />
eque e più reali per evitare il pericolo di<br />
un’avanzata, come poi avvenne, dei russi<br />
comunisti in Europa. Ambrosio, come<br />
anche Plehwe e moltissimi Ufficiali tedeschi<br />
in <strong>Italia</strong>, dei quali conosceva i sentimenti<br />
antinazisti, sperava che l’esempio<br />
italiano della caduta di Mussolini potesse<br />
essere seguito anche in Germania.<br />
È vero che tutto questo è opinabile, però<br />
non è del tutto da escludersi, anche perché<br />
l’ambiente militare tedesco come<br />
scritto chiaramente da von Plehwe nel<br />
libro menzionato, meno la cricca dei generali<br />
attorno a Hitler, era fortemente<br />
preoccupato nel 1943 della situazione<br />
militare tedesca e non aveva alcun dubbio<br />
sull’esito finale della guerra che già sapeva<br />
disastroso per la Germania.<br />
Forse, come ho detto, un ristabilimento<br />
della situazione nel Mediterraneo avrebbe<br />
potuto aiutare i militari<br />
tedeschi a liberarsi di<br />
Hitler, più presto di<br />
quanto tentò di fare von<br />
Stauffenberg nel Luglio<br />
del ‘44.<br />
Per concludere, voglio<br />
solo elencare alcune<br />
delle colpe attribuite al<br />
Re Vittorio Emanuele<br />
III e che in realtà non<br />
sono state mai sue:<br />
1°) La nomina di Mussolini<br />
a Capo del Governo<br />
italiano nell’Ottobre<br />
1922 fu inevitabile<br />
da parte del Sovrano<br />
avendo tutti gli uomini<br />
politici italiani dell’epoca (da Giolitti a<br />
Bonomi a Turati ecc.) rifiutato in quel<br />
momento di accettare l’incarico di un<br />
nuovo Governo. Del resto un Parlamento,<br />
dove solo 25 erano i deputati fascisti,<br />
quando Mussolini si presentò per la fiducia<br />
e richiese di poter governare con leggi<br />
eccezionali, non esitò con grandissima<br />
maggioranza a dargliela. Ed era un Parlamento<br />
liberamente eletto. Quindi è una<br />
buffonata dire che ci fu un colpo di stato<br />
del Re.<br />
2°) Quando, dopo il delitto Matteotti, nel<br />
1924 alcuni esponenti dell’opposizione si<br />
recarono dal Re per chiedergli di dimettere<br />
Mussolini, il Sovrano dovette loro rispondere<br />
che coloro dei deputati (meno,<br />
molto più furbi, i comunisti) che avevano<br />
abbandonato il Parlamento per recarsi<br />
sull’Aventino, ritornassero in Parlamento,<br />
promuovessero una mozione di sfiducia<br />
al Governo e su questo egli avrebbe potuto<br />
agire. Poiché i deputati sull’Aventino<br />
non ritornarono mai in Parlamento, Mussolini<br />
ebbe successivamente buon giuoco<br />
di dichiararli decaduti nel 1925 e procedere<br />
all’instaurazione iniziale della sua<br />
dittatura.<br />
3°) Leggi razziali. Furono certamente<br />
sciagurate ed altamente deprecabili: il Re<br />
d’altronde non le voleva assolutamente<br />
firmare e ritardò la sua firma per quanto<br />
gli fu possibile. Se però non le avesse<br />
firmate (eravamo nel 1938, in pieno periodo<br />
di trionfo fascista dopo la guerra di<br />
(Continua a pagina 34)<br />
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DOSSIER<br />
(Continua da pagina 33)<br />
Etiopia), Mussolini avrebbe facilmente<br />
deposto il Re, dichiarata la Repubblica,<br />
dato che sicuramente anche l’Erede, il<br />
Principe Umberto, non avrebbe accettato<br />
di firmare queste leggi che suo Padre non<br />
voleva. L’<strong>Italia</strong> avrebbe avuto le sue istituzioni<br />
totalmente fasciste fin dal 1938,<br />
con tutte le conseguenze che questo a-<br />
vrebbe significato per l’<strong>Italia</strong>. Anche qui,<br />
un’abdicazione del Re e del Figlio, con il<br />
loro esilio, avrebbe salvato la Dinastia,<br />
ma certamente non l’<strong>Italia</strong>. A mio avviso,<br />
quindi, non vi è bisogno di nessuna scusa<br />
per queste leggi da parte di nessun Principe<br />
di Casa Savoia. Del resto, fino al 1943,<br />
il Re fece tutto il possibile per gli Ebrei,<br />
aiutandoli ed ospitandoli nelle sue proprietà<br />
ogni volta che gli fu possibile farlo.<br />
A proposito della situazione della Monarchia<br />
in <strong>Italia</strong> al momento della massima<br />
popolarità di Mussolini, è interessate riportare<br />
quanto scriveva alla Petacci al suo<br />
ritorno da Monaco nel Settembre 1938<br />
dopo i noti accordi tra Francia, <strong>Italia</strong>,<br />
Gran Bretagna e Germania per evitare lo<br />
sfascio della Cecoslovacchia. A pag. 417<br />
del libro di Claretta Petacci “Mussolini<br />
segreto, Diari 1932-1938” a cura di<br />
Mauro Suttora, edito da Rizzoli, 2009: «Il<br />
Re è fuori moda, nessuno lo può più vedere:<br />
... a Firenze, il re è venuto alla stazione.<br />
C’è stato un momento di grande imbarazzo<br />
perché ad un tratto dalla folla si<br />
è levato un grido potente, tremendo:<br />
“Viva l’Imperatore!”. Il re storce la bocca.<br />
Io rimango così, senza sapere<br />
che dire. Sai, quei momenti<br />
d’imbarazzo che non si sa come<br />
colmare. Attendevo la soluzione,<br />
e per fortuna qualcuno ha intuito<br />
la situazione e ha gridato:<br />
“Savoia, Savoia!”. “Meno male”<br />
ho respirato io “hanno capito che<br />
era un guaio”. Certo non ha fatto<br />
un bel viso il re [È stato un] incontro<br />
freddo freddo, sai. Ormai<br />
questi re sono passati di moda,<br />
sono già giù. Nessuno li può più<br />
vedere, sono un di più. Vale<br />
l’uomo per sé, per ciò che fa.<br />
Queste figure tramontano. In<br />
Germania avevano ventidue dinastie,<br />
li odiano soltanto a sentirne<br />
parlare. Ma come Hitler, che<br />
se si fosse messo contro l’esercito<br />
in quel momento di Röhm<br />
[nel 1934] sarebbe crollato, io<br />
all’inizio se mi fossi mosso contro<br />
il re mi sarei trovato imbottigliato,<br />
tutti contro. Oggi è un’altra cosa,<br />
potrei fare ciò che voglio.». Queste parole<br />
confermano quale fossero le intenzioni di<br />
Mussolini nei confronti della Monarchia<br />
non appena vi fosse stato dato l’estro di<br />
sbarazzarsene.<br />
4°) Lo stesso discorso deve farsi per la<br />
dichiarazione di guerra del 1940.<br />
È sintomatico sottolineare quanto riportato<br />
ripetutamente ancora<br />
una volta da von Plehwe<br />
nel libro summenzionato,<br />
e cioè i commenti che i<br />
vari ufficiali tedeschi,<br />
diplomatici, industriali e<br />
persone di rilievo del nostro<br />
alleato di allora facevano<br />
sull’<strong>Italia</strong> venendo<br />
qui da noi. Dove riconoscevano<br />
che avevamo una<br />
dittatura infinitamente più<br />
elastica e meno dura di<br />
quella nazista, ma soprattutto<br />
sottolineavano la<br />
fortuna dell’<strong>Italia</strong> di avere<br />
ancora una Monarchia ed<br />
un Re che avrebbero potuto,<br />
al momento opportuno,<br />
intervenire e disfarsi<br />
della dittatura.<br />
Ed anche questo gli italiani<br />
lo hanno volutamente<br />
dimenticato.<br />
La Repubblica ha imposto<br />
la distruzione di tutta<br />
quella parte della storia<br />
d’<strong>Italia</strong> che si riferisce a Casa Savoia (e<br />
sono molti secoli), avvalendosi anche<br />
moltissimo dell’odio e della propaganda<br />
antimonarchica svolta a suo tempo nel<br />
periodo della Repubblica Sociale <strong>Italia</strong>na.<br />
Ecco perché Vittorio Emanuele III deve<br />
essere distrutto come Re e come Capo<br />
Supremo delle Forze Armate <strong>Italia</strong>ne.<br />
In buona parte, purtroppo, tutto questo è<br />
riuscito.<br />
Tanto ho voluto scrivere anche perché,<br />
successivamente alla recensione del libro<br />
di Petacco e Mazzuca su “Il Giornale” il<br />
16 Aprile, rispondendo ad un lettore che<br />
controbatteva le asserzioni più sopra riportate<br />
di Cervi nel commentare il libro<br />
stesso, il giornalista ribatte ancora nel<br />
titolo della sua risposta: “Vittorio Emanuele<br />
III non ha scuse per i fatti dell’otto<br />
settembre”.<br />
Io vorrei finire col dire che Mario Cervi,<br />
che pure stimo come giornalista e come<br />
scrittore, non ha però scuse per il suo<br />
odio e la sua poca obbiettività nel giudicare<br />
quello che la storia riconoscerà come<br />
un coraggioso e grande Sovrano.<br />
Francesco Carlo Griccioli della Grigia<br />
già Ufficiale del Regio Esercito <strong>Italia</strong>no<br />
(Stato Maggiore Regio Esercito)<br />
di Collegamento con l’VIII Armata Britannica<br />
in <strong>Italia</strong><br />
pagina 34 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com
A Palazzo Madama rinasce il primo Senato<br />
italiano, uno dei simboli del risorgimento<br />
che diventerà il Senato del Regno<br />
Sarà ricostruito a Palazzo Madama la<br />
storico anfiteatro del Senato subalpino.<br />
Voluto dal Re di Sardegna Carlo Alberto<br />
e realizzato in legno nel 1848 dall’architetto<br />
Ernest Melano, venne smantellato<br />
dal fascismo nel 1927, con il pretesto di<br />
riportare alla luce le forme settecentesche<br />
della dimora sabauda.<br />
Fu qui che il 10 gennaio 1859 Re Vittorio<br />
Emanuele II rinnovò le sue storiche parole<br />
con il quale il Piemonte risorgimentale<br />
sfidò l’Austria con la celebra formula:<br />
«Non siamo insensibili al grido di dolore<br />
che da tante parti d’<strong>Italia</strong> si leva verso di<br />
noi». La frase è ricordata come l’inizio<br />
delle ostilità che portarono alla vittoriosa<br />
II Guerra d’indipendenza, ricordata in<br />
particolare con le vittorie delle truppe di<br />
Re Vittorio Emanuele III e dell’Imperatore<br />
Napoleone III a Magenta, Solferino e<br />
San Martino.<br />
Fu sempre in questa stessa sala che il 18<br />
febbraio 1861 furono convocati i primi<br />
Senatori del Regno d’<strong>Italia</strong>, che sarà proclamato<br />
il 17 marzo successivo, con Torino<br />
quale sua prima capitale, fino al 1864<br />
quando fu trasferita a Firenze.<br />
150° ANNIVERSARIO DELLA PROCLAMAZIONE DEL REGNO D’ITALIA<br />
RINASCERÀ L’ANFITEATRO DEL SENATO SUBALPINO DEL 1848<br />
Lì Re Vittorio Emanuele II disse: “Non sono insensibile al grido di dolore che da tante parti d’<strong>Italia</strong>..”<br />
Nel 1927, il regime<br />
fascista demolì la<br />
sala del Senato subalpino,<br />
preziosa<br />
reliquia della sovranità<br />
democratica del<br />
Piemonte. e del Regno<br />
di Sardegna<br />
Anzi, quando si<br />
riqualificò piazza<br />
Castello, ci fu persino<br />
chi ipotizzò di<br />
spostare altrove la<br />
statua donata il 15<br />
gennaio 1857 dai<br />
milanesi.<br />
Si dimenticava che<br />
Torino l’aveva eretta apposta dinanzi al<br />
suo Senato, come sfida all’Austria.<br />
La statua in marmo bianco rappresenta un<br />
alfiere dell`Esercito Sardo in piedi, che<br />
tiene nella mano destra la spada e nella<br />
sinistra la bandiera italiana, ai piedi del<br />
soldato un cannone e un ramo con foglie<br />
di quercia. L’alfiere è posto su un doppio<br />
basamento in granito che reca sul fronte<br />
un bassorilievo e ai lati due stemmi.<br />
Ma alla vigilia dei 150 anni dalle campagne<br />
risorgimentali (e non dell’Unità compiuta<br />
soltanto a Vittorio Veneto il 4 novembre<br />
1918), nell’ambito delle manifestazioni<br />
che le ricorderanno,<br />
Torino prova<br />
a recuperare l’icona<br />
del perduto Senato.<br />
Sarà ricostruito dove<br />
si trovava in origine,<br />
nella più ampia delle<br />
sale di Palazzo Madama,<br />
quella ora<br />
destinata alle mostre.<br />
Qui verrà installata<br />
una struttura leggera,<br />
staccata dalle pareti.<br />
Riproporrà le volumetrie<br />
della scomparsa aula parlamentare.<br />
Al centro avrà la cavea, con il tavolo della<br />
presidenza e il Trono per il Re. Intorno<br />
vi saranno i degradanti 300 rossi stalli dei<br />
senatori, ai piedi di una doppia galleria<br />
colonnata, con le tribune d’onore.<br />
L’opera sarà rifinita da decorazioni in<br />
finto marmo grigio, riprese da quelle ancora<br />
visibili nella parte alta delle pareti e<br />
sulla volta. Il pavimento verrà coperto da<br />
velluto verde, quale terza tinta della bandiera<br />
italiana. L’arredo avrà mobili intagliati,<br />
lampade e balaustre.<br />
A restituire al Piemonte il ricordo di quella<br />
che fu la sua democrazia parlamentare,<br />
contribuiranno suoni e voci, diffuse da<br />
installazioni multimediali. Racconteranno<br />
i lavori di un Senato che fu uno dei più<br />
attivi della storia del Regno d’<strong>Italia</strong>.<br />
Dal 1861 al 1864, quando cessò di operare<br />
a Torino, celebrò 452 sedute. Approvarono<br />
465 disegni di legge, su 487 presentati.<br />
Dopo il trasferimento della Capitale a<br />
Firenze rimase deserto.<br />
Fu conservato come monumento nazionale,<br />
finché il fascismo decise di demolirlo.<br />
Rinascerà, ma per essere conservato o<br />
verrà smantellato alla fine delle manifestazioni?<br />
A 150 ANNI DAL PLEBISCITO IN TOSCANA<br />
E' stata restaurata la statua La Civilità Toscana di Pio Fedi, visibile al primo piano di Palazzo Vecchio, donata al Municipio di<br />
Firenze dal Re d'<strong>Italia</strong> Vittorio Emanuele II per celebrare il plebiscito dell’11 e 12 marzo del 1860, con cui la Toscana disse “sì”<br />
alla monarchia costituzionale del Regno di Sardegna con 366.571 voti, come ricorda una delle iscrizioni presenti sul marmo, e<br />
che il restauro sta rendendo di nuovo pienamente leggibili. La presidenza del consiglio comunale ha voluto togliere l'oltraggio del<br />
tempo all'opera per riportarla nel luogo dove fu posta al momento della donazione, nel Salone de’ Dugento, nell'ambito della celebrazione<br />
per il 150° anniversario del plebiscito in Toscana per l’unità d’<strong>Italia</strong>. In occasione dello svelamento della statua restaurata,si<br />
è svolto un convegno ed è stato presentato il volume Il 150° anniversario del plebiscito in Toscana per l’unità d’<strong>Italia</strong>, la<br />
storia e l’arte, curata dal Presidente del Consiglio comunale per la parte storica, e da Anita Valentini per la parte storico-artistica.<br />
pagina 35 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com
Uno dei capi di accusa è che il Risorgimento<br />
è stato fatto senza o contro i cattolici.<br />
«Non è esatto. I cattolici ci sono, eccome.<br />
Basti pensare alla consistenza del movimento<br />
neoguelfo ispirato da cattolici come<br />
Gioberti (e, con accenti diversi, Rosmini<br />
o Gioacchino Ventura) che pensano<br />
all'<strong>Italia</strong> come a una federazione di Stati<br />
posti sotto la leadership del Papato. Nel<br />
1848 questo ideale si rivela impossibile:<br />
potevano le truppe pontificie combattere<br />
a fianco dei piemontesi contro un impero<br />
cattolicissimo come quello austriaco?<br />
Questo costituisce un problema per la<br />
maggioranza dei cattolici; per altri, non<br />
molti sul piano numerico ma di elevatissimo<br />
livello culturale ed etico, l'ideale dell'unità<br />
d'<strong>Italia</strong> non tramonta. Pensiamo a<br />
Manzoni, che è uno dei padri della Patria,<br />
a Cesare Balbo o a Cesare Cantù. O a un<br />
personaggio dimenticato come Vito<br />
D'Ondes Reggio, che da posizioni cattolico-liberali<br />
diverrà "intransigente" e fonderà<br />
l'Opera dei Congressi, creando di<br />
fatto il movimento cattolico.<br />
Queste personalità contribuiranno a pieno<br />
titolo al progetto di Stato italiano e che,<br />
poi, nei periodi di massima crisi tra Stato<br />
e Chiesa, si muoveranno con intelligenza<br />
per favorire la conciliazione.<br />
Del resto anche all'interno degli ordini<br />
religiosi ci fu una netta spaccatura: c'erano<br />
gli anti-unitari radicali, come i Redentoristi<br />
(che simpatizzarono con la monarchia<br />
borbonica) e i gesuiti, con l'eccezione<br />
importante di Luigi Taparelli D'Azeglio.<br />
Mentre altri ordini come gli Oratoriani<br />
di san Filippo Neri (di cui massimo<br />
esponente fu il cardinale Capecelatro), i<br />
Teatini, gli Scolopi e, a livello più popolare,<br />
una parte dei Francescani: ordini<br />
che, senza rompere con la Chiesa, erano a<br />
favore dell'unità di <strong>Italia</strong>».<br />
I problemi, secondo alcuni, cominciano<br />
dopo il 1848, quando i piemontesi si mettono<br />
alla guida del processo unitario.<br />
«Il processo di "piemontiz-zazione" dell'<strong>Italia</strong><br />
è sicuramente uno degli aspetti<br />
negativi: l'idea dello Stato centralizzato,<br />
150° ANNIVERSARIO DELLA PROCLAMAZIONE DEL REGNO D’ITALIA<br />
SUD: MENO MALE CHE C’ERANO I SAVOIA...<br />
Importante articolo sui Cattolici ed il Risorgimento sul quotidiano della Conferenza Episcopale <strong>Italia</strong>na<br />
«L'unità d'<strong>Italia</strong> è stata un fattore di modernizzazione delle strutture civili, istituzionali, amministrative ed ecclesiastiche del nostro<br />
Paese, che presentava ancora in molte zone tratti di feudalesimo. Come ogni processo storico complesso non è stato né semplice,<br />
né lineare e presenta alcune ombre. Ma non per questo dobbiamo gettare il bambino con l'acqua sporca». Angelo Sindoni,<br />
storico moderno e prorettore dell'Università di Messina, profondo conoscitore del Mezzogiorno, ammonisce: «Certe polemiche<br />
odierne sul Risorgimento mi sembrano un po' campate in aria. La storia non si ferma, né può tornare indietro».<br />
seguendo un modello di tipo<br />
francese, prevalse su quella<br />
autonomista di Minghetti e<br />
Cattaneo. Ma, guardando al<br />
panorama dell'<strong>Italia</strong> di quel<br />
periodo, chi altri poteva guidare<br />
l'unificazione? Il convincimento<br />
che sotto i Borboni si<br />
stava meglio è assolutamente<br />
ingenuo e privo di storicità:<br />
solo per dirne una, esistevano<br />
ancora residui di proprietà<br />
feudale ed ecclesiastica che<br />
era indivisibile e ostacolava la<br />
nascita di una moderna borghesia.<br />
Per non parlare delle istituzioni e dei codici,<br />
tipici di una monarchia dell'ancien<br />
régime. Senza contare che, a parte Napoli<br />
che grazie al suo status di capitale godeva<br />
indubbiamente di attenzioni particolari, in<br />
tutto il regno fin dal 1820 erano presenti<br />
forti sentimenti anti-borbonici, specie in<br />
Sicilia. Il Piemonte era uno dei pochi<br />
Stati italiani che presentava spiccati tratti<br />
di modernità.<br />
Non si può dimenticare che dopo il 1848<br />
fu l'unico a conservare lo Statuto. E anche<br />
un antimonarchico come Francesco Crispi<br />
dovrà ammettere che la corona rappresentava<br />
un forte fattore di unità, mentre<br />
la repubblica avrebbe diviso».<br />
Veniamo al Sud. C'è chi dice che i suoi<br />
guai cominciano con l'Unità d'<strong>Italia</strong>.<br />
«Il modello centralista unitario imposto<br />
dall'<strong>Italia</strong> sabauda certo non giovò al<br />
Mezzogiorno. E vanno ricordate le sanguinose<br />
repressioni che l'esercito italiano<br />
fece contro le sacche legittimiste o i cosiddetti<br />
briganti. Però va anche detto che<br />
l'attenzione alla questione meridionale,<br />
ovvero al divario tra il Sud e il resto del<br />
Paese, nasce proprio all'interno dello Stato<br />
italiano, con le famose inchieste di<br />
Sonnino e Franchetti e le Lettere meridionali<br />
di Pasquale Villari. E che molti statisti,<br />
basti pensare a Giolitti, cercarono di<br />
affrontarla. Non ci riuscirono, sicuramente.<br />
Ma non ci riuscì nemmeno il fascismo<br />
e nella Repubblica il problema ancora<br />
esiste. Ma i Borboni la questione non se<br />
l'erano neanche posta».<br />
Dove vanno ricercate, a suo giudizio, le<br />
radici della questione meridionale?<br />
«Il brigantaggio creò molti problemi a<br />
uno sviluppo economico e civile ordinato.<br />
E quello che è successo dopo con i fenomeni<br />
mafiosi. L'altro aspetto riguarda<br />
l'industrializzazione. Nei Paesi di prima<br />
industrializzazione, come l'Inghilterra o la<br />
Francia, il modello si è andato sviluppando<br />
attraverso il capitalismo privato.<br />
Nei Paesi di seconda industrializzazione,<br />
come la Germania, l'<strong>Italia</strong> o la Russia, il<br />
processo è andato avanti per tappe forzate,<br />
guidato direttamente dallo Stato.<br />
È stata una specie di camicia di forza<br />
imposta dall'alto, che non ha rispettato le<br />
specificità territoriali e non ha creato,<br />
come denunciava Sturzo, una classe imprenditoriale<br />
degna di questo nome. Pensiamo<br />
oggi a Termini Imerese: è giusto<br />
lottare per l'occupazione, ma i fenomeni<br />
economici di globalizzazione imporranno<br />
alla fine la dolorosissima chiusura dello<br />
stabilimento Fiat. Bisogna perciò guardare<br />
al futuro e a nuovi modelli di sviluppo,<br />
evitando le dispendiose cattedrali nel deserto.<br />
Ci vorrebbe una classe politica con<br />
un'idea di nazione forte e innovativa.<br />
C'è invece ancora chi si illude di risolvere<br />
i problemi rinchiudendosi nel piccolo<br />
recinto del localismo. Al Nord, come al<br />
Sud».<br />
Giovanni Grasso<br />
Avvenire, 20 marzo 2010<br />
pagina 36 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com
SOCIETÀ<br />
UN DDL SULLE CURE PALLIATIVE E LE TERAPIE DEL DOLORE<br />
Il Senato ha approvato all'unanimità il<br />
disegno di legge sulle cure palliative e le<br />
terapie del dolore.<br />
Tra le misure previste, l'obbligo per i medici<br />
di monitorare il dolore di ogni paziente<br />
ricoverato e la valutazione dovrà<br />
essere inserita nella cartella clinica.<br />
Le cure palliative, destinate ai malati terminali,<br />
con le nuove regole, diventano un<br />
diritto per tutti e la prescrizione dei farmaci<br />
antidolore diventa più semplice, non<br />
ci sarà più bisogno di ricettario speciale,<br />
ma solo l'obbligo per il farmacista di conservare<br />
la ricetta.<br />
Le tariffe delle cure palliative nelle strutture<br />
pubbliche e convenzionate, che oggi<br />
variano notevolmente da regione a regione,<br />
dovranno essere omogenee su tutto il<br />
territorio nazionale.<br />
Il disegno di legge intende<br />
tutelare e garantire l'accesso<br />
alle cure palliative e alle<br />
terapie del dolore da parte<br />
del malato, nell'ambito dei<br />
livelli essenziali di assistenza,<br />
al fine di assicurare il<br />
rispetto della dignità e dell'autonomia<br />
della persona<br />
umana, il bisogno di salute,<br />
l'equità nell'accesso all'assistenza, la qualità<br />
delle cure e la loro appropriatezza<br />
riguardo alle specifiche esigenze.<br />
Le strutture sanitarie che erogano cure<br />
palliative e terapie del dolore devono<br />
AMARONE DELLA VALPOLICELLA<br />
Sono stati definitivamente approvati il riconoscimento della Denominazione di Origine<br />
Controllata e Garantita Amarone della Valpolicella ed il relativo disciplinare di<br />
produzione. Questo traguardo pone le premesse per un futuro sviluppo delle imprese<br />
della zona e ricompensa il lavoro e la passione profusa nei secoli dai produttori che<br />
hanno contribuito all’affermarsi di questo prodotto in Veneto, in <strong>Italia</strong> e nel Mondo.<br />
Questo grande vino veneto, apprezzato nel panorama mondiale, si è fatto ambasciatore<br />
di una terra ricca non solo di eccellenze enogastronomiche, ma anche di panorami<br />
mozzafiato, grande cultura e storia antichissima. Ora si potrà fregiare della DOCG.<br />
ONCOLOGIA<br />
Il Ministero della Salute ha sviluppato un piano triennale oncologico che costituisce<br />
una priorità per gli oltre 250.000 nuovi casi all'anno ma anche la prevalenza dei tumori<br />
in <strong>Italia</strong>. Nel 2006 si sono registrati nella popolazione residente oltre 168mila<br />
decessi per cancro, cioè il 30% di tutti decessi e la seconda causa di morte con la seguente<br />
distribuzione nazionale: nord 48%, centro 26%, sud e isole 16%. Appare quindi<br />
evidente la necessità di una adeguata programmazione dello sviluppo tecnologico e<br />
della allocazione delle risorse disponibili. Il piano cerca di affrontare tutti i problemi<br />
connessi all'oncologia, dalla prevenzione alle cure palliative e rappresenta la pianificazione<br />
di tutti gli interventi mirati a ridurre la mortalità. Gli obiettivi più rilevanti<br />
consistono nella possibilità di offrire standard diagnostici e terapeutici sempre più<br />
elevati a tutti i cittadini italiani, riducendo le differenze esistente fra le diverse aree<br />
del Paese; ma anche nel contenimento della spesa sanitaria grazie ad una maggiore<br />
razionalizzazione delle risorse. Per tali motivi ampio risvolto è stato dato sia alla prevenzione<br />
(universale, secondaria e terziaria) che alla continuità di cura in fase diagnostica<br />
e terapeutica così come all'assistenza domiciliare e alle cure palliative.<br />
UN GOL PER LA VITA<br />
Segna un gol per la vità e sconfiggi il cancro, primo progetto educazionale per sensibilizzare<br />
i ragazzi sui fattori di rischio, coinvolge il mondo della scuola, il luogo della<br />
formazione per eccellenza, così come lo stadio, rivalutato in chiave positiva come<br />
spazio di aggregazione e di partecipazione attiva e costruttiva dei giovani. E' un progetto<br />
di informazione e sensibilizzazione, che si concluderà in occasione dei Campionati<br />
Mondiali di calcio. Chi sceglierà di "giocare" potrà vincere un viaggio di una<br />
settimana in Sud Africa con l'ingresso ad una partita dell'<strong>Italia</strong>. E’ un vero concorso<br />
che prevede la formazione di una classifica provvisoria ogni settimana, con la possibilità<br />
di giocare fino alle 19 del sabato sera. Fra i primi classificati di ogni singolo<br />
mese verrà estratto il vincitore del viaggio premio di una settimana in Sud Africa.<br />
assicurare un programma di cura individuale<br />
per il malato e per la<br />
sua famiglia, nel rispetto<br />
dei princìpi fondamentali<br />
della tutela della dignità e<br />
dell'autonomia del malato,<br />
senza alcuna discriminazione;<br />
della tutela e promozione<br />
della qualità della vita in<br />
ogni fase della malattia, in<br />
particolare in quella terminale,<br />
e di un adeguato sostegno<br />
sanitario e socio-assistenziale della<br />
persona malata e della famiglia.<br />
CUCINA NAPOLETANA<br />
La sfida ottocentesca tra la dinastia dei<br />
Borbone e quella dei Savoia si trasferisce<br />
in cucina. Per rispondere alla pizza Margherita<br />
(dedicata alla prima Regina d’<strong>Italia</strong>),<br />
di cui recentemente si sono festeggiati<br />
i 120 anni, il movimento neoborbonico<br />
mette in campo la pizza Maria Sofia,<br />
in onore della moglie di Francesco II,<br />
ultima regina del Regno delle Due Sicilie.<br />
Tale pizza, presentata a Napoli nella pizzeria<br />
Il figlio del Presidente, è composta<br />
da ingredienti della cucina locale: mozzarella<br />
casertana, pomodorini del Vesuvio,<br />
olive di Gaeta, alici siciliane, olio<br />
pugliese, cicinielli del golfo. Alcuni patrioti-cuochi<br />
suggeriscono di imitare i<br />
rivali savoiardi e dare alla pizza i colori<br />
dello stemma borbonico, bianco rosso e<br />
giallo (magari utilizzando prodotti come<br />
i fiori di zucca). Altre pizzerie di Napoli<br />
e Roma creeranno una Maria Sofia e la<br />
presenteranno ai consumatori.<br />
Sarà comunque lunga la strada per arrivare<br />
alla notorietà della Margherita.<br />
INNOCENTI TRADITI<br />
Una gravidanza su 5 finirebbe con un<br />
aborto; un aborto su 7 riguarderebbe le<br />
minorenni mentre l’obiezione di coscienza<br />
dei medici non è prevista in alcuni<br />
Paesi della UE (Grecia, Svezia e<br />
Finlandia) ed è illegale soltanto in Irlanda<br />
ed a Malta, in 11 è totalmente libero e<br />
in 14 è ammesso in talune circostanze.<br />
In Europa si pratica un aborto ogni 11<br />
secondi e l’aborto è la principale causa<br />
di morte in Europa (30 volte più alto<br />
degli incidenti stradali), del basso tasso<br />
di natalità e del conseguente invecchiamento<br />
della popolazione.<br />
pagina 37 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com
SPIRITUALITÀ<br />
DA E PER TORINO, ROMA, BARCELLONA, PRAGA, MOSCA...<br />
Il Santo Padre Benedetto XVI, che sarà il<br />
7 novembre a Barcellona, ha accolto con<br />
interesse l'invito dell'Arcivescovo, il Cardinale<br />
Lluís Martínez Sistach, a presiedere<br />
la consacrazione del tempio dedicato<br />
alla Sagrada Familia dall'architetto Antonio<br />
Gaudí, che dispone già delle navate<br />
coperte. Questo noto monumento religioso,<br />
dichiarato dall'UNESCO patrimonio<br />
dell'umanità, è visitato da circa quattro<br />
milioni di persone ogni anno.<br />
La beatificazione del sacerdote cappuccino<br />
Josep Tous y Soler sarà presieduta dal<br />
Segretario di Stato vaticano nella Basilica<br />
di S. María del Mar di Barcellona (Regno<br />
di Spagna) il 25 aprile prossimo.<br />
Padre Tous ha fondato la Congregazione<br />
delle Suore Cappuccine della Madre del<br />
Divin Pastore, presenti oggi in Spagna,<br />
Nicaragua, Costa Rica, Guatemala, Colombia<br />
e a Cuba, ed è un esempio da<br />
imitare soprattutto in questo Anno Sacerdotale.<br />
Sarà la seconda beatificazione<br />
dell'anno nel regno spagnolo dopo quella<br />
del sacerdote catalano Josep Samsó,<br />
avvenuta il 23 gennaio scorso a Mataró<br />
(Barcellona).<br />
La Giornata Mondiale della Gioventù si<br />
terrà a Madrid nel 2011. Nel programma<br />
spicca la Via Crucis lungo il paseo de<br />
la Castellana, l'asse viario della capitale<br />
del regno spagnolo, dopo una S. Messa a<br />
plaza de Cibeles, nel centro della città, il<br />
16 agosto. La veglia e l'Eucaristia conclusiva<br />
si svolgeranno il 19 e il 20 agosto<br />
nella base aerea di Cuatro Vientos, come<br />
l'11 aprile 2003, con Giovanni Paolo II.<br />
Molte famiglie madrilene accoglieranno i<br />
giovani, e si predisporranno anche grandi<br />
spazi per ospitare molti altri partecipanti.<br />
Le GMG, iniziate 25 anni fa, segnano<br />
un'inversione di tendenza in molti luoghi,<br />
e lasciano un segno nella vita dei giovani.<br />
Dopo ognuna aumentano le vocazioni<br />
sacerdotali o alla vita consacrata.<br />
UN DOMENICANO ARCIVESCOVO DI PRAGA<br />
Il Santo Padre Benedetto XVI ha eletto Arcivescovo di Praga e Primate della Cecchia<br />
il Vescovo domenicano Dominik Duka, 66 anni, finora pastore della Diocesi di<br />
Hradec Králové, che ha subito il carcere durante la persecuzione comunista. Succede<br />
al Cardinale Miloslav Vlk, che ha presentato la sua rinuncia al Papa per motivi<br />
di età. S.E.R. Mons. Dominik Duka è nato il 26 aprile 1943 a Hradec Králové<br />
(Boemia dell’est). Il 6 gennaio 1969 ha emesso la professione temporanea nell’Ordine<br />
Domenicano, il 22 giugno 1970 è stato ordinato sacerdote e il 7 gennaio 1972<br />
ha emesso la professione solenne nell’Ordine di San Domenico. Nel 1979 ha conseguito<br />
la Licenza in Teologia nella Facoltà Teologica di S. Giovanni Battista a Varsavia.<br />
Nel 1975 è stato privato dell’autorizzazione statale per il sacro ministero e<br />
destinato, per quasi 15 anni, alle fabbriche Škoda di Plzeň. Nel frattempo, ha lavorato<br />
in segreto nell’Ordine come Maestro dei Novizi e insegnante di Teologia. E-<br />
' stato incarcerato a Plzeň (1981-82) prima di essere nominato Provinciale dei Domenicani<br />
in Boemia e Moravia (1986-98). Dopo la caduta del comunismo è stato<br />
eletto Presidente della Conferenza Federale dei Superiori Maggiori e Vice-<br />
Presidente dell’Unione delle Conferenze Europee dei Superiori Maggiori (1992-<br />
96). E' stato anche Docente nella Facoltà Teologica presso l’Università Palacký di<br />
Olomouc, insegnando Introduzione alla Sacra Scrittura e Antropologia biblica<br />
(1990-99). Il 6 giugno 1998 è stato eletto Vescovo di Hradec Králové e il 26 settembre<br />
1998 ha ricevuto l’ordinazione episcopale.<br />
I Musei Vaticani accolgono la mostra La<br />
memoria e la speranza sul recupero degli<br />
arredi liturgici dell’Abruzzo colpito dal<br />
sisma. Sono esposti, fino al 31 maggio,<br />
circa 200 esemplari dello straordinario<br />
patrimonio artistico e liturgico provenienti<br />
dai luoghi simbolo della tradizione<br />
religiosa e culturale: molti arrivano dalla<br />
Cattedrale dell'Aquila, dall'Abbazia di<br />
Collemaggio dove è sepolto Papa Celestino<br />
V, dal Convento di S. Giuliano, prima<br />
sede dal 1415 del Movimento dell'Osservanza,<br />
diffuso grazie all'operato di S.<br />
Bernardino da Siena, dal Convento e dalla<br />
Basilica di S. Bernardino, dove è sepolto<br />
il Santo. Le opere sono esposte con<br />
le loro “ferite” che dimostrano lo stato in<br />
cui si trovano queste testimonianze.<br />
CRESCE LA CHIESA<br />
Dal 2007 al 2008 i fedeli battezzati hanno avuto un incremento di 19 milioni (+<br />
1,7%), ora sono 1.166 milioni. Il numero dei Vescovi è aumentato di 56 (5.002).<br />
Negli ultimi nove anni è aumentato il numero dei sacerdoti, diocesani e religiosi,<br />
passando da 405.178 (2000) a 409.166 (2008). Le religiose professe costituiscono il<br />
gruppo di maggior peso numerico (739.067 nel 2008) e si concentrano in Europa e<br />
in America: rispettivamente il 40,9% e il 27,5%. Il numero dei candidati al sacerdozio<br />
è aumentato di circa l'1%, da 115.919 (2007) a 117.024 (2008). Nel 2009 sono<br />
state erette dal Santo Padre 8 nuove sedi Vescovili ed una Prelatura territoriale; è<br />
stata elevata a Diocesi una Prelatura territoriale e 3 Prefetture a Vicariati Apostolici.<br />
DALLA TERZA ROMA<br />
Il Patriarca ortodosso di Mosca e di tutte<br />
le Russie, Sua Beatitudine Kirill I, che ha<br />
celebrato il primo anno della sua elezione,<br />
nota molte convergenze di posizioni con<br />
la Chiesa cattolica sulle grandi questioni<br />
sociali attuali.<br />
Il primate della Chiesa ortodossa russa<br />
ha annunciato che nell'ultimo anno il Patriarcato<br />
di Mosca ha aperto 900 nuove<br />
parrocchie e il numero totale dei chierici è<br />
aumentato di oltre 1.500 unità per raggiungere<br />
30.142 parrocchie (a dicembre<br />
2008 erano 29.263), 160 diocesi (contro<br />
157), 207 Vescovi (203 nell'anno precedente)<br />
e un totale di 32.266 chierici<br />
(30.670 nel 2008). Una progressione importante<br />
in confronto al millenario del<br />
Battesimo della Russia, quando il Patriarcato<br />
di Mosca aveva 6.893 parrocchie, 76<br />
diocesi e 7.397 chierici nel 1988.<br />
Fino al 23 maggio, Torino è il centro della religiosità cristiana: a dieci anni dall’Ostensione avvenuta nell’anno del<br />
Gran Giubileo, la Sacra Sindone è nuovamente esposta nel Duomo di Torino: è la prima ostensione pubblica del<br />
Telo “rinnovato” dopo il “restauro” del 2002, che ha portato alla rimozione di lembi di tessuto bruciato nell’incendio<br />
di Chambéry del 1532 e stabilito il Sudario su un nuovo supporto. La S. Sindone suscita grandi emozioni per la<br />
straordinaria figura che racchiude, “una provocazione all’intelligenza” secondo Giovanni Paolo II.<br />
Venite a venerare questa reliquia custodita per 530 anni da Casa Savoia e legata al Papa dal Re d'<strong>Italia</strong> Umberto II.<br />
pagina 38 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com
Negli ultimi anni, in conseguenza di cambiamenti<br />
climatici e ambientali sempre<br />
più rapidi, la necessità di studiare il sistema<br />
Artico con un approccio integrato<br />
multidisciplinare è diventata sempre più<br />
evidente, così come è diventata evidente<br />
la necessità di sviluppare un sistema osservativo<br />
basato su reti di stazioni, supersiti<br />
e piattaforme mobili (navi, aerei, satelliti),<br />
che copra l'intero circolo Artico.<br />
In questo contesto, il CNR ha promosso<br />
progetti di ampio respiro, come il Climate<br />
Change Integrated Project (CCT-IP) per<br />
contribuire alla realizzazione di super siti<br />
di misura, e un’attiva partecipazione alla<br />
maggior parte delle azioni dell'European<br />
Strategy Forum on Research Infrastructures<br />
(ESFRI) che interessano l'Artico.<br />
Il Regno di Norvegia ha partecipato con<br />
un saluto del suo ambasciatore in <strong>Italia</strong>,<br />
Einar Bull. (Vedi intervento dell'Ambasciatore).<br />
Kim Holmen, Direttore della<br />
ricerca all’Istituto polare norvegese<br />
è intervenuto sulla ricerca internazionale<br />
a Ny-Ålesund e Leonardo Stefani ha rappresentanto<br />
l'esplorazione della Regione<br />
Artica e leprospettive di sviluppo. L’Ambasciatore<br />
di S.M. il Re Harald V ha dichiarato:<br />
“The High North is Norway’s<br />
most important area of strategic priority.<br />
You only need to make a quick glance at<br />
the map - and the geographical position<br />
of my country - to understand why. As<br />
we see from today’s program- research in<br />
the Artic encompasses opportunities as<br />
well as quite a few serious challenges:<br />
EUROPA<br />
ROMA, CONFERENZA SULLE PROSPETTIVE DI RICERCA SULL’ARTICO<br />
security, management of marine resources,<br />
petroleum-related activities, new searoutes,<br />
environmental issues and climate<br />
change, and the rights of indigenous<br />
peoples. And new challenges require new<br />
knowledge, therefore renewed research<br />
efforts in those areas are most important.<br />
The Arctic area is a laboratory of the future:<br />
the area is most sensitive to climate<br />
change, as these changes are observed in<br />
these areas before anywhere else. We<br />
welcome the nations which have established<br />
scientific research stations on Svalbard.<br />
In April last year the <strong>Italia</strong>n Climate<br />
Tower in New Ålesund was officially<br />
inaugurated by Foreign Minis-ter Frattini.<br />
By building this Tower Italy is making an<br />
important contribution to the research<br />
infrastructure in the High north.<br />
The Arctic Council remains a core forum<br />
for development of partnerships with<br />
interested countries, and I am happy to be<br />
able to state that we fully support the<br />
<strong>Italia</strong>n aspiration to become a fullfledged<br />
observer of the Arctic Council. It is<br />
furthermore the conviction of my<br />
government that we have the requisite<br />
legal framework for the Arctic in the Un<br />
Convention on the Law of the Sea and<br />
consequently there is no need to resort to<br />
a new legal charter for the Arctic.<br />
In substance my government intends to:<br />
develop more knowledge about climate<br />
and environment in the High North;<br />
improve monitoring, emergency response<br />
and maritime safety systems in northern<br />
waters; promote sustainable development<br />
of offshore petroleum and renewable<br />
marine resources; promote development<br />
of onshore business; continue to firmly<br />
excersize sovereignty; strengthen cross–<br />
border cooperation with Russia in the<br />
North; safeguard culture and livelihood of<br />
indigenous peoples. When talking about<br />
the High North, the importance of energy<br />
must be underlined. The potential for oil<br />
and gas in the Arctic region is huge, an<br />
estimated 25% of the worlds remaining<br />
petroleum ressources may be found here.<br />
The Government therefore attaches great<br />
importance to further enchancing the<br />
level of factual knowledge on petroleum<br />
resourses in the areas. We need to collect<br />
more information, analyse it and make<br />
sure that we have the best possible basis<br />
to take our decisions for further development<br />
and exploitation of these resources<br />
in a most vulnerable environment.<br />
Italy is in the forefront among those who<br />
are directing growing attention towards<br />
the north - and ENI is already involved in<br />
the Norwegian sector of the Barents Sea,<br />
particularly on the Goliath field. May I<br />
also add that we have initiatied an important<br />
energy dialogue including renewable<br />
energy resources with Italy, first<br />
earlier last year in Ravenna to be continued<br />
in Stavanger in August this year”.<br />
La Russia ha eliminato due degli undici<br />
fusi orari del suo ampio territorio per rendere<br />
più semplice l'amministrazione della<br />
Federazione: le lontane aree della regione<br />
che si affaccia sul Pacifico saranno ora<br />
accessibili nelle ore lavorative di Mosca.<br />
XXIV SALONE DEL LIBRO E DELLA STAMPA DI GINEVRA<br />
Il XXIV Salone del libro e della stampa di Ginevra si terrà dal 28 aprile al 2 maggio ed avrà ospiti d'onore il Regno di Svezia e<br />
alcuni comuni della Savoia. La mostra ginevrina presenterà anche una retrospettiva dedicata all'artista vodese Félix Vallotton<br />
(1865-1925) che riunirà tele “eccezionali”, un decimo delle quali mai presentate al pubblico.Sui 4 ettari del salone saranno presenti<br />
oltre 200 case editrici di 15 paesi, 24 delle quali per la prima volta a Ginevra. Il Regno di Svezia presenterà non solo autori<br />
di romanzi polizieschi (genere che va per la maggiore in Scandinavia), ma anche autori più classici come August Strindberg e<br />
Astrid Lindgren. Per la prima volta invitati come ospiti d'onore regionali, ci saranno anche i comuni della Savoia, che quest'anno<br />
festeggiano il 150esimo anniversario dell'annessione alla Francia. Il VII Salone africano ricorderà i 50 anni di indipendenza di<br />
molti paesi del continente e renderà omaggio a Haiti. I lettori più giovani e i loro genitori non saranno dimenticati, con il Salone<br />
dello studente e della formazione ed il III Manga Festival. Il Salone del libro è stato visitato nel 2009 da oltre 100.000 persone.<br />
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INTERNAZIONALE<br />
DAL 27 GIUGNO... LOU TSAMIN FRANCOPROVENSAL<br />
La definizione francoprovenzale fu coniata<br />
dal glottologo Graziadio Isaia Ascoli<br />
nel 1873. Il francoprovenzale è un insieme<br />
di dialetti galloromanzi, parlato in tre<br />
stati: l'<strong>Italia</strong> (in Valle d'Aosta e in otto<br />
valli piemontesi), la Svizzera Romanda e<br />
la Francia (in Savoia, nord Dauphiné,<br />
Bourgogne sud, Franche - Comté).<br />
In Piemonte è parlato in Val di Susa, Valsangone,<br />
nelle valli di Lanzo, Orco e Soana.<br />
La sua area è un territorio che riunisce<br />
parlate chiamate in ambito regionale<br />
o locale con nomi diversi: in Francia e<br />
Svizzera è usuale definirla Savoiardo,<br />
Valdostano, Patois… Lou tsamin francoprovensal<br />
sarà un percorso ad anello che<br />
partirà da Susa, attraverserà il Lago di<br />
Ginevra e rientrerà da Losanna nelle vallate<br />
del Vallese svizzero per poi dirigersi<br />
ai grandi scenari alpini del Monte Bianco,<br />
in Valle d'Aosta.<br />
Attraverso il Gran Paradiso l'itinerario<br />
rientrerà in Piemonte. Più di 500 km da<br />
percorrere in 28 giorni, dal 27 giugno al<br />
24 luglio, per riunire simbolicamente le<br />
genti francoprovenzali abitanti a cavallo<br />
di tre stati europei.<br />
Ad ogni sosta i partecipanti entreranno<br />
nel vivo delle realtà locali, si incontreranno<br />
con gli enti istituzionali e le varie associazioni.<br />
Questo percorso legherà simbolicamente<br />
tutta la<br />
regione francoprovenzale<br />
e, integrato da<br />
tutto il materiale derivato<br />
dalla camminata,<br />
diventerà un grande<br />
itinerario culturale. La<br />
camminata ha come<br />
obbiettivo scientifico<br />
quello di effettuare<br />
una ricognizione territoriale per verificare<br />
lo stato della lingua, il suo attuale utilizzo<br />
orale e scritto, per ascoltare e raccogliere<br />
documentazione riguardante usi, costumi,<br />
tradizioni, canto inseriti nel comune contesto<br />
montanaro.<br />
In particolare verrà effettuato un lavoro di<br />
documentazione nelle varie grafie utilizzate<br />
ed incontrate sul percorso utili a futuri<br />
ragionamenti comuni.<br />
La Regione Piemonte ne è l'ente promotore<br />
e la Tsambra Francoprovensal, sezione<br />
di Chambra d'òc, l'ha ideato e lo realizza.<br />
Un gruppo di otto camminatori fissi,<br />
ognuno con un proprio compito specifico<br />
percorrerà l'intero<br />
cammino, chi vorrà<br />
potrà accompagnare il<br />
gruppo fisso per tutto il<br />
numero di tappe che<br />
desidera.<br />
Come già avvenuto per<br />
i progetti L'Occitània a<br />
pé e Las Valadas Occitanas<br />
a pé, la Tsambra<br />
francoprovensal pubblicherà giornalmente<br />
sul giornale web Novas d'Occitania il<br />
diario di viaggio bilingue (francoprovenzale<br />
- italiano) che verrà in seguito pubblicato<br />
in cartaceo e tradotto in francese<br />
ed inglese, verrà realizzata una mostra<br />
fotografica e relativo catalogo, si pubblicherà<br />
la guida dell'itinerario e si produrrà<br />
un documentario sul viaggio.<br />
GERUSALEMME<br />
E' stata scoperta durante gli scavi archeologici diretti da Eilat Mazar,<br />
sotto gli auspici dell'Università di Gerusalemme, una sezione<br />
di un'antica muraglia della città di Gerusalemme risalente a circa<br />
3.000 anni fa, probabilmente costruita al tempo del biblico Re<br />
Salomone. I resti del possente muro, lungo 70 metri e alto 6, sono<br />
emersi nell'area Ophel, tra la città di David e il muro meridionale<br />
del Monte del Tempio, e confermano il racconto biblico delle gesta<br />
di Salomone. Nella stessa area sono stati scoperti un corpo di<br />
guardia interno per l'accesso al quartiere reale della<br />
città, una struttura reale adiacente al corpo di guardia<br />
e una torre d'angolo che si affaccia su una considerevole<br />
sezione della vicina valle Kidron.<br />
LIBRI ITALIANI NEL MONDO<br />
X SETTIMANA DELLA LINGUA ITALIANA<br />
È stata presentata a Roma, presso il Ministero degli Affari Esteri,<br />
l’iniziativa Libri <strong>Italia</strong>ni nel Mondo, nell'ambito della programmazione<br />
a livello nazionale e internazionale tesa alla promozione<br />
dei libri, in particolare quelli italiani, e della lettura in generale.<br />
Durante l’incontro è stato dato alle biblioteche degli Istituti <strong>Italia</strong>ni<br />
di Cultura una intera collana composta da 48 libri, opere di autori<br />
classici, di autori contemporanei residenti in <strong>Italia</strong> o all’estero,<br />
e di autori stranieri che scrivono in lingua italiana.<br />
Promuovere il libro italiano all’estero ha un significato culturale,<br />
oltre che commerciale. Quest'anno, dal 18 al 24 ottobre, si svolgerà<br />
la 10^ edizione della Settimana della Lingua <strong>Italia</strong>na sul tema<br />
Una lingua per amica: l’italiano nostro e degli altri. Sarà dedicata<br />
in particolare alla promozione degli autori italiani e della case<br />
editrici che li rappresentano.<br />
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INTERNAZIONALE<br />
AUGURI, ARGENTINA!<br />
Il prossimo 25 maggio, l’Argentina commemorerà<br />
il bicentenario degli eventi che<br />
segnarono l’inizio dell’epopea per ottenere<br />
la libertà e l’indipendenza. A Buenos<br />
Aires, scenario naturale delle celebrazioni,<br />
la comunità italiana deve aver un ruolo<br />
di protagonista non soltanto nel ricordo<br />
della storia ma anche come la più numerosa<br />
tra le collettività straniere residenti<br />
nel Paese.<br />
Un secolo fa... Il 1910 fu un anno chiave<br />
per l’Argentina, che si accingeva a celebrare<br />
il Centenario della sua emancipazione,<br />
in un clima di generale ottimismo,<br />
nel quale la società mostrava una certa<br />
quota di orgoglio per il fatto di far parte<br />
di un paese prospero e generoso, che destava<br />
grande curiosità nel mondo e che<br />
attraeva milioni di immigranti che arrivavano<br />
al porto di Buenos Aires con l’illusione<br />
di "fare l’America".<br />
Una società che si vantava della sua capitale<br />
cosmopolita, arricchita dal contributo<br />
di collettività come l’italiana e la spagnola.<br />
Metropoli che si accingeva ad inaugurare<br />
monumenti regalati dai diversi paesi<br />
attraverso le rispettive comunità, come<br />
nel caso dell’italiana, allora unita, generosa<br />
e impegnata, che aveva in suo seno<br />
filantropi che organizzavano raccolte<br />
popolari, che iniziavano con il loro importante<br />
contributo personale, come quella<br />
fatta per regalare a Buenos Aires il<br />
monumento a Cristoforo Colombo e persino<br />
alla città di Roma, il Faro del Gianicolo,<br />
che i romani ringraziarono inviando<br />
una copia della famosa "Lupa Capitolina".<br />
Due opere unite da strano destino. Il<br />
monumento a Colombo fu nei fatti espropriato<br />
dall’accesso pubblico dall’attuale<br />
governo argentino, che costruì una cancellata<br />
intorno alla piazza in cui si trova,<br />
dietro alla "Casa Rosada", con divieto di<br />
accesso.<br />
Questa comunità era anche spinta dal<br />
geste generoso di Re Umberto I anni prima<br />
e dell'entusiasmo dell'allora Re Vittorio<br />
Emanuele III.<br />
La Lupa, messa in una piazza di Buenos<br />
Aires, abbandonata al suo destino e all’arbitrio<br />
"dei soliti ignoti", fu prima vittima<br />
del furto della targa allusiva e poi delle<br />
figure di Romolo e Remo, fatto che un<br />
giornale locale ha rispecchiato con un<br />
suggestivo titolo: "La Lupa non ha più<br />
nessuno da allattare". "La única verdad,<br />
es la realidad" (Aristóteles)<br />
Oggi, il clima sociale ed economico è<br />
lontano dall’euforia e dall’ottimismo di<br />
un secolo fa. Tuttavia la Farnesina non<br />
può limitarsi a indicare alla rete diplomatica<br />
nell’America Latina, di "partecipare<br />
con entusiasmo" alle celebrazioni del<br />
Bicentenario dei vari Paesi dell’area, senza<br />
un progetto valido ed i fondi che permetterebbero<br />
di attuarli.<br />
Per fortuna ci sono alcune iniziative già<br />
concretizzate, quali il restauro del Faro di<br />
Palazzo Barolo, edificio emblematico<br />
della città di Buenos Aires, disegnato da<br />
un architetto italiano ispirandosi alla Divina<br />
Commedia. Altre sono in cantiere,<br />
tra i quali un grande concerto nel prossimo<br />
novembre e la visita dell’orchestra del<br />
Teatro alla Scala di Milano.<br />
Inoltre, c'è il progetto di collocare una<br />
targa in ricordo del bicentenario, in una<br />
piazza della città, nonché un grande pranzo<br />
popolare, una regata e una serie di<br />
conferenze; una settimana dedicata alla<br />
cultura italiana e un festival che la Regione<br />
Basilicata. ma manca un evento all'altezza<br />
dalla commemorazione.<br />
Per esempio gli spagnoli restaurarono un<br />
antico palazzo, che diventerà la sede<br />
del Centro Cultural de España en Buenos<br />
Aires, e ristrutturano il "Teatro Nacional<br />
Cervantes" di Buenos Aires, per il governo<br />
di S.M. il Re Juan Carlos I si è impegnato<br />
a finanziare il 50% dell'importo<br />
(circa 14 milioni di euro, dei quali già<br />
consegnati 300mila per la prima tappa di<br />
progettazione).<br />
Al di là delle celebrazioni della Semana<br />
de mayo, il Bicentenario sarà celebrato<br />
durante tutto l’anno. Il 29 agosto si celebra<br />
in Argentina la "Giornata dell’albero"<br />
e c'è un progetto di offrire alberi italiani a<br />
tutte le città argentine, piantare un albero<br />
italiano nei giardini della sede diplomatica<br />
e chiedere ai nuovi cittadini,(circa 700<br />
mila in tutta l’Argentina) di piantare un<br />
albero, come richiesto dalla legge Rutelli,<br />
che a partire dal 1992 impone "l'obbligo<br />
per il comune di residenza di porre a dimora<br />
un albero per ogni neonato".<br />
pagina 41 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com
LA STORIA DEI REALI<br />
OMAGGIO DEL CINEMA AL RE DI JUGOSLAVIA ALESSANDRO I - II<br />
Novak Djokovic, 22enne di Belgrado,<br />
vestirà i nobili panni del primo sovrano<br />
della Jugoslavia, Aleksandar Karadjordjevic,<br />
in uno sceneggiato per la tv. L’attore<br />
serbo interpreterà il Re da adulto, mentre<br />
suo fratello Djordje reciterà nel ruolo del<br />
sovrano giovane.<br />
Le dieci puntate dello sceneggiato, che<br />
sarà trasmesso nel 2011, racconteranno la<br />
vita di Re Alessandro I che, al termine<br />
della Grande Guerra, unificò Serbia, Croazia<br />
e Slovenia e fu assassinato nel 1934,<br />
a 54 anni, durante una visita di Stato a<br />
Marsiglia. Venne seppellito nella chiesa<br />
di S. Giorgio (Oplenac), costruita da Pietro<br />
I. Suo cugino Paolo divenne reggente<br />
del Regno di Jugoslavia.<br />
Sopra, lo stendardo reale adottato da Re<br />
Alessandro I nel 1922. Drappo quadrato<br />
con il tricolore jugoslavo con bordura<br />
continua di triangoli blu, bianchi e rossi.<br />
Al centro lo stemma grande di stato.<br />
La corona dei Karadjordjevic.è stata realizzata<br />
a Parigi dai gioiellieri fratelli Falise<br />
nel 1904 per l'incoronazione del Re<br />
Pietro I. Gli oggetti sono stati prodotti con<br />
il bronzo di un cannone appartenuto a<br />
Karađorđe Petrović, capostipite della dinastia<br />
nel centenario della prima rivolta<br />
serba.<br />
Il Re del Marocco, S.M. Mohamed VI, ha<br />
inaugurato un ospedale, il primo di una<br />
rete sanitaria moderna che fornirà prestazioni<br />
di alto livello in una zona rurale tra<br />
le più povere del Regno. Si trova a Bouzmou,<br />
nella provincia di Imilchil, nella<br />
zona centrale del Paese. Realizzato su una<br />
superficie globale di oltre mille mq, offrirà<br />
assistenza a oltre 5.500 persone, contribuendo<br />
in maniera significativa al miglioramento<br />
dell'assistenza medica nella regione.<br />
L'ospedale si avvale di numerosi<br />
specialisti formati in prestigiose università<br />
marocchine e internazionali. Dopo aver<br />
inaugurato l'ospedale, S.M. il Re Mohamed<br />
VI ha consegnato cinque autoambulanze<br />
ai dirigenti delle antenne sanitarie<br />
dei comuni di Bouzmou, Imilchil, Outerbate,<br />
Ait Yahia e Aghlabou N'kerdous.<br />
Paolo Karađorđević di Jugoslavia, nato<br />
a San Pietroburgo il 27 aprile 1893, era<br />
figlio unico del Principe Arsenio, fratello<br />
di Re Pietro I. Come Cavaliere dell'Ordine<br />
della Giarrettiera, frequentò l'Università<br />
di Oxford poi sposò la Principessa Olga<br />
di Grecia, sorella della Duchessa del Kent<br />
nel 1923. Assunse la reggenza dal 9 ottobre<br />
1934 al colpo di stato del 27 marzo<br />
1941. Pochi giorni dopo Hitler invase la<br />
Jugoslavia. Il Re ed il Regio Governo<br />
jugoslavo andarono in esilio.<br />
Il Principe Paolo morì a Parigi l'11 settembre<br />
1976 senza mai poter tornare in<br />
Jugoslavia. Ebbe tre figli: il Principe A-<br />
lessandro (1924), sposato alla Principessa<br />
Reale Maria Pia di Savoia, il Principe<br />
Nicola (1928-54) e la Principessa Elisabetta<br />
(1936). Il Principe Paolo era dunque<br />
il nonno paterno di S.A.R. il Principe Sergio<br />
di Jugoslavia, terzogenito del Principe<br />
Alessandro e della Principessa Reale Maria<br />
Pia di Savoia, nipote del Re d’<strong>Italia</strong><br />
Umberto II e della Regina Maria José, che<br />
nel 2009, per il 75° anniversario dell’assassinio<br />
di Re Alessandro I ha reso omaggio<br />
al sovrano al monumento a lui elevato<br />
a Marsiglia.<br />
In seguito all'assassinio del Re Alessandro<br />
I salì al trono l'undicenne Principe<br />
Pietro, con un triunvirato di reggenza presieduto<br />
dallo zio Paolo. Nel 1937 lo stendardo<br />
del Re Pietro II divenne un drappo<br />
quadrato color porpora, con sottile bordura<br />
di triangoli, recante l'aquila bicipite, un<br />
po’ aggiornata, accollata alla croce dell'Ordine<br />
della Stella di Karadjordje.<br />
In quanto membro della Famiglia Reale,<br />
S.A.R. il Principe Paolo aveva anche uno<br />
stendardo personale, azzurro con l'aquila,<br />
bordato di triangoli.<br />
S.M. la Regina Elisabetta II parlerà all'Assemblea generale delle<br />
Nazioni Unite il prossimo 6 luglio.<br />
La Sovrana, accompagnata dal consorte, S.A.R. il Principe Filippo<br />
Duca di Edimburgo, pronuncerà un discorso davanti all'Assemblea<br />
plenaria in qualità di capo di stato del Regno Unito.<br />
E' la seconda volta che S.M. la Regina Elisabetta II parlerà all'Onu,<br />
la prima volta fu nel 1957.<br />
pagina 42 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com
La proprietà su Capo Posillipo, che dal<br />
1897 prende il nome di Villa Rosebery,<br />
ha origine nei primi anni dell'Ottocento.<br />
Si deve all'ufficiale austriaco Giuseppe<br />
De Thurn, brigadiere di marina per la<br />
flotta borbonica, la creazione della proprietà<br />
tramite l'acquisto e l'accorpamento,<br />
a partire dal 1801, di alcuni fondi terrieri<br />
contigui. Nella zona più alta e panoramica,<br />
che sarà poi detta del Belvedere, il<br />
Conte Thurn fece edificare una residenza<br />
con cappella privata ed un giardino; tutto<br />
il resto della tenuta fu invece destinato ad<br />
uso agricolo, con ampi vigneti e frutteti, e<br />
ceduto in affitto a coloni. Dal 1806 al<br />
1816 la proprietà venne confiscata dall'amministrazione<br />
napoleonica; fu in seguito<br />
acquisita dal restaurato regno borbonico<br />
e restituita nel 1817 al Conte.<br />
Dopo aver ottenuto un indennizzo per i<br />
danni economici causati dal periodo della<br />
requisizione, nel 1820 Giuseppe Thurn<br />
decise di mettere in vendita la Villa.<br />
Il valore del fondo intanto era in crescita<br />
poiché in quegli anni si andava realizzando<br />
lungo la collina di Posillipo una lunga<br />
strada di collegamento tra Mergellina e<br />
Bagnoli: una nuova via progettata per<br />
rendere agevolmente praticabile - anche<br />
in carrozza - una zona prima impervia e<br />
raggiungibile soprattutto via mare.<br />
La strada vi assecondava la tendenza a<br />
favorire lo sviluppo della città di Napoli<br />
verso occidente, secondo i progetti già<br />
elaborati da Re Ferdinando IV e attuati in<br />
parte da Gioacchino Murat. Quando nel<br />
1820 la Principessa di Gerace e il figlio<br />
don Agostino Serra di Terranova acquistarono<br />
la proprietà, la zona si prestava<br />
bene ad essere trasformata da fondo prevalentemente<br />
agricolo a villa residenziale.<br />
L'uso agricolo, che poteva fruttare rendite<br />
non trascurabili, in realtà non fu completamente<br />
abrogato, ma alcuni locali prima<br />
utilizzati esclusivamente dai coloni vennero<br />
ristrutturati per essere convertiti ad<br />
uso di residenza e rappresentanza.<br />
I lavori di riassetto della tenuta - che prese<br />
il nome di Villa Serra marina - furono<br />
affidati ai gemelli architetti Stefano e<br />
Luigi Gasse, che intervennero anzitutto<br />
sul casino del Belvedere (nella foto oggi<br />
Palazzina Borbonica), trasformandolo in<br />
elegante residenza dei nuovi proprietari, e<br />
sul cosiddetto Casino Gaudioso, una casetta<br />
rurale che si trovava nell'estremità<br />
meridionale della proprietà che, adeguatamente<br />
ampliata e ristrutturata, avrebbe<br />
LE RESIDENZE REALI<br />
VILLA ROSEBERY - VILLA MARIA PIA - I<br />
assolto la funzione di grande foresteria.<br />
Interventi di minore impegno furono effettuati<br />
anche sulle due casine a mare, che<br />
restarono tuttavia destinate ai coloni.<br />
Sono dunque gli interventi dei Serra a<br />
determinare in buona parte l'assetto della<br />
villa così come la conosciamo oggi.<br />
Morti la Principessa e il figlio don Agostino,<br />
nel 1857 la proprietà fu venduta al<br />
Principe Luigi di Borbone Conte di Aquila<br />
(nella foto), figlio di Re Francesco I,<br />
comandante della Reale Marina del Regno<br />
delle Due Sicilie.<br />
Da questo momento la villa fu detta La<br />
Brasiliana in onore della consorte di Luigi,<br />
Gennara di Braganza, sorella dell'Imperatore<br />
del Brasile Pietro II.<br />
Il nuovo proprietario volle far recintare<br />
completamente la tenuta; ne cancellò<br />
quindi definitivamente l'originario carattere<br />
agricolo sostituendo alle aree coltivate<br />
un grande parco alberato, e la dotò di<br />
un porticciolo. Dopo l'estate del 1860, la<br />
villa fu venduta ad un uomo d'affari, Gustavo<br />
Delahante, che la tenne senza tuttavia<br />
effettuarvi lavori di particolare rilievo.<br />
Il successivo passaggio di proprietà<br />
testimonia del sempre maggiore interesse<br />
dei forestieri, gli inglesi in particolare,<br />
per le residenze della zona di Posillipo.<br />
Il compratore, nel 1897, fu Archibald<br />
Philip Primrose Conte di Rosebery (1847<br />
- 1929), eminente uomo politico liberale<br />
britannico che era stato Primo Ministro<br />
della Regina Vittoria nel 1894-95.<br />
pagina 43 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com
ISTITUZIONI<br />
RICONFIGURAZIONE NORMATIVA DELL’ENTE ORDINE MAURIZIANO<br />
Un libro di Giuseppe D’Angelo nella Collana Scientifica, Università degli Studi di Salerno (Rubbettino Ed.)<br />
Giuseppe D’Angelo ha pubblicato il volume:<br />
La riconfigurazione normativa dell'ente<br />
ordine mauriziano di Torino tra<br />
riordino strutturale e riconversione funzionale.<br />
Diritto ecclesiastico. Garanzie<br />
costituzionali, legislazione di emergenza.<br />
Sulla scorta degli svolgimenti, normativi<br />
e giurisprudenziali, frattanto intervenuti,<br />
il volume sottopone ad un’approfondita<br />
ed articolata analisi di ordine giuridico il<br />
complesso intervento di riforma dell’Ente<br />
Ordine Mauriziano di Torino messo in<br />
campo dal decreto legge n. 277-<br />
/2004,successivamente convertito, con<br />
modificazioni dalla legge n. 4 del 2005, al<br />
dichiarato fine di indagarne il più profondo<br />
significato ei risvolti di sistema e, per<br />
tale via, verificare la sussistenza di un<br />
rapporto di continuità tra l’attuale riconfigurazione<br />
normativa dell’ente e la formale<br />
dichiarazione di permanenza in vita di<br />
cui alla disposizione XIV transitoria e<br />
finale della Costituzione (per la quale,<br />
appunto, «l’Ordine Mauriziano è conservato<br />
come ente ospedaliero e funziona nei<br />
modi stabiliti dalla legge»).<br />
Fondando su un’interpretazione ampia<br />
della lettera della norma, ovvero su una<br />
sua più decisa ricollocazione nel più ampio<br />
quadro di riferimento normativo -<br />
costituzionale, l’accento è così posto, in<br />
particolare, sulla specificità - anzitutto<br />
finalistica - dell’ente oggetto della relativa<br />
garanzia: proprio la sostanziale svalutazione<br />
della peculiare caratterizzazione<br />
dello stesso ente - a sua volta da riguardare<br />
quale riflesso della sua perdurante rilevanza<br />
ecclesiasticistica - e, quindi, la<br />
mancata percezione delle conseguenze<br />
che dovrebbero diversamente farsene<br />
derivare costituisce invero, ad avviso<br />
dell’autore, l’elemento di maggiore rilievo<br />
cui ricondurre alcune delle più rilevanti<br />
criticità dell’intervento riformatore.<br />
Una vicenda così complessa e densa di<br />
implicazioni quale quella che ha coinvolto,<br />
più decisamente a partire dai primi<br />
anni del 2000, l’ente pubblico ospedaliero<br />
«Ordine Mauriziano» di Torino si presta<br />
naturalmente a plurime chiavi di lettura.<br />
Una prima opzione interpretativa può<br />
essere intesa alla ricerca delle responsabilità,<br />
quantomeno di ordine politico, che<br />
hanno portato sull’orlo del baratro, prima,<br />
ed al sostanziale dissolvimento, poi, una<br />
realtà che affonda le proprie radici nella<br />
plurisecolare e gloriosa storia dell’Ordine<br />
dei Santi Maurizio e Lazzaro e, parallelamente,<br />
a tentare di dare conto della inspiegabile<br />
«completa passività della comunità<br />
piemontese di fronte alla demolizione,<br />
iniziata all’alba<br />
del 2000 e poi perseguita<br />
con sistematicità dalla<br />
giunta regionale […]»,<br />
per segnalare i pericoli<br />
insiti nel facile prodursi,<br />
in simile contesto, di<br />
fenomeni bassamente<br />
speculativi, una diversa<br />
dimensione prospettica,<br />
ci si può<br />
proporre di indagarne<br />
i risvolti giuridici<br />
e più nello specifico<br />
di analizzare la<br />
nuova veste assunta<br />
dall’Ordine<br />
Mauriziano, come<br />
conseguenza all’intervento<br />
di riforma cui prelude il<br />
decreto legge n. 277 del 2004, successivamente<br />
convertito in legge, con modificazioni<br />
dalla legge n. 4 del 2005.<br />
Ciò, com’è noto, significa anzitutto predisporsi<br />
a dare conto di due distinte realtà<br />
giuridiche, pur (ancora) correlate, e della<br />
natura delle rispettive interrelazioni: l’ente-azienda<br />
ospedaliera Ordine Mauriziano,<br />
da un lato, e la Fondazione Ordine<br />
Mauriziano, dall’altro. E, quindi, a verificare<br />
in che rapporto la normativa di riforma,<br />
complessivamente considerata, si pone<br />
riguardo alla disposizione XIV transitoria<br />
e finale della Costituzione che, com’è<br />
altrettanto noto, reca un’apposita<br />
garanzia di permanenza in vita a favore<br />
dello stesso Ordine Mauriziano.<br />
Il presente studio intende appunto collocarsi<br />
in tale ultima dimensione investigativa,<br />
riprendendo esiti di una precedente<br />
indagine, di cui quindi costituisce, per<br />
così dire, ideale prosecuzione ma che qui<br />
mi propongo di mettere a punto e, soprattutto,<br />
sottoporre a verifica, per testarne la<br />
tenuta alla luce dello svolgersi ulteriore<br />
degli eventi e delle novità, normative e<br />
giurisprudenziali, frattanto intervenute.<br />
L’entrata in vigore della legge n. 222 del<br />
29 novembre 2007, di conversione del<br />
decreto legge del 1° ottobre 2007, n. 159<br />
- che (art. 30) prevede il commissariamento<br />
della Fondazione Ordine Mauriziano,<br />
con conseguente nomina del nuovo<br />
commissario, cui sono attribuite le attività<br />
di gestione e liquidazione «nel rispetto<br />
dei valori storico - culturali e secondo le<br />
norme del citato decreto-legge n. 277<br />
del 2004» - prelude invero<br />
ad una nuova fase<br />
dello svolgimento<br />
della vicenda dell’Ente,<br />
più concretamente<br />
destinata al tentativo di<br />
ripianare il notevole deficit<br />
accumulato nel corso<br />
degli anni, provvedendo al<br />
pagamento dei numerosi<br />
ed ingenti debiti frattanto<br />
prodottisi.<br />
Un lavoro, evidentemente,<br />
tutt’altro che agevole, destinato<br />
a scontare indubbie<br />
(forse insormontabili) difficoltà<br />
e resistenze, anche di ordine<br />
giuridico.<br />
Prova ne sia il fatto che la stessa<br />
Corte costituzionale sia stata nuovamente3<br />
(ed inutilmente) chiamata a pronunciarsi<br />
sulla legittimità costituzionale<br />
di quelle disposizioni relative al soddisfacimento<br />
delle posizioni debitorie dell’ente<br />
(rispettivamente, gli artt. 1, comma<br />
1349, della legge 27 dicembre 2006, n.<br />
296, recante “Disposizioni per la formazione<br />
del bilancio annuale e pluriennale<br />
dello Stato – legge finanziaria 2007” e<br />
30, comma 3, del citato decreto legge 1<br />
ottobre 2007, n. 159, recante “Interventi<br />
urgenti in materia economico - finanziaria,<br />
per lo sviluppo e l’equità sociale”,<br />
convertito in legge, dalla già ricordata<br />
legge 29 novembre 2007, n. 222) che,<br />
nell’ottica del remittente, si assumevano<br />
violare gli artt. 2, 3, 24, 41, 102, 108 e<br />
113 Cost.<br />
Ben potrebbe ritenersi, d’altra parte, che<br />
la decisione di sottoporre a commissariamento<br />
la Fondazione Ordine Mauriziano<br />
e di stabilire una specifica procedura di<br />
soddisfacimento delle posizioni debitorie<br />
dell’ente, ritagliata sulla falsariga della<br />
liquidazione coatta amministrativa, piuttosto<br />
che intesa a mettere ordine nella<br />
tempistica degli interventi volti al suo<br />
risanamento - recuperando un dato di<br />
comune esperienza per cui sarebbe oppor-<br />
(Continua a pagina 45)<br />
pagina 44 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com
ISTITUZIONI<br />
(Continua da pagina 44)<br />
tuno prima preoccuparsi del ripiano delle<br />
situazioni debitorie per rinviare ad un<br />
secondo, eventuale, momento valutazioni<br />
relative alla veste giuridica del “residuo”,<br />
che quindi risulterebbero nel nostro caso,<br />
più semplicemente, “congelate” - equivalga<br />
piuttosto a chiudere<br />
definitivamente la vicenda dell’Ordine,<br />
sancendone l’irrimediabile dissoluzione.<br />
Sia o meno giustificato riguardare al<br />
commissariamento della Fondazione quale<br />
tentativo estremo (l’ultimo) di salvare<br />
il salvabile, non può comunque sottacersi<br />
la circostanza per cui le stesse difficoltà<br />
incontrate dai “liquidatori” dell’ente, ovvero,<br />
per essere più precisi, i timori di<br />
una dismissione dei beni dell’Ordine che<br />
si riveli incontrollata ed inutilmente pregiudizievole<br />
di interessi meritevoli di<br />
tutela - e di cui si ha qualche eco nello<br />
stesso dibattito parlamentare più recente -<br />
, testimoniano, se pur ve ne fosse ancora<br />
bisogno, la delicatezza della situazione ed<br />
appaiono in particolare confermative della<br />
centralità di questioni di fondo indebitamente<br />
svalutate dal legislatore.<br />
In questo senso, intervenuta tardivamente<br />
a ribaltare la prospettiva entro cui (ri)<br />
collocare i tentativi di salvataggio dell’-<br />
Ordine Mauriziano, anche la più recente<br />
legge n. 159/2007, non pare idonea, come<br />
si avrà modo di rilevare, a superare le<br />
criticità dell’impianto seguito dal decreto<br />
n. 277/2004 e le incongruenze derivanti<br />
dalle modificazioni introdotte dalla relativa<br />
legge di conversione. Che appaiono<br />
accomunate da una visione delle problematiche<br />
affrontate troppo angusta perché,<br />
al di là dei richiami formali alla disposizione<br />
XIV trans. e fin. Cost. o alla specificità<br />
dell’Ordine, risultata a conti fatti<br />
ritagliata sulle contingenze del momento<br />
e, soprattutto, deprivata di ogni ancoramento<br />
di ordine generale.<br />
La notazione vale a spiegare le ragioni<br />
che fondano il presente studio - frutto<br />
anzitutto della convinzione per cui una<br />
volta giunta a termine la procedura di<br />
liquidazione, e finanche a prescindere dai<br />
suoi esiti, il problema della salvaguardia<br />
storico - culturale dell’Ordine Mauriziano<br />
non potrebbe comunque ritenersi esaurito<br />
- oltre che a ribadire una scelta metodologica<br />
già testata e che non si intende disconoscere<br />
in questa sede.<br />
Ed in ragione della quale, la riconfigurazione<br />
normativa o, se si preferisce, lo<br />
statuto giuridico dell’Ordine Mauriziano,<br />
quale derivante dal complesso azienda<br />
ospedaliera / fondazione merita comunque<br />
di venire riguardato alla luce di una<br />
più ampia riconsiderazione della garanzia<br />
costituzionale prevista dalla disposizione<br />
XIV trans. e fin. Cost. e di una sua ricollocazione<br />
nell’ambito del sottosistema di<br />
riferimento, costituito, nella specie, dall’impianto<br />
normativo che fonda l’attuale<br />
tutela e valorizzazione dei beni culturali e<br />
dei beni culturali di interesse religioso.<br />
Su questo piano - ed assecondando una<br />
dimensione interpretativa che qui si arricchisce<br />
di ulteriori suggestioni - si conferma<br />
imprescindibile la consapevolezza<br />
della peculiare rilevanza ecclesiasticistica<br />
del tema affrontato e delle sue ulteriori<br />
ramificazioni.<br />
Alla cui sostanziale svalutazione possono<br />
anzi fondamentalmente imputarsi alcune<br />
delle più decisive criticità del decreto n.<br />
277/2004 ed ancor più della relativa legge<br />
di conversione.<br />
Il riferimento ad una più ampia cornice<br />
entro cui, a mio modo di vedere, la riforma<br />
dell’ente «Ordine Mauriziano» va<br />
necessariamente collocata assume, d’altra<br />
parte, una valenza ulteriore, parimenti<br />
suscettibile di attenzione da parte dello<br />
studioso del diritto ecclesiastico.<br />
Le più recenti emergenze legate al riprodursi,<br />
in maniera vieppiù decisa e pervasiva,<br />
della crisi finanziaria (e, con ogni<br />
probabilità, economica), certo innescatasi<br />
a livello globale ma che richiama alle<br />
proprie responsabilità in primis i singoli<br />
Stati, ripropongono all’attenzione dell’interprete<br />
il tema della rivisitazione, in tale<br />
ambito, delle modalità di soddisfacimento<br />
degli interessi pubblici/generali e del ruolo<br />
da riconoscere al c.d. privato sociale e<br />
sociale - religioso, lasciando altresì trasparire<br />
alcune delle più significative tendenze<br />
dell’attuale reimpostazione delle<br />
relazioni tra ordinamento giuridico e fatto<br />
religioso organizzato.<br />
A venirne più direttamente implicati sono,<br />
in particolare, da un lato, il “titolo”<br />
del coinvolgimento dei suddetti privati<br />
nello svolgimento delle attività c.d. “di<br />
interesse generale” e, dall’altro, ragioni e<br />
limiti della riaffermazione della presenza<br />
pubblica nell’economia o, più ampiamente,<br />
del ruolo dello Stato e dei pubblici<br />
poteri, lungo una dimensione prospettica<br />
che oggi, più che nel passato, anche recente,<br />
sembrerebbe assecondare aspirazioni<br />
di revisione costituzionale che sembravano<br />
definitivamente tramontati con<br />
l’“infausto” esito dell’ultima consultazione<br />
referendaria ex art. 138 Cost.<br />
In tale contesto, per quanto possa apparire<br />
ad una prima, invero sommaria, lettura,<br />
limitata ad una questione sin troppo specifica<br />
e peculiare, la tematizzazione prescelta<br />
superi il proprio rilievo intrinseco,<br />
per mostrarsi in tutta la sua esemplarità<br />
ed evocare tensioni di fondo di più ampia<br />
portata, che meritano di venire costantemente<br />
monitorate e sulle cui ricadute, non<br />
solo di principio, occorre ancora interrogarsi.<br />
Al volume il compito, si spera efficacemente<br />
assolto, di addurre elementi a sostegno<br />
di questa convinzione.<br />
pagina 45 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com
ISTITUZIONI<br />
MEDAGLIE D’ORO AL VALORE MILITARE DEI BERSAGLIERI<br />
Capitano<br />
Giuseppe Albanese Ruffo<br />
VIII Battaglione Bersaglieri Corazzato<br />
“Comandante di compagnia autoblinde in<br />
operazione esplorativa, trascinava il proprio<br />
reparto con ferma decisone e con<br />
l’esempio a breve distanza dai centri di<br />
resistenza avversari. Fatto segno ad intensa<br />
reazione di artiglieria, armi contro carro<br />
e automatiche, ordinava ai propri plotoni<br />
di prendere posizione al riparo di<br />
dune e proseguiva con la sua sola autoblinda<br />
verso l’avversario per obbligarlo a<br />
rilevare l’ubicazione e la consistenza delle<br />
difese. Colpito da proiettile di artiglieria<br />
che gli uccideva il primo pilota, dispostane<br />
la sostituzione, si portava ancora<br />
avanti. Colpito una seconda volta e ferito<br />
in più parti del corpo, con due morti a<br />
bordo, e la macchina immobilizzata, ordinava<br />
al marconista, egli pure ferito, di<br />
mettersi in salvo e rimaneva solo e deciso<br />
al sacrificio supremo per compiere interamente<br />
la sua missione col riferire per radio<br />
al proprio comandante superiore le<br />
notizie raccolte. Colpito in pieno per la<br />
terza volta immolava alla Patria la sua<br />
giovinezza eroica. Supremo esempio di<br />
coscienza, ardimento e di indomito valore.<br />
Got el Ualeb, 29 maggio 1942”.<br />
Capitano<br />
Sigfrido Burroni<br />
I Battaglione Libico<br />
“Soldato nell’animo, si è offerto in ogni<br />
guerra ed in ciascuna ha raccolto allori e<br />
versato sangue generoso. In Africa Settentrionale<br />
con reparto libico, nel deserto<br />
insidioso e in situazione difficile si eleva<br />
e sublima il suo anelare al bello ed eroico.<br />
Contro forze decisamente soverchianti in<br />
numero e mezzi, si avventa leoninamente,<br />
esempio efficace, simbolo di volontà inflessibile.<br />
Una prima ferita lo incita a<br />
maggior energia, una seconda lo piega;<br />
rifiuta sdegnosamente cure<br />
e intimazioni di resa e mentre<br />
tutto crolla accorre dove<br />
un pugno di superstiti ancora<br />
resiste. Una nuova ferita<br />
lo abbatte. Solo così l’avversario<br />
lo può catturare e,<br />
ammirato, curarne le gravi<br />
ferite che lo onorano. Alam<br />
el Nibeiwa (Egitto), 9 dicembre<br />
1940”.<br />
Tenente<br />
Giacinto Cova<br />
8° Reggimento Bersaglieri<br />
“Comandante di un plotone<br />
bersaglieri motociclisti,<br />
durante aspro combattimento,<br />
incitava i suoi dipendenti, con spirito<br />
sereno, calma e sprezzo del pericolo, ad<br />
opporre la più strenua resistenza all’avversario<br />
che con crescente<br />
violenza di fuoco<br />
reiterava i suoi attacchi.<br />
Nella impari lotta<br />
seguitane, conscio della<br />
gravità della situazione<br />
nemica, sempre più<br />
intensa, mirava a travolgere<br />
i difensori.<br />
Accortosi che l’avversario<br />
sostenuto da carri<br />
armati, era riuscito ad<br />
annientare la resistenza<br />
del suo reparto, già decimato<br />
da gravissime perdite<br />
ed infieriva sui feriti, si<br />
lanciava, con eroico slancio<br />
e spirito di sacrificio,<br />
al contrattacco con i pochi<br />
superstiti.<br />
Nel corpo a corpo seguitone,<br />
sopraffatto dal numero<br />
e dai mezzi, cadeva fulminato,<br />
stringendo nella destra<br />
una bomba che stava<br />
per lanciare.<br />
Fedele al proponimento<br />
manifestato ai suoi bersaglieri<br />
di non arretrare anche<br />
di fronte al più irruente<br />
attacco nemico, chiudeva<br />
nobilmente la sua vita dedita al culto<br />
del dovere e della Patria. Quota 186 -<br />
Ridotta Capuzzo 15 maggio 1941”.<br />
pagina 46 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com
ATTIVITÀ DEL CMI<br />
IL CMI CON LA CHIESA ED IL PAPA<br />
07.04.2010 - Il CMI considera che è in atto una incredibile, ingiustificata, rancorosa,<br />
spietata, spudorata guerra contro la Chiesa, i sacerdoti, le suore ed i cattolici che vogliono<br />
una esemplare punizione per chi ha gravemente macchiato con il proprio<br />
comportamento la Chiesa infliggendo un dolore indicibile alle povere vittime, cui<br />
va tutta la solidarietà, la pietà e anche la comprensione per la loro legittima voglia di<br />
giustizia da agevolare in ogni modo. E' veramente un'azione perversa, subdola, ipocrita<br />
e maligna quella di attaccare il Papa e la Chiesa che, nel suo complesso, è fatta soprattutto<br />
di uomini e donne per bene, oltre che di esempi quotidiani di grande generosità e<br />
di concreto altruismo, specialmente nelle zone più povere del mondo.<br />
06.04.2010 - Il CMI è solidale con il Cardinale Severino Poletto. Il Porporato ha dichiarato che l'aborto è un delitto, un abominevole<br />
delitto, in qualunque forma esso venga attuato. Così l'Arcivescovo di Torino si è espresso a proposito delle recenti polemiche<br />
sulla pillola Ru486, ricordando che la Chiesa difende la vita e che la questione “é molto più radicale ed è quella della difesa<br />
della vita comunque e tout court, sia che si parli della pillola del giorno dopo, di quella dei cinque giorni dopo, della Ru486 o<br />
dell'intervento chirurgico. Il Cardinale si è soffermato anche su quella questione che tante polemiche ha scatenato, inerente l'impossibilità<br />
per gli immigrati clandestini, di denunciare all'anagrafe i propri figli. Rischia di essere un “incentivo all'aborto. E' necessario<br />
superare e chiarire questo scoglio degli immigrati clandestini che non possono denunciare all'anagrafe la nascita dei loro<br />
figli e che, quindi, possono essere spinti ad abortire. Ci auguriamo che a livello regionale e nazionale, pur nel rispetto della legalità,<br />
questo venga corretto”.<br />
IL CMI SI CONGRATULA<br />
CON LA SERBIA<br />
01.04.2010 - Il CMI si congratula con la<br />
Serbia per l’approvazione, ieri, in Parlamento<br />
di una dichiarazione di condanna<br />
per il massacro di Srebrenica che precisa<br />
nel preambolo: “Il Parlamento della Repubblica<br />
della Serbia condanna nel modo<br />
più severo il crimine commesso contro la<br />
popolazione bosgnacca di Srebrenica avvenuto<br />
nel luglio 1995 nel modo stabilito<br />
con la condanna del Tribunale di giustizia<br />
internazionale dell'Aja e si aspetta<br />
che gli altri stati della ex Jugoslavia condannino<br />
allo stesso modo anche i crimini<br />
commessi contro i serbi”. Nella Dichiarazione<br />
si condannano nel modo più risoluto<br />
tutti i processi sociali e politici e<br />
tutti quei fenomeni che hanno portato a<br />
credere che la realizzazione dei propri<br />
scopi nazionali si potesse ottenere con<br />
l’uso delle forze armate e con l’aggressione<br />
fisica contro i membri di altri popoli<br />
e religioni. Inoltre vengono espresse<br />
“condoglianze e scuse” alle famiglie<br />
delle vittime, perché non è stato fatto<br />
tutto quello che si sarebbe potuto fare per<br />
impedire questa tragedia.<br />
Simili condanne e scuse non sono arrivate<br />
anche dalla Croazia, dalla Bosnia o dai<br />
politici del Kosovo<br />
Questa dichiarazione dovrebbe aprire<br />
nuovi capitoli nel rapporto con i vicini.<br />
E un nuovo passo nella giusta direzione<br />
per i cittadini della Serbia.<br />
Se questo testo non è perfetto può comunque<br />
insegnare a molti, in particolare<br />
alle istituzioni turche.<br />
IL CMI SULL’AUTISMO<br />
02.04.2010 - Il CMI ha partecipato, oggi,<br />
alla Giornata Mondiale per la Consapevolezza<br />
dell'Autismo e ha ricordato i Paesi<br />
che stanno lavorando bene sull'autismo,<br />
tale il Regno Unito che ha approvato la<br />
legge Autism Act, e l'Ungheria, - primo<br />
Paese europeo a ratificare la Convenzione<br />
ONU sui Diritti delle Persone con Disabilità<br />
(quasi due anni prima dell'<strong>Italia</strong>), che<br />
ha adottato una Strategia Nazionale per<br />
l'Autismo elaborata dalla rete di associazioni<br />
che si occupano di tale problema.<br />
IL CMI A GRENOBLE<br />
Il CMI ha partecipato, oggi a Grenoble e<br />
Parigi (Francia), ai convegni organizzati<br />
dall’Istituto della Reale Casa di Savoia<br />
(IRCS), nel 661° anniversario del Traité<br />
de Romans, con il quale il Re di Francia<br />
Carlo V (1364-80) acquisiva il Delfinato<br />
da Umberto II, con la clausola che il<br />
Principe ereditario al Trono di Francia si<br />
chiami sempre “Delfino”.<br />
IL CMI E LE REGIONI (17.03.2010)<br />
Alla vigilia del 150° anniversario della proclamazione del Regno d'<strong>Italia</strong>, il rischio è<br />
che le Regioni, anziché un luogo di autonomia, programmazione e legislazione su<br />
alcuni temi, diventino una realtà in concorrenza spesso inconcludente con lo Stato.<br />
Uno Stato unitario deve avere alcune politiche strategiche sovraregionali: energia,<br />
infrastrutture... anche la sanità ed il turismo sono politiche nazionali. Quando invece<br />
queste politiche vengono spezzettate, diventa oltremodo difficile, se non impossibile,<br />
realizzarne i progetti, come accade per le grandi reti e le grandi infrastrutture.<br />
Le Regioni hanno e debbono avere grandi poteri ma solo se lo Stato mantiene le sue<br />
prerogative, che non inficiano affatto, in una situazione equilibrata, le competenze e<br />
le autonomie delle Regioni. Grazie al principio di sussidiarietà, le Regioni debbono<br />
svolgere importantissime funzioni, sono in realtà le agenzie di sviluppo del territorio,<br />
con le vocazioni del territorio e quindi debbono regolare bene la sanità, le opere pubbliche,<br />
le politiche ambientali, il ciclo dei rifiuti... ma se le regioni diventano delle<br />
repubbliche indipendenti si giunge solo a venti centralismi e ad uno Stato sfasciato ed<br />
inconcludente.<br />
pagina 47 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com
ATTIVITÀ DEL CMI<br />
RICORDIAMO<br />
04 Maggio Festa della Sacra Sindone nell’arcidiocesi di Torino<br />
04 Maggio 1861 Un provvedimento del Ministro della Guerra Manfredo Fanti decreta<br />
la fine dell'Armata Sarda e la nascita dell'Esercito <strong>Italia</strong>no.<br />
06 Maggio 1848 Vittorio Emanuele, Duca di Savoia, futuro Re Vittorio Emanuele II,<br />
ottiene la Medaglia d’Argento al Valore Militare<br />
09 Maggio 1855 Sbarco a Balaklava (Crimea) del corpo di spedizione mandato da Re<br />
Vittorio Emanuele II per unirsi agli eserciti francesi, inglesi e turchi; 18.000 uomini<br />
di cui 1.038 ufficiali, comandati dal Generale Alfonso La Marmora<br />
09 Maggio 1946 Abdicazione di Re Vittorio Emanuele III, Umberto II 4° Re d’<strong>Italia</strong><br />
11 Maggio Festa della Sacra Sindone nella diocesi di Nizza<br />
13 Maggio 1967 Incontro a Fatima di Re Umberto II con Papa Paolo VI<br />
14 Maggio 1666 Nasce Vittorio Amedeo II, futuro Duca di Savoia, 1° Re di Sicilia<br />
poi di Sardegna<br />
14 Maggio 1982 Incontro a Fatima di Re Umberto II con Papa Giovanni Paolo II<br />
15 Maggio 1891 Papa Leone XIII promulga l’enciclica Rerum Novarum<br />
16 Maggio Festa del Reggimento “Nizza Cavalleria” (1°)<br />
16 Maggio 2003 A Roma la Famiglia Reale è ricevuta dal Capo dello Stato, dal Capo<br />
del Governo e dal Presidente del Senato<br />
17 Maggio 1855 Morte di S.A.R. il Principe Vittorio Emanuele Duca del Genevese,<br />
figlio di Re Vittorio Emanuele II<br />
17 Maggio 1948 Prima Comunione a Lisbona di S.A.R. il Principe di Napoli Vittorio<br />
Emanuele<br />
17 Maggio 2003 A Roma la Famiglia Reale si raccoglie in preghiera all’Altare della<br />
Patria, al Pantheon e alle Fosse Ardeatine<br />
18 Maggio 2001 Fondazione dell’Istituto della Reale Certosa di Collegno<br />
19 Maggio 1837 Re Carlo Alberto stabilisce l’uniforme dei Cavalieri dell’Ordine dei<br />
SS. Maurizio e Lazzaro<br />
21 Maggio 1793 Re Vittorio Amedeo III istituisce le Medaglie d’Oro e d’Argento al<br />
Valore Militare<br />
23 Maggio 1915 L’<strong>Italia</strong> denuncia la “Triplice alleanza”<br />
24 Maggio 1751 Nasce Carlo Emanuele IV, futuro 4° Re di Sardegna<br />
24 Maggio 1915 Re Vittorio Emanuele III dichiara guerra agli imperi centrali<br />
25 Maggio 1922 Re Vittorio Emanuele III e la Regina Elena visitano Zara<br />
26 Maggio 1915 Proclama di Re Vittorio Emanuele III per la IV Guerra di indipendenza,<br />
detta prima Guerra Mondiale<br />
27 Maggio 1915 Re Vittorio Emanuele III parte da Roma per la Grande Guerra<br />
28 Maggio 1831 Re Carlo Alberto abolisce le esenzioni fiscali della Reale Casa<br />
28 Maggio 1905 Inaugurazione della Conferenza per la fondazione dell'Istituto Internazionale<br />
dell'Agricoltura, voluta da Re Vittorio Emanuele III<br />
29 Maggio 1873 I Principi Umberto, Amedeo ed Eugenio di Savoia prendono parte ai<br />
funerali di Alessandro Manzoni a Milano<br />
30 Maggio 1409 Il Conte Amedeo VIII aggiorna lo statuto dell’Ordine Supremo della<br />
SS.ma Annunziata<br />
30 Maggio 1845 Nasce S.A.R. il Principe Amedeo Duca d’Aosta e futuro Re di Spagna,<br />
figlio di Re Vittorio Emanuele II<br />
30 Maggio 1848 Re Carlo Alberto riporta la vittoria di Goito<br />
30 Maggio 1867 Nozze del Principe Amedeo Duca d’Aosta, futuro Re di Spagna.<br />
AUGURI<br />
Al Prof. Gerhard Ertl, Docente di chimica fisica a Berlino, nominato Membro Ordinario<br />
della Pontificia Accademia delle Scienze; a Marco Casella, Delegato Nazionale<br />
Giovanile dell'Associazione Internazionale Regina Elena Onlus, che si è laureato in<br />
Scienze Giuridiche presso l'Università di Udine discutendo la tesi in diritto amministrativo<br />
Nomina e revoca dei dirigenti pubblici. Lo spoils system all'italiana; a Mons.<br />
Valentino di Cerbo, eletto Vescovo di Alife-Caiazzo; a Mons. Jean-Claude Boulanger,<br />
Vescovo di Sées, eletto Vescovo di Bayeux (Francia); a Lorenzo Rossi, per la<br />
nascita del nipote Flavio Celestri, al quale pure porgiamo vivissimi auguri.<br />
VENARIA REALE<br />
In occasione dell’Ostensione della Sacra<br />
Sindone a Torino, le restaurate Scuderie<br />
Juvarriane della Reggia di Venaria Reale<br />
presentano la straordinaria esposizione<br />
Gesù. Il corpo, il volto nell’arte: una<br />
mostra focalizzata sull’interesse che la<br />
persona fisica di Gesù ha suscitato nell’-<br />
arte occidentale.<br />
Le oltre 150 opere esposte, comprendenti<br />
un nucleo di capolavori prestati per l’avvenimento<br />
dai più importanti musei,<br />
chiese e collezioni italiane ed europee,<br />
sono organizzate in un percorso inteso a<br />
riscoprire la centralità del corpo nel pensiero<br />
europeo nonché a interrogarsi sul<br />
legame tra corpo umano e identità divina<br />
implicito nel culto della Sacra Sindone.<br />
TRICOLORE<br />
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pagina 48 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com
ATTIVITÀ DEL CMI<br />
ROCCARASO, DUE SOLCHI SULLA NEVE LUNGHI 100 ANNI<br />
Avvolti dal cellophane trasparente del<br />
Palabatuffolo (Batuffolo la mascotte di<br />
Roccaraso dei 100 anni di sci), Ugo Del<br />
Castello ha presentato il libro Roccaraso,<br />
due solchi sulla neve lunghi 100’anni,<br />
alla presenza di circa 250 persone. Tra<br />
questi Massimo Caputi, giornalista RAI,<br />
la direttrice della rivista Eurotravel News,<br />
l’autore televisivo Toni Cosenza, un folto<br />
gruppo di maestri di sci e rappresentanti<br />
delle società degli impianti di risalita e<br />
delle istituzioni sportive e militari. Sono<br />
intervenuti Armando Cipriani Sindaco di<br />
Roccaraso; Roberto Ciampaglia, Sindaco<br />
di Rivisondoli; Domenico Di Sano, Presidente<br />
del Comitato abruzzese della FISI;<br />
Stefano Buccafusca, caporedattore del<br />
TG La7; rappresentanti delle FS e del<br />
Touring Club <strong>Italia</strong>no. Un secolo di sci di<br />
Roccaraso è un traguardo prestigioso, che<br />
pone la cittadina tra le prime località dove<br />
si diffuse lo sci in <strong>Italia</strong>, sicuramente prima<br />
sugli Appennini.<br />
Sono stati proiettati filmati d’epoca e la<br />
serata è stata allietata con intermezzi musicali<br />
suonati al pianoforte e al violino da<br />
ragazze di Roccaraso.<br />
Alcuni giovani indossavano abbigliamento<br />
d’epoca.<br />
Ugo Del Castello ha ricordato tutte le<br />
sfortunate persone che nel corso degli<br />
anni sono morte sulle nostre nevi per<br />
sciare, per gareggiare, per lavorare sugli<br />
impianti di risalita e alla fine tutti in piedi<br />
in commosso e reverente silenzio per<br />
ascoltare il brano “Signore delle cime”<br />
cantato dagli Alpini della brigata Cadore.<br />
In particolare è stata ricordata la frequenza,<br />
tra la fine degli anni ’20 e l’inizio<br />
degli anni ’30, della Principessa Giovanna<br />
di Savoia e quella assidua del Principe<br />
di Piemonte Umberto dagli inizi degli<br />
anni ’20 fino all’estate del 1943 (nella<br />
foto alla partenza della slittovia), quando<br />
recatosi a Rivisondoli per ispezionare gli<br />
allievi ufficiali dell’Aquila, riuniti per<br />
esercitazioni in montagna, pranzò all’albergo<br />
Savoia di Roccaraso e salutò per<br />
l’ultima volta gli amici roccolani, che nel<br />
corso degli inverni l’avevano accolto con<br />
affetto e alcuni di loro lo avevano accompagnato<br />
a sciare sugli altopiani e le montagne<br />
che ci circondano.<br />
La serata apprezzata da tutti si è conclusa<br />
con uno spettacolare fuoco d’artificio.<br />
AVVERTIMENTO<br />
CHI SI PROCLAMA TEMPLARE È SCOMUNICATO<br />
Ho letto (il Giornale del 22/3) l’articolo sul<br />
Medioevo che fa anche riferimento al fenomeno<br />
dei neo-Templari.<br />
Fenomeno spesso sfruttato da persone che<br />
desiderano far soldi sfruttando l’ingenuità<br />
degli onesti. Desidero perciò ricordare, a<br />
tutela della buona fede pubblica e per amor<br />
di verità, che chiunque aderisca a sodalizi<br />
che in qualche maniera si propongono come<br />
continuatori dell’antico ordine religioso-militare è automaticamente<br />
scomunicato. Infatti, nel suo saggio storico I Templari e la Sindone<br />
di Cristo, Barbara Frale, Ufficiale dell’Archivio segreto Vaticano,<br />
ricorda che Papa Clemente V decise di proibire «di continuare a<br />
usare il nome, l’abito e i segni distintivi del Tempio, pena la scomunica<br />
automatica per chi avesse osato in futuro proclamarsi templare».<br />
I vanagloriosi sono avvertiti...<br />
Alberto Casirati<br />
Il Giornale, 2 aprile 2010<br />
LA VERITÀ SULLA<br />
“RESISTENZA” BORBONICA<br />
“(…) Il Regno d’<strong>Italia</strong>, proclamato tre giorni prima della<br />
resa di Civitella, muoveva i suoi primi difficilissimi passi.<br />
Nel 1866 vi fu la sua prima prova bellica, in alleanza con la<br />
Prussia, con la sfortunata guerra contro l’Austria.<br />
Se il legittimismo borbonico avesse avuto nel sud la consistenza<br />
e il vigore che molti revisionisti o nostalgici attribuiscono<br />
ad esso, quello sarebbe stato il momento della verità.<br />
In quei frangenti la nuova <strong>Italia</strong> molto difficilmente avrebbe<br />
potuto resistere a una grande insurrezione o a una guerra<br />
civile in atto all’interno. Non accadde nulla di simile.<br />
Il miracolo del 1799 non si ripeté; e il nuovo Stato dimostrò<br />
una base etico-politica superiore al previsto e fu in<br />
grado di resistere alle sue grandi prove di allora e di dopo a<br />
Nord come a Sud. Anzi, proprio dopo il 1866 le agitazioni<br />
nel Sud declinarono decisamente”.<br />
Giuseppe Galasso<br />
(da: “L’esercito di Franceschiello, una storia di onori e<br />
calunnie”, in “Corriere della Sera”, 27 febbraio 2010)<br />
pagina 49 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com
Il CMI dice di NO a Mola<br />
(28.03.2010)<br />
ATTIVITÀ DEL CMI<br />
IL PORTAVOCE<br />
In un articolo pubblicato sul Giornale del Piemonte<br />
del 28 marzo 2010, il Prof. Aldo Mola scrive, a proposito<br />
delle salme dei Re d'<strong>Italia</strong> (dimenticando le<br />
Regine) tuttora all’estero: "Se a Roma il Parlamento<br />
non vorrà o non saprà fare la sua parte, per quei<br />
due simboli della propria storia il Vecchio Piemonte<br />
ha Superga e il santuario di Vicoforte, ove riposa<br />
Carlo Emanuele I. Il passato appartiene a tutti, qualunque<br />
giudizio se ne voglia dare. Restituire alla<br />
loro terra le salme dei re non significa esaltarne le figure. E’ solo la prova<br />
che siamo pronti a conoscere il passato liberi dall’odio: quell’odio che una<br />
certa opposizione ha seminato e semina sognando di mettere l’avversario<br />
davanti al plotone di esecuzione".<br />
Il CMI dice un netto "no" a questa ipotesi , così come alla proposta UMI<br />
di Amoretti-Boschiero del 19 marzo 2008, di riunire provvisoriamente i Reali<br />
deceduti in esilio nell'Abbazia di Altacomba.<br />
Il CMI rimane così fedele al pensiero ed all'azione di Re Umberto II, che<br />
non ha mai chiesto per i genitori una sepoltura in Piemonte o in Savoia<br />
ma soltanto nel tempio a loro destinato dalla storia: il Pantheon di Roma.<br />
INCHINIAMO LE BANDIERE<br />
Sono venuti a mancare il Prof. Jacques<br />
Marseille storico, economista, professore<br />
all'università Parigi I; Roger Gicquel,<br />
giornalista; Mons. Alfredo Mario Espósito<br />
Castro, Vescovo emerito di Zárate - Campana<br />
(Argentina); Cardinale Armand Gaétan<br />
Razafindratandra, Arcivescovo emerito<br />
d’Antananarivo (Madagascar); Mons. Christopher<br />
Shaman Abba, Vescovo di Yola<br />
(Nigeria); Mons. Joseph Serge Miot, Arcivescovo<br />
di Port-au-Prince (Haïti); Mons.<br />
Antonio Vilaplana Molina, Vescovo emerito<br />
di León (Regno di Spagna); Mons. John<br />
Francis Moore, Vescovo di Bauchi (Nigeria);<br />
Mons. Paul Verdzekov, Arcivescovo<br />
emerito di Bamenda (Camerun); Mons.<br />
Joseph Ignace Randrianasolo, Vescovo e-<br />
merito di Mahajanga (Madagascar); Mons.<br />
Ignatius P. Lobo, Vescovo emerito di Belgaum<br />
(India); Mons. Juan Angel Belda Dardiña,<br />
Vescovo emerito di León (Regno di<br />
Spagna); Contessa Ida Bocca, figlia del<br />
Nob. Guido Carlo dei Duchi Visconti di<br />
Modrone e di Matilde Maria dei Conti Marescalchi;<br />
Esterina Sorbillo; Sen. Conte<br />
Umberto Emo Capodilista; Francesco Brezzi.<br />
Sentite condoglianze alle Famiglie.<br />
AGENDA<br />
Sabato 1 maggio 219° Rosario per la Vita<br />
Domenica 9 maggio - Roma Commemorazione, a cura del CMI<br />
Domenica 9 maggio - Torino Pellegrinaggio alla Sacra Sindone, a cura dell'AIRH<br />
Lunedì 10 maggio - Torino Conferenza<br />
Martedì 11 - Venerdì 14 maggio - Fatima (Portogallo) Pellegrinaggio annuale al Santuario mariano e partecipazione alla visita<br />
pastorale del Santo Padre a Lisbona, Fatima e Porto, poi cerimonia a Cascais<br />
Giovedì 13 maggio - Roma Commemorazione, a cura del CMI<br />
Giovedì 13 - Mercoledì 19 maggio - Polonia Pellegrinaggio annuale, a cura dell'AIRH<br />
Domenica 16 maggio - Torino Convegno sulla Regina Elena<br />
Domenica 23 maggio - Roma Convegno sulle Medaglie d’Oro e d’Argento al Valore Militare istituite dal Re di Sardegna Vittorio<br />
Amedeo III il 21 maggio 1793<br />
Lunedì 24 maggio - Redipuglia (GO) Pellegrinaggio annuale al Sacrario, a cura dell'AIRH.<br />
La fedeltà ai princìpi garantisce davvero l'indipendenza, tutela la dignità, dimostra la credibilità, impone la<br />
coerenza, richiede senso del dovere, umiltà, spirito di sacrificio, coraggio e lealtà, forma i veri uomini, consente<br />
alla Tradizione di vivere e progredire, costruisce un futuro migliore.<br />
La fedeltà ai Prìncipi è necessaria alla Monarchia e va protetta dagli attacchi delle debolezze umane, anche<br />
perché compito precipuo del Prìncipe è la tutela dei princìpi.<br />
Nessun Prìncipe può chiedere ad alcuno di venir meno alla fedeltà ai princìpi.<br />
<strong>Tricolore</strong> è un’associazione culturale con una spiccata vocazione informativa. Per precisa scelta editoriale, divulga gratuitamente<br />
le sue pubblicazioni in formato elettronico. Accanto ai periodici, e cioè il quindicinale nazionale e l’agenzia di stampa quotidiana,<br />
offre diverse altre pubblicazioni, come le agenzie stampa speciali, i numeri monografici ed i supplementi sovraregionali.<br />
pagina 50 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com
MANIFESTO<br />
I principi e le linee d’azione di TRICOLORE, ASSOCIAZIONE CULTURALE<br />
Siamo convinti che una situazione nuova, come quella che di fatto si è venuta a creare, non<br />
può essere gestita con una mentalità di vecchio stampo, ancorata ad abitudini fatte più di ricordi<br />
che di tradizione attiva.<br />
Viviamo in un mondo globalizzato, nel quale l'uomo e la sua dignità sono spesso sottovalutati<br />
e dove i valori più importanti sono dimenticati o trattati con disprezzo in nome del mercato,<br />
dell'economia, di pratiche religiose disumanizzanti o d'ideologie massificanti.<br />
Crediamo che i modi di vedere del passato, che per tanto tempo hanno caratterizzato l'azione di vecchi sodalizi,<br />
non rispondano più alle esigenze del nuovo millennio, e che la Tradizione sia cosa viva, non ferma alle glorie di<br />
un'epoca passata.<br />
Bisogna dunque creare nuovi modi di pensare e d'agire, fedeli ai nostri Valori ma pronti a fare i conti con la<br />
realtà del mondo in cui viviamo: non siamo del mondo ma nel mondo.<br />
Rifiutando le fusioni, i compromessi, i raggruppamenti eterogenei e le aggregazioni di sigle disparate cercate in<br />
nome di un'unione di facciata ma di fatto inesistente, la nostra associazione è nata alla ricerca di una vera unità<br />
di pensiero e d'azione.<br />
C'è una dinamica del cambiamento, una volontà di creare sinergie tra persone che mettono davanti a tutto Dio<br />
e l'uomo.<br />
Abbiamo risposto a questa esigenza con l'intenzione di diventare un trait d'union apolitico ed apartitico tra tante<br />
persone che credono nei nostri stessi valori ed alle quali portiamo un messaggio di novità nella forma organizzativa:<br />
Tradizione attiva, maturità e gioventù, speranza e cultura.<br />
<strong>Tricolore</strong> è e deve rimanere un ponte tra il passato e il futuro, un serbatoio di pensiero che sia collettore di energie<br />
e di idee, una struttura aperta, flessibile, ma anche un unico soggetto che possa organizzare e incanalare i<br />
tanti rivoli che da diverse sorgenti confluiscono nel rispetto e nella diffusione della storia sabauda e italiana, che<br />
si fonde con tante esperienze dell'Europa cristiana.<br />
Studi, internet, dibattiti, convegni, pubblicazioni, manifestazioni pubbliche, mostre e premi saranno le modalità<br />
principali d'azione di questa prima fase, durante la quale potremo rispondere a tante domande e precisare ancora<br />
meglio il nostro pensiero.<br />
Inoltre, poiché attualmente il 40% dell'umanità possiede il 3% delle ricchezze totali del globo e dato che molti<br />
cercano di ridurre la fede in Dio ad un'utopia sociale strumentalizzabile, a buonismo, a solidarietà, a semplice<br />
etica, vogliamo essere vicini a chi ha bisogno e intervenire per evitare che il Cristianesimo sia degradato a moralismo<br />
e la storia sia ridotta ad una serie di episodi scollegati l'uno dall'altro o, peggio, sia asservita ad interessi<br />
di parte.<br />
Nella ricerca del consensus quando è possibile, ma con la ferma volontà d'esprimere un'opinione fondata sulla<br />
verità, lontana dagli stereotipi, Vi invitiamo ad unirvi a noi, per sviluppare insieme questo nuovo spazio di libertà,<br />
con la speranza di essere degni del lustro e della Tradizione della più antica Dinastia cristiana vivente e<br />
della storia del popolo italiano.<br />
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pagina 51 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com