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Tricolore n.241 - Tricolore Italia

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IL NIPOTE DEL RE IN SAVOIA<br />

www.tricolore-italia.com<br />

T R I C O L O R E<br />

Mensile d’informazione<br />

S.A.R. IL PRINCIPE SERGIO DI JUGOSLAVIA IN SAVOIA<br />

AUGURI DI PASQUA DALLA “REGINA ELENA” IN TUTTA ITALIA<br />

L’ORDINE DI SANTO STEFANO PAPA E MARTIRE - IV<br />

FIRENZE: AFFRESCHI DI GIOTTO NELLA CAPPELLA PERUZZI<br />

DARWIN NON AVEVA RAGIONE. LO DICONO ANCHE GLI ATEI<br />

PARIGI: IL PANTHEON<br />

Fedele alla Tradizione di Casa Savoia, il<br />

Presidente Internazionale dell’Associazione<br />

Internazionale Regina Elena è tornato in<br />

Savoia, la culla della dinastia sabauda, dove<br />

viene spesso invitato dalle autorità in occasione<br />

di eventi significativi, sia sotto il profilo<br />

storico sia dal punto di vista culturale.<br />

NUMERO 241<br />

Maggio<br />

2010<br />

Reg. Trib. Bergamo<br />

n. 25 del 28/09/04<br />

UN DDL SULLE CURE PALLIATIVE E LE TERAPIE DEL DOLORE<br />

ROMA, CONFERENZA SULLE PROSPETTIVE DI RICERCA SULL’ARTICO<br />

OMAGGIO DEL CINEMA AL RE DI JUGOSLAVIA ALESSANDRO I - II<br />

RICONFIGURAZIONE NORMATIVA DELL’ENTE ORDINE MAURIZIANO<br />

ROCCARASO, DUE SOLCHI SULLA NEVE LUNGHI 100 ANNI<br />

CHI SI PROCLAMA TEMPLARE È SCOMUNICATO<br />

pagina 1 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com<br />

ATTIVITÀ DEL CMI


« Nous célébrons le 27ème anniversaire<br />

du rappel à Dieu de mon regretté grandpère,<br />

le Roi Humbert II, auquel j'ai voulu<br />

associer le souvenir de ma grand-mère, la<br />

Reine Marie-José.<br />

27 ans, c’est une période longue, mais en<br />

même temps courte à l'échelle d'une vie,<br />

qui plus est sur plusieurs générations.<br />

Mais c’est aussi le temps des réflexions.<br />

Je suis très sensible à la nombreuse assistance<br />

qui s'est spontanément réunie hier à<br />

Aiguebelle et aujoud'hui en l'Abbaye Royale<br />

de Hautecombe.<br />

La mémoire ne trahit pas l’image de mes<br />

aieux, leur gentillesse, leur attention aux<br />

autres, leur compétence historique ainsi<br />

que leur engagement. Mon grand regret<br />

est de n’avoir pas pu recevoir tout ce<br />

qu’un grand-père peut donner à son petitfils.<br />

Par son sacrifice, mais aussi par sa<br />

vie qu’il a essayé de consacrer totalement<br />

au bonheur de sa Patrie et de son peuple,<br />

Humbert II reste pour nous tous un<br />

exemple. La lecture de son message du<br />

13 juin 1946 doit toujours nous servir de<br />

méditation. Par delà la douleur et la solitude<br />

qui furent les compagnes de ses 37<br />

interminables années d'exil, il nous a<br />

fermement invités à refuser toute haine et<br />

tout ressentiment. Nous devons méditer<br />

ses paroles empreintes de respect humain<br />

et de tolérance. Dans le monde si dur et<br />

souvent si plein de pessimisme dans lequel<br />

nous vivons, ce message nous éclaire<br />

et nous renforce. Il doit nous encourager<br />

à conserver les repères que nous ont laissés<br />

mes aïeux, des repères si importants<br />

au moment où le monde semble en manquer.<br />

Notre chance n’est elle pas de posséder<br />

une tradition vieille de plus de mille<br />

COMITATO 1858-2011<br />

S.A.R. IL PRINCIPE SERGIO DI JUGOSLAVIA IN SAVOIA<br />

ans qui a vu le jour<br />

en Savoie, en<br />

ce cher comté de<br />

Maurienne où nous<br />

étions hier ?<br />

Mais au-delà du<br />

droit et de la<br />

coutume ou de<br />

l'usage, il est une<br />

autre dimension<br />

que je tiens à<br />

rappeler, c'est celle<br />

du coeur et au-delà<br />

celle de la fidélité.<br />

Aucun de nous ne<br />

sait ce de quoi<br />

demain sera fait,<br />

mais nous savons, en revanche, que cet<br />

avenir peut devenir ce que nous en<br />

ferons, sans qu'il n'y ait de place pour la<br />

fatalité. Il est ce que notre volonté voudra<br />

qu’il soit.<br />

Tel était aussi le message de toute une vie<br />

du Roi Humbert II et de la Reine Marie-<br />

José qui ont toujours agi pour que l'Italie<br />

retrouve le sens de son histoire, de ses<br />

valeurs et de sa tradition. Ils m'ont appris<br />

que, quand on exerce une responsabilité,<br />

on est facilement accablé de soucis et de<br />

tâches diverses. Il y a un danger de se<br />

disperser. Il faut s’appliquer à être tout<br />

entier à sa tâche, à chaque tâche, tout en<br />

sachant rester simple dans son intention.<br />

Cette simplicité est source de paix :<br />

l’homme divisé en lui-même est troublé<br />

et devient à son tour source de trouble<br />

pour son entourage.<br />

Mais il faut être patient, car le temps aide<br />

à se construire et à construire. Le temps,<br />

c’est celui que Dieu donne à l’homme<br />

pour avancer.<br />

Je tiens à remercier toutes celles et tous<br />

ceux qui aujourd’hui sont nourris par une<br />

vision d’avenir, celle-là même qui a déjà<br />

bâti la Maison de Savoie millénaire, et je<br />

leur dis de garder confiance et espérance.<br />

Quel beau symbole de voir que nous<br />

savons encore nous retrouver autour de<br />

valeurs !<br />

Le monde vit des temps difficiles où les<br />

fausses certitudes d’hier sont remises en<br />

cause, où beaucoup de théories chancellent<br />

faute de socle solide, voire même de<br />

fondation.<br />

Notre premier devoir est un devoir de<br />

mémoire et de fidélité aux valeurs et aux<br />

principes incarnés par la royauté. Telle<br />

Primapagina<br />

Messaggio del 21 marzo 2010 dal Presidente Internazionale dell’AIRH dopo la cerimonia ad Altacomba<br />

est aussi la mission que se donnent toutes<br />

les associations, groupes et organismes<br />

qui, au sein du CMI, se sont voués à cet<br />

objectif et que je tiens à les remercier<br />

vivement pour leur inlassable activité.<br />

Vous tous ici, par votre présence, vous<br />

renforcez le lien de fidélité et de la tradition<br />

qui se perpétue et nous unit les uns<br />

aux autres à travers les générations,<br />

autour des dirigeants des associations présentes<br />

et de tous celles et tous ceux qui<br />

ont oeu-vré à la réussite de ces deux journées<br />

empreintes de reconnaissance, de<br />

certitude et d'espérance.<br />

Le patrimoine est d'abord une réalité<br />

fragile et vivante comme le sont les<br />

matériaux anciens : le bois, la pierre, l'ardoise...<br />

Mais le patrimoine possède aussi<br />

une dimension spirituelle, qui oblige à<br />

veiller à un équilibre invisible entre nos<br />

désirs et le sens du monument dont nous<br />

ne som-mes que les dépositaires.<br />

Certes, les circonstances actuelles semblent<br />

ne pas faciliter le respect de la Tradition<br />

et ne faire de la royauté qu'un droit<br />

virtuel mais l'histoire n'est-elle pas là<br />

pour nous dire en permanence que rien<br />

n'est impossible. Que le désespoir n'a pas<br />

cours pour ceux qui croient. C'est pourquoi,<br />

en restant fidèles aux lois fondamentales<br />

du royaume et aux obligations<br />

de ma famille, je ne prétends à rien si ce<br />

n'est à poursuivre mon devoir de mémoire<br />

dans la fidélité à la Tradition.<br />

Je suis convaincu que vos efforts contribueront<br />

à montrer avec éclat la justesse<br />

de l'aphorisme de Henri Bergson : "l'avenir<br />

n'est pas ce qui va arriver, c'est ce que<br />

nous allons faire".<br />

Aucun de nous ne peut connaître de quoi<br />

sera fait demain, en revanche, chacun<br />

peut aider par son attitude personnelle et<br />

familiale, sa démarche professionnelle,<br />

mais aussi sa prière, à construire notre<br />

avenir commun.<br />

La Maison de Savoie a élevé en son sein<br />

de grandes figures que l’Église a fait<br />

accéder à la béatification, en particulier le<br />

8ème Comte de Savoie Humbert III, le<br />

premier Prince a avoir été inhumé en<br />

l'Abbaye Royale d'Hautecombe fondée<br />

par son père, le Comte Amédée III, mort<br />

Croisé à Nicosie en 1148.<br />

Confions leur nos prières pour notre avenir,<br />

pour celui de la Tradition, de l’antique<br />

duché de Savoie, de l'Italie et de<br />

l'Europe chrétienne ! ».<br />

pagina 2 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com


COMITATO 1858-2011<br />

2010-2011: UNA VERA OCCASIONE D’UNITÀ TRA L’ITALIA E LA SAVOIA<br />

Commemorazione del Trattato di Torino nella Reale Abbazia di Altacomba il 21 marzo 2010<br />

Domenica 21 marzo, prima della solenne<br />

celebrazione nella chiesa della Reale Abbazia<br />

di Altacomba, si è svolta una riunione<br />

organizzata dal Comitato francoitaliano<br />

1858-2011 - Centocinquantenario<br />

della riunione della Savoia alla Francia<br />

- Edificazione dell'Unità italiana.<br />

Durante la cerimonia è stato commemorato<br />

l’importante Trattato di Torino del 24<br />

marzo 1860 e consegnato un diploma a<br />

ricordo della giornata a 18 associazioni<br />

storiche e culturali e a diverse personalità,<br />

tra le quali il Sen. Giorgio Bornacin.<br />

Tra gli enti rappresentati c’era il Comitato<br />

di Chambéry della Società Dante Aligheri<br />

con la sua Presidente, Renée Constantin,<br />

che ha preso la parola dopo la<br />

consegna del diploma (foto a lato).<br />

« Monseigneur,<br />

Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les représentants d'associations,<br />

au nom du Comité de Chambéry de la Société Dante Alighieri que j'ai l'honneur de<br />

représenter ici, je vous remercie de m'avoir invitée à participer à cette cérémonie<br />

hautement symbolique.<br />

Notre association - présente sur les cinq continents au sein de plus de 500 comités -<br />

fut fondée en 1889, dans une Italie récemment unifiée et qui voyait ses ressortissants<br />

émigrer en masse. Destinée d'abord à constituer pour ces derniers un lien avec la<br />

mère-patrie, c'est le poète Carducci qui suggéra de lui donner le nom de Dante, le<br />

génial auteur de la Divine Comédie, considéré comme le père de la langue italienne<br />

devenue, depuis l'unité, langue nationale.<br />

Dante ne fut pas seulement un grand poète dont l'oeuvre appartient au patri-moine de<br />

l'humanité, ce fut aussi un visionnaire et, comme le disait le Président Ciampi<br />

inaugu-rant un buste de Dante à Moscou en novembre 2.000 : « È soprattutto grazie<br />

alla sua opera e anche alla sua intelligenza politica, se l'<strong>Italia</strong> ha potuto<br />

riconoscersi nazione, nella sua identità culturale e spirituale, molti secoli prima<br />

dell'unità politica », se référant sans doute à la célèbre invective du chant VI du<br />

Purgatoire « Ahi, serva <strong>Italia</strong>...». De nos jours, la Dante Alighieri se consacre surtout<br />

à la diffusion de la langue et de la culture italiennes dans le monde. A ce titre, elle a<br />

reçu, en 2005, en même temps que l'Alliance Française, le Goethe Institut, le British<br />

Council, l'Institut Cervantès et l'Institut Camoès, le 25ème Prix Prince des Asturies<br />

pour: « l'apport de ces institutions… à la préservation et à la diffusion du patrimoine<br />

culturel européen à travers l'enseignement, à des millions de personnes sur tous les<br />

continents, de leurs langues nationales respectives, comme des traditions littéraires et<br />

artistique et des valeurs éthiques et humanistes sur lesquelles se fonde la civilisation<br />

occidentale ».<br />

En Savoie, depuis bientôt 50 ans, avec nos amis de Maurienne, nous nous efforçons<br />

de remplir ce beau rôle de passeurs en travaillant à renforcer les liens qui nous unissent<br />

à l'Italie par l'enseignement de la langue, outil indispensable d'échanges fructueux,<br />

par la connaissance de la littérature contemporaine au sein du Festival du<br />

premier roman qui est en train de prendre, grâce à l'introduction italienne, une<br />

dimen-sion européenne, par l'action en direction des jeunes, par notre présence,<br />

enfin, au sein des célébrations de ces anniversaires qui devraient s'ouvrir sur de<br />

nouveaux et toujours plus vastes horizons ».<br />

Renée Constantin<br />

La Presidente della Pro-Loco di Torriglia,<br />

Daniela Segale, riceve il diploma a testimonianza<br />

della forte partecipazione della<br />

città ligure che s’impegna sempre maggiormente<br />

a favore della storia di questo<br />

bellissimo territorio, probabilmente di<br />

origine romana che, nel 972, aveva il<br />

possesso dell'abbazia di S. Colombano<br />

di Bobbio, confermato dall'Imperatore<br />

Ottone II. Marchesato dal 1547, diviene<br />

Principato nel 1760 fino all’invasione del<br />

Buonaparte nel 1797.<br />

Nel 1814 il Trattato di Vienna lo incorporò<br />

negli Stati del Regno di Sardegna.<br />

Il comune fa parte del Parco naturale<br />

regionale dell’Antola e della Comunità<br />

montana delle Alte Valli Trebbia e Bisagno.<br />

pagina 3 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com


COMITATO 1858-2011<br />

ALLA RISCOPERTA DI 850 ANNI DI RADICI COMUNI CON CASA SAVOIA<br />

Commemorazione del Trattato di Torino nella Reale Abbazia di Altacomba il 21 marzo 2010<br />

Catherina Latard, Presidente del<br />

Comitato di gemellaggio<br />

Avrieux-Piedicavallo<br />

Michel Lacroix, Presidente del gruppo<br />

storico militare Militaria Sabaudiae<br />

Orietta Franco, Presidente del gruppo<br />

storico militare Carignano-Sallières<br />

pagina 4 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com


IN PRIMO PIANO<br />

CMI ED IRCS A MADRID PER RICORDARE UTRECHT<br />

L’11 aprile, a Madrid, il CMI e l’IRCS<br />

hanno ricordato la firma dei Trattati di<br />

Utrecht, cioè dei principali trattati firmati<br />

a Utrecht l’11aprile 1713, per porre un<br />

termine alla guerra di successione spagnola,<br />

scoppiata nel 1700 e provocata dal<br />

testamento del Re di Spagna Carlo II, che<br />

aveva scelto come successore il nipote di<br />

sua sorella Maria Teresa d’Austria, consorte<br />

del Re di Francia Luigi XIV.<br />

La prima edizione del Trattato di Utrecht<br />

fu stampata in spagnolo, latino ed inglese.<br />

In base alle condizioni del trattato, il nipote<br />

di Luigi XIV, Filippo, Duca d'Angiò,<br />

venne riconosciuto come Filippo V,<br />

Re di Spagna, ma l'impero europeo spagnolo<br />

venne diviso.<br />

Purtroppo, si fa ancora molta confusione<br />

a proposito di Utrecht.<br />

Innanzi tutto, spesso si confondono i<br />

Trattati con l’Unione di Utrecht, alleanza<br />

politico-militare delle sette province settentrionali<br />

dei Paesi Bassi (tra cui l’Olanda,<br />

spesso confusa con l’intero Regno dei<br />

Paesi Bassi), conclusa il 23 gennaio 1579.<br />

Nel 1581, gli stati aderenti all’Unione<br />

non riconobbero più come sovrano il Re<br />

di Spagna Filippo II, organizzandosi in<br />

Confederazione indipendente sotto la<br />

Vittorio Amedeo II<br />

XV Duca di Savoia<br />

I Re di Sicilia poi di Sardegna<br />

guida di Guglielmo di Orange-Nassau,<br />

Guglielmo I.<br />

Spesso si parla “del” Trattato, mentre ve<br />

ne furono ben cinque, iniziati nel gennaio<br />

1712 e conclusi l’11 aprile 1713. I Trattati<br />

ebbero quali contraenti la Francia da un<br />

lato, e l’Inghilterra, l’Olanda, il Portogallo,<br />

la Prussia e la Savoia dall’altro.<br />

Il Trattato franco-britannico prevedeva il<br />

riconoscimento da parte francese della<br />

successione hannoveriana sul Trono britannico<br />

da parte del protestante Giorgio I,<br />

l’espulsione dalla Francia di Giacomo III<br />

Stuart (figlio del cattolico Giacomo II, i<br />

cui diritti erano sempre stati riconosciuti<br />

dall’alleato Luigi XIV), la separazione<br />

perpetua delle Corone di Francia e di<br />

Spagna, la demolizione delle fortificazioni<br />

di Dunkerque e l’interramento del relativo<br />

porto, la cessione all’Inghilterra dei<br />

territori americani della baia di Hudson,<br />

nella Nuova Scozia, e delle isole di Terranova<br />

e San Cristoforo.<br />

Negli altri Trattati, la Francia riconosceva<br />

all’Olanda il diritto di occupare nei Paesi<br />

Bassi una serie di piazzaforti, mentre alla<br />

Prussia cedeva la Gheldria, riconosceva<br />

la successione di Federico I di Hohenzollern<br />

nel principato di Neuchatel e il titolo<br />

di Re di Prussia (fino ad allora Re in<br />

Prussia).<br />

In cambio la Francia annetteva il territorio<br />

di Orange alla Provenza.<br />

Con il Portogallo la Francia procedeva a<br />

rettifiche territoriali in Brasile, mentre al<br />

Duca di Savoia Vittorio Amedeo II riconosceva<br />

la sovranità sulla Sicilia con il<br />

Alberto Casirati<br />

titolo regio, il diritto alla successione per<br />

lui o i suoi discendenti al trono di Spagna<br />

qualora la dinastia dei Borbone di Spagna<br />

si fosse estinta e l’acquisto dei territori<br />

monferrini e lombardi promessi dall’Austria<br />

ai Savoia nel 1703.<br />

(continua a pag. 6)<br />

Filippo di Francia Duca d’Angiò<br />

Re di Spagna Filippo V (1700-46)<br />

sposò la figlia di Vittorio Amedeo II,<br />

Maria Luisa Gabriella di Savoia,<br />

che fu sei volte Reggente della Spagna<br />

pagina 5 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com


IN PRIMO PIANO<br />

RE VITTORIO AMEDEO II: NONNO DI LUIGI XV E FILIPPO V<br />

Luigi XV Re di Francia (1715-74)<br />

Nipote del Re di Sardegna<br />

Vittorio Amedeo III<br />

Luigi di Borbone di Francia (1682-1712)<br />

Duca di Borgogna poi Delfino di Francia<br />

Maria Adelaide di Savoia (1685-1712)<br />

La Spagna concluse due Trattati bilaterali:<br />

quello con l’Inghilterra, alla quale cedeva<br />

Minorca e Gibilterra, assicurava il<br />

monopolio del commercio degli schiavi<br />

tra l’Africa e l’America e riconosceva gli<br />

Hannover come legittimi sovrani britannici,<br />

e quello con i Savoia, ai quali cedeva<br />

la Sicilia e riconosceva la loro eventuale<br />

successione al Trono di Spagna.<br />

Con il suo Trattato il Portogallo cedeva<br />

alla Spagna la colonia di Santo Sacramento,<br />

sul Rio de la Plata.<br />

I Trattati di Utrecht hanno cambiato la<br />

fisionomia dell’Europa: la dinastia britannica,<br />

felicemente regnante da allora, Casa<br />

Hannover (detta recentemente Windsor),<br />

fu riconosciuta da tutti. Vennero così abolite<br />

per sempre Vittorio le pretese Amedeo degli II Stuart. Gli<br />

Asburgo, che XV Duca regnavano di Savoia dal 1516 sulla<br />

I Re di Sicilia poi di Sardegna<br />

Spagna, furono spodestati a favore dei<br />

Borbone; i Savoia ricevettero un titolo<br />

regio che si aggiunse a quelli “de jure” su<br />

Cipro, Gerusalemme e l’Armenia, ricevuti<br />

nel 1485 dal Duca Carlo I; Federico<br />

Guglielmo I coronò il sogno paterno di<br />

Federico I (Elettore di Brandeburgo con il<br />

nome di Federico III), che si era proclamato<br />

Re nel 1701 con l’assenso dell’Imperatore<br />

Leopoldo I.<br />

Nelle negoziazioni ebbero un ruolo importante<br />

due figlie del Duca di Savoia<br />

Vittorio Amedeo II.<br />

Luigi (1661-1711), figlio di Luigi XIV,<br />

morì prima del padre e il Delfino divenne<br />

Luigi Duca di Borgogna, nato nel 1682,<br />

fratello del Re di Spagna Filippo V.<br />

Il Duca di Borgogna sposò a Versailles il<br />

7 dicembre 1697 Maria Adelaide, Principessa<br />

di Savoia. Il loro terzo figlio divenne<br />

il Re di Francia Luigi XV. Nelle sue<br />

Memorie, Louville scrive: « C’est une<br />

des Princesses qui constitue une éternelle<br />

réprobation contre la loi salique ».<br />

Luigi XIV riconobbe le grandi qualità di<br />

Maria Adelaide di Savoia e scelse per il<br />

nipote Luigi la sorella di sua cognata,<br />

Maria Luisa Gabriella di Savoia, alla quale<br />

l’Associazione Internazionale Regina<br />

Elena tributò solenni commemorazioni a<br />

Torino, Versailles, Madrid ed all’Escurial<br />

(dove attende la Risurrezione alla sinistra<br />

dell’altare del Pantheon) in occasione del<br />

tricentenario della nascita (1988) e del<br />

matrimonio (2001), nonché una monografia<br />

(nel 1993), con introduzione del Conte<br />

d’Amelio e del Barone Ventura.<br />

Benché molto giovane, Maria Luisa Gabriella<br />

esercitò per sei volte la Reggenza<br />

in tredici anni ed ebbe un ruolo di primaria<br />

importanza durante la guerra, nei consigli<br />

dei ministri e nella negoziazione<br />

della pace di Utrecht, alla quale sopravvivrà<br />

per meno di un anno.<br />

Due dei suoi figli furono Re di Spagna:<br />

Luigi I, per sei mesi nel 1724, e Ferdinando<br />

VI, dal 1746 al 1759. Molto amata dal<br />

popolo, quando Filippo V sposò Elisabetta<br />

Farnese, i madrileni gridavano al suo<br />

passaggio: “Viva la Saboyana!”.<br />

pagina 6 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com


IN PRIMO PIANO<br />

A MARSIGLIA UN MONUMENTO DEDICATO AI PIEMONTESI<br />

Su invito della Comunità Piemontese a<br />

Marsiglia, il 9 maggio 2009 il Presidente<br />

Internazionale dell’Associazione Internazionale<br />

Regina Elena, S.A.R. il Principe<br />

Sergio di Jugoslavia, si recò nella città<br />

provenzale per inaugurare il monumento<br />

all’immigrazione piemontese in Provenza.<br />

Un fatto naturale per l'unico discendente<br />

della Regina Elena che ha scelto di<br />

vivere nell'antica capitale sabauda.<br />

La comunità italiana in Provenza è composta<br />

da circa 35.000 persone, distribuite<br />

in 9 province (da Mentone a Perpignano,<br />

inclusa la Corsica), delle quali circa 5.000<br />

solo nella città di Marsiglia.<br />

Tuttavia i francesi di origine italiana sono<br />

oltre 300.000 in quell'area, che rappresenta<br />

le regioni Provenza-Alpi-Costa Azzurra,<br />

Corsica e Linguadoca-Rossiglione.<br />

Gli italiani sono legati a questa bellissima<br />

zona da secoli. Come ha ricordato in un<br />

interessante discorso il Console Generale<br />

d'<strong>Italia</strong> a Marsiglia, nel 1911 gli italiani in<br />

città erano circa 100.000, cioè il 25%<br />

della popolazione. Questa città della<br />

Francia meridionale, capoluogo della<br />

regione Provenza-Alpi-Costa Azzurra e<br />

del dipartimento delle Bocche del Rodano,<br />

si affaccia sul golfo del Leone, ampia<br />

insenatura del mar Mediterraneo. Prima<br />

città della Francia per popolazione dopo<br />

Parigi, Marsiglia è un rilevante porto marittimo,<br />

sede di cantieri navali e centro<br />

industriale. La città ospita cinque università,<br />

numerosi istituti culturali e musei.<br />

In occasione dell’inaugurazione, il Principe<br />

ha pronunciato queste sentite parole:<br />

“Sono particolarmente commosso e felice<br />

di essere tra di Voi per rendere omaggio<br />

al nostro caro Piemonte ed ai suoi emigrati<br />

in Provenza, in occasione del 35°<br />

anniversario della creazione dell'Associazione<br />

dei Piemontesi di Marsiglia.<br />

Oddone I, figlio del fondatore di Casa<br />

Savoia Umberto I, valicò le Alpi nel 1046<br />

per sposare Adelaide, figlia di Olderico<br />

Manfredi. Così iniziò questa storia d’amore<br />

e di rispetto, che prosegue da quasi<br />

un millennio. La loro figlia Berta sposò il<br />

Re dei Germani ed Imperatore del Sacro<br />

Romano Impero Enrico IV e trasmise la<br />

vita all'Imperatore Enrico V. Conoscete<br />

la storia dei nove secoli che seguirono,<br />

con l’arrivo della contea di Nizza nel<br />

ducato di Savoia grazie ad Amedeo VII.<br />

Le quattro figlie di Re Vittorio Emanuele<br />

I, l’autentico torinese Re di Sardegna che<br />

fondò la gloriosa Arma dei Carabinieri,<br />

lasciarono un segno indelebile sull'<strong>Italia</strong><br />

e sull'Europa, regnando, 150 anni fa, sul<br />

Ducato di Lucca, sul Ducato di Modena,<br />

sul Regno delle Due Sicilie e sull’Impero<br />

austro-ungarico! Gli eventi si complicarono<br />

con il trasferimento della capitale a<br />

Firenze e poi a Roma, ma i Re dell'<strong>Italia</strong><br />

unificata non hanno mai dimenticato il<br />

Piemonte, del quale hanno sempre amato<br />

parlare la lingua. Avendo avuto la fortuna<br />

di recarmi regolarmente a Cascais<br />

durante l’infanzia, sentivo quotidianamente<br />

mio nonno parlare del Piemonte,<br />

del quale era orgoglioso di portare il<br />

titolo principesco.<br />

L'<strong>Italia</strong> è e deve rimanere una ed indivisibile<br />

ma il Piemonte ed i suoi abitanti<br />

hanno un posto particolare nel nostro<br />

cuore.<br />

Quest’anno avevo deciso di venire a rendere<br />

omaggio a Re Alessandro I, nel 75°<br />

anniversario della sua tragica morte.<br />

Sono passato molto spesso vicino a Voi<br />

per andare a Montpellier e sono molto<br />

felice che, proprio grazie ai Piemontesi,<br />

conosco Marsiglia all’inizio dell'Anno<br />

del Piemonte in Provenza. Ringrazio per<br />

la loro accoglienza il Sindaco Jean-<br />

Claude Gaudin, Vice Presidente del Senato,<br />

e il Signor Console Generale d'<strong>Italia</strong><br />

a Marsiglia, Dr. Bernardino Mancini,<br />

e mi congratulo calorosamente con gli<br />

organizzatori di questa iniziativa che si<br />

inserisce, tra l’altro, nel contesto del 15-<br />

0° anniversario della II Guerra d'Indipendenza<br />

italiana, che permise a Henry<br />

Dunant di concepire la Croce Rossa Internazionale<br />

dopo la vittoria di Solferino.<br />

Ringrazio per la Sua presenza il Console<br />

Generale del Portogallo a Marsiglia, Dr.<br />

Maria Conceicao Pilar, che rappresenta<br />

un Paese a me così caro e verso il quale<br />

provo sempre gratitudine e riconoscenza.<br />

Formulo i migliori auspici per la comunità<br />

piemontese in Provenza. Che sia sempre<br />

orgogliosa delle sue origini. Senza<br />

nostalgia, ma con passione e fierezza, che<br />

sia sempre attiva a favore della<br />

solidarietà, della Tradizione, della fraternità<br />

e della cultura per creare nuove sinergie<br />

tra il Piemonte e la Provenza.<br />

Viva l'amicizia franco-italiana!”.<br />

(continua a pag.7)<br />

pagina 7 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com


IN PRIMO PIANO<br />

FEDELTÀ AGLI EMIGRATI ITALIANI IN PROVENZA<br />

(continua da pag. 6)<br />

Il monumento era stato inaugurato davanti<br />

ad un’antica chiesa legata all’immigrazione<br />

piemontese in Provenza.<br />

Era soltanto un luogo provvisorio perché<br />

il 20 marzo scorso il monumento ha trovato<br />

il suo luogo definitivo nel bellissimo<br />

parco Bortoli, alla presenza del Console<br />

Generale d'<strong>Italia</strong> a Marsiglia, Dr. Bernardino<br />

Mancini; del Consigliere Provinciale<br />

Didier Réault in rappresentanza del Sindaco<br />

del IX Municipio Guy Teissier; della<br />

rappresentanza del Municipio IV di<br />

Marsiglia; di una folta delegazione dell’-<br />

Associazione dei Piemontesi di Marsiglia<br />

con la Presidente Mariuccia Flosi, i Consiglieri<br />

culturali Pierre Allio e Francis<br />

Buffile, tutti i membri del Consiglio Direttivo<br />

e numerosi soci; il Direttore della<br />

scuola di orticoltura, il Dirigente dei spazi<br />

verdi della città, la Presidente dell’Association<br />

des Mutilés de Guerre Italiens<br />

ecc.<br />

Dopo il benvenuto della Presidente Mariuccia<br />

Flosi, Francis Buffille e Pierre<br />

Allio hanno letto il messaggio di S.A.R. il<br />

Principe Sergio di Jugoslavia, Presidente<br />

dell’Associazione Internazionale Regina<br />

Elena, impegnato in quel momento in<br />

Savoia, ad Aiguebelle, dove presiedeva<br />

l’apertura delle celebrazioni del 150° anniversario<br />

del Trattato di Torino (24 marzo<br />

1860) e del “rattachement” del ducato<br />

di Savoia e della contea di Nizza alla<br />

Francia.<br />

Per cortesia verso le numerose autorità<br />

francesi, il nipote di Re Umberto II ha<br />

inviato il suo graditissimo saluto in lingua<br />

francese :<br />

“Mon Père,<br />

Mesdames et Messieurs les Elus,<br />

Monsieur le Consul Général,<br />

Madame le Président,<br />

Chers Amis,<br />

j'ai appris avec plaisir que le Monument<br />

dédié aux Piémontais de Marseille (ou de<br />

Provence), que j'ai eu l'honneur et le<br />

plai-sir d'inaugurer le 9 mai dernier à<br />

Marseil-le, sera transféré le 20 mars<br />

prochain à son emplacement définitif.<br />

Je regrette de ne pouvoir etre parmi vous<br />

mais je suis en Savoie, à Aiguebelle, pour<br />

l'ouverture des commémorations du 150°<br />

anniversaire du Traité de Turin qui eur<br />

une importance fondamentale pour le<br />

rattachement du comté de Nice et du<br />

duché de Savoie à la France, mais aussi<br />

pour la construction de l'unité italienne et<br />

la proclamation du Royaume d'Italie le<br />

17 mars 1861, il y a 149 ans aujourd'hui.<br />

Ce Traité fut décisif pour ce projet<br />

national qui trouva sa consécration le 4<br />

novembre 1918 à Vittorio Veneto.<br />

Je remercie la Ville de Marseille et la<br />

Mairie du 4ème secteur pour leur geste<br />

significatif envers la communauté italienne<br />

et l'ensemble des Français d'origine<br />

italienne. Il permettra certainement de<br />

nombreux échanges, en particulier culturels.<br />

Durant sa présence à Marseille, M. Bernardino<br />

Mancini a montré la voie et ses<br />

réalisations sont encourageantes. Je souhaite<br />

lui exprimer publiquement ma vive<br />

gratitude et mes félicitations. J'espère<br />

que son exemple sera suivi par son<br />

successeur.<br />

Veuillez me croire spirituellement présent<br />

avec vous et soyez assurés que je n'oublie<br />

pas mes devoirs envers vous puisque vous<br />

avez me faire membre d'honneur de<br />

l'Association des Piémontais de Marseille.<br />

Vive Marseille et le Piémont.<br />

Vive l'amitié franco-italienne.<br />

Vive l'Europe!“.<br />

Sopra: alcune delle autorità francesi ed<br />

italiane dopo la cerimonia<br />

pagina 8 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com


IN PRIMO PIANO<br />

LA “REGINA ELENA” CON LA KFOR PER IL KOSOVO<br />

pagina 9 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com


IN PRIMO PIANO<br />

pagina 10 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com


IN PRIMO PIANO<br />

AUGURI DI PASQUA DALLA “REGINA ELENA” IN TUTTA ITALIA<br />

Latisana<br />

Come ogni anno, in tutta <strong>Italia</strong>,<br />

l’Associazione Internazionale<br />

Regina Elena Onlus ha<br />

portato un dono pasquale e<br />

porto i migliori auguri, in<br />

particolare agli anziani, ai<br />

bambini ed ai ricoverati.<br />

Ne sono un esempio le tre<br />

donazioni che documentiamo<br />

qui, scelte fra le tante realizzate: una al nord una al<br />

centro ed una al sud.<br />

Ancona<br />

Pompei<br />

Latisana (UD). Dopo le delegazioni comunali di<br />

Reggio nell’Emilia, Formigine (MO), Modena, Torino<br />

ed Alessandria, la delegazione provinciale di Udine ha<br />

portato i consueti doni pasquali ad anziani, a<br />

beneficati della Croce Rossa <strong>Italia</strong>na ed a bambini di<br />

tutta la provincia. Il Comm. Gaetano Casella ha distribuito<br />

tanti doni, anche a due scuole di Latisana, presente<br />

il Gr. Uff. Dr. Enrico Cottignoli.<br />

La delegazione è stata ricevuta dall'Assessore comunale<br />

alle Politiche Sociali, Dr. Ezio Simonin, dal Consigliere<br />

Comunale Giacomo Perosa, da un Sacerdote e<br />

da una Suora della Tanzania, membri della Comunità<br />

Parrocchiale di Latisana.<br />

All’Asilo (110 bambini) c'erano il Presidente, Rita<br />

Fantin, la Direttrice, Dott. Michela Tisiotto, le Insegnanti,<br />

Elena Ambrosio, Rosa Maria Celona, Erika<br />

Lirussi e Cinzia Regeni, l’Educatrice Annarita Colavitti.<br />

Alla Scuola dell’infanzia “Don Giacomo Baradello”<br />

della frazione di Latisanotta, erano presenti la<br />

Direttrice Adelina Grandin, Suor Margherita e le Maestre<br />

Greta Lenardon, Silvia Mauro e Gian Paola Pelizzon.<br />

Ancona. Da anni la delegazione AIRH guidata dal<br />

Cav. Giovanni Luciano Scarsato, con l’instancabile<br />

Fiorisa Zepponi, è molto vicina alle realtà locali, in<br />

particolare le parrocchie, tra le quali la chiesa della<br />

Misericordia guidata da Don Cesare Caimmi, assistito<br />

dalla Signora Raffaella e dal devoto personale della<br />

Caritas.<br />

Pompei (NA). Uova di cioccolato per gli ospiti della<br />

casa di riposo “Carmine Borrelli” sono stati consegnati<br />

dal Sindaco di Pompei, Claudio D’Alessio e dal<br />

Delegato di Pompei, Cav. Rodolfo Armenio, accolti<br />

dal Cappellano Don Giovanni Russo, dalla Prof. Maddalena<br />

Malafronte, Presidente dell’azienda Aspide,<br />

dalla Dott. Margherita Blasio, dal Dott. Sirano, Direttore<br />

della Casa e da Anna Vaiano.<br />

Erano presenti il Capo del Cerimoniale, Gen. Albano<br />

Gianni, l´Assessore Domenico Mancino, e la delegazione<br />

di Pompei dell´AIRH. Grande eco nei siti e nella<br />

stampa (TorreSette.it, StabiaChannel.it, Cancello ed<br />

Arnone News, Roma, Il Giornale di Napoli e Cronache<br />

di Napoli).<br />

pagina 11 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com


IN PRIMO PIANO<br />

DA MODENA PER LE SUORE ITALIANE IN ROMANIA<br />

Giovedì 25 marzo a Modena, alle ore<br />

12.30, Mons. Angelo Cocca ha benedetto<br />

un furgone carico di aiuti alimentari destinati<br />

ad una benemerita fondazione di<br />

Suore italiane in Romania.<br />

Nel 2001 l'Associazione Internazionale<br />

Regina Elena è intervenuta per la prima<br />

volta in Romania a favore di questa Congregazione,<br />

che ha sede in Piemonte.<br />

Attiva in Francia dall’autunno 1985, l'Associazione<br />

riunisce soci per attività caritatevoli,<br />

spirituali e culturali sull’esempio<br />

di Elena del Montenegro, Rosa d’oro della<br />

Cristianità, definita dal Papa “Regina<br />

della Carità”. Alla cerimonia erano presenti<br />

la Polizia di Stato, la Polizia Municipali,<br />

i Vigili Urbani, insigniti nel Sovrano<br />

Militare Ordine di Malta e nell'Ordine<br />

dei SS. Maurizio e Lazzaro, soci e volontari<br />

AIRH con il Delegato Provinciale, il<br />

Tesoriere ed il Presidente Nazionale.<br />

Hanno inviato un messaggio sia il Presidente<br />

Internazionale sia il Patrono del<br />

benemerito sodalizio, nonché numerose<br />

autorità e personalità.<br />

Una parte dei partecipanti in una delle strade principali<br />

del capoluogo emiliano<br />

LA S. SINDONE VISSUTA ATTRAVERSO IL CULTO<br />

Il 9 maggio 1506, Papa Giulio II concede agli Stati sabaudi una liturgia propria per la Sacra Sindone.<br />

Il culto c’era sempre stato, ma da quel momento viene ufficializzato con un giorno preciso (il 4 maggio, successivo alla festa del<br />

rinvenimento della S. Croce, che allora si celebrava il 3 maggio) e con preghiere specifiche del Breviario e della S. Messa.<br />

La S. Sindone soggiornò a Nizza dal 1536 al 1540, durante il trasferimento da Chambéry a Torino, e lì sorse la Confraternita del<br />

Santo Sudario, detta anche "Confraternita dei Penitenti Rossi". La confraternita è ancor oggi attiva nella chiesa che, danneggiata<br />

dai rivoluzionari, fu ricostruita dal Re di Sardegna, Duca di Savoia e Conte di Nizza Carlo Felice, XXXVIII ed ultimo sovrano<br />

del ramo primogenito della Dinastia Sabauda.<br />

L'Associazione Internazionale Regina Elena ha scelto questa data per venerare la Sacra Sindone.<br />

Per informazioni: airh.it@tiscalinet.it<br />

SULLA SACRA SINDONE SCRITTE NELL’ANTICA LINGUA DEI PICENI<br />

Lo studioso marchigiano Giovanni Rocchi afferma che i segni interpretati da alcuni studiosi come caratteri greci, latini e aramaici,<br />

sono in realtà iscrizioni nell’antico linguaggio dei Piceni: "La corte di Ponzio Pilato era composta di persone di origini<br />

sabine e picene".<br />

Fermo, 16 marzo 2010 - Giovanni Rocchi, studioso marchigiano, sostiene che i segni sulla Sindone, interpretati da alcuni studiosi<br />

come caratteri greci, latini e aramaici, sono in realtà iscrizioni nell’antico linguaggio dei Piceni, un popolo italico, di cui si hanno<br />

tracce a partire dal 1.500 a.C., che cadde poi sotto la dominazione dei romani.<br />

Rocchi, esperto della lingua dell’antica popolazione dei Piceni, è anche autore di un libro sull’argomento, pubblicato nel 2001.<br />

Una lingua misteriosa e sconosciuta, come l’etrusco, ma non per Rocchi, che sostiene di avere trovato e interpretato 150 iscrizioni,<br />

‘contro le 23 riconosciute ufficialmente’ e di essere in grado di tradurre anche l’etrusco. Nel 1994 alcuni scienziati francesi<br />

dell’Institut Superieur d’Optique d’Orsay hanno ravvisato nei segni della Sindone vere e proprie parole, ma senza individuare la<br />

lingua dei piceni. "Io invece - racconta all’Ansa - ho riconosciuto delle scritte a spirale intorno al viso, che formano una decina di<br />

parole, alcune delle quali conosciute solo da me". Una specie di certificazione, scritta con inchiostro nero nel lenzuolo funebre<br />

sigillato: "Gesù Nazareno morto sta in questo (sepolcro), in quanto re dei Giudei".<br />

L’ipotesi che nell’antica Palestina, al tempo della crocifissione di Gesù, qualcuno parlasse il piceno non è affatto peregrina - sostiene<br />

lo studioso -: "la corte di Ponzio Pilato era composta di persone di origini sabine e picene".<br />

E Rocchi ha identificato l’antica lingua picena 'anche nell’epitaffio di Tito Muzio’, sempre di area palestinese. Dopo "La tarda<br />

lingua-grafia piceno-italica in area palestinese e in ambito cristologico", Rocchi, ex sindaco del minuscolo centro di Monsapietro<br />

Morico e docente presso l’Istituto Professionale per il Commercio a Santa Vittoria in Matenano in provincia di Fermo, nel cuore<br />

dei Monti Sibillini, ha pubblicato vari libri e ne ha altri in cantiere: il prossimo sarà dedicato ai Templari e al Santo Graal.<br />

pagina 12 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com


IN PRIMO PIANO<br />

SACRA SINDONE: IL PELLEGRINAGGIO DELL’AIRH<br />

Il pellegrinaggio a Torino per l'ostensione<br />

straordinaria della Sacra Sindone è per<br />

molti soci ed amici italiani e stranieri<br />

anche l'occasione per visitare i luoghi<br />

sacri di Torino e dei suoi Santi.<br />

Due visite sono particolarmente raccomandate.<br />

La prima per il Beato Pier Giorgio Frassati,<br />

di cui si festeggeranno il prossimo<br />

20 maggio i 20 anni dalla beatificazione.<br />

Una Cappella del Duomo, posta proprio<br />

sul percorso per arrivare alla Sacra Sindone,<br />

ospita le sue spoglie. Inoltre è stata<br />

allestita la mostra Conosci Pier Giorgio<br />

Frassati nei locali della chiesa di San<br />

Domenico, vicinissima al Duomo, che<br />

sarà aperta per tutta la durata dell'ostensione<br />

(ore 9-12.30 e 14.30-18.30; sabato e<br />

domenica 9-18.30). Negli<br />

stessi giorni e orari,<br />

sarà possibile visitare in<br />

San Domenico anche la<br />

mostra Universi dipinti.<br />

Affreschi sindonici en<br />

plein air sull'immagine<br />

della Sacra Sindone in<br />

Piemonte. Infine,<br />

c'è un'altra mostra sul<br />

Beato Frassati presso il<br />

Seminario maggiore, che<br />

ospiterà alcune migliaia<br />

di giovani per tutto il<br />

periodo dell'ostensione.<br />

La seconda visita particolarmente importante<br />

è quella al Museo della Sacra Sindone,<br />

collocato nella cripta della chiesa del<br />

L'anno filatelico del Sovrano Militare Ordine di Malta è iniziato con i tre valori (più<br />

un foglietto) dedicati all'Ostensione della Sacra Sindone (fino al 23 maggio a Torino)<br />

i cui soggetti sono ripresi dal quadro "Compianto sul Cristo morto" di Petrus Christus,<br />

conservato al Musée Royaux des Beaux-Arts di Bruxelles.<br />

In particolare, sul nominale da 1,40 € figura un particolare della Maddalena, sull'1,50<br />

€ un dettaglio della Madonna e sul valore da 2,20 € un particolare del Cristo.<br />

Il foglietto è invece costituito da due francobolli: sul 2,50 € è raffigurato un particolare<br />

del discepolo che sorregge i lembi della Sindone mentre sull'alto valore da 5,20<br />

€ un dettaglio del Cristo. Il costo totale della serie è di 12,80 €.<br />

SS. Sudario. Il museo nasce<br />

nel 1936, per ripercorrere le<br />

tappe della storia del lenzuolo<br />

in cui giacquero le spoglie di<br />

Gesù e delle ricerche scientifiche<br />

che hanno indagato sulla<br />

sua immagine, raccogliendo<br />

i reperti conservati dalla<br />

Confraternita del SS. Sudario.<br />

Il museo propone un'informazione<br />

completa sulle ricerche<br />

sindonologiche dal 1500 ad<br />

oggi, cogliendone gli aspetti<br />

storici, scientifici, devozionali<br />

ed artistici. Sono esposte le lastre ufficiali<br />

delle riprese fotografiche effettuate<br />

nel 1898 da Secondo Pia e quelle scattate<br />

nel 1931 da Giuseppe Enrie.<br />

Da esse presero il via tutte le indagini<br />

scientifiche successive, che sono documentate<br />

nel museo, culminate nella stupefacente<br />

immagine tridimensionale del<br />

volto dell'uomo della Sindone elaborata<br />

da Giovanni Tamburelli nel 1978. Ampio<br />

spazio è dedicato ad ulteriori studi: sul<br />

tessuto e sulla sua tessitura, sulle microtracce<br />

(pollini, sangue, aloe, mirra, aragonite),<br />

sulle indagini medico-legali, sulle<br />

impronte delle monete lasciate sul lenzuolo<br />

e sull'analisi iconografica. Una sezione<br />

particolare traccia la storia (quella<br />

ipotetica e quella certa) della Sacra Sindone<br />

e della sua venerazione, molto viva<br />

a Torino ed in Piemonte a partire dalla<br />

seconda metà del XV secolo, quando il<br />

lenzuolo divenne proprietà di Casa Savoia.<br />

Fulcro di tale venerazione, che si<br />

manifesta nelle periodiche pubbliche o-<br />

stensioni, ben documentate con molto<br />

materiale iconografico e numismatico, è<br />

proprio la Confraternita del SS. Sudario.<br />

Gen. Ennio Reggiani<br />

Presidente<br />

Delegazione <strong>Italia</strong>na Onlus<br />

Associazione Internazionale<br />

Regina Elena<br />

pagina 13 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com


IN PRIMO PIANO<br />

ARMENI: A 95 ANNI DAL PRIMO GENOCIDIO DEL XX SECOLO<br />

“I massacri perpetrati dalla Turchia<br />

durante la Prima Guerra Mondiale costituiscono<br />

crimini riconosciuti dall'O-<br />

NU come genocidio.<br />

La Turchia è obbligata a riconoscere<br />

tale genocidio e le sue conseguenze”.<br />

(Parlamento Europeo, 1987)<br />

Messaggio di S.E. Sig. Rouben Karapetian<br />

Ambasciatore della Repubblica d’Armenia in <strong>Italia</strong><br />

in occasione delle manifestazioni dedicate<br />

al 95° anniversario del Genocidio degli Armeni<br />

Signor Presidente,<br />

Cari amici,<br />

Apprezzo molto le manifestazioni organizzate a Napoli dedicate al 95-esimo anniversario<br />

del Genocidio degli Armeni perpetrato dall’Impero Ottomano nel 1915.<br />

In questi giorni l’intera umanità civile commemora il primo Genocidio del XX secolo.<br />

I crimini contro l’umanità non hanno limiti nel tempo per riconoscerli e condannarli.<br />

Oggi solo la Turchia non è pronta a riconciliarsi con il proprio passato e continua a<br />

negare e falsificare la storia. Quindi è importante che in ogni Stato, in ogni luogo<br />

venga onorata la memoria delle vittime innocenti.<br />

Permettetemi di ringraziarvi tutti e soprattutto l’Associazione Internazionale Regina<br />

Elena che a fianco del popolo armeno hanno voluto commemorare questo tragico<br />

evento.<br />

Rouben Karapetian<br />

in <strong>Italia</strong>, della Regione Campania e della<br />

Provincia, a Napoli, l’AIRH ha inaugurato<br />

la mostra Una<br />

tragedia senza parole<br />

(curata dall'armeno<br />

Gevorg Tovmasyan),<br />

allestita<br />

nei saloni della<br />

chiesa di S. Caterina<br />

a Chiaia, prima della<br />

S. Messa di suffragio<br />

per tutte le<br />

vittime del genocidio<br />

armeno dove<br />

aspetta la Risurrezione<br />

la Venerabile<br />

Martiri (Piazza<br />

dei Martiri), per la<br />

consueta deposizione<br />

di una corona d’alloro benedetta dal<br />

Cav. Padre Calogero Favata. E´ seguita la<br />

lettura della preghiera recitata dal Servo<br />

di Dio Giovanni Paolo II, al Memoriale di<br />

Tzitzernakaberd di Erevan, quando il<br />

defunto Pontefice si recò in Armenia il 26<br />

settembre 2001.<br />

La Corona d'alloro dell’Airh, deposta in Piazza dei Martiri<br />

Come ogni 24 aprile, dal 1985 l’AIRH<br />

commemora l’inizio del primo genocidio<br />

del XX secolo, quello subito dal popolo<br />

armeno dal 24 aprile 1915.<br />

Quest’anno, l’Associazione Internazionale<br />

Regina Elena Onlus ha organizzato<br />

numerose celebrazioni, petizioni e commemorazioni,<br />

in particolare in Francia ed<br />

in <strong>Italia</strong>. Con il patrocinio del Consiglio<br />

per la comunità armena di Roma, dell'Ambasciata<br />

della Repubblica d'Armenia<br />

Maria Clotilde di<br />

Borbone di Francia,<br />

Regina di<br />

Sardegna e terziaria<br />

francescana.<br />

Quindi si è formato<br />

un corteo, fino<br />

al Monumento ai<br />

Inaugurazione della mostra<br />

Desidero ringraziare per il cortese invito alla Mostra "Una tragedia che non ha parole"<br />

ed alla successiva Messa che si terrà il 24 aprile, per ricordare una pagina buia<br />

della storia contemporanea. A tal proposito sono spiacente di comunicare che non<br />

potrò partecipare alla significativa iniziativa. Con viva cordialità,<br />

Rosa Iervolino Russo<br />

Sindaco di Napoli<br />

La ragione di questa cerimonia annuale<br />

non è soltanto il desiderio di pregare per<br />

il milione e mezzo di vittime armene innocenti<br />

di quasi un secolo fa, ma anche<br />

una manifestazione di solidarietà per l’attuale<br />

comunità. Dopo una lunghissima<br />

attesa, ora gli Armeni ed i loro amici, tra i<br />

quali noi, aspettano che il Presidente degli<br />

USA mantenga integralmente nei fatti<br />

la sua dichiarazione del gennaio 2008,<br />

cioè la sua “ferma convinzione che il Genocidio<br />

degli Armeni non è né una allusione,<br />

né una opinione personale e nem-<br />

pagina 14 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com


IN PRIMO PIANO<br />

(Continua da pagina 14)<br />

meno un punto di vista ma piuttosto un<br />

fatto largamente documentato e sostenuto<br />

da inconfutabili dati storici”.<br />

Obama nell’autunno 2008 ha confermato<br />

il suo impegno a sostenere l’adozione<br />

della risoluzione sul Genocidio Armeno,<br />

affermando “come Presidente, riconoscerò<br />

il Genocidio Armeno”.<br />

Il 4 marzo 2010 la commissione della<br />

Camera dei rappresentanti ha approvato<br />

una risoluzione in cui il massacro degli<br />

armeni avvenuto durante l'impero ottomano<br />

viene definito un genocidio. Questo<br />

voto non solo ristabilisce un diritto ma<br />

aiuterà sicuramente la Turchia a comprendere<br />

meglio il proprio passato e sarà<br />

un grande sostegno alle forze democratiche<br />

ed all’opinione pubblica che sta scoprendo<br />

non senza fatica la verità storica<br />

riguardante il primo Genocidio del XX<br />

secolo. Anche se “non vincolante” questo<br />

riconoscimento degli USA dovrebbe dare<br />

un’accelerazione senza precedenti al processo<br />

di riconciliazione e dialogo tra la<br />

Turchia e l’Armenia, chiarire che negare<br />

questo crimine contro l’umanità non può<br />

essere più tollerato ed aiutare a placare le<br />

tensioni regionali a favore di una pace<br />

vera e duratura.<br />

Quest’anno il genocidio è stato riconosciuto<br />

dal Parlamento del Regno di Svezia.<br />

Aumenta così il doveroso sostegno<br />

europeo: Corte di Giustizia, Ginevra<br />

(1981), Parlamento di Cipro (1982, 1983,<br />

1990, 1995), Parlamento Europeo (1987,<br />

2000), Corte di Giustizia, Parigi (1995),<br />

Duma della Federazione Russa (1995),<br />

Parlamento di Bulgaria (1995), Parlamento<br />

di Grecia (1996), Lega dei Diritti dell’Uomo,<br />

Parigi (1998), Senato del Regno<br />

del Belgio (1998), Assemblea Nazionale<br />

Francia (1998, 2000), Consiglio dell’Assemblea<br />

Parlamento Europeo (1998, 200-<br />

1), Senato di Francia (2000), Vaticano<br />

(2000, 2001), Camera dei Deputati d’<strong>Italia</strong><br />

(2000), Legge Francese (2001), Parlamento<br />

Europeo (2002), Consiglio Nazionale<br />

della Svizzera (2003), Parlamento<br />

della Slovacchia (2004), Parlamento della<br />

Polonia (2005), Risoluzione Parlamento<br />

Europeo (2005), Parlamento della Germania<br />

(2005) ed Assemblea della Lituania<br />

(2005).<br />

“Il governo turco si è reso colpevole di<br />

un massacro la cui atrocità eguaglia e<br />

supera qualsiasi altro che la storia abbia<br />

mai registrato”.<br />

Georges Clémenceau,<br />

Primo Ministro di Francia<br />

A Erevan, il 24 aprile è sfilato un lungo<br />

corteo con decine di migliaia di partecipanti<br />

uniti per ricordare il genocidio degli<br />

armeni iniziato nel 1915 e continuato negli<br />

anni seguenti, al tramonto dell’Impero<br />

ottomano. In prima fila c’era il capo dello<br />

Stato, che ha sottolineato il grande valore<br />

simbolico di un riconoscimento ufficiale<br />

di questo drammatico episodio della storia<br />

armena da parte di tutta la comunità<br />

internazionale del genocidio.<br />

Un primo segnale di cambiamento è arrivato<br />

da Istanbul dove un gruppo di turchi<br />

ha ricordato i massacri del passato, che<br />

secondo gli storici portarono alla morte di<br />

circa un milione e mezzo di armeni. Un<br />

segno importante perché anche nel recente<br />

passato intellettuali, storici, attivisti<br />

impegnati nel campo dei diritti umani<br />

avevano pagato la loro presa di posizione<br />

in favore degli armeni. Nel suo intervento<br />

Barack Obama non ha usato la parola<br />

“genocidio”, che l’anno scorso aveva provocato<br />

la dura reazione del governo di<br />

Ankara, ma ha detto che è stato una delle<br />

peggiori atrocità commesse nel Novecento,<br />

un “momento oscuro” della storia.<br />

Per evitare che ciò si ripeta sarebbe quindi<br />

utile una seria e sincera riflessione storica<br />

su questi eventi, come previsto nell’-<br />

accordo tra Armenia e Turchia, che il<br />

governo di Erevan ha deciso di congelare<br />

in attesa di vedere più chiare e decise posizioni<br />

da parte turca.<br />

Vedremo se Armenia e Turchia seguiranno<br />

Russia e Polonia a Katyn, un riavvicinamento<br />

difficile ma diverso di quello fra<br />

Erevan e Ankara.<br />

Discorso commemorativo per il genocidio del popolo Armeno<br />

Sono sinceramente rammaricato per non essere personalmente presente in questa<br />

importante giornata della memoria e del ricordo di quanto accaduto sin dal lontano<br />

anno 1915 che ha visto il popolo armeno perseguitato e miseramente decimato<br />

Nonostante ciò è per me un privilegio poter lasciare almeno il segno della mia presenza<br />

e della presenza del Comune di Napoli che rappresento in una giornata dedicata<br />

alla memoria dello scempio umano che rappresenta un triste esempio di soppressione<br />

delle minoranze etnico - religiose. Raccontare cosa accadde non è certamente<br />

mio compito, ne è mia intenzione sostituirmi alla voce di storici ed esperti che si<br />

sono avvicendati nello studio e nel racconto dello sterminio armeno.<br />

Sono invece a ricordare quanto la presenza delle Istituzioni, che si sono espresse<br />

attraverso il riconoscimento di una Giornata alla Memoria del genocidio Armeno, sia<br />

di fondamentale importanza affinché nessuno dimentichi le atrocità commesse all'inizio<br />

del scorso secolo e che ha tristemente annunciato le guerre e gli stermini che<br />

sarebbero avvenuti poco dopo. Una data importante per tutti è infatti l’anno 2000,<br />

l’anno in cui Istituzioni come la Comunità Europea, il Vaticano ed il parlamento<br />

italiano hanno voluto riconoscere il genocidio del popolo armeno seppur solo dopo<br />

ottantacinque anni dagli accadimenti del 1915.<br />

Anche il Comune di Napoli, dunque, vuole partecipare a questa commemorazione e<br />

si unisce al dolore di tante persone che persero la vita, nella profonda speranza che<br />

questo possa servire a non far cadere nell'oblio un pezzo di storia buia ed oscura dell’umanità.<br />

Non basta, comunque, fermarsi qui, alle semplici commemorazioni: è<br />

necessario contrastare quei poteri che ancor oggi per ignobili motivi vogliono nascondere<br />

o negano lo sterminio di milioni di persone: resta indispensabile una maggiore<br />

responsabilizzazione. Oggi, sono a rappresentare, con questa mia nota, il Comune<br />

di Napoli, da sempre pronto a sostenere i diritti dei più deboli, e di quanti non<br />

vogliono dimenticare evitando, così, il perpetuarsi di altri scempi umani.<br />

Proprio le cause politico - religiose dello sterminio armeno dovrebbero spingere a<br />

riflettere sulla stupidità e l'ambizione degli uomini che, in nome di idee di indipendenza<br />

nazionale e di purezza razziale, troppe volte ignorano i limiti del vivere civile<br />

e della pacifica convivenza tra i popoli.<br />

Ringrazio, dunque, l'Associazione Regina Elena e il Cavaliere Rodolfo Armenio per<br />

avermi dato parola in questo giorno della memoria, sono, infatti, fermamente convinto<br />

che resti necessaria una continua azione di informazione su ciò che accadde per<br />

rendere giustizia a quanti persero la vita ed a tutti coloro che seppur più fortunati<br />

perché riusciti a sfuggire alla morte, furono costretti ad abbandonare la propria casa<br />

e il proprio paese.<br />

Diego Guida - Assessore alla Memoria della Città<br />

pagina 15 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com


IN PRIMO PIANO<br />

BACOLI: IL PRINCIPE SERGIO DI JUGOSLAVIA PER UN BEL RESTAURO<br />

Tra le tante bellezze<br />

che vi si conservavano<br />

vi erano affreschi ed<br />

arredi oltre alla memoria<br />

documentata dal<br />

ritrovamento di numerosi<br />

frammenti di “riggiole<br />

napoletane” appartenute<br />

all’antico<br />

pavimento e decorate<br />

in celestino con motivi<br />

floreali gialli, bianchi e<br />

bruno rosso.<br />

Alcuni frammenti recano ancora ben visibile<br />

il bollo con la scritta “Giustiniani”<br />

un’antica e prestigiosa fabbrica di maioliche<br />

già molto attiva in Napoli alla fine<br />

del Settecento. Il recente ed impegnativo<br />

restauro ha riportato all’antico splendore<br />

l’intero complesso comprendente oltre<br />

alla Casina anche altri edifici collegati da<br />

un ampio parco.<br />

A testimonianza dell’intervento, lunedì 8<br />

marzo vi si è tenuta la presentazione del<br />

volume Fusaro, il restauro del complesso<br />

borbonico curata dagli autori Giovanni<br />

E’ tornata allo splendore la Casina Vanvitelliana,<br />

riserva di caccia dei Borbone.<br />

Nel 1752 Re Ferdinando IV l'adibì a casino<br />

di caccia e pesca, e affidò a Carlo<br />

Vanvitelli la realizzazione su un isolotto<br />

naturale del lago. Fu decorato dal famoso<br />

pittore di corte tedesco Philipp Jacob Hackert<br />

con i dipinti delle Quattro stagioni<br />

che abbellivano l’ambiente centrale del<br />

piano superiore. Completato nel 1782,<br />

diventò il Casino Reale di caccia sul lago<br />

Fusaro. Negli anni ha accolto ospiti illustri,<br />

come i compositori Mozart e Rossini.<br />

Tipica struttura architettonica settecentesca,<br />

in stile rococò, è accompagnata da<br />

una costruzione del 1817 in stile neoclassico<br />

chiamata Ostrichina (in passato erano<br />

collegate a questo fabbricato le ceste<br />

con le ostriche, coltivate nel lago).<br />

E’ stato anche ben restaurato il bellissimo<br />

giardino storico che fa da contorno.<br />

Barrella, Gian Carlo Garzoni,<br />

Guido Gullo, Savin o<br />

Mastrullo, Maria Teresa<br />

Minervini, Cosimo Tarì<br />

(Giannini editore).<br />

I lavori sono stati diretti dalla<br />

Soprintendeza BAPSAE<br />

di Napoli e provincia. Dopo<br />

decenni di abbandono torna<br />

fruibile al mondo del turismo<br />

e della cultura uno dei<br />

più bei gioielli del regno<br />

borbonico.<br />

Il Consigliere Provinciale<br />

Tommaso ha sottolineato<br />

l'importanza di recuperare<br />

opere monumentali e ambientali<br />

che rendono i Campi<br />

Flegrei unici nel loro genere.<br />

pagina 16 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com


IN PRIMO PIANO<br />

FUSARO: TORNATA ALLO SPLENDORE LA CASCINA VANVITELLIANA<br />

Vari gli interventi della giornata: Soprintendente<br />

Gizzi, Arch. Tarì, Arch. Minervini<br />

e S.A..R il Principe Sergio di Jugoslavia,<br />

che ha conferito il “Premio Internazionale<br />

del Patrimonio” dell'Associazione<br />

Internazionale Regina Elena al Soprintendente<br />

Stefano Gizzi, per l'impregno<br />

profuso. L’anno scorso l’ambito premio<br />

era stato conferito in Savoia.<br />

Alla cerimonia coordinata da Franco<br />

Mancusi sono intervenuti oltre agli autori,<br />

il Soprintendente di Napoli Arch. Stefano<br />

Gizzi, il Progettista e direttore dei lavori<br />

Arch. Cosimo Tarì della Soprintendenza<br />

ai Beni Architettonici e Paesaggistici per<br />

Napoli e Provincia, e S.A.R. il Principe<br />

Sergio di Jugoslavia nella veste di Presidente<br />

dell’Associazione Internazionale<br />

Regina Elena, benemerito sodalizio presente<br />

in 56 Paesi che festeggia quest’anno<br />

i suoi 25 anni di fondazione.<br />

La bellissima manifestazione ha visto la<br />

partecipazione di numerose autorità e<br />

delle imprese edili ed artigianali che hanno<br />

eseguito i lavori di restauro, di numerosi<br />

giornalisti della Rai, di Rai International,<br />

delle televisioni regionali, della<br />

radio e dei giornali, oltre a trecento persone<br />

che hanno avuto modo di visitare il<br />

sito ed apprezzare quanto è stato fatto.<br />

S.A.R. il Principe Carlo di Borbone delle<br />

Due Sicilie, Duca di Castro, ha inviato un<br />

messaggio riprodotto nel catalogo.<br />

Il lavoro è stato eseguito a mano, i mattoni<br />

foggiati, rifiniti e poi cotti ad una temperatura<br />

di 1080° in appositi forni, sono<br />

stati successivamente smaltati per aspersione<br />

con uno smalto celestino e decorati<br />

con l’aiuto di stampini realizzati in plastica<br />

(anticamente si usava la carta paglia)<br />

montati su un telaio di legno; attraverso<br />

una regolare spennellatura sono state dipinte<br />

le parti principali del disegno, mentre<br />

i particolari ed i contorni sono stati<br />

dipinti a mano libera. I mattoni decorati<br />

sono stati poi alloggiati in speciali moduli<br />

refrattari per la seconda cottura ad una<br />

temperatura di 970°. Solo alla fine del<br />

lavoro è stato possibile rendersi conto<br />

della riuscita e dell’accostamento alle<br />

tonalità originarie, in quanto i colori ottenuti<br />

con miscele varie cambiano notevolmente<br />

dopo la cottura.<br />

I media hanno dato ampio rilievo al restauro<br />

ed alla manifestazione, in particolare<br />

la Rai ed il quotidiano Il Mattino che<br />

ha dedicato una pagina all’evento.<br />

Il Parco Vanvitelliano del Fusaro è gestito<br />

dal Centro Ittico Campano ed è visitabile<br />

dal lunedì al sabato (ore 16-19) e la<br />

domenica (ore 11-13 e 16-19).<br />

pagina 17 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com


IN PRIMO PIANO<br />

“POESIA VISIVA” DI BICE GARZONI IN MOSTRA AL FUSARO<br />

Il 7 e l’8 marzo, nella Casina Vanvitelliana<br />

del Fusaro, recentemente restaurata, si<br />

è svolta l’ultima mostra di Bice Garzoni,<br />

inaugurata da S.A.R. il Principe Sergio di<br />

Jugoslavia, Presidente Internazionale<br />

dell’AIRH.<br />

Dopo una entusiasmante esperienza come<br />

gallerista quest’artista napoletana ha iniziato<br />

una propria produzione artistica.<br />

Il suo interesse per la poesia, la letteratura,<br />

la grafia e le arti visive, l'hanno portata<br />

a mescolare i vari generi sovrapponendo<br />

e/o inserendo le proprie poesie ad immagini,<br />

foto e collage.<br />

La poesia visiva nasce dallo scontro fertile<br />

della grafica con la parola condensata<br />

nella forma poetica. Il segno grafico catalizza<br />

la lettura altrimenti disattenta.<br />

Le sue creazioni vi-sive reinventano i<br />

temi iconografici della tradizione napoletana<br />

in serie e sequenze grafiche di profonda<br />

e non banale semplicità: poesie da<br />

guardare e quadri da leggere. La mostra è<br />

stata la prima allestita nella restaurata<br />

Casina settecentesca del complete borbonico<br />

ed è stata visitata ed apprezzata da<br />

numerose autorità, personalità ed artisti e<br />

da un folto pubblico.<br />

Sotto a destra l’artista accoglie l’Arch.<br />

Stefano Gizzi, Soprintendente ai beni<br />

architettonici, paesaggistici, storici, artistici<br />

ed etnoantropologici per Napoli e<br />

provincia.<br />

Sotto a sinistra: Bice e S.A.R. il Principe<br />

Sergio di Jugoslavia, con membri del<br />

Comitato per la tutela del patrimonio e<br />

delle tradizioni napoletane<br />

dell’Associazione Internazionale<br />

Regina Elena presieduto<br />

dall’Arch. Gian<br />

Carlo Garzoni ed il Cav.<br />

Paolo Facelli, Fiduciario di<br />

Cuneo dell’AIRH Onlus,<br />

venuto appositamente.<br />

pagina 18 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com


ORDINI<br />

L’ORDINE DI SANTO STEFANO PAPA E MARTIRE - IV<br />

Quando, con motuproprio del 20 gennaio<br />

del 1750, si decise la soppressione della<br />

squadra delle galere stefaniane, si provvide,<br />

di lì a pochi mesi, anche a promulgare<br />

un nuovo regolamento per il servizio militare<br />

per mare dei Cavalieri dell'Ordine.<br />

Il tirocinio venne eseguito sui tre vascelli<br />

a vela che sostituirono le galere, sotto il<br />

comando di abili comandanti, non Cavalieri<br />

più anziani stavolta, ma ufficiali inglesi<br />

pratici delle nuove imbarcazioni.<br />

Gli stefaniani infatti non avevano sufficienti<br />

conoscenze tecniche per poter ricoprire<br />

incarichi gerarchicamente rilevanti a<br />

bordo e si riducevano ad un ruolo subordinato,<br />

riservando a John F.E. Acton il<br />

titolo di comandante, nominando Lutton e<br />

Wäller come secondo e terzo capitano,<br />

mentre per i luogotenenti vennero reclutate<br />

guardie marine francesi e inglesi.<br />

Ai carovanisti si riservava, tutt’al più, il<br />

ruolo di aiutanti del capitano o del comandante<br />

di vascello ed il loro salario fu<br />

il più basso tra tutti quelli degli ufficiali<br />

superiori.<br />

Tra le disposizioni più significative vi era<br />

l’obbligo per tutti i carovanisti, il cui numero<br />

era lasciato di volta in volta a discrezione<br />

del Granduca e Gran Maestro,<br />

ad assistere a speciali corsi di nautica ed<br />

idrografia, impartiti da istruttori a bordo<br />

assunti a spese del Sovrano, e a lezioni<br />

pratiche impartite dai cannonieri e dagli<br />

ufficiali della guarnigione. In tal modo si<br />

sperava, nel giro di alcuni anni, di formare<br />

un certo numero di soggetti con conoscenze<br />

tecniche sufficienti a poter condurre<br />

e capitanare quei vascelli.<br />

Particolare attenzione era riservata alle<br />

misure disciplinari tese ad assicurare che<br />

gli stefaniani portassero il dovuto rispetto<br />

al capitano ed agli altri ufficiali, nel timore<br />

che l’estrema eterogeneità degli equipaggi<br />

fosse causa di conflitti e pericolose<br />

competizioni.<br />

Nel giugno si provvide alla pubblicazione<br />

di una serie di regolamenti<br />

generali per assicurare il<br />

miglior servizio a bordo.<br />

Ci si soffermi, in particolare, sulle<br />

istruzioni impartite al primo capitano<br />

di vascello ed ai carovanisti.<br />

Oltre a dichiararne esplicitamente<br />

l’impegno alla sicurezza delle<br />

coste marittime del granducato ed<br />

alla difesa dai pirati, si davano<br />

indicazioni precise quanto a quella<br />

specifica spedizione.<br />

Il primo capitano di ciascun vascello<br />

sarebbe stato uno stefaniano, però,<br />

qualora non se ne fossero trovati di abbastanza<br />

abili o edotti di nautica, gli si sarebbe<br />

affiancato un capitano di nave, dal<br />

quale, di fatto, sarebbe rimasto dipendente.<br />

Pur restando al Cavaliere tutti i primi o-<br />

nori, tanto a bordo che a terra, sarebbe<br />

stato l’altro capitano a regolare e disporre<br />

riguardo a «la navigazione, la manovra, la<br />

partenza e generalmente tutte le cose riguardanti<br />

il servizio», insomma si dotava<br />

quest’ultimo di ogni autorità di comando,<br />

sia sull’equipaggio che sulla guarnigione,<br />

dal momento della partenza fino a quello<br />

del successivo ormeggio.<br />

Le iniziative per incrementare le conoscenze<br />

dei membri della Religione in ambito<br />

marittimo e permetterne l’aggiornamento<br />

si susseguirono, nel tentativo di<br />

conciliare l’esigenza della formazione di<br />

nuovi quadri per la marina toscana con la<br />

sopravvivenza dell’Ordine cavalleresco.<br />

Di fatto però, col passare degli anni, erano<br />

sempre meno i Cavalieri disposti a<br />

sottoporsi al servizio nautico attivo e la<br />

loro motivazione lasciava davvero molto<br />

a desiderare.<br />

Così, nel luglio del 1765, oltre a sanzionare<br />

l'obbligo per tutti i Cavalieri militi<br />

per giustizia di effettuare il tirocinio della<br />

PRINCIPI E GRAN MAESTRI<br />

Si è svolta nel Palazzo Magistrale del Sovrano Militare Ordine di Malta a Roma<br />

la visita di S.A.R. il Principe Carlo di Borbone delle Due Sicilie, Duca di Castro,<br />

accompagnato dalle più alte cariche dell’-<br />

Ordine Costantiniano, che ha decorato<br />

dell’Insigne Real Ordine di San Gennaro<br />

e del Collare del Sacro Militare Ordine<br />

Costantiniano di S. Giorgio il 79° Principe<br />

e Gran Maestro S.A.E. Fra’ Matthew<br />

Festing, alla presenza dell’intero Sovrano<br />

Consiglio dell’Ordine di Malta.<br />

Bandiera delle galee della flotta stefaniana<br />

Carovana sulle navi granducali da guerra,<br />

si istituì un più moderno corpo di tecnici<br />

navigatori, quello delle Guardie marine,<br />

il cui regolamento venne emanato nell'anno<br />

successivo. Si trattava di selezionare<br />

una decina di giovani abili e intenzionati<br />

a dedicarsi all'arte nautica, rampolli di<br />

nobili famiglie da indirizzare alla carriera<br />

di ufficiali delle navi della Marina militare<br />

granducale.<br />

I prescelti si sarebbero imbarcati agli ordini<br />

del comandante e si sarebbero dedicati<br />

quotidianamente allo studio di pilotaggio,<br />

idrografia, nautica di altura e matematiche<br />

nautiche, all'esercizio delle<br />

armi e del cannone, alla manovra delle<br />

vele e all'apprendimento della lingua francese<br />

ed inglese, indispensabili per poter<br />

interagire con ciurme e marinai provenienti<br />

da altre parti d'Europa.<br />

Tali attività dovevano essere approfondite<br />

anche a terra, durante i mesi invernali,<br />

dedicandosi allo studio delle fortificazioni<br />

e delle scienze tattiche.<br />

I giovani più meritevoli avrebbero potuto<br />

aspirare al manto stefaniano o ad assurgere<br />

al rango di ufficiale di mare.<br />

L'istituzione non riscosse troppo successo,<br />

anzi, dal momento della sua creazione<br />

al settembre 1818 si contarono solo 30<br />

guardie marine.<br />

pagina 19 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com


ORDINI<br />

SACRO MILITARE ORDINE DI SANTO STEFANO PAPA E MARTIRE<br />

Ricorrenza annuale della Fondazione e Consacrazione del Sacro Militare Ordine<br />

di Santo Stefano Papa e Martire. Firenze, Basilica di San Lorenzo, 13 marzo 2010<br />

Il 15 marzo 1562 Cosimo I de’ Medici,<br />

Granduca di Toscana, ricevette solennemente<br />

dalle mani del Nunzio Pontificio<br />

Mons. l’Arcivescovo Comaro, in nome di<br />

Sua Santità il Sommo Pontefice Pio IV,<br />

l’abito di Gran Maestro dell’Ordine di S.<br />

Stefano Papa e Martire.<br />

Sabato 13 marzo, nella ricorrenza della<br />

fondazione e della consacrazione del Sacro<br />

Militare Ordine, è stata tenuta, come<br />

di consueto, una cerimonia religiosa nella<br />

Insigne Basilica di S. Lorenzo a Firenze,<br />

chiesa di riferimento dell’Ordine in Firenze,<br />

gentilmente messa a disposizione dal<br />

Priore Mitrato Mons. Angelo Livi, Cavaliere<br />

Sacerdote dell’Ordine. La Santa<br />

Messa è stata celebrata alle ore 11,30 nella<br />

Cappella del Santissimo (presso la<br />

Tomba della Granduchessa Marianna<br />

Carolina di Sassonia, moglie<br />

del Granduca Leopoldo<br />

II). Al termine, sono<br />

state recitate le preghiere<br />

del Cavaliere di Santo<br />

Stefano ed a Maria, Madre<br />

dell’Unità, dinanzi all’icona<br />

fatta appositamente<br />

realizzare dall’Ordine.<br />

Prima della celebrazione<br />

eucaristica, i Cavalieri si<br />

sono radunati nella cappella<br />

del Capitolo, sita nel<br />

chiostro, dove hanno indossato<br />

i manti da chiesa,<br />

per poi procedere in corteo processionale.<br />

Il sacro rito è stato officiato dal Cappellano<br />

Maggiore e Cavaliere Sacerdote di<br />

Gran Croce dell’Ordine, Mons. Giovanni<br />

Scarabelli.<br />

In rappresentanza del Gran Maestro,<br />

S.A.I.e R. l’Arciduca Sigismondo di A-<br />

sburgo-Lorena, Granduca Titolare di Toscana,<br />

che non è potuto intervenire per<br />

precedenti impegni inderogabili di carattere<br />

familiare, è intervenuto S.A.I. e R.<br />

l’Arciduca Martino di Asburgo Este, figlio<br />

dell’Arciduca Roberto e di S.A.R. la<br />

Principessa Margherita di Savoia-Aosta.<br />

Ricordiamo che l’Arciduca Roberto è uno<br />

dei figli dell’Imperatore Carlo I d’Austria,<br />

Re d’Ungheria.<br />

Alla cerimonia erano presenti il Gran<br />

Cancelliere, Conte Neri Capponi, il Gran<br />

Tesoriere, Marchese<br />

Vittorio Pancrazi, il<br />

Vice Cancelliere e Gran<br />

Conservatore, Marchese<br />

Don Domenico Serlupi<br />

Crescenzi Ottoboni, il<br />

Principe Don Filippo<br />

Corsini, il Marchese<br />

Clemente Zileri dal<br />

Verme, il Marchese<br />

Giuseppe d’Ayala Valva,<br />

il Nobile Francesco<br />

dei Marchesi d’Ayala<br />

Valva, il Nobile Francesco<br />

Carlo Griccioli della<br />

S.A.I. e R. Sigismondo d’Asburgo Lorena<br />

Granduca titolare di Toscana<br />

Gran Maestro dell’Ordine<br />

Grigia, il Marchese Niccolò Ridolfi, il<br />

Conte Agostino Agostini Venerosi della<br />

Seta ed altri nobili Cavalieri.<br />

Alla cerimonia è successivamente seguita<br />

una colazione al Circolo dell’Unione a<br />

Firenze, presieduta da S.A.I. e R. l’Arciduca<br />

Martino.<br />

19 MARZO: CERIMONIA DELL’ORDINE DI SAN GIUSEPPE<br />

Venerdì 19 marzo 2010 alle ore 11.30, in occasione della Festa di San Giuseppe, è stata concelebrata<br />

dal Cappellano Cav. Padre Carlo Guarnieri e dal Cav. Mons. Alberto Vallini, assistiti da altri sacerdoti,<br />

una solenne S. Messa nella Chiesa Parrocchiale di San Giuseppe in Firenze, tradizionalmente chiesa<br />

di riferimento dell’Ordine del Merito sotto il titolo di San Giuseppe, di collazione dell’Imperiale e<br />

Reale Casa Granducale di Toscana.<br />

Insieme a numerosi cavalieri erano presenti, sistemati negli scranni del coro, il Cav. Gr. Cr. M.se Vittorio<br />

Pancrazi, Gran Cancelliere, in rappresentanza del Gran Maestro S.A.I.R l’Arciduca Sigismondo<br />

d’Asburgo Lorena, e il Vice Cancelliere Cav. Gr. Cr. M.se Don Domenico Serlupi Crescenzi Ottoboni.<br />

Notati, fra gli altri cavalieri, il Comm. Maurizio Bettoja, il Comm. Conte Luigi Guelfi Camajani, il<br />

Cav. Prof. Luigi Borgia, il Cav. Nob. Urbano Alli Maccarani Palazzuoli Bevilacqua di Colle, l’Ambasciatore<br />

d’<strong>Italia</strong> in Guatemala Cav. Dr. Mainardo Benardelli, il Cav. Prof. Marco Gemignani, il Cav.<br />

Avv. Alfonso Marini Dettina, il Cav. Prof. Vittorio Parlato, il Comm. Dr. Marco Matteucci, Archivista<br />

dell’Ordine, il Cav. Dr. Franco Biagini, il pittore Cav. Prof. Sergio Nardoni e il Cav. Dr. Massimiliano<br />

Pescini. Successivamente, i cavalieri si sono ritrovati per una colazione presso il Plaza Hotel Lucchesi.<br />

Dopo la colazione, il Prof. Vittorio Parlato, già ordinario di diritto ecclesiastico nell’Università di Urbino, ha intrattenuto i presenti<br />

con una conversazione sull’attività riformatrice del Granduca Pietro Leopoldo, che è stata seguita con molto interesse.<br />

Infine è stata distribuita una nota della Dott.ssa dama Eva Gregorovicova, Vice Direttore del Dipartimento Archivi Privati dell’-<br />

Archivio Nazionale di Praga, sull’Ordine di San Giuseppe ed in particolare in merito agli ultimi ritrovamenti archivistici sulla sua<br />

fondazione.<br />

pagina 20 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com


ORDINI<br />

ORDINI CAVALLERESCHI ED ORDINI CAVALLERESCHI DI MERITO<br />

Alberto Casirati<br />

Nonostante la distinzione sia praticata da<br />

secoli, si fa ancora molta confusione, specialmente<br />

fra i meno esperti, fra Ordini<br />

Cavallereschi ed Ordini Cavallereschi di<br />

merito. Una confusione non solo di carattere<br />

terminologico, bensì di sostanza, come<br />

avremo modo di vedere.<br />

E’ però necessaria una premessa.<br />

A differenza di chi persegue evidentemente<br />

altri scopi, non tenteremo di piegare<br />

la realtà alle nostre convinzioni; ci limiteremo<br />

ad osservarla, con buon senso,<br />

allo scopo di fare un po’ di chiarezza, a<br />

beneficio dei non “addetti ai lavori”, secondo<br />

lo spirito di servizio di un’utile e<br />

corretta attività informativa e culturale.<br />

E’ noto che il fenomeno degli Ordini cavallereschi<br />

s’inserisce a pieno titolo nella<br />

tradizione degli Ordini religioso-militari<br />

nati in Terra Santa del XII secolo.<br />

Realtà del tutto nuove per quei tempi,<br />

questi sodalizi d’origine laica associarono<br />

il desiderio d’una vita monastica alle necessità<br />

di proteggere e di curare i pellegrini<br />

cristiani che si recavano a visitare i<br />

luoghi della vita di Cristo, infestati dalla<br />

minaccia islamica.<br />

Definiti teologicamente nel loro operato,<br />

con il suo De laude novae militiae, da un<br />

grande Santo e dottore della Chiesa, S.<br />

Benedetto di Chiaravalle, questi Ordini,<br />

successivamente riconosciuti dal Papa,<br />

incarnarono l’ideale della cavalleria cristiana<br />

ed affiancarono ad una brillante e<br />

valorosa operatività militare una generosa<br />

attività caritatevole. Si accedeva all’Ordine<br />

per contribuire al raggiungimento dei<br />

suoi scopi, passando dalla vita mondana a<br />

quella monastica.<br />

Sulla scia di queste esperienze, e del fascino<br />

sempre crescente esercitato dalla<br />

figura del cavaliere cristiano, in Europa<br />

furono fondati altri Ordini cavallereschi.<br />

Alcuni con scopi del tutto simili a quelli<br />

degli Ordini precedenti (basti pensare, ad<br />

esempio e per limitarsi alla storia italiana,<br />

al Sacro Militare Ordine di Santo Stefano<br />

Papa e Martire ed alla Sacra Religione ed<br />

Ordine Militare dei SS. Maurizio e Lazzaro),<br />

altri con finalità per così dire politiche<br />

o, meglio, istituzionali.<br />

Relativamente a questi ultimi, entrare a<br />

far parte dell’Ordine non significava cambiare<br />

vita per votarsi ad un’attività di servizio,<br />

bensì assurgere<br />

ad uno<br />

status sociale<br />

elevato, qualche<br />

volta nobilitante e<br />

quasi sempre<br />

legato alla figura<br />

di un Sovrano.<br />

Nacquero così gli<br />

Ordini cavallereschi<br />

di merito,<br />

che già nel XIV<br />

Sacro Militare<br />

Ordine di S. Stefano<br />

Papa e Martire<br />

Ordine dei SS.<br />

Maurizio<br />

e Lazzaro<br />

secolo venivano<br />

concessi allo scopo<br />

di ricompensare<br />

eminenti servigi<br />

o di evitare contese,<br />

perché appartenere<br />

all’Ordine<br />

significava, sul<br />

proprio onore, assicurare<br />

lealtà nei<br />

rapporti con i propri<br />

confratelli.<br />

Da allora, gli Ordini<br />

cavallereschi<br />

di merito hanno<br />

conosciuto uno s-<br />

viluppo rigoglioso.<br />

Ogni Stato europeo<br />

dispone dei propri,<br />

che vengono concessi<br />

allo scopo di ricompensare benemerenze<br />

particolari, sia militari sia civili.<br />

E’ illuminante, a questo proposito, il preambolo<br />

allo Statuto dell’Ordine Civile di<br />

Savoia, istituito da Re Carlo Alberto il 29<br />

ottobre 1931:<br />

CARLO ALBERTO<br />

per Grazia di Dio Re di Sardegna,<br />

di Cipro e di Gerusalemme,<br />

Duca di Savoia, di Genova, ecc.<br />

Principe di Piemonte, ecc. ecc. ecc.<br />

L'esperienza degli antichi tempi confermata<br />

da quella della moderna età ha dimostrato<br />

in maniera indubitata che le<br />

ricompense speciali stabilite per le diverse<br />

specie di merito e distribuite con giustizia<br />

imparziale, contribuiscono potentemente,<br />

col mezzo dell'emulazione che<br />

eccitano, alla gloria e prosperità degli<br />

Ordine Civile<br />

di Savoia<br />

Stati, indirizzando verso tutto ciò che è<br />

utile, bello e grande, ogni maniera di<br />

virtù e di talenti.<br />

Il Re Vittorio Emanuele predecessore<br />

Nostro di gloriosa rimembranza istituì<br />

così nell'anno 1815 l'Ordine Militare di<br />

Savoia per segnalare con onorevole guiderdone<br />

il merito luminoso acquistato<br />

nella carriera dell'arme. Noi abbiamo<br />

divisato di compiere e perfezionare l'opera<br />

di lui privilegiando con contrassegni<br />

d'onore quelli i quali dedicatisi ad altre<br />

professioni non meno utili di quella delle<br />

armi, sono diventati con profondi e lunghi<br />

studi l'ornamento del genere umano, ovvero<br />

hanno, con le dotte loro fatiche giovato<br />

grandemente al comun bene.<br />

La nostra intenzione si è che le ricompense<br />

da noi stabilite per onorare il merito<br />

civile non sieno concedute che dopo una<br />

disamina rigorosa delle ragioni degli<br />

aspiranti.<br />

A tal uopo Noi abbiamo determinato di<br />

commettere questo esame alle persone<br />

istesse che trovansi più impegnate a conservare<br />

l'istituzione in tutto il suo splendore.<br />

Le divise dell'Ordine novello conseguiranno<br />

così quella considerazione maggiore<br />

che aver deggiono, venendo solamente<br />

portate da<br />

uomini di merito riconosciuto,<br />

irreprensibili<br />

nella condotta e<br />

nei loro principii e<br />

commendati per devozione<br />

alla Nostra<br />

persona e per lo zelo<br />

che manifestano nell'obbedienza<br />

alle<br />

leggi.<br />

Quindi è che in vigore<br />

delle presenti di<br />

Nostra certa scienza<br />

ed autorità sovrana,<br />

avuto il parere del<br />

Nostro Consiglio,<br />

Noi abbiamo stabilito<br />

ed ordinato quanto<br />

segue:<br />

ART. 1<br />

È creato, instituito e fondato da Noi in<br />

perpetuo un Ordine Civile di Savoia (…<br />

omissis…)<br />

Ecco dunque che un Ordine cavalleresco<br />

(poiché conferisce agli insigniti il diritto<br />

(Continua a pagina 22)<br />

pagina 21 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com


ORDINI<br />

(Continua da pagina 21)<br />

Ordine Equestre del<br />

Santo Sepolcro<br />

di Gerusalemme<br />

d’essere riconosciuti e di qualificarsi come<br />

Cavalieri) viene creato allo scopo di<br />

spronare le persone di migliori qualità al<br />

raggiungimento di grandi risultati, utili<br />

alla collettività. L’ammissione all’Ordine<br />

costituisce una ricompensa e presuppone<br />

lo svolgimento d’attività eccellenti, ovviamente<br />

del tutto slegate dalle finalità<br />

del sodalizio. A titolo d’esempio, ricordiamo<br />

che furono ammessi all’Ordine i<br />

premi Nobel Giosuè Carducci e Guglielmo<br />

Marconi.<br />

Quanto a finalità e filosofia, e con le inevitabili<br />

differenze<br />

non fondamentali,<br />

sono<br />

del tutto<br />

simili all’Ordine<br />

Civile di<br />

Savoia l’Ordine<br />

al Merito<br />

della Repubblica<br />

<strong>Italia</strong>na,<br />

l’Ordine<br />

della Legion<br />

d’Onore<br />

francese e,<br />

fondamentalmente,<br />

quasi<br />

tutti gli Ordini<br />

statuali.<br />

La differenza<br />

fra Ordini Cavallereschi<br />

ed<br />

Ordini Cavallereschi<br />

di merito<br />

risulta a questo<br />

punto chiara: i<br />

primi sono caratterizzati<br />

da<br />

Croce al Merito una propria missione<br />

e chi vi<br />

del Santo<br />

Sepolcro di viene ammesso<br />

Gerusalemme<br />

si assume l’onere<br />

di contribuire fattivamente al suo compimento<br />

(in caso contrario, la sua presenza<br />

nell’Ordine non avrebbe senso alcuno).<br />

I secondi, invece, retribuiscono un merito<br />

acquisito in altri campi, mediante lo svolgimento<br />

d’attività illustri che normalmente<br />

nulla hanno a che vedere con le finalità<br />

dell’Ordine, le quali non vanno oltre, appunto,<br />

quelle di riconoscere e ricompensare<br />

un merito acquisito in attività culturali,<br />

professionali, sociali e così via.<br />

Questa distinzione è talmente netta che<br />

due Ordini Cavallereschi hanno istituito<br />

un Ordine di merito: si tratta dell’Ordine<br />

Sovrano Militare<br />

Ordine di Malta<br />

al Merito Melitense<br />

del Sovrano<br />

Militare Ordine<br />

di Malta e<br />

dell’Ordine al<br />

Merito dell’Ordine<br />

Civile di<br />

Savoia.<br />

L’Ordine Equestre<br />

del Santo<br />

Sepolcro di Gerusalemme<br />

ha<br />

istituito la Croce<br />

al Merito del<br />

Santo Sepolcro,<br />

L’Ordine dei SS.<br />

Maurizio e Lazzaro<br />

ed il Sacro<br />

Militare Ordine<br />

Costantiniano di<br />

San Giorgio hanno<br />

istituito la<br />

propria medaglia<br />

di benemerenza.<br />

Fin qui i principi.<br />

Ma nella pratica?<br />

Nella pratica,<br />

si fa purtroppo,<br />

e non raramente,<br />

molta<br />

confusione, soprattutto<br />

da parte<br />

di chi aspira ad<br />

essere insignito.<br />

Ad esempio, si<br />

ritiene spesso che per accedere ad un<br />

qualsiasi Ordine sia necessario poter vantare<br />

dei meriti, mentre ciò è vero, come<br />

abbiamo visto, solo per gli Ordini di merito.<br />

Nel contempo, ci si dimentica facilmente<br />

che far parte di un Ordine Cavalleresco<br />

implica la necessità di contribuire al<br />

compimento della sua missione, mediante<br />

lo svolgimento d’attività concrete<br />

in spirito d’umiltà e di<br />

servizio.<br />

Medaglia Benemerenti<br />

dell’Ordine dei<br />

SS. Maurizio e Lazzaro<br />

Ordine al Merito<br />

Melitense del Sovrano<br />

Militare Ordine<br />

di Malta<br />

D’altra parte, purtroppo,<br />

qualche volta sono proprio i<br />

delegati o, addirittura, gli<br />

organi centrali di qualche<br />

Ordine che, seppur incolpevolmente,<br />

tendono ad ingenerare<br />

l’equivoco.<br />

Nell’interesse generale di tutti gli Ordini,<br />

cavallereschi e di merito, è dunque auspicabile<br />

ed urgente che la gestione di questi<br />

prestigiosi sodalizi, sempre attuali, sia<br />

improntata a criteri di assoluta correttezza<br />

e chiarezza, rispettosi non solo della storia<br />

ma anche della natura di ogni Ordine.<br />

Sacro Militare<br />

Ordine<br />

Costantiniano<br />

di S. Giorgio<br />

Medaglia di<br />

benemerenza<br />

del Sacro<br />

Militare<br />

Ordine<br />

Costantiniano<br />

di S. Giorgio<br />

Alberto Casirati<br />

pagina 22 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com


CULTURA<br />

FIRENZE: AFFRESCHI DI GIOTTO NELLA CAPPELLA PERUZZI<br />

I raggi ultravioletti hanno rivelato dettagli<br />

finora sconosciuti degli affreschi di Giotto<br />

situati nella Cappella Peruzzi della<br />

Basilica di Santa Croce a Firenze. Sono<br />

dei dipinti che narrano episodi della vita<br />

di S. Giovanni Battista e S. Giovanni E-<br />

vangelista che risalgono al 1320.<br />

I restauratori hanno potuto ammirare volumi,<br />

decorazioni e dettagli di sorprendente<br />

naturalismo, che rendono queste<br />

opere ancor più preziose e ciò potrebbe<br />

rappresentare una pietra miliare negli<br />

studi sul celebre artista. Purtroppo, nel<br />

XVIII secolo gli affreschi sono stati coperti<br />

con calce, nel XIX sono stati riscoperti<br />

dal pittore e restauratore Gaetano<br />

Bianchi, che ha ridipinto le parti danneggiate.<br />

Infine, nel 1958, sono state eliminate<br />

le parti che erano state aggiunte da<br />

Bianchi, il che ha indebolito le figure e ha<br />

fatto sì che si vedessero in modo molto<br />

tenue. Ora, grazie ai raggi ultravioletti, è<br />

possibile contemplarle com'erano in origine.<br />

Si pensa per ora alla digitalizzazione<br />

di queste immagini, che permetterebbe<br />

ai visitatori di godere di una Cappella<br />

virtuale. Si sa poco della vita di Giotto, i<br />

cui dipinti sono caratterizzati dalla rappresentazione<br />

tridimensionale dello<br />

spazio, dal recupero del naturalismo<br />

dell'immagine della figura umana e<br />

dall'introduzione di una dimensione<br />

affettiva.<br />

Nella Basilica gotica di S. Francesco<br />

ad Assisi, l'artista dipinse uno<br />

dei suoi capolavori, le principali<br />

scene della vita del Poverello: la<br />

conversione, l'abbandono dei beni,<br />

un momento di estasi, la canonizzazione...<br />

Giotto passò così dallo stile bizantino<br />

a uno più realistico e innovatore.<br />

Raggiunse il suo massimo splendore in<br />

risposta agli incarichi di Papa Bonifacio<br />

VIII. Seppe rappresentare non solo persone,<br />

cose e paesaggi, ma anche, per la prima<br />

volta, lo stato psicologico dei personaggi<br />

attraverso gli atteggiamenti e le<br />

espressioni del volto.<br />

Il progetto di diagnostica, condotto dal<br />

2007 dalla Getty Foundation di Los Angeles,<br />

in collaborazione con l'Opificio<br />

delle pietre dure cambierà il corso degli<br />

studi giotteschi. Il vero Giotto riemerge,<br />

in quanto il maestro usò la pittura a secco<br />

per superare alcuni limiti propri dell' affresco<br />

adoperando leganti proteici che<br />

non hanno resistito al tempo e che hanno<br />

nascosto fino ad oggi l'immagine complessiva<br />

dell'affresco originale, ritenuto<br />

dai contemporanei il caposaldo fiorentino<br />

del maestro, copiato anche da Masaccio e<br />

Michelangelo. Le nuove tecnologie hanno<br />

permesso di riscoprire i volumi, i volti, i<br />

ricchi panneggi e i decori sontuosi delle<br />

vesti, i modellati, la tridimensionalità dei<br />

dipinti come sono stai realmente creati<br />

dal pittore. Saranno necessari almeno tre<br />

anni per concludere gli esami e pubblicarli<br />

in modo da renderli visibili per tutto gli<br />

studiosi di Giotto nel mondo.<br />

Successivamente, inizieranno i restauri e<br />

solo al termine di essi la cappella tornerà<br />

visibile anche a tutti i visitatori.<br />

PANTHEON DI ROMA<br />

Sono cominciati i lavori per la manutenzione ordinaria della copertura<br />

del celebre monumento romano.<br />

Il Pantheon è avvolto da ponteggi i quali non permetteranno la<br />

vista del monumento per circa un semestre. Il Pantheon, edificato<br />

nel 27 a.C. dal genero di Augusto, Marco Vipsiano Agrippa, fu<br />

decorato da Diogene di Atene. Sul timpano è ancora visibile l’iscrizione<br />

di bronzo originaria su cui si legge M.AGRIPPA L.F.<br />

CON. TERTIUM. FECIT. CIO (Marco Agrippa figlio di Lucio<br />

console per la terza volta edificò). E' il meglio conservato dei<br />

monumenti dell’antica Roma. La sua cupola in muratura è la più<br />

grande della storia dell’architettura e sicuramente l’opera dell’antichità<br />

più copiata. Michelangelo la definiva “Opera degli Angeli”.<br />

Il nome deriva dalla due parole greche: pan, “tutto” e theon<br />

“divino”. Il Pantheon sorge in un sito dove, secondo la leggenda<br />

romana, il fondatore di Roma Romolo, dopo la sua morte, fu preso<br />

da un’aquila e portato in cielo tra gli dei. Distrutto da un incendio nell’anno 80 d.C., il monumento fu restaurato da Domiziano.<br />

Durante il regno dell’Imperatore Traiano subì un nuovo danneggiamento. Adriano lo fece ricostruire completamente nel 118<br />

invertendone l’orientamento e dandogli la forma attuale frutto dell’unione di una perfetta combinazione tra la forma cilindrica,<br />

tipica romana, e lo splendido colonnato esterno d’ispirazione ellenica. L’edificio era preceduto da una piazza con porticati su tre<br />

lati e pavimentata con travertino. Il monumento è formato da un cilindro che sostiene la più grande cupola mai costruita in muratura,<br />

infatti, il suo diametro misura 43,3 metri.<br />

La cupola è decorata da cinque file di cassettoni concentrici che terminano in un’apertura circolare di nove metri di diametro;<br />

ogni 21 giugno alle ore 12 , solstizio d’estate, un raggio di sole attraversa “l’oculus” irradiandosi all’interno del monumento.<br />

L’edificio fu donato nel 608 dall’Imperatore Foca al Papa Bonifacio IV, il quale lo trasformò in chiesa cristiana oggi conosciuta<br />

come Santa Maria ad Martyres ed è l’unico esempio di un tempio pagano riutilizzato per il culto cristiano.<br />

Nel 1878 il Pantheon fu scelto quale sepoltura del primo Re d’<strong>Italia</strong> Vittorio Emanuele II, poi è diventato la sepoltura dei Reali<br />

d'<strong>Italia</strong> con la tumulazione nel 1900 di Umberto I, secondo Re d’<strong>Italia</strong>, e nel 1926 della sua consorte Margherita di Savoia-<br />

Genova, prima Regina d’<strong>Italia</strong>. Tra i numerosi altri sepolti da secoli c'è anche il grande pittore Raffaello Sanzio.<br />

pagina 23 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com


CULTURA: L’INSERTO<br />

I SEGRETI DELL’ARCHIVIO VATICANO<br />

E il Khan ordinò al Papa: «Inginocchiati»<br />

Dal processo ai Templari sino alle lettere di Pio XI a Hitler: un volume fotografico raccoglie<br />

il meglio e il curioso dell’enorme mole di documenti conservati nei faldoni della Santa Sede.<br />

Tra le battaglie che appassionano meno<br />

intellettuali e politici, c’è senz’altro quella<br />

in difesa di archivi e biblioteche. È<br />

comprensibile. Sottoscrivere un appello<br />

contro la mafia, per dire, fa una certa scena<br />

nonostante produca risultati incerti. Un<br />

appello per la salvaguardia degli incunaboli<br />

non avrebbe lo stesso appeal. Ogni<br />

tanto qualcuno lancia un grido di dolore,<br />

di solito Galli della Loggia, per una settimana<br />

i commentatori fanno un coro di<br />

cicale, e poi chi s’è visto, s’è visto. Mettere<br />

ordine nella secolare bolgia che affligge<br />

biblioteche e archivi, ovvero stilarne<br />

il catalogo, è incompatibile con i tempi<br />

della politica che vuole innanzitutto risultati<br />

spendibili nell’immediato e quindi<br />

punta su tante belle inaugurazioni, frequentate<br />

da tanta bella gente armata di<br />

tanti bei prosecchini.<br />

A volte però partono iniziative e vengono<br />

pubblicati libri che vorrebbero ricordare a<br />

tutti cos’è la cultura: conoscenza, rispetto<br />

e tutela del passato. Ad esempio, l’editore<br />

belga VdHBooks pubblica in questi giorni<br />

un libro illustrato di pregio dal titolo<br />

L’Archivio Segreto Vaticano (pagg. 252,<br />

euro 49,9).<br />

L’Archivio Segreto Vaticano nasce intorno<br />

al 1610-1612 per evitare la dispersione<br />

dei documenti sulla Chiesa Romana.<br />

Ha avuto una storia travagliata, a dir poco.<br />

Ad esempio i faldoni della Santa Sede<br />

nel 1810 furono trasferiti a Parigi per<br />

ordine di Napoleone.<br />

Con danni irreparabili, basti pensare che i<br />

verbali del processo a Galileo sono probabilmente<br />

finiti in vendita nelle bancarelle<br />

lungo la Senna. L’Archivio potrebbe<br />

riservare numerose sorprese.<br />

L’intera documentazione ammonta a 84<br />

chilometri lineari di scaffalatura, è divisa<br />

in oltre 630 fondi, ed è in continuo aumento.<br />

Il materiale copre un arco cronologico<br />

di un millennio.<br />

Il volume in questione, oltre a mostrare<br />

con splendide immagini le zone riservate<br />

dell’Archivio, offre la riproduzione di<br />

decine di documenti accompagnati da<br />

brevi saggi specialistici. Ci sono carte che<br />

hanno fatto i manuali di storia: gli atti del<br />

Concilio di Costanza, quelli del Concilio<br />

di Trento, la bolla di scomunica di Martin<br />

Lutero, l’Editto di Worms, mappe e lettere<br />

relative a Giovanni III Sobieski, re di<br />

Polonia ed eroico salvatore di Vienna<br />

dall’avanzata turca (1683). Per venire a<br />

tempi più recenti, ci sono una lettera a<br />

Hitler di Pio XI e la bolla di convocazione<br />

del Concilio Vaticano II. C’è anche la<br />

ratifica del dogma dell’immacolata concezione,<br />

datata 1854, unico caso in cui un<br />

dogma non nasce per via storica (cioè<br />

dalle Scritture) ma dall’«approfondimento<br />

del sensus fidelium e del Magistero»<br />

(così Alfredo Tuzi<br />

nel saggio a catalogo).<br />

Non manca il rotolo contenente<br />

il resoconto del<br />

processo ai Templari.<br />

C’è il sommario del processo<br />

contro Giordano<br />

Bruno. Ci sono gli atti<br />

del processo contro Galileo<br />

Galilei. Compare una<br />

pletora di umanisti e artisti<br />

in rapporti col Vaticano:<br />

Maestro Eckhart,<br />

Petrarca, Boccaccia ma<br />

anche Manzoni e Leopardi.<br />

Il milanese in cerca<br />

del permesso di poter<br />

leggere anche i libri messi<br />

all’indice dall’Inquisizione.<br />

Il recanatese in<br />

cerca di un lavoro presso la Curia al fine<br />

di fuggire una volta per tutte dalle grinfie<br />

del padre conte Monaldo. Tra gli artisti<br />

incontriamo contratti, pagamenti e progetti<br />

di Michelangelo Buonarroti, Raffaello<br />

Sanzio e poi Cellini, Bernini, Tintoretto<br />

e moltissimi altri.<br />

Accanto a queste testimonianze fondamentali,<br />

si sono altri faldoni, a volte meno<br />

importanti, certo singolari.<br />

Tra i documenti antichi, c’è una lettera<br />

del Gran Khan Guyuk a Papa Innocenzo<br />

IV. Le cose erano andate così. Morto<br />

Gengis Khan, il pontefice aveva inviato<br />

in missione «al re e al popolo dei Tartari»<br />

il francescano Giovanni di Pian del Carpine.<br />

Il frate fu presente all’incoronazione<br />

di Guyuk, nipote di Gengis.<br />

A nome del Papa, chiese un accordo che<br />

risparmiasse i cristiani da conquista e<br />

sottomissione. La risposta giunta a Roma<br />

è questa: «Questo è un ordine inviato al<br />

gran Papa affinché lo conosca e lo comprenda.<br />

Tu in persona alla testa dei re,<br />

tutti insieme, senza eccezione, venite a<br />

offrirci servizi e omaggi. In quel momento<br />

noi conosceremo la vostra sottomissione».<br />

E al diavolo la diplomazia...<br />

Quando furono scoperte le Americhe, si<br />

aprì una controversia: a chi appartenevano?<br />

La corona di Castiglia in particolare<br />

temeva la concorrenza dei rivali portoghesi.<br />

A tutto c’è soluzione. Secondo la<br />

concezione giuridica del<br />

tempo, radicata nel diritto<br />

medievale, il Papa era considerato<br />

formalmente<br />

«proprietario» del mondo<br />

intero in quanto rappresentante<br />

di Dio in terra. Toccò<br />

quindi ad Alessandro VI<br />

dirimere la controversia con<br />

la bolla Inter Cetera. La<br />

prima versione 1493, troppo<br />

filo spagnola, scatenò un<br />

putiferio.<br />

Ne fu redatta una seconda<br />

che fissava minuziosamente<br />

il discrimine fra sfere d’influenza.<br />

E proprio dal Nuovo Mondo<br />

arrivò in Vaticano uno<br />

dei documenti più curiosi<br />

oggi conservati nell’Archivio. Nel 1887<br />

Leone XIII si vide recapitare una lettera,<br />

vergata su corteccia di betulla, dagli indiani<br />

d’America. Gli Ojibwe dei Grassy<br />

Lakes (Ontario, Canada) scrivevano al<br />

pontefice, definito con termini della cultura<br />

indiana come «il<br />

grande maestro della preghiera», ringraziandolo<br />

per aver mandato un evangelizzatore.<br />

Altri dettagli interessanti: il testo è redatto<br />

in caratteri latini ma nella lingua di<br />

quel popolo (per essere compreso dovette<br />

essere ritradotto in francese); la datazione<br />

è «Là dove vi sono le Grandi Erbe, nel<br />

Mese dei Fiori». Mettere tutto insieme<br />

e avrete una toccante testimonianza di<br />

un’evangelizzazione che, secondo il precetto,<br />

in questo caso ha raggiunto una<br />

cultura diversa rispettandone l’identità.<br />

Alessandro Gnocchi<br />

Il Giornale, 7 aprile 2010<br />

pagina 24 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com<br />

L’INSERTO


INFORMAZIONI<br />

INTERVENTI UMANITARI DELL’AIRH<br />

Viveri, dolci pasquali, colombe ed uova<br />

di cioccolato a:<br />

- Ancona, alla Parrocchia di S. Maria<br />

della Misericordia (2 distribuzioni) ed<br />

alla Casa d’accoglienza di Padre Bernardino(2<br />

distribuzioni);<br />

- Casinalbo di Formigine (MO), alla parrocchia<br />

di S. Luigi;<br />

- Latisana (UD, alla Scuola materna Gaspari<br />

Egregis ed alla Scuola dell’infanzia<br />

Don Giacomo Baradello;<br />

- Modena, alle famiglie beneficate dall’-<br />

Abbazia di S. Pietro ed a strutture sociali;<br />

- Palmanova (UD), al Comitato femminile<br />

della CRI ed alla Scuola dell’infanzia<br />

Regina Margherita;<br />

- Pompei (NA), alla Casa C. Borrelli<br />

- S. Maria la Longa (UD), alla Casa S.<br />

Giovanni Bosco (2 distribuzioni);<br />

- Trieste, al Convento dei Frati Minori<br />

Cappuccini di Montuzza, alla Parrocchia<br />

di S. Pasquale Baylon ed alla Scuola di<br />

bambini “La Madre” (2 distribuzioni);<br />

- Alessandria, Asti, Cuneo, Parma, Reggio<br />

Emilia e Torino: a famiglie bisognose.<br />

DOMINI .COM<br />

I domini .com compiono 25 anni: un<br />

piccolo produttore di Pc ebbe l'onore di<br />

essere il primo ad avere un sito Internet<br />

identificato da un dominio divenuto<br />

simbolo di Internet stessa: Symbolics.com<br />

BBN, arrivò più di un mese<br />

dopo e poi Hp, Ibm, AT&T, Intel e Apple;<br />

Microsoft arrivò solo nel 1991.<br />

Il primo dominio italiano fu nel 1987<br />

Cnr.it, anche perché il Registro italiano<br />

ha sede proprio presso il Cnr di Pisa<br />

che, solo nel 2009, è riuscito ad abbandonare<br />

il fax.<br />

ITALIANI SULL’HIMALAYA<br />

Sotto una bufera di neve con -15 gradi, la squadra del Comitato Evk2Cnr ha installato la prima stazione di monitoraggio glaciale<br />

dell’Himalaya, sul ghiacciaio del Changri Nup, a 5.700 metri di quota, che registra ogni 30 minuti il regime dei venti, la temperatura,<br />

l’umidità e l’energia solare in arrivo e riflessa dal ghiacciaio. Share è il punto di riferimento mondiale per il monitoraggio<br />

climatico d’alta quota con 15 stazioni installate sulle montagne più alte del mondo, dall’Asia all’Africa.<br />

Una nuova conferma del ruolo da pioniere che il Comitato EvK2Cnr ricopre da vent’anni nella ricerca scientifica d’alta quota.<br />

La fusione di nevi e ghiaccio non sarebbe trascurabile per le portate estive dei grandi fiumi asiatici come il Gange, l’Indo e il<br />

Brahmaputra. La stazione si trova ad una quota che ne fa un perfetto campione di apparato glaciale adatto allo studio dell’evoluzione<br />

dei ghiacciai Himalayani.<br />

CONSERVATORIO DI S. CECILIA<br />

L’Orchestra del Conservatorio S. Cecilia, diretto dal M° Francesco Carotenuto, ha inaugurato un lavoro che costerà ai giovani<br />

allievi fatica, impegno e rigore, lontano da modelli di successo facile e fugace promesso da tanti “falsi profeti” dell’arte o della<br />

televisione. Si ricorderanno cosa diceva Bartók ai musicologi che lo biasimavano per il tempo che le ricerche musicologiche<br />

rubavano alle sue composizioni: “Posso dire che il tempo impiegato in questo genere di lavoro è il più bello della mia vita e non<br />

lo cambierei con nessun'altra cosa al mondo”. Il convento delle Suore Orsoline, da 134 anni ospita il Conservatorio intitolato<br />

alla vergine martire romana del II secolo. L’Istituto continua la sua opera di alta formazione artistica e musicale dando una spinta<br />

nuova al processo formativo generale. L’istituzione trae le sue radici storiche e culturali dall’antica Vertuosa compagnia de’<br />

musici, poi Congregazione de’ Musici di Roma sotto l’invocazione di S. Cecilia (1565), diventata Accademia, pontificia poi regia,<br />

definendosi, infine, Accademia Nazionale di S. Cecilia. Nel suo seno nasce, nei primi decenni del XIX secolo, una scuola di<br />

musica che, nel 1875, diviene Liceo Musicale che, nel 1911 si separa definitivamente dall’Accademia. Nel 1919, con il Regio<br />

Decreto di Re Vittorio Emanuele III, assume l’attuale denominazione di Conservatorio di Musica S. Cecilia.<br />

I suoi direttori ed i suoi docenti sono sempre stati prestigiose personalità artistiche internazionale, che hanno formato schiere di<br />

allievi diventati a loro volta, spesso, artisti di grande levatura. La neonata Orchestra del Conservatorio è organizzata in forma<br />

laboratoriale e disciplinata da un regolamento. Gli studenti iscritti alle varie classi di strumento sono stati selezionati tramite<br />

apposite audizioni e parteciperanno a tutte le attività dell’Orchestra previste nel corso dell’anno accademico.<br />

Il Cardinale Ambrozic, Arcivescovo emerito di Toronto, ha compiuto 80 anni.<br />

Quindi, il Collegio cardinalizio risulta attualmente composto da 182 porporati, di cui 111 elettori. Entro il prossimo mese di novembre<br />

altri 10 Cardinali compiranno 80 anni: gli americani Maida e McCarrick, gli italiani De Giorgi e Giordano, lo spagnolo<br />

Herranz, il neozelandese Williams, il francese Poupard, il siriano Daoud, il camerunese Tumi e il lettone Pujats.<br />

E' probabile entro l'anno un concistoro per la creazione di almeno 19 Cardinali, se il Santo Padre rispetta il numero massimo di<br />

120 elettori, perché nei primi due mesi del 2011 altri cinque porporati compiranno ottanta anni. Gli ecclesiastici della Curia romana<br />

per i quali la porpora è probabile sono i responsabili di: Bilancio (De Paolis), Segnatura (Burke), Penitenzieria (Baldelli),<br />

Cause dei Santi (Amato), Ordine di Malta (Sardi), S. Paolo fuori le Mura (Monterisi), Unità dei cristiani (Koch, imminente successore<br />

di Kasper), nonché delle congregazioni per il Clero, i Religiosi e i Vescovi la cui nomina verrà ufficializzata nei prossimi<br />

mesi al pari di quella degli Arcivescovo di Torino e di Milano. Tra i dirigenti dei Pontifici Consigli si evocano quelli di: Sanità<br />

(Zimowski), Immigrati (Vegliò), Testi legislativi (Coccopalmerio), Comunicazione (Celli), anche se le nomine di italiani non<br />

potrà eccedere vista la volontà del Papa di continuare ad internazionalizzare il Collegio cardinalizio. Nelle diocesi la berretta<br />

rossa potrebbe andare agli Arcivescovi Betori (Firenze), Dolan (New York), Duka (Praga), Léonard (Bruxelles), Marx<br />

(Monaco), Nichols (Westminster), Nycz (Varsavia), Rodriguez Plaza (Toledo, Primate di Spagna ), Romeo (Palermo), Tempesta<br />

(Rio de Janeiro), ma anche Bakot (Yaoundé), Collins (Toronto), Fanizzi (Montevideo), Lwanga (Kampala), Maung Bo<br />

(Yangon), Okada (Tokyo), Pasinya (Kinshasa), Ranjith (Colombo) e Twal (Patriarca latino di Gerusalemme).<br />

pagina 25 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com


STAMPA<br />

LE PERIPEZIE DEI MANUFATTI ARTISTICI NELLA STORIA D’ITALIA<br />

Da sempre, le opere d’arte viaggiano in<br />

lungo ed in largo, trasportate in ogni angolo<br />

del mondo per i più svariati motivi,<br />

in primis per essere inserite nelle mostre e<br />

nelle esposizioni. Numerose testimonianze<br />

e documenti parlano di questi particolari<br />

viaggi, rivelandone dettagli curiosi ed<br />

interessanti. Nel ‘500, infatti, si sa dalla<br />

Storia che anche il Cenacolo Vinciano di<br />

Milano, dipinto con grande impegno e<br />

fatica da Leonardo Da Vinci, ha rischiato<br />

di essere trasportato altrove, perché, con<br />

la caduta degli Sforza e la vittoria della<br />

Francia sulla città di Milano, i Francesi,<br />

in quanto parenti dei Visconti, volevano<br />

rivendicarlo come di loro proprietà; Luigi<br />

XII infatti aveva manifestato la ferma<br />

intenzione di scalpellare il dipinto e di<br />

portarlo presso la propria corte in Francia;<br />

solo abili magheggi diplomatici riuscirono<br />

a fermare gli intenti del sovrano.<br />

Continuando il nostro viaggio nella Storia,<br />

arriviamo a parlare della Casa della<br />

Vergine a Loreto e della leggenda che<br />

narra come essa sia stata trasportata in<br />

volo dagli angeli, dalla Palestina alle colline<br />

marchigiane; essa, in effetti, proviene<br />

realmente dalla Palestina, in quanto alcune<br />

scritte al suo interno testimoniano come<br />

essa fosse già stata venerata, fin dall’-<br />

Antichità, da Greci e Latini; in seguito, fu<br />

realmente spostata, ma smontandola pezzo<br />

per pezzo; i pezzi vennero poi affidati<br />

alla Famiglia Angeli, che aveva residenza<br />

a Costantinopoli e imparentata con gli<br />

Angiò di Napoli; in occasione del matrimonio<br />

di Giovanna II di Napoli con Giacomo<br />

di Borbone, i suddetti pezzi della<br />

Casa di Nazareth furono portati da Costantinopoli<br />

a Napoli, come regalo di nozze,<br />

e poi affidati alla tutela del camerlengo<br />

di Recanati, a cui poi passarono definitivamente;<br />

egli li fece rimontare a Loreto,<br />

proprio in occasione della costruzione<br />

del famoso Santuario di Loreto.<br />

Passiamo ora a parlare di un avvenimento<br />

ottocentesco, ovvero lo spostamento del<br />

David di Michelangelo a Firenze, per<br />

un’esposizione che sarebbe stata allestita<br />

in occasione delle celebrazioni del quattrocentenario<br />

della nascita dell’artista nel<br />

1875; per trasportare l’enorme statua fu<br />

appaltata alle Ferrovie <strong>Italia</strong>ne la costruzione<br />

di una ferrovia. E fu così che il David<br />

fu caricato su una carrozza ferroviaria<br />

che gli venne costruita appositamente<br />

intorno, dal momento che non esistevano<br />

carrozze su misura, a causa delle grandi<br />

dimensioni della scultura.<br />

Arrivando ai nostri giorni, è doveroso<br />

ricordare la figura di Ettore Modigliani,<br />

soprintendente a Milano fino agli anni<br />

’40 circa del XX secolo; alla fine della<br />

Prima Guerra Modiale si recò in Austria<br />

per farsi restituire, per conto del Regno<br />

D’<strong>Italia</strong>, che era uscito vittorioso dalla<br />

guerra, tutte le opere d’arte sottratte dagli<br />

Austriaci alla Pinacoteca di Brera. Grazie<br />

a questa sua abilità diplomatica ed alle<br />

sue competenze, mantenne la carica anche<br />

sotto il Fascismo; in quel periodo<br />

Mussolini puntava a promuovere grandi<br />

mostre all’Estero, per arricchire di prestigio<br />

l’<strong>Italia</strong> a livello internazionale, tramite<br />

i numerosi tesori artistici da mostrare.<br />

Negli Anni ’30 il Duce ordinò quindi a<br />

Modigliani di allestire una grande mostra<br />

a Londra, dal momento che i rapporti<br />

diplomatici erano ancora buoni, che racchiudesse<br />

tutte le più grandi opere dell’-<br />

arte italiana (per fare un esempio, nella<br />

mostra sarebbero stati esposti tutti i più<br />

bei dipinti di Firenze). Proprio per non<br />

rischiare troppo, si decise di far viaggiare<br />

tutti i capolavori in territorio italiano,<br />

quindi via mare; le casse contenenti le<br />

opere d’arte furono così imbarcate su una<br />

nave da crociera, la Leonardo Da Vinci,<br />

che sarebbe stata affiancata da un rimorchiatore,<br />

il Teseo. Fu così che avvenne<br />

una grossa tempesta, e Modigliani, sobillato<br />

dagli appelli radio dall’<strong>Italia</strong> e dall’Inghilterra,<br />

decise volutamente di non<br />

rispondervi; in tutta Europa si diffuse così<br />

la notizia che la nave era affondata.<br />

Quando, calmatesi le acque, la Leonardo<br />

Da Vinci giunse a Londra a destinazione,<br />

la sorpresa fu tale a Londra, che l’accoglienza<br />

fu ancora più calda ed entusiasta.<br />

A causa della vicenda e delle peripezie di<br />

viaggio la mostra fu un enorme successo<br />

di pubblico, e gli incassi furono stratosferici<br />

per l’epoca; grazie al ricavato, fu possibile<br />

acquistare molte delle opere che si<br />

trovano attualmente a Brera, tra cui un<br />

dipinto di Caravaggio.<br />

Arrivati a questo punto, come non parlare<br />

di Dell’Acqua e Rotondi, due figure e-<br />

semplari per la salvaguardia del patrimonio<br />

artistico? A Rotondi, proprio per le<br />

sue notevoli capacità, capitò, negli anni<br />

’40, anche se giovanissimo, la soprintendenza<br />

di Urbino, città ricchissima di tesori<br />

d’arte. Prima dello scoppio della Seconda<br />

Guerra Mondiale, si pensò che il<br />

posto migliore per salvaguardare molte<br />

delle opere d’arte italiane, soprattutto<br />

quelle veneziane, fossero le zone dell’Appennino<br />

Umbro-Marchigiano; per questo,<br />

pressoché quasi tutto il patrimonio artistico<br />

del Nord <strong>Italia</strong> fu affidato a Rotondi,<br />

che lo confinò nel Palazzo di Carpegna e<br />

nel Castello di San Leo. Purtroppo, però,<br />

dopo l’8 settembre ’43, tutto il Centro-<br />

<strong>Italia</strong>, come si sa, divenne fronte di guerra,<br />

in quanto uno dei principali luoghi<br />

della Resistenza; Rotondi, mostrando una<br />

grande fermezza d’animo ed una grande<br />

astuzia, staccò tutti i cartellini dalle casse,<br />

cosicché i tedeschi, arrivati in <strong>Italia</strong>, a-<br />

prendone una a caso, trovarono solo le<br />

partiture musicali originali di Rossigni,<br />

per questo non si spinsero oltre nella ricerca.<br />

Inoltre, si prese carico personalmente<br />

della Tempesta di Giorgine, nascondendola<br />

sotto il proprio letto; il resto<br />

dei capolavori fu affidato all’Arcivescovo<br />

di Urbino che, intercedendo presso i tedeschi,<br />

chiese loro di portarli tutti in Vaticano<br />

e di affidarli poi a Dell’Acqua, che<br />

entrò così in gioco. Anch’egli, con grande<br />

coraggio e prontezza, ne prese una parte e<br />

la caricò sui carri, per riportarla ad Urbino,<br />

eccetto le opere di Brera, che avrebbe<br />

riportato a Milano, perché non c’era fronte<br />

di guerra; a questa ingente parte di patrimonio<br />

furono affiancate anche le opere<br />

della Pinacoteca di Bologna (tra le quali<br />

era inclusa la Santa Cecilia di Raffaello),<br />

per essere trasportate in luogo più sicuro.<br />

Arrivato in prossimità del Po’, Dell’Acqua<br />

cercò un ponte per attraversare la<br />

pianura, ma, purtroppo, erano stati fatti<br />

saltare tutti; per questo, in territorio mantovano,<br />

egli si trovò braccato, insieme a<br />

tutte le opere che stava traendo in salvo,<br />

dai carri armati tedeschi e dai bombardamenti;<br />

con abile diplomazia e con grande<br />

spirito coraggioso, riuscì a compiere la<br />

missione illeso, portando al sicuro tutto il<br />

patrimonio che aveva con sé presso la<br />

Villa Cavallini di Lesa, sul Lago Maggiore.<br />

Anche Bergamo correva il rischio di<br />

essere bombardata, così Dell’Acqua vi si<br />

recò subito, per salvare le opere di Lotto,<br />

che portò sull’Isola Bella, che gli fu concessa<br />

in prestito dai Borromeo; pensate<br />

che il camion su cui furono trasportate le<br />

tele di Lotto si rovesciò, rischiando di<br />

cadere nel lago, danneggiando irrimediabilmente<br />

i capolavori.<br />

Insomma, tutto è bene quel che finisce<br />

bene, per fortuna! Non si direbbe, a prima<br />

vista, che le opere d’arte abbiano avuto<br />

una vita così dinamica ed avventurosa.<br />

Irene Ramponi.<br />

2duerighe, 12 marzo 2010<br />

pagina 26 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com


STAMPA<br />

FU L’ESERCITO REGIO A COMBATTERE PIÙ DURAMENTE I NAZISTI<br />

Caro Romano,<br />

con riferimento alla ricorrenza del 25<br />

Aprile, e per verità storica, desidero ricordare<br />

i nostri soldati. Al di sopra<br />

di ogni fazione politica, fedeli al<br />

giuramento prestato al Re e inquadrati<br />

nel Corpo italiano di<br />

Liberazione, costituito su impulso<br />

del principe Umberto di Savoia,<br />

parteciparono a quasi tutta la<br />

campagna d’<strong>Italia</strong>, dal dicembre<br />

1943 al maggio 1945, combattendo<br />

valorosamente a fianco degli<br />

alleati. Migliaia di nostri altri<br />

soldati, internati dai nazisti, rifiutarono<br />

di aderire alla Rsi e pagarono<br />

la loro lealtà con la vita.<br />

Secondo l’Ufficio Storico dell’Esercito,<br />

i Caduti militari italiani<br />

nella guerra di liberazione furono<br />

almeno 80.000.<br />

Basta questo a dimostrare che costituirono<br />

il maggior fattore italiano di resistenza<br />

al nazifascismo.<br />

È assolutamente ingiusto dimenticarli;<br />

ricordiamoli invece con ammirazione e<br />

gratitudine.<br />

Alberto Casirati,<br />

Azzano San Paolo (Bg)<br />

(Corriere della Sera, 27/04/10)<br />

25 Aprile<br />

Militari caduti per la libertà<br />

Con riferimento alla<br />

ricorrenza del 25 aprile,<br />

e per amor di verità<br />

storica, desidero ricordare<br />

i nostri soldati. Al<br />

di sopra d’ogni fazione<br />

politica, fedeli al giuramento<br />

prestato al Re ed<br />

inquadrati nel Corpo<br />

<strong>Italia</strong>no di Liberazione,<br />

costituito su impulso di<br />

Umberto di Savoia,<br />

parteciparono a quasi<br />

tutta la campagna d’<strong>Italia</strong>,<br />

dal dicembre 19-<br />

43 al maggio 1945,<br />

combattendo valorosamente<br />

a fianco degli<br />

alleati. Migliaia di nostri<br />

altri soldati, internati<br />

dai nazisti, rifiutarono<br />

d’aderire alla Rsi<br />

e pagarono la loro lealtà<br />

con la vita.<br />

Secondo l’Ufficio Storico<br />

dell’Esercito, i Caduti<br />

militari italiani nella guerra di liberazione<br />

furono almeno 80.000. Basta questo<br />

a dimostrare che costituirono certamente<br />

Nelle immagini: alcune istantanee scattate durante i giorni<br />

delle due battaglie di Monte Lungo, dove i soldati del regio<br />

Primo Raggruppamento Motorizzato combatterono valorosamente<br />

e vinsero<br />

il maggior fattore italiano di resistenza al<br />

nazifascismo. È ingiusto dimenticarli;<br />

ricordiamoli invece con ammirazione e<br />

gratitudine.<br />

Alberto Casirati - Bergamo<br />

(La Stampa, 27/04/10)<br />

La liberazione e<br />

il sacrificio<br />

dei nostri soldati<br />

Con riferimento alla ricorrenza<br />

del 25 aprile, e per amor di<br />

verità storica, desidero ricordare<br />

i nostri soldati. Al di sopra<br />

d’ogni fazione politica, fedeli<br />

al giuramento prestato al Re ed<br />

inquadrati nel Corpo <strong>Italia</strong>no di<br />

Liberazione, costituito<br />

su impulso di Umberto<br />

di Savoia, parteciparono<br />

a quasi tutta la<br />

campagna d’<strong>Italia</strong>, dal<br />

dicembre 1943 al<br />

maggio 1945, combattendo<br />

valorosamente a<br />

fianco degli alleati.<br />

Migliaia di nostri altri<br />

soldati, internati dai<br />

nazisti, rifiutarono<br />

d’aderire alla Rsi e<br />

pagarono la loro lealtà<br />

con la vita. Secondo<br />

l’Ufficio Storico dell’-<br />

Esercito, i Caduti militari italiani nella<br />

guerra di liberazione furono almeno 8-<br />

0.000. Basta questo a dimostrare che costituirono<br />

certamente il maggior fattore<br />

italiano di resistenza al nazifascismo.<br />

È ingiusto dimenticarli; ricordiamoli invece<br />

con ammirazione e gratitudine.<br />

Alberto Casirati - Azzano S. Paolo<br />

(L’Eco di Bergamo, 27/04/10)<br />

(lettera pubblicata anche<br />

da Libero, 27/04/10)<br />

pagina 27 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com


STAMPA: L’INSERTO<br />

DARWIN NON AVEVA RAGIONE. LO DICONO ANCHE GLI ATEI<br />

Il saggio di Jerry Fodor e Massimo Piattelli<br />

Palmarini dimostra che la teoria evoluzionista<br />

fa caqua. Persino per i positivisti.<br />

Nei viventi ci sono strane costanti che<br />

si ripetono, forme perfette ed armoniche<br />

Esiste una particolare specie di vespa<br />

(Ampulex compressa) che usa un cocktail<br />

di veleni per manipolare il comportamento<br />

della sua preda, uno scarafaggio. La<br />

vespa femmina paralizza lo scarafaggio<br />

senza ucciderlo, poi lo trasporta nel suo<br />

nido e deposita le sue uova nel ventre<br />

della preda, in modo che i neonati possano<br />

nutrirsi del corpo vivente dello scarafaggio.<br />

Mediante due punture consecutive,<br />

separate da un intervallo temporale<br />

molto preciso e in due parti diverse del<br />

sistema nervoso dello scarafaggio, la vespa<br />

riesce letteralmente a «guidare» nel<br />

suo nido già predisposto la preda trasformata<br />

in uno «zombie». La prima puntura<br />

nel torace provoca una paralisi momentanea<br />

delle zampe anteriori, che dura qualche<br />

minuto, bloccando alcuni comportamenti<br />

ma non altri. La seconda puntura,<br />

parecchi minuti più tardi, è direttamente<br />

sul capo. La vespa dunque non deve trascinare<br />

fisicamente lo scarafaggio nel suo<br />

rifugio, perché può manipolare le antenne<br />

della preda, o letteralmente cavalcarla,<br />

dirigendola come se fosse un cane al<br />

guinzaglio o un cavallo alla briglia. Il<br />

risultato è che la vespa può afferrare una<br />

delle antenne dello scarafaggio e farlo<br />

andare fino al luogo adatto all’ovodeposizione.<br />

Lo scarafaggio segue la vespa docilmente<br />

come un cane al guinzaglio.<br />

Pochi giorni più tardi, lo scarafaggio,<br />

immobilizzato, funge da fonte di cibo<br />

fresco per la prole della vespa.<br />

Questa macabra ma illuminante storia<br />

entomologica è presentata dai cognitivisti<br />

Jerry Fodor e Massimo Piattelli Palmarini<br />

nel libro, appena stampato da Feltrinelli,<br />

?<br />

Gli errori di Darwin, come uno degli argomenti<br />

più efficaci per confutare l’evoluzionismo<br />

darwiniano secondo cui gli<br />

organismi viventi traggono la loro origine<br />

da una «casuale» selezione naturale.<br />

Nel simile comportamento delle vespe,<br />

infatti, molte cose avrebbero potuto andare<br />

in altro modo. «La natura biochimica<br />

del cocktail di veleni - osservano gli autori<br />

- avrebbe potuto essere molto diversa,<br />

risultando o del tutto inefficace o, per<br />

eccesso, letale per la preda. La scelta del<br />

momento e dei punti in cui pungere a-<br />

vrebbe potuto essere sbagliata in molti<br />

modi, per esempio consentendo allo scarafaggio<br />

di riprendersi e di uccidere la<br />

vespa, di lui molto più piccola. La vespa<br />

avrebbe potuto non “capire” che la preda<br />

può essere guidata al guinzaglio, dopo le<br />

due magistrali punture, e avrebbe potuto<br />

tentare di trascinare faticosamente il corpo<br />

piuttosto voluminoso nel suo nido.<br />

E via di questo passo. I modi in cui questa<br />

sequenza comportamentale avrebbe<br />

potuto uscire di strada sono in effetti innumerevoli.<br />

Neanche il più convinto fra gli adattamentisti<br />

neo-darwinisti suppone che gli<br />

antenati della vespa abbiano tentato alla<br />

cieca tutti i tipi di alternative e che siano<br />

state progressivamente selezionate soluzioni<br />

sempre più valide, fino a che non è<br />

stata trovata la soluzione ottimale, che è<br />

stata conservata e codificata nei geni» (p.<br />

108). Per quanto lungo possa essere il<br />

tempo in cui le vespe sono in circolazione,<br />

non è possibile immaginare l’emergere<br />

«a casaccio» di un comportamento così<br />

complesso, sequenziale, rigidamente preprogrammato.<br />

«E allora? Nessuno lo sa,<br />

al momento. Simili casi di programmi<br />

comportamentali innati complessi<br />

(raffinate ragnatele, procacciamento del<br />

cibo nelle api come abbiamo visto prima,<br />

e molti altri) non possono essere spiegati<br />

direttamente mediante fattori ottimizzanti<br />

fisico-chimici o geometrici.<br />

Ma non possono essere spiegati nemmeno<br />

dall’adattamento gradualistico. È corretto<br />

ammettere che, anche se siamo disposti a<br />

scommettere che un giorno si troverà una<br />

spiegazione naturalistica, per il momento<br />

non ne abbiamo nessuna. E se insistiamo<br />

che la selezione naturale è l’unica via da<br />

esplorare, non ne avremo mai una» (p.<br />

109).<br />

Per i darwinisti tutto ciò che esiste è<br />

«imperfetto», perché in continua evoluzione.<br />

La selezione naturale non<br />

«ottimizza» mai, ma si limita a trovare<br />

soluzioni localmente soddisfacenti. Fodor<br />

e Piattelli Palmarini, invece, dimostrano<br />

l’esistenza di casi di soluzioni ottimali<br />

che smentiscono la tesi darwiniana.<br />

«Quando morfologie specifiche simili si<br />

osservano nelle nebulose a spirale, nella<br />

disposizione geometrica di goccioline<br />

magnetizzate sulla superficie di un liquido,<br />

nelle conchiglie marine, nell’alternarsi<br />

delle foglie sui fusti delle piante e nella<br />

disposizione dei semi in un girasole -<br />

scrivono i nostri due autori - è molto improbabile<br />

che ne sia responsabile la selezione<br />

naturale» (pp. 88-89).<br />

Fodor e Piattelli Palmarini non vogliono<br />

avere niente a che fare con il «disegno<br />

intelligente», ma il loro libro va letto accanto<br />

a quello di Michael J. Behe, La<br />

scatola nera di Darwin. La sfida biochimica<br />

all’evoluzione (Alfa & Omega, 200-<br />

7). Professore di biologia alla Lehigh<br />

University in Pennsylvania, Behe ha dimostrato<br />

come l’evoluzionismo non è in<br />

grado di spiegare strutture e processi<br />

«irriducibilmente complessi» come quelli<br />

(Continua a pagina 29)<br />

pagina 28 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com<br />

L’INSERTO


INSERTO<br />

(Continua da pagina 28)<br />

esemplificati dalla biochimica<br />

degli organismi viventi. La complessità<br />

biochimica di un microbo<br />

non è inferiore a quella di una<br />

pianta o di un animale.<br />

L’evoluzionismo suppone che le<br />

specie viventi siano state precedute<br />

da strutture imperfette e incompiute,<br />

progressivamente trasformatesi<br />

nelle attuali. Tanto i reperti<br />

paleontologi quanto le specie viventi<br />

provano invece l’esistenza di<br />

specie tra loro distinte con strutture<br />

in sé compiute. Nella scala dei<br />

viventi e nella gerarchia delle specie<br />

esistono evidentemente gradi<br />

di perfezione diversi. Ogni specie<br />

tuttavia può definirsi perfetta nella sua<br />

struttura e nessun organismo in natura<br />

mostra di essere in evoluzione verso una<br />

complessità maggiore.<br />

Tutti gli animali a<br />

noi noti, a cominciare<br />

dall’uomo, sono<br />

«produzioni high<br />

tech», ha osservato il<br />

biologo Pierre Rabischong<br />

(in Evoluzionismo:<br />

il tramonto di<br />

una ipotesi, Cantagalli,<br />

2009, pp. 177-194,<br />

a mia cura).<br />

Dove si deve cercare<br />

la soluzione? Esistono<br />

«regole», «norme», «vincoli alla stabilità»<br />

che Peter Timothy Saunders ha chiamato<br />

«leggi della forma» (An Introduction<br />

to Catastrophe<br />

Theory, Cambridge,<br />

1980), riecheggiando<br />

quanto già Sir D’Arcy<br />

Wentworth Thompson<br />

sosteneva nel 1917 nel<br />

suo Growth and Form.<br />

Fodor e Palmarini ricordano<br />

anche la successione<br />

del matematico<br />

pisano Fibonacci, secondo<br />

cui ogni termine<br />

è uguale alla somma dei<br />

due precedenti. È la<br />

nota «sezione aurea» o<br />

«proporzione divina»,<br />

che si riscontra nelle leggi<br />

armoniche della fisica, della<br />

chimica, della biologia, della<br />

mineralogia e che disturba<br />

non poco i teorici dell’evoluzionismo.<br />

Tutto ciò che è vivente ha una<br />

sua struttura biologica e si<br />

presenta come espressione di<br />

una «forma» che va oltre le<br />

sue componenti materiali. La<br />

forma è la perfezione prima<br />

di quanto esiste, ciò che determina<br />

la differenza di un<br />

essere dall’altro, determinandone<br />

la sua originalità. La<br />

forma rinvia alla specie, che<br />

prima di essere l’unità di base<br />

della classificazione tassonomica<br />

degli esseri viventi, è<br />

una categoria logica che ha<br />

un fondamento nelle cose.<br />

Nella filosofia tradizionale la<br />

specie di ogni cosa deriva da<br />

quella forma che la rende una cosa concreta,<br />

con un’essenza specifica. Nella<br />

riflessione filosofica, infatti, è il principio<br />

che determina l’essenza e la struttura dell’essere<br />

come tale (Aristotele, Fisica, III,<br />

2, 194 b 26; Metafisica, V, 2, 1013 b 23).<br />

L’evoluzionismo, come già osservava<br />

Etienne Gilson, è un ibrido connubio fra<br />

una teoria filosofica e una teoria scientifica,<br />

che è impossibile dissociare.<br />

La posizione di Fodor e Piattelli Palmarini<br />

capovolge quella dei cosiddetti «teoevoluzionisti».<br />

Questi ultimi rifiutano la<br />

concezione filosofica di Darwin, ma ne<br />

salvano la teoria scientifica, cercando di<br />

conciliarla con il «creazionismo».<br />

Fodor e Piattelli Palmarini mettono in<br />

discussione l’ipotesi scientifica della selezione<br />

naturale, ma riaffermano la loro<br />

fede filosofica nell’ateismo evoluzionista.<br />

Per criticare Darwin, l’Accademia esige<br />

infatti una professione pubblica di<br />

«anticreazionismo». Gli autori del saggio<br />

che abbiamo presentato ribadiscono di<br />

voler essere iscritti all’albo degli<br />

«umanisti ufficialmente laici». «In effetti<br />

- scrivono - entrambi ci proclamiamo atei,<br />

completamente, ufficialmente, fino all’osso<br />

e irriducibilmente atei» (p. 11). È questo<br />

il prezzo pagato per ammettere candidamente<br />

che «non sappiamo molto bene<br />

come funzioni l’evoluzione» (p. 12).<br />

C’è bisogno di proclamarsi «cattolici,<br />

completamente, ufficialmente, fino all’osso<br />

e irrimediabilmente cattolici», per<br />

spiegare che la macroevoluzione non funziona<br />

semplicemente perché è una teoria,<br />

filosofica e scientifica, falsa e infondata?<br />

Roberto de Mattei<br />

Vicepresidente<br />

Consiglio Nazionale delle Ricerche.<br />

(Il Giornale, 2 aprile 2010)<br />

pagina 29 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com<br />

L’INSERTO


DOSSIER<br />

PARIGI: IL PANTHEON<br />

La chiesa che avrebbe dovuto rivaleggiare con la Basilica di S. Pietro è diventata un tempio laico<br />

Il Pantheon di Parigi è un monumento<br />

situato nel noto Quartiere latino, in cima<br />

al colle di Sainte-Geneviève. È circondato<br />

dalla chiesa Saint-Étienne-du-Mont,<br />

dalla biblioteca Sainte-Geneviève, dall’Università<br />

della Sorbona e da altri edifici<br />

monumentali.<br />

Malato, nel 1744 il Re di Francia Luigi<br />

XV fece il voto di edificare sulle rovine<br />

della chiesa di S. Genoveffa una nuova<br />

costruzione degna della santa patrona di<br />

Parigi se fosse guarito. Dalla progettazione<br />

venne incaricato l'architetto Jacques-<br />

Germain Soufflot che realizzò un progetto<br />

in stile neoclassico, che doveva competere<br />

con la Basilica di S. Pietro in Roma,<br />

lungo circa 110 metri, largo 84 ed alto 83.<br />

Iniziato nel 1758, l’edificio venne eseguito<br />

dopo la morte di Soufflot, dal suo alievo<br />

Jean-Baptiste Rondelet, nel 1789, e la<br />

destinazione dell'edificio venne commutata<br />

dai rivoluzionari da santuario a mausoleo<br />

per le importanti personalità nazionali.<br />

Nel 1821 il Re di Francia Luigi<br />

XVIII riconsegnò il Pantheon alla sua<br />

destinazione originaria e cioè una chiesa<br />

cattolica consacrata al culto della patrona<br />

di Parigi. Tuttavia il 15 agosto 1830 il Re<br />

dei Francesi Luigi Filippo ripristina la<br />

destinazione laica del monumento che<br />

ridiventerà chiesa nel 1851 grazie alla<br />

Seconda repubblica. Nel periodo nessuna<br />

personalità viene sepolta ad eccezione di<br />

Soufflot nel 1829.<br />

Nel Pantheon viene custodito il Pendolo<br />

di Léon Foucault, che dimostra la rotazione<br />

terrestre, installato per la prima volta<br />

nel 1851 nella cupola centrale (lungo 67<br />

m). Nel 1885, con la sepoltura di Victor<br />

Hugo, viene decisa la perenne destinazione<br />

laica del Pantheon. La cripta ospita<br />

uomini importanti: Emile Zola, Alexandre<br />

Dumas, Girolamo Durazzo unico Doge<br />

della Repubblica Ligure, i Cardinali<br />

Giovanni Battista Caprara Montecuccoli<br />

ed Ippolito Antonio Vincenti Mareri,<br />

Louis Braille, René Cassin, Jean Monnet.<br />

Gli ultimi ad esservi tumulati furono i<br />

Premi Nobel Pierre e Marie Curie, André<br />

Malraux ed Alessandro Dumas padre.<br />

pagina 30 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com


DOSSIER<br />

UN SOVRANO INCOMPRESO: RE VITTORIO EMANUELE III<br />

Francesco Carlo Griccioli della Grigia<br />

“Re per tant’anni bestemmiato e pianto”.<br />

Queste parole di Carducci che si riferiscono<br />

a Carlo Alberto Re di Sardegna<br />

possono essere riferite benissimo, a mio<br />

parere, anche al suo bisnipote, il terzo Re<br />

d’<strong>Italia</strong> Vittorio Emanuele III.<br />

Dico questo perché ancora recentemente,<br />

malgrado che numerosi libri, interventi<br />

politici anche di Presidenti certamente<br />

non monarchici come lo è Ciampi, discussioni<br />

e polemiche varie modifichino<br />

sostanzialmente il giudizio quasi sempre<br />

negativo su questo sovrano, si continua<br />

da parte di varie persone e giornalisti ad<br />

incolpare Re Vittorio Emanuele III sia<br />

per i fatti dell’8 Settembre, come per l’-<br />

entrata in guerra del 1940, nonché per le<br />

leggi razziali ed altro ancora. Dimenticando<br />

artatamente chi fosse il Re Soldato<br />

e di Vittorio Veneto, il Re di Peschiera<br />

che, un’altra volta ancora, salvò l’<strong>Italia</strong>.<br />

Desidero in questo caso riferirmi particolarmente<br />

a Mario Cervi: pochi giorni fa,<br />

per due volte, su “Il Giornale” di Feltri,<br />

egli ha accusato il penultimo (almeno per<br />

ora!) Re d’<strong>Italia</strong> di essere responsabile di<br />

quanto accadde l’8 Settembre 1943 dopo<br />

la proclamazione da parte alleata della<br />

firma dell’armistizio con l’<strong>Italia</strong>, e che di<br />

tutto questo il Re non ha scuse.<br />

Il primo commento negativo sull’8 Settembre<br />

e sul Re è stato scritto nella recensione<br />

sul recente libro di Petacco e Mazzuca<br />

“La Resistenza tricolore”, edito da<br />

Mondadori. Cervi accusa gli autori di<br />

essere stati “eccessivamente indulgenti”<br />

nei confronti del Re e di Badoglio, avendo<br />

scritto, a pag. 12: «Una storia più obbiettiva<br />

probabilmente un giorno dirà che<br />

la decisione del sovrano di trasferirsi in<br />

luogo più sicuro, ma sempre italiano, per<br />

garantire la continuità dello Stato, fu saggia<br />

e forse anche eroica». Secondo Cervi,<br />

Vittorio Emanuele III e il Maresciallo<br />

Badoglio non erano minacciati «da incalzanti<br />

e possenti forze tedesche quando fu<br />

annunciata la resa italiana».<br />

Questa totale - e mi auguro non voluta -<br />

ignoranza della reale situazione italiana di<br />

quel periodo, è incomprensibile da parte<br />

di un giornalista generalmente bene informato<br />

e corretto, come lo è Cervi. Per la<br />

verità storica lo spiegamento di forze<br />

tedesche attorno a Roma era veramente<br />

imponente e dislocato chiaramente non<br />

per controbattere un eventuale sbarco<br />

alleato (come invece da tempo aveva ripetutamente<br />

chiesto lo Stato<br />

Maggiore italiano, fin dallo<br />

sbarco alleato in Sicilia), ma<br />

esclusivamente per abbattere<br />

il governo Badoglio ed instaurare<br />

di nuovo il regime<br />

fascista. È noto che fu solo<br />

dopo il 25 Luglio 1943 che i<br />

Tedeschi cominciarono a far<br />

affluire numerose divisioni in<br />

<strong>Italia</strong>, in netto contrasto con<br />

quanto detto a Mussolini nel<br />

suo incontro con Hitler a<br />

Klessheim (7-10 Aprile 194-<br />

3), quando la richiesta impellente<br />

italiana di mandare altre<br />

truppe in <strong>Italia</strong> per controbattere<br />

quello che era facilmente<br />

prevedibile sarebbe stato il<br />

prossimo sbarco in <strong>Italia</strong> degli<br />

Alleati, fu freddamente<br />

respinta.<br />

Nel suo libro “The End of an<br />

Alliance” di Friedrich-Karl<br />

von Plehwe, allora Addetto<br />

Militare aggiunto presso l’-<br />

Ambasciata tedesca a Roma,<br />

si dice senza esitazione: «The<br />

<strong>Italia</strong>n requests for military<br />

aid were rebuffed. All they<br />

secured was a vague assurance [...]» (“Le<br />

richieste italiane per aiuti militari furono<br />

respinte. Tutto quello che gli italiani ottennero<br />

furono delle vaghe assicurazioni<br />

in merito”).<br />

Questa impossibilità di dare agli italiani<br />

un efficace aiuto tedesco, per potere continuare<br />

con qualche chance di resistenza,<br />

la guerra con gli Alleati, fu ripetutamente<br />

affermata da Hitler e i suoi generali a<br />

Mussolini, ma successivamente clamorosamente<br />

smentita, quando - appena Mussolini<br />

cadde - numerose divisioni tedesche,<br />

tutte provenienti dal fronte russo,<br />

cominciarono ad entrare in <strong>Italia</strong> passando<br />

dal Brennero. Senza però poi essere<br />

affatto impiegate in Sicilia, ma dislocate<br />

al Nord e al Centro <strong>Italia</strong> per controllare<br />

le poche forze italiane disponibili.<br />

Da parte italiana infatti l’unica grande<br />

unità in grado di potere, molto temporaneamente,<br />

fermare un attacco tedesco su<br />

Roma era la Divisione “Ariete”, comandata<br />

dal Generale Conte Carlo Calvi di<br />

Bergolo, genero del Re, che faceva parte<br />

del Corpo d’Armata Corazzato del Generale<br />

Carboni. Ricordiamo che l’“Ariete”<br />

era però la ex Divisione “Littorio” composta<br />

da fascisti ed armata di carri ed<br />

armamenti, forniti dai Tedeschi esclusivamente<br />

a questa unità poco prima del 25<br />

Luglio in quanto composta di Camicie<br />

Nere. Non era quindi un’unità molto affidabile<br />

all’8 Settembre, malgrado l’ottimo<br />

lavoro compiuto dal Generale Calvi di<br />

Bergolo.<br />

Non si può pertanto sostenere, come dice<br />

Cervi, che il Re e Badoglio non erano<br />

minacciati “da incalzanti e possenti forze<br />

tedesche”. Una cosa è dire che il Feldmaresciallo<br />

Kesserling fosse preoccupato<br />

della situazione delle sue truppe e lo si<br />

può anche capire dato che gli Alleati stavano<br />

per sbarcare a Salerno, ma un’altra è<br />

sostenere che temesse di non poter reggere<br />

ad un eventuale attacco italiano. Cosa<br />

del resto esclusa dal comunicato di Badoglio,<br />

dove si diceva chiaramente che le<br />

truppe italiane avrebbero agito soltanto se<br />

attaccate. Kesserling conosceva benissimo<br />

le debolezze in quel momento dell’Esercito<br />

italiano, con divisioni demotivate,<br />

ridotte come effettivi, male armate (fatte<br />

(Continua a pagina 32)<br />

pagina 31 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com


DOSSIER<br />

(Continua da pagina 31)<br />

rare eccezioni), che i Tedeschi avrebbero<br />

quindi facilmente liquidate. Altro che<br />

temere gli italiani!<br />

Certamente il Maresciallo Badoglio, come<br />

Primo Ministro, era preoccupato per<br />

la sicurezza del Re e della Famiglia Reale<br />

nonché per quella del suo Stato Maggiore<br />

e non credo sia da biasimarsi. Sempre nel<br />

suo libro “The End of an Alliance”, Friedrich-Karl<br />

von Plehwe dice chiaramente<br />

che immediatamente dopo la caduta di<br />

Mussolini Hitler inviò da Kesserling il<br />

Generale della Luftwaffe Student. Questi<br />

tenne una riunione con il Feldmaresciallo<br />

Kesserling ed altri alti ufficiali al suo<br />

comando di Frascati il 31 Luglio pomeriggio<br />

ed alla quale Plehwe fu presente.<br />

Student aveva ricevuto chiarissime istruzioni<br />

da Hitler, tutte esclusivamente verbali<br />

per non far trapelare nulla agli italiani,<br />

di impiegare immediatamente le truppe<br />

tedesche già in <strong>Italia</strong> per procedere ad<br />

un colpo di mano militare ed arrestare a<br />

Villa Savoia non solo il Re e la Regina,<br />

ma anche il Principe e la Principessa di<br />

Piemonte, portandoli subito in Germania.<br />

Hitler voleva anche impossessarsi di almeno<br />

due dei Principini, figli del Principe<br />

Ereditario portando così tutta la Famiglia<br />

in Germania dove era facile prevedere il<br />

loro destino. L’elenco di Student comprendeva<br />

i nomi di altre quaranta persone<br />

tra le quali il Maresciallo Badoglio, il<br />

Ministro degli Esteri Guariglia ed il Generale<br />

Ambrosio, Capo di Stato Maggiore<br />

Generale, oltre alla Principessa Isabel<br />

Colonna, Ciano, Grandi, Volpi e Suvich!<br />

Questo scritto dell’allora Addetto Militare<br />

Aggiunto tedesco a Roma, presente a<br />

tutte queste riunioni, conferma quanto<br />

fosse giusto il timore di una completa<br />

decapitazione del governo e delle istituzioni<br />

italiane succedutesi in <strong>Italia</strong> alla<br />

caduta di Mussolini. Del resto il Re era<br />

ben al corrente di questo pericolo e di<br />

quello che un suo arresto avrebbe significato<br />

per l’<strong>Italia</strong>; parlando con il suo Aiutante<br />

di Campo Generale Puntoni (come<br />

scritto nelle memorie di quest’ultimo)<br />

disse, ordinandogli fin da Agosto di preparare<br />

un eventuale ritiro da Roma della<br />

Famiglia Reale (traduco dal testo inglese<br />

del libro di Plehwe): «Io non rischierò il<br />

fato del Re dei Belgi. Voglio continuare<br />

ad esercitare le mie funzioni di Capo di<br />

Stato e di essere in condizioni di decidere<br />

in assoluta libertà e secondo le mie volontà».<br />

Con lucida chiarezza il Re aveva<br />

già compreso la volontà di Hitler di vendicarsi<br />

della caduta di Mussolini facendolo<br />

arrestare. Come successiva soluzione<br />

poteva esservi una sua uccisione o un<br />

forzamento delle sue volontà, facendogli<br />

rinnegare sia la nomina di Badoglio sia<br />

arrivare ad un disconoscimento di qualsiasi<br />

sua altra decisione che egli e il suo<br />

Governo avrebbero potuto prendere per<br />

evitare all’<strong>Italia</strong> gli orrori della continuazione<br />

di una guerra in condizioni disperate.<br />

Se si pensa a quello che accadde al<br />

Reggente d’Ungheria Horty nel Giugno<br />

1944 non si può non riconoscere al Sovrano<br />

italiano una lucidità ed una chiarezza<br />

di giudizio veramente eccezionale.<br />

Incidentalmente, fu solo perché - in linea<br />

di principio e correttezza militare - sia<br />

Kesserling che l’Assetto Militare tedesco<br />

a Roma Generale von Rintelen ed anche<br />

il suo Capo di Stato Maggiore Generale<br />

Westphalen, riuscirono ad impedire con<br />

varie scuse di portare a termine il piano<br />

nefasto di Hitler e di Student. Questi ufficiali<br />

erano inorriditi che si potesse tentare<br />

un colpo del genere in un paese indipendente,<br />

come allora lo era ancora l’<strong>Italia</strong>, e<br />

contro l’onore militare. Student se ne<br />

tornò scornato da Hitler.<br />

Di fronte a queste “verità” - ripeto che ci<br />

provengono da una fonte assolutamente<br />

insospettabile - come si può sostenere che<br />

la decisione di lasciare Roma nel Settembre<br />

1943 non fu veramente una decisione<br />

eroica da parte di Re Vittorio Emanuele<br />

III? Il Sovrano era troppo intelligente per<br />

non rendersi perfettamente conto delle<br />

critiche feroci che il suo ritiro da Roma<br />

avrebbe suscitato sia tra i fascisti nuovi e<br />

vecchi che ancora credevano nel fascismo,<br />

sia tra gli oppositori della Monarchia<br />

in campo democratico. Del resto la<br />

storiografia repubblicana in <strong>Italia</strong>, dal<br />

1943 e molto dopo il 1946 ed ancora oggi,<br />

non parla mai di questi eventi con spirito<br />

equanime e di riconoscimento della<br />

verità storica come molto candidamente<br />

scritta da questo ufficiale tedesco. La<br />

permanenza del Sovrano e della Casa<br />

Reale a Roma, il loro inevitabile arresto<br />

da parte dei Tedeschi e forse anche il<br />

sacrificio della vita del Re e del Principe<br />

Ereditario, avrebbero senz’altro salvato il<br />

prestigio della Dinastia, sacrificatasi eroicamente<br />

ma sarebbe stato un gesto che<br />

non aveva nessuna ragione di essere fatto,<br />

soprattutto per salvare il futuro della Nazione.<br />

Infatti nel deprecabile caso di un arresto<br />

del Re della sua Famiglia è l’<strong>Italia</strong> che ci<br />

sarebbe andata di mezzo, dovendo continuare<br />

la guerra accanto alla Germania<br />

fino alla sconfitta e distruzione totale del<br />

paese, delle istituzioni e della Nazione,<br />

come accadde ai Tedeschi nel 1945. Di<br />

tutto questo, della continuità istituzionale<br />

assicurata con il ritiro del Re e di quelli<br />

del suo Governo che potettero seguirlo a<br />

Brindisi; della assicurazione e fiducia<br />

data agli Alleati dalla sua presenza in<br />

territorio non ancora occupato dagli Alleati<br />

stessi e non in mano tedesca, la storiografia<br />

italiana di oggi non ne parla mai e<br />

non vuole riconoscerlo. Nessuno vuole<br />

mai farne un merito al vecchio Sovrano:<br />

Vittorio Emanuele III non era certo un<br />

pauroso e non era certamente attaccato ad<br />

un Trono al quale era asceso nelle tragiche<br />

circostanze dell’assassinio del Padre<br />

ed al quale, come carattere, non teneva<br />

affatto. Ricordiamoci che fu definito “il<br />

Re borghese”.<br />

Ma dal momento che era il Re ne conosceva<br />

i doveri e giustamente voleva che<br />

ricadessero su di lui tutte le responsabilità<br />

e il peso di un Capo dello Stato. Nelle<br />

circostanze del momento non c’era per lui<br />

scelta: non era possibile abdicare a favore<br />

del figlio lasciando al Principe di Piemonte<br />

la bega di sbrigare lui la conclusione<br />

della guerra, l’armistizio e le trattative<br />

di pace di un’<strong>Italia</strong> sconfitta sotto il suo<br />

Regno. L’avrebbe trovata una scappatoia<br />

vigliacca.<br />

La grandezza di questo atteggiamento<br />

non viene mai ricordata. L’<strong>Italia</strong> non è<br />

(Continua a pagina 33)<br />

pagina 32 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com


DOSSIER<br />

(Continua da pagina 32)<br />

stata mai riconoscente a Vittorio Emanuele<br />

III se, grazie soltanto al suo coraggio e<br />

alla sua abnegazione nel lasciare Roma<br />

(che gli costò moltissimo moralmente,<br />

come del resto allo stesso Erede, con tutte<br />

le conseguenze che questo suo abbandono<br />

sapeva avrebbero comportato successivamente<br />

per la Dinastia), fu possibile che<br />

uno Stato <strong>Italia</strong>no legale e costituzionalmente<br />

valido facesse il salto da una dittatura<br />

qual era stata quella fascista ad una<br />

democrazia come poi cercò di diventare<br />

l’<strong>Italia</strong>.<br />

Se il Re non avesse avuto questo coraggio,<br />

che ripeto fu eroico, l’<strong>Italia</strong> non a-<br />

vrebbe avuto nessuna democrazia prima<br />

del 1945 e non sarebbe stata preparata ad<br />

un’eventuale scelta istituzionale che, anche<br />

se con un referendum molto prematuro<br />

nei tempi, pur tuttavia fu possibile tenere<br />

nel 1946. Ovviamente non voglio<br />

commentare qui il risultato<br />

più o meno fasullo di questo<br />

referendum.<br />

Oltre a tutte le ragioni suddette,<br />

vi fu un’altra pressione<br />

fortissima - e non soltanto<br />

morale - sul Re e sul suo Governo<br />

in quel fatale Settembre<br />

1943. Poco prima, ed<br />

ancora di più all’annuncio<br />

dell’armistizio, il Vaticano<br />

fece sapere, trasmettendo il<br />

suo messaggio direttamente<br />

al Governo <strong>Italia</strong>no e in termini<br />

anche piuttosto duri ed<br />

espliciti, che il Papa, come<br />

Vescovo di Roma, si riteneva<br />

responsabile della sicurezza<br />

della popolazione della capitale<br />

e che quindi non voleva<br />

assolutamente che la Città<br />

Eterna ed i suoi immediati<br />

dintorni fossero coinvolti in<br />

azioni militari, come avrebbe potuto esserlo<br />

una difesa della città contro un attacco<br />

tedesco. Ed anche di questo nulla si<br />

sa ufficialmente!<br />

Il libro “The End of an Alliance” di Friedrich-Karl<br />

von Plehwe (tradotto in italiano<br />

da Lucia Mazzucchelli e pubblicato da<br />

Longanesi nel 1967 con il titolo “Il Patto<br />

d’Acciaio da Mussolini a Badoglio: una<br />

testimonianza tedesca di Friedrich-Karl<br />

von Plehwe”), non è che molto poco conosciuto<br />

in <strong>Italia</strong>. Soprattutto non viene<br />

mai menzionato quanto scritto da questo<br />

ufficiale tedesco (poi diplomatico della<br />

Repubblica Federale di alto livello, anche<br />

presso l’ONU) che dipinge chiaramente<br />

la situazione militare italiana e l’aggressività<br />

tedesca nei confronti del nuovo governo<br />

di Badoglio.<br />

Non si ricorda mai che lo Stato Maggiore<br />

del Regio Esercito <strong>Italia</strong>no, quando fu<br />

presieduto dal Generale<br />

Ambrosio dopo Cavallero,<br />

fece di tutto per<br />

cercare di ottenere da<br />

Hitler e dalla Germania<br />

quegli indispensabili<br />

aiuti militari che avrebbero<br />

permesso di migliorare<br />

la situazione<br />

militare nel Mediterraneo<br />

e offrire così all’<strong>Italia</strong><br />

e (come Ambrosio<br />

si illudeva, purtroppo,<br />

essendoci Hitler), unitamente<br />

alla Germania, di<br />

negoziare una cessazione<br />

delle ostilità con gli Alleati su basi più<br />

eque e più reali per evitare il pericolo di<br />

un’avanzata, come poi avvenne, dei russi<br />

comunisti in Europa. Ambrosio, come<br />

anche Plehwe e moltissimi Ufficiali tedeschi<br />

in <strong>Italia</strong>, dei quali conosceva i sentimenti<br />

antinazisti, sperava che l’esempio<br />

italiano della caduta di Mussolini potesse<br />

essere seguito anche in Germania.<br />

È vero che tutto questo è opinabile, però<br />

non è del tutto da escludersi, anche perché<br />

l’ambiente militare tedesco come<br />

scritto chiaramente da von Plehwe nel<br />

libro menzionato, meno la cricca dei generali<br />

attorno a Hitler, era fortemente<br />

preoccupato nel 1943 della situazione<br />

militare tedesca e non aveva alcun dubbio<br />

sull’esito finale della guerra che già sapeva<br />

disastroso per la Germania.<br />

Forse, come ho detto, un ristabilimento<br />

della situazione nel Mediterraneo avrebbe<br />

potuto aiutare i militari<br />

tedeschi a liberarsi di<br />

Hitler, più presto di<br />

quanto tentò di fare von<br />

Stauffenberg nel Luglio<br />

del ‘44.<br />

Per concludere, voglio<br />

solo elencare alcune<br />

delle colpe attribuite al<br />

Re Vittorio Emanuele<br />

III e che in realtà non<br />

sono state mai sue:<br />

1°) La nomina di Mussolini<br />

a Capo del Governo<br />

italiano nell’Ottobre<br />

1922 fu inevitabile<br />

da parte del Sovrano<br />

avendo tutti gli uomini<br />

politici italiani dell’epoca (da Giolitti a<br />

Bonomi a Turati ecc.) rifiutato in quel<br />

momento di accettare l’incarico di un<br />

nuovo Governo. Del resto un Parlamento,<br />

dove solo 25 erano i deputati fascisti,<br />

quando Mussolini si presentò per la fiducia<br />

e richiese di poter governare con leggi<br />

eccezionali, non esitò con grandissima<br />

maggioranza a dargliela. Ed era un Parlamento<br />

liberamente eletto. Quindi è una<br />

buffonata dire che ci fu un colpo di stato<br />

del Re.<br />

2°) Quando, dopo il delitto Matteotti, nel<br />

1924 alcuni esponenti dell’opposizione si<br />

recarono dal Re per chiedergli di dimettere<br />

Mussolini, il Sovrano dovette loro rispondere<br />

che coloro dei deputati (meno,<br />

molto più furbi, i comunisti) che avevano<br />

abbandonato il Parlamento per recarsi<br />

sull’Aventino, ritornassero in Parlamento,<br />

promuovessero una mozione di sfiducia<br />

al Governo e su questo egli avrebbe potuto<br />

agire. Poiché i deputati sull’Aventino<br />

non ritornarono mai in Parlamento, Mussolini<br />

ebbe successivamente buon giuoco<br />

di dichiararli decaduti nel 1925 e procedere<br />

all’instaurazione iniziale della sua<br />

dittatura.<br />

3°) Leggi razziali. Furono certamente<br />

sciagurate ed altamente deprecabili: il Re<br />

d’altronde non le voleva assolutamente<br />

firmare e ritardò la sua firma per quanto<br />

gli fu possibile. Se però non le avesse<br />

firmate (eravamo nel 1938, in pieno periodo<br />

di trionfo fascista dopo la guerra di<br />

(Continua a pagina 34)<br />

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DOSSIER<br />

(Continua da pagina 33)<br />

Etiopia), Mussolini avrebbe facilmente<br />

deposto il Re, dichiarata la Repubblica,<br />

dato che sicuramente anche l’Erede, il<br />

Principe Umberto, non avrebbe accettato<br />

di firmare queste leggi che suo Padre non<br />

voleva. L’<strong>Italia</strong> avrebbe avuto le sue istituzioni<br />

totalmente fasciste fin dal 1938,<br />

con tutte le conseguenze che questo a-<br />

vrebbe significato per l’<strong>Italia</strong>. Anche qui,<br />

un’abdicazione del Re e del Figlio, con il<br />

loro esilio, avrebbe salvato la Dinastia,<br />

ma certamente non l’<strong>Italia</strong>. A mio avviso,<br />

quindi, non vi è bisogno di nessuna scusa<br />

per queste leggi da parte di nessun Principe<br />

di Casa Savoia. Del resto, fino al 1943,<br />

il Re fece tutto il possibile per gli Ebrei,<br />

aiutandoli ed ospitandoli nelle sue proprietà<br />

ogni volta che gli fu possibile farlo.<br />

A proposito della situazione della Monarchia<br />

in <strong>Italia</strong> al momento della massima<br />

popolarità di Mussolini, è interessate riportare<br />

quanto scriveva alla Petacci al suo<br />

ritorno da Monaco nel Settembre 1938<br />

dopo i noti accordi tra Francia, <strong>Italia</strong>,<br />

Gran Bretagna e Germania per evitare lo<br />

sfascio della Cecoslovacchia. A pag. 417<br />

del libro di Claretta Petacci “Mussolini<br />

segreto, Diari 1932-1938” a cura di<br />

Mauro Suttora, edito da Rizzoli, 2009: «Il<br />

Re è fuori moda, nessuno lo può più vedere:<br />

... a Firenze, il re è venuto alla stazione.<br />

C’è stato un momento di grande imbarazzo<br />

perché ad un tratto dalla folla si<br />

è levato un grido potente, tremendo:<br />

“Viva l’Imperatore!”. Il re storce la bocca.<br />

Io rimango così, senza sapere<br />

che dire. Sai, quei momenti<br />

d’imbarazzo che non si sa come<br />

colmare. Attendevo la soluzione,<br />

e per fortuna qualcuno ha intuito<br />

la situazione e ha gridato:<br />

“Savoia, Savoia!”. “Meno male”<br />

ho respirato io “hanno capito che<br />

era un guaio”. Certo non ha fatto<br />

un bel viso il re [È stato un] incontro<br />

freddo freddo, sai. Ormai<br />

questi re sono passati di moda,<br />

sono già giù. Nessuno li può più<br />

vedere, sono un di più. Vale<br />

l’uomo per sé, per ciò che fa.<br />

Queste figure tramontano. In<br />

Germania avevano ventidue dinastie,<br />

li odiano soltanto a sentirne<br />

parlare. Ma come Hitler, che<br />

se si fosse messo contro l’esercito<br />

in quel momento di Röhm<br />

[nel 1934] sarebbe crollato, io<br />

all’inizio se mi fossi mosso contro<br />

il re mi sarei trovato imbottigliato,<br />

tutti contro. Oggi è un’altra cosa,<br />

potrei fare ciò che voglio.». Queste parole<br />

confermano quale fossero le intenzioni di<br />

Mussolini nei confronti della Monarchia<br />

non appena vi fosse stato dato l’estro di<br />

sbarazzarsene.<br />

4°) Lo stesso discorso deve farsi per la<br />

dichiarazione di guerra del 1940.<br />

È sintomatico sottolineare quanto riportato<br />

ripetutamente ancora<br />

una volta da von Plehwe<br />

nel libro summenzionato,<br />

e cioè i commenti che i<br />

vari ufficiali tedeschi,<br />

diplomatici, industriali e<br />

persone di rilievo del nostro<br />

alleato di allora facevano<br />

sull’<strong>Italia</strong> venendo<br />

qui da noi. Dove riconoscevano<br />

che avevamo una<br />

dittatura infinitamente più<br />

elastica e meno dura di<br />

quella nazista, ma soprattutto<br />

sottolineavano la<br />

fortuna dell’<strong>Italia</strong> di avere<br />

ancora una Monarchia ed<br />

un Re che avrebbero potuto,<br />

al momento opportuno,<br />

intervenire e disfarsi<br />

della dittatura.<br />

Ed anche questo gli italiani<br />

lo hanno volutamente<br />

dimenticato.<br />

La Repubblica ha imposto<br />

la distruzione di tutta<br />

quella parte della storia<br />

d’<strong>Italia</strong> che si riferisce a Casa Savoia (e<br />

sono molti secoli), avvalendosi anche<br />

moltissimo dell’odio e della propaganda<br />

antimonarchica svolta a suo tempo nel<br />

periodo della Repubblica Sociale <strong>Italia</strong>na.<br />

Ecco perché Vittorio Emanuele III deve<br />

essere distrutto come Re e come Capo<br />

Supremo delle Forze Armate <strong>Italia</strong>ne.<br />

In buona parte, purtroppo, tutto questo è<br />

riuscito.<br />

Tanto ho voluto scrivere anche perché,<br />

successivamente alla recensione del libro<br />

di Petacco e Mazzuca su “Il Giornale” il<br />

16 Aprile, rispondendo ad un lettore che<br />

controbatteva le asserzioni più sopra riportate<br />

di Cervi nel commentare il libro<br />

stesso, il giornalista ribatte ancora nel<br />

titolo della sua risposta: “Vittorio Emanuele<br />

III non ha scuse per i fatti dell’otto<br />

settembre”.<br />

Io vorrei finire col dire che Mario Cervi,<br />

che pure stimo come giornalista e come<br />

scrittore, non ha però scuse per il suo<br />

odio e la sua poca obbiettività nel giudicare<br />

quello che la storia riconoscerà come<br />

un coraggioso e grande Sovrano.<br />

Francesco Carlo Griccioli della Grigia<br />

già Ufficiale del Regio Esercito <strong>Italia</strong>no<br />

(Stato Maggiore Regio Esercito)<br />

di Collegamento con l’VIII Armata Britannica<br />

in <strong>Italia</strong><br />

pagina 34 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com


A Palazzo Madama rinasce il primo Senato<br />

italiano, uno dei simboli del risorgimento<br />

che diventerà il Senato del Regno<br />

Sarà ricostruito a Palazzo Madama la<br />

storico anfiteatro del Senato subalpino.<br />

Voluto dal Re di Sardegna Carlo Alberto<br />

e realizzato in legno nel 1848 dall’architetto<br />

Ernest Melano, venne smantellato<br />

dal fascismo nel 1927, con il pretesto di<br />

riportare alla luce le forme settecentesche<br />

della dimora sabauda.<br />

Fu qui che il 10 gennaio 1859 Re Vittorio<br />

Emanuele II rinnovò le sue storiche parole<br />

con il quale il Piemonte risorgimentale<br />

sfidò l’Austria con la celebra formula:<br />

«Non siamo insensibili al grido di dolore<br />

che da tante parti d’<strong>Italia</strong> si leva verso di<br />

noi». La frase è ricordata come l’inizio<br />

delle ostilità che portarono alla vittoriosa<br />

II Guerra d’indipendenza, ricordata in<br />

particolare con le vittorie delle truppe di<br />

Re Vittorio Emanuele III e dell’Imperatore<br />

Napoleone III a Magenta, Solferino e<br />

San Martino.<br />

Fu sempre in questa stessa sala che il 18<br />

febbraio 1861 furono convocati i primi<br />

Senatori del Regno d’<strong>Italia</strong>, che sarà proclamato<br />

il 17 marzo successivo, con Torino<br />

quale sua prima capitale, fino al 1864<br />

quando fu trasferita a Firenze.<br />

150° ANNIVERSARIO DELLA PROCLAMAZIONE DEL REGNO D’ITALIA<br />

RINASCERÀ L’ANFITEATRO DEL SENATO SUBALPINO DEL 1848<br />

Lì Re Vittorio Emanuele II disse: “Non sono insensibile al grido di dolore che da tante parti d’<strong>Italia</strong>..”<br />

Nel 1927, il regime<br />

fascista demolì la<br />

sala del Senato subalpino,<br />

preziosa<br />

reliquia della sovranità<br />

democratica del<br />

Piemonte. e del Regno<br />

di Sardegna<br />

Anzi, quando si<br />

riqualificò piazza<br />

Castello, ci fu persino<br />

chi ipotizzò di<br />

spostare altrove la<br />

statua donata il 15<br />

gennaio 1857 dai<br />

milanesi.<br />

Si dimenticava che<br />

Torino l’aveva eretta apposta dinanzi al<br />

suo Senato, come sfida all’Austria.<br />

La statua in marmo bianco rappresenta un<br />

alfiere dell`Esercito Sardo in piedi, che<br />

tiene nella mano destra la spada e nella<br />

sinistra la bandiera italiana, ai piedi del<br />

soldato un cannone e un ramo con foglie<br />

di quercia. L’alfiere è posto su un doppio<br />

basamento in granito che reca sul fronte<br />

un bassorilievo e ai lati due stemmi.<br />

Ma alla vigilia dei 150 anni dalle campagne<br />

risorgimentali (e non dell’Unità compiuta<br />

soltanto a Vittorio Veneto il 4 novembre<br />

1918), nell’ambito delle manifestazioni<br />

che le ricorderanno,<br />

Torino prova<br />

a recuperare l’icona<br />

del perduto Senato.<br />

Sarà ricostruito dove<br />

si trovava in origine,<br />

nella più ampia delle<br />

sale di Palazzo Madama,<br />

quella ora<br />

destinata alle mostre.<br />

Qui verrà installata<br />

una struttura leggera,<br />

staccata dalle pareti.<br />

Riproporrà le volumetrie<br />

della scomparsa aula parlamentare.<br />

Al centro avrà la cavea, con il tavolo della<br />

presidenza e il Trono per il Re. Intorno<br />

vi saranno i degradanti 300 rossi stalli dei<br />

senatori, ai piedi di una doppia galleria<br />

colonnata, con le tribune d’onore.<br />

L’opera sarà rifinita da decorazioni in<br />

finto marmo grigio, riprese da quelle ancora<br />

visibili nella parte alta delle pareti e<br />

sulla volta. Il pavimento verrà coperto da<br />

velluto verde, quale terza tinta della bandiera<br />

italiana. L’arredo avrà mobili intagliati,<br />

lampade e balaustre.<br />

A restituire al Piemonte il ricordo di quella<br />

che fu la sua democrazia parlamentare,<br />

contribuiranno suoni e voci, diffuse da<br />

installazioni multimediali. Racconteranno<br />

i lavori di un Senato che fu uno dei più<br />

attivi della storia del Regno d’<strong>Italia</strong>.<br />

Dal 1861 al 1864, quando cessò di operare<br />

a Torino, celebrò 452 sedute. Approvarono<br />

465 disegni di legge, su 487 presentati.<br />

Dopo il trasferimento della Capitale a<br />

Firenze rimase deserto.<br />

Fu conservato come monumento nazionale,<br />

finché il fascismo decise di demolirlo.<br />

Rinascerà, ma per essere conservato o<br />

verrà smantellato alla fine delle manifestazioni?<br />

A 150 ANNI DAL PLEBISCITO IN TOSCANA<br />

E' stata restaurata la statua La Civilità Toscana di Pio Fedi, visibile al primo piano di Palazzo Vecchio, donata al Municipio di<br />

Firenze dal Re d'<strong>Italia</strong> Vittorio Emanuele II per celebrare il plebiscito dell’11 e 12 marzo del 1860, con cui la Toscana disse “sì”<br />

alla monarchia costituzionale del Regno di Sardegna con 366.571 voti, come ricorda una delle iscrizioni presenti sul marmo, e<br />

che il restauro sta rendendo di nuovo pienamente leggibili. La presidenza del consiglio comunale ha voluto togliere l'oltraggio del<br />

tempo all'opera per riportarla nel luogo dove fu posta al momento della donazione, nel Salone de’ Dugento, nell'ambito della celebrazione<br />

per il 150° anniversario del plebiscito in Toscana per l’unità d’<strong>Italia</strong>. In occasione dello svelamento della statua restaurata,si<br />

è svolto un convegno ed è stato presentato il volume Il 150° anniversario del plebiscito in Toscana per l’unità d’<strong>Italia</strong>, la<br />

storia e l’arte, curata dal Presidente del Consiglio comunale per la parte storica, e da Anita Valentini per la parte storico-artistica.<br />

pagina 35 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com


Uno dei capi di accusa è che il Risorgimento<br />

è stato fatto senza o contro i cattolici.<br />

«Non è esatto. I cattolici ci sono, eccome.<br />

Basti pensare alla consistenza del movimento<br />

neoguelfo ispirato da cattolici come<br />

Gioberti (e, con accenti diversi, Rosmini<br />

o Gioacchino Ventura) che pensano<br />

all'<strong>Italia</strong> come a una federazione di Stati<br />

posti sotto la leadership del Papato. Nel<br />

1848 questo ideale si rivela impossibile:<br />

potevano le truppe pontificie combattere<br />

a fianco dei piemontesi contro un impero<br />

cattolicissimo come quello austriaco?<br />

Questo costituisce un problema per la<br />

maggioranza dei cattolici; per altri, non<br />

molti sul piano numerico ma di elevatissimo<br />

livello culturale ed etico, l'ideale dell'unità<br />

d'<strong>Italia</strong> non tramonta. Pensiamo a<br />

Manzoni, che è uno dei padri della Patria,<br />

a Cesare Balbo o a Cesare Cantù. O a un<br />

personaggio dimenticato come Vito<br />

D'Ondes Reggio, che da posizioni cattolico-liberali<br />

diverrà "intransigente" e fonderà<br />

l'Opera dei Congressi, creando di<br />

fatto il movimento cattolico.<br />

Queste personalità contribuiranno a pieno<br />

titolo al progetto di Stato italiano e che,<br />

poi, nei periodi di massima crisi tra Stato<br />

e Chiesa, si muoveranno con intelligenza<br />

per favorire la conciliazione.<br />

Del resto anche all'interno degli ordini<br />

religiosi ci fu una netta spaccatura: c'erano<br />

gli anti-unitari radicali, come i Redentoristi<br />

(che simpatizzarono con la monarchia<br />

borbonica) e i gesuiti, con l'eccezione<br />

importante di Luigi Taparelli D'Azeglio.<br />

Mentre altri ordini come gli Oratoriani<br />

di san Filippo Neri (di cui massimo<br />

esponente fu il cardinale Capecelatro), i<br />

Teatini, gli Scolopi e, a livello più popolare,<br />

una parte dei Francescani: ordini<br />

che, senza rompere con la Chiesa, erano a<br />

favore dell'unità di <strong>Italia</strong>».<br />

I problemi, secondo alcuni, cominciano<br />

dopo il 1848, quando i piemontesi si mettono<br />

alla guida del processo unitario.<br />

«Il processo di "piemontiz-zazione" dell'<strong>Italia</strong><br />

è sicuramente uno degli aspetti<br />

negativi: l'idea dello Stato centralizzato,<br />

150° ANNIVERSARIO DELLA PROCLAMAZIONE DEL REGNO D’ITALIA<br />

SUD: MENO MALE CHE C’ERANO I SAVOIA...<br />

Importante articolo sui Cattolici ed il Risorgimento sul quotidiano della Conferenza Episcopale <strong>Italia</strong>na<br />

«L'unità d'<strong>Italia</strong> è stata un fattore di modernizzazione delle strutture civili, istituzionali, amministrative ed ecclesiastiche del nostro<br />

Paese, che presentava ancora in molte zone tratti di feudalesimo. Come ogni processo storico complesso non è stato né semplice,<br />

né lineare e presenta alcune ombre. Ma non per questo dobbiamo gettare il bambino con l'acqua sporca». Angelo Sindoni,<br />

storico moderno e prorettore dell'Università di Messina, profondo conoscitore del Mezzogiorno, ammonisce: «Certe polemiche<br />

odierne sul Risorgimento mi sembrano un po' campate in aria. La storia non si ferma, né può tornare indietro».<br />

seguendo un modello di tipo<br />

francese, prevalse su quella<br />

autonomista di Minghetti e<br />

Cattaneo. Ma, guardando al<br />

panorama dell'<strong>Italia</strong> di quel<br />

periodo, chi altri poteva guidare<br />

l'unificazione? Il convincimento<br />

che sotto i Borboni si<br />

stava meglio è assolutamente<br />

ingenuo e privo di storicità:<br />

solo per dirne una, esistevano<br />

ancora residui di proprietà<br />

feudale ed ecclesiastica che<br />

era indivisibile e ostacolava la<br />

nascita di una moderna borghesia.<br />

Per non parlare delle istituzioni e dei codici,<br />

tipici di una monarchia dell'ancien<br />

régime. Senza contare che, a parte Napoli<br />

che grazie al suo status di capitale godeva<br />

indubbiamente di attenzioni particolari, in<br />

tutto il regno fin dal 1820 erano presenti<br />

forti sentimenti anti-borbonici, specie in<br />

Sicilia. Il Piemonte era uno dei pochi<br />

Stati italiani che presentava spiccati tratti<br />

di modernità.<br />

Non si può dimenticare che dopo il 1848<br />

fu l'unico a conservare lo Statuto. E anche<br />

un antimonarchico come Francesco Crispi<br />

dovrà ammettere che la corona rappresentava<br />

un forte fattore di unità, mentre<br />

la repubblica avrebbe diviso».<br />

Veniamo al Sud. C'è chi dice che i suoi<br />

guai cominciano con l'Unità d'<strong>Italia</strong>.<br />

«Il modello centralista unitario imposto<br />

dall'<strong>Italia</strong> sabauda certo non giovò al<br />

Mezzogiorno. E vanno ricordate le sanguinose<br />

repressioni che l'esercito italiano<br />

fece contro le sacche legittimiste o i cosiddetti<br />

briganti. Però va anche detto che<br />

l'attenzione alla questione meridionale,<br />

ovvero al divario tra il Sud e il resto del<br />

Paese, nasce proprio all'interno dello Stato<br />

italiano, con le famose inchieste di<br />

Sonnino e Franchetti e le Lettere meridionali<br />

di Pasquale Villari. E che molti statisti,<br />

basti pensare a Giolitti, cercarono di<br />

affrontarla. Non ci riuscirono, sicuramente.<br />

Ma non ci riuscì nemmeno il fascismo<br />

e nella Repubblica il problema ancora<br />

esiste. Ma i Borboni la questione non se<br />

l'erano neanche posta».<br />

Dove vanno ricercate, a suo giudizio, le<br />

radici della questione meridionale?<br />

«Il brigantaggio creò molti problemi a<br />

uno sviluppo economico e civile ordinato.<br />

E quello che è successo dopo con i fenomeni<br />

mafiosi. L'altro aspetto riguarda<br />

l'industrializzazione. Nei Paesi di prima<br />

industrializzazione, come l'Inghilterra o la<br />

Francia, il modello si è andato sviluppando<br />

attraverso il capitalismo privato.<br />

Nei Paesi di seconda industrializzazione,<br />

come la Germania, l'<strong>Italia</strong> o la Russia, il<br />

processo è andato avanti per tappe forzate,<br />

guidato direttamente dallo Stato.<br />

È stata una specie di camicia di forza<br />

imposta dall'alto, che non ha rispettato le<br />

specificità territoriali e non ha creato,<br />

come denunciava Sturzo, una classe imprenditoriale<br />

degna di questo nome. Pensiamo<br />

oggi a Termini Imerese: è giusto<br />

lottare per l'occupazione, ma i fenomeni<br />

economici di globalizzazione imporranno<br />

alla fine la dolorosissima chiusura dello<br />

stabilimento Fiat. Bisogna perciò guardare<br />

al futuro e a nuovi modelli di sviluppo,<br />

evitando le dispendiose cattedrali nel deserto.<br />

Ci vorrebbe una classe politica con<br />

un'idea di nazione forte e innovativa.<br />

C'è invece ancora chi si illude di risolvere<br />

i problemi rinchiudendosi nel piccolo<br />

recinto del localismo. Al Nord, come al<br />

Sud».<br />

Giovanni Grasso<br />

Avvenire, 20 marzo 2010<br />

pagina 36 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com


SOCIETÀ<br />

UN DDL SULLE CURE PALLIATIVE E LE TERAPIE DEL DOLORE<br />

Il Senato ha approvato all'unanimità il<br />

disegno di legge sulle cure palliative e le<br />

terapie del dolore.<br />

Tra le misure previste, l'obbligo per i medici<br />

di monitorare il dolore di ogni paziente<br />

ricoverato e la valutazione dovrà<br />

essere inserita nella cartella clinica.<br />

Le cure palliative, destinate ai malati terminali,<br />

con le nuove regole, diventano un<br />

diritto per tutti e la prescrizione dei farmaci<br />

antidolore diventa più semplice, non<br />

ci sarà più bisogno di ricettario speciale,<br />

ma solo l'obbligo per il farmacista di conservare<br />

la ricetta.<br />

Le tariffe delle cure palliative nelle strutture<br />

pubbliche e convenzionate, che oggi<br />

variano notevolmente da regione a regione,<br />

dovranno essere omogenee su tutto il<br />

territorio nazionale.<br />

Il disegno di legge intende<br />

tutelare e garantire l'accesso<br />

alle cure palliative e alle<br />

terapie del dolore da parte<br />

del malato, nell'ambito dei<br />

livelli essenziali di assistenza,<br />

al fine di assicurare il<br />

rispetto della dignità e dell'autonomia<br />

della persona<br />

umana, il bisogno di salute,<br />

l'equità nell'accesso all'assistenza, la qualità<br />

delle cure e la loro appropriatezza<br />

riguardo alle specifiche esigenze.<br />

Le strutture sanitarie che erogano cure<br />

palliative e terapie del dolore devono<br />

AMARONE DELLA VALPOLICELLA<br />

Sono stati definitivamente approvati il riconoscimento della Denominazione di Origine<br />

Controllata e Garantita Amarone della Valpolicella ed il relativo disciplinare di<br />

produzione. Questo traguardo pone le premesse per un futuro sviluppo delle imprese<br />

della zona e ricompensa il lavoro e la passione profusa nei secoli dai produttori che<br />

hanno contribuito all’affermarsi di questo prodotto in Veneto, in <strong>Italia</strong> e nel Mondo.<br />

Questo grande vino veneto, apprezzato nel panorama mondiale, si è fatto ambasciatore<br />

di una terra ricca non solo di eccellenze enogastronomiche, ma anche di panorami<br />

mozzafiato, grande cultura e storia antichissima. Ora si potrà fregiare della DOCG.<br />

ONCOLOGIA<br />

Il Ministero della Salute ha sviluppato un piano triennale oncologico che costituisce<br />

una priorità per gli oltre 250.000 nuovi casi all'anno ma anche la prevalenza dei tumori<br />

in <strong>Italia</strong>. Nel 2006 si sono registrati nella popolazione residente oltre 168mila<br />

decessi per cancro, cioè il 30% di tutti decessi e la seconda causa di morte con la seguente<br />

distribuzione nazionale: nord 48%, centro 26%, sud e isole 16%. Appare quindi<br />

evidente la necessità di una adeguata programmazione dello sviluppo tecnologico e<br />

della allocazione delle risorse disponibili. Il piano cerca di affrontare tutti i problemi<br />

connessi all'oncologia, dalla prevenzione alle cure palliative e rappresenta la pianificazione<br />

di tutti gli interventi mirati a ridurre la mortalità. Gli obiettivi più rilevanti<br />

consistono nella possibilità di offrire standard diagnostici e terapeutici sempre più<br />

elevati a tutti i cittadini italiani, riducendo le differenze esistente fra le diverse aree<br />

del Paese; ma anche nel contenimento della spesa sanitaria grazie ad una maggiore<br />

razionalizzazione delle risorse. Per tali motivi ampio risvolto è stato dato sia alla prevenzione<br />

(universale, secondaria e terziaria) che alla continuità di cura in fase diagnostica<br />

e terapeutica così come all'assistenza domiciliare e alle cure palliative.<br />

UN GOL PER LA VITA<br />

Segna un gol per la vità e sconfiggi il cancro, primo progetto educazionale per sensibilizzare<br />

i ragazzi sui fattori di rischio, coinvolge il mondo della scuola, il luogo della<br />

formazione per eccellenza, così come lo stadio, rivalutato in chiave positiva come<br />

spazio di aggregazione e di partecipazione attiva e costruttiva dei giovani. E' un progetto<br />

di informazione e sensibilizzazione, che si concluderà in occasione dei Campionati<br />

Mondiali di calcio. Chi sceglierà di "giocare" potrà vincere un viaggio di una<br />

settimana in Sud Africa con l'ingresso ad una partita dell'<strong>Italia</strong>. E’ un vero concorso<br />

che prevede la formazione di una classifica provvisoria ogni settimana, con la possibilità<br />

di giocare fino alle 19 del sabato sera. Fra i primi classificati di ogni singolo<br />

mese verrà estratto il vincitore del viaggio premio di una settimana in Sud Africa.<br />

assicurare un programma di cura individuale<br />

per il malato e per la<br />

sua famiglia, nel rispetto<br />

dei princìpi fondamentali<br />

della tutela della dignità e<br />

dell'autonomia del malato,<br />

senza alcuna discriminazione;<br />

della tutela e promozione<br />

della qualità della vita in<br />

ogni fase della malattia, in<br />

particolare in quella terminale,<br />

e di un adeguato sostegno<br />

sanitario e socio-assistenziale della<br />

persona malata e della famiglia.<br />

CUCINA NAPOLETANA<br />

La sfida ottocentesca tra la dinastia dei<br />

Borbone e quella dei Savoia si trasferisce<br />

in cucina. Per rispondere alla pizza Margherita<br />

(dedicata alla prima Regina d’<strong>Italia</strong>),<br />

di cui recentemente si sono festeggiati<br />

i 120 anni, il movimento neoborbonico<br />

mette in campo la pizza Maria Sofia,<br />

in onore della moglie di Francesco II,<br />

ultima regina del Regno delle Due Sicilie.<br />

Tale pizza, presentata a Napoli nella pizzeria<br />

Il figlio del Presidente, è composta<br />

da ingredienti della cucina locale: mozzarella<br />

casertana, pomodorini del Vesuvio,<br />

olive di Gaeta, alici siciliane, olio<br />

pugliese, cicinielli del golfo. Alcuni patrioti-cuochi<br />

suggeriscono di imitare i<br />

rivali savoiardi e dare alla pizza i colori<br />

dello stemma borbonico, bianco rosso e<br />

giallo (magari utilizzando prodotti come<br />

i fiori di zucca). Altre pizzerie di Napoli<br />

e Roma creeranno una Maria Sofia e la<br />

presenteranno ai consumatori.<br />

Sarà comunque lunga la strada per arrivare<br />

alla notorietà della Margherita.<br />

INNOCENTI TRADITI<br />

Una gravidanza su 5 finirebbe con un<br />

aborto; un aborto su 7 riguarderebbe le<br />

minorenni mentre l’obiezione di coscienza<br />

dei medici non è prevista in alcuni<br />

Paesi della UE (Grecia, Svezia e<br />

Finlandia) ed è illegale soltanto in Irlanda<br />

ed a Malta, in 11 è totalmente libero e<br />

in 14 è ammesso in talune circostanze.<br />

In Europa si pratica un aborto ogni 11<br />

secondi e l’aborto è la principale causa<br />

di morte in Europa (30 volte più alto<br />

degli incidenti stradali), del basso tasso<br />

di natalità e del conseguente invecchiamento<br />

della popolazione.<br />

pagina 37 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com


SPIRITUALITÀ<br />

DA E PER TORINO, ROMA, BARCELLONA, PRAGA, MOSCA...<br />

Il Santo Padre Benedetto XVI, che sarà il<br />

7 novembre a Barcellona, ha accolto con<br />

interesse l'invito dell'Arcivescovo, il Cardinale<br />

Lluís Martínez Sistach, a presiedere<br />

la consacrazione del tempio dedicato<br />

alla Sagrada Familia dall'architetto Antonio<br />

Gaudí, che dispone già delle navate<br />

coperte. Questo noto monumento religioso,<br />

dichiarato dall'UNESCO patrimonio<br />

dell'umanità, è visitato da circa quattro<br />

milioni di persone ogni anno.<br />

La beatificazione del sacerdote cappuccino<br />

Josep Tous y Soler sarà presieduta dal<br />

Segretario di Stato vaticano nella Basilica<br />

di S. María del Mar di Barcellona (Regno<br />

di Spagna) il 25 aprile prossimo.<br />

Padre Tous ha fondato la Congregazione<br />

delle Suore Cappuccine della Madre del<br />

Divin Pastore, presenti oggi in Spagna,<br />

Nicaragua, Costa Rica, Guatemala, Colombia<br />

e a Cuba, ed è un esempio da<br />

imitare soprattutto in questo Anno Sacerdotale.<br />

Sarà la seconda beatificazione<br />

dell'anno nel regno spagnolo dopo quella<br />

del sacerdote catalano Josep Samsó,<br />

avvenuta il 23 gennaio scorso a Mataró<br />

(Barcellona).<br />

La Giornata Mondiale della Gioventù si<br />

terrà a Madrid nel 2011. Nel programma<br />

spicca la Via Crucis lungo il paseo de<br />

la Castellana, l'asse viario della capitale<br />

del regno spagnolo, dopo una S. Messa a<br />

plaza de Cibeles, nel centro della città, il<br />

16 agosto. La veglia e l'Eucaristia conclusiva<br />

si svolgeranno il 19 e il 20 agosto<br />

nella base aerea di Cuatro Vientos, come<br />

l'11 aprile 2003, con Giovanni Paolo II.<br />

Molte famiglie madrilene accoglieranno i<br />

giovani, e si predisporranno anche grandi<br />

spazi per ospitare molti altri partecipanti.<br />

Le GMG, iniziate 25 anni fa, segnano<br />

un'inversione di tendenza in molti luoghi,<br />

e lasciano un segno nella vita dei giovani.<br />

Dopo ognuna aumentano le vocazioni<br />

sacerdotali o alla vita consacrata.<br />

UN DOMENICANO ARCIVESCOVO DI PRAGA<br />

Il Santo Padre Benedetto XVI ha eletto Arcivescovo di Praga e Primate della Cecchia<br />

il Vescovo domenicano Dominik Duka, 66 anni, finora pastore della Diocesi di<br />

Hradec Králové, che ha subito il carcere durante la persecuzione comunista. Succede<br />

al Cardinale Miloslav Vlk, che ha presentato la sua rinuncia al Papa per motivi<br />

di età. S.E.R. Mons. Dominik Duka è nato il 26 aprile 1943 a Hradec Králové<br />

(Boemia dell’est). Il 6 gennaio 1969 ha emesso la professione temporanea nell’Ordine<br />

Domenicano, il 22 giugno 1970 è stato ordinato sacerdote e il 7 gennaio 1972<br />

ha emesso la professione solenne nell’Ordine di San Domenico. Nel 1979 ha conseguito<br />

la Licenza in Teologia nella Facoltà Teologica di S. Giovanni Battista a Varsavia.<br />

Nel 1975 è stato privato dell’autorizzazione statale per il sacro ministero e<br />

destinato, per quasi 15 anni, alle fabbriche Škoda di Plzeň. Nel frattempo, ha lavorato<br />

in segreto nell’Ordine come Maestro dei Novizi e insegnante di Teologia. E-<br />

' stato incarcerato a Plzeň (1981-82) prima di essere nominato Provinciale dei Domenicani<br />

in Boemia e Moravia (1986-98). Dopo la caduta del comunismo è stato<br />

eletto Presidente della Conferenza Federale dei Superiori Maggiori e Vice-<br />

Presidente dell’Unione delle Conferenze Europee dei Superiori Maggiori (1992-<br />

96). E' stato anche Docente nella Facoltà Teologica presso l’Università Palacký di<br />

Olomouc, insegnando Introduzione alla Sacra Scrittura e Antropologia biblica<br />

(1990-99). Il 6 giugno 1998 è stato eletto Vescovo di Hradec Králové e il 26 settembre<br />

1998 ha ricevuto l’ordinazione episcopale.<br />

I Musei Vaticani accolgono la mostra La<br />

memoria e la speranza sul recupero degli<br />

arredi liturgici dell’Abruzzo colpito dal<br />

sisma. Sono esposti, fino al 31 maggio,<br />

circa 200 esemplari dello straordinario<br />

patrimonio artistico e liturgico provenienti<br />

dai luoghi simbolo della tradizione<br />

religiosa e culturale: molti arrivano dalla<br />

Cattedrale dell'Aquila, dall'Abbazia di<br />

Collemaggio dove è sepolto Papa Celestino<br />

V, dal Convento di S. Giuliano, prima<br />

sede dal 1415 del Movimento dell'Osservanza,<br />

diffuso grazie all'operato di S.<br />

Bernardino da Siena, dal Convento e dalla<br />

Basilica di S. Bernardino, dove è sepolto<br />

il Santo. Le opere sono esposte con<br />

le loro “ferite” che dimostrano lo stato in<br />

cui si trovano queste testimonianze.<br />

CRESCE LA CHIESA<br />

Dal 2007 al 2008 i fedeli battezzati hanno avuto un incremento di 19 milioni (+<br />

1,7%), ora sono 1.166 milioni. Il numero dei Vescovi è aumentato di 56 (5.002).<br />

Negli ultimi nove anni è aumentato il numero dei sacerdoti, diocesani e religiosi,<br />

passando da 405.178 (2000) a 409.166 (2008). Le religiose professe costituiscono il<br />

gruppo di maggior peso numerico (739.067 nel 2008) e si concentrano in Europa e<br />

in America: rispettivamente il 40,9% e il 27,5%. Il numero dei candidati al sacerdozio<br />

è aumentato di circa l'1%, da 115.919 (2007) a 117.024 (2008). Nel 2009 sono<br />

state erette dal Santo Padre 8 nuove sedi Vescovili ed una Prelatura territoriale; è<br />

stata elevata a Diocesi una Prelatura territoriale e 3 Prefetture a Vicariati Apostolici.<br />

DALLA TERZA ROMA<br />

Il Patriarca ortodosso di Mosca e di tutte<br />

le Russie, Sua Beatitudine Kirill I, che ha<br />

celebrato il primo anno della sua elezione,<br />

nota molte convergenze di posizioni con<br />

la Chiesa cattolica sulle grandi questioni<br />

sociali attuali.<br />

Il primate della Chiesa ortodossa russa<br />

ha annunciato che nell'ultimo anno il Patriarcato<br />

di Mosca ha aperto 900 nuove<br />

parrocchie e il numero totale dei chierici è<br />

aumentato di oltre 1.500 unità per raggiungere<br />

30.142 parrocchie (a dicembre<br />

2008 erano 29.263), 160 diocesi (contro<br />

157), 207 Vescovi (203 nell'anno precedente)<br />

e un totale di 32.266 chierici<br />

(30.670 nel 2008). Una progressione importante<br />

in confronto al millenario del<br />

Battesimo della Russia, quando il Patriarcato<br />

di Mosca aveva 6.893 parrocchie, 76<br />

diocesi e 7.397 chierici nel 1988.<br />

Fino al 23 maggio, Torino è il centro della religiosità cristiana: a dieci anni dall’Ostensione avvenuta nell’anno del<br />

Gran Giubileo, la Sacra Sindone è nuovamente esposta nel Duomo di Torino: è la prima ostensione pubblica del<br />

Telo “rinnovato” dopo il “restauro” del 2002, che ha portato alla rimozione di lembi di tessuto bruciato nell’incendio<br />

di Chambéry del 1532 e stabilito il Sudario su un nuovo supporto. La S. Sindone suscita grandi emozioni per la<br />

straordinaria figura che racchiude, “una provocazione all’intelligenza” secondo Giovanni Paolo II.<br />

Venite a venerare questa reliquia custodita per 530 anni da Casa Savoia e legata al Papa dal Re d'<strong>Italia</strong> Umberto II.<br />

pagina 38 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com


Negli ultimi anni, in conseguenza di cambiamenti<br />

climatici e ambientali sempre<br />

più rapidi, la necessità di studiare il sistema<br />

Artico con un approccio integrato<br />

multidisciplinare è diventata sempre più<br />

evidente, così come è diventata evidente<br />

la necessità di sviluppare un sistema osservativo<br />

basato su reti di stazioni, supersiti<br />

e piattaforme mobili (navi, aerei, satelliti),<br />

che copra l'intero circolo Artico.<br />

In questo contesto, il CNR ha promosso<br />

progetti di ampio respiro, come il Climate<br />

Change Integrated Project (CCT-IP) per<br />

contribuire alla realizzazione di super siti<br />

di misura, e un’attiva partecipazione alla<br />

maggior parte delle azioni dell'European<br />

Strategy Forum on Research Infrastructures<br />

(ESFRI) che interessano l'Artico.<br />

Il Regno di Norvegia ha partecipato con<br />

un saluto del suo ambasciatore in <strong>Italia</strong>,<br />

Einar Bull. (Vedi intervento dell'Ambasciatore).<br />

Kim Holmen, Direttore della<br />

ricerca all’Istituto polare norvegese<br />

è intervenuto sulla ricerca internazionale<br />

a Ny-Ålesund e Leonardo Stefani ha rappresentanto<br />

l'esplorazione della Regione<br />

Artica e leprospettive di sviluppo. L’Ambasciatore<br />

di S.M. il Re Harald V ha dichiarato:<br />

“The High North is Norway’s<br />

most important area of strategic priority.<br />

You only need to make a quick glance at<br />

the map - and the geographical position<br />

of my country - to understand why. As<br />

we see from today’s program- research in<br />

the Artic encompasses opportunities as<br />

well as quite a few serious challenges:<br />

EUROPA<br />

ROMA, CONFERENZA SULLE PROSPETTIVE DI RICERCA SULL’ARTICO<br />

security, management of marine resources,<br />

petroleum-related activities, new searoutes,<br />

environmental issues and climate<br />

change, and the rights of indigenous<br />

peoples. And new challenges require new<br />

knowledge, therefore renewed research<br />

efforts in those areas are most important.<br />

The Arctic area is a laboratory of the future:<br />

the area is most sensitive to climate<br />

change, as these changes are observed in<br />

these areas before anywhere else. We<br />

welcome the nations which have established<br />

scientific research stations on Svalbard.<br />

In April last year the <strong>Italia</strong>n Climate<br />

Tower in New Ålesund was officially<br />

inaugurated by Foreign Minis-ter Frattini.<br />

By building this Tower Italy is making an<br />

important contribution to the research<br />

infrastructure in the High north.<br />

The Arctic Council remains a core forum<br />

for development of partnerships with<br />

interested countries, and I am happy to be<br />

able to state that we fully support the<br />

<strong>Italia</strong>n aspiration to become a fullfledged<br />

observer of the Arctic Council. It is<br />

furthermore the conviction of my<br />

government that we have the requisite<br />

legal framework for the Arctic in the Un<br />

Convention on the Law of the Sea and<br />

consequently there is no need to resort to<br />

a new legal charter for the Arctic.<br />

In substance my government intends to:<br />

develop more knowledge about climate<br />

and environment in the High North;<br />

improve monitoring, emergency response<br />

and maritime safety systems in northern<br />

waters; promote sustainable development<br />

of offshore petroleum and renewable<br />

marine resources; promote development<br />

of onshore business; continue to firmly<br />

excersize sovereignty; strengthen cross–<br />

border cooperation with Russia in the<br />

North; safeguard culture and livelihood of<br />

indigenous peoples. When talking about<br />

the High North, the importance of energy<br />

must be underlined. The potential for oil<br />

and gas in the Arctic region is huge, an<br />

estimated 25% of the worlds remaining<br />

petroleum ressources may be found here.<br />

The Government therefore attaches great<br />

importance to further enchancing the<br />

level of factual knowledge on petroleum<br />

resourses in the areas. We need to collect<br />

more information, analyse it and make<br />

sure that we have the best possible basis<br />

to take our decisions for further development<br />

and exploitation of these resources<br />

in a most vulnerable environment.<br />

Italy is in the forefront among those who<br />

are directing growing attention towards<br />

the north - and ENI is already involved in<br />

the Norwegian sector of the Barents Sea,<br />

particularly on the Goliath field. May I<br />

also add that we have initiatied an important<br />

energy dialogue including renewable<br />

energy resources with Italy, first<br />

earlier last year in Ravenna to be continued<br />

in Stavanger in August this year”.<br />

La Russia ha eliminato due degli undici<br />

fusi orari del suo ampio territorio per rendere<br />

più semplice l'amministrazione della<br />

Federazione: le lontane aree della regione<br />

che si affaccia sul Pacifico saranno ora<br />

accessibili nelle ore lavorative di Mosca.<br />

XXIV SALONE DEL LIBRO E DELLA STAMPA DI GINEVRA<br />

Il XXIV Salone del libro e della stampa di Ginevra si terrà dal 28 aprile al 2 maggio ed avrà ospiti d'onore il Regno di Svezia e<br />

alcuni comuni della Savoia. La mostra ginevrina presenterà anche una retrospettiva dedicata all'artista vodese Félix Vallotton<br />

(1865-1925) che riunirà tele “eccezionali”, un decimo delle quali mai presentate al pubblico.Sui 4 ettari del salone saranno presenti<br />

oltre 200 case editrici di 15 paesi, 24 delle quali per la prima volta a Ginevra. Il Regno di Svezia presenterà non solo autori<br />

di romanzi polizieschi (genere che va per la maggiore in Scandinavia), ma anche autori più classici come August Strindberg e<br />

Astrid Lindgren. Per la prima volta invitati come ospiti d'onore regionali, ci saranno anche i comuni della Savoia, che quest'anno<br />

festeggiano il 150esimo anniversario dell'annessione alla Francia. Il VII Salone africano ricorderà i 50 anni di indipendenza di<br />

molti paesi del continente e renderà omaggio a Haiti. I lettori più giovani e i loro genitori non saranno dimenticati, con il Salone<br />

dello studente e della formazione ed il III Manga Festival. Il Salone del libro è stato visitato nel 2009 da oltre 100.000 persone.<br />

pagina 39 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com


INTERNAZIONALE<br />

DAL 27 GIUGNO... LOU TSAMIN FRANCOPROVENSAL<br />

La definizione francoprovenzale fu coniata<br />

dal glottologo Graziadio Isaia Ascoli<br />

nel 1873. Il francoprovenzale è un insieme<br />

di dialetti galloromanzi, parlato in tre<br />

stati: l'<strong>Italia</strong> (in Valle d'Aosta e in otto<br />

valli piemontesi), la Svizzera Romanda e<br />

la Francia (in Savoia, nord Dauphiné,<br />

Bourgogne sud, Franche - Comté).<br />

In Piemonte è parlato in Val di Susa, Valsangone,<br />

nelle valli di Lanzo, Orco e Soana.<br />

La sua area è un territorio che riunisce<br />

parlate chiamate in ambito regionale<br />

o locale con nomi diversi: in Francia e<br />

Svizzera è usuale definirla Savoiardo,<br />

Valdostano, Patois… Lou tsamin francoprovensal<br />

sarà un percorso ad anello che<br />

partirà da Susa, attraverserà il Lago di<br />

Ginevra e rientrerà da Losanna nelle vallate<br />

del Vallese svizzero per poi dirigersi<br />

ai grandi scenari alpini del Monte Bianco,<br />

in Valle d'Aosta.<br />

Attraverso il Gran Paradiso l'itinerario<br />

rientrerà in Piemonte. Più di 500 km da<br />

percorrere in 28 giorni, dal 27 giugno al<br />

24 luglio, per riunire simbolicamente le<br />

genti francoprovenzali abitanti a cavallo<br />

di tre stati europei.<br />

Ad ogni sosta i partecipanti entreranno<br />

nel vivo delle realtà locali, si incontreranno<br />

con gli enti istituzionali e le varie associazioni.<br />

Questo percorso legherà simbolicamente<br />

tutta la<br />

regione francoprovenzale<br />

e, integrato da<br />

tutto il materiale derivato<br />

dalla camminata,<br />

diventerà un grande<br />

itinerario culturale. La<br />

camminata ha come<br />

obbiettivo scientifico<br />

quello di effettuare<br />

una ricognizione territoriale per verificare<br />

lo stato della lingua, il suo attuale utilizzo<br />

orale e scritto, per ascoltare e raccogliere<br />

documentazione riguardante usi, costumi,<br />

tradizioni, canto inseriti nel comune contesto<br />

montanaro.<br />

In particolare verrà effettuato un lavoro di<br />

documentazione nelle varie grafie utilizzate<br />

ed incontrate sul percorso utili a futuri<br />

ragionamenti comuni.<br />

La Regione Piemonte ne è l'ente promotore<br />

e la Tsambra Francoprovensal, sezione<br />

di Chambra d'òc, l'ha ideato e lo realizza.<br />

Un gruppo di otto camminatori fissi,<br />

ognuno con un proprio compito specifico<br />

percorrerà l'intero<br />

cammino, chi vorrà<br />

potrà accompagnare il<br />

gruppo fisso per tutto il<br />

numero di tappe che<br />

desidera.<br />

Come già avvenuto per<br />

i progetti L'Occitània a<br />

pé e Las Valadas Occitanas<br />

a pé, la Tsambra<br />

francoprovensal pubblicherà giornalmente<br />

sul giornale web Novas d'Occitania il<br />

diario di viaggio bilingue (francoprovenzale<br />

- italiano) che verrà in seguito pubblicato<br />

in cartaceo e tradotto in francese<br />

ed inglese, verrà realizzata una mostra<br />

fotografica e relativo catalogo, si pubblicherà<br />

la guida dell'itinerario e si produrrà<br />

un documentario sul viaggio.<br />

GERUSALEMME<br />

E' stata scoperta durante gli scavi archeologici diretti da Eilat Mazar,<br />

sotto gli auspici dell'Università di Gerusalemme, una sezione<br />

di un'antica muraglia della città di Gerusalemme risalente a circa<br />

3.000 anni fa, probabilmente costruita al tempo del biblico Re<br />

Salomone. I resti del possente muro, lungo 70 metri e alto 6, sono<br />

emersi nell'area Ophel, tra la città di David e il muro meridionale<br />

del Monte del Tempio, e confermano il racconto biblico delle gesta<br />

di Salomone. Nella stessa area sono stati scoperti un corpo di<br />

guardia interno per l'accesso al quartiere reale della<br />

città, una struttura reale adiacente al corpo di guardia<br />

e una torre d'angolo che si affaccia su una considerevole<br />

sezione della vicina valle Kidron.<br />

LIBRI ITALIANI NEL MONDO<br />

X SETTIMANA DELLA LINGUA ITALIANA<br />

È stata presentata a Roma, presso il Ministero degli Affari Esteri,<br />

l’iniziativa Libri <strong>Italia</strong>ni nel Mondo, nell'ambito della programmazione<br />

a livello nazionale e internazionale tesa alla promozione<br />

dei libri, in particolare quelli italiani, e della lettura in generale.<br />

Durante l’incontro è stato dato alle biblioteche degli Istituti <strong>Italia</strong>ni<br />

di Cultura una intera collana composta da 48 libri, opere di autori<br />

classici, di autori contemporanei residenti in <strong>Italia</strong> o all’estero,<br />

e di autori stranieri che scrivono in lingua italiana.<br />

Promuovere il libro italiano all’estero ha un significato culturale,<br />

oltre che commerciale. Quest'anno, dal 18 al 24 ottobre, si svolgerà<br />

la 10^ edizione della Settimana della Lingua <strong>Italia</strong>na sul tema<br />

Una lingua per amica: l’italiano nostro e degli altri. Sarà dedicata<br />

in particolare alla promozione degli autori italiani e della case<br />

editrici che li rappresentano.<br />

pagina 40 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com


INTERNAZIONALE<br />

AUGURI, ARGENTINA!<br />

Il prossimo 25 maggio, l’Argentina commemorerà<br />

il bicentenario degli eventi che<br />

segnarono l’inizio dell’epopea per ottenere<br />

la libertà e l’indipendenza. A Buenos<br />

Aires, scenario naturale delle celebrazioni,<br />

la comunità italiana deve aver un ruolo<br />

di protagonista non soltanto nel ricordo<br />

della storia ma anche come la più numerosa<br />

tra le collettività straniere residenti<br />

nel Paese.<br />

Un secolo fa... Il 1910 fu un anno chiave<br />

per l’Argentina, che si accingeva a celebrare<br />

il Centenario della sua emancipazione,<br />

in un clima di generale ottimismo,<br />

nel quale la società mostrava una certa<br />

quota di orgoglio per il fatto di far parte<br />

di un paese prospero e generoso, che destava<br />

grande curiosità nel mondo e che<br />

attraeva milioni di immigranti che arrivavano<br />

al porto di Buenos Aires con l’illusione<br />

di "fare l’America".<br />

Una società che si vantava della sua capitale<br />

cosmopolita, arricchita dal contributo<br />

di collettività come l’italiana e la spagnola.<br />

Metropoli che si accingeva ad inaugurare<br />

monumenti regalati dai diversi paesi<br />

attraverso le rispettive comunità, come<br />

nel caso dell’italiana, allora unita, generosa<br />

e impegnata, che aveva in suo seno<br />

filantropi che organizzavano raccolte<br />

popolari, che iniziavano con il loro importante<br />

contributo personale, come quella<br />

fatta per regalare a Buenos Aires il<br />

monumento a Cristoforo Colombo e persino<br />

alla città di Roma, il Faro del Gianicolo,<br />

che i romani ringraziarono inviando<br />

una copia della famosa "Lupa Capitolina".<br />

Due opere unite da strano destino. Il<br />

monumento a Colombo fu nei fatti espropriato<br />

dall’accesso pubblico dall’attuale<br />

governo argentino, che costruì una cancellata<br />

intorno alla piazza in cui si trova,<br />

dietro alla "Casa Rosada", con divieto di<br />

accesso.<br />

Questa comunità era anche spinta dal<br />

geste generoso di Re Umberto I anni prima<br />

e dell'entusiasmo dell'allora Re Vittorio<br />

Emanuele III.<br />

La Lupa, messa in una piazza di Buenos<br />

Aires, abbandonata al suo destino e all’arbitrio<br />

"dei soliti ignoti", fu prima vittima<br />

del furto della targa allusiva e poi delle<br />

figure di Romolo e Remo, fatto che un<br />

giornale locale ha rispecchiato con un<br />

suggestivo titolo: "La Lupa non ha più<br />

nessuno da allattare". "La única verdad,<br />

es la realidad" (Aristóteles)<br />

Oggi, il clima sociale ed economico è<br />

lontano dall’euforia e dall’ottimismo di<br />

un secolo fa. Tuttavia la Farnesina non<br />

può limitarsi a indicare alla rete diplomatica<br />

nell’America Latina, di "partecipare<br />

con entusiasmo" alle celebrazioni del<br />

Bicentenario dei vari Paesi dell’area, senza<br />

un progetto valido ed i fondi che permetterebbero<br />

di attuarli.<br />

Per fortuna ci sono alcune iniziative già<br />

concretizzate, quali il restauro del Faro di<br />

Palazzo Barolo, edificio emblematico<br />

della città di Buenos Aires, disegnato da<br />

un architetto italiano ispirandosi alla Divina<br />

Commedia. Altre sono in cantiere,<br />

tra i quali un grande concerto nel prossimo<br />

novembre e la visita dell’orchestra del<br />

Teatro alla Scala di Milano.<br />

Inoltre, c'è il progetto di collocare una<br />

targa in ricordo del bicentenario, in una<br />

piazza della città, nonché un grande pranzo<br />

popolare, una regata e una serie di<br />

conferenze; una settimana dedicata alla<br />

cultura italiana e un festival che la Regione<br />

Basilicata. ma manca un evento all'altezza<br />

dalla commemorazione.<br />

Per esempio gli spagnoli restaurarono un<br />

antico palazzo, che diventerà la sede<br />

del Centro Cultural de España en Buenos<br />

Aires, e ristrutturano il "Teatro Nacional<br />

Cervantes" di Buenos Aires, per il governo<br />

di S.M. il Re Juan Carlos I si è impegnato<br />

a finanziare il 50% dell'importo<br />

(circa 14 milioni di euro, dei quali già<br />

consegnati 300mila per la prima tappa di<br />

progettazione).<br />

Al di là delle celebrazioni della Semana<br />

de mayo, il Bicentenario sarà celebrato<br />

durante tutto l’anno. Il 29 agosto si celebra<br />

in Argentina la "Giornata dell’albero"<br />

e c'è un progetto di offrire alberi italiani a<br />

tutte le città argentine, piantare un albero<br />

italiano nei giardini della sede diplomatica<br />

e chiedere ai nuovi cittadini,(circa 700<br />

mila in tutta l’Argentina) di piantare un<br />

albero, come richiesto dalla legge Rutelli,<br />

che a partire dal 1992 impone "l'obbligo<br />

per il comune di residenza di porre a dimora<br />

un albero per ogni neonato".<br />

pagina 41 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com


LA STORIA DEI REALI<br />

OMAGGIO DEL CINEMA AL RE DI JUGOSLAVIA ALESSANDRO I - II<br />

Novak Djokovic, 22enne di Belgrado,<br />

vestirà i nobili panni del primo sovrano<br />

della Jugoslavia, Aleksandar Karadjordjevic,<br />

in uno sceneggiato per la tv. L’attore<br />

serbo interpreterà il Re da adulto, mentre<br />

suo fratello Djordje reciterà nel ruolo del<br />

sovrano giovane.<br />

Le dieci puntate dello sceneggiato, che<br />

sarà trasmesso nel 2011, racconteranno la<br />

vita di Re Alessandro I che, al termine<br />

della Grande Guerra, unificò Serbia, Croazia<br />

e Slovenia e fu assassinato nel 1934,<br />

a 54 anni, durante una visita di Stato a<br />

Marsiglia. Venne seppellito nella chiesa<br />

di S. Giorgio (Oplenac), costruita da Pietro<br />

I. Suo cugino Paolo divenne reggente<br />

del Regno di Jugoslavia.<br />

Sopra, lo stendardo reale adottato da Re<br />

Alessandro I nel 1922. Drappo quadrato<br />

con il tricolore jugoslavo con bordura<br />

continua di triangoli blu, bianchi e rossi.<br />

Al centro lo stemma grande di stato.<br />

La corona dei Karadjordjevic.è stata realizzata<br />

a Parigi dai gioiellieri fratelli Falise<br />

nel 1904 per l'incoronazione del Re<br />

Pietro I. Gli oggetti sono stati prodotti con<br />

il bronzo di un cannone appartenuto a<br />

Karađorđe Petrović, capostipite della dinastia<br />

nel centenario della prima rivolta<br />

serba.<br />

Il Re del Marocco, S.M. Mohamed VI, ha<br />

inaugurato un ospedale, il primo di una<br />

rete sanitaria moderna che fornirà prestazioni<br />

di alto livello in una zona rurale tra<br />

le più povere del Regno. Si trova a Bouzmou,<br />

nella provincia di Imilchil, nella<br />

zona centrale del Paese. Realizzato su una<br />

superficie globale di oltre mille mq, offrirà<br />

assistenza a oltre 5.500 persone, contribuendo<br />

in maniera significativa al miglioramento<br />

dell'assistenza medica nella regione.<br />

L'ospedale si avvale di numerosi<br />

specialisti formati in prestigiose università<br />

marocchine e internazionali. Dopo aver<br />

inaugurato l'ospedale, S.M. il Re Mohamed<br />

VI ha consegnato cinque autoambulanze<br />

ai dirigenti delle antenne sanitarie<br />

dei comuni di Bouzmou, Imilchil, Outerbate,<br />

Ait Yahia e Aghlabou N'kerdous.<br />

Paolo Karađorđević di Jugoslavia, nato<br />

a San Pietroburgo il 27 aprile 1893, era<br />

figlio unico del Principe Arsenio, fratello<br />

di Re Pietro I. Come Cavaliere dell'Ordine<br />

della Giarrettiera, frequentò l'Università<br />

di Oxford poi sposò la Principessa Olga<br />

di Grecia, sorella della Duchessa del Kent<br />

nel 1923. Assunse la reggenza dal 9 ottobre<br />

1934 al colpo di stato del 27 marzo<br />

1941. Pochi giorni dopo Hitler invase la<br />

Jugoslavia. Il Re ed il Regio Governo<br />

jugoslavo andarono in esilio.<br />

Il Principe Paolo morì a Parigi l'11 settembre<br />

1976 senza mai poter tornare in<br />

Jugoslavia. Ebbe tre figli: il Principe A-<br />

lessandro (1924), sposato alla Principessa<br />

Reale Maria Pia di Savoia, il Principe<br />

Nicola (1928-54) e la Principessa Elisabetta<br />

(1936). Il Principe Paolo era dunque<br />

il nonno paterno di S.A.R. il Principe Sergio<br />

di Jugoslavia, terzogenito del Principe<br />

Alessandro e della Principessa Reale Maria<br />

Pia di Savoia, nipote del Re d’<strong>Italia</strong><br />

Umberto II e della Regina Maria José, che<br />

nel 2009, per il 75° anniversario dell’assassinio<br />

di Re Alessandro I ha reso omaggio<br />

al sovrano al monumento a lui elevato<br />

a Marsiglia.<br />

In seguito all'assassinio del Re Alessandro<br />

I salì al trono l'undicenne Principe<br />

Pietro, con un triunvirato di reggenza presieduto<br />

dallo zio Paolo. Nel 1937 lo stendardo<br />

del Re Pietro II divenne un drappo<br />

quadrato color porpora, con sottile bordura<br />

di triangoli, recante l'aquila bicipite, un<br />

po’ aggiornata, accollata alla croce dell'Ordine<br />

della Stella di Karadjordje.<br />

In quanto membro della Famiglia Reale,<br />

S.A.R. il Principe Paolo aveva anche uno<br />

stendardo personale, azzurro con l'aquila,<br />

bordato di triangoli.<br />

S.M. la Regina Elisabetta II parlerà all'Assemblea generale delle<br />

Nazioni Unite il prossimo 6 luglio.<br />

La Sovrana, accompagnata dal consorte, S.A.R. il Principe Filippo<br />

Duca di Edimburgo, pronuncerà un discorso davanti all'Assemblea<br />

plenaria in qualità di capo di stato del Regno Unito.<br />

E' la seconda volta che S.M. la Regina Elisabetta II parlerà all'Onu,<br />

la prima volta fu nel 1957.<br />

pagina 42 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com


La proprietà su Capo Posillipo, che dal<br />

1897 prende il nome di Villa Rosebery,<br />

ha origine nei primi anni dell'Ottocento.<br />

Si deve all'ufficiale austriaco Giuseppe<br />

De Thurn, brigadiere di marina per la<br />

flotta borbonica, la creazione della proprietà<br />

tramite l'acquisto e l'accorpamento,<br />

a partire dal 1801, di alcuni fondi terrieri<br />

contigui. Nella zona più alta e panoramica,<br />

che sarà poi detta del Belvedere, il<br />

Conte Thurn fece edificare una residenza<br />

con cappella privata ed un giardino; tutto<br />

il resto della tenuta fu invece destinato ad<br />

uso agricolo, con ampi vigneti e frutteti, e<br />

ceduto in affitto a coloni. Dal 1806 al<br />

1816 la proprietà venne confiscata dall'amministrazione<br />

napoleonica; fu in seguito<br />

acquisita dal restaurato regno borbonico<br />

e restituita nel 1817 al Conte.<br />

Dopo aver ottenuto un indennizzo per i<br />

danni economici causati dal periodo della<br />

requisizione, nel 1820 Giuseppe Thurn<br />

decise di mettere in vendita la Villa.<br />

Il valore del fondo intanto era in crescita<br />

poiché in quegli anni si andava realizzando<br />

lungo la collina di Posillipo una lunga<br />

strada di collegamento tra Mergellina e<br />

Bagnoli: una nuova via progettata per<br />

rendere agevolmente praticabile - anche<br />

in carrozza - una zona prima impervia e<br />

raggiungibile soprattutto via mare.<br />

La strada vi assecondava la tendenza a<br />

favorire lo sviluppo della città di Napoli<br />

verso occidente, secondo i progetti già<br />

elaborati da Re Ferdinando IV e attuati in<br />

parte da Gioacchino Murat. Quando nel<br />

1820 la Principessa di Gerace e il figlio<br />

don Agostino Serra di Terranova acquistarono<br />

la proprietà, la zona si prestava<br />

bene ad essere trasformata da fondo prevalentemente<br />

agricolo a villa residenziale.<br />

L'uso agricolo, che poteva fruttare rendite<br />

non trascurabili, in realtà non fu completamente<br />

abrogato, ma alcuni locali prima<br />

utilizzati esclusivamente dai coloni vennero<br />

ristrutturati per essere convertiti ad<br />

uso di residenza e rappresentanza.<br />

I lavori di riassetto della tenuta - che prese<br />

il nome di Villa Serra marina - furono<br />

affidati ai gemelli architetti Stefano e<br />

Luigi Gasse, che intervennero anzitutto<br />

sul casino del Belvedere (nella foto oggi<br />

Palazzina Borbonica), trasformandolo in<br />

elegante residenza dei nuovi proprietari, e<br />

sul cosiddetto Casino Gaudioso, una casetta<br />

rurale che si trovava nell'estremità<br />

meridionale della proprietà che, adeguatamente<br />

ampliata e ristrutturata, avrebbe<br />

LE RESIDENZE REALI<br />

VILLA ROSEBERY - VILLA MARIA PIA - I<br />

assolto la funzione di grande foresteria.<br />

Interventi di minore impegno furono effettuati<br />

anche sulle due casine a mare, che<br />

restarono tuttavia destinate ai coloni.<br />

Sono dunque gli interventi dei Serra a<br />

determinare in buona parte l'assetto della<br />

villa così come la conosciamo oggi.<br />

Morti la Principessa e il figlio don Agostino,<br />

nel 1857 la proprietà fu venduta al<br />

Principe Luigi di Borbone Conte di Aquila<br />

(nella foto), figlio di Re Francesco I,<br />

comandante della Reale Marina del Regno<br />

delle Due Sicilie.<br />

Da questo momento la villa fu detta La<br />

Brasiliana in onore della consorte di Luigi,<br />

Gennara di Braganza, sorella dell'Imperatore<br />

del Brasile Pietro II.<br />

Il nuovo proprietario volle far recintare<br />

completamente la tenuta; ne cancellò<br />

quindi definitivamente l'originario carattere<br />

agricolo sostituendo alle aree coltivate<br />

un grande parco alberato, e la dotò di<br />

un porticciolo. Dopo l'estate del 1860, la<br />

villa fu venduta ad un uomo d'affari, Gustavo<br />

Delahante, che la tenne senza tuttavia<br />

effettuarvi lavori di particolare rilievo.<br />

Il successivo passaggio di proprietà<br />

testimonia del sempre maggiore interesse<br />

dei forestieri, gli inglesi in particolare,<br />

per le residenze della zona di Posillipo.<br />

Il compratore, nel 1897, fu Archibald<br />

Philip Primrose Conte di Rosebery (1847<br />

- 1929), eminente uomo politico liberale<br />

britannico che era stato Primo Ministro<br />

della Regina Vittoria nel 1894-95.<br />

pagina 43 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com


ISTITUZIONI<br />

RICONFIGURAZIONE NORMATIVA DELL’ENTE ORDINE MAURIZIANO<br />

Un libro di Giuseppe D’Angelo nella Collana Scientifica, Università degli Studi di Salerno (Rubbettino Ed.)<br />

Giuseppe D’Angelo ha pubblicato il volume:<br />

La riconfigurazione normativa dell'ente<br />

ordine mauriziano di Torino tra<br />

riordino strutturale e riconversione funzionale.<br />

Diritto ecclesiastico. Garanzie<br />

costituzionali, legislazione di emergenza.<br />

Sulla scorta degli svolgimenti, normativi<br />

e giurisprudenziali, frattanto intervenuti,<br />

il volume sottopone ad un’approfondita<br />

ed articolata analisi di ordine giuridico il<br />

complesso intervento di riforma dell’Ente<br />

Ordine Mauriziano di Torino messo in<br />

campo dal decreto legge n. 277-<br />

/2004,successivamente convertito, con<br />

modificazioni dalla legge n. 4 del 2005, al<br />

dichiarato fine di indagarne il più profondo<br />

significato ei risvolti di sistema e, per<br />

tale via, verificare la sussistenza di un<br />

rapporto di continuità tra l’attuale riconfigurazione<br />

normativa dell’ente e la formale<br />

dichiarazione di permanenza in vita di<br />

cui alla disposizione XIV transitoria e<br />

finale della Costituzione (per la quale,<br />

appunto, «l’Ordine Mauriziano è conservato<br />

come ente ospedaliero e funziona nei<br />

modi stabiliti dalla legge»).<br />

Fondando su un’interpretazione ampia<br />

della lettera della norma, ovvero su una<br />

sua più decisa ricollocazione nel più ampio<br />

quadro di riferimento normativo -<br />

costituzionale, l’accento è così posto, in<br />

particolare, sulla specificità - anzitutto<br />

finalistica - dell’ente oggetto della relativa<br />

garanzia: proprio la sostanziale svalutazione<br />

della peculiare caratterizzazione<br />

dello stesso ente - a sua volta da riguardare<br />

quale riflesso della sua perdurante rilevanza<br />

ecclesiasticistica - e, quindi, la<br />

mancata percezione delle conseguenze<br />

che dovrebbero diversamente farsene<br />

derivare costituisce invero, ad avviso<br />

dell’autore, l’elemento di maggiore rilievo<br />

cui ricondurre alcune delle più rilevanti<br />

criticità dell’intervento riformatore.<br />

Una vicenda così complessa e densa di<br />

implicazioni quale quella che ha coinvolto,<br />

più decisamente a partire dai primi<br />

anni del 2000, l’ente pubblico ospedaliero<br />

«Ordine Mauriziano» di Torino si presta<br />

naturalmente a plurime chiavi di lettura.<br />

Una prima opzione interpretativa può<br />

essere intesa alla ricerca delle responsabilità,<br />

quantomeno di ordine politico, che<br />

hanno portato sull’orlo del baratro, prima,<br />

ed al sostanziale dissolvimento, poi, una<br />

realtà che affonda le proprie radici nella<br />

plurisecolare e gloriosa storia dell’Ordine<br />

dei Santi Maurizio e Lazzaro e, parallelamente,<br />

a tentare di dare conto della inspiegabile<br />

«completa passività della comunità<br />

piemontese di fronte alla demolizione,<br />

iniziata all’alba<br />

del 2000 e poi perseguita<br />

con sistematicità dalla<br />

giunta regionale […]»,<br />

per segnalare i pericoli<br />

insiti nel facile prodursi,<br />

in simile contesto, di<br />

fenomeni bassamente<br />

speculativi, una diversa<br />

dimensione prospettica,<br />

ci si può<br />

proporre di indagarne<br />

i risvolti giuridici<br />

e più nello specifico<br />

di analizzare la<br />

nuova veste assunta<br />

dall’Ordine<br />

Mauriziano, come<br />

conseguenza all’intervento<br />

di riforma cui prelude il<br />

decreto legge n. 277 del 2004, successivamente<br />

convertito in legge, con modificazioni<br />

dalla legge n. 4 del 2005.<br />

Ciò, com’è noto, significa anzitutto predisporsi<br />

a dare conto di due distinte realtà<br />

giuridiche, pur (ancora) correlate, e della<br />

natura delle rispettive interrelazioni: l’ente-azienda<br />

ospedaliera Ordine Mauriziano,<br />

da un lato, e la Fondazione Ordine<br />

Mauriziano, dall’altro. E, quindi, a verificare<br />

in che rapporto la normativa di riforma,<br />

complessivamente considerata, si pone<br />

riguardo alla disposizione XIV transitoria<br />

e finale della Costituzione che, com’è<br />

altrettanto noto, reca un’apposita<br />

garanzia di permanenza in vita a favore<br />

dello stesso Ordine Mauriziano.<br />

Il presente studio intende appunto collocarsi<br />

in tale ultima dimensione investigativa,<br />

riprendendo esiti di una precedente<br />

indagine, di cui quindi costituisce, per<br />

così dire, ideale prosecuzione ma che qui<br />

mi propongo di mettere a punto e, soprattutto,<br />

sottoporre a verifica, per testarne la<br />

tenuta alla luce dello svolgersi ulteriore<br />

degli eventi e delle novità, normative e<br />

giurisprudenziali, frattanto intervenute.<br />

L’entrata in vigore della legge n. 222 del<br />

29 novembre 2007, di conversione del<br />

decreto legge del 1° ottobre 2007, n. 159<br />

- che (art. 30) prevede il commissariamento<br />

della Fondazione Ordine Mauriziano,<br />

con conseguente nomina del nuovo<br />

commissario, cui sono attribuite le attività<br />

di gestione e liquidazione «nel rispetto<br />

dei valori storico - culturali e secondo le<br />

norme del citato decreto-legge n. 277<br />

del 2004» - prelude invero<br />

ad una nuova fase<br />

dello svolgimento<br />

della vicenda dell’Ente,<br />

più concretamente<br />

destinata al tentativo di<br />

ripianare il notevole deficit<br />

accumulato nel corso<br />

degli anni, provvedendo al<br />

pagamento dei numerosi<br />

ed ingenti debiti frattanto<br />

prodottisi.<br />

Un lavoro, evidentemente,<br />

tutt’altro che agevole, destinato<br />

a scontare indubbie<br />

(forse insormontabili) difficoltà<br />

e resistenze, anche di ordine<br />

giuridico.<br />

Prova ne sia il fatto che la stessa<br />

Corte costituzionale sia stata nuovamente3<br />

(ed inutilmente) chiamata a pronunciarsi<br />

sulla legittimità costituzionale<br />

di quelle disposizioni relative al soddisfacimento<br />

delle posizioni debitorie dell’ente<br />

(rispettivamente, gli artt. 1, comma<br />

1349, della legge 27 dicembre 2006, n.<br />

296, recante “Disposizioni per la formazione<br />

del bilancio annuale e pluriennale<br />

dello Stato – legge finanziaria 2007” e<br />

30, comma 3, del citato decreto legge 1<br />

ottobre 2007, n. 159, recante “Interventi<br />

urgenti in materia economico - finanziaria,<br />

per lo sviluppo e l’equità sociale”,<br />

convertito in legge, dalla già ricordata<br />

legge 29 novembre 2007, n. 222) che,<br />

nell’ottica del remittente, si assumevano<br />

violare gli artt. 2, 3, 24, 41, 102, 108 e<br />

113 Cost.<br />

Ben potrebbe ritenersi, d’altra parte, che<br />

la decisione di sottoporre a commissariamento<br />

la Fondazione Ordine Mauriziano<br />

e di stabilire una specifica procedura di<br />

soddisfacimento delle posizioni debitorie<br />

dell’ente, ritagliata sulla falsariga della<br />

liquidazione coatta amministrativa, piuttosto<br />

che intesa a mettere ordine nella<br />

tempistica degli interventi volti al suo<br />

risanamento - recuperando un dato di<br />

comune esperienza per cui sarebbe oppor-<br />

(Continua a pagina 45)<br />

pagina 44 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com


ISTITUZIONI<br />

(Continua da pagina 44)<br />

tuno prima preoccuparsi del ripiano delle<br />

situazioni debitorie per rinviare ad un<br />

secondo, eventuale, momento valutazioni<br />

relative alla veste giuridica del “residuo”,<br />

che quindi risulterebbero nel nostro caso,<br />

più semplicemente, “congelate” - equivalga<br />

piuttosto a chiudere<br />

definitivamente la vicenda dell’Ordine,<br />

sancendone l’irrimediabile dissoluzione.<br />

Sia o meno giustificato riguardare al<br />

commissariamento della Fondazione quale<br />

tentativo estremo (l’ultimo) di salvare<br />

il salvabile, non può comunque sottacersi<br />

la circostanza per cui le stesse difficoltà<br />

incontrate dai “liquidatori” dell’ente, ovvero,<br />

per essere più precisi, i timori di<br />

una dismissione dei beni dell’Ordine che<br />

si riveli incontrollata ed inutilmente pregiudizievole<br />

di interessi meritevoli di<br />

tutela - e di cui si ha qualche eco nello<br />

stesso dibattito parlamentare più recente -<br />

, testimoniano, se pur ve ne fosse ancora<br />

bisogno, la delicatezza della situazione ed<br />

appaiono in particolare confermative della<br />

centralità di questioni di fondo indebitamente<br />

svalutate dal legislatore.<br />

In questo senso, intervenuta tardivamente<br />

a ribaltare la prospettiva entro cui (ri)<br />

collocare i tentativi di salvataggio dell’-<br />

Ordine Mauriziano, anche la più recente<br />

legge n. 159/2007, non pare idonea, come<br />

si avrà modo di rilevare, a superare le<br />

criticità dell’impianto seguito dal decreto<br />

n. 277/2004 e le incongruenze derivanti<br />

dalle modificazioni introdotte dalla relativa<br />

legge di conversione. Che appaiono<br />

accomunate da una visione delle problematiche<br />

affrontate troppo angusta perché,<br />

al di là dei richiami formali alla disposizione<br />

XIV trans. e fin. Cost. o alla specificità<br />

dell’Ordine, risultata a conti fatti<br />

ritagliata sulle contingenze del momento<br />

e, soprattutto, deprivata di ogni ancoramento<br />

di ordine generale.<br />

La notazione vale a spiegare le ragioni<br />

che fondano il presente studio - frutto<br />

anzitutto della convinzione per cui una<br />

volta giunta a termine la procedura di<br />

liquidazione, e finanche a prescindere dai<br />

suoi esiti, il problema della salvaguardia<br />

storico - culturale dell’Ordine Mauriziano<br />

non potrebbe comunque ritenersi esaurito<br />

- oltre che a ribadire una scelta metodologica<br />

già testata e che non si intende disconoscere<br />

in questa sede.<br />

Ed in ragione della quale, la riconfigurazione<br />

normativa o, se si preferisce, lo<br />

statuto giuridico dell’Ordine Mauriziano,<br />

quale derivante dal complesso azienda<br />

ospedaliera / fondazione merita comunque<br />

di venire riguardato alla luce di una<br />

più ampia riconsiderazione della garanzia<br />

costituzionale prevista dalla disposizione<br />

XIV trans. e fin. Cost. e di una sua ricollocazione<br />

nell’ambito del sottosistema di<br />

riferimento, costituito, nella specie, dall’impianto<br />

normativo che fonda l’attuale<br />

tutela e valorizzazione dei beni culturali e<br />

dei beni culturali di interesse religioso.<br />

Su questo piano - ed assecondando una<br />

dimensione interpretativa che qui si arricchisce<br />

di ulteriori suggestioni - si conferma<br />

imprescindibile la consapevolezza<br />

della peculiare rilevanza ecclesiasticistica<br />

del tema affrontato e delle sue ulteriori<br />

ramificazioni.<br />

Alla cui sostanziale svalutazione possono<br />

anzi fondamentalmente imputarsi alcune<br />

delle più decisive criticità del decreto n.<br />

277/2004 ed ancor più della relativa legge<br />

di conversione.<br />

Il riferimento ad una più ampia cornice<br />

entro cui, a mio modo di vedere, la riforma<br />

dell’ente «Ordine Mauriziano» va<br />

necessariamente collocata assume, d’altra<br />

parte, una valenza ulteriore, parimenti<br />

suscettibile di attenzione da parte dello<br />

studioso del diritto ecclesiastico.<br />

Le più recenti emergenze legate al riprodursi,<br />

in maniera vieppiù decisa e pervasiva,<br />

della crisi finanziaria (e, con ogni<br />

probabilità, economica), certo innescatasi<br />

a livello globale ma che richiama alle<br />

proprie responsabilità in primis i singoli<br />

Stati, ripropongono all’attenzione dell’interprete<br />

il tema della rivisitazione, in tale<br />

ambito, delle modalità di soddisfacimento<br />

degli interessi pubblici/generali e del ruolo<br />

da riconoscere al c.d. privato sociale e<br />

sociale - religioso, lasciando altresì trasparire<br />

alcune delle più significative tendenze<br />

dell’attuale reimpostazione delle<br />

relazioni tra ordinamento giuridico e fatto<br />

religioso organizzato.<br />

A venirne più direttamente implicati sono,<br />

in particolare, da un lato, il “titolo”<br />

del coinvolgimento dei suddetti privati<br />

nello svolgimento delle attività c.d. “di<br />

interesse generale” e, dall’altro, ragioni e<br />

limiti della riaffermazione della presenza<br />

pubblica nell’economia o, più ampiamente,<br />

del ruolo dello Stato e dei pubblici<br />

poteri, lungo una dimensione prospettica<br />

che oggi, più che nel passato, anche recente,<br />

sembrerebbe assecondare aspirazioni<br />

di revisione costituzionale che sembravano<br />

definitivamente tramontati con<br />

l’“infausto” esito dell’ultima consultazione<br />

referendaria ex art. 138 Cost.<br />

In tale contesto, per quanto possa apparire<br />

ad una prima, invero sommaria, lettura,<br />

limitata ad una questione sin troppo specifica<br />

e peculiare, la tematizzazione prescelta<br />

superi il proprio rilievo intrinseco,<br />

per mostrarsi in tutta la sua esemplarità<br />

ed evocare tensioni di fondo di più ampia<br />

portata, che meritano di venire costantemente<br />

monitorate e sulle cui ricadute, non<br />

solo di principio, occorre ancora interrogarsi.<br />

Al volume il compito, si spera efficacemente<br />

assolto, di addurre elementi a sostegno<br />

di questa convinzione.<br />

pagina 45 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com


ISTITUZIONI<br />

MEDAGLIE D’ORO AL VALORE MILITARE DEI BERSAGLIERI<br />

Capitano<br />

Giuseppe Albanese Ruffo<br />

VIII Battaglione Bersaglieri Corazzato<br />

“Comandante di compagnia autoblinde in<br />

operazione esplorativa, trascinava il proprio<br />

reparto con ferma decisone e con<br />

l’esempio a breve distanza dai centri di<br />

resistenza avversari. Fatto segno ad intensa<br />

reazione di artiglieria, armi contro carro<br />

e automatiche, ordinava ai propri plotoni<br />

di prendere posizione al riparo di<br />

dune e proseguiva con la sua sola autoblinda<br />

verso l’avversario per obbligarlo a<br />

rilevare l’ubicazione e la consistenza delle<br />

difese. Colpito da proiettile di artiglieria<br />

che gli uccideva il primo pilota, dispostane<br />

la sostituzione, si portava ancora<br />

avanti. Colpito una seconda volta e ferito<br />

in più parti del corpo, con due morti a<br />

bordo, e la macchina immobilizzata, ordinava<br />

al marconista, egli pure ferito, di<br />

mettersi in salvo e rimaneva solo e deciso<br />

al sacrificio supremo per compiere interamente<br />

la sua missione col riferire per radio<br />

al proprio comandante superiore le<br />

notizie raccolte. Colpito in pieno per la<br />

terza volta immolava alla Patria la sua<br />

giovinezza eroica. Supremo esempio di<br />

coscienza, ardimento e di indomito valore.<br />

Got el Ualeb, 29 maggio 1942”.<br />

Capitano<br />

Sigfrido Burroni<br />

I Battaglione Libico<br />

“Soldato nell’animo, si è offerto in ogni<br />

guerra ed in ciascuna ha raccolto allori e<br />

versato sangue generoso. In Africa Settentrionale<br />

con reparto libico, nel deserto<br />

insidioso e in situazione difficile si eleva<br />

e sublima il suo anelare al bello ed eroico.<br />

Contro forze decisamente soverchianti in<br />

numero e mezzi, si avventa leoninamente,<br />

esempio efficace, simbolo di volontà inflessibile.<br />

Una prima ferita lo incita a<br />

maggior energia, una seconda lo piega;<br />

rifiuta sdegnosamente cure<br />

e intimazioni di resa e mentre<br />

tutto crolla accorre dove<br />

un pugno di superstiti ancora<br />

resiste. Una nuova ferita<br />

lo abbatte. Solo così l’avversario<br />

lo può catturare e,<br />

ammirato, curarne le gravi<br />

ferite che lo onorano. Alam<br />

el Nibeiwa (Egitto), 9 dicembre<br />

1940”.<br />

Tenente<br />

Giacinto Cova<br />

8° Reggimento Bersaglieri<br />

“Comandante di un plotone<br />

bersaglieri motociclisti,<br />

durante aspro combattimento,<br />

incitava i suoi dipendenti, con spirito<br />

sereno, calma e sprezzo del pericolo, ad<br />

opporre la più strenua resistenza all’avversario<br />

che con crescente<br />

violenza di fuoco<br />

reiterava i suoi attacchi.<br />

Nella impari lotta<br />

seguitane, conscio della<br />

gravità della situazione<br />

nemica, sempre più<br />

intensa, mirava a travolgere<br />

i difensori.<br />

Accortosi che l’avversario<br />

sostenuto da carri<br />

armati, era riuscito ad<br />

annientare la resistenza<br />

del suo reparto, già decimato<br />

da gravissime perdite<br />

ed infieriva sui feriti, si<br />

lanciava, con eroico slancio<br />

e spirito di sacrificio,<br />

al contrattacco con i pochi<br />

superstiti.<br />

Nel corpo a corpo seguitone,<br />

sopraffatto dal numero<br />

e dai mezzi, cadeva fulminato,<br />

stringendo nella destra<br />

una bomba che stava<br />

per lanciare.<br />

Fedele al proponimento<br />

manifestato ai suoi bersaglieri<br />

di non arretrare anche<br />

di fronte al più irruente<br />

attacco nemico, chiudeva<br />

nobilmente la sua vita dedita al culto<br />

del dovere e della Patria. Quota 186 -<br />

Ridotta Capuzzo 15 maggio 1941”.<br />

pagina 46 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com


ATTIVITÀ DEL CMI<br />

IL CMI CON LA CHIESA ED IL PAPA<br />

07.04.2010 - Il CMI considera che è in atto una incredibile, ingiustificata, rancorosa,<br />

spietata, spudorata guerra contro la Chiesa, i sacerdoti, le suore ed i cattolici che vogliono<br />

una esemplare punizione per chi ha gravemente macchiato con il proprio<br />

comportamento la Chiesa infliggendo un dolore indicibile alle povere vittime, cui<br />

va tutta la solidarietà, la pietà e anche la comprensione per la loro legittima voglia di<br />

giustizia da agevolare in ogni modo. E' veramente un'azione perversa, subdola, ipocrita<br />

e maligna quella di attaccare il Papa e la Chiesa che, nel suo complesso, è fatta soprattutto<br />

di uomini e donne per bene, oltre che di esempi quotidiani di grande generosità e<br />

di concreto altruismo, specialmente nelle zone più povere del mondo.<br />

06.04.2010 - Il CMI è solidale con il Cardinale Severino Poletto. Il Porporato ha dichiarato che l'aborto è un delitto, un abominevole<br />

delitto, in qualunque forma esso venga attuato. Così l'Arcivescovo di Torino si è espresso a proposito delle recenti polemiche<br />

sulla pillola Ru486, ricordando che la Chiesa difende la vita e che la questione “é molto più radicale ed è quella della difesa<br />

della vita comunque e tout court, sia che si parli della pillola del giorno dopo, di quella dei cinque giorni dopo, della Ru486 o<br />

dell'intervento chirurgico. Il Cardinale si è soffermato anche su quella questione che tante polemiche ha scatenato, inerente l'impossibilità<br />

per gli immigrati clandestini, di denunciare all'anagrafe i propri figli. Rischia di essere un “incentivo all'aborto. E' necessario<br />

superare e chiarire questo scoglio degli immigrati clandestini che non possono denunciare all'anagrafe la nascita dei loro<br />

figli e che, quindi, possono essere spinti ad abortire. Ci auguriamo che a livello regionale e nazionale, pur nel rispetto della legalità,<br />

questo venga corretto”.<br />

IL CMI SI CONGRATULA<br />

CON LA SERBIA<br />

01.04.2010 - Il CMI si congratula con la<br />

Serbia per l’approvazione, ieri, in Parlamento<br />

di una dichiarazione di condanna<br />

per il massacro di Srebrenica che precisa<br />

nel preambolo: “Il Parlamento della Repubblica<br />

della Serbia condanna nel modo<br />

più severo il crimine commesso contro la<br />

popolazione bosgnacca di Srebrenica avvenuto<br />

nel luglio 1995 nel modo stabilito<br />

con la condanna del Tribunale di giustizia<br />

internazionale dell'Aja e si aspetta<br />

che gli altri stati della ex Jugoslavia condannino<br />

allo stesso modo anche i crimini<br />

commessi contro i serbi”. Nella Dichiarazione<br />

si condannano nel modo più risoluto<br />

tutti i processi sociali e politici e<br />

tutti quei fenomeni che hanno portato a<br />

credere che la realizzazione dei propri<br />

scopi nazionali si potesse ottenere con<br />

l’uso delle forze armate e con l’aggressione<br />

fisica contro i membri di altri popoli<br />

e religioni. Inoltre vengono espresse<br />

“condoglianze e scuse” alle famiglie<br />

delle vittime, perché non è stato fatto<br />

tutto quello che si sarebbe potuto fare per<br />

impedire questa tragedia.<br />

Simili condanne e scuse non sono arrivate<br />

anche dalla Croazia, dalla Bosnia o dai<br />

politici del Kosovo<br />

Questa dichiarazione dovrebbe aprire<br />

nuovi capitoli nel rapporto con i vicini.<br />

E un nuovo passo nella giusta direzione<br />

per i cittadini della Serbia.<br />

Se questo testo non è perfetto può comunque<br />

insegnare a molti, in particolare<br />

alle istituzioni turche.<br />

IL CMI SULL’AUTISMO<br />

02.04.2010 - Il CMI ha partecipato, oggi,<br />

alla Giornata Mondiale per la Consapevolezza<br />

dell'Autismo e ha ricordato i Paesi<br />

che stanno lavorando bene sull'autismo,<br />

tale il Regno Unito che ha approvato la<br />

legge Autism Act, e l'Ungheria, - primo<br />

Paese europeo a ratificare la Convenzione<br />

ONU sui Diritti delle Persone con Disabilità<br />

(quasi due anni prima dell'<strong>Italia</strong>), che<br />

ha adottato una Strategia Nazionale per<br />

l'Autismo elaborata dalla rete di associazioni<br />

che si occupano di tale problema.<br />

IL CMI A GRENOBLE<br />

Il CMI ha partecipato, oggi a Grenoble e<br />

Parigi (Francia), ai convegni organizzati<br />

dall’Istituto della Reale Casa di Savoia<br />

(IRCS), nel 661° anniversario del Traité<br />

de Romans, con il quale il Re di Francia<br />

Carlo V (1364-80) acquisiva il Delfinato<br />

da Umberto II, con la clausola che il<br />

Principe ereditario al Trono di Francia si<br />

chiami sempre “Delfino”.<br />

IL CMI E LE REGIONI (17.03.2010)<br />

Alla vigilia del 150° anniversario della proclamazione del Regno d'<strong>Italia</strong>, il rischio è<br />

che le Regioni, anziché un luogo di autonomia, programmazione e legislazione su<br />

alcuni temi, diventino una realtà in concorrenza spesso inconcludente con lo Stato.<br />

Uno Stato unitario deve avere alcune politiche strategiche sovraregionali: energia,<br />

infrastrutture... anche la sanità ed il turismo sono politiche nazionali. Quando invece<br />

queste politiche vengono spezzettate, diventa oltremodo difficile, se non impossibile,<br />

realizzarne i progetti, come accade per le grandi reti e le grandi infrastrutture.<br />

Le Regioni hanno e debbono avere grandi poteri ma solo se lo Stato mantiene le sue<br />

prerogative, che non inficiano affatto, in una situazione equilibrata, le competenze e<br />

le autonomie delle Regioni. Grazie al principio di sussidiarietà, le Regioni debbono<br />

svolgere importantissime funzioni, sono in realtà le agenzie di sviluppo del territorio,<br />

con le vocazioni del territorio e quindi debbono regolare bene la sanità, le opere pubbliche,<br />

le politiche ambientali, il ciclo dei rifiuti... ma se le regioni diventano delle<br />

repubbliche indipendenti si giunge solo a venti centralismi e ad uno Stato sfasciato ed<br />

inconcludente.<br />

pagina 47 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com


ATTIVITÀ DEL CMI<br />

RICORDIAMO<br />

04 Maggio Festa della Sacra Sindone nell’arcidiocesi di Torino<br />

04 Maggio 1861 Un provvedimento del Ministro della Guerra Manfredo Fanti decreta<br />

la fine dell'Armata Sarda e la nascita dell'Esercito <strong>Italia</strong>no.<br />

06 Maggio 1848 Vittorio Emanuele, Duca di Savoia, futuro Re Vittorio Emanuele II,<br />

ottiene la Medaglia d’Argento al Valore Militare<br />

09 Maggio 1855 Sbarco a Balaklava (Crimea) del corpo di spedizione mandato da Re<br />

Vittorio Emanuele II per unirsi agli eserciti francesi, inglesi e turchi; 18.000 uomini<br />

di cui 1.038 ufficiali, comandati dal Generale Alfonso La Marmora<br />

09 Maggio 1946 Abdicazione di Re Vittorio Emanuele III, Umberto II 4° Re d’<strong>Italia</strong><br />

11 Maggio Festa della Sacra Sindone nella diocesi di Nizza<br />

13 Maggio 1967 Incontro a Fatima di Re Umberto II con Papa Paolo VI<br />

14 Maggio 1666 Nasce Vittorio Amedeo II, futuro Duca di Savoia, 1° Re di Sicilia<br />

poi di Sardegna<br />

14 Maggio 1982 Incontro a Fatima di Re Umberto II con Papa Giovanni Paolo II<br />

15 Maggio 1891 Papa Leone XIII promulga l’enciclica Rerum Novarum<br />

16 Maggio Festa del Reggimento “Nizza Cavalleria” (1°)<br />

16 Maggio 2003 A Roma la Famiglia Reale è ricevuta dal Capo dello Stato, dal Capo<br />

del Governo e dal Presidente del Senato<br />

17 Maggio 1855 Morte di S.A.R. il Principe Vittorio Emanuele Duca del Genevese,<br />

figlio di Re Vittorio Emanuele II<br />

17 Maggio 1948 Prima Comunione a Lisbona di S.A.R. il Principe di Napoli Vittorio<br />

Emanuele<br />

17 Maggio 2003 A Roma la Famiglia Reale si raccoglie in preghiera all’Altare della<br />

Patria, al Pantheon e alle Fosse Ardeatine<br />

18 Maggio 2001 Fondazione dell’Istituto della Reale Certosa di Collegno<br />

19 Maggio 1837 Re Carlo Alberto stabilisce l’uniforme dei Cavalieri dell’Ordine dei<br />

SS. Maurizio e Lazzaro<br />

21 Maggio 1793 Re Vittorio Amedeo III istituisce le Medaglie d’Oro e d’Argento al<br />

Valore Militare<br />

23 Maggio 1915 L’<strong>Italia</strong> denuncia la “Triplice alleanza”<br />

24 Maggio 1751 Nasce Carlo Emanuele IV, futuro 4° Re di Sardegna<br />

24 Maggio 1915 Re Vittorio Emanuele III dichiara guerra agli imperi centrali<br />

25 Maggio 1922 Re Vittorio Emanuele III e la Regina Elena visitano Zara<br />

26 Maggio 1915 Proclama di Re Vittorio Emanuele III per la IV Guerra di indipendenza,<br />

detta prima Guerra Mondiale<br />

27 Maggio 1915 Re Vittorio Emanuele III parte da Roma per la Grande Guerra<br />

28 Maggio 1831 Re Carlo Alberto abolisce le esenzioni fiscali della Reale Casa<br />

28 Maggio 1905 Inaugurazione della Conferenza per la fondazione dell'Istituto Internazionale<br />

dell'Agricoltura, voluta da Re Vittorio Emanuele III<br />

29 Maggio 1873 I Principi Umberto, Amedeo ed Eugenio di Savoia prendono parte ai<br />

funerali di Alessandro Manzoni a Milano<br />

30 Maggio 1409 Il Conte Amedeo VIII aggiorna lo statuto dell’Ordine Supremo della<br />

SS.ma Annunziata<br />

30 Maggio 1845 Nasce S.A.R. il Principe Amedeo Duca d’Aosta e futuro Re di Spagna,<br />

figlio di Re Vittorio Emanuele II<br />

30 Maggio 1848 Re Carlo Alberto riporta la vittoria di Goito<br />

30 Maggio 1867 Nozze del Principe Amedeo Duca d’Aosta, futuro Re di Spagna.<br />

AUGURI<br />

Al Prof. Gerhard Ertl, Docente di chimica fisica a Berlino, nominato Membro Ordinario<br />

della Pontificia Accademia delle Scienze; a Marco Casella, Delegato Nazionale<br />

Giovanile dell'Associazione Internazionale Regina Elena Onlus, che si è laureato in<br />

Scienze Giuridiche presso l'Università di Udine discutendo la tesi in diritto amministrativo<br />

Nomina e revoca dei dirigenti pubblici. Lo spoils system all'italiana; a Mons.<br />

Valentino di Cerbo, eletto Vescovo di Alife-Caiazzo; a Mons. Jean-Claude Boulanger,<br />

Vescovo di Sées, eletto Vescovo di Bayeux (Francia); a Lorenzo Rossi, per la<br />

nascita del nipote Flavio Celestri, al quale pure porgiamo vivissimi auguri.<br />

VENARIA REALE<br />

In occasione dell’Ostensione della Sacra<br />

Sindone a Torino, le restaurate Scuderie<br />

Juvarriane della Reggia di Venaria Reale<br />

presentano la straordinaria esposizione<br />

Gesù. Il corpo, il volto nell’arte: una<br />

mostra focalizzata sull’interesse che la<br />

persona fisica di Gesù ha suscitato nell’-<br />

arte occidentale.<br />

Le oltre 150 opere esposte, comprendenti<br />

un nucleo di capolavori prestati per l’avvenimento<br />

dai più importanti musei,<br />

chiese e collezioni italiane ed europee,<br />

sono organizzate in un percorso inteso a<br />

riscoprire la centralità del corpo nel pensiero<br />

europeo nonché a interrogarsi sul<br />

legame tra corpo umano e identità divina<br />

implicito nel culto della Sacra Sindone.<br />

TRICOLORE<br />

Quindicinale d’informazione stampato in proprio<br />

(Reg. Trib. Bergamo n. 25 del 28-09-04)<br />

© copyright <strong>Tricolore</strong> - riproduzione vietata<br />

Direttore Responsabile:<br />

Dr. Riccardo Poli<br />

Redazione:<br />

v. Stezzano n. 7/a - 24052 Azzano S.P. (BG)<br />

E-mail: tricoloreasscult@tiscali.it<br />

Comitato di Redazione:<br />

R. Armenio, V. Balbo, G. Casella. A. Casirati,<br />

B. Casirati, O. Franco, L. Gabanizza,<br />

O. Mamone, C. Raponi, G.L. Scarsato,<br />

A.A. Stella, G. Vicini<br />

Tutto il materiale pubblicato è protetto dalle leggi<br />

internazionali sul diritto d’autore. Ne è quindi proibita<br />

la diffusione, con qualunque mezzo, senza il<br />

preventivo consenso scritto della Redazione.<br />

Il materiale pubblicato può provenire anche da siti<br />

internet, considerati di dominio pubblico.<br />

Qualora gli autori desiderassero evitarne la diffusione,<br />

potranno inviare la loro richiesta alla Redazione<br />

(tricoloreasscult@tiscali.it), che provvederà immediatamente.<br />

Gli indirizzi e-mail presenti nel nostro<br />

archivio provengono da contatti personali o da elenchi<br />

e servizi di pubblico dominio o pubblicati.<br />

In ottemperanza alle norme sulla tutela delle persone<br />

e di altri soggetti rispetto al trattamento di dati personali,<br />

in ogni momento è possibile modificare o<br />

cancellare i dati presenti nel nostro archivio.<br />

Nel caso le nostre comunicazioni non fossero di<br />

vostro interesse, sarà possibile interromperle inviando<br />

una e-mail alla Redazione, elencando gli indirizzi<br />

e-mail da rimuovere e indicando nell’oggetto del<br />

messaggio “Cancellami".<br />

<strong>Tricolore</strong> aderisce al Coordinamento<br />

Monarchico <strong>Italia</strong>no<br />

<strong>Tricolore</strong> aderisce alla Conferenza<br />

Internazionale Monarchica<br />

Questo periodico è associato alla<br />

Unione Stampa Periodica <strong>Italia</strong>na<br />

pagina 48 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com


ATTIVITÀ DEL CMI<br />

ROCCARASO, DUE SOLCHI SULLA NEVE LUNGHI 100 ANNI<br />

Avvolti dal cellophane trasparente del<br />

Palabatuffolo (Batuffolo la mascotte di<br />

Roccaraso dei 100 anni di sci), Ugo Del<br />

Castello ha presentato il libro Roccaraso,<br />

due solchi sulla neve lunghi 100’anni,<br />

alla presenza di circa 250 persone. Tra<br />

questi Massimo Caputi, giornalista RAI,<br />

la direttrice della rivista Eurotravel News,<br />

l’autore televisivo Toni Cosenza, un folto<br />

gruppo di maestri di sci e rappresentanti<br />

delle società degli impianti di risalita e<br />

delle istituzioni sportive e militari. Sono<br />

intervenuti Armando Cipriani Sindaco di<br />

Roccaraso; Roberto Ciampaglia, Sindaco<br />

di Rivisondoli; Domenico Di Sano, Presidente<br />

del Comitato abruzzese della FISI;<br />

Stefano Buccafusca, caporedattore del<br />

TG La7; rappresentanti delle FS e del<br />

Touring Club <strong>Italia</strong>no. Un secolo di sci di<br />

Roccaraso è un traguardo prestigioso, che<br />

pone la cittadina tra le prime località dove<br />

si diffuse lo sci in <strong>Italia</strong>, sicuramente prima<br />

sugli Appennini.<br />

Sono stati proiettati filmati d’epoca e la<br />

serata è stata allietata con intermezzi musicali<br />

suonati al pianoforte e al violino da<br />

ragazze di Roccaraso.<br />

Alcuni giovani indossavano abbigliamento<br />

d’epoca.<br />

Ugo Del Castello ha ricordato tutte le<br />

sfortunate persone che nel corso degli<br />

anni sono morte sulle nostre nevi per<br />

sciare, per gareggiare, per lavorare sugli<br />

impianti di risalita e alla fine tutti in piedi<br />

in commosso e reverente silenzio per<br />

ascoltare il brano “Signore delle cime”<br />

cantato dagli Alpini della brigata Cadore.<br />

In particolare è stata ricordata la frequenza,<br />

tra la fine degli anni ’20 e l’inizio<br />

degli anni ’30, della Principessa Giovanna<br />

di Savoia e quella assidua del Principe<br />

di Piemonte Umberto dagli inizi degli<br />

anni ’20 fino all’estate del 1943 (nella<br />

foto alla partenza della slittovia), quando<br />

recatosi a Rivisondoli per ispezionare gli<br />

allievi ufficiali dell’Aquila, riuniti per<br />

esercitazioni in montagna, pranzò all’albergo<br />

Savoia di Roccaraso e salutò per<br />

l’ultima volta gli amici roccolani, che nel<br />

corso degli inverni l’avevano accolto con<br />

affetto e alcuni di loro lo avevano accompagnato<br />

a sciare sugli altopiani e le montagne<br />

che ci circondano.<br />

La serata apprezzata da tutti si è conclusa<br />

con uno spettacolare fuoco d’artificio.<br />

AVVERTIMENTO<br />

CHI SI PROCLAMA TEMPLARE È SCOMUNICATO<br />

Ho letto (il Giornale del 22/3) l’articolo sul<br />

Medioevo che fa anche riferimento al fenomeno<br />

dei neo-Templari.<br />

Fenomeno spesso sfruttato da persone che<br />

desiderano far soldi sfruttando l’ingenuità<br />

degli onesti. Desidero perciò ricordare, a<br />

tutela della buona fede pubblica e per amor<br />

di verità, che chiunque aderisca a sodalizi<br />

che in qualche maniera si propongono come<br />

continuatori dell’antico ordine religioso-militare è automaticamente<br />

scomunicato. Infatti, nel suo saggio storico I Templari e la Sindone<br />

di Cristo, Barbara Frale, Ufficiale dell’Archivio segreto Vaticano,<br />

ricorda che Papa Clemente V decise di proibire «di continuare a<br />

usare il nome, l’abito e i segni distintivi del Tempio, pena la scomunica<br />

automatica per chi avesse osato in futuro proclamarsi templare».<br />

I vanagloriosi sono avvertiti...<br />

Alberto Casirati<br />

Il Giornale, 2 aprile 2010<br />

LA VERITÀ SULLA<br />

“RESISTENZA” BORBONICA<br />

“(…) Il Regno d’<strong>Italia</strong>, proclamato tre giorni prima della<br />

resa di Civitella, muoveva i suoi primi difficilissimi passi.<br />

Nel 1866 vi fu la sua prima prova bellica, in alleanza con la<br />

Prussia, con la sfortunata guerra contro l’Austria.<br />

Se il legittimismo borbonico avesse avuto nel sud la consistenza<br />

e il vigore che molti revisionisti o nostalgici attribuiscono<br />

ad esso, quello sarebbe stato il momento della verità.<br />

In quei frangenti la nuova <strong>Italia</strong> molto difficilmente avrebbe<br />

potuto resistere a una grande insurrezione o a una guerra<br />

civile in atto all’interno. Non accadde nulla di simile.<br />

Il miracolo del 1799 non si ripeté; e il nuovo Stato dimostrò<br />

una base etico-politica superiore al previsto e fu in<br />

grado di resistere alle sue grandi prove di allora e di dopo a<br />

Nord come a Sud. Anzi, proprio dopo il 1866 le agitazioni<br />

nel Sud declinarono decisamente”.<br />

Giuseppe Galasso<br />

(da: “L’esercito di Franceschiello, una storia di onori e<br />

calunnie”, in “Corriere della Sera”, 27 febbraio 2010)<br />

pagina 49 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com


Il CMI dice di NO a Mola<br />

(28.03.2010)<br />

ATTIVITÀ DEL CMI<br />

IL PORTAVOCE<br />

In un articolo pubblicato sul Giornale del Piemonte<br />

del 28 marzo 2010, il Prof. Aldo Mola scrive, a proposito<br />

delle salme dei Re d'<strong>Italia</strong> (dimenticando le<br />

Regine) tuttora all’estero: "Se a Roma il Parlamento<br />

non vorrà o non saprà fare la sua parte, per quei<br />

due simboli della propria storia il Vecchio Piemonte<br />

ha Superga e il santuario di Vicoforte, ove riposa<br />

Carlo Emanuele I. Il passato appartiene a tutti, qualunque<br />

giudizio se ne voglia dare. Restituire alla<br />

loro terra le salme dei re non significa esaltarne le figure. E’ solo la prova<br />

che siamo pronti a conoscere il passato liberi dall’odio: quell’odio che una<br />

certa opposizione ha seminato e semina sognando di mettere l’avversario<br />

davanti al plotone di esecuzione".<br />

Il CMI dice un netto "no" a questa ipotesi , così come alla proposta UMI<br />

di Amoretti-Boschiero del 19 marzo 2008, di riunire provvisoriamente i Reali<br />

deceduti in esilio nell'Abbazia di Altacomba.<br />

Il CMI rimane così fedele al pensiero ed all'azione di Re Umberto II, che<br />

non ha mai chiesto per i genitori una sepoltura in Piemonte o in Savoia<br />

ma soltanto nel tempio a loro destinato dalla storia: il Pantheon di Roma.<br />

INCHINIAMO LE BANDIERE<br />

Sono venuti a mancare il Prof. Jacques<br />

Marseille storico, economista, professore<br />

all'università Parigi I; Roger Gicquel,<br />

giornalista; Mons. Alfredo Mario Espósito<br />

Castro, Vescovo emerito di Zárate - Campana<br />

(Argentina); Cardinale Armand Gaétan<br />

Razafindratandra, Arcivescovo emerito<br />

d’Antananarivo (Madagascar); Mons. Christopher<br />

Shaman Abba, Vescovo di Yola<br />

(Nigeria); Mons. Joseph Serge Miot, Arcivescovo<br />

di Port-au-Prince (Haïti); Mons.<br />

Antonio Vilaplana Molina, Vescovo emerito<br />

di León (Regno di Spagna); Mons. John<br />

Francis Moore, Vescovo di Bauchi (Nigeria);<br />

Mons. Paul Verdzekov, Arcivescovo<br />

emerito di Bamenda (Camerun); Mons.<br />

Joseph Ignace Randrianasolo, Vescovo e-<br />

merito di Mahajanga (Madagascar); Mons.<br />

Ignatius P. Lobo, Vescovo emerito di Belgaum<br />

(India); Mons. Juan Angel Belda Dardiña,<br />

Vescovo emerito di León (Regno di<br />

Spagna); Contessa Ida Bocca, figlia del<br />

Nob. Guido Carlo dei Duchi Visconti di<br />

Modrone e di Matilde Maria dei Conti Marescalchi;<br />

Esterina Sorbillo; Sen. Conte<br />

Umberto Emo Capodilista; Francesco Brezzi.<br />

Sentite condoglianze alle Famiglie.<br />

AGENDA<br />

Sabato 1 maggio 219° Rosario per la Vita<br />

Domenica 9 maggio - Roma Commemorazione, a cura del CMI<br />

Domenica 9 maggio - Torino Pellegrinaggio alla Sacra Sindone, a cura dell'AIRH<br />

Lunedì 10 maggio - Torino Conferenza<br />

Martedì 11 - Venerdì 14 maggio - Fatima (Portogallo) Pellegrinaggio annuale al Santuario mariano e partecipazione alla visita<br />

pastorale del Santo Padre a Lisbona, Fatima e Porto, poi cerimonia a Cascais<br />

Giovedì 13 maggio - Roma Commemorazione, a cura del CMI<br />

Giovedì 13 - Mercoledì 19 maggio - Polonia Pellegrinaggio annuale, a cura dell'AIRH<br />

Domenica 16 maggio - Torino Convegno sulla Regina Elena<br />

Domenica 23 maggio - Roma Convegno sulle Medaglie d’Oro e d’Argento al Valore Militare istituite dal Re di Sardegna Vittorio<br />

Amedeo III il 21 maggio 1793<br />

Lunedì 24 maggio - Redipuglia (GO) Pellegrinaggio annuale al Sacrario, a cura dell'AIRH.<br />

La fedeltà ai princìpi garantisce davvero l'indipendenza, tutela la dignità, dimostra la credibilità, impone la<br />

coerenza, richiede senso del dovere, umiltà, spirito di sacrificio, coraggio e lealtà, forma i veri uomini, consente<br />

alla Tradizione di vivere e progredire, costruisce un futuro migliore.<br />

La fedeltà ai Prìncipi è necessaria alla Monarchia e va protetta dagli attacchi delle debolezze umane, anche<br />

perché compito precipuo del Prìncipe è la tutela dei princìpi.<br />

Nessun Prìncipe può chiedere ad alcuno di venir meno alla fedeltà ai princìpi.<br />

<strong>Tricolore</strong> è un’associazione culturale con una spiccata vocazione informativa. Per precisa scelta editoriale, divulga gratuitamente<br />

le sue pubblicazioni in formato elettronico. Accanto ai periodici, e cioè il quindicinale nazionale e l’agenzia di stampa quotidiana,<br />

offre diverse altre pubblicazioni, come le agenzie stampa speciali, i numeri monografici ed i supplementi sovraregionali.<br />

pagina 50 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com


MANIFESTO<br />

I principi e le linee d’azione di TRICOLORE, ASSOCIAZIONE CULTURALE<br />

Siamo convinti che una situazione nuova, come quella che di fatto si è venuta a creare, non<br />

può essere gestita con una mentalità di vecchio stampo, ancorata ad abitudini fatte più di ricordi<br />

che di tradizione attiva.<br />

Viviamo in un mondo globalizzato, nel quale l'uomo e la sua dignità sono spesso sottovalutati<br />

e dove i valori più importanti sono dimenticati o trattati con disprezzo in nome del mercato,<br />

dell'economia, di pratiche religiose disumanizzanti o d'ideologie massificanti.<br />

Crediamo che i modi di vedere del passato, che per tanto tempo hanno caratterizzato l'azione di vecchi sodalizi,<br />

non rispondano più alle esigenze del nuovo millennio, e che la Tradizione sia cosa viva, non ferma alle glorie di<br />

un'epoca passata.<br />

Bisogna dunque creare nuovi modi di pensare e d'agire, fedeli ai nostri Valori ma pronti a fare i conti con la<br />

realtà del mondo in cui viviamo: non siamo del mondo ma nel mondo.<br />

Rifiutando le fusioni, i compromessi, i raggruppamenti eterogenei e le aggregazioni di sigle disparate cercate in<br />

nome di un'unione di facciata ma di fatto inesistente, la nostra associazione è nata alla ricerca di una vera unità<br />

di pensiero e d'azione.<br />

C'è una dinamica del cambiamento, una volontà di creare sinergie tra persone che mettono davanti a tutto Dio<br />

e l'uomo.<br />

Abbiamo risposto a questa esigenza con l'intenzione di diventare un trait d'union apolitico ed apartitico tra tante<br />

persone che credono nei nostri stessi valori ed alle quali portiamo un messaggio di novità nella forma organizzativa:<br />

Tradizione attiva, maturità e gioventù, speranza e cultura.<br />

<strong>Tricolore</strong> è e deve rimanere un ponte tra il passato e il futuro, un serbatoio di pensiero che sia collettore di energie<br />

e di idee, una struttura aperta, flessibile, ma anche un unico soggetto che possa organizzare e incanalare i<br />

tanti rivoli che da diverse sorgenti confluiscono nel rispetto e nella diffusione della storia sabauda e italiana, che<br />

si fonde con tante esperienze dell'Europa cristiana.<br />

Studi, internet, dibattiti, convegni, pubblicazioni, manifestazioni pubbliche, mostre e premi saranno le modalità<br />

principali d'azione di questa prima fase, durante la quale potremo rispondere a tante domande e precisare ancora<br />

meglio il nostro pensiero.<br />

Inoltre, poiché attualmente il 40% dell'umanità possiede il 3% delle ricchezze totali del globo e dato che molti<br />

cercano di ridurre la fede in Dio ad un'utopia sociale strumentalizzabile, a buonismo, a solidarietà, a semplice<br />

etica, vogliamo essere vicini a chi ha bisogno e intervenire per evitare che il Cristianesimo sia degradato a moralismo<br />

e la storia sia ridotta ad una serie di episodi scollegati l'uno dall'altro o, peggio, sia asservita ad interessi<br />

di parte.<br />

Nella ricerca del consensus quando è possibile, ma con la ferma volontà d'esprimere un'opinione fondata sulla<br />

verità, lontana dagli stereotipi, Vi invitiamo ad unirvi a noi, per sviluppare insieme questo nuovo spazio di libertà,<br />

con la speranza di essere degni del lustro e della Tradizione della più antica Dinastia cristiana vivente e<br />

della storia del popolo italiano.<br />

www.tricolore-italia.com<br />

pagina 51 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com

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