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L'Africa romana - UnissResearch - Università degli Studi di Sassari

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M'hamed Fantar<br />

L'épigraphie punique et néopunique en Tunisie<br />

(1982-1992)<br />

Au cours des <strong>di</strong>x dernières années, le dossier de l'épigraphie punique<br />

et néopunique s'est beaucoup enrichi. La campagne internationale<br />

pour la sauvegarde de Carthage a permis de recueillir d'autres stèles votives<br />

provenant du tophet de Salambo 1 • Peut-etre faut-il signaler également<br />

une stèle funéraire découverte dans le secteur fouillé par la mission<br />

allemande2. Deux autres stèles funéraires 3 ont été trouvées dans un jar<strong>di</strong>n<br />

à la suite de fortes pluies. Plus récemment encore, on a analysé le<br />

fond externe d'une coupe à vernis noir datable du IVe siècle avant J .C.<br />

Maurice Sznycer y a reconnu un abécédaire, sans doute à usage <strong>di</strong>dactique.<br />

Le site de Carthage a déjà livré d'autres ostraka4.<br />

Non loin de l'agglomération de Sousse, l'antique Hadrim, on a trouvé<br />

une vasque en terre cuite portant une inscription punique dont les signes<br />

ont été gravés dans l'épaisseur de l'argile encore tendre à l'aide d'une<br />

pointe dure s •<br />

La nécropole de Kerkouane a révélé des épitaphes 6 • Les tombes pu-<br />

l Pour ces stèles voir, MH. FANTAR, in Carthage, a mosaic of Ancient Tunisia (Exhibiton<br />

presented by the American Museum of Natural History in collaboration with Institut<br />

National d'Archéologie et d'Art de Tunis), New York-London 1987, pp. 150-151.<br />

2 Cette stèle funéraire est exposée in situ à Carthage.<br />

3 Ali Salem les a communiquées au IIIe Congrès International des Études Phéniciennes<br />

et Puniques tenu à Tunis du Il au 16 novembre 1991. La communication sera publiée<br />

dans les Actes.<br />

4 I1s sont encore iné<strong>di</strong>ts. Récernrnent, l.-P. Morel a recueilli un ostrakon. L'épigraphe<br />

est silrement néopunique mais quasiment indéchiffrable. Il s'agit d'une cursive au calarne<br />

et à l'encre qui n'a pas d'ailleurs échappé aux morsures du ternps et de l'hurni<strong>di</strong>té.<br />

Le site de Carthage a livré d'autres ostraka en cursive punique et en cursive latine. Pour<br />

s'en tenir aux textes puniques, il y a lieu de rappeler qu'en 1886, S. Reinach et E. Babelon<br />

signalèrent un ostrakon trouvé au lieu <strong>di</strong>t Feddan el-Behim à 5 m de profondeur par rapport<br />

au sol. Il s'agissait d'un texte de sept Iignes et chaque Iigne comptait vingt lettres néopuniques.<br />

Le document fut déposé à la Bibliothèque Nationale de Paris.<br />

S MH. FANfAR, L 'archéologie punique en Tunisie (1980-1987), in Atti del Il Congresso<br />

internazionale <strong>di</strong> stu<strong>di</strong> fenici e punici (Roma 9-14 novembre 1987), voI. Il, Roma 1991,<br />

pp. 845-847.<br />

6 MH. FANTAR, Kerkouane, cité punique du Cap Bon, III, Tunis 1986, pp. 421-426.

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