L'Africa romana - UnissResearch - Università degli Studi di Sassari

304 Samir Aounallah
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Fig. 2 - Villes à sufètes en Africa vetus (d'après Cl. POINSSOT, «Karthago», X,
p. 125).
1. Utique (?); 2. Chul; 3. Curubis; 4. Hir Aouine; 5. Vina; 6. Thinissut; 7. Siagu;
8. Tepelte; 9. Auitta Bibba; lO. Biracsaccar; 11. Aradi; 12. Sucubi; 13. Apisa
Maius; 14. Thibica; 15. Gales; 16. Thaca; 17. Apisa Minus (emplacement probable);
18. Ciuitas Abbi!r]; 19. Souani el-Adari; 20. Hir oulad Slim (Ruspae?).
* Ne figurent pas sur cette carte:
- Villes en dehors de la Fossa Regia: 21. Thugga; 22. Masculula; 23. Althiburos;
24. Limisa; 25. Mactar; 26. Capsa; 27. Calama; 28. Gadiaufala; 29. ciuitas Tapphugabesis;
30. Lepcis Magna; 31. Volubilis.
- Villes dont l'emplacement est inconnu: 32. Thimiligua et 33. Themetra.
Une nouvelle inscription de Vina 305
ce qui est romain et ce qui est carthaginois à Vina à la fin du règne d'Antonin
le Pieux, quelques années avant sa promotion au rang de municipe.
Bloc de pierre en calcaire, 77 x 49 x 44 cm; le texte est inscrit dans
un cadre mouluré de 57 ·x 34,5 cm; hauteur des lettres: 3,5 cm; lignes
de guidages et points de séparation entre tous les mots.
L'écriture présente les memes caractéristiques qu'une autre inscription
de Vina publiée par P. Veyne 17 • Le dessin des lettres est très particulier,
souple et élégant avec un fort contraste entre les gras et les maigres;
on le retrouve dans de nombreuses inscriptions africaines du temps.
Quelques particularités: la haste droite du A dépasse la ligne de guidage;
la queue du R se prolonge souvent en dessous de la ligne de guidage; la
lettre M ressemble à la jonction de deux A; le G, le C et le S de coso se
terminent en haut par des fioritures; à la ligne 3, le I d'imp(eratoris) est
plus haut que le reste de la ligne; meme remarque pour le L de L(ucius)
à la ligne 6; à la ligne 7, le V et le M de magistratum forment ligature,
de meme que le symbole HS à la ligne lO. Un remploi de la pierre empeche
la lecture de la fin des deux dernières lignes, mais la restitution est
certaine, et d'ailleurs sans difficulté.
L . AELIO . A VRELIO
COMMODO . COS
IMP . CAES . T . AELI . HA­
DRIANI . ANTONI-
5 NI· A VG . PII . P P . FILIO
L . MANILIVS . FELIX
OB . MAGISTRATVM
AMPLIATA· LEGITIMA
SUFETATVS . SVMMA
EX . HS . II . M . DC . N . POS [---]
D [D].
L(ucio) Aelio Aurelio / Commodo co(n)s(uli), / Imp(eratoris)
Caes(aris) T(iti) Aeli Ha/driani A n ton i/n i Aug(usti) Pii p(atris) p(atriae)
filio, / L(ucius) Manilius Felix, / ob magistratum, / ampliata legitima
/ sufetatus summa, / ex (sestertium binis) m(ilibus) (sescentis) n(ummum)
pos[uit] d(ecreto) [d(ecurionum)).
«A Lucius Aelius Aurelius Commodus, consul, fils de l'empereur
César Titus Aelius Hadrien Antonin, Auguste, Pieux, père de la patrie;
17 AE, 1961, 199 = P. VEYNE, Deux inscriptions de Vina, «Karthago», IX, 1958, I,
La pollicitation d'un magister, p. 91.