Histoire de la ville et du port - Collège JEAN MOULIN

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ETABLISSEMENTS PARTICIPANT AU
PROJET COMENIUS 2006-2009
Villes portuaires : un milieu, des hommes,
une source d’inspiration.
IES Enrique Nieto (Melilla)
Istituto d‟istruzione superiore classico (Bosa)
Colegio Miralba (Vigo)
Collège Jean Moulin (Saint-Nazaire)

Vigo
Saint-Nazaire
Melilla
Nos rencontres européennes
Espagne
France
Bosa
Sardaigne
Italie
Melilla : octobre 2006 ; Bosa : avril 2007 ; Saint-Nazaire : octobre 2007 ; Vigo : Mai 2008

RENCONTRES
En septembre 2006, l’IES Enrique Nieto de Melilla a accueilli des enseignants de Bosa, Saint-Nazaire et Vigo
pendant 5 jours. A cette occasion, les équipes ont affiné les détails de la réalisation de l‟année.
En avril 2007, les élèves ambassadeurs de chaque ville du projet, accompagnés de quelques professeurs , ont été
reçus à l‟istituto d‟istruzione superiore classico de Bosa en Sardaigne.

Ces petits personnages vont vous guider dans la découverte de nos villes portuaires
Salut, je m‟appelle Loïc
Moi, je suis Tiu Pedru, un
des plus vieux pêcheurs de
Bosa
Hola, yo me llamo
Victoria, os vamos a
contar muchas cosas
de Melilla , en francés
j’espère que ça vous
plaira.
Moi, c‟est Nolwenn,
j‟habite à Saint-
Nazaire comme Loïc
Hola amigos, me llamo
Enrique y os quiero
presentar mi ciudad ,
Melilla, espero que os
guste, y podais conocer
un poco de ella y os anime
a venir.
Hola amigos, me llamo
Iago. Soy de Vigo. Hola amigos, me llamo
Sabela y vivo en Vigo
como Iago.

Des marais autour de Saint-Nazaire
Melilla
Sommaire
1: Geographie : Faune , Flore , Population
2 : Histoire de la ville et du port
Saint-Nazaire
Aigle royal
Bosa
3 : L’ économie, la pêche ,l’artisanat,
la construction navale , le tourisme et l’ industrie
St Nazaire Vigo
Bosa

4 : Art et culture :
Plage de M. Hulot à Saint-Marc sur mer
Sel de Guérande
6: Lexique portuaire
5 : Les sports , les loisirs, et la gastronomie
paëlla
Industrie du corail à Bosa
Fête de la Ste Marie à Bosa

Las ciudades portuarias:
Un lugar, unos hombres,
una fuente de inspiración.
M E L I L L A

Le città portuali:
Un ambiente, degli uomini,
Una fonte d'ispirazione.
BOSA

Las ciudades portuarias :
Un lugar, unos hombres,
Una fuente de inspiración.
VIGO

Villes portuaires:
Un milieu, des hommes,
Une source d’inspiration.
SAINT-NAZAIRE

Vigo
Melilla
Saint-Nazaire
Bosa
HISTORIA DE LA CIUDAD Y DEL PUERTO
STORIA DELLA CITTÀ E DEL PORTO
HISTORIA DE LA CIUDAD Y DEL PUERTO
HISTOIRE DE LA VILLE ET DU PORT

L ’HISTOIRE DE MELILLA
Cette enclave espagnole située dans la partie orientale de la péninsule du Cap Trois Fourches, a
pour origine un site fortifié sur un promontoire rocheux calcaire séparant deux types de côtes. Au
Nord,d‟impressionnantes falaises basaltiques,au Sud, une cóte basse sablonneuse régularisée par l‟action
maritime qui se poursuit, territoire marocain par une vaste lagune dénommée « Mar Chica » ( Petite Mer)
où est établie la ville de Nador.
Le site fortifié a pour origine un établissement phénicien ( l’antique Rusadir) occupé ensuite par
l‟Empire Romain puis Byzantin. Rattachée au Royaume Idrisside (Maroc) depuis 789, en 859 à l‟instar
du nord du Maroc la ville subit des raids destructeurs des Vikings qui l‟incendièrent. En 927,la ville est
rattachée à l‟Émirat de Cordoue mais ce rattachement dure peu de temps et la ville est de nouveau
soumise par les nouvelles dynasties musulmanes émergentes( marocaines) Almoravides, Mérinides puis
Wattassides. La ville est finalement prise par les espagnols en 1497,marquant ainsi le début des
expansions coloniales espagnoles dans la rive sud de la mer Méditerranée.
 la fin du XV siécle, on produit en Espagne la fin de la Reconquête avec la reddition de Grenade et
Melilla devient un lieu où arrivent des nombreux vaincus que ne veulent être sous le domaine chrétien.
Pour des raisons politiques et stratégiques, les Rois Catholiques décidèrent de s’emparer de la cóte
nord-africaine, mais ce fut une tâche très difficile, finalement le Duc de Medina Sidonia envoya le
commandeur don Pedro de Estopiñán Virués qui arriva dans la ville déguisé en marchand.
La conquête de Melilla , le 17 septembre 1497 fut reçu par les Rois Catholiques, Isabel et Fernando
avec une grande satisfaction.
Aujourd’hui, la ville de Melilla est limitée par une frontière en forme de demi-cercle matérialisée par un
double système de grillages ponctué de miradors de verre et de béton .L‟ensemble a été financé par la
Communauté Européenne. Le tout est sévèrement contrôlé par la Guardia Civil espagnole qui dispose
d‟un système électronique de détection semble-t-il assez sophistiqué. Cette frontière est percée de deux
points de passage vers le Maroc pour les véhicules et les piétons,L‟un de ces deux postes frontière étant
réservé aux seuls habitants de Melilla. Ces deux postes douaniers sont toujours très encombrés,de jour
comme de nuit.
Les raisons de cette frontière marquée par un rideau de fer en sont d’une part les permanentes
tentatives de passages clandestins de populations du Maghreb et de l‟Afrique Noire, espérant atteindre
l‟Union Européenne. D‟autre part cette porte de L‟Espagne est utilisée pour introduire en Europe les
produits dérivés du cannabis massivement cultivé dans le Rif et depuis une période récente, la cocaïne sud -
américaine transitant par les grands ports marocains (Casablanca en particulier).
Cette frontière est cependant difficile à contróler en raison d‟un accord hispano-marocain datant du
Protectorat espagnol de 1912 sur le Maroc et qui autorise les habitants marocains d‟une zone de 40 Kms
autour de Melilla à la franchir en présentant seulement leur carte d`identité. Inversement, les habitants de
Melilla peuvent se rendre dans cette même zone aux mêmes conditions. Cet accord de réciprocité oblige la
Police de l‟Air et des Frontières espagnole à procéder à un contróle systématique des identités à la gare
maritime ou à l‟aéroport pour tous les passagers quelle que soit leur nationalité, s‟ils veulent regagner la
Péninsule espagnole.
La ville est donc isolée,bien qu‟elle fasse partie de la circonscription téléphonique de Malaga et qu‟elle soit
reliée par trois mouvements maritimes quotidiens vers Malaga et Almeria ,ainsi qu‟une dizaine de vols,eux
aussi quotidiens,vers certaines villes de la péninsule (Madrid,Grenade Almeria, et surtout Malaga). Les
procédures d‟entrée et de sortie de Melilla sont donc à ce jour très identiques à celles de Berlin-Ouest
avant l‟effondrement du Mur.

Depuis la fermeture de la frontière algéro-marocaine ayant entraînée l‟effondrement économique de
Oujda, Melilla est devenue, de fait, le seul grand centre de redistribution commerciale de tout le Nord -Est
marocain. La ville marocaine de Nador ( environ 300.000 habitants selon les statistiques marocaines très
hésitantes, en fait sans doute plus de 500.000), limitrophes de Melilla, avec ses structures économiques
archaïques, ne peut que sous-traiter les activités économiques du tertiaire de l‟enclave espagnole. Ce róle
dominant de Melilla est fort différent de celui de son homologue espagnol de l‟ouest, Ceuta.
Melilla a su conserver les importants héritages que les phéniciens,les romans, les vandales,les byzantins et
les arabes lui ont laissés. Melilla compte,outre ces héritages,plus de 900 bâtiments « Art Nouveau » et
« Art Déco ». Tout ceci a fait de Melilla un singulier musée des architectures aussi varié qu‟exotique.
Le vieux Melilla , ou “ El Pueblo” ( le village) comme le surnomme affectueusement les habitants de Melilla
et que beaucoup connaissent actuellement sous le nom de la “Ciudadela” (Citadelle) comprend l‟enceinte
fortifiée dont la construction débuta au XVe siècle sur l‟ancienne cité. Cet ensemble monumental se
compose de quatre enceintes séparées par des douves ou des parapets. Les trois premières s‟avancent
dans la mer tandis que la quatrième est sur le continent. Sur cette dernière se détachent les forts de « El
Rosario » et de « Las Victorias » d‟où les coups du canon « El Caminante » furent tirés et marquèrent les
limites actuelles de Melilla.
La partie moderne de Melilla a un charme très spécial. Après avoir laissé derrière nous la Citadelle, notre
parcours débute par la majestueuse place de « Espagne » ,présidée par Le Palais de l‟Assemblée, un
édifice ou bâtiment « art déco », signé par Enrique Nieto. La Place d‟Espagne demeure très animée car
c‟est un point névralgique de la ville de Melilla. En contournant la place, nous atteignons le Casino Militar
et la Banque d‟Espagne, deux édifices très emblématiques de Melilla.
Cela vaut la peine de prolonger la balade par une visite des rues et des blocs d‟immeubles du quartier de
« Reina Victoria » ( qui porte aujourd‟hui le nom de « Héros de l‟Espagne ») aussi connu comme
« Triangle d‟Or » .
Les remparts de La Vieille Melilla La Mairie, bâtiment Moderniste dessiné par l’ architecte
Enrique Nieto, au début du XXième. siècle.

DES GUERRES IMPORTANTES PENDANT LE XXème SIÉCLE
Le 27 juillet de 1909,dans le Ravin du Loup , de la montagne Gourougou, le général Pintos est mort et l‟ennemi a
occasionné des pertes importantes.
La population civile a pris partie dans la lutte en formant des compagnies de volontaires, qui ont appuyé l‟action des
troupes. Plus tard pour sa participation dans ces combats, le Roi Alphonse XIII a accordé à la ville le titre de « Valeureuse et
Humanitaire ».
Les luttes entre les Kabyles,le manque d‟autorité des Sultans et l‟anarchie croissante qui dominait le Maroc ont rendu
inévitable l‟implantation d‟un Protectorat.
La Convention du 27 novembre 1912 entre la France et L‟Espagne donne à celle-ci sa zone d‟influence. Mais la zone du
nord a toujours été un pays guerrier, traditionnellement hostile au pouvoir central. L‟Espagne a désarmé et a soumis les
kabyles par des campagnes militaires très sanglantes et coûteuses, qui ont duré de 1909 a 1927, dans lesquelles elle a
totalement réussi à pacifier le pays.
Melilla par sa situation géographique a été la base des opérations militaires vers le Maroc oriental. La résistance principale
contre l‟implantation du Protectorat a été celle des rifeðos.
Les rifeðos étaient dirigés par Mohamed Abdelkrim el Jatabi de la Kabylie de Beni Urrigel (Alhucemas). Mais l‟armée
espagnole a subi un grave échec militaire connu comme le désastre d‟Anual. Cela a changé la politique coloniale d‟Espagne
dans le Rif Marocain. La situation de Melilla devint angoissante.
Le débarquement militaire réalisé en 1925 sur les plages d‟Alhucemas par l‟armée espagnole mit fin à la guerre avec le
Maroc. L‟Espagne a battu Abdelkrim et celui-ci s‟est rendu aux français. Deux années plus tard, le nord du Maroc reste
tout à fait pacifié. Le 14 avril 1931 la Deuxième République est proclamée en Espagne. Le jour suivant, un Comité
Républicain Socialiste prenait en charge le Conseil Municipal de Melilla. Mais le chômage, les luttes politiques et les conflits
sociaux ont refroidi l‟enthousiasme du nouveau régime.
Le soulèvement militaire du 18 juillet 1936, à l‟origine de la guerre civile de 1936-39, a débuté à Melilla un jour à l‟avance.
Melilla est nommée « La adelantada ».
Une fois la guerre civile espagnole terminée en 1939, Melilla a vécu une époque de prospérité jusqu‟à nos jours. On a fini
avec une dictature militaire sous le mandat du Géneral Francisco Franco, et ce n‟estqu‟après sa mort qu‟on va connaître la
Démocratie. C‟était une époque d‟expansion et de prospérité dans laquelle Melilla a atteint la population de 95.841
habitants, le plus grand chiffre de toute son histoire.
En 1956, le fin du Protectorat espagnol et français a eu lieu au Maroc et l‟indépendance du pays a été proclamée.
Photographie du Roi AlphonseXIII
pendant sa visite à Melilla
Soldats marocains pendant la
guerre nord-africaine. Au fond
le mont Gurugú,
Statue du General Franco. pendant les campagnes militaires au
nord de l‟ Afrique, au Maroc.

PETITE HISTOIRE DU PORT DE MELILLA
L‟époque de la fondation de Rusadir (Melilla) est estimée vers la fin du VII ème siècle avant JC., on
disposait d‟un port naturel formé à l‟abri de la Citadelle .
Dès le débarquement de Pedro de Estopiðan on utilise la plage située à cóté de l’Alcazaba.
Pendant la visite du Roi Alfonso XIII en1904 , on inaugure les oeuvres du futur port de Melilla. En 1905
est déjà approuvé le projet définitif.
La Compagnie Espagnole des Mines du Rif fut autorisée en 1914 à construire un embarcadère de
minerais ,capable d‟apporter 750 tonnes à l‟heure.
En 1927 on approuvait « Le projet spécial du port de Melilla » qui ajoutait la digue Sud.
Pendant plus de soixante ans le port conservera sa forme actuelle. À la fin des années quatre-vingt
commenceront des oeuvres de modernisation et d‟agrandissement encadrées dans Le Projet Melilla Port
XXI. Parmi les oeuvres de ce projet-ci, il faut souligner la construction d’un quai pour les embarcations
mineures, appelé ou Port de Plaisance,
palliant la petite dimension du quai des pêcheurs, qui avait été aussi utilisé pour les embarcations de
plaisance.
On ajouta au nouveau projet La Galerie Commerciale du Chargement du minerai dans sa façade
terrestre et maritime.
La construction ,avec l‟aide de la Ville Autonome de Melilla, du Bâtiment V Centenaire et le
développement de l‟esplanade Saint Lorenzo sont des pièces fondamentales du Projet Melilla XXI qui
finiront avec le Jardin de L‟Eau , et la récupération de toute sa façade maritime.
Voila le petit port de la
vieille Melilla, je le
trouve si joli...ci-dessous
on peut voir la statue de
D. Pedro de Estopiñán et
le Chargeur du minérai.

Il gruppo degli studenti effettuano una ricerca nella biblioteca della scuola e dei Comuni di Bosa e della Planaria per
approfondire le notizie apprese da Tiu Pedru.
La storia, il porto e la guerra
La città nella quale vivono e studiano, ha origini fenicie, tale tesi è
sostenuta da due incerti documenti che propongono due iscrizioni
riferibili al IX-VII sec. a.C. ritrovate nell‟800, ma oggi andate
perdute. Gli storici sostengono che in una di esse è presente
l‟etnico collettivo (bs‟n=del popolo bosano), riferito ai suoi abitanti,
nell‟altra si fa riferimento ad un tempio fenicio, localizzato nella
Bosa Vetus.
Al di là delle iscrizioni, è ipotesi del tutto condivisa dagli studiosi
che Bosa sia sorta come scalo-emporio dei primi Fenici. Si sa con
certezza infatti che essi trafficavano presso le nostre coste nei loro
viaggi verso la Spagna, la Liguria e Alghero, dove sono stati trovati documenti che riguardano gli scambi con le popolazioni
locali fin dal VII secolo. La loro presenza nella valle del fiume Temo è stata inoltre confermata dalla presenza di anfore e
brocche decorate del IV sec. a.C.
Il sito esatto e il primo nucleo abitativo è ancora incerto sebbene alcuni storici lo abbiano localizzato nella zona di Terri di
dove è stato ipotizzato la presenza di un porto.
Nel 509 a.C. quando Roma e Cartagine stipulano il loro primo trattato, la Sardegna è in mano a Cartagine,
successivamente, conquistata l‟isola, i Romani confiscano tutto il territorio.
La Bosa Vetus romana nasceva sulla riva sinistra del Temo, a pochi passi dalla Chiesa di S.Pietro extramuros. La città
romana conservava la localizzazione del centro punico su cui Roma esercitava un controllo assoluto.
I numerosi scavi effettuati e i ritrovamenti archeologici attestano l‟importanza di numerosi approdi nella zona, indubbiament e
era un centro di considerevole importanza posta sull‟asse viario costituita dalla via Tibula Sulci che collegava direttamente
Bosa con Cornus e Carbia . La sua posizione doveva essere notevole tanto da ottenere la condizione di Municipium di
cittadini romani.
Passata dalla dominazione romana a quella bizantina (334 d. C), Bosa e la Sardegna attraversano uno dei periodi più oscuri
fino all‟anno mille. Con la caduta del potere bizantino le coste, a causa delle ripetute incursioni arabe che spopolarono le
coste sarde, la città decadde. Inoltre Lo Scisma del 1054 tra Roma e Bisanzio favorì la penetrazione di monaci di San
Benedetto, ai quali fu affidato il compito di affermare la devozione romana contro le consuetudini orientali.
Nell‟anno mille, nonostante il generale decadimento delle città costiere, Bosa risulta essere una delle più attive sedi vesco vili,
impegnata nel ricongiungimento con Roma.

Nel 1073 fu proclamata nuova diocesi e al primo Vescovo documentato Costantino De Castra si deve la costruzione della
Cattedrale di San Pietro (1062-1073), uno dei più antichi monumenti romanici in Sardegna.
L‟iscrizione, oggi collocata sul primo pilastro a destra
dell‟entrata, testimonia la consacrazione e la dedica. La
Chiesa conobbe verso il 1112 una seconda fase di lavori e, a
metà del XIII secolo si diede l‟avvio ad una terza fase, durante
la quale i quali fu portata a termine la facciata secondo lo
schema gotico-lombardo, scandita da tre grandi archi a sesto
acuto.
Durante il medioevo, nella spartizione dei territori, dati come
ricompensa alle principali famiglie pisane e genovesi
intervenute contro gli Arabi, Bosa fu assegnata ai
Malaspina. Il marchese Alberto, discendente da una famiglia
tosco-ligure, giunto in Sardegna con una grande flotta, si
insediò nel colle di Serravalle e vi costruì nel 1112 il Castello. La Bosa Vetus cominciò cosi a coesistere con la nuova Bosa,
che si sviluppava sotto il Castello e era amministrata secondo gli ordinamenti di tipo pisano.
La posizione e la notevole importanza la resero
protagonista delle vicende della guerra tra Aragonesi e
gli Arborea. Entrata a far parte dei territori del
Giudicato di Arborea fu la base operativa di Mariano
IV nella lotta contro Pietro il Cerimonioso (1354-55),
sostenne Eleonora di Arborea nella trattative di pace
con Giovanni di Aragona. Dopo la pacificazione tra
Aragona e Arborea, Bosa, unica città in tutta l‟isola
ebbe il privilegio di partecipare ai tre stamenti del
Parlamento sardo, quello ecclesiastico, come sede
vescovile, il reale in quanto città libera e il militare perché
parzialmente posseduta dal feudatario. Questa precisa
condizione derivava da una particolare forma insediativa
che vedeva il feudatario vivere in una zona, separata dalla
città libera, comprendente abitazioni che seguivano le
curve di livello del Colle di Serravalle, l‟attuale rione di
Sa costa, e la città libera, sorta in pianura e sviluppatasi
lungo le rive del Temo. Fra castello e città i rapporti non
erano buoni, come si evince dalla relazione sui
danneggiamenti e scontri, esposta nella seduta del
Parlamento sardo del 1421. I re di Aragona, nel
tentativo di far cessare le lotte intervennero più volte
dandola in feudo a lontani congiunti fino a che nel 1629
la città fu separata dalla Planargia, concessa in feudo ad
Antonio Brondo, marchese di Villacidro, e dichiarata
Città Regia, soggetta solo alla monarchia spagnola.
Come Città Regia, Bosa entrò nel 1720, sotto la sovranità dei Savoia che diedero una svolta decisiva per il riordino
urbanistico e sanitario della città.

Divenuta capoluogo di provincia nei primi anni dell‟800, la città, nell‟ultimo quarantennio, diventa centro di vita culturale e
politica, e conosce un progressivo sviluppo economico e demografico. In questo periodo si portano a compimento le
trasformazioni strutturali più significative, come evidenzia la relazione dell‟ingegner Cadolini del 1867. La città al centro di
un‟attenta sistemazione urbanistica si dota di un Piano di Ornato e di un preciso regolamento edilizio.
Di quel piano si realizza l‟apertura di una piazza, alla fine del
corso principale, completata successivamente con una
fontana in trachite e marmo, a ricordo della inaugurazione
dell‟acquedotto, si rinnovano i palazzi del Corso (Sa Piatta)
dove erano andati ad abitare “i Signori”, si ricostruisce la
rete fognaria, si lastrica il Corso Vittorio Emanuele, si
costruisce la ferrovia per Macomer. L‟interesse e l‟amore
degli abitanti di Bosa per la città è evidente in alcuni
documenti, in una lettera del 1871 , in cui il Prefetto Minghelli
Vaini esalta “la illuminata intraprendenza e la rara solerzia
degli amministratori e dei cittadini di Bosa “ e
nell‟accompagnare una poesia dedicata a Bosa, il capitano
Prunai, cosi scrive: ”Oggi che Bosa fa giganteschi passi da
gigante nel suo risorgimento edile si può dire essere essa nel
novero di quelle piccole città, le quali sentendo in sé la forza
di lottare contro le vecchie idee, si mette all‟altezza di quei movimenti che, presto o tardi, condurranno ad un benessere fi nora
sconosciuto.” Benessere che Bosa desiderava trovare con la costruzione del porto rifugio.
I traffici commerciali con la Francia, la Spagna e la Liguria e perfino l‟Inghilterra erano floridi. L‟arrivo di grandi basti menti
costituiva la città un momento importante, il loro arrivo era quasi una festa per tutta la città. Le lance discendevano il co rso del
fiume Temo, affiancavano i bastimenti per caricare tutto ciò che poi sarebbe stato distribuito nei vari negozi della città : sale,
zucchero, pasta, stoffe, suppellettili ed altro… Si commerciava olio d‟oliva, vino, pellame, semi di lino, filet e soprattutto
pellame, considerato che esistevano in città 28 concerie e sei manifatture. Da alcuni documenti si evince che tutta la
popolazione era coinvolta, i popolani si affaccendavano a
scaricare, portando tutto sulla schiena, erano “sos
bastascios” che per pochi soldi faticavano come asini tutto
il giorno e trasportavano i sacchi sul carro a buoi. Mentre i
signorotti, proprietari delle merci, vestiti elegantemente,
con il bastone da passeggio in mano e il sigaro in bocca in
piedi, impartivano gli ordini. Persisteva in città, come nel
medioevo, una forte stratificazione sociale e una forte
differenza tra i signori e il popolo.
Tra il XII e XV secolo, Bosa, grazie alla presenza del
porto era uno dei più attivi e fiorenti centri del commercio
marittimo. Accanto ai fondachi stranieri si era sviluppata anche una imprenditorialità locale, testimoniata dalle vicende dei
mercanti bosani, attaccati dai corsari al servizio dei re di Aragona e dai pirati che veleggiavano in proprio. Il decadiment o del
porto fu determinato dagli stessi cittadini che crearono un sensibile danno ai commerci quando nel 1528 avevano ostruito l a
foce con pesanti massi, per impedire l‟approdo alla flotta francese, guidata da Andrea Doria.

Tale scelta determinò l‟interramento dell‟alveo del fiume con effetti disastrosi, che portarono ad una terribile inondazione nel
1606 e al diffondersi della malaria. Dopo questo episodio, il porto fluviale accentrava larga parte dei traffici, come del resto
continuerà a fare per lungo tempo.
La nascita di un nuovo porto risale alla promulgazione della legge del 5 luglio 1863 da parte di Vittorio Emanuele II, che per
ricompensare la città della partecipazione alle guerre risorgimentali, autorizzò la straordinaria spesa di lire 800. La città
avrebbe dovuto concorrere alle spese con la somma di 316 lire, cui si aggiunse un ulteriore aggravio di spesa per la
manutenzione. Questo impegno procurò notevoli danni, tanto da costringere l‟amministrazione comunale a vendere il
patrimonio immobiliare. L‟opera, mal eseguita, venne distrutta da una grossa mareggiata, per cui la città si trovò senza por to e
senza l‟ingente patrimonio speso.
Nel 1902 il Sindaco Mocci invia al Consiglio di Stato e al Consiglio superiore di Marina, insieme al verbale del consiglio
comunale, un memoriale che riporta in un foglio i numerosi naufragi verificatisi tra il 1884 e il 1902, con una petizione perché si
provvedesse alla costruzione di un porto-rifugio.
Da questo importante documento sul traffico marittimo si evince che, a Bosa approdavano bastimenti, golette, brigantini e
velieri provenienti da tutti i maggiori porti italiani, francesi e inglesi. Ma tutte le richieste furono disattese. Nonostante
l‟importanza della città, sottolineata dalla relazione di Depretis al Parlamento, si preferí la sistemazione della rete strad ale,
soprattutto quella che collegava Bosa e Alghero, “due città abbastanza importanti per gli interessi marittimi che vi si
riuniscono”.
Anche l‟arrivo in città, della Commissione reale per studiare la situazione e la condizione del porto e dei servizi marittimi e
proporre al governo i provvedimenti opportuni non ottenne risultati.
Negli anni successivi anche il Circolo Commerciale di Bosa, con una lettera, si rivolge al Genio Civile di Cagliari, per
chiedere il prolungamento della banchina sulla sponda sinistra del Temo. Bosa, città di terra, ha sempre guardato al mare
attraverso la mediazione del fiume.
Metaforicamente il fiume è il filo rosso che unisce passato, presente e futuro di questa città.
Ancora oggi svolge la funzione di scalo fluviale la cui fruizione è resa difficoltosa dalla foce che rende l‟approdo
particolarmente difficile in condizioni meteorologiche avverse; in passato come nel presente ha fortemente condizionato i
settori trainanti dell‟economia bosana: l‟edilizia, l‟agricoltura e la pesca, condannando Bosa a frequenti e pericolose
inondazioni dell‟abitato, con conseguenze estremamente negative per la popolazione bosana e l‟economia cittadina.
I movimenti migratori verso l‟Italia del Nord e l‟Europa lo dimostrano.
Recentemente, l‟Amministrazione Comunale ha dato l‟incarico per lo studio di fattibilità di un porto –canale per la protezione
a mare della foce e per l‟ arginatura delle sponde del fiume Temo.
Sono già state realizzate una serie di opere connesse alla realizzazione del porto:
la trasformazione della diga di Monte Crispu, a monte del fiume Temo;
il banchinamento e il dragaggio del fiume;
una darsena da adibire a porto turistico.
Un‟altra serie di opere sono inserite nel progetto per la riqualificazione funzionale e strutturale degli approdi sulle spond e del
fiume Temo e del porto turistico, tra queste: una darsena da diporto velico e una per natanti da pesca; il museo del mare e
una serie di banchine attrezzate con servizi per l‟ormeggio dei natanti.

L‟intervento più significativo è dato dalla realizzazione di una diga foranea, i cui lavori sono in corso. Con questo intervento
verrà realizzato un braccio artificiale in modo da svolgere un‟azione protettiva della foce, ma con il minimo impatto ambi entale.
All‟interno, tra la diga foranea e la foce, si creerà un bacino di calma che consentirà la navigazione in condizioni di sicurezza.
Questi investimenti mirano a creare dotazioni infrastrutturali e offrire servizi per rilanciare l‟intera economia del territ orio, che
in questi anni ha conosciuto difficili momenti in seguito alla crisi industriale che ha portato alla chiusura della maggior p arte
delle fabbriche presenti nella parte occidentale della provincia di Nuoro.
Con lo scoppio della II guerra mondiale anche
la tranquilla città di Bosa, ebbe le sue
piccole tragedie, come quella in cui fu
convolto Pietro Lai, un caro amico... unico
superstite dei bombardamenti del 1943.
Ricordo una calda giornata di maggio, forse il 30, insieme al padre Giuseppe e al il fratello Severino e due pescatori che
aiutavano gli amici, malgrado il divieto di pesca imposto dalla operazioni belliche, tutti obbligati dalla responsabilità di una
famiglia numerosa cui accudire, decisero di andare a pescare in una zona vicina, in prossimità della zona “Columbargia”. La
navigazione fu improvvisamente interrotta da un forte boato; era un attacco aereo di bombardieri americani che sorvolavano
a circa 20 metri di altezza. All‟improvviso, mentre si dirigevamo verso la torre aragonese e il faro che fu abbondantemente
danneggiato, un aereo puntò verso la barca, i pescatori cercarono inutilmente di nascondersi; Pietro fu ferito alla coscia
destra mentre i due marinai Giovanni Stara e Antonio Farres morirono abbracciati sotto prua. Il resto dell‟equipaggio, a
remi, raggiunse la riva. dove ad attendere la barca era già arrivato un mezzo d‟assalto, comandato dal tenente di vascello
Corrado Dequel, il quale ordinò l‟immediato ricovero di Pietro, con un‟ ambulanza militare, presso l‟ospedale da campo
operante a Bonorva. Rientrato a casa Pietro decise di ricorrere ai rimedi casalinghi, pur seguito da un medico militare, da
buon marinaio accelerò la guarigione della ferita, ricorrendo all‟olio estratto dalla corazza essiccata al sole di tartarughe
marine, olio considerato miracoloso dai pescatori per le sue proprietà cicatrizzanti.
Ricorda qualche tragico
avvenimento accaduto in
mare?

LA HISTORIA/AHISTORIA
ANCLAS DE LOS GALEONES/ÁNCORAS DOS GALEÓNS
A finales de Junio del año 1589 Drake se presentó en la Ría de Vigo con una formidable flota de
200 naves que transportaban una fuerza de más de 7.000 hombres. Ya había intentado
desembarcar cuatro años antes, con una fuerza mucho menor, siendo rechazado.
En esta ocasiñn, tras intenso fuego de artillería, consiguiñ su propñsito y tomñ la poblaciñn, que
había sido apresuradamente abandonada por sus habitantes, quemando iglesias y la mayoría de las
casas, dejando detrás, dicen las crónicas, una gran desolación.
También cuentan que la pequeña villa que era Vigo tardó mucho tiempo en recuperarse y que la
memoria de aquella invasión permaneció viva durante siglos.
La gran emigración
A partir de mediados del Siglo XIX se produjo hacia los países americanos un gran éxodo de
población gallega sólo comparable al que vivió Irlanda, uno de los mayores movimientos migratorios
europeos.
Vigo acaparñ a partir de entonces una buena parte del tráfico hacia América, lo que la llevaría a
convertirse en el primer puerto de pasajeros de toda la Península Ibérica. Los principales destinos
eran Argentina, Uruguay y Brasil, también Cuba. Los barcos pertenecían a compañías británicas,
alemanas y francesas principalmente. Por poner un ejemplo de aquel extraordinario movimiento de
buques, en el año 1913 se despacharon 733 trasatlánticos – algún día coincidieron hasta seis en
puerto -, en los que embarcaron 44.301 emigrantes. Una cifra que se incrementó el año siguiente
hasta los 59.693 pasajeros.
La gran emigraciñn tuvo un parñn en los aðos de la I Guerra Mundial, para reanudarse después
con cifras también muy altas.

ISLAS CÍES/ILLAS CÍES
En la década de los aðos 20 hasta quince compaðías de navegaciñn extranjeras hacían escala
habitual en Vigo. La Compañía Trasatlántica Española inauguró su línea Vigo – Nueva York en
1928
y otros barcos de esta compaðía cubrían la línea de Filipinas, tocando en Port Said, Colombo y
Singapur.
El Cable Inglés
La compaðía Eastern Telegraph Company, que se encargaría de tender cables submarinos para
la telegrafía entre las Islas Británicas y el continente europeo, y de conectar Europa con África,
Asia y América, se fundó en el año 1872, como resultado de la fusión de varias empresas.
Uno de los primeros cables de la Eastern enlazaba Porthcurno con Vigo, y Vigo con Cacavelos,
en Portugal, desde donde partían otros hacia el Mediterráneo y hacia Brasil. De esta manera, el
puerto de Vigo era el enlace de las comunicaciones de España con América.
Aquí se estableciñ la Eastern Telegraph en 1873, que desde el primer momento pasñ a ser
conocida como Cable Inglés. A partir de entonces, a lo largo de muchas décadas, la colectividad de
empleados de la compañía británica hicieron sentir su presencia en la vida social y económica de la
ciudad.
Todavía hasta hace pocos años el puerto de Vigo fue base de varios cableros de bandera británica

Lazareto de San Simón
A mediados del Siglo XIX se inauguraron, en dos islas del final de la Ría, unidas por un pequeño
puente, las instalaciones que durante décadas servirían para acoger la cuarentena que se veían
obligados a pasar todos los barcos procedentes de América que tuvieran como destino cualquier
puerto del noroeste peninsular.
Así fue como se produjo un gran movimiento de embarcaciones. En los doce años que siguieron a la
inauguración del lazareto fueron 2.349 los barcos de todas las banderas que entraron en la Ría.
Naves que, una vez transcurrida la cuarentena, proporcionaban todo tipo de trabajos de
reparación y también de aprovisionamiento.
Aquella circunstancia motivó el gran salto del puerto de Vigo, que se convirtió en una referencia
para el tráfico internacional.
En el último tercio del Siglo XIX ya existían líneas regulares con el continente americano y con las
Antillas, en especial con Cuba.
También, por su situación geográfica y por las características y facilidades de la bahía, eran muy
frecuentes las visitas de escuadras de guerra extranjeras.
ISLA DE SAN SIMÓN/ILLA DE SAN SIMÓN
Puerto corsario
En la segunda mitad del Siglo XVIII, en situaciones de conflicto con Inglaterra, en varias ocasiones
obtuvo el puerto de Vigo permiso real para armar barcos de corso. Como en el año 1778, cuando la
corona española reconoció a las provincias secesionistas de América del Norte. También en los
últimos años de aquel siglo.
Los barcos corsarios vigueses llegaron a formar una importante y temida flota, cuyas capturas
sirvieron para dinamizar notablemente la vida comercial del puerto. Según un cronista local:
“Vigo era ya un puerto cosmopolita, lleno de vida y colorido. El comercio de aquellas ricas
mercancìas proporcionaba a la villa animaciñn y bienestar”.

HISTOIRE DE SAINT NAZAIRE
Introduction :
Saint Nazaire c‟est l‟histoire d‟un fleuve, la Loire, qui traverse la France pendant 1012 kms, de sa source à l‟océan
atlantique. C‟est en ce lieu, cerné par les eaux salées, les eaux douces de la Brière et les eaux saumâtres de la Loire que va
naître en 150 ans, la plus fabuleuse aventure industrielle et portuaire française.
Saint Nazaire garde peu de trace de son histoire, un dolmen et un menhir, à quelques kilomètres d‟un tumulus, datant de plus
de 5000 ans. Le reste d‟un fort devait protéger les villages des invasions, comme celles de 1157 et 1591 où les espagnols
débarquèrent pour attaquer Guérande.
1830-1940 :
Au début du XIX siècle (1830),Saint Nazaire est un village du sud de la Bretagne où vivent des agriculteurs, des marins, des
artisans et surtout des pilotes, qui guident l‟arrivée des navires jusqu‟à Nantes.
Les pilotes possédant les clés de l‟estuaire donnent la devise à la ville « Aperit et némo claudit » (elle ouvre et personne ne
ferme).
J e su is n é à
S a in t-N a z a ir e
m a is je n e
c o n n a is m ê m e
p a s so n h isto ir e .
En ce début de siècle, les navires ont du mal à remonter le fleuve du fait de l‟ensablement de la Loire. Saint Nazaire, sera
choisie en 1838 pour la construction d‟un bassin à flot capable d‟accueillir les grands tonnages…
Bien vite le trafic est tel que deux bassins sont creusés et voient partir vers l‟Amérique Centrale et les Antilles les premi ers
paquebots du service postal transatlantique.
En 1830 la ville comptait environ 600 habitants, à l’ouverture du second bassin 21000 personnes habitaient la ville (x 35%).
Les lamaneurs, pilotes et marins ont été rejoints par des ouvriers, terrassiers et manœuvres. Les gens arrivent d‟un peu
partout, même de Suisse pour travailler ici. On parle de « petite Californie bretonne » .
L’ expansion de la construction navale permet le tourisme balnéaire (bien avant la Baule), on construit des villas de style
victorien sur le front de mer.
Lors de la première guerre mondiale, Saint -Nazaire est le port de débarquement des troupes américaines. A partir de 1917,
200 000 boys et 800 navires débarquent sur nos cótes.
Jusqu‟en 1939 Saint -Nazaire dépend de la construction navale .La devise de l‟époque: « Un paquebot, du boulot. Pas de
paquebot, sur le carreau »
De nouveaux quartiers jouxtent les anciens améliorés et dotés de nouvelles écoles, d’électricité, d’eau et de gaz. En1940, la
population est de 40 000 habitants.
T ‘ in q u iè te ,
j ‘ v a is te
r a c o n te r !

1940-1945
L‟occupation allemande a transformé Saint -Nazaire en port militaire, une gigantesque base sous marine. Saint -Nazaire
devient une cible pour les alliés, une cinquantaine de bombardements meurtriers anéantissent la cité rendue invivable. En
février 1943, 70% de la ville fut détruit en une nuit.
Devenue poche de la résistance allemande, Saint -Nazaire sera la dernière ville libérée en Europe. Le 11 mai 1945 les
alliés entrent dans une cité en ruine (détruite à plus de 85%), dominée par l‟immense masse de béton de la base sous- marine .
1946-1975
Saint -Nazaire est un exemple de reconstruction. Un vaste chantier s‟ouvre dans les années 50, sous la direction d‟un
architecte Jean Noël Le Maresquier. Une nouvelle ville s‟élève à l‟emplacement de la
précédente selon un schéma rigide et fonctionnel:une planification des rues à l‟américaine
avec angles droits. Les nazairiens découvrent le confort et la modernité d‟appartements
neufs .
Les années 70 marquent le temps des grands ensembles et des boulevards urbains à quatre voies.
1975-2007
La crise économique de 1975 porte un coup d‟arrêt pour une ville imaginée de 150 000 habitants. Le chômage, le marasme
de la construction, la fermeture des entreprises, Saint -Nazaire « la rouge »
est souvent le siège de manifestations ouvrières massives et violentes.
Pendant les année 80, la ville retrousse ses manches :
Il faut axer Saint -Nazaire vers le port , rendre les quartiers agréables autour
d‟un centre ville animé et coopérer avec les villes avoisinantes : projet de la
CARENE.
Saint -Nazaire est devenue le premier port français de la façade atlantique
et le quatrième port français avec plus de 380 liaisons sur les cinq continents et 35 millions de tonnes de trafic annuel. L e
développement des chantiers permet l‟arrivée massive de nouveaux émigrés ,depuis 1975 la population a augmenté de 35%,
ce qui fait qu‟entre 1830 et 2000 nous sommes passés de 600 à prés de 70 000 !
Ville champignon au terme de la révolution industrielle du 19 ème siècle, ville martyre au lendemain de la 2 ème guerre mondiale
(elle reçue la légion d’honneur), ville rouge pour ses conflits sociaux, ville sinistrée pendant la crise économique de la
décennie 80, on dit aujourd‟hui Saint -Nazaire la miraculée….
Tu vois il s‟en est
passé, des choses
dans notre ville!!
A h b o n c ’e st
Saint-Nazaire nació hace 5000 años pero quedan muy pocos testimonios de aquella época. Nuestra memoria histórica empieza
realmente en el siglo 19.
En 1830, Saint-Nazaire no era más que un pueblo con 600 habitantes que vivían en una roca.
En 1886, ya había 21000 personas porque vino mucha gente a trabajar en el puerto que cobraba mucha importancia.
En la segunda guerra mundial, los alemanes transformaron Saint-Nazaire en un puerto militar y la ciudad fue bombardeada más
de 50 veces y al final de la guerra se había destruido el 85% de las casas.
Hasta 1975, se construye una nueva ciudad a partir de la avenida de la República. La crisis económica de los años 70 tiene mucho
impacto en la ciudad. Aumenta mucho el paro y hay muchas huelgas.
A partir de los años 80 se planifican muchos cambios, se construyen muchos barrios, jardines, avenidas….y ahora Saint-Nazaire
es una ciudad dinámica y muy agradable.
co o l ça !

Saint-Nazaire dans la Seconde Guerre
Mondiale
Loïc : Merci pour l'invitation au cinéma ! Mais, dis-moi, quelle est cette énorme bâtisse, de l'autre cóté de la
rue ?
(NdlR : Depuis 1997, la ville de Saint-Nazaire a réhabilité le site de la base sous-marine, et en a fait un lieu
de vie très fréquenté, la Ville-Port, dotée entre autres d'un grand complexe cinématographique).
Nolwenn : Enorme ! Tu l’as dit ! Sa longueur est presque égale à la hauteur de la Tour Eiffel. C'est la base
sous-marine, le plus grand et le plus célèbre monument de Saint-Nazaire.
Loïc : Elle est immense ! Elle en abrite donc tant que çà, des sous-marins ?
Nolwenn : Mais non ! Actuellement il n' y en a qu'un seul, l'Espadon, que l'on peut visiter. Mais durant la
deuxième guerre mondiale, en 5 ans, elle a vu défiler pas moins de 150 sous-marins !
Loïc : Elle date de la Seconde Guerre mondiale ?
Nolwenn : Exactement. En fait elle a été construite par les Allemands, à partir de 1941, pour entretenir,
réparer et équiper (en vivres, en carburant, en munitions, en médicaments ...) les flottilles de sous-marins qui
allaient attaquer les convois alliés dans l'Atlantique Nord. Et aussi pour les protéger des attaques
aériennes, pendant qu'ils étaient immobilisés.
Loïc : Pourquoi les Allemands ont-ils choisi Saint-Nazaire, et pas d'autres ports, par exemple Calais ou Le
Havre ?
C h o u e tte ! O n v a a lle r
v isite r le s so u s - m a rin s
Nolwenn : En fait, la raison essentielle est que Saint-Nazaire est située sur la façade Atlantique. Il était
donc très intéressant pour eux de construire leurs bases sous-marines face à l'océan Atlantique, plutôt que
sur les côtes allemandes !
D'ailleurs Saint-Nazaire n'est pas la seule base qu'ils aient construites : il y eut aussi Brest, Lorient, La
Pallice et Bordeaux
Loïc : Et tu dis qu'ils l'ont construite dès 1941 ?
Nolwenn : En fait, ils ont pris la décision dès septembre 1940, alors que la bataille d’Angleterre battait son
plein. Et il ne leur a fallu que 16 mois pour construire les 14 alvéoles de la base, 6 doubles (vers le Sud) et
8 simples (vers le Nord). Soit la capacité d'accueillir simultanément 20 sous-marins !
Loïc : Et ça a été efficace ?
Nolwenn : Très efficace ! Au début de la guerre, les sous-marins allemands
A u jo u r d ’h u i, à
la b a se so u s -
m a r in e , c ’e st la
jo u r n é e « p o r te s
o u v e r te s »

L a g u e rre
ça d e v a it
ê tre
h o r rib le ?
coulaient davantage de bateaux que les Alliés ne pouvaient en construire.
Au point que Sir Winston Churchill, le Premier Ministre britannique, a déclaré par la suite que
c'était la seule chose, durant toute la guerre, dont il avait vraiment eu peur.
A cette époque les équipages des sous-marins étaient accueillis en héros à leur retour à Saint-
Nazaire. Mais par la suite, les Alliés se sont organisés, et ont fini par détruire la quasi-totalité de
ces 150 U-Boote, le plus souvent avec tout leur équipage : seuls 6 d'entre eux seront remis intacts
aux Alliés, à la fin de la guerre !
Dès le 30 juin, les premières alvéoles de la base
sous-marine sont achevées. Elle en comptera
finalement 14 pouvant accueillir simultanément 20
sous-marins.
Noter l’épaisseur du toit (3m50) capable de résister
à des bombes de 1 tonne. A la fin de la guerre elle
atteindra par endroits près de 9 mètres !
Loïc : Ils n'ont pas cherché à détruire la base ?
Nolwenn : Bien sûr que si ! Tout d'abord en la bombardant, dès le mois de mars 1941. Mais celle-ci
était quasiment indestructible. As-tu remarqué l'épaisseur de son toit ? Au début, de la guerre, elle
était de 3m50, capable de résister à des bombes de 1 tonne. Puis, comme le poids des bombes
augmentait (jusqu'à 5 tonnes 4 !) les Allemands ont aussi renforcé le toit de leur base, qui atteint par
endroits presque 9 mètres d'épaisseur !
Alors les Alliés se sont rabattus sur la ville, qui a subi pas moins de 50 bombardements et a été
presque entièrement détruite. Au point que l'Amiral Doenitz, le commandant en chef de la marine
allemande, a pu déclarer en 1943 : "Il ne reste pas un chat, pas un chien à Saint-Nazaire, il ne reste
que la base de sous-marins".
Loïc : C'est terrible ! Il n'y avait pas d'autres moyens, moins effroyables ?
Nolwenn : En fait, si. Une attaque directe sur la base par des commandos venus de la mer. Et le plus
incroyable, c'est que les Alliés (en fait les Anglais) l'ont fait ! C'est la célèbre "Opération Chariot",
autrement dit le raid sur Saint-Nazaire, l'une des opérations militaires les plus extraordinaires de
toute la deuxième guerre mondiale.
Loïc : Un raid sur Saint-Nazaire ? C‟était vers quelle époque ?
Au matin du 28 mars 1942, le destroyer H.M.S.
Campbeltown est encastré dans la porte sud de la
forme Joubert.
Il explosera quelques heures plus tard, rendant
jusqu’à la fin de la guerre inutilisable le Dock
Quel courage!
Nos amis anglais
Nolwenn : Très précisément dans la nuit du 27 au 28 mars 1942. L‟objectif principal du raid n‟était

d‟ailleurs pas de neutraliser la base sous-marine elle-même, mais un grand
bassin tout proche, le Dock Normandie, aussi appelé « forme Joubert ». La seule cale de réparation
sur les cótes occidentales de l‟Europe assez importante pour accueillir les plus grands cuirassés
allemands, le « Tirpitz » notamment. Et de ce point de vue, le raid fut un plein succès.
Loïc : Que s‟est-il passé exactement ?
Nolwenn : Le « clou » de l‟attaque fut de lancer à toute allure contre la porte sud du bassin un navire chargé
d‟explosifs, le « Campbeltown » - un peu à la manière des « béliers » s‟attaquant aux portes des châteaux-forts,
puis de le faire exploser quelques heures plus tard. Le temps pour les commandos de descendre à terre et de
provoquer le maximum de destructions. Et c‟est ce qu‟il fit effectivement : il percuta la porte sud du bassin le 28
mars à 1h34 du matin (avec seulement 4 minutes de retard sur l‟horaire prévu, après 36 heures de navigation !), et
explosa dix heures plus tard, à 11h45, tuant près d„une centaine d‟hommes (ouvriers et soldats allemands) et
rendant, jusqu‟à la fin de la guerre, la forme Joubert inutilisable.
Loïc : C‟était très courageux de leur part !
Nolwenn : C’était aussi très risqué. Quelques centaines de Britanniques ont attaqué plus de 5000 allemands,
puissamment armés et fortifiés. Comme l‟a dit plus tard un des membres du commando : « Le raid sur Saint-
Nazaire fut une action possible, car l‟ennemi la croyait impossible ». Et ce succès fut chèrement payé : sur les 611
hommes, marins et commandos, impliqués dans le raid, il y eut - en quelques heures ! - 169 tués et près de 200
prisonniers. Sur les 17 vedettes engagées, 14 furent détruites ! Mais il a redonné l‟espoir à l‟Europe occupée,
alors que l‟Allemagne nazie était partout à l‟apogée de sa puissance.
Loïc : Autre chose : j‟ai entendu dire que Saint-Nazaire a été la dernière ville d‟Europe à être libérée. C‟est vrai
ça ?
La base sousmarine,
le dernier
château
Nolwenn : Absolument ! Quand la Bretagne a été libérée, durant l’été 1944, les soldats allemands en fuite sont
réfugiés dans les « forteresses » que constituaient les ports de guerre (Brest, Lorient, Saint-Nazaire). Et libérer
Brest par la force s‟est révélé tellement coûteux pour les Alliés qu‟ils ont préféré encercler Saint-Nazaire plutôt
que de l‟attaquer (c„est l‟épisode célèbre dit de « la poche de Saint-Nazaire »), jusqu‟à ce que l‟Allemagne nazie
capitule, le 8 mai 1945. Et comme la garnison allemande de Saint-Nazaire a encore attendu 3 jours pour se
rendre, Saint-Nazaire est entrée dans l‟Histoire comme la dernière ville d‟Europe à avoir été libérée.
Loïc : Et après, il a fallu tout reconstruire.
Nolwenn : Absolument. Mais ceci, c’est une autre histoire.
St-Nazaire, la
dernière ville
libérée des nazis
En Saint-Nazaire, hay un monumento enorme de hormigón . Servía para poner a cubierto los submarinos
alemanes. La « base sous-marine » fue construida en 1940. Podía resistir a bombas de más de una
tonelada. En realidad es casi indestructible.Sin embargo, hubo ataques de los aliados para destruirla y uno
de los más famosos se llama « Opération Chariot ». Murieron 169 soldados ingleses en el ataque.
Hay que añadir que Saint-Nazaire fue la última ciudad francesa liberada por los aliados. Pasó el 11 de
mayo de 1945.

Ce projet COMENIUS est financé par l’Union Européenne.
Queremos agradecer a todas las personas que nos ayudaron a
realizar esta revista.
Teniamo a ringraziare tutte le persone che ci hanno aiutato
per la realizzazione di questa rivista.
Queremos agradecer a todas las personas que nos ayudaron a
realizar esta revista.
Nous tenons à remercier toutes les personnes qui nous ont
aidées à réaliser ce projet.

Qu’est-ce qu’un projet COMENIUS ?
Le projet COMENIUS promeut la coopération transnationale
entre les établissements en permettant aux équipes pédagogiques et
aux élèves de pays européens de travailler ensemble sur un thème
choisi en commun dans des domaines tels que les sciences, les arts,
le patrimoine culturel, la citoyenneté européenne, l’environnement…
Les partenaires de ce projet (Melilla, Vigo, Bosa et Saint-
Nazaire) ont choisi de travailler sur le thème des villes portuaires.
Ce thème est traité à travers un ensemble d’activités (recherches
documentaires sur internet et au CDI, visites de différents sites
historiques, économiques et culturels, interviews et venues
d’intervenants extérieurs, vidéoconférences, émissions radios,
conférences de presse…).
Cette revue est l’aboutissement d’une année de travail réalisé
par les élèves et les enseignants des quatre villes. Ce projet se
poursuivra en 2007-2008 et en 2008-2009. Il aboutira à la
production d’un jeu sur Cdrom puis d’un roman à plusieurs voix.
L’ensemble constituera une mallette pédagogique.
Comenius (Jan Amos Komensky, 1592-1670) est un humaniste et
pédagogue tchèque qui pensait que seule l’éducation pouvait permettre à l’être
humain de mettre pleinement en pratique toutes ses possibilités et de mener
une vie vraiment harmonieuse. Il est considéré comme l’un des pères fondateurs
de l’enseignement moderne. Comenius était aussi un universaliste qui a sans
cesse lutté en faveur des droits de l’homme et de la paix entre les nations.