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PERCORSI
PERCORSI 114
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sécurité de la navigation, le travail des gardes-côtes de Lam-
pedusa concerne les activités administratives et la remise
des certificats de sécurité des unités de pêche entre un cer-
tain tonnage et des unités de plaisance, activités de vérifica-
tion et de contrôle des qualités techniques des bateaux. Pour
ce qui concerne la protection de l’environnement marin nous
pouvons citer les contrôles servant à confirmer certains abus
sur le domaine maritime de l’Etat, qui augmente considéra-
blement durant l’été, les contrôles des décharges abusives
en mer et les conduites qui portent atteintes aux ressources
marines sous tutelle de la norme en vigueur, dont fait partie
la Zone Marine Protégée des Iles Pelagie».
En Italie la pêche est règlementée par diverses normes.
Cependant, dans les zones où se trouvent des réserves na-
turelles et zones marines protégées des lois plus sévères
sont prévues. Quelles sont celles qui concernent la Zone
Marine Protégée de Lampedusa?
«La Zone des Iles Pelagie a été instituée par Décret du Minis-
tère de l’Environnement et de la Protection du Territoire du
21.10.02 dans le but principal de protéger la flore et la faune
marine et de valoriser les ressources biologiques et la géo-
morphologie de la zone. Á travers la subdivision des secteurs
de mer intéressés en trois zones (A, B, C) des interdictions
et limitations de toutes les activités anthropiques différentes
selon la zone dans laquelle on se trouve ont été prévues. Dans
la zone A, appelée aussi réserve intégrale, toutes les activités
sont interdites, de la pêche professionnelle et sportive à la
navigation et la balnéation, avec une seule exception, l’Isola
dei Conigli. Dans la zone B, la réserve générale, nombre des
activités interdites dans la zone A sont permises, mais sui-
vant certaines conditions. Par exemple la pêche de tourisme
et sportive est réservée exclusivement aux habitants. Dans la
zone C, ou réserve partielle, enfin, les interdits se réduisent
ultérieurement et le nombre des activités consenties aug-
mente». Une activité importante que celle du Bureau Dépar-
temental Maritime de Lampedusa, qui s’intensifie surtout en
été, quand la beauté de l’environnement est plus exposée à
des conduites nocives, qui pourrait la dégrader à jamais.
UN POISSON PAR JOUR...
De Gaia Ballo
La bataille contre de nombreuses maladies chroniques et dé-
génératives comme l’hypertension, l’artériosclérose, les coro-
naropathies, le diabète, les hyperlipidémies et même le cancer,
peut et doit être combattue à table. Cela ne signifie pas se
contraindre à une sorte d’ascétisme alimentaire. Les alliés de la
santé peuvent être en fait de véritables gourmandises alimen-
taires, et parmi celles ci, la première place revient surement
au poisson. Les trois espèces les plus pêchées sont l’anchois,
la sardine et le maquereau, ce qu’on appelle le poisson pauvre
de nos mers, mais très riche du point de vue nutritionnel. Ce
poisson contient des graisses similaires aux graisses végétales,
composées surtout de graisses insaturées, en particulier celles
des omégas-3, importants pour le développement cérébral et
comme protecteurs pour le coeur et les artères. De ces avan-
tages les graisses des animaux de terre manquent, plus riches
en composants saturés qui, par contre, si consommés en ex-
cès, peuvent faire apparaître certaines maladies. Les omégas-3
sont présents dans tous les poissons en quantité variable, mais
leur contenu dans le poisson dit pauvre est sans aucun doute
plus élevé. Une diète équilibrée doit prévoir du poisson riche
en omégas-3 au moins 2 fois par semaine. Parmi les niveaux
d’assomption recommandés d’énergie et nutrition pour la po-
pulation italienne, la Société Italienne de Nutrition Humaine
a inséré un niveau minimum d’acides gras poli saturés de la
série omégas-3 pour l’adulte égal à 0,5% des calories quoti-
diennes totales. Le pourcentage double chez un individu qui
a déjà contracté une pathologie et augmente aussi chez les
nouveaux nés et les enfants, diverses études ont démontré que
ceux nourris avec un lait enrichi ont un meilleur développement
neurologique. Il est donc important, de notre part médecins
nutritionnistes, de promouvoir la consommation du poisson
comme aliment à substituer à d’autres riches en protéines,
comme le fromage, les oeufs et les viandes et surtout promou-
voir la consommation du poisson dit pauvre, qui est, à ne pas
sous-évaluer, pour ses caractéristiques organoleptiques adapté
à toute la famille, des plus jeunes aux plus anciens. Attention
toutefois à ne pas tomber dans le piège des fritures, délicieuses
pour le palais, mains moins favorables à la santé. Frire le pois-
son, comporte une forte dénaturation des omégas-3, donc,
pour conserver intact cet élixir il est conseillé de faire recours
à d’autres méthodes de cuisson. Un bon poisson et une bonne
recette=une bonne santé!